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Introduction générale …………………………………………………………………………………………………….…….2


Introduction à la notion de bus ……………………………………………………………………………………..………
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LES PRINCIPAUX BUS D'UN ORDINATEUR ……………………………………………………………………………
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Le bus processeur………………………………………………………………………………………………………….………3
Le bus mémoire……………………………………………………………………………………………………………….
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Le bus d'adresses et le bus de commandes…………………………………………………………………….………
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Le bus de données…………………………………………………………………………………………………………………3
LES PREMIERS BUS D'ENTREES-SORTIES : …………………………………………………………………………...4
Le bus ISA (Industry Standard Architecture) ………………………………………………………………….………4
Le bus MCA (Micro Channel Architecture) …………………………………………………………………….………5
Le bus EISA (Extended Industry Standard Architecture) …………………………………………………..
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LES BUS LOCAUX Les bus d'E/S présentés jusqu'ici ont UN point commun .........................…...6
LES BUS LOCAUX ……………………………………………………………………………………………………………..……
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Le bus local VESA (VESA local bus ou VLB)
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Le bus PCI (Peripheral Component Interconnect) ………………………………………………………………....8
Le bus AGP (Accelerated Graphics Port) …………………………………………………………………..……………
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Caractéristiques principales du bus AGP
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RECAPITULATIF …………………………………………………………………………………………………………………..1
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LES BUS ANNEXES …………………………………………………………………………………………………………..
….11
Remarque : ……………………………………………………………………………………………………………………..
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Le bus USB (Universal Serial Bus) ………………………………………………………………………………………..12
Le bus IEEE 1394 (Firewire) …………………………………………………………………………………………………13
Histoire…………………………………………………………………………………………………………………………...14
Première génération…………………………………………………………………………………………….………………14
Minis et micros………………………………………………………………………………………………………….…………15
Deuxième génération……………………………………………………………………………..……………………………16
Troisième génération……………………………………………………………………………………………………………17
Quatrième génération…………………………………………………………………………………………….……………17
Exemples de bus informatiques internes……………………………………………..…………………18
Parallèle…………………………………………………………………………………………………………………….………18
En série………………………………………………………………………………………………………………………………19

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Exemples de bus informatiques externes…………………………………………………………….…19


Parallèle………………………………………………………………………………………………………………………….…19
En série………………………………………………………………………………………………………………………………19
Exemples de bus informatiques internes / externes……………………………………………..20
Liens externes……………………………………………………………………………………………………………….…
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Voir également…………………………………………………………………………………………………………….…
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Les
références………………………………………………………………………………………………………………….21

Introduction générale
Il n’y a pas de travail plus notable des ingénieurs en électronique et en informatique que le
développement des différents bus. Grâce au développement de ce type d’architecture, nous
pouvons aujourd’hui avoir entre nos mains, des téléphones portables et des ordinateurs
avec de très grandes capacités mémoire et en même temps simples à exécuter avec des
fonctions presque instantanées. Un appareil mobile, sur ses circuits imprimés, présente
vraiment des conceptions de bus extraordinaires, les transformant en de véritables outils
dont nous ne pouvons pas manquer aujourd’hui.
Dans cet article, nous allons expliquer ce que sont les bus en informatique et nous
détaillerons également les différentes classes qui existent pour chacun d’eux et leurs
différentes fonctions. Nous parlerons également de l’évolution de ces bus et qui se reflète
dans leurs différentes générations.

Introduction à la notion de bus  :


On appelle bus, en informatique, un ensemble de liaisons physiques (câbles, pistes de
circuits imprimés, etc.) pouvant être exploitées en commun par plusieurs éléments matériels
afin de communiquer.
Les bus ont pour but de réduire le nombre de « voies » nécessaires à la communication des
différents composants, en mutualisant les communications sur une seule voie de données.
C'est la raison pour laquelle la métaphore d'« autoroute de données » est parfois utilisée.
Le bus informatique est le système par lequel les différents composants d'un ordinateur
transfèrent et rattachent les données qu'ils partagent les uns aux autres.
Cela se fait grâce à un circuit imprimé sur différentes plaques et composés de câbles ou de
pistes, de résistances (qui sont responsables de l'introduction de la résistance électrique sur

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certaines parties du circuit) et de condensateurs (responsables de fonctionner comme


stockage d’énergie dont ils ont besoin. ces circuits).
Il existe deux types de transfert de données dans l'architecture informatique. Le premier est
le transfert série qui peut transporter un peu à la fois. L’autre type de transfert est l’appel
parallèle qui peut s’étendre jusqu’à 8 bits à la fois.
Les canaux sont actuellement utilisés pour transporter plusieurs bus en même temps, le
plus utilisé étant le type série. Nous développons ce sujet plus en profondeur dans la
dernière partie de cet article.
Grâce à l'existence de ces bus informatiques, nous pouvons communiquer le
microprocesseur avec la mémoire; ainsi que les ports d’entrée, tels que le clavier, la souris et
le microphone; et les ports de sortie tels que le moniteur, l'imprimante ou les haut-parleurs
avec les différentes parties du système d’exploitation.
Le bus informatique est le système par lequel les différents composants d'un ordinateur
transfèrent et rattachent les données qu'ils partagent les uns aux autres.

