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Administration

Système et Réseau sous Linux


(OS Debian)
Gestion des Disques

Gestion des disques

LVM et Technologie Raid

Sommaire
Gestion des disques

1. Les notions de partitions

2. Création des partitions

3. Formatage et Montage

4. V »réi cation des des disques

Technologie LVM

1.Principe des disques LVM

2.Déploiement de LVM

3.Redimensionnement d’un LVM

4.Mise en pratique

Technologie RAID

1.Les Types de RAID

2.Performances

3.Commandes utiles
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Gestion des disques
Utilisation d’un périphérie
➡ Une fois pris en charge par un pilote (module),
certains périphériques peuvent devenir visibles
dans le système sous la forme de chiers
spéciaux dans le dossier /dev

‣ Exemple le 1er disque dur SATA : /dev/sda,


ses partitions sont /dev/sda1, /dev/sda2, etc.

‣ Un deuxième disque (ou DVD) SATA : /dev/


sdb

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Gestion des disques


Structure d’un disque
Vu du BIOS ou du pilote,
➡ un disque dur est composé de secteurs = tableaux de N
octets avec N=512 en général, sauf SSD : 1024 octets

‣ PB : confusion entre secteurs et blocs, voir plus loin

‣ Les secteurs sont regroupés en « cylindres » : accès plus


rapide sur le même cylindre

➡ Ces secteurs ont un numéro appelé LBA (logic block


address)

➡ Le BIOS est capable de lire ou écrire n'importe lequel de


ces secteurs : accès « aléatoire »

Gestion des disques


Structure d’un disque
Vu de Unix,
➡ Un disque dur (SATA ou SSD, ou clé USB, ou
CD-ROM, etc.) est représenté par un chier
spécial dans /dev :

➡ Tous sont représentés par la même famille de


noms :

‣ /dev/sda pour le premier disque

‣ /dev/sdb pour le deuxième disque

‣ etc
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Gestion des disques


Partitions primaires
➡ Avant, le MBR spéci ait aussi le
découpage du disque en 4 zones appelées
partitions primaires

➡ Une partition = « de tel secteur à tel secteur


» Table des partitions dans le MBR (4
partitions)
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Gestion des disques


Partitions logiques
➡ Comme le MBR limitait à 4 partitions, ce qui est
trop peu pour un système d'exploitation, on a
rajouté la possibilité d'étendre la table :

‣ Partitions dites « logiques » ou « étendues »

‣ Placées dans le premier bloc de la dernière


partition, c'est comme un second MBR

➡ Problème : si le disque est déjà occupé par 4


partitions primaires et que la dernière n'a pas
été prévue en étendue, alors c'est chu (ou c'est
fait exprès).
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Gestion des disques


Partitions avec UEFI
➡ Dans la norme UEFI, ce n'est plus le MBR qui
contient la table des partitions (lui ne contient plus
seulement qu'une seule partition pour représenter
tout le disque), mais les 33 premiers secteurs du
disque :

‣ La table est stockée sur les secteurs LBA=2 à 34 et


est aussi recopiée à la n du disque

‣ Le secteur LBA=1 est un bloc d'en-tête appelé


GPT Header : GUID Partition Table

=> Il peut y avoir 128 partitions au lieu de


seulement 4 (ça semble su sant)
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ffi

Gestion des disques


Interêt des partitions
➡ Comme pour les dossiers : pour séparer les choses
:

‣ Partitions pour le système (/ et /boot)

‣ Partition pour les comptes (/home)

‣ Partition pour la mémoire virtuelle (swap)

‣ Partition pour les sites web hébergés (/var/www)

‣ Partition pour les chiers temporaires (/tmp)

‣ Partitions pour archiver les comptes

‣ Partitions pour un autre système d'exploitation...


