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IUGET
2022-2023
Chapitre 1
Entre les différents ensembles, les liaisons fonctionnelles sont assurées par trois groupes de
conducteurs en parallèles appelés bus et ayant chacun une fonction spécifique.
Les mémoires vives, RAM (Random Access Memory) : mémoires qui peuvent être lues
et écrites en permanence. Elle contient habituellement les données pendant le traitement d’un
programme. Elle est effacée en cas de coupure d’énergie,
Les mémoires mortes, ROM (Read Only Memory) : Avec ces mémoires, seule la lecture
est possible. Les données qu’elle contient sont enregistrées par le concepteur du système. En
fonction de leur construction, il existe différents types :
PROM, Programmable ROM : ROM programmable,
EPROM, Erasable PROM : PROM effaçable,
EEPROM, Electric Erasable PROM : PROM effaçable électriquement.
2. Interface :
L’interfaçage est l’ensemble matériel qui permet de transférer les données entre le système
de traitement de l’information et les périphériques. On distingue les interfaces série et les
interfaces parallèles.
3. Périphériques :
Les périphériques sont les matériels extérieurs aux systèmes informatiques. On y retrouve :
tous les matériels qui servent à la communication de l’homme avec le système
informatique : écran, clavier, souris…
tous les systèmes de stockage des informations : lecteur de disquettes et CDROM,
disque dur, lecteur de bandes magnétiques…
tous les appareils qui servent à traduire les données sur papier : imprimante à aiguilles,
jet ou bulles d’encre, laser…
tous les appareils qui servent à acquérir des informations extérieures : lecteur de cartes
magnétiques, scanner, appareil photo numérique, carte d’acquisition son et vidéo…
II. MICROPROCESSEUR
Un microprocesseur est un circuit intégré complexe. Il résulte de l’intégration sur une puce
de fonctions logiques combinatoires (logiques et/ou arithmétique) et séquentielles (registres,
compteur, etc…). Il est capable d'interpréter et d'exécuter les instructions d'un programme.
L’unité de traitement C’est le cœur du microprocesseur. Elle regroupe les circuits qui assurent
les traitements nécessaires à l'exécution des instructions :
L’Unité Arithmétique et Logique (UAL) : est un circuit complexe qui assure les fonctions
logiques (ET, OU, Comparaison, Décalage, etc…) ou arithmétique (Addition, soustraction).
Le registre d'état : est généralement composé de 8 bits à considérer individuellement.
Chacun de ces bits est un indicateur dont l'état dépend du résultat de la dernière opération
effectuée par l’UAL. On les appelle indicateur d’état ou flag ou drapeaux. Dans un programme
On peut noter qu’il existe 2 catégories de microprocesseur : les CISC et les RISC.
– CISC (Complex instruction set computer) : Ce microprocesseur possède un
nombre important d’instructions. Chacune d’elles s’exécute en plusieurs périodes
d’horloges.
– RISC (Reduced instruction set computer) : Ce microprocesseur possède un
nombre réduit d’instructions. Chacune d’elles s’exécute en une période d’horloge.
un pipeline (ou chaîne de traitement1), est l'élément d'un processeur dans lequel
l'exécution des instructions est découpée en plusieurs étapes. Le premier ordinateur à utiliser
cette technique est l'IBM Stretch, conçu en 1961. Avec un pipeline, le processeur peut
commencer à exécuter une nouvelle instruction sans attendre que la précédente soit terminée.
Chacune des étapes d’un pipeline est appelé étage. Le nombre d'étages d'un pipeline est appelé
sa profondeur.
Le pipeline est un mécanisme permettant d'accroître la vitesse d'exécution des
instructions dans un micro-processeur. L'idée générale est d'appliquer le principe
du travail à la chaîne à l'exécution des instructions. Dans un micro-processeur sans
pipeline, les instructions sont exécutées les unes après les autres. Une nouvelle
instruction n'est commencée que lorsque l'instruction précédente est complètement
terminée. Avec un pipeline, le micro-processeur commence une nouvelle instruction
avant d'avoir fini la précédente. Plusieurs instructions se trouvent donc
simultanément en cours d'exécution au cœur du micro-processeur. Le temps
d'exécution d'une seule instruction n'est pas réduit. Par contre, le débit du micro-
processeur, c'est-à-dire le nombre d'instructions exécutées par unité de temps, est
augmenté. Il est multiplié par le nombre d'instructions qui sont exécutées
simultanément.