LES PRINCIPAUX BUS D'UN ORDINATEUR  :


Le bus processeur constitue le canal de communication entre le processeur central, les
puces complémentaires qui lui sont associées (habituellement réunies sous l'appellation
chipset) et la mémoire cache externe. Le rôle de ce bus est de transférer des signaux de et
vers le processeur à une rapidité maximale, c'est pourquoi il est beaucoup plus véloce que
les autres bus du système.
Le bus mémoire assure le transfert des données entre le processeur et la mémoire
principale (RAM). Le taux de transfert des informations qui transitent par le bus mémoire est
bien inférieur à celui des informations véhiculées par le bus processeur, ce qui nécessite la
mise en place d'un contrôleur mémoire chargé de vérifier l'interface entre le bus processeur
le plus rapide et la RAM la plus lente. Notons que l'interface du bus mémoire principal est
toujours identique à celle du bus processeur : ainsi, sur un système équipé d'un processeur
64 bits (type Pentium), le bus mémoire est également de 64 bits ; ce nombre désigne la taille
d'un blocmémoire. Si vous utilisez un processeur Pentium 64 bits, chaque bloc-mémoire
ajouté à la RAM lors de toute opération doit nécessairement être de 64 bits. D'où certaines
contraintes lorsque vous installez des barrettes de mémoire vive dans votre ordinateur en
fonction de leurs caractéristiques : SIMM 32 bits, DIMM 64 bits, etc.).
Le bus d'adresses et le bus de commandes sont en fait des sous-ensembles des bus
processeur et bus mémoire. Ces derniers sont constitués de différentes lignes spécialisées,
certaines d'entre elles chargées de véhiculer des adresses, d'autres des données ou des
commandes ; les lignes d'adresses constituent le bus d'adresses, les lignes de commandes
déterminent le bus de commandes (le bus processeur d'un Pentium est par exemple formé
de 32 lignes d'adresses, 64 lignes de données et quelques lignes de contrôles) :

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* Le bus d'adresses indique l'adresse mémoire ou l'adresse d'un autre bus utilisée lors d'un
transfert de données au sein de l'ordinateur. La largeur du bus d'adresses conditionne
également la quantité maximale de RAM que peut adresser le processeur (un bus d'adresses
d'une largeur de 16 bits permet ainsi au processeur d'adresser 2^16 = 65536 adresses en
mémoire).
* Le bus de commandes véhicule tous les signaux utilisés pour synchroniser les différentes
activités qui se déroulent dans les unités fonctionnelles de l'ordinateur : signaux d'horloge,
signaux de lectures/écritures, signaux d'interruptions, etc.
Le bus de données (ou bus d'entrées/sorties) assure la transmission des données à traiter
entre les différents éléments de l'ordinateur ; à ce titre, il est tout comme les bus d'adresses
et de commandes un sous-ensemble des bus processeur et mémoire (rappelez-vous les 64
lignes de données du bus processeur du Pentium). Le bus d'E/S permet non seulement aux
composants figurant sur la carte mère de communiquer des données entre eux, mais
également d'ajouter des périphériques supplémentaires à l'aide de cartes d'extension ; à cet
effet, le bus d'E/S est caractérisé par un certain nombre de connecteurs (ou slots).
L'extension de la capacité d'un ordinateur grâce à l'ajout de périphériques est primordiale
car les systèmes de base sont incapables de satisfaire toutes les attentes des utilisateurs :
des composants indispensables peuvent alors être rattachés aux connecteurs du bus d'E/S,
tels que cartes graphiques, cartes sonores, cartes d'interface réseau ou encore adaptateurs
SCSI.

Emplacement du bus VLB dans un système informatique

LES PREMIERS BUS D'ENTREES-SORTIES  :


Le bus est un élément fondamental de l'architecture d'un ordinateur. Si vous possédez une
configuration dotée d'un processeur ultra-rapide et de périphériques très performants mais
d'un système de bus tournant au ralenti, vos composants ne pourront donner le meilleur de
leurs performances. Ceci explique que depuis le premier PC, de nombreux bus d'E/S ont vu le

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jour successivement, avec une raison simple : le besoin croissant de performances toujours
plus importantes des ordinateurs, lié à l'apparition de processeurs plus rapides, de logiciels
plus exigeants et de besoins multimédias grandissants.

Le bus ISA (Industry Standard Architecture):


C’est à l'origine le bus 8 bits qui équipait le premier PC d'IBM en 1981 ; il a ensuite été
étendu à 16 bits pour l'IBM PC/AT de 1984. La toute première version du bus ISA
fonctionnait à 4,77 MHz, mais l'extension à 16 bits a été suivie d'une élévation de la
fréquence de fonctionnement du bus ISA à 6 puis 8 MHz. Par la suite, l'industrie dans son
ensemble a choisi une vitesse standard de 8,33 MHz pour toutes les versions du bus ISA (8 et
16 bits).
Le bus ISA a pendant longtemps constitué la base du micro-ordinateur personnel et
correspond à la première architecture utilisée dans la grande majorité des systèmes PC
jusqu'à la fin des années 1990, date à laquelle le bus ISA a peu à peu été remplacé en
standard par le bus PCI. En 1993, Intel et Microsoft ont entrepris de modifier les
spécifications du bus ISA pour aboutir à la nouvelle norme ISA Plug & Play : avec cette
version, le système d'exploitation est en mesure de configurer automatiquement les
périphériques nouvellement connectés sans que l'utilisateur doive ajuster manuellement ces
paramètres au moyen de cavaliers (jumpers) ou d'interrupteurs sur le périphérique
concerné.
Il peut paraître étrange qu'un système aussi ancien ait été utilisé pendant plus de 20 ans,
mais cela s'explique par des facteurs de fiabilité, de disponibilité et de compatibilité du bus
ISA. S'il est indéniable qu'il est lent (8 Mo/s max.), le bus ISA est toujours plus rapide que bon
nombre de périphériques modernes tels que des cartes son ou des modems ; en revanche, il
est aujourd'hui complètement obsolète lorsqu'il s'agit de connecter des périphériques à
haut débit tels que des adaptateurs graphiques 2D/3D ou des disques durs.