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Gestion des disques


Pourquoi séparer
➡ En cas de panne ou de virus

‣ Seules les partitions du système seront à


e acer et réinstaller

‣ Panne : défaillance du disque, les chiers de la


partition sont perdus mais pas ceux des autres
partitions

➡ En cas de débordement :

‣ Ex : serveur FTP : si des utilisateurs déposent


trop de chiers, ça bloque seulement cette
partition
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Gestion des disques


Création des partitions
➡ Plusieurs logiciels permettent de dé nir les
partitions :

‣ fdisk : outil de base, en ligne de


commande et avec un menu simpliste

‣ cfdisk : interface améliorée pour fdisk

‣ gparted : logiciel très complet et


ergonomique


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Gestion des disques


Procédure d’installation
➡ L'installation de Linux est automatisée à l'exception du
partitionnement des disques :

‣ Préserver Windows ou pas

‣ Découper l'espace libre

➡ Ne pas choisir l'installation automatique mais passer en


mode manuel => lancement de gparted

➡ Linux = 3 partitions au moins

‣ / contiendra le système, les logiciels

‣ /home contiendra les comptes

‣ swap pour la mémoire virtuelle, taille ≿ RAM


Gestion des disques


Partition vue de Unix
➡ Chaque partition d'un disque est associée à
un chier spécial : /dev/disqueN (N : 1, 2...)

‣ /dev/sda1 pour la première partition du 1er


disque

‣ /dev/sdc2 pour la deuxième partition du 3e


disque etc.

➡ Ça pose un problème si on échange les


disques (branchement sur la carte mère) : le
nom de leurs partitions change (sda1 → sdb1)
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Gestion des disques


Nommage par GUID ou UUID
➡ Au lieu de nommer les partitions ainsi, on
préfère maintenant les identi er par un numéro
unique écrit en hexadécimal :

‣ un GUID (global identi er) sur Windows, ex :


B0AA-B27F

‣ Ou UUID dans le monde Unix, ex :


2F0A84C0-B92F-41D1-671A-6466554876F1

‣ Ce n° est inscrit au début de chaque partition

➡ La commande uuidgen a che un nouvel UUID


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La commande blkid
➡ La commande blkid a che les UUID et le
type de formatage des disques connectés au
système :

user@host$ sudo blkid



/dev/sda1: LABEL="live-rw" UUID="e1314788-3f9e-41fe-
852f-9e2f42de7c9a" TYPE="ext4"

/dev/sr0: LABEL="LILI LiveCD" TYPE="iso9660" /dev/loop0:
TYPE="squashfs

...

user@host$

"

ffi

Gestion des disques


Noms UUID des partitions
➡ Dans ce système de nommage, les volumes
sont dans le dossier /dev/disk/by-uuid/ : (ce
sont des liens vers les /dev/sdXN)

user@host$ ls -l /dev/disk/by-uuid
total
lrwxrwxrwx 1 root root 10 nov. 25 08:52 e1314788-3f9e
41fe-852f-9e2f42de7c9a -> ../../sda

...

user@host$
0

Gestion des disques


Label des partitions
➡ Il y a également la possibilité d'utiliser une
étiquette (ou volume label) pour nommer les
partitions : un mot de 16 lettres au maximum

‣ Ex : ROOT, HOME, DATA…

➡ On le dé nit quand on formate la partition


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Gestion des disques


Formatage des partitions
➡ Format d’une partition dé ni son contenu (dossiers et
chiers)

➡ Le format spéci e la manière d’écrire sur les secteurs


d’une partition

‣ Windows : FAT32, exFAT, NTFS

‣ Unix : ext (ext2, ext3, ext4), reiserfs, xfs, btrfs

‣ ext3 est la version journalisée de ext2

‣ ext4 est la version améliorée de ext3 (très grands


disques et gros chiers...)
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Gestion des disques


Formatage des partitions
➡ Formater => tout e acer et préparer pour de nouveau
chiers

➡ Commande:

% sudo mkfs.type -L label /dev/partition


Ex : sudo mkfs.ext4 -L HOME /dev/sdb1

Ex : sudo mkfs.xfs -L DATA /dev/sdc3

‣ Option -L : dé nit le nom (label) de la partition.


