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Partitions –

Systèmes de fichiers

1
Les partitions

2
« Disques »
 périphérique = un matériel vu par le système ;
présent dans /dev/
 périphérique de stockage =
 Disque dur
 Clé USB
 CD, DVD
 …
 =« disque » pour simplifier

3
Les « disques » : nommage sous /dev/
 Les disques sont nommés
 hd? pour les
 IDE
sd? pour les disques SATA, SCSI ou
USB ou sr? pour les lecteurs CD
 scd?
SATA
 Sur chaque bus, les disques sont numérotés :
 a pour le e
r
1b pour le 2èm ,
e
etc.
 sauf les lecteurs CD sur SCSI :
 0 pour le e
r
11 pour le 2èm ,
e 4
Les « disques » : nommage sous /dev/
 Exemples :
 hda est le 1er disque
 hdb
IDE est le 2ème disque
 sda est le 1er disque USB(SCSI ou
IDE
 sdc est le 3èm
SATA) disque USB (SCSI ou SATA)
e
 sr0 est le 1er lecteur CD ou
DVD

5
Partitions
 Un disque est découpé en partitions (4 max)
M
B Partition 1 Partition 2 Partition 3 Partition 4
R
 Intérêts :
 Séparer système et données
 Héberger plusieurs OS
 Sous Linux, cela permet :
 d'utiliser des partitions en lecture seule
 d'appliquer des quotas

 Sous Windows, souvent une seule partition 6


Partitions : nommage
 Windows nomme les partitions par des lettres
 C:, D:, …
 Linux n’utilise pas ce système de lettres
 Sur chaque disque, il numérote les partitions de
1à4
 Par exemple, sur le 1er disque SATA :
M
B sda1 sda2 sda3 sda4
R

7
Partitions étendues
 Problème : 4 partitions, c’est peu !
 Pour contourner la limitation :
 partition primaire  partition étendue
 partition étendue découpable en partitions
 partition étendue ≈ un disque dans le disque

M sda2
B sda1 E E E sda3
R B sda5 B sda6 B sda7
R R R

Légende : primaire étendue logique


8
parted et gparted

parted : un outil de gestion de partition
 parted permet, pour chaque disque,
 Visualiser
de : ses partitions
 Créer de nouvelles partitions
 Déplacer des partitions
 Redimensionner des partitions

gparted est l’outil graphique
 correspondant tous les deux réservés à
root
9
parted : un aperçu

10
gparted : un aperçu

11
Les systèmes de
fichiers

12
Système de fichiers
 Système de fichiers :
 filesystem en anglais (fs en abrégé)
 une façon d’organiser les fichiers
 Toute partition « porte » un système de fichiers
 enfin… presque !
 Illustration
 Une partition = un terrain « brut »
 Une partition + un syst. de fichiers = un parking avec
des places numérotées

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Systèmes de fichiers courants
nom OS natif commentaires
ext4 Linux par défaut pour Linux
swap Linux utilisé pour la mémoire cache
(mémoire virtuelle sur
disque)
ntfs Windows sécurité sur les fichiers
introduit avec Windows NT
vfa Windows pas de sécurité
t introduit avec Windows3.1
iso9660 utilisé sur les CD
cifs / Windows système de fichiers réseau de
smb Windows

nfs Unix système de fichiers réseau (Sun)


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Système de fichiers : autres types
 Beaucoup d’autres types de systèmes de
fichiers
 Certains sont propriétaires
 Certains sont virtuels = pas destinés à être
portés par une partition
 nfs : partage réseau
 Unix
smb et cifs : partage réseau
Windows

15
Systèmes de fichiers

16
Montage de système de fichiers
 Pour accéder à un système de fichiers, il
faut :
 préciser quel est son type,
 donner son nom,
 indiquer un chemin qui permettra d’y accéder
(appelé point de montage).
 On appelle cela monter le système de
fichiers

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Montage : la commande mount
 mount permet de faire le
 montage
attention : le point de montage doit exister avant !
 mount est réservée à root

 Exemple :

