Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Disque Dur
1. Introduction
Il ne faut pas confondre les volumes (disque C, D, E, ...) avec les disques durs. Un disque dur
physique peut contenir plusieurs volumes, représentés sous Windows par une lettre. Ces
volumes sont appelés partitions. Ainsi, quand on voir la place restante sur le volume C, on ne
connaît pas l'espace utilisé et libre sur le disque dur physique, mais sur la partition C. Un
disque dur peut ne contenir qu'une seule partition. Sur le disque dur, une partie de l'espace
peut n'être réservé à aucune partition. Dans ce cas, l'espace n'est pas utilisable.
Un disque dur peut contenir plusieurs partitions. Ceci comporte de nombreux avantages:
• Pouvoir utiliser plusieurs systèmes d'exploitations sur la même machine. On crée alors par
exemple une partition pour Linux, une autre pour Windows 98 et une autre pour windows
NT.
• Eviter de gaspiller l'espace: avec la FAT, surtout la FAT16, dès qu'une partition a une taille
importante, une grande quantité de l'espace disque est perdu. Ainsi, sur une partition
FAT16 de 2 Go, on peut perdre 40 % de l'espace. Dans ce cas, mieux vaut créer plusieurs
partitions, comme par exemple 4 de 512 Mo, ce qui limite les pertes.
• Pouvoir mieux organiser ses fichiers. Il est par exemple judicieux de créer une partition
pour le système d'exploitation, une pour les applications, une autre pour les données, et une
pour les sauvegardes.
• Pouvoir utiliser plusieurs systèmes de fichiers. Vous pouvez par exemple créer une partition
en FAT16 pour bénéficier de la compatibilité (ce système de fichiers est reconnu par tous
les systèmes d'exploitations), une en format EXT2 (le format de partitions de Linux) pour y
stocker les données sensibles et bénéficier de la fiabilité de Linux.
Nous allons étudier dans cet article l'organisation des partitions sur le disque, les limites, les
secteurs boot d'amorçage, le MBR, etc...
Voici un schéma représentant l'exemple d'un disque dur partitionné avec Windows 95,
Windows NT et Linux. Deux lecteurs logiques sont dans la partition étendue, un avec des
données, et l'autre est une partition swap de Linux:
3. Systèmes d'exploitations
Chaque système d'exploitation a besoin d'une ou de plusieurs partitions pour être installé.
Généralement, une seule partition suffit. Par exemple, Windows 95/98 peut être installé sur
une partition FAT16 ou FAT32. Windows NT 4 peut être installé sur une partition FAT16 ou
NTFS.
Les systèmes Windows (98/95/NT) ne peuvent reconnaître qu'une seule partition primaire sur
le disque, et une partition étendue avec des lecteurs logiques. Si par exemple, vous avez deux
partitions primaires formatées en FAT16, et une partition étendue avec des lecteurs logiques,
Windows ne reconnaîtra pas la seconde partition primaire. Il reconnaîtra uniquement la
première (où il est installé) et les lecteurs logiques de la partition étendue. Si vous désirez
avoir plusieurs partitions primaires, vous serez obligé de les cacher, de manière à n'en avoir
qu'une seule de disponible à chaque fois. Une partition peut être cachée ou affichée à l'aide
d'utilitaires comme Partition Magic de Powerquest.
Windows ne peut être installé que sur une partition primaire. Il ne peut pas être installé sur un
lecteur logique d'une partition étendue.
Le système Linux fonctionne différemment. D'abord, il utilise deux partitions, au lieu d'une.
Sur la première, il y a le système lui même, et sur la seconde qui est généralement très petite
(100 Mo environ) une zone de swap réservée pour la mémoire virtuelle (qui remplace la RAM
quand il en manque). Par contre, Linux peut très bien être installé sur des lecteurs logiques de
la partition étendue. Ainsi, vous pouvez avoir la partition principale de Linux qui est une
partition primaire, et la partition swap qui est un lecteur logique. Il est aussi possible d'avoir
les deux partitions sous forme de lecteurs logiques de la partition étendue.
La limite des quatre partitions primaires et une réelle limite dès qu'il s'agit d'installer plusieurs
systèmes d'exploitations sur un même disque. En effet, si vous voulez par exemple avoir
Windows 95, Windows 98 et Windows NT, chaque système aura besoin d'une partition
primaire pour être installé. Il ne vous restera alors plus qu'une partition primaire de disponible
pour faire une partition étendue par exemple. N'oubliez pas dans ce cas de cacher les deux
partitions qui ne sont pas utilisées à chaque fois, pour ne laisser visibles que la partition
primaire utilisée et la partition étendue. Ceci peut être fait automatiquement à l'aide de
gestionnaires d'amorçage qui sont installés au démarrage de la machine, et qui vous laissent
choisir le système à lancer. Notez que si vous avez deux disques durs, au total, vous pourrez
utiliser 8 partitions primaires, ce qui repousse la limite.
Linux est moins gêné par cette limite, car il n'a pas besoin d'une partition primaire pour être
installé, et peut se contenter de lecteurs logiques.
Notez aussi que certains gestionnaires d'amorçage, comme par exemple PQ Boot: celui qui est
fourni avec Partition Magic, ont besoin d'une partition primaire qui leur soit réservée pour
pouvoir fonctionner.
• Si une partition est amorçable, cela signifie qu'elle contient un système d'exploitation et que
sur son secteur boot peut être exécuté pour démarrer le système. Normalement, l'utilisateur
ne doit pas modifier cette propriété.
• Une partition peut être visible ou cachée. Une partition cachée ne sera pas vue par le
système d'exploitation exécuté. Cacher une partition peut servir à avoir plusieurs systèmes
sur le même PC. A ce moment, seule une partition, celle du système qu'on souhaite utiliser
est visible, et plus de la partition étendue, les autres partitions primaires étant cachées.
• Une partition parmi les quatre partitions primaires peut être activée. La partition active est
celle qui contient le système d'exploitation qui sera démarré par le système d'amorçage du
MBR si c'est le système par défaut (pas system commander ou LILO).
l'utilisateur le choix du système à démarrer. Il se peut que ces programmes soient trop
volumineux pour être entièrement copié dans le MBR, comme c'est le cas pour System
Commander. Dans ce cas, le MBR peut démarrer le gestionnaire qui est alors stocké sur une
partition primaire sous forme de fichiers. (SYSCOM.SYS pour system commander). Il est
alors nécessaire que la partition soit accessible.
Si jamais vous voulez réinstaller le système par défaut dans le MBR, vous devez taper la
commande FDISK /MBR sous DOS. Ceci remettra le système d'amorçage par défaut, sans
pour autant effacer la table des partitions. Ceci sert par exemple à désactiver un gestionnaire
d'amorçage comme LILO du MBR, où à supprimer un virus qui est situé dans le programme
d'amorçage du MBR.
Le système d'amorçage par défaut, celui qui est réinstallé quand on tape FDISK /MBR, a pour
rôle d'exécuter le secteur boot de la partition ACTIVE. (Voir propriétés d'une partition).
• Des données qui indiquent les propriétés de la partition, comme par exemple le nom de
volume, ou le système de fichiers.
Liens
http://www.linux-kheops.com/doc/dupoux/disk/presente/index.htm