Aléas
aléas structurels
Ce type de problèmes survient lorsque deux instructions dans des étages
différents du pipeline nécessitent la même ressource.
aléas de données
Ce type de problèmes survient lorsqu'une instruction nécessite une donnée qui
n'a pas encore été calculée par une instruction précédente. Ceci provient du
fait que les instructions lisent leurs arguments dans les premiers étages du
pipeline alors qu'elles produisent leur résultat dans les derniers étages.
aléas de contrôle
Ce type de problèmes survient dès qu'une instruction de branchement est
exécutée. Si le branchement est effectué, les instructions qui suivent dans le
pipeline ne doivent pas être exécutée. Ceci provient du fait que la nouvelle
adresse est calculée alors que les instructions qui suivent ont déjà été chargées
La solution générale pour résoudre un aléa est de bloquer l'instruction qui pose
problème et toutes celles qui suivent dans le pipeline jusqu'à ce que le problème se
résolve. On voit alors apparaître des bulles dans le pipeline. De manière pratique, la
bulle correspond à l'exécution de l'instruction NOP qui ne fait rien.
Les différents organes du système sont reliés par des voies de communication appelées bus.
2. ARCHITECTURE DE HARVARD
Cette architecture sépare systématiquement la mémoire de programme de la mémoire des
données : l'adressage de ces mémoires est indépendant. Ce type d’architecture est utilisé sur des
microcontrôleurs qui ont connu un développement important ces dernières années.
Quoique cette architecture puisse être complexe mais elle est performante: Gain en
terme de vitesse d’exécution des programmes : L’exécution d’une instruction ne fait plus appel
qu’à un seul cycle machine puisque l’on peut simultanément, grâce au deux bus, rechercher le
code de l’instruction et la ou les données qu’elle manipule
Le registre d'instruction contient maintenant le premier mot de l'instruction qui peut être codée
sur plusieurs mots. Ce premier mot contient le code opératoire qui définit la nature de l'opération
à effectuer (addition, rotation,...) et le nombre de mots de l'instruction.
1. L'unité de commande transforme l'instruction en une suite de commandes élémentaires
nécessaires au traitement de l'instruction.
2. Si l'instruction nécessite une donnée en provenance de la mémoire, l'unité de commande
récupère sa valeur sur le bus de données.
3. L’opérande est stocké dans un registre.
– Phase 3 : Exécution de l'instruction
1. Le microprogramme réalisant l'instruction est exécuté.
2. Les drapeaux sont positionnés (registre d'état).
3. L'unité de commande positionne le PC pour l'instruction suivante.
Chapitre 3 :
Les BUS
Comme nous l’avions vu plus haut, les trois éléments fondamentaux d’un système
microprogrammé sont : le microprocesseur ou microcontrôleur, la mémoire et les boîtiers
d’entrées sorties. Tous ces éléments sont reliés entre eux par des bus comme le montre la figure
ci dessous :
La vitesse du bus est également définie par sa fréquence, exprimée en Hertz, correspondant
au nombre de paquets transmis par seconde. Chaque envoi ou reception de données est désigné
par un cycle.
Pour calculer la bande passante d'un bus, il faut appliquer cette formule:
Un Bus d'une largeur de 16 bits, cadencé à une fréquence de 133 Mhz possède donc une bande
passante égale à :
I. Bus de données.
Il permet de véhiculer des données du microprocesseur vers un composant ou d'un composant
vers le microprocesseur. Il est donc bidirectionnel. Le nombre de fils de ce bus varie suivant les
microprocesseurs (8 / 16 / 32 / 64 bits). Dans la littérature, les différents fils de ce bus sont
appelés D0, D1, ..., Dp-1, si le bus a "p" fils.
Dans l'exemple précédent, le microprocesseur écrit la donnée 10101111 dans la case mémoire
d'adresse 1011 1111 0110 1010.
Le bus d’adresse est unidirectionnel : du microprocesseur vers les autres composants. Il se
compose de 16 à 32 fils, suivant les microprocesseurs, que l'on nomme A0, A1, ..., An-1. Le
tableau suivant donne l’espace mémoire adressable en fonction du nombre des lignes
d’adresses.
Le bus des commandes est constitué d'un ensemble de fils de "commandes", permettant la
synchronisation et bien sûr la commande des boîtiers mémoires et entrées/sorties par le
microprocesseur. Dans le cas précédent, la cellule mémoire doit savoir à quel instant elle doit
mettre son contenu sur le bus de données. Pour cela, le microprocesseur possède une broche
appelée Read (RD barre ) qu'il met à 0 (0v) lorsque la cellule doit agir. De même, lors d'une
écriture du microprocesseur vers la cellule, il met sa broche Write (WR barre ) à 0 (0V). Les
signaux RD et WR sont des signaux de synchronisation, de contrôle et de commande. Ils sont
reliés aux autres composants par un bus: le bus des commandes. Celui-ci comporte d'autres
signaux de commandes.