NB : l'UUID ne peut pas être choisi, il est généré
automatiquement.

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Gestion des disques


Véri cation d’une partition
➡ Il arrive de temps en temps qu'un disque dur
commette une erreur de lecture ou d'écriture

‣ Des chiers peuvent être corrompus : contenu


altéré (du texte aléatoire à la place)

‣ Des dossiers peuvent être incomplets : certains


chiers sont tronqués ou perdus

➡ Il faut employer un outil de véri cation

‣ Automatique : tous les 23 démarrages de


l'ordinateur ou tous les 30 jours.

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Gestion des disques


Véri cation d’une partition
➡ La commande fsck véri e la cohérence d'une
partition

% sudo fsck -f /dev/hdb1

‣ Ne pas employer sur une partition montée

➡ Les chiers égarés en cas de corruption de


leur dossier sont mis dans lost+found : ils
viennent d'i-nodes qui n'étaient plus dans
aucun dossier (leur ancien dossier ayant été
corrompu)
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Gestion des disques


Montage d’une partition

CONCEPTS:
➡ Pour accéder aux chiers d'une partition, on
doit la « monter » (mount)

➡ Cela fait apparaître son contenu dans l'arbre


des chiers Unix
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Gestion des disques


Contenu d’une partition
➡ Toute partition contient un petit arbre de
chier : racine, dossiers... comme l'arbre
Unix
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Gestion des disques


Point de montage
➡ Créer un dossier vide généralement dans
/mnt ou /media. Ex: /mnt/vol

➡ Monter la partion /dev/sdb1 sur /mnt/vol


Gestion des disques


Accès au partition
➡ L'accès au volume monté est transparent :
tout se passe comme si tous les chiers
faisaient partie d'un seul et même arbre

➡ Le système gère les accès aux partitions :

‣ /home/moi/edt.txt accès à /dev/sda1

‣ /mnt/vol/COURS/prog.c accès à /dev/


sdb1

➡ Attention : on n'a plus accès à l'ancien


contenu du point de montage !
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Principe des LVM


Limites des disques physiques
• Dans une con guration classique, les disques
physiques sont découpés en partitions (on parle aussi
de sections), chacune d'elle pouvant soit servir de
swap, soit servir de système de chier (FS) après
formatage.

• Une fois ce découpage e ectué, il n'est plus possible


de le modi er sans perdre les données stockées sur le
disque.

• De plus, la taille d'une partition quelconque (et donc


celle d'un chier) ne peut excéder la taille d'un disque. 

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Principe des LVM
Introduction
• L'objectif du LVM est de simpli er la gestion de l'espace disque
pour l'administrateur, et de s'a ranchir d'un certain nombre de
contraintes imposées par l'utilisation « classique » des disques.

• Le LVM va nous permettre de gérer de manière beaucoup plus


souple l'espace disque, en particulier en permettant (en standard)
:

• un redimensionnement d'une partition (sans perte de


données en cas d'extension),

• la création de FS d'une taille supérieure à celle d'un disque,

• la gestion du stripping (SDS pour Software Disk Stripping


càd stockage des données en les répartissant sur
l'ensemble des disques de la grappe).
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Principe des LVM
Organisation des LVM
• LVM est une couche logicielle permettant d'interfacer les disques physiques
et les applications (son utilisation ne requière donc pas d'applications
spéci ques).

• LVM gère les PV ou Physical Volume (Volume ou Disque Physique au sein


d'un ou plusieurs VG (Groupe de Volume) ;

• Le VG ou Volume Group est vu comme un unique disque logique, dont la


taille est égale à la somme des tailles de chacun des disques qui le compose.

• Un PV ne peut appartenir qu'à un seul VG.

• Dans cet espace global, l'administrateur va pouvoir « tailler » des partitions :


les LV ou Logical Volume (Volume Logique).

• Chaque LV va pouvoir être utilisé comme swap ou comme FS (après


formatage).

