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Architecture d'un poste de travail

Constitution de l'ordinateur
Un ordinateur est un ensemble de composants électroniques modulaires, c'est-à-dire des composants
pouvant être remplacés par d'autres composants ayant éventuellement des caractéristiques différentes,
capables de faire fonctionner des programmes informatiques. On parle ainsi de « hardware » pour désigner
l'ensemble des éléments matériels de l'ordinateur et de « software » pour désigner la partie logicielle.
1. L’unité centrale
On appelle « unité centrale », l'ensemble composé du boîtier et des éléments qu'il contient.
L'unité centrale doit être connectée à un ensemble de périphériques externes. Un ordinateur est
généralement composé d'une unité centrale, d'un écran (moniteur), d'un clavier et d'une souris, mais il est
possible de connecter des périphériques sur les interfaces d'entrée-sortie (ports séries, port parallèle, port
USB, etc.): imprimante, scanner, caméra numérique, etc.

Bloc d'alimentation
La plupart des boîtiers sont fournis avec un bloc d'alimentation (en anglais power supply). L'alimentation
permet de fournir du courant électrique à l'ensemble des composants de l'ordinateur. Aux Etats-Unis les blocs
d'alimentation délivrent un courant à 110V et à 60 Hz, tandis qu'en Europe la norme est 220V à une fréquence
de 50 Hz, c'est la raison pour laquelle les blocs d'alimentation possèdent la plupart du temps un commutateur
permettant de choisir le type de tension à délivrer.

1.1. La carte mère


- Logée dans un boîtier (ou châssis)
- La carte mère est un grand circuit imprimé Logée dans un boîtier (ou châssis) , permettant la connexion de
l'ensemble des éléments essentiels de l'ordinateur, et possédant des connecteurs pour les cartes d'extension, les
barrettes de mémoires, le processeur, etc. et comportant des emplacements pour les périphériques de stockage sur
la face avant
1.1.1. Structure de la carte mère
Périphérique d’entrée et de sortie d’un ordinateur
Périphérique Unité Périphéri
d’entrée centrale que de
sortie

Clavier
Périphérique Ecran
Souris d’entrée/sortie Imprimante
Scanner Hauts parleurs
Stylo optique Traceur
Disque dur
Appareil photo numérique
Lecteur de disquettes