Connecteur d'extension du bus ISA 16 bits

Le bus MCA (Micro Channel Architecture) :


L’avènement des processeurs 32 bits (avec le 386 d'Intel en 1985) a rendu le bus ISA inapte
à gérer la puissance de cette nouvelle génération de puces : quand un 386DX était capable
de transférer 32 bits de données simultanément, le bus ISA ralentissait considérablement les
opérations car limité à 16 bits.
C'est pourquoi en 1987, IBM a tenté d'imposer un nouveau standard : le bus MCA, supérieur
en tous points au bus ISA. Le bus MCA est un bus 32 bits, fonctionnant à 10 MHz, qui offre
une grande facilité de configuration des périphériques connectés, sans cavaliers ni micro-

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interrupteurs. Mieux encore, il supporte également le bus mastering, c'est à dire la prise de
contrôle du bus par n'importe quel périphérique qui y est connecté pour transférer des
informations vers un autre composant, sans nécessiter l'intervention du processeur central,
ce qui décharge celui d'autant de travail et lui laisse le loisir de s'occuper d'autre chose.
Comme contrepartie, le bus MCA est parfaitement incompatible avec le standard ISA si bien
que les nombreuses cartes d'extension conçues pour le bus ISA ne fonctionnent pas sur les
systèmes MCA. Pour finir, IBM exigeait des royalties de la part des utilisateurs du nouveau
modèle, ce qui a entraîné le rejet du bus MCA par l'ensemble de l'industrie et le
développement du bus concurrent EISA.
Le bus EISA (Extended Industriy Standard Architecture) :
Il est apparu en septembre 1988 comme une réponse à l'introduction du bus MCA par IBM
et la manière dont il comptait s'en servir.
A l'origine du bus EISA on trouve neuf constructeurs compétiteurs d'IBM : AST Research,
Compaq, Epson, Hewlett-Packard, NEC, Olivetti, Tandy, WYSE et Zénith Data System. Le bus
EISA est un bus 32 bits tout comme le MCA d'IBM, évoluant à 8,33 MHz et compatible avec
le standard ISA : il ajoute 90 nouvelles connexions à un connecteur classique ISA sans pour
autant en modifier l'aspect ; dans ces conditions, les cartes ISA peuvent encore être utilisées
avec des connecteurs d'extension EISA. Ce nouveau format utilise par ailleurs un système
logiciel analogue à celui du bus MCA pour automatiser la configuration des cartes
d'extension sans faire appel à des jeux de cavaliers ou d'interrupteurs. Fait nouveau, le bus
EISA intègre pour la première fois la possibilité de partage d'une IRQ par plusieurs
périphériques.

LES BUS LOCAUX Les bus d'E/S présentés jusqu'ici ont un point commun :
Ils sont relativement lents. Cette vitesse restreinte est un héritage des premiers PC dans
lesquels bus processeur et bus d'E/S partageaient la même fréquence d'horloge de 8 MHz.
Les premiers problèmes ont réellement fait leur apparition au début des années 1990 avec le
succès des interfaces graphiques telles que Windows : celles-ci nécessitent le traitement
d'un si grand nombre de données vidéo que le bus d'E/S est devenu le goulet d'étranglement
le plus important des systèmes informatiques
- Quel intérêt de posséder un microprocesseur cadencé à 66 MHz si le taux de transfert des
données sur le bus d'E/S ne peut excéder 8 MHz ? La solution à ce dilemme a été trouvée en
déplaçant certains connecteurs d'extension du bus d'E/S à un endroit où ils pourraient
bénéficier de la vitesse élevée du bus processeur, un peu à la manière de la mémoire cache
externe. C'est cette architecture qui porte le nom de bus local (local bus).

LES BUS LOCAUX  :


Les bus d'E/S présentés jusqu'ici ont un point commun :
Ils sont relativement lents. Cette vitesse restreinte est un héritage des premiers PC dans
lesquels bus processeur et bus d'E/S partageaient la même fréquence d'horloge de 8 MHz.

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Les premiers problèmes ont réellement fait leur apparition au début des années 1990 avec le
succès des interfaces graphiques telles que Windows : celles-ci nécessitent le traitement
d'un si grand nombre de données vidéo que le bus d'E/S est devenu le goulet d'étranglement
le plus important des systèmes informatiques
– Quel intérêt de posséder un microprocesseur cadencé à 66MHz si le taux de transfert des
données sur le bus d'E/S ne peut excéder 8 MHz ?
La solution à ce dilemme a été trouvée en déplaçant certains connecteurs d'extension du
bus d'E/S à un endroit où ils pourraient bénéficier de la vitesse élevée du bus processeur, un
peu à la manière de la mémoire cache externe. C'est cette architecture qui porte le nom de
bus local (local bus).

Le bus local VESA (VESA local bus ou VLB) :


Pour améliorer les performances vidéo des systèmes informatiques, le bus local VESA a été
mis au point en août 1992 par le comité VESA (Video Electronics Standards Association), une
association à but non lucratif créée par la société NEC. L'idée de base du VL-Bus était de
relier directement les broches du processeur en vogue à l'époque (l'Intel 486) et de les
enficher dans un support de connecteur d'extension ; le résultat consiste en une architecture
bon marché, aucun chipset ou puce de contrôle supplémentaire n'étant nécessaire.

