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Table des matières


Presentation ..................................................................................................................................................... 2
Une Partition .................................................................................................................................................... 3
Systèmes de fichiers ......................................................................................................................................... 3
Les commandes de gestion des disques ........................................................................................................... 4
lsblk .............................................................................................................................................................. 4
blkid .............................................................................................................................................................. 5
Qu'est-ce que l'UUID ? .................................................................................................................................. 5
Fdisk ................................................................................................................................................................. 5
Créer une partition à l’aide de FDISK............................................................................................................. 5
Supprimer une partition................................................................................................................................ 6
Création d’un système de fichier (formatage) ................................................................................................... 6
mkfs .............................................................................................................................................................. 6
Préparer une partition swap ............................................................................................................................. 6
Point de montage ............................................................................................................................................. 7
Montage ....................................................................................................................................................... 7
Démontage ................................................................................................................................................... 7
Montage permanent ..................................................................................................................................... 8

Activité 1 – Assister les utilisateurs en centre de service


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PRESENTATION

Une des particularités de Linux est de présenter, sous forme de fichiers, les périphériques attachés au
système.

Linux nomme les partitions sda1 pour la partition 1 du premier disque (SDA), sda2 pour la deuxième,
sdb1 pour la première partition du deuxième disque (SDB),etc.

Types Disque dur Partitions

Au démarrage de Linux, ce dernier ouvre un fichier texte nommé /etc/fstab dans lequel il trouve les
correspondances entre les disques durs et les dossiers où ils doivent être montés.

Monter une partition, c'est lier un dossier à une partition. Par défaut, ces dossiers se trouvent dans /mnt
ou /media. Par exemple, si j'ai monté ma partition « C: » de Windows dans /media/windows chaque
fois que j'enregistrerai dans /media/windows ou un de ses sous-dossiers, je l'enregistrerai en fait sur la
partition « C: ». De même avec une clef USB. Pour un lecteur de CD-ROM c’est la même chose à
l’exception que le point de montage est en lecture seule.

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UNE PARTITION

Un disque est composé d’une ou plusieurs partitions dont la table est contenue dans le MBR (Master
Boot Record) ou dans le GUID Partition Table (GPT). Le MBR (Master Boot Record) définit des tables
primaires ou étendue.

Les caractéristiques d’une partition sont :

 Sa taille en secteurs
 Son statut (indique si elle est active ou non)
 Son type (primaire/étendue)

Une partition peut être utilisée pour héberger :


 un système de fichiers (FS)
 un espace Swap

SYSTEMES DE FICHIERS

Les données sont normalement présentées à l’utilisateur et aux programmes selon une organisation
structurée, sous la forme de répertoires et de fichiers. Pour pouvoir stocker ces données structurées sur
un périphérique, il faut utiliser un format qui les représente sous la forme d’une succession de blocs de
données : c’est ce qu’on appelle un système de fichiers (FS). Un FS est concrètement une arborescence
de fichiers stockée dans une partition.

Est associé à chaque système de fichiers :


 un pilote du noyau
 Une structure de données

Formater un FS, c’est formater une partition en écrivant sur le disque les tables système ( Superbloc,
table d’inode, répertoire racine, …) en fonction de son type.

Un FS contient différentes tables système :


 Le super-bloc qui contient les données générales (taille, montage, …)
 La table des inodes qui contient la table de description et d’allocation des fichiers, chaque
fichier étant représenté par un numéro d’inoeuds (inode).
 Un répertoire est une table de correspondance de fichiers/numéro d’inoeud.

Les fichiers hébergés par un FS ne sont accessibles que s’ils sont montés c’est-à-dire s’il est associé à un
répertoire (répertoire de montage).

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LES COMMANDES DE GESTION DES DISQUES

lsblk
Cette commande va nous permettre de lister tous les lecteurs connectés (HDD, CD, clé USB…). On y
retrouve également, le répertoire de montage utilisé par la partition.

Pour chaque périphérique bloc répertorié, la commande lsblk affiche :

 NAME : le nom du périphérique,


 MAJ:MIN : un numéro, qui identifient de manière unique le périphérique auprès du noyau,
 RM : 1=lecteur amovible, 0=lecteur intégré,
 SIZE : capacité de stockage (taille du disque),
 RO : 1=lecture seule, 0=Lecture écriture,
 TYPE : son type (disque, partition, lecteur optique, etc..)
 MOUNTPOINT : Le répertoire associé, permettant l’accès à son contenu.

