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Chapitre IV : Gestion des disques

• Concevoir le plan de partitionnement des disques d'un système Linux.


• Formater des partitions et Gérer les systèmes de fichiers.
• Contrôler le montage et le démontage d'un système de fichiers.
• Gérer les quotas disque.

1- Introduction : Concepts de Base :


Ficher : est désigné par un nom, possède une unique inode.
Peut-être de type : ordinaire (ou "normal"), répertoire (d), lien symbolique (l).
À chaque fichier correspond une inode unique dans le système de fichiers dans lequel il réside.
Les inodes peuvent, selon le système de fichiers, contenir des informations concernant le fichier :
Numéro d’inode, Propriétaire, Groupe propriétaire, Taille en octets.
Les inodes contiennent notamment les métadonnées des fichiers, et en particulier celles
concernant les droits d'accès.
La quantité d'inodes (généralement déterminée lors du formatage et dépendant de la taille de la
partition) indique le nombre maximum de fichiers que le système de fichiers peut contenir.
Utiliser l'appel système stat pour obtenir des informations sur un fichier à partir de son descripteur
de fichier ou de son chemin.

l'option --file-system permet d'afficher les informations du système de fichiers.

2-FHS : File Hierarchy Standard


FHS définit l'arborescence (la répartition logique des fichiers), et le contenu des principaux
répertoires des systèmes de fichiers des systèmes d'exploitation GNU/Linux.
FHS a pour objectif de proposer la normalisation de l'organisation de système de fichiers pour les
systèmes Unix.
FHS définit les noms, emplacements, et permissions pour de nombreux types de fichiers et
répertoires.

3-Système de Gestion de Fichiers :


Un système de fichiers est la manière dont les fichiers sont stockés et organisés sur un dispositif de
stockage comme un disque dur, une clé USB, un SSD, etc.
• Un système de fichiers est un programme qui permet de stocker, lire et manipuler des
données sur un lecteur block (Disque dur, DVD, etc).
• Les systèmes de fichiers sont la seule manière efficace d'accéder au contenu des lecteurs
block.
• Un système de fichiers maintient la structure interne des données (meta-data) qui fait que
les données restent organisées et accessibles.

La structure d'un système de fichiers est définie par trois entités :

• Superbloc : contient toutes les informations concernant le système de fichier (meta-


données) telles :
-La taille totale du système de fichiers.

-Le nombre de blocs libres disponibles pour le stockage de nouvelles données.


-La taille d'un bloc de données (qui définit la quantité de données qui peuvent
être stockées dans un seul bloc).

• Table des inodes : contient la liste des inodes des fichiers. Et l’inode contient (Le
propriétaire du fichier / Les permissions du fichier etc..)
• Blocs de données : Les blocs de données sont les unités de stockage de base où les données
réelles des fichiers et des répertoires sont stockées.

Types des systèmes de fichiers :

• ext2: Ancien et très stable, il fonctionne pour des fichiers dont la taille est supérieurs à ~2-
3K (Pas de journalisation)
• ext3: Extension journalisée de ext2
• ext4: Successeur de ext3
• reiserfs: Système de fichiers journalisé, plus performant pour les fichiers de petite taille
(internet)
• XFS: Système de fichiers journalisé; permet d’optimiser la manipulation des très gros
fichiers, de plus de 9 ExaBytes (9'000'000'000 GigaBytes)
• JFS: Système de fichiers journalisé créé par IBM
• FAT32 et NTFS: Système de fichiers Windows
Remarque : ext3 est essentiellement ext2 avec la gestion de la journalisation. Il est possible de
passer de ext2 vers le système de fichiers ext3.
Journalisation:
La journalisation est une caractéristique des systèmes de fichiers modernes qui vise à protéger
l'intégrité des données en cas d'arrêt non prévu du système, comme une coupure de courant ou un
crash système.
Un journal est la partie d'un système de fichiers journalisé qui trace les opérations d'écriture tant
qu'elles ne sont pas terminées et cela en vue de garantir l'intégrité des données en cas d'arrêt
brutal.
L'intérêt est de pouvoir plus facilement et plus rapidement récupérer les données en cas d'arrêt
brutal du système d'exploitation (coupure d'alimentation, plantage du système, etc.), alors que les
partitions n'ont pas été correctement synchronisées et démontées.