• De plus, les LV sont redimensionnables (sans perte de données en cas


d'extension d'un LV supportant un FS).
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Principe des LVM
Organisation des LVM

Déploiement de LVM
Paquets nécessaires
• Pour manipuler les LVM sous le système
Linux (Debian / Ubuntu ), il faut installer le
paquet LVM :

• $ apt-get install lvm2



Déploiement de LVM
Initialisation des Volumes physiques
• Avant d'utiliser un disque physique dans un
environnement LVM, il est nécessaire de l'initialiser. 

La commande pvcreate permet de réaliser cette tâche :

$ pvcreate /dev/sdx

Avec x le numéro du disque physique

• Les commandes ci-dessous permet visualiser les


disques physiques LVM :

- pvs

- pvscan

- pvdisplay


Déploiement de LVM
Création des groupes de volumes
• Un ensemble de volumes physiques LVM peuvent
être regroupés dans un groupe de volumes grâce
à la commande : 

$ vgcreate vg1 /dev/sdx /dev/sdy

• Les commandes ci-dessous permet visualiser les


groupes de volumes LVM :

- vgs

- vgdisplay 

- pvs


Déploiement de LVM
Création des volumes logiques
• Après la création des groupes de volumes, on
peut créer les volumes logiques en précisant
leur taille : 

$ lvcreate -L 8G -n lv1 vg1

• Les commandes ci-dessous permet visualiser


les volumes logiques LVM :

- lvs

- lvdisplay


Déploiement de LVM
Formatage et Montage des volumes logiques
• Exemple de Montage en EXT4

-  mkfs.ext4 /dev/vg1/lv1

-  mount /dev/vg1/lv1 /opt

• Exemple de Montage en XFS : 



-  mkfs.xfs /dev/vg1/lv1

-  mount /dev/vg1/lv1 /opt 


• Les commandes ci-dessous permet visualiser les volumes logiques LVM :

- lvs

- lvdisplay

- df -lh


Redimensionnement d'un
LVM
• LVM permet de redimensionner des VG en leur retirant ou en
leur ajoutant des PV (stock de PE).

• La disponibilité dépend des capacités du système de chiers à


se redimensionner dynamiquement sans démontage/montage.

• En 2015, EXT4, XFS et BTRFS supportent cette fonction.

• Propriétés des système de chiers :

-  EXT4 autorise un redimensionnement à froid (LV démonté) ou


à chaud (LV monté).

-  XFS se caractérise par le fait qu'il n'autorise que des


extensions à chaud. Aucune réduction n'est possible.

-  BTRFS permet une extension ou une réduction sur des LV


montés ou non.


fi
fi
Redimensionnement d'un
LVM
Attention : Mise en garde

• On prendra certainement garde à réaliser une


sauvegarde du FS avant un redimensionnement.
Le plus sûr est de : 

1. démonter le FS 

2. véri er

3. redimensionner 

4. véri er 

5. remonter 

fi
fi
Redimensionnement d'un
LVM
Exemple d’extension EXT4
• $ df -h

$ lvextend -L +1G /dev/vg1/lv1 

$ resize2fs /dev/vg1/lv1

$ lvs 

$ df -h
Exemple d’extension XFS
$ df -h

$ lvextend -L +1G /dev/vg1/lv1 

$ xfs_growfs /dev/vg1/lv1

$ lvs

$ df -h
Mise en pratique
Con guration type

• Distribution de base et 4 disques supplémentaires (sdb, sdc, sdd, sde).



Dans un premier temps, on tentera de comprendre la démo ci-dessous.