Chapitre 4
Les Mémoires
La mémoire vive, généralement appelée RAM (Random Access Memory, mémoire à accès
aléatoire), est la mémoire principale du système, c'est-à-dire qu'il s'agit d'un espace permettant
de stocker de manière temporaire des données lors de l'exécution d'un programme. En effet le
stockage de données dans la mémoire vive est temporaire, contrairement au stockage de
données sur une mémoire de masse telle que le disque dur, car elle permet uniquement de
stocker des données tant qu'elle est alimentée électriquement. Ainsi, à chaque fois que
l'ordinateur est éteint, toutes les données présentes en mémoire sont irrémédiablement effacées.
La mémoire morte, appelée ROM pour Read Only Memory (mémoire à lecture seulement) est
un type de mémoire permettant de conserver les informations qui y sont contenues même
lorsque la mémoire n'est plus alimentée électriquement. A la base ce type de mémoire ne peut
être accédé qu'en lecture. Toutefois il est désormais possible d'enregistrer des informations dans
certaines mémoires de type ROM.
RAM est l'acronyme de mémoire vive , un type de mémoire de l'ordinateur dans lequel une
lecture peut accéder à un endroit précis, connu sous le nom d'une cellule de mémoire , sans
référence aux cellules précédentes . Deux types de RAM , appelés RAM statique et dynamique
RAM , constituent la mémoire de travail de chaque ordinateur.
RAM statique repose sur une forme de flip -flop - un circuit électrique qui a deux conditions
stables, chacune correspondant à l'un des deux signaux d'entrée possibles - pour stocker les
données dans chaque cellule de mémoire. Une bascule pour une cellule de mémoire se compose
généralement de quatre à six dispositifs électroniques à semi-conducteurs, appelés transistors,
qui contrôlent le flux d'électricité. La caractéristique de RAM statique, c'est qu'il n'a jamais
besoin d' être rafraîchie, si les données restent dans les cellules de mémoire jusqu'à ce qu'il soit
remplacé ou la mise hors tension
Static RAM: . Avantages et inconvénients
Photos
RAM statique est nettement plus rapide que la RAM dynamique, avec des temps d'accès
typiques entre 10 et 30 milliardièmes de seconde, ou nanosecondes . RAM statique est
généralement utilisée pour les tampons à grande vitesse, les caches et les registres , tels que la
mémoire tampon de trame sur un adaptateur d'affichage vidéo , où l'accès rapide aux données
est la principale préoccupation . Toutefois, chaque cellule de mémoire vive statique a plus de
pièces que une cellule de mémoire vive dynamique et prend plus de place sur une puce de
mémoire . Cela signifie moins de mémoire par puce , RAM si statique est plus cher que la RAM
dynamique .
Dynamic RAM : La forme la plus simple d'une cellule de mémoire vive dynamique consiste à
un seul transistor et un seul dispositif d'accumulation et de maintien de charge électrique, connu
sous le nom d'un condensateur . La présence ou l'absence d'une charge sur le condensateur
détermine si la cellule de mémoire contient un chiffre binaire 1 ou 0 d'un chiffre binaire .
Cellules mémoire vive dynamique s'acquitter de quelques millièmes de seconde, ou en
millisecondes
Avantages et inconvénients : Cellules de mémoire RAM dynamiques exigent circuit de
rafraîchissement de redynamiser les condensateurs, mais, même ainsi, prendre beaucoup moins
d'espace que les cellules de mémoire vive statique. Dynamic RAM est un peu plus lent que la
RAM statique, avec des temps d'accès typiques de plus de 30 nanosecondes, mais il est très
dense, avec un seul transistor et d'un condensateur pour chaque bit . Dynamic RAM est plus
économique à installer que la RAM statique et, par conséquent, est le type le plus commun de
la mémoire de l'ordinateur. La mémoire vive d'un ordinateur est généralement RAM
dynamique.
Il existe une hiérarchie des mémoires informatiques : les plus rapides sont les plus coûteuses,
donc en nombre limité, et placées le plus près du processeur (les registres font partie intégrante
du processeur). Les plus lentes sont les moins coûteuses et sont éloignées du processeur.
