Vous êtes sur la page 1sur 19

Architecture des

Chapitre N°2 : microprocesseurs

Objectifs
❑ Présenter les notions de base nécessaires à la
compréhension des systèmes utilisant des
microprocesseurs.

❑ Connaître l’architecture interne des microprocesseurs


Architecture des microprocesseurs

Introduction
◼ L'apparition des microprocesseurs date du début des
années 1970.

◼ Grâce aux progrès de l’intégration, l'augmentation des


performances des microprocesseurs a porté sur la vitesse
de fonctionnement, la largeur des mots traités (8, 16, 32,
64 bits) et le nombre et la complexité des opérations
réalisables.

Chapitre N°2 2
Chapitre N°2 3
Architecture d’un système à base
de microprocesseur
◼ Un système à base de microprocesseur est formé des trois
éléments :
✓ Une unité CPU (central processing unit).
✓ Une mémoire (ROM et RAM).
✓ Des interfaces d’entrées/sorties : Des ports
d’entrées/sorties.
◼ Les trois modules sont interconnectés à travers des bus :
bus qui constituent le support d’achemeinement de
l’information entre les différents composants.
3 types de bus : bus de données, bus d’adresses et bus de
contrôles et commandes.
Chapitre N°2 4
Architecture d’un système à base
de microprocesseur
◼ Le microprocesseur doit contrôler les fonctions effectuées
par les autres modules, il doit chercher ainsi que décoder
des instructions ranger en mémoire, et il doit adresser des
interfaces d’entrées/sorties pour lire des données du monde
extérieur, et restituer le résultat de son traitement.

Chapitre N°2 5
Architecture d’un système à base
de microprocesseur
◼ Le bus de données : il est bidirectionnels et il permet la
transmission des données qui doivent être traitées par le
CPU.

◼ Le bus d’adresses : il est unidirectionnel et il permet


d’adresser un élément par le CPU.

◼ Le bus de commandes et de contrôle : il permet de véhiculer


les signaux de contrôles et de commandes tels que l’horloge
et les signaux Rd/Wr.

Chapitre N°2 6
Architecture d’un système à base
de microprocesseur
◼ L’intégration a permis de rassembler le microprocesseur et les
éléments associés (mémoire, organes d’entrée-sortie,...) au
sein d’un seul circuit appelé "microcontrôleur".
◼ Ce type de composant s’est répandu dans un très grand
nombre de domaines tel que la télécommunication, la
télévision, l’électroménager, etc.

Le circuit intégré d'un Intel 8742, un microcontrôleur 8 bits qui comprend


unprocesseur cadencé à 12 MHz,128 octets de mémoire vive, une
EPROMde 2 048 bits, et des entrées-sorties sur une unique puce.

Chapitre N°2 7
Architecture d’un CPU
◼ Un CPU est formé par les trois éléments fonctionnels
interconnectés suivants :
➢ Registres.
➢ UAL : Unité arithmétique et logique.
➢ Circuit de contrôle et commande.

Chapitre N°2 8
Architecture d’un CPU
◼ Jeu d’instructions (Instuction Set) : Il représente l’ensemble des
instructions qu’un processeur est capable d’exécuter. Architecture RISC et
CISC : Selon que le nombre d’instructions, on distingue deux types
d’architectures :
➢ Les Architectures RISC (Reduced Instruction Set Computer) préconisent
un petit nombre d’instructions élémentaires dans un format fixe, faciles à
réaliser dans le matériel et d’exécution rapide (typiquement, une
instruction par cycle machine).

Les architectures CISC (Complex Instruction Set Computer), qui sont
basées sur des jeux d’instructions très riches de taille variable offrant aussi
des instructions composées telles la racine carrée ou la multiplication en
virgule flottante avec double précision.

Chapitre N°2 9
Architecture d’un CPU

◼ Typologie des instructions : Les instructions qu’on trouve dans les


répertoires de toutes les machines, peuvent être classées en six groupes :
➢ Transfert de données : tels que les transferts de registre à registre ou de
mémoire (MC) à registre, etc.
➢ Opérations arithmétiques : comme les quatre opération en virgule fixe ou
flottante en simple ou double précision.

