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Comme les disquettes, les disques durs doivent être formatés avant que le système
d'exploitation puisse commencer à y écrire des données. Mais les disques durs subissent deux
formatages: l'un physique et l'autre logique.
Au cours de cette préparation physique de la surface magnétique du disque, tous les plateaux
du lecteur reçoivent des éléments de structure. Le principe de cette structure n'est pas le même
pour tous les disques durs. Plus les disques sont compacts et performants, plus la subdivision
des plateaux doit être fine et dense.
Au départ, la structure des disques durs est analogue à celle des disquettes. Dans le cas des
disques durs, il s'agit de pistes, en fait des cercles concentriques. Ces pistes sont réparties de
manière homogène sur tous les plateaux du disque. Une même piste s'étend sur l'ensemble des
plateaux. Vous pouvez aussi vous représenter cette division sous la forme de corps
cylindriques emboîtés, constitués par les pistes situées l'une au-dessus de l'autre dans la pile
des disques. Le nombre de cylindres fréquemment évoqué correspond en fait au nombre de
pistes.
Les pistes sont ensuite elles-mêmes divisées en secteurs. De cette manière, il est possible
d'identifier sans ambiguïté une zone particulière du disque dur. Voici un exemple d'adresse
possible: "cylindre (piste) 6, disque 2 face inférieure, secteur 8". Cela permet de définir un
emplacement particulier à l'intérieur de la structure décrite. Le nombre de pistes (ou cylindres)
est défini lors de la fabrication; de même, le nombre de faces de disques et de têtes est
déterminé physiquement. Quant au nombre de secteurs résultant du formatage physique, il
dépend essentiellement de la procédure d'inscription et donc de la densité de données que le
disque dur est capable de recevoir. Il est clair que la qualité de la couche magnétique joue
également un rôle dans ce contexte. C'est pourquoi on parle souvent de paramètres physiques.
C'est avec les paramètres physiques CHS que l'on déclare un disque dur dans le setup du
BIOS. Si l'on connaît la taille d'un secteur - elle est en général de 512 octets - on peut
également calculer la capacité totale du disque. C'est possible avec les anciens disques durs
mais plus avec les nouveaux qui structurent la surface disponible de manière plus astucieuse.
La Fat
Pour être utilisé, un disque dur doit au préalable être préparé à recevoir des informations.
La première commande DOS FDISK permet de partitionner le disque dur. Suit ensuit le
formatage des différents disques durs. Attention, sur les anciens PC, une commande du BIOS
permettait le formatage de bas niveau. Avec les nouveaux disques (486+), cette commande
n'est plus nécessaire. Son utilisation fait même perdre une partie de la capacité dans certains
cas. Elle est toute fois encore utilisée pour réparer un disque avec des clusters défectueux via
un programme spécifique à la marque de disque dur. Renseignez-vous sur le site du
constructeur.
La Fat est la manière de gérer les informations sur les disques durs. Elle représente la
table de matière qui inclut les informations de saut. DOS 3.3 et inférieur gérait cette FAT de
manière personnelle. Avec le DOS 4.0 début 1990, apparaissait également la FAT 16.
La FAT 32 est apparue avec Win95 OSR2 (Win95B), elle n'est pas compatible avec la
FAT 16. Si Win95B peuvent lire les FAT16, DOS ne peut lire les informations sur les disques
partitionnés en FAT32. La partition maximum théorique en FAT 32 est de 2 Tétra Bytes
(2000 GB)
D'autres types de partitions existent suivant le système d'exploitation. Elles ne sont pas
toujours lisibles par les systèmes d'exploitation. OS2 utilisait une table d'allocation en 32
uniquement lisible par des machines OS2, mais lit les partitions en FAT 16. Windows NT 4.0
lit les partitions en FAT 16, mais pas les FAT32, et inclut des partitions en NTFS, pas lisibles
par Win95-98 et limitée à 2,1 GB. Windows 2000 et XP accepte FAT 16, FAT 32 et NTFS
sans limitations.
