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Compte rendu 

TP : Informatique industrielle

Réalisé par : Encadré par :


o SOUKAINA ESSLIMANI Mr KHATORY
o SALMA AICHFAKIR

Année universitaire : 2021/2022

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SOMMAIRE :

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REMERCIEMENT :

Nous vous remercions d’avoir partagé


avec nous votre passion pour
l’enseignement. Nous avons grandement
apprécié votre soutien, votre implication et
votre expérience tout au long de semestre.

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AVANT PROPOS

Un système numérique, intégrant de l’électronique, fait souvent apparaitre


des fonctions ayant pour rôle le traitement d’informations. La majorité de ces
systèmes sont conçus autour d’une structure à base de microcontrôleur ou
microprocesseur. Le développement de ces composants programmables a été
rendu possible grâce l’essor considérable qu’a connu la microélectronique et
notamment les techniques d’intégration. Le microprocesseur est né lorsque les
technologies d’intégration ont suffisamment progressé pour permettre sa
fabrication, mais aussi parce que très souvent, dans des applications domestiques
et industrielles, on a besoin de systèmes « intelligents » ou tout au moins
programmables.

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MICROPROCESSEUR

I. Microprocesseur :
1. Définition :

Un microprocesseur est un circuit intégré complexe caractérisé par une très


grande intégration et doté des facultés d’interprétation et d’exécution des
instructions d’un programme. Il est chargé d’organiser les taches précisées par
le programme et d’assurer leur exécution. Il doit aussi prendre en compte les
informations extérieures au système et assurer leur traitement. C’est le cerveau
du système.

Par exemple : Microprocesseur 6809 est fabriqué en technologie MOS


canal N. Son fonctionnement est synchronisé par une horloge dont la fréquence
peut être 1 ou 1,5 ou 2 Mhz. Sa consommation type est de 0,5 W

2. Historique :

Le microprocesseur a été inventé par MarcianHoff(surnommé Ted Hoff) en


1971 , alors que celui-ci était ingénieur chez Intel .

En 1990, on apprenait toutefois que la paternité du concept de


microprocesseur jusque là revendiquée depuis 1971 , et 1973 pour le brevet ,
par Intel et Marcian TedHoff , était mal fondée .En effet Gilbert Hyatt(né en
1938) avait dès 1970 déposé un brevet plus étendu sur ce concept et avait
poursuivi , en toute discrétion pour éviter les pressions , la validation de ce
brevet pendant les vingt années qui suivirent. Ce brevet s’il le souhaitait
l’autoriserait à percevoir des royalties (droits d’autour) sur tous les
microprocesseurs fabriqués de par le monde pendant les vingt ans qui ont suivi .

Le premier microprocesseur commercialisé est le Intel 4004 4-bits le 15


novembre 1971 , qui servit au départ à fabriquer des contrôleurs graphiques en

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mode texte . Il fut suivi par Intel 8008. Ces processeurs sont les précurseurs de
Intel 8080 et Zilog Z80 et de la future famille des Intel x86 .

Un autre microprocesseur , le SC/MP (Scamp ou simple Cheap Micro-


Processor, microprocesseur dans un seul boitier ) de National Semi-conducteur
effectuait ses calculs en virgule fixe décimale .Il fut pour cette raison largement
utilisé dans les distributeurs automatiques à restitution de monnaie qui
commenceront à apparaitre dès cette époque .

3. Les différents types de microprocesseurs :

o Famille MCore
o Famille SuperH
o Famille PA
o Famille DEC Alpha
o Famille Mips
o Famille ARM
o Famille SPARC
o Famille PowerPC
o Famille Crusoe

4. Les caractéristiques :

Le microprocesseur est défini par :

o La largeur de ces registres internes de manipulation de données


(8,16, 32, 128) bits
o La cadence de son horloge exprimée en MHz (mega hertz) ou GHz
(giga hertz)
o Le nombre de noyaux de calcul (core)
o Son jeu d’instructions dépendant de la famille (CISC, RISC, etc.)
o Sa finesse de gravure exprimée en nm et sa microarchitecture

