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Volume

SUPPORT DE COURS -DOCUMENTATION


Centre de formation GEFI

Périphériques
Module 2

Réf prov : PER005-2


2 PERIPHERIQUES

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CERTAINES INFORMATIONS CONTENUES DANS CET OUVRAGE


SONT COMPLETEMENT OU PARTIELLEMENT ISSUES DU SITE.
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PRECISION QUE LA MENTION OBLIGATOIRE CI-DESSOUS PLACEE
EN BAS DE PAGE QUAND C’EST NECESSAIRE.

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4 PERIPHERIQUES

TABLE DES MATIERES

TABLE DES MATIERES ............................................................................... 4


OBJECTIFS DU COURS .............................................................................. 5

LES MEMOIRES DE MASSE ....................................................................... 6


RAPPEL : ARCHITECTURE RAID (CARACTERISTIQUES) ................................6
LES TECHNOLOGIES ...................................................................................7
LES SUPPORTS MAGNETIQUES AMOVIBLES ..................................................7
LES SUPPORTS MAGNETIQUES FIXES ( OU HDD) .....................................11
LES DISQUES OPTIQUES NUMERIQUES.....................................................14
LES RO (READ ONLY) CD/DVD-ROM .....................................................14
LES W.O.R.M. ........................................................................................17
LES W.A.R.M. ........................................................................................19
LA TECHNOLOGIE FLASH .................................................................20
LA CLE USB ..........................................................................................20
LE SSD (SOLID STATE DISK) ...................................................................21
LES IMPRIMANTES ................................................................................... 23
CARACTERISTIQUES TECHNIQUES ............................................................23
LE PAPIER ...............................................................................................25
TECHNOLOGIES D’IMPRESSION ............................................................ 26
LANGAGES ET POLICES ............................................................................41
Codes .................................................................................................41
LES POLICES ....................................................................................41
Les CPI ...............................................................................................42
Les Bitmaps (ou polices proportionnelles) .........................................42
Les Vectorielles ..................................................................................43

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OBJECTIFS DU COURS

 Sensibiliser le technicien au
fonctionnement interne des
périphériques informatiques et
des technologies utilisées.

 Lui permettre de mieux


appréhender et comprendre
les incidents rencontrés lors de
l’utilisation des périphériques.

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6 PERIPHERIQUES

LES MEMOIRES DE MASSE

Rappel : Architecture RAID (caractéristiques)

Principales caractéristiques du RAID 0 1 2 3 5 10 JBOD


Sécurité des données X X X
en cas de panne d’un disque
Accès système préservé ** X X
en cas de panne d’un disque *
** (Raid 3 et 5) Le fait d’avoir accès en lecture aux données d’un disque en panne s’appelle aussi
« Tolérance aux pannes »
* (Raid3) Uniquement en lecture et sauf si c’est le disque de contrôle d’intégrité qui tombe en panne.
Permet l’usage de toute X X
la capacité disque disponible
Offre les meilleures performances X
en temps d’accès
Est configurable seulement X X
avec deux disques
Nécessite au moins trois disques X X
Nécessite un nombre pair de disques X X X
Répartit l’espace de manière égale X X X X X X
sur chaque disque
Permet l’utilisation d’un disque X
de « spare ». Seul ce dispositif assure la
Tolérance en écriture.
Utilise un disque (dsk) pour le contrôle X X
d’intégrité des autres disques ou l’équivalent de dsk cap
la capacité d’un disque (cap)
Segmente les disques de manière équitable X X X X
Nécessite des disques de technologie Non Non Non Non Non Non Non
identique. *** *** *** *** *** *** ***
***Ce n’est pas nécessaire mais c’est souhaitable dans un souci de performance et de fiabilité.
Aucune tolérance aux pannes ** X X X X X
Synchronisation systématique des paires X X X
de disques
Le système ne dispose que de la moitié X X X
de la capacité disponible.
Dispose d’un disque physique pour le X
contrôle d’intégrité.
Solution peu performante (temps d’accès) X X
Segments de tailles fixes. X X X X
Nécessite des disques de capacité physique Non Non Non Non Non Non Non
identique. **** **** **** **** **** **** ****
****Sauf pour le JBOD, le contrôleur RAID calque la capacité du plus petit disque sur chacun des
autres disques.

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Les technologies

Quand on évoque la « mémoire de masse » en Informatique, on peut y inclure tout ce qui a


été conçu pour le stockage et la sauvegarde des données. De la bande magnétique au
SSD, du CD/DVD à la clé USB, de la disquette au disque dur, fixe ou amovible, que de
produits utilisables directement sur nos postes de travail et ou sur des serveurs distants ! Le
tableau ci-dessous, peut donner une idée de la grande diversité des supports, classés sous
trois technologies.

Technologie magnétique Technologie Technologie flash


optique
Supports amovibles CD et DVD Clefs USB/SD cards/SSD
RO -> -ROM
Disques Souples : floppy WORM -> -R
ZIP,JAZ (ioméga) WARM -> -R/W

Disques dur : Syquest(Nomaï)


REV (iomega)
RDX (imation)

Bandes : DLT/SDLT/LTO
AIT/DAT/DDS

Supports fixes

Disques Durs : HDD

Les supports magnétiques amovibles

Les disquettes (ou Floppy : support souple dans une enveloppe souple 8’’ et 5,25 ‘’)
(C’est avec la disquette 3,5’’ qu’apparait l’enveloppe rigide)