Création de 4 espaces de stockage de 1 Go à des ns de partage dans
un volume de 8 Go (2 disques) :

-  PV : 2 X 4 Go

-  VG : 8 Go

-  LV : 50 %

-  /opt/share1 : 1 Go en EXT4

-  /opt/share2 : 1 Go en XFS

-  /opt/share3 : 1 Go en BTRFS

-  /opt/share4 : 1 Go 

fi
fi
Mise en pratique
Etape 1: Initialisation des disques physiques

• Prise d'information sur les disques physiques 



La commande lsblk permet d'a cher les
informations sur les périphériques physiques en
mode bloc 




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Mise en pratique
Etape 1: Initialisation des disques physiques

• Création des Volumes physiques : 



• Scan de tous les périphériques LVM : 



Mise en pratique
Etape 1: Initialisation des disques physiques

• Création des Volumes physiques : 



véri cation des PV

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Mise en pratique
Etape 2 : Groupe de volume

• Création du VG vg1 : 


• véri cation du VG



fi
Mise en pratique
Etape 3 : Volumes logiques

• Création des LV 

# lvcreate -L 1G -n share1 vg1 

Logical volume "share1" created 

# lvcreate -L 1G -n share2 vg1 

Logical volume "share2" created 

# lvcreate -L 1G -n share3 vg1 

Logical volume "share3" created 

# lvcreate -L 1G -n share4 vg1 

Logical volume "share4" created

• véri cation des LV



fi
Mise en pratique
Etape 3 : Formatage et Montage

•










Montage automatique des partitions sur /etc/fstab
Technologie RAID
• La technologie RAID (acronyme de Redundant
Array of Inexpensive Disks, parfois Redundant Array
of Independent Disks, traduisez Ensemble
redondant de disques indépendants) permet de
constituer une unité de stockage à partir de
plusieurs disques durs.

• L'unité ainsi créée (appelée grappe) a donc une


grande tolérance aux pannes (haute disponibilité),
ou bien une plus grande capacité/vitesse d'écriture.

• La répartition des données sur plusieurs disques


durs permet donc d'en augmenter la sécurité et de
abiliser les services associés..
fi
Technologie RAID
• Technologie utilisée pour assurer la abilité du stockage

• Technologie utilisée pour améliorer la disponibilité des données

• La formule de calcul de la disponibilité est

temps de fonctionnement moyen/(temps de fonctionnement


moyen + temps d'arrêt).

Nous utilisons souvent quelques 9 pour mesurer la disponibilité:

• Quatre 9: 99,99 % => 0,01 % * 365 * 24 * 60 = 52,56 minutes/


année d'indisponibilité.

• Cinq 9:99,999 % = 0,001 % * 365 = 5,265 minutes/année


d'indisponibilité.

• Six 9:99,9999 % = 0,0001 % * 365 = 31 secondes/année


d'indisponibilité.

• Source : https://fr.wikipedia.org/wiki/Haute_disponibilit%C3%A9
fi
Technologie RAID
RAID

• Utilisation de plusieurs disques physiques

• ARRAY : ensemble des disques qui


composent le RAID (grappe ou matrice)

• Le système d’exploitation ne voit qu’un


seul disque logique

Types de RAID
• RAID matériel

• Avec une Carte dédiée

• Solution orientée
professionnelle pour ses
performances et son cout

• RAID logiciel

• Prise en charge par le OS

• Consomme des ressources


mais permet une récupération
plus simplement

• RAID semi-matériel

• Intégré aux cartes mères


Conditions de
performances d’un RAID
• La performance d’ensemble d’un RAID
dépend

• Des performances intrinsèques des disques


(SATA, FC, SSD ...) et de leur nombre

• De la puissance du CPU

• De la présence ou non d’une carte


contrôleur externe dédiée

• Du type de RAID mis en œuvre

★ Quelque soit le mode de RAID, il n’est pas


infaillible. Il faut penser à sauvegarder !
RAID : Data stripping

Volumétrie utile = Volumétrie totale


Les données n'étant pas dupliquées, il n'y aura pas de perte de volume stokage.