Emplacement du bus VLB dans un système informatique

Le bus VESA est un bus 32 bits pouvant théoriquement évoluer à la fréquence maximale de
66 MHz. En réalité, les caractéristiques électriques de son connecteur limitent la fréquence
d'exécution à 40 ou 50 MHz et, en pratique, il s'est avéré que l'utilisation d'un VL-Bus à une
vitesse supérieure à 33 MHz est susceptible d'engendrer de nombreux problèmes. Par
conséquent, 33 MHz est devenu la vitesse maximale acceptable pour ce bus. Par ailleurs, la
structure du VL-Bus tel qu'elle a été conçue au départ le rend indissociable du bus
processeur du 486. Bien que le VL-Bus puisse être adapté sur d'autres processeurs (y

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compris le 386 ou le Pentium), la compatibilité reste difficile à atteindre et c'est en liaison


avec un 486 que le VL-Bus offre les meilleures performances.
Physiquement, le bus VESA est une extension des slots utilisés pour le système de base de
l'ordinateur : sur une configuration à base de bus ISA, par exemple, le VL-Bus se retrouve
sous la forme d'une extension des connecteurs ISA 16 bits existants.

Connecteur d'extension du bus VLB

Le bus PCI (Peripheral Component Interconnect) :


Il a été mis au point par Intel et quelques autres leaders de l'industrie informatique au
début de l'année 1992. En réalité, le bus PCI n'est pas un véritable bus local : il occupe un
niveau intermédiaire situé entre les bus locaux fondamentaux (bus processeur et bus
mémoire) et le bus d'E/S standard ; le bus PCI rajoute en quelque sorte une nouvelle couche
à la configuration classique du système, comme indiqué sur le schéma suivant :

Schéma conceptuel du bus PCI

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La largeur du bus PCI est fixée à 32 bits et sa fréquence de fonctionnement à 33 MHz,


même si la désignation pour un bus PCI de 64 bits et 66 MHz existe déjà (ces nouvelles
spécifications seront certainement introduites par défaut lorsque se justifiera le coût des
modifications du bus PCI pour augmenter sa bande passante). Par rapport au bus VESA, le
bus PCI présente la caractéristique suivante :
*Tout comme le VL-Bus, le bus PCI supporte le bus mastering. Par ailleurs, alors que la
fréquence du VL-Bus est intimement liée à celle du processeur, celle du bus PCI en est
indépendante.
*Lorsque le VL-Bus est actif, il supplante les autres bus locaux et force le processeur à
stopper ses activités ; ce n'est pas le cas du bus PCI qui travaille en parallèle avec le bus
processeur : lorsque le processeur expédie des données à destination d'un périphérique,
celles-ci sont entreposées dans la mémoire tampon du contrôleur de bus PCI ; le processeur
peut ensuite se consacrer à d'autres activités tandis que le contrôleur se charge d'acheminer
les informations au périphérique concerné. Inversement, les périphériques peuvent
continuer de faire transiter des données par le bus PCI même lorsque le processeur est actif.
*Une des caractéristiques majeures du bus PCI est qu'il constitue le modèle des
spécifications Plug & Play ( PnP ) d'Intel : ceci signifie que les cartes d'extension au format
PCI ne présentent ni cavaliers, ni interrupteurs et qu'elles sont automatiquement
configurées par voie logicielle. Depuis 1995, la plupart des systèmes PC incluent un BIOS PnP
qui assure automatiquement la configuration des périphériques conformes à cette norme.
*Le bus PCI peut fonctionner avec une tension de 3,3V dans les ordinateurs portables
(contre 5V pour le bus VESA), ce qui joue énormément en faveur de l'économie d'énergie
dans ce type d'ordinateurs.
Notons qu'à l'inverse de tous les formats de bus décrits jusqu'ici, le bus PCI n'est pas une
interface exclusivement réservée aux PC : on le trouve également en standard dans certains
modèles de Macintosh (iMac, G3, G4, etc.). Les connecteurs d'extension PCI sont aisément
reconnaissables à leur taille réduite et leur couleur blanche standardisée :

Connecteur d'extension du bus PCI

Le bus AGP (Accelerated Graphics Port) :


De même que le bus ISA s'est finalement avéré inapte à gérer les flux importants de données
liés à la mise en place des interfaces graphiques, le bus PCI atteint aujourd'hui ses limites
depuis l'apparition d'un domaine d'applications particulièrement gourmandes en ressources

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système : la 3D. L'AGP a donc été mis au point et introduit par Intel à partir de 1997 dans le
but de pallier aux déficiences du bus PCI en ce qui concerne la vidéo.
Ceci amène la première constatation suivante : l'AGP n'est pas un "bus" au sens vrai du
terme, car un bus doit être à même de supporter de multiples périphériques d'E/S, ce qui
n'est guère le cas de l'AGP qui n'en supporte qu'un ; en réalité, il s'agit d'un "port", c'est à
dire une connexion indépendante et directe entre le processeur, la mémoire vive et la carte
graphique du système informatique.