Dans la plupart des cas, Linux sera installé sur la partition /dev/sda1, c’est le cas ici. On peut également
voir qu’il se compose de 2 partitions :

/ : La partition racine est la base de l’arborescence de votre système. Par défaut, si aucun réglage n’est
changé, c’est dans celle-ci que tous les fichiers vont être placés : fichiers de configuration, programmes,
documents personnels, etc.

SWAP : C’est une extension de la mémoire vive (RAM) de votre ordinateur (ratio 1:1). Afin d’éviter un
blocage de votre ordinateur lorsque sa RAM est pleine, Linux se sert de cette partition pour décharger
temporairement la RAM. Elle sert aussi à décharger la RAM lors de la mise en veille.

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On peut également voir qu’un second disque dur est listé sur /dev/sdb et qu’il possède une partition
unique sdb1, qui n’est pas encore monté. Par la suite, à chaque fois que vous allez connecter un disque
dur, une nouvelle lettre lui sera assigné, donc si je connecte un nouveau disque son label sera : /dev/sdc.

blkid
Cette commande liste des UUIDs, les Labels et Types de toutes les partitions montées.

Qu'est-ce que l'UUID ?


Il s'agit d'une suite de caractères alphanumériques qui permet d'identifier de façon unique
chaque périphérique de stockage et partition.

On utilse fdisk pour configurer le MBR et gdisk pour configurer le GPT.

FDISK
L'utilitaire fdisk de Linux permet de créer des partitions sur votre disque dur.

Syntaxe de la commande fdisk :


fdisk /dev/sdb
(/dev/sdb étant le disque à partitionner)

Créer une partition à l’aide de FDISK


fdisk /dev/sdb
(/dev/sdb étant le disque à partitionner)

Puis on utilise la commande n pour ajouter une nouvelle partition

fdisk nous demande ensuite le type de partition :

 p pour primaire
 e pour étendue

Puis fdisk demande d'indiquer le premier secteur de la partition. Par défaut, il propose le
premier libre.

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Une fois validé, il faut indiquer le dernier secteur, ce qui demande un calcul sur la taille que l'on
souhaite allouer. Heureusement, on peut indiquer directement la taille du disque avec +XXX en
Ko, Mo, Go ou To. Par exemple, pour créer une partition de disque de 100 Go. Il faut saisir
+100Go.

Quand cela est terminé, on utilise la commande p pour valider que les modifications apportées
aux disques sont bien les bonnes. Enfin on écrit dans la table de partition les modifications avec
la commande w.

Supprimer une partition


Pour pouvoir supprimer une partition, il faut que celle-ci ne soit pas montée.

fdisk /dev/sdb
(/dev/sdb étant le disque à traiter)

 On affiche la liste des partitions avec la commande p afin de récupérer le numéro de la


partition à supprimer.
 Ensuite on utilise la commande d pour lancer le processus de suppression, il vous sera
demandé le numéro de partition à traiter
 Enfin on valide les modifications avec la commande w

CREATION D’UN SYSTEME DE FICHIER (FORMATAGE)

Une fois le disque correctement partitionné, il faut créer les systèmes de fichiers. Cette
opération n'est pas nécessaire pour les partitions de swap, cependant il faut le faire pour les
autres partitions.

mkfs
Cette commande est utilisée pour formater un système de fichiers sur un périphérique,
généralement une partition de disque dur.

Exemple formater la partition sdb1 en ext4


mkfs.ext4 /dev/sdb1
Les 2 cmd sont identiques
mkfs -t ext4 /dev/sdb1

PREPARER UNE PARTITION SWAP

mkswap -c /dev/sdb5

Lorsque la partition aura été préparée pour le swap, il faut l’activer pour qu’elle soit prise en
compte par le système, avec la commande suivante :

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swapon /dev/sdb5

La commande suivante permet d'arrêter le swapping sur une partition :


swapoff /dev/sdb5

POINT DE MONTAGE

Un point de montage est un répertoire à partir duquel seront accessibles les données se trouvant
sur un périphérique de stockage (HDD, CDROM, USBKEY, Lecteurs réseau).