C'est une fonctionnalité très importante pour protéger les données contre les pertes ou les
corruptions.

4- Partitionnement des disques :

Structure disque dur HDD Vs SSD :


Les disques durs HDD utilisent des plateaux magnétiquement sensibles qui sont déplacés par un
moteur, ce qui les rend plus lent et plus fragiles.

Les SSD utilisent une mémoire flash sans aucune pièce mobile, ce qui signifie qu’ils sont plus
rapides.
Définition Partition :
Une partition est une division logique d'un disque dur HDD ou d'un SSD en sections distinctes qui
agissent comme des unités de stockage indépendantes.
Une partition est une division logique d’un disque dur qui est traitée comme une unité distincte par
les systèmes d’exploitation (OS) et les systèmes de fichiers.
Le partitionnement est l'opération qui consiste à diviser ce support en partitions dans lesquelles le
système d'exploitation peut gérer les informations de manière séparée en y créant un système de
fichiers.
Nommage des partitions sous Windows :
Nommage des partitions par des lettres de l’alphabet Commence de C ---> Z
Pas d’information sur le numéro du disque dur.

Pas d’information sur le type de disque dur (IDE ou SATA).


Pas s’information sur le type de partition.
Nommage des partitions sous Linux :

Si le disque dur est IDE, son nom commence par hd


Sur la première nappe :
Le disque maître est hda
Le disque esclave est hdb

Sur la deuxième nappe :


Le disque maître est hdc
Le disque esclave est hdd
Si le disque dur est SATA ou SCSI ou USB, son nom commence par sd
Le premier disque SATA est sda, le deuxième sdb, etc.

Si le disque est partitionné, on ajoute seulement un numéro : sda1, hdb4 pour indiquer le numéro
de la partition.
Explication :
IDE signifie "Integrated Drive Electronics" (électronique de commande intégrée des disques).
C'est une ancienne norme de connexion utilisée pour connecter des disques durs et d'autres
périphériques de stockage à un ordinateur.
Dans les systèmes informatiques, les disques durs IDE étaient connectés à la carte mère à l'aide
d'un câble IDE. Ces disques durs étaient également connus sous le nom de disques durs PATA
(Parallel ATA), car ils utilisaient une interface de transmission de données en parallèle.

Partition Principales et étendue (MBR) : (culture générale)

Partition physique est une division réelle d'un disque dur ou d'un SSD en sections distinctes.
Chaque partition physique correspond à une partie physique du disque. Elle
peut être créée à l'aide d'outils de partitionnement et est généralement
formatée avec un système de fichiers spécifique.
Partition logique une sous-division d'une partition étendue. Les partitions logiques sont
utilisées lorsqu'une partition étendue est créée sur un disque. La partition
étendue agit comme un conteneur pour les partitions logiques à l'intérieur.
Les partitions logiques sont nécessaires lorsque vous souhaitez créer plus
de quatre partitions sur un disque utilisant une table de partitionnement
MBR (Master Boot Record).
Partition primaire une partition de base sur un disque. Une table de partitionnement MBR
permet jusqu'à quatre partitions primaires maximum sur un disque dur.
Chaque partition primaire est traitée comme une entité indépendante et
peut être utilisée pour installer un système d'exploitation, stocker des
fichiers, etc
Partition étendue un type spécial de partition utilisé pour créer des partitions logiques
supplémentaires au-delà des quatre partitions primaires permises par une
table de partitionnement MBR. La partition étendue elle-même occupe une
des quatre partitions primaires et agit comme un conteneur pour les
partitions logiques à l'intérieur. Vous pouvez créer plusieurs partitions
logiques à l'intérieur d'une partition étendue.
IMPORTAT : Dans le partitionnement GPT (GUID Partition Table), il n'y a plus de distinction entre
les partitions primaires et logiques. Au lieu de cela, toutes les partitions sont considérées comme
des partitions de base.