Schéma conceptuel du bus AGP

Caractéristiques principales du bus AGP :


Le concept d'AGP est basé sur les spécifications PCI 64 bits : il dispose d'une largeur de 32
bits et fonctionne à la fréquence maximale de 66 MHz, ce qui lui confère une bande
passante théorique double de celle du bus PCI de 264 Mo/s. Par ailleurs, l'AGP dispose d'un
mode "2X" qui lui permet encore de doubler cette bande passante pour atteindre 528 Mo/s
(1056 Mo/s avec l'AGP 4X) - Explication : à chaque cycle, le signal d'horloge de
synchronisation transite de la valeur 0 (absence de signal) vers la valeur 1 (présence de
signal), ce qui correspond au front montant du signal, avant de repasser de la valeur 1 à la
valeur 0, ce qui correspond au front descendant du signal. Alors que le bus PCI n'est capable
de véhiculer des informations que pendant la phase montante du signal de synchronisation,
l'AGP peut le faire sur les deux fronts.
Le bus PCI partage sa bande passante de 132 Mo/s avec tous les périphériques qui lui sont
rattachés, ce qui ralentit d'autant les échanges de données lorsqu'un adaptateur graphique
est présent et accapare la majorité des ressources du bus. La venue de l'AGP permet d'une
part au sous-système vidéo de disposer d'un circuit dédié performant, et d'autre part
décharge le bus PCI des intenses trafics liés à l'affichage.
L'AGP a également la capacité d'accéder directement à la mémoire centrale du système
(sans intervention du processeur, il s'agit donc d'un accès DMA - Direct Memory Access)
pour y entreposer un surplus de données lorsque la mémoire du circuit graphique est
saturée. Mieux encore, l'AGP bénéficie de la technologie DIME (Direct Memory Exécution),
qui permet d'effectuer les calculs de textures directement dans la mémoire centrale avant
de les charger dans la mémoire vidéo de la carte. Notons toutefois que la solution DIME
n'est pas plus rapide que l'exécution des opérations dans la mémoire vidéo de l'adaptateur
graphique : tout d'abord car le bus spécial qui relie la mémoire vidéo au processeur
graphique sur la carte est bien plus véloce que le l'AGP ; ensuite car la RAM centrale de
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l'ordinateur est en général 4 à 6 plus lente que la mémoire vidéo, ce qui ralentit d'autant les
transformations de textures qui y sont effectuées. La technologie DIME est donc surtout
intéressante pour les configurations disposant d'un circuit graphique doté de peu de
mémoire vidéo.
L'AGP fonctionne bien entendu en bus mastering et, autre fonctionnalité intéressante, peut
transmettre plusieurs requêtes à la suite par la technique de pipelining. Tandis que le
protocole PCI nécessite que chaque requête soit suivie d'un accusé de réception pour
pouvoir expédier la requête suivante, l'AGP n'est pas obligé d'attendre une réponse du
processeur pour envoyer plusieurs requêtes simultanément.
Pour terminer cette liste non exhaustive des capacités de l'AGP, signalons que celui-ci
incorpore la technologie SBS (Sidé Band Signa Ling, ou Bande de Signalisation Latérale), qui
renvoie à l'utilisation d'un ensemble de circuits dédiés s'ajoutant à l'AGP : en plus du 32 bits
du bus, une bande latérale supplémentaire de 8 bits permet à la carte AGP d'envoyer de
nouvelles requêtes tout en recevant les données émises par la carte mère suite aux requêtes
précédemment émises. Le SBS véhicule également un repère de synchronisation qui fait
correspondre les modes de fonctionnement (1X, 2X, 4X, etc.) de l'AGP avec ceux de la carte
graphique.

Connecteur d'extension du bus AGP

RECAPITULATIF :

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LES BUS ANNEXES :


Le bus PC Card (ex-PCMCIA) : cette interface a été conçue en 1989 par un consortium de plus
de 300 constructeurs informatiques : la Personal Computer Memory Card International
Association (PCMCIA), afin de doter les ordinateurs protables des mêmes capacités
d'extension que les machines de bureau. La PCMCIA a entrepris de normaliser les cartes
d'extension des machines portables au format carte de crédit, avec les dimensions
suivantes : 54 x 85 mm pour un connecteur à 68 broches ; trois épaisseurs standards ont
également été adoptées, correspondant à autant de types de cartes :

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Remarque :
Il existe une carte de type IV d'épaisseur 15,5 mm, mais elle n'est pas reconnue par le
consortium PCMCIA.
Plusieurs modifications de la norme PC Card ont vu le jour entre 1990 et 1994, laquelle est
restée pendant ce laps de temps une interface 16 bits relativement lente, à la bande
passante limitée (2 Mo/s), incapable de supporter le bus mastering et dont les 26 lignes du
bus d'adresses ne permettaient de gérer que 64 Mo de RAM au maximum ; le principal
avantage du bus PC Card est avant tout la petite taille des connecteurs et des cartes
d'extension ainsi que la possibilité de connexion et déconnexion à chaud des périphériques.
En 1995, une nouvelle version de la norme PC Card a été introduite, sous l'appellation Card
Bus : il s'agit d'une interface 32 bits bien plus performante, fonctionnant à 33 MHz,
supportant le bus m’astreint et dont la tension a été réduite à 3,3V (au lieu de 5V).

Le bus USB (Universal Serial Bus) :


La spécification USB a été publiée en 1996 par un consortium regroupant Compaq, Digital,
IBM, Intel, Microsoft, NEC, et Noether Telecom. Le bus USB est, pour l'essentiel, une
interface permettant théoriquement de connecter à l'ordinateur jusqu'à 127 périphériques
en chaîne, avec un taux de transfert de 12 Mbits/s (environ 1,5 Mo/s). Au nombre des
avantages de l'USB figure l'auto-identification des périphériques par le système et la
possibilité de brancher et débrancher ceux-ci à chaud, sans avoir à couper l'alimentation de
l'ordinateur auparavant. Le branchement en série des périphériques permet en outre
d'économiser les ports de connexion, ce qui n'est pas le cas avec les interfaces séries et
parallèles conventionnelles qui nécessitent que chaque périphérique soit associé avec un
connecteur individualisé.
Avec une bande passante de 12 Mbits/s partagée entre les périphériques connectés, seuls
des composants ne nécessitant pas de hauts débits de transferts sont pour l'heure concernés
par l'USB : claviers, souris, imprimantes, appareils photo numériques, manettes de jeu, etc.
Une version USB 2.0 a toutefois vu le jour en 2001, qui permet de multiplier les
performances de l'USB par 40, tout en assurant la compatibilité avec la norme USB 1.1
actuelle.
Depuis 1996, tous les ordinateurs sont équipés en standard de ports USB et cette norme est
supportée depuis la version OSR 2.1 de Windows 95.