Une partition NTFS n'est plus basée sur les clusters mais sur une table de fichier maître
qui se base sur un descriptif de fichiers (emplacement, attributs, droits d'accès utilisateurs,
quota d'espace pour les utilisateurs, ...) et permet de meilleures protections des fichiers au
niveau accès utilisateurs. La taille des clusters est également fixe: 4 KB pour les partions 2000
et XP (limitée à 2 TeraByte en théorie) et 256 Tera-byte pour 2003.
RAID 0 (striping)
La capacité globale est équivalente à la somme des capacités de chaque disques durs
(de capacités identiques).
RAID 1 (Mirroring)
Dans les liaisons RAID 1, les données sont dupliquées intégralement sur un second
disque ou sur un second groupe de disques durs. Les performances en lecture sont doublées
grâce à l'accès simultané aux deux disques (à condition d'avoir deux contrôleurs séparés).
Cette méthode réduit néanmoins la capacité de stockage. Il correspond au Mode logiciel
"Miroir" de Windows NT4 ou Windows 2000 Server.
Ecriture Lecture
RAID 2
RAID 2 repose sur une grappe avec plusieurs disques de parité et une synchronisation
des accès. Cette technologie est peu utilisée de par sa complexité et le surcoût qu'elle entraîne.
Il est identique au RAID 0 avec un contrôle des données intégré. On utilise généralement 3
disques de contrôle pour 4 disques de données. La méthode de correction est l'ECC.
Néanmoins, tous les disques durs SCSI incluent ce contrôle d'erreur, d'où le caractère
anecdotique de ce mode. Cette technologie n'as pas été commercialisée de manière
industrielle.
RAID 3
Le RAID 3 est basé sur des grappes de disques identiques avec une unité de stockage
réservée au stockage du bit de parité. Si le disque de parité tombe en panne, on se retrouve en
RAID 0. La sécurité des données est peu implantée. Attention, le disque de parité est 2 fois
plus utilisé que les autres disques.
Le RAID 4
RAID 4 se différencie du RAID 3 par une gestion asynchrone des unités. Même si les
accès fonctionnent en parallèle sur les différentes unités, le disque de parité est plus souvent
sollicité. Ceci implique en RAID 3 un goulot d'étranglement. La seule différence avec le
RAID 3 est la structure des données implantée sur les disques.
En écriture, les données sont décomposées en blocs de petite taille et répartis sur les
différents disques composant le RAID 4. Simultanément, le contrôle de parité s'inscrit sur le
disque dédié à cet effet.
Ecriture Lecture :
Avantages : Inconvénients :
Tolérance de panne et parité Le défaut majeure provient de la mise à
centralisée sur un disque dédié. jour des données de parité qui dégrade
Parité : processus algorithmique les performances de Raid 4. Pour cette
permettant au système de reconstituer raison, le RAID 5 est toujours préférés
une donnée défectueuse ou manquante aux systèmes RAID de niveau 4.
à partir de l'information de parité
mémorisée au cours de l'écriture.
Un sous-système en RAID 4 présente
un rapport capacité/ performance/
investissement intéressant.
Les performances en lecture des piles
de disques de niveau RAID 4 sont
excellentes (équivalentes au RAID 0).
Le RAID 5
RAID 5 s'apparente au RAID 4 avec un bit de parité distribué sur l'ensemble des
unités de la grappe, supprimant ainsi le fameux goulot d'étranglement tout en bénéficiant des
performances de la gestion asynchrone. Ce mode correspond à l'agrégat par bandes avec
parité sous NT4 ou 2000 Server. Les disques travaillent tous autant. Lors d'un échange à
chaud (hot plug) d'un disque dur, les données sont recréées à partir des autres disques durs.
Avantages: Inconvénients:
o Bonne tolérance aux erreurs o 3 disques au minimum
o Enormément d'implantations o En cas de problème, remise en ordre
commerciales assez lente
o Hot-spare
o en cas de panne d'un disque dur, on
o Hot-plug revient en mode 0.