Gestion des partitions :


Les outils fdisk, cfdisk, sfdisk, gdisk ou encore parted permettent de manipuler les partitions, sans
compter les outils graphiques disponibles durant l’installation ou dans les panneaux de
configuration.

fdisk est le plus ancien et le plus utilisé des outils de partitionnement au format MBR.
gdisk (GPT fdisk) est un outil de manipulation interactif de tables de partition GPT

cfdisk est un peu plus « visuel » et s’utilise avec les flèches directionnelles. Il permet les
mêmes opérations que fdisk mais de manière plus conviviale.
sfdisk fonctionne en interactif ou non, est assez compliqué mais plus précis.

parted permet des opérations très avancées sur les partitions comme par exemple leur
Redimensionnement.

sudo fdisk est un utilitaire de partitionnement en ligne de commande qui est souvent
utilisé pour manipuler les tables de partitionnement au format MBR (Master
Boot Record).
sudo gdisk Est un utilitaire de partitionnement en ligne de commande, mais il est
spécifiquement conçu pour manipuler les tables de partitionnement au format
GPT (GUID Partition Table).
Il permet de créer, modifier, supprimer et afficher les partitions GPT.
Gestion des partitions: gdisk :

Lorsque gdisk démarre, il effectue une analyse de quatre types de tables de partition existantes et
affiche les résultats :

MBR (Master Boot Record) Le MBR est un ancien schéma de partitionnement utilisé sur les
disques durs depuis plusieurs décennies. (Prend en charge 4
partitions primaires seulement) BIOS
BSD (Berkeley Software Le schéma de partition BSD est utilisé principalement dans les
Distribution) systèmes d'exploitation basés sur BSD, tels que FreeBSD, NetBSD
et OpenBSD
APM (Apple Partition Map) Le schéma de partition APM était utilisé sur les anciens systèmes
Macintosh, utilisant la technologie PowerPC et les premières
versions de Mac OS
GPT (GUID Partition Table) Le GPT est un schéma de partitionnement plus récent et plus
avancé. Il est basé sur l'UEFI et utilise une structure de table de
partition plus robuste et flexible. UEFI

• Les analyses BSD et APM signalent qu'elles sont présentes ou non.


• GPT peut signaler trois états (présent, non présent ou endommagé).
• MBR peut signaler 4 états (MBR uniquement, protecteur, hybride ou non présent)
Créer des partitions en mode interactif : sudo gdisk /dev/sda

Lister les options de gdisk :

8200 – 8318 Linux (8300 Linux file system) / ef00 EFI système partition /
ef02 BIOS boot partition
Partitions : LVM :
LVM (Logical Volume Manager) est une technologie de gestion des volumes logiques utilisée dans
les systèmes d'exploitation Linux pour créer des partitions virtuelles plus flexibles et dynamiques.

Avec LVM, vous pouvez regrouper plusieurs disques physiques (ou des partitions sur ces disques)
pour former un groupe de volumes physiques (PVG).
La capacité de stockage traditionnelle est basée sur la capacité de chaque disque.
LVM utilise un concept différent. L'espace de stockage est géré en combinant ou en mettant en
commun la capacité des tous les disques disponibles.

Avec le stockage traditionnel, trois disques de 1 To sont gérés individuellement.


Avec LVM, ces trois mêmes disques sont considérés comme une capacité de stockage agrégée de 3
To. Ceci est accompli en désignant les disques de stockage en tant que volumes physiques (PV) ou
capacité de stockage utilisable par LVM.