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Connecteur USB mâle

Le bus IEEE 1394 (Firewire) :


L’interface IEEE 1394 a été mise au point par Apple en 1995 en collaboration avec
l'organisme américain IEEE (Institute of Electrical & Electronics Engineers Inc.). L'autre nom
sous lequel est connu ce bus - Firewire - est l'appellation commerciale déposée par Apple
pour
L’IEEE 1394 (Sony a de son côté déposé l'appellation "i. Link" pour ce même bus). L'IEEE 1394
désigne un standard de bus numérique à haut débit (jusqu'à 400 Mbits/s), permettant de
connecter à l'ordinateur jusqu'à 63 périphériques en chaîne. Comme l'USB auquel il
ressemble beaucoup, l'IEEE 1394 supporte le Plug & Play et le Hot-Plug (branchement à
chaud des périphériques). Son importante bande passante destine tout particulièrement
l'IEEE 1394 aux périphériques qui génèrent des transferts de données importants avec
l'ordinateur, notamment les composants multimédias : caméras et caméscopes numériques,
synthétiseurs audio, lecteurs de disques à haut débit, scanners et imprimantes d'imagerie
professionnelle, etc.
A terme, il est largement envisageable de remplacer l'intégralité des interfaces séries (RS-
232), parallèles (Centro nix) et même SCSI par un standard unifié de type IEEE 1394.

Connecteurs IEEE 1394 6-pins et 4-pins

Histoire

Première génération

Les premiers bus informatiques étaient des faisceaux de câbles qui reliaient la
mémoire et les périphériques de l’ordinateur. Appelés de façon anecdotique le

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" tronc numérique ", ils ont été nommés d'après les bus électriques ou les barres
omnibus. Presque toujours, il y avait un bus pour la mémoire et un ou plusieurs bus
séparés pour les périphériques. Celles-ci étaient accessibles par des instructions
séparées, avec des horaires et des protocoles complètement différents.

L'une des premières complications a été l'utilisation d’interruptions. Les premiers


programmes informatiques effectuaient des E / S en attendant en boucle que le
périphérique soit prêt. C'était une perte de temps pour les programmes qui avaient
d'autres tâches à accomplir. En outre, si le programme a tenté d'effectuer ces autres
tâches, la vérification du programme peut prendre trop de temps, ce qui entraîne une
perte de données. Les ingénieurs ont donc fait en sorte que les périphériques
interrompent le CPU. Les interruptions devaient être hiérarchisées, car le processeur
ne peut exécuter du code que pour un périphérique à la fois, et certains
périphériques sont plus urgents que d'autres.

Les systèmes haut de gamme ont introduit l'idée de contrôleurs de canal , qui étaient
essentiellement de petits ordinateurs dédiés à la gestion de l'entrée et de la sortie
d'un bus donné. IBM les a introduits sur l' IBM 709 en 1958, et ils sont devenus une
caractéristique commune de leurs plates-formes. D'autres fournisseurs de haute
performance comme Control Data Corporation ont mis en œuvre des conceptions
similaires. En général, les contrôleurs de canal feraient de leur mieux pour exécuter
toutes les opérations de bus en interne, en déplaçant les données lorsque le
processeur était connu pour être occupé ailleurs si possible, et en n'utilisant que des
interruptions lorsque cela était nécessaire. Cela a considérablement réduit la charge
du processeur et amélioré les performances globales du système.

Pour assurer la modularité, la mémoire et les bus d'E / S peuvent être combinés en un
bus système unifié . [7] Dans ce cas, un seul système mécanique et électrique peut être
utilisé pour connecter ensemble plusieurs des composants du système, ou dans
certains cas, tous.

Plus tard, des programmes informatiques ont commencé à partager la mémoire


commune à plusieurs processeurs. L'accès à ce bus mémoire devait également être
priorisé. Le moyen simple de hiérarchiser les interruptions ou l'accès au bus était d'
utiliser une connexion en guirlande . Dans ce cas, les signaux circuleront
naturellement à travers le bus dans un ordre physique ou logique, éliminant ainsi le
besoin d'une planification complexe.

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Bus système unique

Minis et micros

Digital Equipment Corporation (DEC) a encore réduit le coût du mini - ordinateurs


produits en série et mappé les périphériques dans le bus mémoire, de sorte que les
périphériques d'entrée et de sortie semblaient être des emplacements de mémoire.
Cela a été mis en œuvre dans l’Unibus du PDP-11 vers 1969. [8]

Les premiers systèmes de bus de micro-ordinateur étaient essentiellement un fond


de panier passif connecté directement ou via des amplificateurs tampons aux broches
du processeur. La mémoire et d'autres périphériques seraient ajoutés au bus en
utilisant la même adresse et les mêmes broches de données que le processeur lui-
même utilisé, connecté en parallèle. La communication était contrôlée par le CPU, qui
lisait et écrivait les données des périphériques comme s'il s'agissait de blocs de
mémoire, en utilisant les mêmes instructions, le tout chronométré par une horloge
centrale contrôlant la vitesse du CPU. Pourtant, les périphériques ont interrompu le
CPU en signalant sur des broches CPU séparées.

