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• Table des inodes : contient la liste des inodes des fichiers. Et l’inode contient (Le
propriétaire du fichier / Les permissions du fichier etc..)
• Blocs de données : Les blocs de données sont les unités de stockage de base où les données
réelles des fichiers et des répertoires sont stockées.
• ext2: Ancien et très stable, il fonctionne pour des fichiers dont la taille est supérieurs à ~2-
3K (Pas de journalisation)
• ext3: Extension journalisée de ext2
• ext4: Successeur de ext3
• reiserfs: Système de fichiers journalisé, plus performant pour les fichiers de petite taille
(internet)
• XFS: Système de fichiers journalisé; permet d’optimiser la manipulation des très gros
fichiers, de plus de 9 ExaBytes (9'000'000'000 GigaBytes)
• JFS: Système de fichiers journalisé créé par IBM
• FAT32 et NTFS: Système de fichiers Windows
Remarque : ext3 est essentiellement ext2 avec la gestion de la journalisation. Il est possible de
passer de ext2 vers le système de fichiers ext3.
Journalisation:
La journalisation est une caractéristique des systèmes de fichiers modernes qui vise à protéger
l'intégrité des données en cas d'arrêt non prévu du système, comme une coupure de courant ou un
crash système.
Un journal est la partie d'un système de fichiers journalisé qui trace les opérations d'écriture tant
qu'elles ne sont pas terminées et cela en vue de garantir l'intégrité des données en cas d'arrêt
brutal.
L'intérêt est de pouvoir plus facilement et plus rapidement récupérer les données en cas d'arrêt
brutal du système d'exploitation (coupure d'alimentation, plantage du système, etc.), alors que les
partitions n'ont pas été correctement synchronisées et démontées.
C'est une fonctionnalité très importante pour protéger les données contre les pertes ou les
corruptions.
Les SSD utilisent une mémoire flash sans aucune pièce mobile, ce qui signifie qu’ils sont plus
rapides.
Définition Partition :
Une partition est une division logique d'un disque dur HDD ou d'un SSD en sections distinctes qui
agissent comme des unités de stockage indépendantes.
Une partition est une division logique d’un disque dur qui est traitée comme une unité distincte par
les systèmes d’exploitation (OS) et les systèmes de fichiers.
Le partitionnement est l'opération qui consiste à diviser ce support en partitions dans lesquelles le
système d'exploitation peut gérer les informations de manière séparée en y créant un système de
fichiers.
Nommage des partitions sous Windows :
Nommage des partitions par des lettres de l’alphabet Commence de C ---> Z
Pas d’information sur le numéro du disque dur.
Si le disque est partitionné, on ajoute seulement un numéro : sda1, hdb4 pour indiquer le numéro
de la partition.
Explication :
IDE signifie "Integrated Drive Electronics" (électronique de commande intégrée des disques).
C'est une ancienne norme de connexion utilisée pour connecter des disques durs et d'autres
périphériques de stockage à un ordinateur.
Dans les systèmes informatiques, les disques durs IDE étaient connectés à la carte mère à l'aide
d'un câble IDE. Ces disques durs étaient également connus sous le nom de disques durs PATA
(Parallel ATA), car ils utilisaient une interface de transmission de données en parallèle.
Partition physique est une division réelle d'un disque dur ou d'un SSD en sections distinctes.
Chaque partition physique correspond à une partie physique du disque. Elle
peut être créée à l'aide d'outils de partitionnement et est généralement
formatée avec un système de fichiers spécifique.
Partition logique une sous-division d'une partition étendue. Les partitions logiques sont
utilisées lorsqu'une partition étendue est créée sur un disque. La partition
étendue agit comme un conteneur pour les partitions logiques à l'intérieur.
Les partitions logiques sont nécessaires lorsque vous souhaitez créer plus
de quatre partitions sur un disque utilisant une table de partitionnement
MBR (Master Boot Record).
Partition primaire une partition de base sur un disque. Une table de partitionnement MBR
permet jusqu'à quatre partitions primaires maximum sur un disque dur.