PV (Physical Volume) Un PV représente un disque dur physique ou une partition utilisée par
LVM.
VG (Volume Group) Un VG est un regroupement logique de plusieurs PV.
LV (Logical Volume) Un LV est une partition logique créée à partir de l'espace disponible
dans un VG.
FS (File System) Le FS fait référence au système de fichiers utilisé pour formater un LV.
Avantages de LVM Inconvénients de LVM
• Il n'y a pas de limitations « étranges » • Si un des volumes physique est
comme avec les partitions (primaire, endommagé , c'est l'ensemble des
étendue, etc.). volumes logiques qui utilisent ce
• On ne se préoccupe plus de volume physique qui sont perdus.
l'emplacement exact des données. Pour éviter ce cas, il faudra utiliser LVM sur des
• Les opérations de redimensionnement disques RAID: (Redundant Array of
deviennent quasiment sans risques, Independent Disks) : est un ensemble de
contrairement au redimensionnement techniques de virtualisation du stockage
des partitions. permettant de répartir des données sur
• On peut créer des snapshots de volume plusieurs disques durs afin d’améliorer soit les
sans perturber le fonctionnement de la performances, soit la sécurité ou la tolérance
machine et sans interruption de servies aux pannes de l’ensemble du ou des système.

Création et manipulation de LVM : sudo pvcreate /dev/sdc

Sudo vgcreate vg1 /dev/sdc


Sudo lvcreate –n level1 –L 1g vg1
Sudo lvcreate –n level2 –L 4g vg1
Correction :

Quelle commande utilise-t-on pour obtenir Que signifie l'acronyme FHS et à quoi sert-il ?
des informations sur un fichier à partir de son A. File Hosting Service, pour gérer le stockage des
descripteur de fichier ou de son chemin dans fichiers sur le cloud.
un système Linux ? B. File Hierarchy Standard, pour normaliser
A. cat l'organisation du système de fichiers.
B. stat C. File Handling Script, pour automatiser le
C. less déplacement des fichiers.
D. ls D. File Helper System, pour aider à la récupération
des fichiers supprimés.

Qu'est-ce qu'un inode dans le contexte d'un Quelle est la fonction de la journalisation dans un
système de fichiers Linux ? système de fichiers ?
A. Une base de données de tous les fichiers A. Augmenter la vitesse de lecture/écriture sur le
du système. disque.
B. Une unité de stockage pour les petits B. Protéger l'intégrité des données en cas d'arrêt
fichiers. non prévu du système.
C. Un type de système de fichiers journalisé. C. Crypter les données pour augmenter la sécurité.
D. Une structure de données contenant des D. Compresser les données pour économiser de
informations sur un fichier. l'espace.

Dans le contexte du partitionnement de Quelle est la différence entre une partition


disque sous Linux, comment serait nommée primaire et une partition étendue dans le contexte
la quatrième partition sur le deuxième disque du MBR (Master Boot Record) ?
dur SATA ? A. Une partition primaire peut être subdivisée en
A. hdb4 partitions logiques.
B. sda4 B. Une partition étendue peut être subdivisée en
C. sdb4 partitions logiques.
D. hda4 C. Une partition primaire ne peut pas être
formatée avec un système de fichiers.
D. Une partition étendue ne peut pas contenir de
système d'exploitation.

Quel outil de gestion de partitions permet Dans le contexte de LVM (Logical Volume Manager),
des opérations très avancées sur les qu'est-ce qu'un LV ?
partitions, comme leur redimensionnement ? A. Une partition logique créée à partir de l'espace
disponible dans un VG.
A. fdisk B. Un disque dur physique ou une partition utilisée par
B. gdisk LVM.
C. cfdisk C. Un regroupement logique de plusieurs PV.
D. parted D. Un système de fichiers créé sur un LV.

Créer des partitions : sudo gdisk /dev/sdb :


Créer une première partition de type « ef00 » (je précise quel système de fichier je vais utiliser
dans cette partition)

Afficher la liste des partitions :

Afficher des informations relatives à une partition (i) :


Renommer la partition et afficher la liste des partitions

Créer une seconde partition de type « Linux filesystem » :

Sauvegarder la table de partitions et quitter :


Réafficher la table de partitions :

Résumé :

sudo gdisk /dev/sdX Exécutez cette commande et remplacez "/dev/sdX" par le nom du disque
sur lequel vous souhaitez créer la partition.
la commande n pour créer une nouvelle partition.
Tapper 8300 (linux) / choisir le type de partition (quel système de fichier utilise) comme 8300
ef00 (EFI system pour une partition Linux
partition ) /ef02 (Bios
Boot partition)
la commande p Pour afficher un aperçu de la table de partition.
la commande c Pour renommer la partition
la commande w pour enregistrer les modifications et quitter gdisk.

