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Université Cadi Ayyad

Faculté des Sciences Semlalia Marrakech


Département de physique
Contrôle, Informatique Industrielle, Signaux et Systèmes
(C2I2S)

Les microprocesseurs
MSAAF MOHAMMED

1
Pr. MSAAF Mohammed
Chapitre 3 :
Le microprocesseur 8086 / 8088
1. Introduction;
Plan de chapitre

2. Architecture externe du 8086;


3. Architecture interne du 8086;
4. Les registres du 8086/8088;
5. Gestion de la mémoire.
Introduction :

• Le processeur 8086 d'Intel est à la base des processeurs Pentium actuels. Les processeurs successifs (de PC)

se sont en effet construits petit à petit en ajoutant à chaque processeurs des instructions et des

fonctionnalités supplémentaires, mais en conservant à chaque fois les spécificités du processeur

précédent. C'est cette façon d'adapter les processeurs à chaque étape qui permet qu'un ancien programme

écrit pour un 8086 fonctionne toujours sur un nouvel ordinateur équipé d'un Pentium IV.

• C'est un processeur 16 bits dérivé du 8080 - 8 bits ; il est équipé de 29 000 transistors et peut adresser 1 Mo

de mémoire vive. La fréquence du processeur variait de 4.77 à 8 MHz et était alors identique à celle de la

carte mère.

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Architecture externe du 8086 :
• Le 8086 est un circuit intégré de forme DIL (Dual Inline Package) de 40 pattes comme le montre la figure
suivante :
• Le 8086 (développé en 1978) est le premier microprocesseur de type x86.Il est équipé d'un bus de données
de 16 bits et un bus d'adresses de 20 bits et fonctionne à des fréquences diverses selon plusieurs variantes: 5,
8 ou 10 MHz.

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Architecture externe du 8086 :

5
Architecture interne du 8086 :
• Il existe deux unités internes distinctes: l'UE (Unité d'Exécution) et l'UIB (Unité d'Interfaçage avec le Bus).
• Le rôle de l'UIB est de récupérer et stocker les informations à traiter, et d'établir les transmissions avec les
bus du système.
• L'UE exécute les instructions qui lui sont transmises par l'UIB.
• L'image ci-dessous résume les notions présentées ici. Le microprocesseur pris comme exemple est le
8086/8088. Les processeurs actuels de la famille x86 traitent les informations de la même façon.

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Architecture interne du 8086 :
Le traitement des instructions avec un microprocesseur 8086 se passait comme suit:
• -Extraction des instructions par l'UIB
• - Exécution des instructions par l’UE
• - Extraction des nouvelles instructions

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Architecture interne du 8086 :
• Lorsque l'exécution d'une instruction est terminée, l'UE reste inactif un court instant, pendant que l'UIB
extrait l'instruction suivante. Pour remédier à ce temps d'attente, le prétraitement ou traitement pipeline à
été introduit dans le 8086/8088. Pendant que l'UE exécute les informations qui lui sont transmises,
l'instruction suivante est chargée dans l'UIB. Les instructions qui suivront sont placées dans une file
d'attente. Lorsque l'UE a fini de traiter une instruction l'UIB lui transmet instantanément l'instruction
suivante, et charge la troisième instruction en vue de la transmettre à l'UE. De cette façon, l'UE est
continuellement en activité.
Remarque :
• La file d'attente d'instructions contient des informations qui attendent d'être traitées par l'UE. La file
d'attente est parfois appelée capacité de traitement. Le microprocesseur 8086 est capable de mémoriser
jusqu'à six octets. Les microprocesseurs actuels sont bien entendu équipés d'une file d'attente plus rapide et
plus large, c'est à dire capable d'emmagasiner plus d'informations.

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Architecture interne du 8086 : à retenir
• En conclusion on peut dire que le 8086/8088 se compose essentiellement de deux unités : la UIB qui
fournit l'interface physique entre le microprocesseur et le monde extérieur et l'EU qui comporte
essentiellement l'UAL de 16 bits qui manipule les registre généraux de 16 bits aussi .

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Les registres du 8086/8088 :
• Le jeu de registres contient l'ensemble des registres du microprocesseur. Un registre est une
petite partie de mémoire intégrée au microprocesseur, dans le but de recevoir des informations
spécifiques, notamment des adresses et des données stockées durant l'exécution d'un programme. Il existe
plusieurs types de registres. Certains d'entre eux sont affectés à des opérations d'ordre général et sont
accessibles au programmeur à tout moment. Nous disons alors qu'il s'agit de registres généraux. D'autres
registres ont des rôles bien plus spécifiques et ne peuvent pas servir à un usage non spécialisé.