Alan SHUGART d’IBM crée en 1967 le premier lecteur de disquette 8 POUCES


qu’il perfectionnera avec MEMOREX .160 Ko/320 Ko et 180 Ko /360 Ko.
Il crée en 1974 la Sté SHUGART Associates et le 5 ¼ et fonde en 1979 avec finis
CONNER la société SEAGATE.
Plus tard viendront les supports 3 ½, avec des capacités de 720 Ko, 1.44 Mo, 2.88 Mo.
COMPAQ sortira sa disquette LS120 et son lecteur rétro-compatible 3 ½
Les têtes touchent la surface magnétique ; ce qui limite la vitesse de rotation et de
fait les temps d’accès en lecture/écriture) mais évite ainsi les frictions importantes et
l’oxydation des têtes par échauffement et la destruction des supports
Moteur axial : la vitesse de rotation est de 300 trs/mn La vitesse est constante et
contrôlée grâce à un capteur magnétique. Les capacités sont particulièrement faibles
comparées à d’autres médias, et le temps d’accès est élevé (0,1 s)

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8 PERIPHERIQUES

Les disques ZIP (support souple dans un cartouche rigide)

La société IOMEGA crée le disque ZIP en 1996 (100 Mo)


et cessera sa fabrication en 2005 (750 Mo). (Versions internes (IDE et FLOPPY) et externes
(LPT et SCSI)

Les disques JAZZ (support souple dans un cartouche rigide)

La société IOMEGA créera dans les mêmes périodes le disque JAZ (2 Go) ,externe et
interfacé en IEEE1394 et SCSI, et cessera sa fabrication en 2002.

Les disques durs à support amovible

Les premiers du genre (SYQUEST : plusieurs capacités de 5 Mo (1982) à 4.7 Go (1998))


( produit obsolète) (fonctionnait comme une disquette, mais avec plateau rigide)

Autre disque dur à support amovible : Le REV de IOMEGA


(35 Go / 70 Go / 120 Go) (années 2000)

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Autre disque dur à support amovible : Le RDX de IMATION


( 320 Go / 500 Go / 1,0 To / 1,5 To / 2,0 To)
Interfacé USB 3.0 en interne ou en externe ou en SATA interne

Les produits cités ci-dessus utilisent un « CAD » qui protège le plateau et les éléments de
motorisation solidaires du plateau. Les « têtes » sont situées dans le Lecteur/Enregistreur.

Les bandes magnétiques en informatiques

Très loin de l’obsolescence, mais peu utilisées par le particulier, les bandes magnétiques jouissent
de réputations pour le moins controversées. Dans le milieu informatique professionnel ce type de
media reste un support fiable et pérenne pour ses capacités de stockage (sauvegardes), même si
sa lenteur (temps d’accès) est évidente en comparaison avec les autres médias.

Et puisqu’on évoque la capacité de stockage, remarquons l’annonce faite par SONY en 2014
d’une cassette permettant de stocker plus de 185 000 000 000 000 octets (185 To).

(185 To) = (74 cartouches LT0-6) = (3700 Blu-Ray)

Cette technologie repose sur l’utilisation d’une nanoparticule (7,7 X 10-9 mètres) magnétique,
offrant ainsi une densité exceptionnelle à ce jour pour une cassette.
(Non commercialisée au moment d’écrire ces mots)

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10 PERIPHERIQUES

Les DAT (têtes hélicoïdale) (Digital Audio Tape crée par SONY en 1986)

Adaptation réussie, aux besoins informatiques, de la technologie inventée pour l’enregistrement et


la lecture d’un son HI-FI datant de 1982.
Elle est encore utilisée à l’heure actuelle car elle présente une bonne capacité de stockage.
Lecteur R-DAT (rotary Head = têtes mobiles) rebaptisé DAT avec largeur de bande d’environ 4
mm (1/8 de pouce).L’écriture est de type hélicoïdal; c’est à dire par portions de pistes de 23,5 cm
sur 13 µm de large le tout décalé de 6° par rapport à la bande.

Format DDS = Data Digital Storage; norme de formatage et de capacité établie par H-P et SONY :
CAPACITE
DDS 1: 2 Go non compressé à 4 Go compressé
DDS 2 : 4 Go non compressé à 8 Go compressé
DDS 3 : 12 Go non compressé à 24 Go compressé
DDS 4 : 20 Go non compressé à 40 Go compressé
TAUX DE TRANSFERT
6 Mo /mn environ(DDS1) à 150 Mo/mn environ (DDS 4)

Voici une bande magnétique dans une cartouche, d’une capacité de 2,5 To de données non
compressées. Souvent multipliée dans des « baies » réseaux (voir ci-dessous), elle est surtout
utilisée pour la sauvegarde, Sa fiabilité, comme toutes les bandes magnétiques de qualité, est
exceptionnelle (>30ans d’après le constructeur).

Cette famille de média souffre d’un inconvénient inévitable, compte tenu d’une exigence liée à son
fonctionnement, la tête est en contact avec la bande, il s’agit de sa lenteur (en temps d’accès !). La
photo ci-dessous montre une « bibliothèque de bandes », pas moins de 8 lecteurs/enregistreurs
(contrôleurs FC, SAS ou SCSI) dans un rack connectable sur réseaux IP. Vitesses de transfert
entre 1,1 To/h et 4,0 To/h*, suivant les modèles.
Des capacités de 150 To, 300 To, 600 To* pour l’ensemble de la baie.

*Spec : Hewlett Packard

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Les supports magnétiques FIXES ( ou HDD)

Exemple d’un disque dur à 4 plateaux

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12 PERIPHERIQUES

Constitution type d’un disque winchester :


 Plusieurs plateaux à deux faces ; chaque face est composée d’un substrat d’aluminium,
de silice ou de céramique et protégé par un vernis (nitrure de phosphore).
 Pistes (les pistes situées au même endroit sur chaque face constituent un cylindre)
 > 3000 pistes par pouce.
 filtre pression et poussière
 Plusieurs générations de vitesse constante : 5400 trs/mn., 7200 trs/mn, 10000 trs /mn et
15000 trs/mn
 Vitesses possibles UNIQUEMENT parce que les têtes ne touchent pas la surface.