Par exemple, un contrôleur de lecteur de disque signalerait à la CPU que de nouvelles


données étaient prêtes à être lues, à quel point la CPU déplacerait les données en
lisant «l'emplacement mémoire» qui correspondait au lecteur de disque. Presque tous
les premiers micro-ordinateurs ont été construits de cette manière, à commencer par
le bus S-100 du système informatique Alaire 8800.

Dans certains cas, notamment dans le PC IBM, bien qu'une architecture physique
similaire puisse être employée, les instructions d'accès aux périphériques ( in et out)
et à la mémoire ( mov et d'autres) n'ont pas du tout été uniformisées et génèrent
toujours des signaux CPU distincts, qui pourraient être utilisé pour implémenter un
bus d'E / S séparé.

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Ces systèmes de bus simples présentaient un sérieux inconvénient lorsqu'ils étaient


utilisés pour des ordinateurs à usage général. Tout l'équipement du bus devait parler
à la même vitesse, car il partageait une seule horloge.

L'augmentation de la vitesse du processeur devient plus difficile, car la vitesse de tous


les périphériques doit également augmenter. Lorsqu'il n'est pas pratique ou
économique d'avoir tous les périphériques aussi rapides que le CPU, le CPU doit soit
entré dans un état d’attente, soit travailler temporairement à une fréquence d'horloge
plus lente,  pour parler aux autres périphériques de l'ordinateur.

Bien que acceptable dans les systèmes embarqués, ce problème n'a pas été toléré
pendant longtemps dans les ordinateurs polyvalents et extensibles par l'utilisateur.

De tels systèmes de bus sont également difficiles à configurer lorsqu'ils sont


construits à partir d'un équipement standard du commerce.

En règle générale, chaque carte d'extension ajoutée nécessite de nombreux cavaliers


afin de définir les adresses mémoire, les adresses d'E / S, les priorités d'interruption et
les numéros d'interruption.

Deuxième génération

Les systèmes de bus de «deuxième génération» comme NuBus ont résolu certains de
ces problèmes. Ils séparaient généralement l'ordinateur en deux «mondes», le
processeur et la mémoire d'un côté, et les divers périphériques de l'autre.
Un contrôleur de bus a accepté que les données du côté de la CPU soient déplacées
vers le côté des périphériques, déplaçant ainsi la charge du protocole de
communication de la CPU elle-même. Cela a permis au CPU et à la mémoire
d'évoluer séparément du bus de l'appareil, ou simplement du «bus». Les
périphériques sur le bus peuvent se parler sans intervention du processeur. Cela a
conduit à de bien meilleures performances "dans le monde réel", mais a également
exigé que les cartes soient beaucoup plus complexes. Ces bus ont également souvent
résolu les problèmes de vitesse en étant «plus gros» en termes de taille du chemin de
données, passant de bus parallèles 8 bits dans la première génération à 16 ou 32 bits
dans la seconde, ainsi qu'en ajoutant une configuration logicielle. (désormais
standardisé en Plug-n-play ) pour remplacer ou remplacer les cavaliers.

Cependant, ces nouveaux systèmes partageaient une qualité avec leurs cousins
précédents, en ce que tout le monde dans le bus devait parler à la même vitesse.
Alors que le processeur était maintenant isolé et pouvait augmenter la vitesse, les
processeurs et la mémoire ont continué à augmenter en vitesse beaucoup plus
rapidement que les bus avec lesquels ils parlaient. Le résultat était que les vitesses de
bus étaient maintenant beaucoup plus lentes que ce dont un système moderne avait
besoin, et les machines étaient privées de données. Un exemple particulièrement

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courant de ce problème est que les cartes vidéo dépassent rapidement même les
systèmes de bus les plus récents comme PCI, et les ordinateurs ont commencé à
inclure AGP juste pour piloter la carte vidéo. En 2004, AGP était à nouveau dépassé
par les cartes vidéo haut de gamme et autres périphériques et a été remplacé par le
nouveau bus PCI Express.

De plus en plus d'appareils externes ont également commencé à utiliser leurs propres
systèmes de bus. Lorsque les lecteurs de disque ont été introduits pour la première
fois, ils étaient ajoutés à la machine avec une carte branchée sur le bus, ce qui
explique pourquoi les ordinateurs ont autant d'emplacements sur le bus. Mais dans
les années 80 et 90, de nouveaux systèmes tels que SCSI et IDE ont été introduits
pour répondre à ce besoin, laissant la plupart des emplacements des systèmes
modernes vides. Aujourd'hui, il y a probablement environ cinq bus différents dans la
machine typique, prenant en charge divers appareils. 

Troisième génération

Les bus de «troisième génération» font leur apparition sur le marché depuis 2001
environ, notamment Hyper Transport et Infini Band. Ils ont également tendance à être
très flexibles en termes de connexions physiques, ce qui leur permet d'être utilisés à
la fois comme bus internes et de connecter différentes machines entre elles. Cela
peut entraîner des problèmes complexes lorsque vous essayez de répondre à
différentes demandes, une grande partie du travail sur ces systèmes concerne la
conception de logiciels, par opposition au matériel lui-même. En général, ces bus de
troisième génération ont tendance à ressembler davantage à un réseau qu'au
concept original d'un bus, avec une surcharge de protocole plus élevée que les
premiers systèmes, tout en permettant également à plusieurs périphériques d'utiliser
le bus à la fois.