Mount -t ntfs /dev/sda1 /mnt/xp

18
Montage : la commande mount
Le résultat de mount –t ntfs /dev/sda1 /mnt/xp

19
Démontage
 Monter un système de fichiers = y donner accès en le
greffant dans l’arborescence
 Démonter le système de fichiers = libérer cet accès
 Syntaxe :
umount /dev/sda1 ou umount /mnt/xp

périphérique point de montage

•Ca ne marche que si le montage n’est pas


en cours d’utilisation (protection) !
•Cela finalise les opérations d’écriture
•Attention : penser à le faire avant de 21
déconnecter les périphériques amovibles !
Faciliter le montage : /etc/fstab
 /etc/fstab contient une liste de montages « connus
 » les informations sont passées à mount
#périphérique point de montage syst de fichiers options dump pass

/dev/sda1 / ext3 defaults 0 1


/dev/sda2 none swap sw 0 0
/dev/sdb1 /media/usbdisk vfat user, rw, sync 0 0

 Cela permet :
 d’éviter de tout taper à chaque commande mount.
Exemple : mount /media/usbdisk
 de monter automatiquement au démarrage (option auto)
22
Les systèmes de fichiers sous Gnu/Linux
• Configuration du montage des systèmes de fichiers
 Sous Linux, toutes les partitions utilisées par le système doivent être listées dans
/etc/fstab.
 Fstab est un fichier de configuration qui contient les informations sur les partitions et
les périphériques de stockages du système. C’est via ce fichier que l’on peut
informer le système sur où et comment les partitions et les périphériques de
stockages doivent être montés. C’est un simple fichier texte que l’on peut éditer avec
son éditeur de texte préféré.
 voici un exemple de fichier fstab :
/dev/sda2 / ext2 defaults 1 1
/dev/sdb1 /home ext2 defaults 1 2
/dev/cdrom /media/cdrom auto ro,noauto,user,exec 0 0
/dev/fd0 /media/floppy auto rw,noauto,user,sync 0 0
proc /proc proc defaults 0 0
/dev/sda1 swap swap pri=42 0 0

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« OPEN SOURCE »
Les systèmes de fichiers sous Gnu/Linux
• Configuration du montage des systèmes de fichiers
 Colonne 1 : Nom du périphérique
Linux utilise un système particulier pour nommer les périphériques. Le premier
disque dur dans son ensemble est nommé /dev/sda, le second /dev/sdb. La
première partition du premier disque dur est nommée /dev/sda1, la seconde
/dev/sda2 etc…
Pour les lecteurs de disques, le nommage est aussi simple. /dev/cdom ou /dev/dvd
pour un lecteur de cdrom/dvd, /dev/fd0 pour un lecteur de disquette.
 Colonne 2 : Les points de montage
Comme expliqué plus haut, c’est le dossier par lequel on pourra accéder à la
partition.
 / : c’est la racine du système d’exploitation. C’est ici qu’on trouvera /bin, /etc,
/home, /mnt etc…
 /home : si vous utilisez une partition différente pour votre /home vous devez le
renseigner ici.
 /media/cdrom : le point de montage du lecteur optique. Lorsque vous insérez
un cdrom, vous pourrez y acceder en lecture dans ce dossier.
 /media/floppy : idem pour une disquette.

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« OPEN SOURCE »
Les systèmes de fichiers sous Gnu/Linux
• Configuration du montage des systèmes de fichiers
 Colonne 3 : Système de fichier
On indique ici le type de FS de la partition concernée. Beaucoup de systèmes de
fichiers sont supportés dont ext2, ext3, swap, vfat (pout le fat32), ntfs (pour ntfs en
lecture seul) ntfs-3g (pour du ntfs en lecture écriture si le paquet ntfs-3g est installé
sur votre machine) et bien d’autres. Lorsque auto est renseigné ici, cela signifie
qu’on laisse le système détecter lui même le système de fichier. Ceci est
particulièrement utilisé pour les cdroms et les disquettes
 Colonne 4 : Les options
 auto et noauto : Le système de fichier est (n’est pas) monté automatiquement
au démarrage de la machine.
 user et nouser : user permet aux utilisateurs normaux de monter le
périphérique. nouser leur enlève cette possibilité.
 exec et noexec : permet d’exécuter (ne pas exécuter) des binaires sur la
partition concernée.
 ro : montage en lecture seule.
 rw : montage en lecture écriture.
 sync et async : Les entrées sorties se font en mode synchrone / asynchrone.
 defaults : utilise les options par défaut, c’est à dire rw,exec,auto,nouser,async.