Créer des partitions : parted :

Lister les options de parted


Afficher la liste des partitions

Créer une nouvelle partition :

Réafficher la table des partitions

Quitter :

Créer un système de fichiers :


La commande mkfs :
mkfs est utilisé pour formater un système de fichiers Linux sur un périphérique, généralement une
partition de disque dur. (Pour créer un système de fichiers sur une partition)

Les commandes suivantes sont équivalentes:


mkfs.ext3 /dev/hda1 mkfs -t ext3 /dev/hda1
Pour créer un système de fichiers étendu sur une partition, on utilise l’utilitaire mke2fs
L'utilitaire mke2fs est utilisé pour créer un système de fichiers ext2, ext3 ou ext4 (systèmes de
fichiers étendus) sur une partition sous Linux.
Exemple :
sudo mkfs –t ext4 /dev/sdb2 --> Créer un système de fichiers ext4 sur la partition sdb2
sudo mkfs.fat -F 32 /dev/sdb1 --> Créer un système de fichiers FAT32 sur la partition sdb1

Contrôler un système de fichiers :


Pour afficher des informations sur le système de fichiers d’une partition telles que type de système
de fichiers, nombre d’inodes, date de création, date de dernier montage, date de dernière écriture,
etc on utilise l’utilitaire dumpe2fs
Afficher des informations sur le système de fichiers :

Afficher les blocs défectueux du système de Fichiers :

Sudo dumpe2fs –b /dev/sdb2

Modifier un système de fichiers :


Pour modifier un système de fichiers étendu, on utilise l’utilitaire tune2fs
Les principales options sont les suivantes :

• -l: Liste le contenu du superbloc d'un système de fichiers


• -L: Donne un label (name) au volume d'un système de fichiers
• -j : Permet de passer de ext2 à ext3 --> sudo tune2fs –j /dev/sdb2
Donner le label (NOM) « Hello3A » au volume du système de fichiers sur la partition

/dev/sdb2

Lister le contenu du superbloc :

Vérifier un système de fichiers :


Si le système de fichier est endommagé ou corrompu, l’utilitaire fsck est utilisé pour vérifier et
corriger le système

• L'option -i permet de corriger le fichier corrompu


• Remarque: pour des raisons de sécurité des données présentes sur le disque, il est
fortement déconseillé de lancer un fsck sur une partition montée.

Monter/Démonter un système de fichiers d’une manière temporaire :

Monter un système de fichiers signifie rendre accessible les fichiers et répertoires qu'il contient,
permettant ainsi à l'utilisateur d'y accéder et d'y effectuer des opérations de lecture, écriture et
exécution.

• Pour monter un système de fichiers, on utilise l’utilitaire mount


• Pour démonter un système de fichiers, on utilise l’utilitaire umount

Les principales options sont les suivantes :


• -a: pour monter tous les systèmes de fichiers déclarés dans le fichier /etc/fstab (Totalité)
• -t: pour préciser le type du système de fichiers (1 spécifique)
• -o: pour préciser les options de montage (exemple l’option -o suivie de -ro pour monter un
système de fichiers en lecture seule)

Monter la partition /dev/sdb2 sur le répertoire /3A :

Utiliser la commande df pour afficher des statistiques sur les systèmes de fichiers montés :

Montage permanent d’ un système de fichier :


Le montage permanent d'un système de fichiers signifie que le système de fichiers est monté de
manière persistante lors du démarrage du système d'exploitation. Cela garantit que le système de
fichiers est automatiquement accessible et prêt à être utilisé chaque fois que le système démarre.
• Le fichier /etc/fstab contient tous les fichiers systèmes et les informations relatives qui
seront utilisées pour monter un lecteur au démarrage du système

Champ 5 Dump : Ce champ est utilisé par l'utilitaire de sauvegarde pour indiquer si le système
de fichiers doit être sauvegardé. La valeur 0 signifie que le système de fichiers
n'est pas sauvegardé, tandis que la valeur 1 indique qu'il est sauvegardé.
Champ 6 : Pass Ce champ est utilisé par l'utilitaire de vérification du système de fichiers (fsck)
pour déterminer l'ordre dans lequel les systèmes de fichiers doivent être
vérifiés lors du démarrage. La valeur 0 signifie que le système de fichiers n'est
pas vérifié, tandis que les valeurs supérieures à 0 indiquent l'ordre de
vérification (1 pour le système de fichiers racine).