Chaque partition primaire est traitée comme une entité indépendante et
peut être utilisée pour installer un système d'exploitation, stocker des
fichiers, etc
Partition étendue un type spécial de partition utilisé pour créer des partitions logiques
supplémentaires au-delà des quatre partitions primaires permises par une
table de partitionnement MBR. La partition étendue elle-même occupe une
des quatre partitions primaires et agit comme un conteneur pour les
partitions logiques à l'intérieur. Vous pouvez créer plusieurs partitions
logiques à l'intérieur d'une partition étendue.
IMPORTAT : Dans le partitionnement GPT (GUID Partition Table), il n'y a plus de distinction entre
les partitions primaires et logiques. Au lieu de cela, toutes les partitions sont considérées comme
des partitions de base.
fdisk est le plus ancien et le plus utilisé des outils de partitionnement au format MBR.
gdisk (GPT fdisk) est un outil de manipulation interactif de tables de partition GPT
cfdisk est un peu plus « visuel » et s’utilise avec les flèches directionnelles. Il permet les
mêmes opérations que fdisk mais de manière plus conviviale.
sfdisk fonctionne en interactif ou non, est assez compliqué mais plus précis.
parted permet des opérations très avancées sur les partitions comme par exemple leur
Redimensionnement.
sudo fdisk est un utilitaire de partitionnement en ligne de commande qui est souvent
utilisé pour manipuler les tables de partitionnement au format MBR (Master
Boot Record).
sudo gdisk Est un utilitaire de partitionnement en ligne de commande, mais il est
spécifiquement conçu pour manipuler les tables de partitionnement au format
GPT (GUID Partition Table).
Il permet de créer, modifier, supprimer et afficher les partitions GPT.
Gestion des partitions: gdisk :
Lorsque gdisk démarre, il effectue une analyse de quatre types de tables de partition existantes et
affiche les résultats :
MBR (Master Boot Record) Le MBR est un ancien schéma de partitionnement utilisé sur les
disques durs depuis plusieurs décennies. (Prend en charge 4
partitions primaires seulement) BIOS
BSD (Berkeley Software Le schéma de partition BSD est utilisé principalement dans les
Distribution) systèmes d'exploitation basés sur BSD, tels que FreeBSD, NetBSD
et OpenBSD
APM (Apple Partition Map) Le schéma de partition APM était utilisé sur les anciens systèmes
Macintosh, utilisant la technologie PowerPC et les premières
versions de Mac OS
GPT (GUID Partition Table) Le GPT est un schéma de partitionnement plus récent et plus
avancé. Il est basé sur l'UEFI et utilise une structure de table de
partition plus robuste et flexible. UEFI
8200 – 8318 Linux (8300 Linux file system) / ef00 EFI système partition /
ef02 BIOS boot partition
Partitions : LVM :
LVM (Logical Volume Manager) est une technologie de gestion des volumes logiques utilisée dans
les systèmes d'exploitation Linux pour créer des partitions virtuelles plus flexibles et dynamiques.
Avec LVM, vous pouvez regrouper plusieurs disques physiques (ou des partitions sur ces disques)
pour former un groupe de volumes physiques (PVG).
La capacité de stockage traditionnelle est basée sur la capacité de chaque disque.
LVM utilise un concept différent. L'espace de stockage est géré en combinant ou en mettant en
commun la capacité des tous les disques disponibles.
PV (Physical Volume) Un PV représente un disque dur physique ou une partition utilisée par
LVM.
VG (Volume Group) Un VG est un regroupement logique de plusieurs PV.
LV (Logical Volume) Un LV est une partition logique créée à partir de l'espace disponible
dans un VG.
FS (File System) Le FS fait référence au système de fichiers utilisé pour formater un LV.
Avantages de LVM Inconvénients de LVM
• Il n'y a pas de limitations « étranges » • Si un des volumes physique est
comme avec les partitions (primaire, endommagé , c'est l'ensemble des
étendue, etc.). volumes logiques qui utilisent ce
• On ne se préoccupe plus de volume physique qui sont perdus.
l'emplacement exact des données. Pour éviter ce cas, il faudra utiliser LVM sur des
• Les opérations de redimensionnement disques RAID: (Redundant Array of
deviennent quasiment sans risques, Independent Disks) : est un ensemble de
contrairement au redimensionnement techniques de virtualisation du stockage
des partitions. permettant de répartir des données sur
• On peut créer des snapshots de volume plusieurs disques durs afin d’améliorer soit les
sans perturber le fonctionnement de la performances, soit la sécurité ou la tolérance
machine et sans interruption de servies aux pannes de l’ensemble du ou des système.
