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PLAN DU TRAVAIL

INTRODUCTION 1
I) DEFINITION ET FONCTIONNALITÉS DU SYSTEME DE GESTION DE
FICHIERS 2
II) PRINCIPAUX TYPES DE SYSTEME DE GESTION DE FICHIERS 3
1) Présentation des principaux types de systèmes de gestion de fichiers 4
2) Tableau récapitulatif 5
III) FONCTIONNEMENT INTERNE D’UN SYSTEME DE GESTION DE
DONNÉES 6
1) Partitionnement et Formatage…………………………………………………….
2) La gestion de l’organisation de l’espace disque………………………………….
3) La gestion de l’espace libre sur le disque………………………………………..
CONCLUSION
BIBLIOGRAPHIE
INTRODUCTION
Le volume de données traitées par les applications informatiques atteint couramment
plusieurs centaines de giga-octets et vas jusqu’à plusieurs téraoctets pour certaines
applications industrielles. De tels volumes de données ne peuvent pas être stockées dans la
mémoire centrale. Le principe employé pour répondre à ce problème consiste à stocker ces
données dans des mémoires secondaires sous forme de fichiers. D’où le concept de Système
de gestion de fichiers. Afin de mieux éclairer cette notion, nous allons premièrement définir
le concept de système de gestion de fichiers et donner quelques-unes de ses fonctionnalités,
deuxièmement nous allons nous pencher sur les différents types de système de gestion de
fichiers couramment utilisés. Puis nous allons développer une partie afin de mieux
comprendre le fonctionnement d’un système de gestion de fichiers.

I. DEFINITION ET FONCTIONNALITES D’UN SYSTEME DE GESTION DE


DONNEES
Un système de gestion de fichiers ou système de fichier est un système de
classement, d’organisation sur un support de stockage qui structure et organise la
recherche, la lecture, le stockage, la modification et la suppression des fichiers d’une
manière spécifique. Autrement dit, c’est une structure utilise par un système d’exploitation
pour organiser et gérer les fichiers sur un appareil de stockage. Il a pour principal rôle des
gérer les fichiers et d’offrir des primitives pour manipuler ces fichiers. Il assure entre
autres :
 La manipulation des fichiers : des opérations sont définies pour permettre la
manipulation des fichiers à savoir : créer /détruire des fichiers, insérer, supprimer et
modifier un article dans un fichier ;
 Allocation de la place sur les mémoires secondaires : les fichiers étant de taille
différente et cette taille pouvant être dynamique, le SGF alloue à chaque fichier un
nombre variable de granules de mémoire secondaire de taille fixe (blocs) ;
 Localisation des fichiers : il est nécessaire de pouvoir identifier et retrouver ; les
données. Pour cela chaque fichier possède un ensemble d’informations descriptive
(nom, adresse…) regroupe dans un inode ;
 La sécurité et le contrôle de fichiers : le SGF permet le partage des fichiers par
différents programmes d’applications tout en assurant la sécurité et la confidentialité
des données. En effet, un nom et une clé de protection sont associés à chaque fichier
afin de le protéger contre tout accès non autorisé ou mal intentionné lors du partage des
fichiers. Le SGF se doit aussi de garantir la conservation des fichiers en cas de panne
du matériel ou du logiciel ;
 La gestion de l’espace libre sur le disque.
L’étude du système de gestion de fichiers est important vue les diverses
fonctionnalités qu’il assure au sein du fonctionnement de l’ordinateur.
Il existe par ailleurs plusieurs types de système de gestion de fichiers utilisé en
fonction du système d’exploitation de la machine.
II. TYPES DE SYSTEME DE GESTION DE FICHIERS
1. Présentation des principaux types de systèmes de gestion de fichiers
Il existe aujourd’hui un certain nombre de système de fichiers, mais tous ne sont pas
largement utilises. Actuellement les systèmes les plus couramment utilisés sont : FAT
(FAT32, FAT16), EXT (EXT4, EXT3), NTFS…cependant chaque système de fichiers
possède ses propres règles et caractéristiques : certains sont plus rapides, d’autres plus
sécurisés, d’autres compatibles avec plus de périphériques.
a) Le système FAT (File Allocation Table)
Également connu sous le nom de table d’allocation, C’est l’un des plus anciens et plus
simples. Il a été initialement développé pour MS-DOS et est encore utilisé dans de
nombreux appareils de stockage amovibles. Les deux principales versions de ce système
sont FAT16 et FAT32. Le système FAT utilise une table d’allocation de fichiers pour
garder une trace de l’emplacement des fichiers sur le disque. Toutefois, il ne dispose pas
de certaines fonctions avancées telles que les autorisations de fichiers et la journalisation,
ce qui le rend moins adapté aux systèmes d’exploitation modernes.
Il est se compose de quatre composants principaux : les secteurs réserves, la région
FAT, la région du répertoire racine et la région des données.