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Les registres du 8086/8088 :
Les registres généraux :
• Les registres généraux peuvent être utilisés dans toutes les opérations arithmétiques et logiques que le
programmeur insère dans le code assembleur. Un registre complet présente une grandeur de 16 bits. Chaque
registre est en réalité divisé en deux registres distincts de 8 bits. De cette façon, nous pouvons utiliser une
partie du registre si nous désirons y stocker une valeur n'excédant pas 8 bits. Si, au contraire, la valeur que
nous désirons y ranger excède 8 bits, nous utiliserons le registre complet, c'est à dire 16 bits. Nous
verrons plus loin qu'il est possible de manipuler facilement les registres généraux.
• Le programmeur dispose de 8 registres internes de 16 bits qu'on peut diviser en deux groupes :
• Groupe de données : formé par 4 registres de 16 bits (AX,BX,CX,et DX) chaque registre peut être divisé
en deux registres de 8 bits (AH,AL,BH,BL,CH,CL,DH et DL )
• Groupe de pointeur et indexe : formé de 4 registres de 16 bits (SI, DI, SP, BP) et font généralement référence
à un emplacement en mémoire.

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Les registres du 8086/8088 : Groupe de données
Groupe de données :
Registre AX : (Accumulateur)
• Toutes les opérations de transferts de données avec les entrées-sorties ainsi que le traitement des chaînes de
caractères se font dans ce registre, de même les opérations arithmétiques et logiques.
• Les conversions en BCD du résultat d'une opération arithmétique (addition, soustraction, multiplication et
la division) se font dans ce registre.
Registre BX : (registre de base)
• Il est utilisé pour l'adressage de données dans une zone mémoire différente de la zone code : en général il contient
une adresse de décalage par rapport à une adresse de référence. ). (Par exemple, l'adresse de début d'un tableau). De
plus il peut servir pour la conversion d'un code à un autre.
Registre CX : (Le compteur)
• Lors de l'exécution d'une boucle on a souvent recours à un compteur de boucles pour compter le nombre
d'itérations, le registre CX a été fait pour servir comme compteur lors des instructions de boucle.
Remarque : Le registre CL sert en tant que compteur pour les opérations de décalage et de rotation, dans ce
cas il va compter le nombre de décalages (rotation) de bits à droite ou à gauche.
Registre DX :
• On utilise le registre DX pour les opérations de multiplication et de division mais surtout pour contenir le numéro
d’un port d'entrée/sortie pour adresser les interfaces d'E/S.

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Les registres du 8086/8088 : groupe de pointeur et indexe
• Groupe de pointeur et indexe :
• Ces registres sont plus spécialement adaptés au traitement des éléments dans la mémoire. Ils sont en
général munis de propriétés d'incrémentation et de décrémentation.
• L'idexe SI : (source indexe) :
• Il permet de pointer la mémoire il forme en général un décalage (un offset) par rapport à une base fixe (le
registre DS), il sert aussi pour les instructions de chaîne de caractères, en effet il pointe sur le caractère
source
• L'indexe DI : (Destination indexe) :
• Il permet aussi de pointer la mémoire il presente un décalage par rapport à une base fixe (DS ou ES), il sert
aussi pour les instructions de chaîne de caractères, il pointe alors sur la destination.
Les pointeurs SP et BP : ( Stack pointer et base pointer )
• Ils pointent sur la zone pile (une zone mémoire qui stocke l'information avec le principe filo), ils presentent
un décalage par rapport à la base (le registre SS). Pour le registre BP il a un rôle proche de celui de BX, mais
il est généralement utilisé avec le segment de pile.

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Les registres du 8086/8088 : Les registres segment:
Les registres segment:
• Le 8086 a quatre registres segments de 16 bits chacun : CS (code segment, DS (Data segment), ES
(Extra segment) et SS (stack segment), ces registres sont chargés de sélectionner les différents segments de
la mémoire en pointant sur le début de chacun d'entre eux. Chaque segment de mémoire ne peut
excéder 64 KOctets.
Le registre CS (code segment) :
• Il pointe sur le segment qui contient les codes des instructions du programme en cours.
Remarque : Si la taille du programme dépasse les 64 KOctets alors on peut diviser le code sur plusieurs
segments (chacun ne dépasse pas les 64 KOctets) et pour basculer d'une partie à une autre du programme il
suffit de changer la valeur du registre CS et de cette manière on résout le problème des programmes qui ont
une taille supérieure à 64 KOctets.

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Les registres du 8086/8088 : Les registres segment:
• Le registre DS (Data segment) :
• Le registre segment de données pointe sur le segment des variables globales du programme, bien
évidemment la taille ne peut excéder 65535 octets (si on a des données qui dépassent cette limite, on
utilise la même astuce citée dans la remarque précédente mais dans ce cas on change la valeur de DS).
• Le registre ES (Extra segment) :
• Le registre de données supplémentaires ES est utilisé par le microprocesseur lorsque l'accès aux autres
registres est devenu difficile ou impossible pour modifier des données, de même ce segment est utilisé pour
le stockage des chaînes de caractères.