RAID : Data stripping


RAID0
• Avantages:

• Accent mis sur la performance

• Parallélisation des accès en lecture et écriture

• Très simple à implémenter

• Inconvénients

• Pas de tolérance de faute

• La perte d'un disque entrainera la perte de la


totalité des données du RAID 0

• L’utilisation de multiples disques augmente le


risque d’indisponibilité

RAID : Redondance par


duplication : RAID 1 200G

Minimum 2 disques
Volumétrie utile = Volumétrie totale / 2 100G 100G 100G 100G
Le disque 1 contenant exactement les mêmes données
que le disque 2, la volumétrie utile sera divisée par 2. Minimum 4 disques
Volumétrie utile = Volumétrie totale / 2

RAID 1 + Spare
Minimum 3 disques
Volumétrie utile = Volumétrie totale / 3
Le disque 1 contenant exactement les mêmes
données que le disque 2, le disque est en standby.

RAID : Data stripping


RAID1
• Avantages:

• Accent mis sur la disponibilité

• Aucune reconstruction en cas de crash

• Très simple à implémenter

• Inconvénients

• Perte importante de volumétrie (divisée


par 2)

• Disques de même volumétrie


nécessaires

RAID : Redondance par


contrôle de parité : RAID 3

Si le disque 2 tombe, on reconstruit


l’information perdue à l’aide des 2
autres disques (1 et 3) et du disque de
parité

Minimum 3 disques

Volumétrie utile = Nombre de disques - 1 X capacité d'un disque


- Pour 3 disques de 100 Go, on aurait ainsi 3 -1 X 100 = 200 Go de volumétrie utile.
- Pour 4 disques de 100 Go, on aurait ainsi 4 -1 X 100 = 300 Go de volumétrie utile.

RAID : Redondance par


contrôle de parité

Minimum 4 disques
RAID : RAID3
• Avantages:

• Le taux de transfert en lecture et en écriture est élevé

• La perte du disque de gestion de parité est


récupérable

• Un seul disque de gestion peu de perte de


volumétrie

• Inconvénients

• Performances équivalentes à un seul disque

• La perte simultanée d’un disque de données et du


disque de parité corrompt tout

• Le disque de parité est sollicité en continu et doit


donc être d’excellente qualité
RAID : Redondance par
contrôle de parité

Minimum 3 disques

Volumétrie utile = Nombre de disques - 1 X capacité d'un disque


Pour 3 disques de 200 Go, on aurait ainsi 3 -1 X 200 = 400 Go de volumétrie utile.

RAID : RAID5
• Avantages:

• Taux de transfert en lecture le plus élevé des RAID

• Taux de transfert en écriture moyen

• Tous les disques servent, partiellement, au stockage peu de


perte de volumétrie

• Inconvénients

• Perte d’un seul disque possible

• Mais reconstruction non immédiate et couteuse en temps et


ressources

• Fonctionnement du système en mode dégradé

• Plus le nombre disques est élevé plus le temps de


recouvrement des informations perdues est long

• Le remplacement du disque défectueux doit se faire sans


attendre
RAID : Redondance par
contrôle de parité

Minimum 4 disques
RAID : RAID6
• Avantages:

• Très bonne tolérance de faute

• En cas de perte d’un disque, la grappe reste


disponible

• Inconvénients

• Taux de transfert en écriture très bas

• Perte d’espace de stockage car équivalent d’un


disque de parité répartie et un disque dédié à la
parité

• Pour 6 disques de 1 To : (6 - 2) x 1 To = 4 To
d’espace disponible
RAID : Tableau récap

RAID 0 RAID 1 RAID 3 RAID 5 RAID 6 RAID 10

1 disque dur par


Tolérance aux pannes Aucune 1 disque dur 1 disque dur 1 disque dur 2 disques durs sous-grappe
RAID 1
Capacité utile n
 Capacité brute N n=N n = N÷2 n = N – 1d n = N – 1d n = N – 2d n = N ÷2
 Capacité d’un disque
d
Minimum de disques 2 2 3 3 4 4

Performances en  
Bonne modérée Bonne Bonne Bonne Bonne
Lecture

Performances en
Bonne modérée modérée modérée modérée Bonne
Ecriture
RAID : Tableau récap
FIN COURS

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