Lecteur code à barre
Modem
… Flash disque

1.2. Le chipset
Le chipset (jeu de composants ou jeu de circuits) est un circuit électronique intégré à la carte mère,
chargé de coordonner les échanges de données entre les divers composants de l'ordinateur
(processeur, mémoire...). Il est important de choisir une carte mère intégrant un chipset récent afin de
maximiser les possibilités d'évolutivité de l'ordinateur. Le chipset est constitué de deux puces: le
northbridge (contrôleur mémoire) et le southbridge (contrôleur entrées-sorties).
Mémoire morte (ROM)
La mémoire morte, appelée ROM pour Read Only Memory (traduisez mémoire en lecture seule) est un type
de mémoire permettant de conserver les informations qui y sont contenues même lorsque la mémoire n'est
plus alimentée électriquement. A la base ce type de mémoire ne peut être accédée qu'en lecture. Toutefois il
est désormais possible d'enregistrer des informations dans certaines mémoires de type ROM.
Différentes mémoires de type ROM contiennent des données indispensables au démarrage, c'est-à-dire :
Le BIOS est un programme permettant de piloter les interfaces d'entrée-sortie principales du système,
d'où le nom de BIOS ROM donné parfois à la puce de mémoire morte de la carte-mère qui l'héberge
L'horloge et la pile du CMOS
L'horloge temps réel (notée RTC, pour Real Time Clock) est un circuit chargé de la
synchronisation des signaux du système.
Lorsque l'ordinateur est mis hors tension, l'alimentation cesse de fournir du courant à la carte mère.
Or, lorsque l'ordinateur est rebranché, le système est toujours à l'heure.
Un circuit électronique, appelé CMOS(Complementary Metal-Oxyde Semiconductor, parfois
appelé BIOS CMOS), conserve en effet certaines informations sur le système, telles que l'heure, la date
système et quelques paramètres essentiels du système.
Le CMOS est continuellement alimenté par une pile (au format pile bouton) ou une batterie située
sur la carte mère.
Le BIOS (Basic Input/Output System) : au démarrage, il fait l’inventaire du matériel présent et réalise un test
pour vérifier le bon fonctionnement de l’ordinateur.
Le BIOS utilise les données contenues dans le CMOS pour connaître la configuration matérielle du
système.
Il est possible de configurer le BIOS grâce à une interface (nommée BIOS setup, traduisez configuration du
BIOS) accessible au démarrage de l'ordinateur par simple pression d'une touche
1.4 Les bus informatiques
Un bus informatique est un système de communication entre les composants d'un ordinateur. Il regroupe les
systèmes matériels constituant le support de communication (câble, fibre optique, etc.), et aussi le logiciel et le
protocole associé. Les bus se présentent sous deux types:
- Bus parallèle: ensemble de conducteurs électriques parallèles, à chaque cycle de temps, chaque
conducteur transmet simultanément un bit.
- Bus série: permet de transmettre les informations bit par bit.
Sur la carte mère on distingue trois bus importants:
- Bus système (bus interne ou Front Side Bus FSB): relie le processeur au chipset;
- Bus mémoire relie le chipset à la mémoire vive;
- Bus d’extension (bus d’entrées/sorties): relie le processeur aux connecteurs d’entrée/sortie et aux
connecteurs d’extension.
Un bus est souvent caractérisé par une fréquence et le nombre de bits d'informations qu'il peut transmettre
simultanément. La fréquence donnée est tantôt la fréquence du signal électrique sur le bus, tantôt la cadence
de transmission des informations, qui peut être un multiple de la fréquence du signal.
Ainsi un bus de 64 bits dont le signal a une fréquence de 33 MHz peut transmettre 64 (ou 8 octets) × 33 Mbits
par seconde, soit un débit 264 Mo/s. Ce résultat doit encore être multiplié si la cadence des informations est
un multiple du signal.

Débit c’est le volume d'information échangé par unité de temps


1.8. MEMOIRE
On appelle « mémoire » tout composant électronique capable de stocker des informations et de les
Restituer à un organe de traitement à n’importe quel moment.

I.8. 1. Les principales caractéristiques d'une mémoire


Les principales caractéristiques d'une mémoire sont les suivantes :
La capacité, représentant le volume global d'informations (en bits) que la mémoire peut stocker.
Le temps d'accès, correspondant à l'intervalle de temps entre la demande de lecture/écriture et la
disponibilité de la donnée.
Le temps de cycle, représentant l'intervalle de temps minimum entre deux accès successifs.
Le débit, définissant le volume d'information échangé par unité de temps, exprimé en bits par seconde.

Unités de temps d’accès


Ms (milliseconde)=10-3s : pour les mémoires auxiliaires (RAM)
Ns (nanoseconde)=10-9s : pour les mémoires centrales (mémoire de masse)
Les connecteurs d'extension
Les cartes mères proposent toujours des possibilités d'extensions du matériel. Ces extensions se

4 Slots au format PCI

3 Slots au format ISA 1 Slot au format AGP

présentent sous la forme de cartes à insérer dans des "slots".