Les têtes sont mécaniquement liées entre elles et seulement une seule tête peut lire ou écrire à un
moment donné.

L'ensemble de cette mécanique de précision est contenu dans un boîtier totalement hermétique,
car la moindre particule peut détériorer la surface du disque. Vous pouvez donc voir sur un disque
des opercules permettant l'étanchéité, et la mention "Warranty void if removed" qui signifie
littéralement "la garantie expire si retiré" car seuls les constructeurs de disques durs ou des
Laboratoires spécialement équipés, peuvent les ouvrir (dans des salles blanches, exemptes de
particules).

 Capacité : volume des données pouvant être stockées sur le disque. Les données sont
stockées sur les secteurs du disque (512 octets de données par secteur). L’adressage
par secteur est amené à évoluer vers l’adressage par block de 4 K octets.
 Temps d’accès moyen : quelques millisecondes.
Délai écoulé entre la demande d’information et la disponibilité de l’information sur le BUS.
Ce délai inclut :
Le temps de recherche (seek time ) : temps de déplacement des têtes au
dessus de la piste désirée.
Le temps de stabilisation des têtes (settle time) : pour une lecture stable.
Le temps de latence (latency time) : attente du passage du secteur désiré sous
la tête choisie puis lecture du secteur au tour suivant.

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 Densité radiale : nombre de pistes par pouce (TPI: Track per Inch).
 Densité linéaire : nombre de bits par pouce sur une piste donnée (BPI: Bit per Inch).

ADRESSAGE DES SECTEURS D’UN DISQUE DUR

Déclaration en Rombios
On parle de CHS (Cylinder Head Sector )
Nbre de Cylindre X Nbre de Têtes X Nbre de Secteurs X 512 Octets=capacité max.

1ère génération : Adressage Physique sur 3 octets partiels


 Capacité max. : 504 M octects

2ième génération : (LBA) Adressage Logique sur 3 octets


 Capacité max. : 8 G octets
ième
3 génération : (LBA) Adressage Logique sur 4 octets partiels
 Capacité max.: 128 G octets
ième
4 génération : (LBA) Adressage Logique sur 4 octets
 Capacité max.: 2 T octets
ième
5 génération : (LBA) Adressage Logique sur 6 octets
 Capacité max.: 128 Po

Le SECTEUR DU DISQUE : 586 octets dont 512 octets de données

ENTÊTE DU SECTEUR
15 octets : Séparation entre secteurs + Octets de synchro + Marqueur d’adresse
09 octets : Octets réservés à l’adresse unique du secteur (actuellement 6 octets)

ZÔNE DES DONNEES


512 octets : Il faudra plusieurs secteurs pour remplir un cluster vu par l’O.S.

CONTROLE D’INTEGRITE DU SECTEUR


50 octets : Utilisés en partie par le contrôleur du disque pour y placer les ECC (Error Correction
Code), permettant une forte tolérance aux défauts du secteur. (environ 10%)

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14 PERIPHERIQUES

Les Disques Optiques Numériques


(Lexique : DISC = optique et DISK = magnétique)

Les RO (Read only) CD/DVD-ROM


Compact disc Read Only Memory, crée par PHILIPS et SONY en 1983 dans le but de stocker des
bibliothèques de données pour la commercialisation. (Norme ANSI/ISO 9660 ou Joliet)

La technologie vient du CD Audio crée en 1978 comprenant 650 Mo (on dit que cela
ème
correspondrait à la capacité de la 9 symphonie de Beethoven !)

La lecture est aléatoire et se fait par la face inférieure : mono face, de l’intérieure vers l’extérieure.
Le laser fait 0,6 microns de diamètre.(contre 0,4 pour le DVD-ROM)

Constitution :

L’écriture est faite en usine par moulage (empreinte).On inscrit dans le support des « trous »
appelés INDENTATIONS qui servent de codage (alternance entre zones pleines et zones
creuses). 0,6 microns de diamètre (CD), 0,4 microns(DVD) sur 0,12 microns de profondeur.

Le disque est composé de poly carbonate dont la surface est recouverte d’une fine couche de
métal (aluminium, or, argent,..) pour réfléchir la lumière. Son épaisseur est de 1,2 mm..
L’ensemble est recouvert d’un vernis durcisseur transparent.

Trou de centrage 15 mm.


« Clamping Area ». Zone de « maintien dans le lecteur »
« stacking ring » Surépaisseur servant pour l’empilage
PCA/PMA: Power Calibration Area/ Program Memory Area Début du sillon, qui contient les
caractéristiques du support afin que le
contrôleur du lecteur puisse adapter son
fonctionnement au support.
Lead-in : c'est la table des matières (T.O.C.)
du support après finalisation.
Zone des données : C’est la partie où sont
stockées les données du média.
Lead-out : Contient la T.O.C. de la première
session enregistrée. C’est aussi cette portion
qui sera utilisée par l ‘ overburning proposé par
certains éditeurs d’applicatifs de gravure.