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Les systèmes de fichiers sous Gnu/Linux
• Configuration du montage des systèmes de fichiersé
 Colonne 5 et 6 : option dump et fsck
 Dump est un outil de sauvegarde et fsck un outil de vérification du système de
fichier.
 La cinquième colonne définie donc l’option de dump. Dump utilise ce chiffre
pour savoir s’il doit faire un backup des données (1) ou pas (0).
 La sixième colonne pour fsck. Il utilise ce chiffre pour savoir, sur un disque
donné, dans quel ordre il doit effectuer les vérifications.
Pour le système de fichiers racine, la valeur devrait être 1. Pour les autres
systèmes de fichiers, la valeur devrait être 2 (ou 0 s'il n'est pas nécessaire de
vérifier le système de fichiers).

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« OPEN SOURCE »
Les systèmes de fichiers sous Gnu/Linux
• Configuration du montage des systèmes de fichiers
 Monter ses partitions Windows
 Préparer le montage d'une partition fat
Le système de fichiers de type FAT (FAT 16 ou FAT 32) est utilisé par Windows
95/98/ME et parfois par Windows 2000/XP. Le pilote Linux pour ce type de
système de fichiers permet d'y avoir accès en lecture et en écriture.
Supposons que votre partition Windows de type FAT soit /dev/hda1 (première
partition primaire sur le disque dur ide maître de la première nappe). Nous
allons la monter dans le répertoire /mnt/win1 qu'il faut créer au préalable :
# mkdir /media/win1
Ensuite, éditez en root le fichier /etc/fstab et rajoutez la ligne suivante :
/dev/hda1 /media/win1 vfat defaults,user 0 0

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« OPEN SOURCE »
Les systèmes de fichiers sous Gnu/Linux
• Configuration du montage des systèmes de fichiers
 Monter ses partitions Windows
 Préparer le montage d'une partition NTFS
Le système de fichiers de type ntfs est souvent utilisé par Windows 2000, XP et
Vista. Pour pouvoir lire et écrire sur ces systèmes, il faut d'abord installer un
pilote particulier, ntfs-3g.
Supposons que votre partition Windows de type ntfs soit /dev/sda1 (premier
lecteur logique sur le premier disque dur sata). Nous allons la monter dans le
répertoire /media/win2 qu'il faut créer au préalable :
# mkdir /media/win2
Ensuite, éditez en root le fichier /etc/fstab et rajoutez la ligne suivante :
/dev/sda1 /media/win2 ntfs-3g defaults,user 0 0
Note
Le noyau Linux comporte déjà un pilote pour le système de fichiers ntfs, mais celui-ci ne permet
pas de créer de nouveaux fichiers. ntfs-3g, qui est un pilote qui permet un accès complet en
lecture et en écriture.

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« OPEN SOURCE »
Les systèmes de fichiers sous Gnu/Linux
• Configuration du montage des systèmes de fichiers
 Monter les partitions

Vous avez rajouté les entrées nécessaires dans le fichier /etc/fstab :


vos partitions Windows seront donc dorénavant montées automatiquement
dès le démarrage. Mais pour éviter de redémarrer, vous allez simplement
demander au système de monter les partitions citées dans fstab et non
déjà montées avec la commande suivante :

# mount -a

Si aucun message d'erreur n'apparaît, vous devez maintenant pouvoir voir


le contenu de votre ou vos partition(s) Windows dans l'arborescence de
votre système.