Il est simple à mettre en œuvre mais présente l’inconvénient de ne pas avoir des
fonctionnalités adaptées
b) Le système NTFS
C’est le système de fichiers par défaut utilisé par les systèmes d’exploitation basés sur
Windows NT, depuis 1993 avec Windows NT 3.1, jusqu’à Windows 11 inclus. Il offre des
fonctionnalités avancées telles que les autorisations de fichiers, le chiffrement, la compression
et la journalisation. NTFS prend en charge des fichiers et des partitions de grande taille, ce qui
le rend adapté aux appareils de stockage modernes. Cependant, sa compatibilité avec les
systèmes d’exploitation non Windows est limitée.
Il comporte 05 composants : 0 Boot Record, MFT1, MFT metadata, MFT2 et Data
Area

c) Le système EXT (Extended File System)


C’est le premier système de fichier, crées en avril 1992, spécialement pour le système
d’exploitation Linux. Il a été conçu afin de surmonter les limites du système de fichier Minix.
Il est principalement caractérisé par sa stabilité, sa fiabilité et sa compatibilité avec le système
Linux. On enregistre deux principales versions : Ext4 et Ext3. Ext4 est une évolution du
Ext3 offrant ainsi plus de fonctionnalités. Il est actuellement le système de fichier le plus
utilise sous Linux

2. Tableau récapitulatif
Le tableau ci-dessous nous donne les différents systèmes de gestion de fichiers les plus
couramment utilise, leur utilisation, les systèmes d’exploitation compatible avec chaque
système de fichier et leurs caractéristiques : certains sont plus rapides, d’autres plus sécurisés,
d’autres compatibles avec plus de périphériques.
Types Utilisati Système d’exploitation Caractéristiques Avantages Inconvénient
on
FAT3 Les  Windows  Haute  Simplicité  Absences de
2 supports  Mac os, compatibilité  Protection des fonctionnalité
de X/MacOs  Un large données s avancées
données  Linux (installer support  Compatibilité telles que la
mobiles pilote si matériel journalisation,
nécessaire)  Pas de le chiffrement
fonction de ou la
chiffrement compression
 Ideal pour les  Limitation des
petites noms de
partitions volumes
 Taille (maximum 11
maximale du caractères
fichier : 4Go
NTFS Les  Windows  Amélioration  Sécurités et  Erreur de
disques  Mac OS, de la sécurité autorisations : disque et
durs X/MacOs des données : il offre un réparation :
internes (support complet protection modèle de Bien que le
et uniquement avec contre la perte sécurité solide système
externes un outil des données, avec des NTFS soit
supplémentaire) possibilité de autorisations conçu pour
 Linux (après chiffrement aux niveaux être fiable, des
l’installation des des données ; des fichiers erreurs de
pilotes)  Possibilité de disque
compression peuvent
de données toujours se
 Spécialisé produire. En
pour les cas d’erreur
fichiers de disque, les
volumineux et réparations
les grandes NTFS peuvent
capacités de prendre du
stockage temps et
 Taille nécessiter des
maximale du outils
fichier : 256 spéciaux.
To
Ext4 Linux  Linux  Améliorations  Journalisation  Fragmentation
 Mac os, des  Augmentation  Évolutivité
X/MacOs performances de la taille de limitée
(uniquement  Améliorations fichiers et des
avec un outil de la sécurité partitions
supplémentaire) des données
 Windows  Taille
(uniquement maximale du
avec un outil 16To
supplémentaire)

III. FONCTIONNEMENT INTERNE D’UN SYSTEME DE GESTION DE


FICHIERS
Dans cette partie nous nous attarderons principalement sur la façon dont le SGF gère
l’allocation, fait la partition, les formatage, l’organisation de l’espace disque
1) Formatage et partitionnement
a) Partitionnement
Il consiste à « cloisonner » le disque. Il permet la cohabitation de plusieurs systèmes
d’exploitation sur le même disque (il permet d’isoler certaines parties du système).
L’information sur le partitionnement d’un disque est stockée dans son premier secteur
(secteur zéro), le MBR (Master Boot Record).
Deux types de partitionnement :
 Primaire : On peut créer jusqu’à 4 partitions primaires sur un même disque.
 Etendue est un moyen de diviser une partition primaire en sous-partitions (une ou
plusieurs partitions logiques qui se comportent comme les partitions primaires, mais sont
créées différemment (pas de secteurs de démarrage)).
Dans un même disque, on peut avoir un ensemble de partitions (multi-partition), contenant
chacune un système de fichier (par exemple DOS et UNIX).