Fabrication du CD-ROM ou du DVD-ROM :


Le procédé de fabrication s’appelle Indentation ou Matriçage. Il comporte les étapes suivantes :

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*Prémastering consiste à préparer et finaliser le format numérique du futur enregistrement du


média, sur un support informatique. Tout à fait comme quand nous créons l’image de notre CD sur
le PC.
*« Glassmaster »
Plusieurs étapes vont se succéder pour permettre le transfert de toutes les informations vers un
disque de verre de 24 cm de diamètre et 6 mm d'épaisseur.
Une machine appelée RMP (Résist Master Préparation) va préparer le disque en verre :
*Adhésif liquide déposé par centrifugation
*«Photoresist » produit organique sensible à la lumière (tel l’argentique).
Le disque de verre est placé ensuite dans une étuve, afin de permettre l’évaporation du solvant.
*Insolation Le disque va ensuite être exposé à la lumière d’un Laser. Cette étape sera réalisée
par une machine appelée LBR ( Laser Beam Recorder ). En fonction du futur Média (CD ou DVD)
on utilisera un Laser à Argon 0,6 microns pour les CD ou à Crypton 0,4 microns pour les DVD).
Le glassmaster tourne alors comme le futur média, et le laser éclaire certains endroits du
photoresist, modifiant ainsi localement sa structure chimique.
Révélateur La surface est arrosée par un produit de développement, qui va dissoudre les zones
de phtoresist précédemment éclairées. Les informations du Média sont désormais physiquement
sur le glassmaster.
Galvanisation Le glassmaster va être soumis à une électrolyse dans un bain de nickelage
galvanique, dans lequel il recevra une couche fine de Nickel (environ 0,3 mm) qui va épouser
parfaitement les formes prises par la surface dans l’étape précédente.
*« Stamper » L’empreinte (stamper) en Nickel ainsi réalisée, est séparée manuellement du
Glassmaster. On a alors la forme, qui va permettre de « mouler » les futurs médias. Pour cela
l’empreinte est mise au diamètre 12 cm, et le trou de centrage (15 mm) est réalisé. Le stamper est
ensuite placé dans la presse.
Moulage : Du polycarbonate (thermoplastique) est injecté à une température de 300 °C sous
haute pression. A l’instant où la cavité est pleine, le polycarbonate durcit. On obtient un CD ou
DVD totalement translucide.
Métalisation La surface supérieure du média est recouverte par projection de peinture métallisée
afin de créer la surface réfléchissante.
Vernissage Le « disque » est ensuite recouvert d’un vernis durcisseur.
Etiquetage La « labellisation » du CD/DVD

Pour la fabrication d'un CD/DVD vierge de quelque sorte soit il, le procédé de fabrication démarre
simplement au moulage et il n'y pas de Premastering. La matrice est " vierge " et ne comporte
qu'un sillon vierge. Pour les DVD double couche, on réalise deux opérations distinctes avant
d’assembler les deux couches.

Taux de transfert :
Environ 150 Ko/s en 1X
Temps de réponse :
Environ 300 millisecondes à 100 millisecondes
Les Vitesses de rotation :
CLV ( constant linear velocity ) : De 400 tr/min à 2000 tr/min
CAV (constant angular velocity ) : 1800trs/mn

Les DVD

Un DVD peut facilement être confondu avec un CD dans la mesure où les deux supports sont des
« galettes » de 12 cm de diamètre et de 1,2 mm d'épaisseur et que leur lecture repose sur
l'utilisation d'un rayon laser. Toutefois, les DVD possèdent des alvéoles dont la taille
minimum est de 0,4 microns avec un espacement de 0,74 microns, contre 0,6 microns avec
un espacement de 1,6 microns pour le CD. (Info : GEFI)

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16 PERIPHERIQUES

Les DVD existent en version «simple couche» et «double couche» (en anglais «Dual Layer», noté
DL). Les premières versions de ces derniers était constitués d'une couche translucide semi-
réfléchissante à base d'or et d'une couche réflexive opaque à base d'argent, séparées par une
couche de liaison (bonding layer). Aujourd’hui le support est simplement constitué d’un sillon
sortant sur la couche inférieur et d’un sillon entrant sur la couche supérieure. Pour lire ces deux
couches le lecteur dispose d'un laser pouvant changer d'intensité en modifiant sa focale grâce à
un condenseur optique qui peut prendre deux positions.
TEMPS NOMBRE DE
TYPE DE CARACTERISTIQUE
CAPACITE MUSICAL CD
SUPPORT S
EQUIVALENT EQUIVALENT
CD 650Mo 1h14 min 1
simple face, simple
DVD-5 4.7 Go 9h30 7
couche
simple face double
DVD-9 8.5 Go 17h30 13
couche
double face, simple
DVD-10 9.4 Go 19h 14
couche
double face, double
DVD-17 17 Go 35h 26
couche

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**GEFI

Il existe actuellement trois formats de DVD enregistrables :

 DVD-RAM de Toshiba et Matsushita..


 DVD-R / DVD-RW, porté par le DVD Forum. Les DVD au format DVD-R sont enregistrables une
seule fois tandis que les DVD au format DVD-RW sont réinscriptibles à raison d'environ 1 000
enregistrements. Le format DVD-R, ainsi que le format DVD-RW, permet d'obtenir une capacité
totale de 4.7 Go.
 DVD+R / DVD+RW, porté par Sony et Philips au sein de la DVD+RW Alliance, regroupant, en plus
des deux précédentes, les sociétés Dell, Hewlett-Packard, Mitsubishi/Verbatim, Ricoh, Thomson et
Yamaha.

DVD DL

Le terme «DVD DL» (DVD Dual Layer) désigne les DVD enregistrables double couche. Ces supports,
proposant une plus grande capacité de stockage que les DVD simple couche, utilisent une technologie proche
des DVD-9 (DVD pressés double couche). Le sillon inférieur va du centre vers l’extérieure alors que le sillon
supérieur va de l’extérieure vers l’intérieure. Sa densité est sensiblement plus faible qu’un simple couche.