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« OPEN SOURCE »
Les systèmes de fichiers sous Gnu/Linux
• Configuration du montage des systèmes de fichiers
 Monter sa clé usb
 Si vous avez une clé usb (ou n'importe quel périphérique compatible avec la
norme de stockage de masse usb), commencez par créer le répertoire dans
lequel vous monterez la clé :
# mkdir /media/clef0
 Identifiez le nom de périphérique correspondant à votre clef usb : affichez la
liste des partitions disponibles avec la commande cat /proc/partitions, puis
introduisez votre clef, et, après quelques secondes, affichez à nouveau le
contenu de /proc/partitions, dans lequel votre clef à dû apparaître.
 Ensuite, éditez en root le fichier /etc/fstab et rajoutez la ligne suivante :
/dev/sda6 /media/clef0 vfat defaults,user 0 0
 Vous pouvez alors monter votre clé usb :
# mount /media/clef0
Attention
N'oubliez pas de démonter votre clé usb avant de la débrancher, sous peine de corrompre
les données qui y sont stockées : umount /media/clef0

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« OPEN SOURCE »
Outils divers
 Espace disque et mémoire
 La commande df (disk free) permet d’afficher à l’écran la taille de l’espace
disque occupée et la taille de l’espace disque libre.
Ce n’est pas lisible, puisque la taille des données est affichée en octet. On
utilise alors l’option -h
 La commande du (disk usage) permet d’afficher la taille d’un répertoire et de
tous les sous répertoires récursifs qu’il contient
Évidemment comme pour la commande df, la taille occupée est en octet, on
utilise donc l’option -h.

Voir le man !!

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« OPEN SOURCE »
Gestion de l’espace disque
 deux commandes utiles :
connaître l’espace libre df (disk free) $ df
sur chaque système de
fichiers monté -h $ df –h

Connaître l’espace utilisé du (disk usage) $ du /usr/bin


par un répertoire $ du –s .
-h
$ du –sh /media/usbdisk
-s
Compression

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Compression
 Un peu de vocabulaire :
 archive = fichier qui contient d’autres fichiers
 archive tar = fichier qui met « bout-à-bout » tous les
fichiers ; conserve la structure des répertoire
 archive tar compressée = idem mais en plus, le fichier
est compressé
 Deux types de compression libres
(algorithme+utilitaires) :
 gzip (GNUzip, extension .gz)
 bzip2 (de J. Seward, extension .bz2)
Compression
 Le principe :
 on créé une archive tar
 on compresse cette archive
 en général, on fait les deux d’un seul coup !
 Exemple :
tar -czvf dossier.tar.gz dossier/
options : nom de l’archive ce qu’il faut
c = créer archive à créer compresser
z = compress° gzip
j = compress° bz2
v = mode bavard
f = utiliser le fichier
dont le nom suit
Compression & décompression
 Le principe :
 on se place dans le répertoire où on veut extraire
 on utilise à nouveau tar

 Exemple :
tar -xjvf dossier.tar.bz2

options : nom de l’archive à extraire


x = extraire archive
z = compress° gzip
j = compress° bz2
v = mode bavard
f = utiliser le fichier
dont le nom suit
Partitionnement avec Fdisk
1– Ajouter le disque

2- Utiliser Fdisk
Partitionnement avec Fdisk
3- Afficher l’aide
Partitionnement avec Fdisk
4- Créer une nouvelle partition principale
Partitionnement avec Fdisk
5- Afficher la table des partitions

6- Enregistrer la modification sur le disque


Partitionnement avec Fdisk
7- Créer une partition étendue
Partitionnement avec Fdisk
8- Créer Un lecteur Logique
Partitionnement avec Fdisk

9- Afficher la taille d’une partition

10- Définir le système de fichier


Partitionnement avec Fdisk
11- Monter une partition
Partitionnement avec Fdisk
12- Supprimer une partition
Partitionnement avec parted
1- Vérifier l’installation de parted

2- Afficher la table des partitions


Partitionnement avec parted
3- Changer le disque

4- Créer une partition primaire


Partitionnement avec parted
4- Créer une partition primaire (suite)
Partitionnement avec parted
5- Créer une partition étendue
Partitionnement avec parted
6- Créer une partition logique
Partitionnement avec parted
7- Définir le système de fichier

8- Monter une partition


Partitionnement avec parted
9- Supprimer une partition
Pour supprimer une partition, elle ne doit pas être montée (ne
doit pas être utilisée),
1- On démonte la partition : umount /dev/sdc1
2- On affiche les partitions et on note le numéro : print

3- On supprimer la partition : on utilise rm et on indique le


numéro de la partition : rm 1

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