Montage
La commande mount permet d’associer un périphérique de stockage à un répertoire, ce
répertoire permettra de gérer les données sur le support physique.

Pour monter un périphérique ou une partition avec la commande mount, il faut indiquer :

 le type du système de fichiers par l'option -t


 le chemin et le label du périphérique de stockage (généralement /dev/sd[a-z]) ;
 le répertoire de montage.

Par exemple, la commande ci-dessous associe le périphérique /dev/cdrom au point de montage


(répertoire) /media/cdrom.

mount /dev/cdrom /media/cdrom

Le système de fichiers est normalement détecté automatiquement par la commande mount.


Néanmoins il peut être nécessaire de lui imposer un format l'option -t permet cela :
mount -t iso9660 /dev/cdrom /media/cdrom

Démontage
Pour démonter une partition ou un périphérique, il faut utiliser la commande umount.

Par exemple : umount /media/cdrom

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Le démontage ne marche que si la partition n'est pas utilisée, à savoir :

 aucun fichier n'est en train d'être lu ou écrit sur la partition ;


 aucun processus n'a son répertoire de travail sur la partition.

Si le démontage est refusé, vous pouvez utiliser la commande fuser pour savoir quels processus
l'utilisent. Lorsqu'un système de fichiers est en cours d'utilisation (par exemple lorsqu'un
processus lit un fichier sur ce système de fichiers, ou lorsqu'il est utilisé par le noyau), l'exécution
de la commande umount échouera avec une erreur. Pour déterminer quels processus accèdent
au système de fichiers, vous pouvez utiliser la commande fuser.

Par exemple : si le démontage de /media/cdrom est refusé, tapez :


fuser -m /media/cdrom
( si la commande fuser n’existe pas, installez le paquet psmisc : apt install psmisc )

Montage permanent
Afin d’être capable de monter le disque dur de manière permanente, il faut modifier le « file
system tab ». Ce fichier permet à Linux de connaître où chaque partition d’un disque dur doit
aller. C’est donc ce fichier qu’il faut modifier pour avoir notre disque dur monté de manière
permanente même après un redémarrage.

 D’abord, il faut créer un dossier où la partition va être chargée.


 Ensuite il faut éditer le fichier /etc/fstab, ouvrez-le avec l’éditeur de votre choix par
exemple avec nano : nano /etc/fstab.

Dirigez-vous vers la fin du fichier, et ajoutez les informations de votre partition.

Exemple

# Secondary Hard Drive (Le symbole # permet d’ajouter un commentaire)


/dev/sdb1 /mnt/hdd-data ntfs defaults 0 0

explications de chaque paramètre :

 Le nom de la partition : ici, il faut préciser le nom de la partition ou son UUID.


 Le point de montage : c’est le répertoire associé à cette partition.
 Le système de fichier : ici le système de fichier utilisé est NTFS mais vous devez vérifier
le type pour chaque partition. Vous pouvez le vérifier grâce à la commande : lsblk –fs ou
df -T.

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 Les options : ce champ permet de définir les options utilisées pour cette partition. On
peut spécifier plusieurs options de montage, en les séparant par des virgules. Ici, on va
se contenter de mettre les options par défaut (rw, suid, dev, exec, auto, nouser, async).

o rw : media accessible en lecture/écriture (ro pour lecture seule).


o suid : Les bits SUID et SGID sont pris en compte (nosuid pour désactiver).
o exec : Autorise l'exécution des programmes (noexec pour désactiver).
o auto : monte ou pas le périphérique automatiquement au démarrage de la
machine, ou lorsque l’on lance mount -a.
o nouser : Seul le compte root peut monter/démonter le système de fichier.
o async : effectuer des opérations (I/O) sur le système de fichiers de manière
asynchrone.

Backup : ce cinquième paramètre n’est plus utilisé, il permettait de sauvegarder à l’aide de


l’utilitaire DUMP les fichiers d’une partition. Sa valeur doit toujours être à 0.

File system check order : la dernière option permet de spécifier l’ordre dans laquelle l’utilitaire
fsck vérifie si le disque dur contient des erreurs lors du boot. 0 aucune vérification n’est faite
valeur à utiliser pour la partition SWAP et Windows. Par défaut la partition root doit être à 1
et toutes les autres partitions linux à 2.

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