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CENTRE DE FORMATION GEFI 17

Les W.O.R.M.
Write once read many

Support optique à écriture/lecture par faisceau laser.

Cette appellation va désigner tous les CD ou DVD livrés vierges et que nous allons pouvoir graver
une seule et unique fois. Donc tout ce qui est désigné avec le suffixe « R » pour READ.

 Par formation de bulles : (obsolète)


 Par « déformation» ou brûlure : (dépassé)
 Par décoloration : (économiquehhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
 Par opacification ou « Phase Detect »

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18 PERIPHERIQUES

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CENTRE DE FORMATION GEFI 19

Les W.A.R.M.
Write always read many.

Ici on parle de CD ou DVD effaçables et réinscriptibles

R/W

Deux technologies basées l’une et l’autre sur l’utilisation d’un champ magnétique

Gravure par effet KERR : Spécificités SONY


Utilisation du point de Curie (température à laquelle un matériau mémorise le champ
magnétique orienté qui l’environne grâce à la bobine accouplée au laser)
Cette zone ainsi magnétisée provoquera la déviation du faisceau laser en mode lecture (la
magnétisation ne pouvant être modifiée qu’à une température similaire).
Utilisation : Mini disc audio grand public, mais le support de 12 cm existe pour l’informatique.

Gravure par opacification ou « Phase Detect »


Le faisceau laser vient chauffer le support jusqu’à le rendre « malléable »
(environ 200 ° C); ce qui permet à la bobine d’orienter magnétiquement les particules cristallines
qu’il contient.
Ici la lecture se fera par la différence entre les zones opacifiées et celles qui restent translucides.

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20 PERIPHERIQUES

LA TECHNOLOGIE FLASH

LA CLE USB

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Le SSD (Solid State Disk)

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22 PERIPHERIQUES

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CENTRE DE FORMATION GEFI 23

LES IMPRIMANTES

Une imprimante doit être considérée comme un micro-ordinateur : en effet, elle possède un
microprocesseur interne, de la mémoire RAM de traitement et de stockage, et de la ROM qui
renferme ses caractéristiques, son langage et ses bibliothèques de caractères, et à ce jour, il y en a qui
sont même devenues des imprimantes « multifonctions ». (comme les FAX et PHOTOCOPIEURS)

Quoiqu’il en soit, le rôle de base d’une imprimante est de pouvoir reproduire sur papier tout travail
effectué avec l’ordinateur. Les premiers terminaux d’ordinateurs ont été des imprimantes avec
claviers, issues de nos bonnes vieilles machines à écrire.

Pour pouvoir envoyer des données et des commandes à l’imprimante, l’ordinateur a besoin d’un
transporteur spécialisé : le driver (pilote).Chaque imprimante a son driver associé.

Caractéristiques techniques
Résolution : exprimée en points par pouces (notés ppp ou dpi, pour dot per inch), la
résolution définit la finesse de l'impression. La résolution est parfois différente pour
une impression monochrome, couleur ou photo.

Temps de préchauffage : il représente le temps d'attente nécessaire avant la


première impression. En effet une imprimante ne peut pas imprimer « à froid », il lui
est nécessaire d'atteindre une certaine température pour fonctionner de manière
optimale.

Mémoire embarquée : La RAM de l’imprimante est divisée en deux parties:

Le buffer texte : Appelé aussi buffer d’entrée. Il prend la plus grosse part de La
RAM car celle-ci va stocker les données envoyer par l’ordinateur et lui rendre la main
dès qu’il est plein.
Le buffer de consignes : C’est dans celui ci que vont être stockées les différentes
commandes et consignes d’écritures qui vont être exécutées.

Diminutions des coûts par la technologie :


La technologie RET (résolution enhancement technology ) :
Elle permet par un procédé de lissage des courbes de caractères (en modulant via le
laser sur le diamètre d’un point ) de donner une résolution apparente de 600 dpi avec
une machine fonctionnant en 300 dpi
La technologie MET (memory enhancement technology ) :
Présente sur la plupart des derniers modèles, elle permet la compression des
algorithmes de création de caractères afin d’augmenter la quantité de RAM utilisable
pour les données.

Vitesse d'impression : exprimée en pages par minute (ppm), la vitesse d'impression


représente la capacité de l'imprimante à imprimer un certain nombre de pages par minute.

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24 PERIPHERIQUES

Pour les imprimantes couleur, on distingue habituellement la vitesse d'impression en


monochrome et en couleur.

Le format de papier : selon leur taille, les imprimantes sont capables d'accueillir
différentes taille de documents, généralement au format A4 (21 x 29,7 cm), voir au
format A3 (29,7 x 42 cm). Il existe des imprimantes capables de gérer d’autres
formats mais c’est plutôt dans des secteurs professionnels très spécifiques. Certains
modèles d’imprimantes permettent également d'imprimer sur d'autres types de
support, tels que les CD ou les DVD, étiquettes ,supports plastiques, etc…

Alimentation papier : il s'agit du mode de chargement de l'imprimante, caractérisant


la façon de laquelle le papier vierge est stocké.

L'alimentation par bac utilise une source d'alimentation de papier interne. Sa


capacité représente le nombre maximal de feuilles de papier qu'il peut accueillir.

L'alimentation par plateau est un mode d'alimentation manuel, permettant


d'insérer les feuilles par petite quantité (environ une centaine). Le plateau est
parfois horizontal, parfois vertical.