5. Composition :

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Les parties essentielles d’un microprocesseur sont :

o Unité arithmétique et logique (UAL, en anglais Arithmetic and Logical


Unit-ALU) , qui prend en charge les calculs arithmétiques élémentaires et
les tests .
o L’unité de contrôle ou séquenceur, qui permet de synchroniser les
différents éléments du microprocesseur. En particulier, il initialise les
registres lors du démarrage de la machine et il gère les interruptions.
o Les registres, qui sont des mémoires de petite taille (quelques octets),
suffisamment rapides pour que l’UAL puisse manipuler leur contenu à
chaque à chaque cycle de l’horloge. Un certain nombre de registres sont
communs à la plupart des microprocesseurs.
o Compteur ordinal : ce registre contient l’adresse mémoire de l’instruction
en cours d’exécution
o Accumulateur : ce registre est utilisé pour stocker les données e cours de
traitement par l’UAL
o Registre d’adresses : il contient toujours l’adresse de la prochaine
information à lire par l’UAL, soit la suite de l’instruction en cours, soit la
prochaine instruction
o Registre d’instructions : il contient l’instruction en cours de traitement
o Registre d’état : il sert à stocker le contexte du processeur, ce qui veut dire
que les différents bits de ce registre sont des drapeaux (flags) servant à
stocker des informations concernant le résultat de la dernière instruction
exécutée
o Pointeurs de pile : ce type de registre, dont le nombre varie en fonction du
type de processeur, il contient l’adresse du sommet de la pile (ou des
piles)
o Registre généraux : ces registres sont disponibles pour les calculs
o L’horloge : qui synchronise toutes les actions de l’unité centrale. Elle est
présente dans les processeurs synchrones, et absente dans des processeurs
asynchrones et des processeurs autosynchrones
o L’unité d’entrée-sortie : qui prend en charge la communication avec la
mémoire de l’ordinateur ou la transmission des ordres destinés à piloter
ses processeurs spécialisés, permettant au processeur d’accéder aux
périphériques de l’ordinateur

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I. Architecture d’un système à base de microprocesseur :

Un système à base de microprocesseur est formé des trois éléments


essentiels :

- Une unité CPU (central processing unit)


- Une mémoire (ROM et RAM)

 ROM : permet de stocker des données sur un disque dur. Elle a la


particularité d’être non volatile. Les données indispensables au bon
démarrage d’un ordinateur ou du lancement du système
d’exploitation sont également concernées.
 RAM : est la mémoire informatique dans laquelle peuvent être
enregistrées les informations traitées par un appareil informatique
- Des ports d’entrées / sorties

Les trois modules sont interconnectés comme le montre la figure suivant


autour de trois bus : bus de données, bus d’adresses et bus de contrôles et
commandes

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1. Le bus :

Il s’agit de plusieurs (n) pistes électroniques qui sont reliées au


microprocesseur. Ces bus assurent la communication interne et externe du
microprocesseur

n
Composant 1 Composant 2

 Les trois types de bus :

Le bus de données : c’est un ensemble de fils bidirectionnel qui va


permettre le transfert de données entre les différents éléments du système. C’st
par ce bus que sont transmises les données qui doivent être traitées par le
microprocesseur. A l’inverse, c’est également par ce bus que transitent les
résultats en sortie du microprocesseur. Autrement dit, toutes les données
entrantes et sortantes du microprocesseur sont véhiculées par le bus de données
qui fixe la longueur du mot échangé avec la mémoire

Le bus d’adresses : il permet d’adresser un élément par le


microprocesseur, il est unidirectionnel, il détermine la capacité maximale
d’adressage du système, c'est-à-dire le nombre maximum de mots de la mémoire
associée

Le bus de commandes et de contrôle : c’est un bus qui permet de


véhiculer les signaux de contrôles et de commandes tels que l’horloge les
signaux Rd/Wr etc., ce bus sert à coordonner tous les échanges d’informations
décrits précédemment. Il véhicule des données qui valident la mémoire et les
ports d’entrées/sorties .Il introduit des délais d’attente lorsque des informations
sont envoyées à un périphérique qui présente une vitesse de traitement réduite.
Le bus de commandes évite les conflits de bus lorsque deux éléments cherchent
à communiquer en même temps

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Remarque :

