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Microcontrôleur
POLYCOPIE DE COURS
Prof. KHOULJI S.
1 Prof. KHOULJI S.
Microcontrôleur
TABLE DE MATIERES
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Microcontrôleur
Chapitre I :
Introduction et Rappel
Plan
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1. Architecture de l’ordinateur
2. Les différentes bases de numérotation : (binaire, octal, décimal,
hexadécimal)
3. Conversions et opérations sur les nombres binaires
4. Notions d'électronique numérique : (fonctions logiques
combinatoires et séquentielles)
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1. Architecture de l’ordinateur
L’ordinateur a besoin de matériel informatique (HARDWARE) et de logiciels (software) pour
exécuter ces quatre fonctions : Entrée, stockage, traitement et sortie des données ou des
instructions.
Le matériel informatique est constitué du :
➢ Unité centrale: se matérialise par un boîtier, qui recèle tous les composants essentiels d'un
ordinateur exceptés le clavier, le moniteur et la souris: à savoir la carte mère et
son processeur, le disque dur, les lecteurs et graveurs de CD/DVD et de nombreux autres
composants.
➢ Les périphériques : tous les composants reliés à l’ordinateur par des câbles ou par une
technologie sans fils.
Carte mère :
L'élément constitutif principal de l'ordinateur est la carte mère, sur laquelle sont connectés tous
les autres éléments
- le processeur (cerveau de l'ordinateur)
- la mémoire (ROM, RAM, mémoire cache)
- le(s) disque-dur(s), lecteurs CD-ROM, lecteurs de disquettes
- les périphériques internes (sur les bus ISA, PCI, AGP)
Le microprocesseur :
C’est le cerveau de l’ordinateur, il contient différentes composantes responsables pour
l'interprétation des instructions que lui envoient le matériel, le système d'exploitation et les
programmes.
Le microprocesseur ou CPU (central processing unit) est en charge de tous les « calculs »
réalisés par l’ordinateur. Plus précisément, un microprocesseur a pour tâche d’exécuter des
opérations élémentaires : additionner ou multiplier deux nombres, écrire ou lire une donnée en
mémoire, effectuer une opération si un nombre est plus grand qu’un autre, etc. Tous les
programmes exécutés sur un ordinateur sont décomposés en instructions de ce type.
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Les mémoires :
La mémoire vive ou RAM :
La mémoire vive ou RAM (de l'anglais Random Access Memory : mémoire à accès aléatoire) est
la mémoire la plus connue de l'ordinateur. Son avantage majeur est sa capacité de lecture très
rapide par rapport au disque dur et qui permet une utilisation fluide de votre ordinateur. Son but
n'étant pas de ranger de l'information mais d'y accéder rapidement et provisoirement.
Le processeur l'utilise pour stocker toutes sortes de données dont il a besoin rapidement.
Sans mémoire vive, un ordinateur ne peut pas fonctionner. Ainsi, dès qu'on veut exécuter
un logiciel, par exemple, il est d'abord chargé depuis le disque dur dans la mémoire vive
avant d'être exécuté par le processeur.
Lorsque l'ordinateur est éteint, cette mémoire est effacée. C'est pour cela qu'il est
important de sauvegarder sur le disque dur (ou autre) son travail, lorsqu'on éteint son
ordinateur.
La mémoire vive se présente sous forme de petites cartes (appelées barrettes mémoire)
qui se fixent sur la carte mère. Selon le modèle de l'ordinateur, on peut en fixer 2, 3 ou 4.
Chaque barrette a une capacité (une taille) exprimée en mégaoctets ou en gigaoctets (en
abrégé Mo et Go).
Les systèmes d'exploitation modernes utilisent également la mémoire vive pour servir
de cache aux disques durs.
Les périphériques
Les périphériques de sortie : ils servent à restituer l’information. Ils envoient des informations
vers l’ordinateur : l'écran, l'imprimante, les haut-parleurs, le casque, vidéoprojecteur, etc…
Les périphériques d’entrée : ils servent à envoyer des informations à l’unité centrale : le
clavier, la souris, le scanneur, le microphone, webcam, etc….
Les périphériques mixte: Modem
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Architecture de l’ordinateur :
Avant d'aborder le cas du microcontrôleur, faisons un petit parallèle avec l'ordinateur que tout le
monde connaît bien. Les éléments de base sont : la carte mère, le processeur, la mémoire (sous
plusieurs formes), et les connecteurs d'extension. Tous ces éléments communiquent entre eux par
ce que l'on appelle des bus. C'est en fait un regroupement de pistes de même nature : par
exemple, un bus de données de 8 bits sera constitué de 8 pistes (chacune sera un bit) et
véhiculera seulement des données (une variable etc...). Le diagramme ci-dessous montre
comment est interconnecté tout ça. (c'est simplifié bien évidemment).
Le bus d'adresse sert à choisir où l'on va écrire une donnée dans une mémoire. Par exemple, le
microprocesseur choisit d'écrire une variable dans la RAM (mémoire vive) : il va la sélectionner
avec le bus de contrôle, choisir à quel emplacement à l'intérieur de la RAM il va écrire la donnée
grâce au bus d'adresse et va écrire la donnée transmise par le bus de données.
Dans le schéma ci-dessus, la mémoire morte peut être un CD-ROM, le BIOS, la mémoire vive
est la RAM ou un disque dur et les entrées/sorties (E/S) sont les ports PCI, parallèle (Lpt), série
(Com) etc.