Cartouches : les cartouches ne sont pas des standard et dépendent de la marque et


du modèle d'imprimante. Les cartouches d'encre séparées sont globalement plus
économiques car il n'est pas rare qu'une couleur soit plus utilisée que les autres.

Coût à la feuille : Ce critère est le seul à considérer pour décider du bon choix dans
l’acquisition d’une imprimante.

Interface : il s'agit de la connectique de l'imprimante. Les principales interfaces sont


les suivantes :

 USB ;

 SCSI ;

 Parallèle (Port LPT);

 Réseau : ce type d'interface permet de partager très facilement une


imprimante entre plusieurs ordinateurs. Il existe également des
imprimantes WiFi, accessibles via un réseau sans fil. L’installation de
telles imprimantes nécessite l’utilisation, dans bien des cas, d’un port
Local TCP/IP saur le PC client.

 Il est à noter, par ailleurs, l'existence de boîtiers, appelés serveurs


d'impression, permettant de rendre disponible sur le réseau une
imprimante initialement non prévu pour le réseau, possédant une
connectique USB ou parallèle .

Critères d’environnements :

Température : de 10° à 45 ° au maximum.


Humidité : 20 à 80 % maximum.(le papier peut poser des problèmes avant 80%)
Consommation environ 100 watts (raison essentielle pour ne pas connecter
d’imprimante sur un Onduleur.
Pour la plupart il y a mise en veille automatique avec 6 W de consommation

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Le papier
Le grammage représente la densité du papier (c’est le poids en gramme d’un mètre carré!).La norme
minimale acceptable sur imprimante est rarement inférieure à 80 gr
La taille du papier est donnée en pouce (inch ou ‘) .1 pouce = 2,54 cm
Le format papier de norme européenne est l ’ A4 = 21 x 29,7 cm
Le papier continu (listing) est présenté en deux largeurs utiles : 21 cm et 37 cm
On les appelle 80 colonnes et 132 colonnes !
La longueur de page, entre deux pliures, est de 11 ou 12 pouces.
Le 11’=27,94 cm et le 12’= 30,48 cm

Or le format A4 = 29,7 cm soit 11,69’, ce qui génère des problèmes lors d’impressions faites en
format A4 sur du listing 11’ou 12’ ( décalage du texte).

La taille des perforations est un standard sur le papier listing : pas de 0,5 pouce
Les bandes de perforations s’appellent les bandes CAROLL.

Il existe plusieurs épaisseurs de listing : doublé, triplé voir quadruplé (avec carbone entre chaque
feuille permettant le multi-exemplaires; ex: les feuilles de salaires).

Une feuille en position normale est dite imprimée en < portrait >
Si la feuille est mise dans le sens de la longueur, l’impression est appelée « à l ’ italienne ».

Si c’est le texte qui est mis dans le sens de la longueur, l’impression est appelée « paysage ou
landscape »(laser).

Entrainement du papier : feuille à feuille (friction) ou Continu (traction)

VOCABULAIRE :

FORM FEED (FF) : saut de page.permet d’aller à la feuille suivante.


LINE FEED (LF) : saut de ligne ; permet d’avancer d’une ligne.
PAPER END (PE) : détection de fin de papier par un palpeur au niveau du bac de chargement.
FORM LENGTH (FL): longueur de page : soit 11' ou 12 '
11’ = 66 lignes 12’= 72 lignes.
Lors de la mise sous tension l’imprimante mets son compteur de lignes à zéro !
SKIP OVER : permet de sauter d’un pouce en fin de page sous listing : pas de texte au niveau de la
pliure d’un « listing » (imprimante matricielle)

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26 PERIPHERIQUES

Technologies d’impression
Impression matricielle à aiguilles
A caractères matriciels : (TECHNOLOGIE ENCORE TRES LARGEMENT UTILISEE), le mot
matriciel vient du fait que le caractère est constitué d’une juxtaposition de points(dot matrix)

On parle par exemple de matrice de 5 points (ou pas) avec 9 aiguilles : 5x9. Pour former un L avec
une matrice à 9 aiguilles, les 9 aiguilles frapperont simultanément sur le premier pas et 5 fois la 9 sur
les quatre restants..
La tête d’impression se déplace sur un rail horizontal avec un moteur pas à pas de demi-caractère en
demi-caractère et chaque aiguille est commandée par un électro-aimant qui va la projeter contre le
ruban encreur derrière lequel se trouve le papier.
Elles comportent de 7 à 24 aiguilles et leur vitesse avoisine les 440 cps (150 à 440 cps en mode
brouillon appelé DRAFT ) et ont une résolution pour les 24 aiguilles de 360 dpi.
La mémoire va de 8 Ko à maximum 128 Ko.

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CENTRE DE FORMATION GEFI 27

Le LISTING : Caractéristique exclusive de la technologie matricielle

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28 PERIPHERIQUES

Impression sans impact à jet d’encre

Technologie MACH (1993)

L’encre est retenue dans l’enceinte de la buse et un signal électrique Haute-Tension vient déformer
une membrane constituée de plusieurs dizaines de lamelles de quartz piézo-électrique. La
déformation de la membrane va comprimer l’encre, et ainsi permettre l’expulsion de gouttelettes à
une fréquence de 7200 Hz à 14400 Hz, soit un nombre de gouttelettes/seconde identique à la
fréquence. Chaque goutte mesurant environ de 70µm à 40 µm de diamètre.

La fréquence d’éjection des gouttelettes à 14400 Hz., utilisée par EPSON, permet d’obtenir ainsi une
résolution de 1440 dpi.

Technologie bulles d’encre (1986 Canon et H.P)

Les gouttelettes sont crées par chauffage.l’encre est envoyée dans l’enceinte de la buse et est chauffée
( 300 °c en 3µs !! ).Dilatée par le gaz, l’encre est expulsée sous forme de micro gouttelette.