Il existe plusieurs formats pour ces slots, nous allons voir les plus importants.
- Bus ISA
- Il a été général introduit depuis le début du PC.
Initialement, il proposait 8 bits de données. Il a été étendu à 16 bits avec l'arrivée des processeurs Intel
80286 et supérieurs.
A part ses spécifications, il n'est plus du tout adapté, ni aux vitesses de transfert nécessaires avec les
processeurs modernes, ni avec les mécanismes de découverte automatique de périphériques ("Plug & Play").
- Il n'existe plus aujourd'hui d'extensions compatibles avec ce format et les carte mères ne proposent plus
ce type de bus depuis déjà quelques temps.
-
Bus PCI (Peripheral Component InterConnect)
- Ce bus propose 32 bits de données (parfois même 64), est cadencé à une fréquence de 33 MHz et peut
atteindre un débit théorique de 132 Mo par seconde
- Ce bus est devenu obsolète. Encore largement utilisé, il constitue actuellement un réel goulot
d'étranglement pour les plates-formes modernes

Le bus AGP (Accelerated Graphic Port )


Il n'y a le plus souvent qu'un seul slot de ce format, dédié aux extensions graphiques. Développé
spécifiquement pour les contrôleurs graphiques, il propose un débit mieux adapté aux performances
demandées pour l'affichage moderne.
Les périphériques s’extensions
La carte mère possède un certain nombre de connecteurs d'entrées sorties regroupés sur le « panneau
arrière ».
Les connecteurs de mémoires de masses
❖ Connecteur IDE: la norme Parallel ATA (Advanced Technology Attachment) décrit une interface
de connexion pour mémoires de masse (disque dur, lecteur de DVD-ROM ...). Elle a été conçue à
l'origine sous le nom IDE (Integrated Drive Electronics).

❖ Connecteur SATA: depuis 2003, le standard d'interface de connexion des mémoires de masse
évolue peu à peu de l'IDE vers le SATA (Serial ATA) qui utilise une connexion en série, permettant un
câble beaucoup plus fin.
Un disque dur est constitué non pas d'un seul disque, mais de plusieurs disques rigides (en anglais hard disk
signifie disque dur) en métal, en
Empilés à une très faible distance les uns des autres et appelés plateaux verre ou en céramique.
1) Plateau : c'est le support de l'information. Il conserve physiquement les données. Sur les disques durs de
grande capacité, on trouve, en général, plusieurs plateaux.
2) Tête de lecture : a pour mission de lire et d'écrire les données au fur et à mesure que le disque tourne.

3 et 4) Blocs de données : Les données d’un disque dur sont contenues par blocs de bits (dipôle
magnétiques). Un bloc par piste par secteur.
5) Piste : zone concentrique sur laquelle figurent les données d'un fichier. Chaque piste est divisée en
secteurs.
6) Secteur : division logique d'une piste. Chaque secteur est lui-même divisé en blocs. Ces derniers
représentent l'espace minimal attribué à un fichier.
Un cylindre est formé de l’ensemble des pistes pour un rayon donné de tous les plateaux.

Les têtes commencent à inscrire des données à la périphérie du disque (piste 0), puis avancent vers le
centre.

Les données sont organisées en cercles concentriques appelés


« pistes », créées par le formatage de bas niveau
Les pistes sont séparées en quartiers (entre deux rayons) que l'on appelle secteurs, contenant les
données (au minimum 512 octets par secteur en général)
On appelle cylindre l'ensemble des données situées sur une même piste
sur des plateaux différents (c'est-à-dire à la verticale les unes des
autres) car cela forme dans l'espace un "cylindre" de données
On appelle enfin cluster (ou en français unité d'allocation) la zone
minimale que peut occuper un fichier sur le disque. En effet le système
d'exploitation exploite des blocsqui sont en fait plusieurs secteurs (entre 1
et 16 secteurs). Un fichier minuscule devra donc occuper plusieurs secteurs.