Option de montage :

• ro pour monter le système de fichiers en lecture seule


• rw pour monter le système de fichiers en lecture-écriture
• noauto pour que le système de fichiers ne soit pas monté au démarrage (l’option contraire
est : auto),
• user pour qu'un simple utilisateur puisse monter et démonter le système de fichiers et pas
seulement le root (l’option contraire : nouser),
• uid, gid et umask pour définir des permissions pour l'ensemble du système de fichiers (pour les
systèmes déficients comme FAT ou NTFS),
• defaults pour les options par défaut (notamment rw, auto et nouser),
• sw pour les systèmes de swap

Exemple sudo mount –ro /dev/sdb2 monter le système de fichier de sdb2 en lecture seulement

5- Gestion des quotas :


Types de Quota :
Les quotas permettent de poser des limites à l’utilisation du système de fichiers.

Il existe deux limites :

• 1. Limite sur le nombre d’inodes donc sur le nombre de fichiers crées


• 2. Limite sur le nombre de blocs donc sur la taille du disque ou espace utilisé
Pour chaque limite, il existe deux types de limites :

• 1. La limite matérielle (dure ou hard): spécifie la limite absolue, sur le disque géré par des
quotas, au delà de laquelle l'utilisateur ne peut pas aller.
• 2. La limite logicielle (souple ou soft): l’utilisateur peut dépasser cette limite mais dans ce cas le
système affiche un warning

Mise en place des quotas :


sudo apt_get install quota : installer le paquage quota
Ajouter les mots clés usrquota et/ou grpquota dans le fichier /etc/fstab dans les options de
montage de la partition en question :
Configurer les limites soft et hard: pour l’utilisateur sudo edquota -u user1

Configurer les limites soft et hard: pour le groupe sudo edquota -g group
Vérifier et mettre jour la configuration sudo quotacheck -aucvqm

Mettre en place les quotas disque sudo quotaon -av

Lister les quotas utilisateurs ou groupes quota


Rapport sur tous les systèmes de fichiers indiquées dans sudo repquota -a
/etc/mtab en lecture-écriture avec quotas.
Rapport pour le groupe sudo repquota -g

Filesystem spécifie le système de fichiers sur lequel les quotas seront appliqués.

blocks Limite de taille de disque.


Une valeur de 0 pour ce champ signifie qu'aucune limite de quota de blocs
n'est définie.
soft Lorsque le quota "soft" est atteint, l'utilisateur ou le groupe reçoit un
avertissement, mais il lui est toujours autorisé d'utiliser plus d'espace disque
selon les paramètres de configuration
hard Lorsque le quota "hard" est atteint, l'utilisateur ou le groupe ne peut plus
utiliser d'espace disque supplémentaire.
inodes fait référence à l'utilisation des inodes plutôt qu'à l'utilisation de l'espace
disque. Il spécifie la limite d'inodes utilisés par un utilisateur ou un groupe.
soft Lorsque le quota "soft" pour les inodes est atteint, l'utilisateur ou le groupe
reçoit un avertissement, mais il lui est toujours autorisé de créer davantage
de fichiers selon les paramètres de configuration.
hard Lorsque le quota "hard" pour les inodes est atteint, l'utilisateur ou le groupe
ne peut plus créer de nouveaux fichiers. Il est utilisé pour imposer des limites
strictes et empêcher la création excessive de fichiers.

Rapport de quota :
Pour afficher un rapport de quota, on utilise la commande repquota avec les options:

• -a: Rapport sur tous les systèmes de fichiers indiquées dans /etc/mtab en lecture-écriture avec
quotas.
• -g: Rapport pour le groupe.

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