Quelle commande utilise-t-on pour obtenir Que signifie l'acronyme FHS et à quoi sert-il ?
des informations sur un fichier à partir de son A. File Hosting Service, pour gérer le stockage des
descripteur de fichier ou de son chemin dans fichiers sur le cloud.
un système Linux ? B. File Hierarchy Standard, pour normaliser
A. cat l'organisation du système de fichiers.
B. stat C. File Handling Script, pour automatiser le
C. less déplacement des fichiers.
D. ls D. File Helper System, pour aider à la récupération
des fichiers supprimés.
Qu'est-ce qu'un inode dans le contexte d'un Quelle est la fonction de la journalisation dans un
système de fichiers Linux ? système de fichiers ?
A. Une base de données de tous les fichiers A. Augmenter la vitesse de lecture/écriture sur le
du système. disque.
B. Une unité de stockage pour les petits B. Protéger l'intégrité des données en cas d'arrêt
fichiers. non prévu du système.
C. Un type de système de fichiers journalisé. C. Crypter les données pour augmenter la sécurité.
D. Une structure de données contenant des D. Compresser les données pour économiser de
informations sur un fichier. l'espace.
Quel outil de gestion de partitions permet Dans le contexte de LVM (Logical Volume Manager),
des opérations très avancées sur les qu'est-ce qu'un LV ?
partitions, comme leur redimensionnement ? A. Une partition logique créée à partir de l'espace
disponible dans un VG.
A. fdisk B. Un disque dur physique ou une partition utilisée par
B. gdisk LVM.
C. cfdisk C. Un regroupement logique de plusieurs PV.
D. parted D. Un système de fichiers créé sur un LV.
Résumé :
sudo gdisk /dev/sdX Exécutez cette commande et remplacez "/dev/sdX" par le nom du disque
sur lequel vous souhaitez créer la partition.
la commande n pour créer une nouvelle partition.
Tapper 8300 (linux) / choisir le type de partition (quel système de fichier utilise) comme 8300
ef00 (EFI system pour une partition Linux
partition ) /ef02 (Bios
Boot partition)
la commande p Pour afficher un aperçu de la table de partition.
la commande c Pour renommer la partition
la commande w pour enregistrer les modifications et quitter gdisk.
Quitter :
/dev/sdb2
Monter un système de fichiers signifie rendre accessible les fichiers et répertoires qu'il contient,
permettant ainsi à l'utilisateur d'y accéder et d'y effectuer des opérations de lecture, écriture et
exécution.
Utiliser la commande df pour afficher des statistiques sur les systèmes de fichiers montés :
Champ 5 Dump : Ce champ est utilisé par l'utilitaire de sauvegarde pour indiquer si le système
de fichiers doit être sauvegardé. La valeur 0 signifie que le système de fichiers
n'est pas sauvegardé, tandis que la valeur 1 indique qu'il est sauvegardé.
Champ 6 : Pass Ce champ est utilisé par l'utilitaire de vérification du système de fichiers (fsck)
pour déterminer l'ordre dans lequel les systèmes de fichiers doivent être
vérifiés lors du démarrage. La valeur 0 signifie que le système de fichiers n'est
pas vérifié, tandis que les valeurs supérieures à 0 indiquent l'ordre de
vérification (1 pour le système de fichiers racine).
Option de montage :
Exemple sudo mount –ro /dev/sdb2 monter le système de fichier de sdb2 en lecture seulement
• 1. La limite matérielle (dure ou hard): spécifie la limite absolue, sur le disque géré par des
quotas, au delà de laquelle l'utilisateur ne peut pas aller.
• 2. La limite logicielle (souple ou soft): l’utilisateur peut dépasser cette limite mais dans ce cas le
système affiche un warning
Configurer les limites soft et hard: pour le groupe sudo edquota -g group
Vérifier et mettre jour la configuration sudo quotacheck -aucvqm
Filesystem spécifie le système de fichiers sur lequel les quotas seront appliqués.
Rapport de quota :
Pour afficher un rapport de quota, on utilise la commande repquota avec les options:
• -a: Rapport sur tous les systèmes de fichiers indiquées dans /etc/mtab en lecture-écriture avec
quotas.
• -g: Rapport pour le groupe.