Caractéristiques techniques
Capacité : volume de données pouvant être stockées sur le disque
Taux de transfert (ou débit) : quantité de données pouvant être lues ou écrites sur le disque par unité
de temps. Il s'exprime en bits par seconde
Vitesse de rotation : vitesse à laquelle les plateaux tournent, exprimée en tours par minutes (notés rpm
pour rotations par minute). La vitesse des disques durs est de l'ordre de 7200 à 15000 rpm
Temps de latence (aussi appelé délai rotationnel) : temps écoulé entre le moment où le disque trouve la
piste et le moment où il trouve les données
Temps d'accès moyen : temps moyen que met la tête pour se positionner sur la bonne piste et accéder à la
donnée
1.13.2 Disque dure de type SSD (mot anglais :solid State Drive)

Stockage Flash (SSD)

Omniprésente dans les petits appareils informatiques, la mémoire Flash se répand de plus en
plus dans les applications de grande envergure. La taille et la complexité des systèmes Flash
varient en fonction de la destination du stockage : des appareils informatiques grand public aux
baies 100 % Flash d'entreprise, en passant par les systèmes embarqués, les Smartphones, les
clés USB et bien d'autres encore. La technologie Flash se présente sous diverses formes, selon
la finalité du stockage.
Usages et avantages du stockage Flash :

La mémoire Flash est aujourd'hui bien plus utilisée que le disque dur mécanique, même si elle ne l'a pas encore
supplanté en tant que technique de stockage principale des ordinateurs de bureau.

Dans les ordinateurs portables, le stockage Flash offre l'avantage de mieux résister aux fortes accélérations,
aux chocs et aux chutes que les appareils subissent souvent sur leur durée de vie. Cette robustesse naturelle
permet aux lecteurs Flash de continuer à fonctionner pendant ces épisodes, évitant ainsi la perte de données.

Avantage :

Un disque Flash SATA typique consomme moitié moins de courant qu'un lecteur mécanique, voire encore
moins, et peut atteindre des vitesses de lecture séquentielle supérieures à 500 Mo/s dans le cas de lecteurs
grand public.

Fait moins de bruit

Un disque Flash se compose d'une puce mémoire et d'un contrôleur d'accès Flash. La puce sert à stocker
les données, tandis que le contrôleur gère l'accès à l'espace de stockage sur l'unité de mémoire.
Le stockage Flash pour mémoire informatique existe avec diverses interfaces, dont USB, SATA, M.2 et PCIe
(extension futur)
Les interfaces SATA 3 Gbits et 6 Gbits sont les formats les plus courants dans les ordinateurs de bureau et
portables. Avec des vitesses de lecture et d'écriture dépassant largement les 500 Mo/s
Remarque : pour bénéficier plus de temps avec un SSD vous devez prendre les mesures nécessaires suivantes
- Désactivé le fichier d’échange (mémoire virtuelle)

I.14.Le processeur
- Le processeur (CPU, Central Processing Unit, soit Unité Centrale de Traitement) est un circuit
électronique qui permet de manipuler des informations codées sous forme binaire, et d'exécuter les
instructions stockées en mémoire.
- Il exécute les instructions stockées en mémoire.

Le processeur est cadencé au rythme d'une horloge interne. La fréquence d'horloge correspondant au
nombre d'impulsions par seconde (en Hertz: Hz). Ainsi, un ordinateur à 2 GHz possède une horloge envoyant
2 milliards de battements par seconde. La fréquence d'horloge est généralement un multiple de la fréquence du
bus système (FSB) qui relie le processeur au chipset.
On distingue deux catégories de supports :
Slot (en français fente) : il s'agit d'un connecteur rectangulaire dans lequel on enfiche le processeur
verticalement

Socket (en français embase) : il s'agit d'un connecteur carré possédant un grand nombre de petits
connecteurs sur lequel le processeur vient directement s'enficher