1) Dans certains cas, le bus de données et le bus d’adresses sont


multiplexés sur un seul bus. Une logique externe doit alors effectuer le
démultiplexage
2) Le mémoire sert au rangement de deux types d’informations
 Des données : les informations traitées par le microprocesseur
 Des instructions : ensemble d’informations codées qui gère l’activité
du microprocesseur

2. Les interfaces :

Les interfaces d’entrées sorties vont permettre au microprocesseur de


communiquer avec le monde extérieur. Nous trouvons des ports utilisés
exclusivement pour l’entrée et d’autres ports exclusivement pour la sortie. Il
existe aussi des ports bidirectionnels. Donc le microprocesseur peut lire les
données à partir d’une interface d’entrée (exemple souris, clavier disque dur ,etc
..) de même il peut restituer le résultat de son traitement au monde extérieur en
adressent les interfaces de sortie(tel que les imprimantes , le clavier etc..) donc
les interfaces d’entrées/sorties vont soulager le microprocesseur pour la
communication avec le monde extérieur

Le microprocesseur doit donc contrôler les fonctions effectuées par les


autres modules, il doit chercher ainsi que décoder des instructions ranger en
mémoire, et il doit adresser des interfaces d’entrées/sorties pour lire des données
du monde extérieur et restituer le résultat de son traitement

II. Architecture d’un CPU :

Une CPU est formée par les trois éléments fonctionnels interconnectés
suivants :

 Registres
 UAL : Unité arithmétique et logique
 Circuit de contrôle

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1. Les registres :
1.1. L’accumulateur :

Il d’agit d’un registre d’usage général recevant des opérandes, des résultats
intermédiaires ou des résultats provenant de l’unité arithmétique et logique. Ils
évitent des appels fréquents à la mémoire, réduisant ainsi les temps de calcul.
Donc la plupart d’opérations arithmétiques et logiques se font dans
l’accumulateur

1.2. Le compteur de programme :

Le compteur de programme contient l’adresse de l’instruction suivante en


mémoire qui doit être exécutée .Autrement dit, il doit indiquer au processeur la
prochaine instruction à exécuter. Le registre compteur de programme est
constamment modifié après l’exécution de chaque instruction afin qu’il pointe
sur l’instruction suivante

Processeur

PC

Instruction à exécuter Adresse virtuelle de l’instructio

Mémoire
virtuelle
Programme
I1 , I2 , I3 ,…

1.3. Registre d’instruction et décodeur d’instruction :


1.3.1. Le registre d’instruction :

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Chaque opération que le microprocesseur va effectuée est codée (c'est-à-
dire pour chaque instruction on assigne un code qui ne peut pas être modifié ni
changé par un autre code) appelé « instruction code »ou « opération code » ,
pour exécuter une instruction le microprocesseur transmet l’adresse se trouvant
dans le registre compteur de programme à la mémoire , la mémoire retourne
microprocesseur l’octet adresse par ce dernier (le code de l’instruction) celui-ci
sera stocker dans un registre appelé « registre d’instruction », donc le registre
d’instructions contient la prochaine instruction à être exécutée par le processeur .
Cette instruction sera acheminée (par un bus de données) au décodeur
d’instructions qui sera chargé de l’interpréter

1.3.2. Le décodeur d’instruction :

C’est lui qui va interpréter l’instruction contenue dans le registre d’instruction.


C'est-à-dire qu’elle est l’opération à effectuer (addition, branchement etc.) Et
comment aller chercher les opérandes requises pour cette opération (par
exemple, les nombres à additionner). Le décodeur d’instructions communique
alors avec l’unité de commandes et de contrôles qui pourra déclencher les
événements en conséquence. Par exemple, si le décodeur d’un 8086 reçoit
l’octet 10000001, il sait que le processeur doit aller chercher 3 autres octets en
mémoire vive pour compléter l’instruction.

1.4. Registre d’adresses :

Ces registres servent à gérer l’adressage de la mémoire. En effet le


processeur peut utiliser un registre ou une paire de registres pour accéder à un
emplacement mémoire, et puisque les registres peuvent être incrémenter ou
décrémenter donc on peut accéder facilement à des données qui se trouvent en
mémoire d’une manière adjacente

1.5. Registre d’état (Flags) :

Le registre d’état FLAG sert à contenir l’état de certaines opérations


effectuées par le processeur. Par exemple, quand le résultat d’une opération est
trop grand pour être contenu dans le registre cible (celui qui doit contenir le

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résultat de l’opération), un bit spécifique du registre d’état est mis à 1 pour
indiquer le débordement

2. L’unité arithmétique et logique (UAL) :

Comme son nom l’indique, cette unité peut exécuter deux types
d’opérations.