Opérations logiques : telles que AND, OR, NOT, Comparaison de bits,
etc. x Contrôle de séquence : comme les branchements impératifs et
conditionnels, boucle, etc.

Entrée/Sortie : instruction de dialogue avec les périphériques.

Manipulations diverses : telles que les décalages, conversions de format,
incrémentation de registres, etc.

Chapitre N°2 10
Les Registres

◼ Lorsque le processeur exécute des instructions, les


données sont temporairement stockées dans de petites
mémoires rapides de 8, 16, 32 ou 64 bits que l'on
appelle registres.

◼ Les registres principaux sont :


1) le registre accumulateur (ACC): c’est un registre
d'usage général recevant des opérandes, des résultats
intermédiaires ou des résultats provenant de l’unité
arithmétique et logique. Donc la plupart des opérations
arithmétiques et logiques se font dans l’accumulateur.
Chapitre N°2 11
Les Registres

2) Le compteur de programme (PC ou CO pour compteur


ordinal) : contient l’adresse de l'instruction suivante en
mémoire qui doit être exécutée. Le registre compteur
de programme est constamment modifié après
l'exécution de chaque instruction afin qu'il pointe sur
l'instruction suivante.

2) Registre d’instruction (RI) et décodeur d’instruction :


contient la prochaine instruction à être exécutée par le
processeur. Cette instruction sera acheminée (par un
bus de données) au décodeur d'instructions qui sera
chargé de l'interpréter (opération à effectuer, etc).
Chapitre N°2 12
Les Registres

4) Les registres d’adresses : Ces registres servent à gérer


l'adressage de la mémoire. En effet le processeur peut
utiliser un registre ou une paire de registres pour
accéder à un emplacement mémoire.

4) Le registre d’état (FLAGS ou PSW pour Processor


Status Word) : sert à contenir l'état de certaines
opérations effectuées par le processeur (retenue,
dépassement, etc).

Chapitre N°2 13
L’unité arithmétique et logique
(UAL)
◼ Comme son nom l'indique, cette unité peut exécuter deux
types d'opérations : les opérations arithmétiques (addition,
soustraction, etc) et les opérations logiques (ET, OU, etc).

◼ Elle reçoit ses opérandes (les octets qu'elle manipule) du


bus de données. Celles-ci peuvent provenir de registres ou
de la mémoire. A la fin d'une opération, l'UAL peut aller
modifier certains bits du registre d'état (FLAG).

Chapitre N°2 14
L’unité de contrôle et commande

◼ Synchronisée par le signal de l'horloge, c'est elle qui


déclenche les événements dans le processeur (elle est
connectée à toutes les autres composantes du processeur).

◼ Par exemple, quand une information passe dans un bus,


cette information est destinée à un seul endroit. C'est donc
l'unité de commande et de contrôle qui va "déverrouiller"
l'entrée de cette destination pour que l'information qui
circule sur le bus puisse y entrer et ne pas entrer ailleurs en
même temps.

Chapitre N°2 15
Architecture d’un CPU
◼ Le processeur est constitué d'un ensemble d'unités
fonctionnelles.

Chapitre N°2 16
Temps d’attente pour la
synchronisation (Wait Stat)

Chapitre N°2 17
Définition d’un Buffer (1)

◼ En informatique, une mémoire tampon (en anglais


buffer) est une zone de mémoire vive ou de disque
utilisée pour entreposer temporairement des données,
notamment entre deux processus ou matériels ne
travaillant pas au même rythme.
◼ Ainsi, les données envoyées vers un périphérique
(externe) sont le plus souvent stockées dans des
mémoires tampon en attente de leur envoi effectif pour
épargner à l’ordinateur le contretemps dû à la différence
de débits entre le microprocesseur interne et les
différents périphériques souvent lents.
Chapitre N°2 18
Définition d’un Buffer (2)

Chapitre N°2 19

Vous aimerez peut-être aussi