Slot Socket

Le processeur est cadencé au rythme d'une horloge interne. La fréquence d'horloge correspondant au
nombre d'impulsions par seconde (en Hertz: Hz). Ainsi, un ordinateur à 2 GHz possède une horloge envoyant 2
milliards de battements par seconde. La fréquence d'horloge est généralement un multiple de la fréquence du
bus système (FSB) qui relie le processeur au chipset.
Composition et caractéristiques du processeur
Les parties essentielles d’un processeur sont:
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Le support de processeur
Le processeur (CPU, pour Central Processing Unit, soit Unité Centrale de Traitement) est le cerveau de
l'ordinateur. Il permet de manipuler des informations numériques, c'est-à-dire des informations codées sous
forme binaire, et d'exécuter les instructions stockées en mémoire.
Le premier microprocesseur (Intel 4004) a été inventé en 1971. Il s'agissait d'une unité de calcul de 4 bits,
cadencé à 108 kHz. Depuis, la puissance des microprocesseurs augmente exponentiellement. Quels sont
donc ces petits morceaux de silicium qui dirigent nos ordinateurs?
Fonctionnement
Le processeur (noté CPU, pour Central Processing Unit) est un circuit électronique cadencé au rythme d'une
horloge interne, grâce à un cristal de quartz qui, soumis à un courant électrique, envoie des impulsions,
appelées « top ». La fréquence d'horloge (appelée également cycle, correspondant au nombre d'impulsions
par seconde, s'exprime en Hertz (Hz). Ainsi, un ordinateur à 200 MHz possède une horloge envoyant 200 000
000 de battements par seconde. La fréquence d'horloge est généralement un multiple de la fréquence du
système (FSB, Front-Side Bus), c'est-à-dire un multiple de la fréquence de la carte mère
A chaque top(impulsion) d'horloge le processeur exécute une action, correspondant à une instruction ou une
partie d'instruction. L'indicateur appelé CPI (Cycles Par Instruction) permet de représenter le nombre moyen
de cycles d’horloge nécessaire à l’exécution d’une instruction sur un microprocesseur. La puissance du
processeur peut ainsi être caractérisée par le nombre d'instructions qu'il est capable de traiter par seconde.
puissance= le nombre d'instructions/s). L'unité utilisée est le MIPS (Millions d'Instructions Par Seconde)
correspondant à la fréquence du processeur que divise le CPI.
Slot (en français fente) : il s'agit d'un connecteur rectangulaire dans lequel on enfiche le processeur verticalement
Socket (en français embase) : il s'agit d'un connecteur carré possédant un grand nombre de petits connecteurs
sur lequel le processeur vient directement s'enficher
Au sein de ces deux grandes familles, il existe des version différentes du support, selon le type de processeur.
Il est essentiel, quel que soit le support, de brancher délicatement le processeur afin de ne tordre aucune de
ses broches (il en compte plusieurs centaines). Afin de faciliter son insertion, un support appelé ZIF (Zero
Insertion Force, traduisez force d'insertion nulle) a été créé. Les supports ZIF possèdent une petite manette,
qui, lorsqu'elle est levée, permet l'insertion du processeur sans aucune pression et, lorsqu'elle est rabaissée,
maintient le processeur sur son support.
Le processeur possède généralement un détrompeur, matérialisé par un coin tronqué ou une marque de
couleur, devant être aligné avec la marque correspondante sur le support.

Dans la mesure où le processeur rayonne thermiquement, il est nécessaire d'en dissiper la chaleur pour
éviter que ses circuits ne fondent. C'est la raison pour laquelle il est généralement surmonté d'un
dissipateur thermique (appelé parfois refroidisseur ou radiateur), composé d'un métal ayant une bonne
conduction thermique (cuivre ou aluminium), chargé d'augmenter la surface d'échange thermique du
microprocesseur. Le dissipateur thermique comporte une base en contact avec le processeur et des
ailettes afin d'augmenter la surface d'échange thermique. Un ventilateur accompagne généralement le
dissipateur pour améliorer la circulation de l'air autour du dissipateur et améliorer l'échange de chaleur.
II Les nouvelles générations des processeurs
Les performances des Core i3, i5 et
i7