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CENTRE DE FORMATION GEFI 29

Comparatif des deux technologies JET D’ENCRE

Imprimer des CD : Caractéristique exclusive de la technologie Jet d’encre

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30 PERIPHERIQUES

COÛTS DE L’IMPRESSION JET D’ENCRE

Etude UFC Que Choisir

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CENTRE DE FORMATION GEFI 31

Impression LASER
Il s’agit aussi d’une impression sans impact. Contrairement aux autres imprimantes, elle travaille au
minimum sur le quart de la page, et c’est une imprimante vectorielle comme l’imprimante à Jet d’Encre
(ce qui permet de mélanger du dessin avec du texte sans problème puisque le texte est du dessin!).

Il existe plusieurs méthodes d’impression dite par électrophotographie. La plus connue et la plus
répandue est par le laser Le concept fut créé par XEROX et breveté par CANON, avec sa cartouche
de toner et son cylindre de sélénium.

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32 PERIPHERIQUES

1 Rouleaux d’entrée du papier 10 Agitateur de TONER

2 « Optical Photo Conductor » 11 Corona de transfert

3 « Corona de charge « 12 Zone de transfert du papier

4 Diode Laser 13 Four

5 Miroir(motorisé) à facettes 14 Balai de nettoyage

6 Condenseur Optique 15 Lampes d’effacement

7 Miroir Oblique 16 Bloc de SYNCHRONISATION

8 Rouleau magnétique 17 Carte Mère

9 TONER

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Principe de fonctionnement : (en six phases essentielles)

Phase 1 : CHARGE
Un fil de Tungstène (Corona de charge) est soumis à une Haute Tension (-600V).
Cela a pour effet de générer des ions négatifs (ionisation de l’air autour du fil). Ces
charges négatives sont attirées par le tambour (OPC), et plus précisément par le
Sélénium (+) qui le recouvre.

Phase 2 : EXPOSITION
Le Laser va éclairer certaines zones du tambour et ainsi neutraliser une partie des
charges négatives qui s’y trouvent. On dit que le laser crée une image « latente » sur
l’OPC.

Phase 3 : DEVELOPPEMENT
Quand l’image latente va passer devant le rouleau pré-magnétisé, des particules de
TONER (-) vont être attirées vers les zones qui ont été éclairées par le laser et qui
sont, de fait, positives.

Phase 4 : TRANSFERT
A la verticale du Corona de transfert ( fil de Tungstène soumis à une Haute
Tension de +600V),
Les particules de TONER sont attirées (ligne par ligne) vers la feuille qui les
conserve « éléctro-statiquement ».

Phase 5 : CUISSON
La feuille de papier est acheminée par la zone de transfert vers le four constitué
d’un rouleau chauffant à 200°C et d’un rouleau presseur. Le TONER va se liquéfier
grâce au four et pénétrer la fibre du papier grâce au rouleau presseur.

Phase 6 : NETTOYAGE
L’OPC va être nettoyé du TONER résiduel par une rangée de petits balais et les
charges statiques résiduelles vont être neutralisées par la lumière d’une rangée de
lampes

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34 PERIPHERIQUES

Analyse de symptômes de pannes sur imprimantes LASER.

Bourrage papier.

La feuille sort de l’imprimante aussi blanche qu’ à l’entrée.

La feuille sort complètement noire

L’impression ne tient pas sur la feuille

Présence d’un fond grisé non souhaité

Résidus des pages précédentes

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CENTRE DE FORMATION GEFI 35

Autres technologies d’impressions :


Impression électroluminescente
C’est le même principe si ce n’est que le laser est remplacée par une rangée de
diodes électroluminescentes fixes (env. 2400 Led).

A transfert thermique direct


Le principe s’appuie sur un rouleau découpé en feuilles de pigments de cire (couleur
ou noir)de la taille d’une page .

Chaque zone de couleur est portée au contact du papier , avec un transfert du


colorant du rouleau au papier obtenu par échauffement.

A sublimation
La sublimation utilise des agents colorants disposés sur un rouleau de film plastique.
Pour chaque page imprimée quatre zones de film (cyan, magenta, jaune et noir)
sont systématiquement utilisées. (Illustration ci-dessous)

La mécanique de l’imprimante met chaque zone au contact du papier et une tête


chauffante vaporise ces agents colorants et solidifiés sur le papier (la sublimation
étant le changement d’état d’un corps solide à l’état gazeux ).

Elle permet de doser et mélanger les nuances de bases ce qui permet d’avoir une
qualité exceptionnelle comparable à la photo.

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36 PERIPHERIQUES

« Transfert thermique » - Principe du transfert de pigments

**

A encre solide
Créée par XEROX, cette technologie utilise des consommables solides
intégralement utilisés par la machine. Chaque « pain » de couleur subira une
« fusion » partielle à haute température sur sa face inférieure.

L’encre chaude et liquide ainsi obtenue sera projetée (façon Jet d’encre) vers un
tambour qui recueillera l’intégralité des points de la future page. Puis toutes la
couche d’encre sera ensuite transférée vers le papier par chaleur et pression.

Fiabilité (recharge sure et propre), rapidité (jusqu’à 85 PPM), écologique (90%


de déchets en moins par rapport à l’impression Laser à nombre de pages égales
sur une période identique.

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CENTRE DE FORMATION GEFI 37

PROCESSUS DE L’IMPRESSION A ENCRE SOLIDE

Au départ le tambour est enduit d’une fine couche de silicone.