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Les registres du 8086/8088 : Les registres segment:
• Le segment SS (Stack segment) :
• Le registre SS pointe sur la pile : la pile est une zone mémoire ou on peut sauvegarder les registres ou les
adresses ou les données pour les récupérer après l'exécution d'un sous programme ou l'exécution d'un
programme d'interruption, en général il est conseillée de ne pas changer le contenu de ce registre car on
risque de perdre des informations très importantes (exemple les passages d'arguments entre le
programme principal et le sous programme)

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Les registres du 8086/8088 : Le registre IP
• Le registre IP : (Le compteur de programme) :
• Instruction Pointer ou Compteur de Programme, contient l'adresse de l'emplacement mémoire où se situe la
prochaine instruction à exécuter. Autrement dit, il doit indiquer au processeur la prochaine instruction à
exécuter. Le registre IP est constamment modifié après l'exécution de chaque instruction afin qu'il pointe sur
l'instruction suivante.

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Les registres du 8086/8088 :
• Le registre d'état (Flag) :
• Le registre d'état FLAG sert à contenir l'état de certaines opérations effectuées par le processeur. Par exemple,
quand le résultat d'une opération est trop grand pour être contenu dans le registre cible (celui qui doit contenir le
résultat de l'opération), un bit spécifique du registre d'état (le bit OF) est mis à 1 pour indiquer le débordement.
• Ce registre offre 16 bits dont seulement 9 sont utilisés. On distingue deux types de bits:

• bits de contrôle : la valeur détermine l’état de fonction du CPU. Ils sont définis par des systèmes de contrôle

• bits arithmétiques : la valeur décrit le résultat de l’exécution d’une opération. L’utilisation principale est le
contrôle des branchements conditionnels.
• Remarque : Drapeaux (flags)
• Les drapeaux sont des indicateurs qui annoncent une condition particulière suite à une opération arithmétique
ou logique.
• Le registre d'état du 8086 est formé par les bits suivants :

Remarque : X : bit non utilise.


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Les registres du 8086/8088 :
• CF (Carry Flag) :
• Retenue : cet indicateur et mis à 1 lorsque il y a une retenue du résultat à 8 ou 16 bits. Il intervient
dans les opérations d'additions (retenue) et de soustractions (borrow) sur des entiers naturels. Il est
positionné en particulier par les instructions ADD, SUB et CMP (comparaison entre deux valeurs).
• CF = 1 s'il y a une retenue après l'addition ou la soustraction du bit de poids fort des opérandes. Exemples
(sur 8 bits pour simplifier) :

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Les registres du 8086/8088 :
PF (Parity Flag) :
• Parité : si le résultat de l'opération contient un nombre pair de 1 cet indicateur est mis à 1, sinon zéro.
AF (Auxiliary Carry) :
• AF (Auxiliary Flag), la retenue intermédiaire est la retenue qui se propage du quartet (4 bits) de poids faible
vers le quartet du poids fort.
ZF (Zero Flag) :
• Zéro : Cet indicateur est mis à 1 quand le résultat d'une opération est égal à zéro. Lorsque l'on vient
d'effectuer une soustraction (ou une comparaison), ZF=1 indique que les deux opérandes étaient égaux.
Sinon, ZF est positionné à 0.
SF (Sign Flag) :
• SF est positionné à 1 si le bit de poids fort du résultat d'une addition ou soustraction est 1 ; sinon SF=0. SF
est utile lorsque l'on manipule des entiers signés, car le bit de poids fort donne alors le signe du résultat.
Exemples (sur 8 bits) :

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Les registres du 8086/8088 :
OF (Overflow Flag) :
• Débordement : si on a un débordement arithmétique ce bit est mis à 1.c a d le résultat d'une opération
excède la capacité de l'opérande (registre ou case mémoire), sinon il est à 0.
DF (Direction Flag) :
est un indicateur utilisé lors de la manipulation de chaînes de caractère pour auto incrémenter ou auto
décrémenter le SI et le DI (0 décroissante, 1 croissante)
IF(Interrupt Flag) :
• Masque d'interruption : pour masquer les interruptions venant de l'extérieur ce bit est mis à 0, dans le
cas contraire le microprocesseur reconnaît l'interruption de l'extérieur.
TF (Trap Flag) :
• permet d’utiliser le mode trace, assure la visualisation du contenu des registres et le fonctionnement pas à
pas. Le bit est positionné à 1

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Les registres du 8086/8088 :
Registres généraux Registres de segments
Récapitulatif : en total on a 14 registres
Accumulateur AH AL AX Data segment DS

Base BH BL BX
Extra segment ES
Conteur CH CL CX
Code segm ent CS
Donnée DH DL DX
Stack segment SS

Registres d'index

Destination DI
index Compteur de programme
Source
SI
index
Pointeur IP Pointeur
SP d'instruction
de pile
Pointeur BP
de base

Registre de flags

15 8 7 0
OF DF IF TF SF ZF AF PF CF

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Gestion de la mémoire : ORGANISATION DE LA MEMOIRE
Stockage

• Le 8086 possède un bus d'adressage de 20 bits qui permet d'adresser 2^20 emplacements soit 1 Mo de
mémoire. La mémoire organisée en octet (byte).