il existe plusieurs modèles de Core i3, i5 et i7, et toutes ces versions ne se valent pas du tout. De plus, il
existe deux variantes pour chaque gamme de processeur Core : une destinée aux ordinateurs de bureau et
une autre pour les ordinateurs portables. Il ne faut pas les mélanger car chaque variante a ses propres
caractéristiques.
1.15 La séquence d’amorçage de Windows
1.15.1 Le BIOS ou UEFI (unified extensible frameware interface)
Le BIOS est un programme permettant de piloter les interfaces d'entrée-sortie principales du système
Le chargeur d’amorçage : un programme permettant de charger le système d'exploitation en mémoire
(vive) et de le lancer 32
◼ Le BIOS s'occupe de tester et d'initialiser tous les matériels. On appelle aussi cette partie la séquence
POST (Power On Self Test)
◼ Si la séquence POST ne passe pas bien, le système n'ira pas plus loin et votre OS ne sera pas lancé.
◼ Il va commencer par contrôler le bus système et va vérifier ensuite tous les connecteurs d'extension
Ensuite Il va continuer en vérifiant la mémoire, de la carte graphique et les signaux commandant
l’affichage. C'est à partir de ce moment-là que les premiers affichages arrivent à l'écran
◼ Il va tester la RAM, pour cela, il tente une écriture sur chaque zone mémoire et tente de lire ensuite pour
les comparer à ce qu'il a écrit
◼ Il vérifie si le clavier et la souris sont bien connectés
◼ Ensuite, il envoie des signaux à tous les périphériques de stockage (cd, HDD, USB, …) pour définir quels
sont les différents lecteurs
◼ Tous les résultats sont comparés sur le CMOS, ce qui permet au BIOS de savoir si la configuration
matérielle a changé depuis le dernier démarrage ou pas
◼ Ensuite, les tests matériels validés, il va tenter d'amorcer en mémoire le secteur d'amorce principal du
disque dur aussi appelé MBR
◼ Il y a pas mal d'erreurs qui peuvent se produire durant cette phase, elles sont le plus souvent d'ordre
matériel, par exemple une barrette de RAM mal branchée ou un composant manquant ou encore une
incompatibilité entre 2 matériels. Ces erreurs sont indépendantes du système d'exploitation

1.16.1 Le MBR ou GPT(Guid partition table)


◼ Le MBR (Master Boot Record) ou table de partition en français, permet de trouver la partition active du
disque

◼ Une fois que cette partition est identifiée, le MBR va charger le secteur de boot correspondant et
transférer ensuite l'exécution à ce dernier.

1.16.2 Le secteur de boot


◼Un secteur de boot est un programme situe sur le premier secteur d'une unité de stockage ou d'une
partition et qui est charge au démarrage du PC

◼Une fois que le MBR lui a donné la main, le secteur de boot va charger les 15 secteurs qui le suivent sur
le disque et va ensuite transférer le contrôle à un programme présent sur ces secteurs.

◼Ces 15 premiers secteurs sont appelés " Bootstrap Code " et s'occupent de localiser puis de transférer
l'exécution au fichier NTLDR.

◼Les erreurs qui peuvent arriver à ce niveau par exemple un des secteurs qu'il doit charger est manquant
Ou alors que le disque sur lequel on démarre n'a pas de NTLDR, donc on ne peut pas booter dessus. Ou
alors, il peut arriver qu'il y ait un problème avec le fichier NTLDR
NTLDR
◼ C'est le chargeur d'amorçage de Windows. C'est lui qui va savoir quels Windows sont installés et lequel il
faut lancer
◼ Il commence par charger les pilotes du système de fichier approprié
◼ Ensuite, en fonction du fichier Boot.ini, il va définir quels sont les systèmes d’exploitation qu'il peut lancer.
Smartphone : est une version plus puissante d'un téléphone portable traditionnel. En plus des
Mêmes caractéristiques de base, comme les appels téléphoniques, la messagerie vocale et la
Messagerie texte, les smartphones peuvent se connecter à Internet via Wi - Fi ou un réseau mobile .
Scanner

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