Applications:
o Les applications qui utilisent les E/S de manière aléatoire sur de petits volumes
o Typiquement les serveurs de bases de données
Orthogonal RAID 5
D'autres systèmes RAID sont proposés. Ce ne sont que des RAID 5 évolués. Ces
modes restent rares du fait d'une architecture complexe et un coût élevé.
RAID 6 utilise une double parité. Ce système permet de travailler avec 2 disques durs
défectueux, avec forcément une perte de performances.
RAID 7 met en jeux plusieurs disques de données couplé avec 1 ou plusieurs disques
de parité. le contrôle des données et de la mémoire cache et le calcul de la parité se fait
par un microcontrôleur. Ceci donne des performances jusque 50 % plus rapides que
dans les autres modes RAID. Cette solution est une marque déposée de Storage
Computer Corporation
RAID 10 implante le striping (RAID 0) couplé au Mirroring (RAID 1). Une
excellente mais coûteuse solution de tolérance de panne. Ce système est le plus sûr et
le plus rapide. Néanmoins, sa difficulté de mise en oeuvre et le prix le rendent peu
utilisé.
LES PORTS
LE SCSI
Le Serial ATA (ou S-ATA ou SATA) est un bus informatique principalement conçu
pour le transfert de données entre un ordinateur et un disque dur. C'est l'évolution du
standard Advanced Technology Attachment (ATA ou IDE).
Le Serial ATA a de multiples avantages par rapport à son prédécesseur, les trois
principaux étant sa vitesse, la gestion des câbles et le branchement à chaud (Hot-
Plug). L'ancienne norme ATA est communément désignée sous le nom « Parallel
ATA » (P-ATA) afin que les deux ne soient pas confondues.
Les premiers modèles de Serial ATA, apparus en 2003 permettent un débit théorique
de 150 Mo par seconde mais il a été conçu pour aller bien plus vite. Le Serial ATA II
double sa vitesse à 300 Mo/s puis les 600 Mo/s sont prévus pour 2007. Cependant à
150 Mo/s ce n'est que 17 Mo/s de plus que le plus rapide des Parallel ATA :
l'ATA/133. Les bus parallèles ont maintenant des difficultés pour augmenter leurs
vitesses à cause d'un problème de synchronisation des lignes de données. Le Serial
ATA utilise le nouveau LVDS pour la signalisation. L'augmentation du débit de
l'interface est sans grand intérêt lorsqu'un seul disque est utilisé, puisque ceux-ci ne
permettent pas (en 2007) un débit supérieur à 100 Mo/s. La norme SATA II permet
l'utilisation de multiplicateurs de ports, qui permettent d'utiliser plusieurs disques à
partir d'un seul connecteur du contrôleur.
L’IDE
L' IDE (Integrated Drive Electronics), est le plus répandu des standards
commerciaux d'interface de connexion pour mémoires de masses (disque dur,
CDROM, DVD) en micro-informatique. Cette connexion s'appuie sur les standards
ATA et ATAPI.
← Ces connecteurs sont identiques pour le controleur et les périphériques, (voir
illustration).
← Les cartes mères sont souvent équipées de 2, voire 4 ports IDE. À l'avenir, les
nouvelles cartes mères n'en proposeront généralement plus qu'un seul en raison
du début de l'obsolescence de ce standard. Chaque port permet de brancher 2
périphériques : un en maître, un en esclave. Une carte mère disposant de 2
ports IDE permet donc de brancher 4 périphériques de stockage ; on parlera alors
de maître primaire/secondaire et esclave primaire/secondaire.
← La distinction maître/esclave permet simplement de séparer logiquement les
unités de stockage qui sont elles connectées physiquement en parallèle sur le
contrôleur, par contre l'exploitation de chacun d'eux est similaire.
← Pour effectuer cette distinction Master / Slave (ou Maître / Esclave en
français), on positionne un cavalier sur le sélecteur incorporé au périphérique. Il
existe aussi une position CS (Câble Select) qui permet (si on positionne les 2
périphériques en CS) de déterminer automatiquement lequel est maître et lequel
est esclave, en fonction de la position sur le câble.