Composants de l'ordinateur
Nous allons maintenant voir comment sont constitués chacun des éléments décrits ci-dessus.
Cette étape est importante car l'assembleur est un langage de bas niveau, ce qui signifie qu'il tient
compte du matériel utilisé et de la structure interne de chaque composant.
La mémoire est l'endroit où sont stockées les données. Elle peut être volatile ou non. Pour
simplifier, on peut la voir comme le schéma ci-dessous.
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Voyons maintenant l'extérieur de la mémoire. Nous avons vu précédemment qu'il existait un bus de
données, de contrôle et d'adresse. Le schéma ci-dessous résume bien l'utilité de ces signaux.
Les lignes LEC (lecture) et ECR (écriture) servent à déterminer si l'on veut écrire une donnée à une
adresse ou lire une donnée à une adresse.
Parlons maintenant de l'élément de traitement de l'information : le microprocesseur. On le représente
schématiquement comme cela :
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Nous retrouvons les bus de données, d'adresses et de contrôle. Ceux-ci sont générés par le
microprocesseur et sont situés sur des entrées/sorties spéciales. Il est également représenté
l'entrée de l'horloge : c'est généralement un quartz (pour les petites fréquences) qui fournit la
fréquence de cadencement du processeur. Ainsi, plus sa fréquence est élevée, plus le processeur
exécutera vite les calculs et les transferts de données. Pour les microcontrôleurs, les fréquences
usuelles sont 8,12 ou 16 MHz. Certains micros de la famille 80C51 peuvent cependant aller
jusqu'à plus de 40 MHz.
Comme nous l'avons vu précédemment, la taille du bus d'adresse déterminera la taille maximale
de la mémoire adressable.
Le microprocesseur est donc une association entre le matériel (hardware) et le logiciel (software)
: il est donc nécessaire d'avoir un programme pour que le processeur serve à quelque chose J. Le
programme est un ensemble logique convenablement ordonné d'opérations élémentaires que le
microprocesseur sait exécuter. Le programme est toujours rangé dans la mémoire de l'ordinateur
: le microprocesseur doit aller chercher les instructions au fur et à mesure pour les exécuter.
Certaines instructions impliquent des calculs, d'où la présence d'une UAL (Unité Arithmétique et
logique) dans les processeurs.
Remarque : pour connaître la base associée à un nombre, on le note entre parenthèse avec en
indice une lettre b,o,d ou h selon qu'il s'agit d'un codage binaire, octal, décimal ou
hexadécimal. Par exemple, (1001)b, (3F1)h ou (128)d .
1. Code pondérés
Dans une base donnée, le nombre s'exprime comme une somme pondérée. Par exemple, le
nombre 128 décimale (base 10) est constitué de 3 chiffres :
• le chiffre 8 est affecté du poids de 1 (unités)
• le chiffre 2 est affecté du poids de 10 (dizaines) « Un Zéro »
• le chiffre 1 est affecté du poids de 100 (centaines) « Un Zéro Zéro»
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Remarque : le nombre 10 binaire ne s'exprime pas dix car ceci sous-entend que le nombre est
exprimé en décimal...
Dans une base donnée, le nombre s'exprime comme une somme pondérée. Par exemple, le
nombre
1F8 hexadécimal (base 16) est constitué de 3 chiffres :
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Pour indiquer le signe d’un nombre binaire, on ajoute un bit en tête du nombre.
On peut ainsi coder les entiers relatifs et les nombres réels.
Un octet (8 bits)
Un mot ou word (16 bits)
Un double mot ou double word (32 bits)
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● Multiplication : V = A x B, Exemple : (0110)b . (0101)b = (011110)b
● Soustraction: V = A – B,
Pour calculer V, on calcule la somme entre A et le complément à deux de B
Exemple : (0110)b – (0101)b = (0001)b
Un système est dit séquentiel si l'état (logique) de la sortie du système à l'instant t dépend de
l'état (logique) présent appliqué aux entrées et des états de la sortie dans le passé.
Table de vérité
Considérons tout d'abord le cas de la logique combinatoire à 1 sortie (le cas à plusieurs sorties
n'est pas très différent). Pour connaître l'état du système aux divers combinaisons logiques des
entrées on construit la table de vérité qui exprime la valeur de la sortie s en fonction de toutes
les configurations possible des entrées binaires (Ei), cf. ci-dessous.
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On notera que pour une fonction logique à une seule variable d'entrée, il existe 22=4
combinaisons de sorties.
Opérateurs élémentaires
Dans ces configurations, on extrait typiquement 6 fonctions logiques d'intérêt que sont les
opérateurs NON (une entrée), ET, OU, ET-NON, OU-NON, et OU-EXCLUSIF (deux
entrées).
Les opérateurs ET-NON et OU-NON forment un groupe complet, c.à.d. que toute fonction
logique complexe peut être construite sur la base de l'une de ces fonctions élémentaires.
Algèbre de BOOLE
Les opérateurs logiques élémentaires permettent la construction d'une algèbre dite « algèbre
de Boole ». Ainsi, si on considère deux entrées binaires A et B, on adopte alors la convention
suivante pour construire des équations logiques :
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Les différentes opérations bénéficient des propriétés suivantes
Le chronogramme
Dans les microcontrôleurs, les états du système changent en fonction d'une base de temps qui
est l'horloge. Ceci conduit naturellement à introduire les chronogrammes comme outil d'analyse
des états logiques d'un système.
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