- Opérations arithmétiques :

Elles incluent l’addition et la soustraction qui sont des opérations de base


(une soustraction est une addition avec le complément à deux) , la
multiplication et la division . Les données traitées sont considérées dans
des représentations entières

- Opérations logiques :

Ces opérations sont effectuées bit à bit sur les bits de même poids de deux
mots, tel que ET, OU, NOT OU EXCLUSIF, de même les opérations de
rotation et de décalage (arithmétique et logique)

Elle reçoit ses opérandes (les octets qu’elle manipule) du bus de données.
Celui-ci peut provenir de registres ou de la mémoire. A la fin d’une opération,
l’UAL peut aller modifier certains bits du registre d’état (FLAG)

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3. Unité de contrôle et de commande :

Synchronisée par le signal de l’horloge, c’est elle qui déclenche les


événements dans le processeur (on peut remarquer à ce sujet qu’elle est
connectée à toutes les autres composantes du processeur) .Par exemple quand
une information passe dans un bus, cette information est destinée à un seul
endroit (par exemple , un registre) . C’est donc l’unité de commande et de
contrôle qui va « déverrouiller » l’entrée de cette destination pour que
l’information qui circule sur le bus puisse y entrer ( et ne pas entrer ailleurs en
même temps)

Il s’agit donc essentiellement d’un automate exécutant les différentes


séquences propres à chaque instruction. Cet automate peut être réalisé de
plusieurs façons. La plupart des unités de traitement sont micro-programmées et
donc à jeux d’instructions fixes.

III. Microprocesseur 6809 :

Le microprocesseur 6809 de Motorola est un microprocesseur 8 bits –grand


successeur du 6800 dont l’organisation interne est orientée 16 bits

Il possède 59 instructions (plus de 1460 instructions avec toutes les


combinaisons) et il comprend :

Un bus Data sur 8 bits


Un bus d’adresse sur 16 bits permettant un adressage mémoire de 64
kilooctets
Deux accumulateurs de 8 bits « A » et « B » transformables en 1
accumulateur de 16 bits « D »
Deux registres d’index de 16 bits « X » et « Y » pour la gestion des
piles utilisateur et système
Deux registres pointeur de pile « U » et « S »
Un pointeur e page « DP » de 8 bits servant à l’adressage direct de la
mémoire
Un registre d’état « CC » sur 8 bits

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Le compteur de programme sur 16 bits « PC » pointant toujours sur
l’adresse que le microprocesseur doit exécuter

Il existe deux versions de ce processeur, le 6809 et le 6809 E . Leur


brochage diffère ainsi que leurs signaux mais leur jeu d’instruction est identique

1) Le 6809 possède une horloge interne


2) Le 6809E a lui besoin d’une horloge externe

Le 6809 possède 9 modes d’adressage :

 L’adressage inhérent
 L’adressage immédiat
 L’adressage direct
 L’adressage étendu
 L’adressage étendu indirect
 L’adressage relatif court
 L’adressage relatif long
 L’adressage indexé
 L’adressage indexé indirect

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MANIPULATION

Tout d’abord pour tester un programme à l’aide du simulateur moto6809,


on doit suivre les étapes suivantes :

 Ouvrir une nouvelle page d’écriture (éditeur MOTO6809), en


cliquant sur l’icône « Nouvelle » dans la barre menu
 Ecrire le programme dans la page qui s’affiche
 Cliquer sur l’icône « confirmer » dans la barre menu pour confirmer
le programme
 Cliquer sur la fonction « fenêtres » puis cliquer sur programme,
ROM, RAM pour afficher tous les détails sur le programme
 Pour donner la marche pas à pas on clique sur « pas à pas »
 Pour enregistrer le programme, on clique sur la fonction «fichier »
dans la barre menu et on clique sur la fonction « enregistrer sous » et
on précis le nom et l’emplacement du fichier enregistré

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