b) Formatage
Avant qu’un système de fichiers puisse créer et gérer des fichiers sur une unité de
stockage, son unité doit être formatée selon les spécificités du système de fichiers. Le
formatage inspecte les secteurs, efface les données et crée le répertoire racine du système de
fichiers. Il crée également un superblocs pour stocker les informations nécessaires à assurer
l’intégrité du système de fichiers.
Un superbloc contient notamment : L’identifiant du système de fichiers (C:, D : ..), Le
nombre de blocs dans le système de fichiers, La liste des blocs libres, l’emplacement du
répertoire racine, la date et l’heure de la dernière modification du système de fichiers, une
information indiquant s’il faut tester l’intégrité du système de fichiers.
2) La gestion de l’organisation de l’espace disque
Sur le disque, un fichier est sauvegardé sur un ensemble de clusters, appelés également
blocs. Le SGF manipule alors des blocs numérotés de 0 à N-1 (N = taille du disque/taille d’un
bloc). Chaque fichier (ordinaire ou répertoire) d’un système de fichiers est stocké sur l’unité
de stockage du système de fichiers. Ses données sont dans des blocs de taille fixe (512, 1024,
ou 2048 octets, …) et à chaque fichier est alloué un nombre de blocs. La lecture ou l’écriture
d’un élément d’un fichier impliquera le transfert vers la mémoire du bloc entier qui contient
cet élément.
A) Techniques d’allocation des blocs sur le disque
On distingue trois manières d’organiser les blocs d’un fichier : contiguë, chaînée et
indexée.
 Allocation contiguë
Pour chaque fichier à enregistrer, le système recherche une zone suffisamment grande
pour accueillir le fichier. Le fichier sera alors constitué de plusieurs blocs contigus.
Cette méthode présente l’avantage de la rapidité de l’accès (les blocs étant contigus, on limite
les déplacements de la tête le lecture/écriture, coûteux en temps). Cependant, elle présente un
grand nombre d’inconvénients :
 Le gaspillage d’espace puisque le dernier bloc a toutes les chances de ne pas être
utilisé ;
 Il est difficile de prévoir la taille qu’il faut réserver pour le fichier ;
 La perte d’espace sur le disque : si on prévoit trop d’espace libre, le fichier risque de
ne pas l’utiliser en entier. En revanche, si on prévoit trop peu d’espace libre, le fichier
risque de ne pas pouvoir être étendu.
Fig. Allocation contiguë d’espace disque pour 7 fichiers

 Allocation chaînée (non contiguë)


Le principe est d’allouer des blocs chaînés entre eux aux fichiers. Un fichier peut
désormais être éparpillé sur le disque puisque chaque bloc permet de retrouver le bloc suivant.
Lorsque le fichier change de taille, la gestion des blocs occupés est simple. Il n'y a donc
aucune limitation de taille, si ce n'est l'espace disque lui-même

Fig. Allocation chaînée


Cette méthode présente l’avantage de l’élimination du problème de fragmentation externe.
Aussi le fait de ne pas nécessiter une structure spéciale pour sa mise en place, constitue un
autre avantage. En revanche, les inconvénients ici aussi sont multiples :
 L’accès au fichier est totalement séquentiel, on doit toujours commencer le parcours du
fichier à partir du début ;
 La perte d’un chaînage entraîne la perte de tout le reste du fichier. Pire encore, il suffit
qu’une valeur soit modifiée dans un pointeur pour qu’on se retrouve dans une autre zone
de la mémoire.

 Allocation non contiguë indexée


Tous les inconvénients de l’allocation chaînée peuvent être résolus d’une manière simple :
il suffit de retirer les pointeurs des blocs et de les placer dans une structure de données gardée
en mémoire centrale, ainsi, les informations sur les numéros de blocs peuvent être obtenue
tout moment.

Fig. Allocation indexée

B) La création de fichier par le SE


Un fichier ou un répertoire sont tous deux créé e suivant les mêmes étapes qui sont les
suivantes :
 La création d’une structure de données pour décrire le fichier. Les attributs du fichier sont
sauvegardés dans cette structure de données.
 La création du fichier proprement dit. Il s’agit d’allouer au fichier un certain nombre de
blocs sur le disque selon sa taille. Les blocs d’un fichier vont contenir des données sans
aucune structure particulière. Les blocs d’un répertoire ont par contre une structure bien
particulière, en effet ils contiennent des noms et des attributs de fichiers et de sous
répertoires.
3) La gestion de l’espace libre sur le disque
Les systèmes d’exploitation utilisent essentiellement deux approches pour mémoriser
l’espace libre : une statique et une dynamique.
 Bitmap : Approche statique utilise une table de bits (vecteur de bits n blocs) comportant
autant de bits que de blocs sur le disque. A chaque bloc du disque, correspond un bit dans
la table, positionné à 1 si le bloc est occupé, à 0 si le bloc est libre (ou vice versa).

Fig. vecteur de bit a n bloc


Si les blocs 3, 4, 5, 9, 10, 15, 16 sont libres : 11100011100111100…
Cette solution est utilisée pour trouver n blocs contigus, elle est utilisée dans les
systèmes : NTFS, ext2fs
 Liste chaînée : Approche dynamique utilise une liste chaînée constituée d’éléments,
chacun mémorisant des numéros de blocs libres. Tous les blocs libres sont liés ensemble
par des pointeurs.

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