Les registres et caches sont des mémoires incorporées au processeur, alors que mémoire
primaire et secondaire restent séparés du processeur. La hiérarchie mémoire d'un ordinateur
moderne est donc une variante de la hiérarchie à deux niveaux de la section précédente (primaire
et secondaire) à laquelle on a rajouté des mémoires internes aux processeurs. Le rajout de ces
niveaux supplémentaires est une question de performance. Les processeurs anciens pouvaient
se passer de mémoires caches et même de registres, ce qui fait que les ordinateurs avaient alors
une hiérarchie mémoire à deux niveaux (primaire et secondaire). Mais au fil du temps, les
processeurs ont gagné en performances plus rapidement que la mémoire primaire. Il a donc
fallu rajouter des niveaux de hiérarchie mémoire au-dessus de la mémoire primaire, ce qui a
complexifié la hiérarchie mémoire des ordinateurs. Les nouveaux niveaux devant être très
rapides, de l'ordre de la nanoseconde, il fallait réduire drastiquement la distance entre le
processeur et ces mémoires. Cela n'a l'air de rien, mais l'électricité met quelques dizaines ou
centaines de nanosecondes pour parcourir les connexions entre le processeur et la mémoire,
temps qui fait partie du temps d'accès à la mémoire. En intégrant registres et caches dans le
processeur, on s'assure que le temps d'accès est minimal, la mémoire étant la plus proche
possible des circuits de calcul.
Hiérarchie mémoire
1Mo=220=1024*1024=1048576). Chaque point mémoire est donc caractérisé par une adresse,
correspondant à un numéro de ligne et un numéro de colonne.
La mémoire peut être vue comme un large vecteur (tableau) de mots ou octets.
– Un mot mémoire stocke une information sur D bits.
– Un mot mémoire contient plusieurs cellules mémoire.
– Une cellule mémoire mémorise un seul bit.
– Chaque mot possède sa propre adresse.
– Une adresse est un numéro unique qui permet d’accéder à un mot mémoire.
– Les adresses sont séquentielles (consécutives).
– La taille de l’adresse (le nombre de bits) dépend de la capacité de la mémoire.
Les mémoires sont connectées à un bus d’adresse de n bits, un bus de données de p bits et des
lignes de commandes. Pour pouvoir communiquer avec le microprocesseur, on va relier leurs
bus ensembles. Pour cela, il est nécessaire d'avoir adéquation entre le nombre de bits des bus
de données et d’adresse de la mémoire et du microprocesseur. Sur la figure 2.10 apparaît une
broche de validation. Elle permet de sélectionner un boîtier mémoire parmi plusieurs, d'où son
appellation : "chip select". Cette broche permet d’éviter les conflits sur le bus de données. En
effet dans le cas général, il existe plusieurs boîtiers mémoire sur la carte, tous branchés sur le
même bus de données. Dans ce cas, il est nécessaire de construire un signal qui permettra à un
seul boîtier d'accéder au bus de données. Ce signal CS (chip select) sélection de boîtier ou CE
(chip enable) validation de boîtier. Il faut créer autant de CS qu'il y a de boîtiers. Dans notre
exemple figure 2.11, il nous faut fabriquer deux CS : CS1, CS2
est appelé
Exemple :
Le bus d’adresse est sur 16 bits, le bus de données est sur 8 bits (figure 2.11). A l'adresse 1000H,
le premier boîtier mémoire contient A7H et le second contient A6H. Si le microprocesseur fait
une lecture à l'adresse 1000H (RD=1). Le premier boîtier mettra A7H sur le bus de données et
le deuxième A6H sur le bus de données. Le bus de données D7- D0 a donc sur son fil D0 un
"0" et un "1" ; c'est à dire 5 volts et la masse. C'est donc un court-circuit.
Les sélections de boîtiers "CS" (CS1 et CS2 sur la figure suivante) sont des fonctions logiques.
Elles proviennent de circuits combinatoires appelés "logique de décodage ou encore décodage
adresse". Les variables logiques de ces fonctions logiques sont les variables du bus d’adresse
(A0-An-1). Le choix des plages de validation des CSi sont exclusives les unes par rapport aux
autres. C'est à dire qu'elles ne se recouvrent pas.
Prenons l'exemple de la figure 2.13, si le bus d’adresse se compose de 16 fils (A0- A15).
Supposons que la taille mémoire des deux boîtiers soit 32*1024 = 32K = 215 adresses.
Il y a donc 15 broches adresses sur chaque boîtier. Nous pourrons mettre les fils A0 - A14 du
bus d’adresse sur ces broches. On peut prendre CS1 = /A15 (complément de A15)
CS2=A15. Une lecture du microprocesseur à l'adresse 1000H donnera : CS1 =1 et CS2 =0. Ce
sera donc le premier boîtier qui sera validé et qui mettra le contenu de sa mémoire n° 0001 0000
0000 0000 sur le bus de données (A7H si on reprend l'exercice précédent). L'assemblage de
plusieurs boîtiers forme un plan mémoire de plus grande capacité. L'assemblage horizontal (en
largeur) permet de réaliser des mémoires de mots plus grands. Les boîtiers partagent le même
bus d’adresses et de contrôle. Tandis que l'assemblage vertical (en profondeur) augmente la