Les têtes d’impression vont projeter vers le tambour, de l’encre « liquide » issu de la
fusion partielle des recharges.

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38 PERIPHERIQUES

Quand le rouleau aura reçu tous les points de couleurs qui constituent l’image, le
transfert pourra se faire vers le papier préalablement légèrement chauffé.

L’encre ainsi déposé sur le papier a eu le temps de pénétrer la fibre et d’y sécher.

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CENTRE DE FORMATION GEFI 39

Recharge Propre et économique

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40 PERIPHERIQUES

COMPARAISON DES VOLUMES DE DECHETS

A NOMBRE DE TIRAGES EGAL SUR LA MEME PERIODE

(Documents XEROX)

**

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CENTRE DE FORMATION GEFI 41

LANGAGES ET POLICES

Codes

Par défaut , les caractères sont envoyée sous forme octets en ASCII.

Les codes 1 à 32 sont utilisées pour des commandes (consignes )


Exemples : saut de page =12; 10= saut de ligne ; 7 = bip sonore 13 = revenir à
gauche etc.. le code 27 correspondant à ESC signifiant que ce qui suit est un code
commande ( à mettre dans le buffer consigne).

La norme ASCII est respecté pour tout ce qui est caractère commun (de 32 à
127).La ou le problème se pose, c’est pour les codes de caractères étendus : tout le
monde a essayer d’imposer sa norme .Exemple IBM a crée sa propre page de code
(tables IBM) pour les caractères ASCII de 127 à 255 (norme 437),idem pour
APPLE, EPSON ...

Le langage de description de page est le langage standard que l'ordinateur utilise


pour communiquer avec l'imprimante. En effet, il faut que l'imprimante soit
capable d'interpréter les informations que l'ordinateur lui envoie.

Les deux langages de description de page principaux sont les suivants:


Langage PCL: il s'agit d'un langage constitué de séquences binaires. Les caractères sont
transmis selon leur code ASCII

Langage PostScript: ce langage, utilisé à l'origine pour les imprimantes Apple


LaserWriter, est devenu le standard en matière de langage de description de page. Il
s'agit d'un langage à part entière basé sur un ensemble d'instructions.

LES POLICES

La police (ou FONT) est la caractéristique d’un caractère, c’est à dire en imprimerie
sa forme (police) et sa taille (fonte).

Il existe une véritable anarchie dans les types de polices ; on peut même parler de
« guerre ». Car un nom de police est
déposé (copyright) mais pas ses
caractéristiques !

Le style d’une police est défini par


ces attributs : (italique, gras, souligné,
double hauteur et surtout sa forme)

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42 PERIPHERIQUES

Toutes les imprimantes sont livrées avec des tables de plusieurs polices.
Un même n° de taille peut signifier une grandeur (hauteur ) différente suivant le
fabricant de l’imprimante ou du créateur de la police.

Les CPI

Les toutes premières polices avaient leur largeur exprimée en nombre de caractères
par pouce (CPI) et leurs formes étaient fixes.

Ainsi sur les matricielles, le pica normal = 10 points par pouce ; l’elite = 12 et le
mode condensé = 17.
Pratiquement plus utilisé sauf sur certaines matricielles.

Les Bitmaps (ou polices proportionnelles)

Chaque police est définie point par point (1 point = 1/72 pouce soit 0,35 mm) et
par sa hauteur(force de corps). La largeur(chasse) variant automatiquement suivant
la hauteur et proportionnellement à la lettre .un m sera plus large qu’un i .

Si vous changer de police , vous changerez de mise en page automatiquement ==>


décalage!
De plus ,il n’existe pas toutes les tailles dans ce type de police et l’imprimante doit
les avoir en interne( ROM ) pour pouvoir les imprimer

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Les Vectorielles

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44 PERIPHERIQUES

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CENTRE DE FORMATION GEFI 45

Langages des imprimantes


EPSON (ESC/P) : pour les matricielles.
Variantes : Fx800 ou LQ 2550

IBM (proprinter) : propre à IBM


Pour matricielles, jets d’encre et lasers .

H.P. PCL (émulation laserjet )PCL = printer control language ) :


Langage standard des imprimantes Hewlett-packard .Il permet d’être indépendant
de l’ordinateur mais nécessite une bonne capacité mémoire ( 1 Mo pour du 300
dpi).
Ce langage était dans ses premières moutures orienté bitmap puis à migrer sur les
vectorielles avec PCL 5 (laserjet série III).On en est aujourd’hui à la version PCL 6

POSTSCRIPT :crée en 1985 par ADOBE avec la particularité d’utiliser que du


vectoriel et pour les laser (travaillant en page) et mis sur le marché par APPLE.
Il permet de manipuler des graphiques avec ses caractéristiques PostScript (fichier
EPS encapsulated POSTSCRIPT .exemple :pagemaker), de créer ses propres
polices et surtout de pouvoir mettre en page par l’utilisateur en dehors de
l’impression.
La dernière version est le POSTSCRIPT 3.

GDI : (graphics device interface ) c’est le langage qu’utilise WINDOWS dans


windows-core .Certains constructeurs (Facit, Mannesman , Nec et Star ) ont eu
l’idée de l’utiliser afin d’alléger l’électronique de l’imprimante (et ainsi le coût ) .C’est
le PC qui prépare la page ce qui impose de travailler sous WINDOWS (ou
fenêtrage DOS) une quantité suffisante de mémoire et un processeur rapide.
WPS (WINDOWS printing system) c’est le GDI de Microsoft réinstallé dans
certaines imprimantes fonctionnant avec un driver commun installé sur
WINDOWS 95.(ex : la canon bj610)

CAPs : ( CANON)

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