Des bus tels que Wishbone ont été développés par le mouvement de la matérielle
open source dans le but de supprimer davantage les contraintes juridiques et de
brevet de la conception informatique.

Quatrième génération

La Comput liaison express (CXL) est un standard ouvert interconnexion pour la


grande vitesse CPU -à-dispositif et l’unité centrale à la mémoire, destiné à accélérer la
prochaine génération de centre de données de performance.

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Exemples de bus informatiques internes

Parallèle

 Propriétaire ASUS Media Bus , utilisé sur certaines cartes mères ASUS Socket 7
 Mesure et contrôle automatisés par ordinateur (CAMAC) pour les systèmes
d'instrumentation
 Extended ISA ou EISA
 Architecture standard de l'industrie ou ISA
 Faible nombre de broches ou LPC
 MBus
 MicroChannel ou MCA
 Multibus pour systèmes industriels
 NuBus ou IEEE 1196
 Bus local OPTi utilisé sur les premières cartes mères Intel 80486 . 
 PCI conventionnel
 Parallèle ATA (également appelé Advanced Technology Attachment, ATA,
PATA, IDE, EIDE, ATAPI, etc.), lecteur de disque dur, lecteur de disque optique,
bus de connexion de périphérique de lecteur de bande
 Bus S-100 ou IEEE 696, utilisé dans l' Altair et les micro-ordinateurs similaires
 SBus ou IEEE 1496
 Autobus SS-50
 Runway bus , un bus CPU exclusif à l'avant développé par Hewlett-Packard
pour être utilisé par sa famille de microprocesseurs PA-RISC
 GSC / HSC , un bus périphérique propriétaire développé par Hewlett-Packard
pour être utilisé par sa famille de microprocesseurs PA-RISC
 Precision Bus , un bus propriétaire développé par Hewlett-Packard pour une
utilisation par sa famille d'ordinateurs HP3000
 STEbus
 Bus STD (pour STD-80 [8 bits] et STD32 [16/32 bits]), FAQ
 Unibus , un bus propriétaire développé par Digital Equipment Corporation
pour leurs PDP-11 et les premiers ordinateurs VAX .
 Q-Bus , un bus propriétaire développé par Digital Equipment Corporation pour
leurs PDP et plus tard les ordinateurs VAX .
 Bus local VESA ou bus VLB ou VL
 VMEbus , le bus VERSAmodule Eurocard
 PC / 104
 PC / 104-Plus
 PCI-104
 PCI / 104-Express
 PCI / 104
 Zorro II et Zorro III , utilisés dans les systèmes informatiques Amiga

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En série

 1 fil
 HyperTransport
 I²C
 PCI Express ou PCIe
 Serial ATA (SATA), lecteur de disque dur , lecteur SSD , lecteur de disque
optique , bus de connexion de périphérique de lecteur de bande
 Bus SPI ( Serial Peripheral Interface )
 UNI / O
 SMBus

Exemples de bus informatiques externes


Parallèle

 Interface parallèle haute performance HIPPI


 IEEE-488 (également appelé GPIB, bus d'interface à usage général et HPIB, bus
d'instrumentation Hewlett-Packard)
 Carte PC , anciennement connue sous le nom de PCMCIA , très utilisée dans
les ordinateurs portables et autres portables, mais s'estompe avec
l'introduction de l'USB et des connexions réseau et modem intégrées

En série

 Lien caméra
 Bus CAN ("Controller Area Network")
 eSATA
 Express Card
 Bus de terrain
 Interface IEEE 1394 (FireWire)
 RS-232
 RS-485
 Coup de tonnerre
 USB

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Exemples de bus informatiques internes / externes

 Future bus
 Infini Band
 Câblage externe PCI Express
 Quick Ring
 Interface cohérente évolutive (SCI)
 Small Computer System Interface (SCSI), bus de connexion de périphérique
pour lecteur de disque dur et lecteur de bande
 Serial Attached SCSI (SAS) et autres bus série SCSI
 Coup de tonnerre
 Yap bus, un bus propriétaire développé pour le Pixar Image Computer

Liens externes

 Bus de matériel informatique à Curlie


 Brochage des bus et des emplacements de matériel informatique avec de brèves
descriptions

Voir également

 Portail électronique
 Décodeur d'adresse
 Conflit de bus
 Erreur de bus
 Maîtrise du bus
 Point de terminaison de communication
 Bus de contrôle
 Commutateur de barre transversale
 Adresse mémoire
 Bus mémoire (bus de données)
 Bus frontal (FSB)
 Interface de bus externe (EBI)
 L'architecture de Harvard
 Maître / esclave (technologie)
 Réseau sur puce
 Liste des bandes passantes des appareils
 Liste des bus réseau
 Bus logiciel

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Les références

1. ^ Clifton, Carl (1986-09-19). Ce que chaque ingénieur doit savoir sur les
communications de données. CRC Press. p. 27. ISBN  9780824775667. Archivé de
l'original le 17/01/2018.  Le bus informatique interne est un schéma de
transmission parallèle; dans l'ordinateur ...
2. ^ Hollingdale, Stuart H. (19/09/1958). "Session 14. Traitement des
données" . Applications des ordinateurs.  Atlas - Application of Computers,
Université de Nottingham, 15-19 septembre 1958  (document de conférence).
Archivé de l'original le 2020-05-25. Récupéré le 25/05/2020.
3. ^ "Définition de bus de l'encyclopédie PC Magazine". pcmag.com. 2014-
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ISBN  978-0-7637-3769-6. Archivé de l'original le 17/01/2018.
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11.  "Odds & Ends: Opti Local Bus, cartes son Aria". 21/07/2015. Récupéré
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