• La séquence des octets stockés pour représenter un mot en mémoire dépend du type de la machine. Dans
le cas d’un Intel 8086 la technique adoptée est celle de Littel Endian.

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Gestion de la mémoire :
Segmentation

• Le modèle de mémoire adopté par Intel pour les microprocesseurs


8086 consiste à diviser la mémoire en plusieurs segments de tailles
identiques. L’adresse d’une zone mémoire se compose de deux adresses :
l’adresse de segment et l’adresse d’offset. mémoire divisée en
plusieurs segments

• L’adresse de segment permet d’indiquer le segment de mémoire où se segment de


64 Ko

trouvent les données que l’on cherche. L’adresse d’offset indique le


offset
décalage à partir de ce segment et donne précisément l’adresse désirée. segment

ad resse logique
• L’adresse de segment se trouve dans le registre segment 16 bits et
l’adresse d’offset est dans le registre d’offset de 16 bits. Comme l’adresse
d’offset a une largeur de 16 bits, les segments de mémoire ont une taille de
64 Ko, c'est-à-dire 216=26*210=64.210 = 64 Ko.

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Gestion de la mémoire :
• Chaque segment débute à l'endroit spécifié par le registre segment CS. Le déplacement permet de
trouver une information à l'intérieur du segment. CS:IP : lecture du code d’une instruction (CS registre
segment et IP déplacement)

• L’adresse sera représentée par segment : offset

• Le segment et l’offset sont toujours représentés en hexadécimal.

00000 h
Code
offset IP
Segment
CS
SP Stack
offset BP
Segment SS

BX
offset SI Data DS
DI Segm ent
ES
BX Extra
offset SI
DI Segment
FFFFF h

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Gestion de la mémoire :
Adresse physique
• Selon l’architecture du CPU Intel 8086, la mémoire est adressée par un bus de 20 bits, ce qui produit une
mémoire de 1Mo (220 = 1 Mo). Le microprocesseur réalise une opération de couplage sur les registres de
segment et d’offset, ayant 16 bits chacun, de telle sorte d’avoir une adresse physique sur 20 bits. L’opération
consiste à décaler l’adresse contenue dans le registre de segment de 4 bits (c'est-à-dire la multiplier par 16)
avant de l’additionner à l’adresse contenue dans le registre d’offset.

• L’adresse physique est obtenue alors grâce à :

00000 h
15 0
2 2
adresse de segment

adresse d'offset ad resses physiques

couplage

19 0
2 2
ad resse physique FFFFF h
mémoire
physique
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La PILE (STACK)
Ajouter des Retirer des
éléments à la pile éléments à la pile

16 bits Empiler Dép iler

adresses
croissantes

SS : SP-2
SS : SP SS : SP
SS : SP+2
SS : SP

pi le vide PUSH POP

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Gestion de la mémoire :
La PILE (STACK)

• Une pile est une zone mémoire dans laquelle les informations sont rangées de façon contiguë. Le pointeur
de pile (Stack Pointer : SP) indique le sommet de la pile : la position de la dernière information
enregistrée. Dans certaines machines le pointeur de pile indique la position où sera mémorisée la
prochaine donnée. Le fonctionnement d’une pile est du type Dernier entré Premier Sorti ( LIFO : Last In
First Out). Les deux principales opérations liées à la pile concernent l’ajout d’un élément dans la pile ou
le retrait, souvent nommées respectivement PUSH et POP. Lorsqu’une donnée est enregistrée dans la pile
elle est placée à l’adresse qui suit celle du premier mot stocké. Après l’opération le pointeur de la pile est
incrémenté. Lorsqu’un mot est retiré de la pile il correspond à la dernière information qui y a été entrée.
Après l’opération le pointeur est décrémenté. Une pile est réservée à l’usage de l’unité centrale, en
particulier pour sauvegarder les registres et l’adresse de retour en cas d’interruption ou lors de l’appel
d’une procédure. Le pointeur de la pile est accessible au programmeur, ce qui est souvent source d’erreur.

28
Gestion de la mémoire :
Exemple :
• Le schéma suivant montre comment une valeur est stocker dans la pile (pushed) et comment elle est
récupérée (poped) :

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Fin de la séance

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