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A D M I N I S T R AT I O N

DE SYSTÈME
LINUX

FILIERE : IDOSR

ANNEE : 2023 / 2024


QU'EST-CE QUE L'ADMINISTRATION DE SYSTÈMES ?
Les différentes actions d'un administrateur système
➢ Gérer les comptes utilisateurs
➢ Gérer les impressions
➢ S'occuper des sauvegardes et des restaurations
➢ Tuner et surveiller les systèmes
➢ Assurer la sécurité
➢ Mettre à jour le système
➢ Installer les produits
➢ Gérer l'espace disques
➢ Arrêter et redémarrer le système
Surveiller le réseau (et le réparer ou l'améliorer)
➢ Installer de nouveaux systèmes et de nouveaux matériels
➢ Réparer les problèmes qui surviennent tout seul
➢ Écrire des scripts pour automatiser un maximum de choses
➢ Assister les utilisateurs et leur venir en aide
➢ ...
PLAN

• Les systèmes de fichiers


• Les systèmes RAID
• Les quotas
• Gestion des utilisateur
• Gestion des processus
LES SYSTÈMES DE FICHIERS
Les disques
Les systèmes de fichiers
Systèmes de fichiers

• Le système de fichiers d'un système d'exploitation est un ensemble de principes et de règles


selon lesquels les fichiers sont organisés et manipulés. Chaque système d'exploitation
possède son système de fichier privilégié, même s'il peut en utiliser d'autres
Systèmes de fichiers

Systèmes de fichiers: c’est une « subdivision du disque » dur


selon un certain format.
Systèmes de fichiers Linux

• Ext2 : c'est le système de fichiers qui a longtemps été utilisé sous Linux. Il a été
développé par un français (Rémy Card) et présente la particularité de ne pas se
fragmenter. Ainsi, sous Linux et depuis longtemps, il n'y a pas besoin de faire de
défragmentation.

• Ext3 : est très proche de l'ext2, à une différence majeure près, la journalisation. En
effet, ext2 n'était pas journalisé, et en cas de crash disque on risquait plus facilement
une perte de données. Ce n'est plus le cas avec l'ext3.

Concrètement, un système de fichiers journalisé enregistre dans un journal (une sorte


de mémoire tampon) ce qui doit être écrit sur le disque dur. Au cas d’un crash disque ,
il va vérifier le contenu du journal, si celui ci est plein, il va le transférer dans le disque
dur- donc évite la perte de données.

A noter que l'ext2 et l'ext3 sont parfaitement compatibles entre eux, dans un sens
comme dans l'autre.
Systèmes de fichiers Linux

• Ext4 : Le système de fichiers ext4 est une extension évolutive du système de fichiers ext3,
qui était le système de fichiers par défaut de Red Hat Enterprise Linux 5. Ext4 est le système
de fichiers par défaut de Red Hat Enterprise Linux 6, et peut prendre en charge des fichiers
et systèmes de fichiers d'une taille pouvant aller jusqu'à 16 téraoctets. Il prend également en
charge un nombre illimité de sous-répertoires (le système de fichiers ext3 prend en charge
un nombre maximum de 32 000), mais une fois que le nombre de liens dépasse 65 000, ce
nombre se réinitialise sur 1 et n'augmente plus.

• XFS : XFS est un système de fichiers hautement modulable et de haute performance, qui fut
conçu à l'origine par Silicon Graphics, Inc. Il fut créé pour prendre en charge des systèmes
de fichiers extrêmement grands (allant jusqu'à 16 exaoctets), ainsi que des fichiers (8
exaoctets) et des structures de répertoires (contenant des dizaines de millions d'entrées)
extrêmement volumineux.
XFS prend en charge la journalisation de métadonnées, ce qui facilite une
récupération après incident plus rapide. Le système de fichiers XFS peut aussi être
défragmenté et élargi alors qu'il est monté et actif. En outre, Red Hat Enterprise Linux 6
prend en charge les utilitaires de sauvegarde et de restauration spécifiques à XFS.
Systèmes de fichiers
PARTITIONEMENT DISQUE DURE
Appellation des disques Dures

L’appellation "à la Linux" est un peu plus complexe que celle de Windows.

C:
Windows D:
E:

hda
Linux hdb
hdc
sda

Systèmes de fichiers

PARTITIONEMENT DISQUE DURE


Appellation des disques Dures
L’appellation "à la Linux" est un peu plus complexe que celle de Windows.
hd[a-d] #
h : la première lettre indique si le disque est de type IDE ou SCSI (un
type de connexion différent à la carte mère). Si c'est une IDE, la lettre est
un h, si c'est un SCSI (ou un S-ATA), la lettre est un s.

d :cette lettre ne change pas ( drive).

[a-d] :indique les differents disques durs ,c’est a,b,c ou d.


hda: 1er disque dur/ hdb: 2ème disque dur/hdc le 3ème ….

# :est un numéro qui permet de numéroter les partition.

exemple: hda1 : 1er partition de disque dur hda


hdb10: 10ème partition de disque dur hdb
Systèmes de fichiers

O R G A N I S AT I O N D E S D O S S I E R S

•La racine

un "gros dossier de base qui contient tous les autres dossiers et fichiers".

Sous Windows, il y a en fait plusieurs racines. "C:\" est la racine de votre disque dur
Sous Linux, il n'y a qu'une et une seule racine : "/".

Architecture des dossiers

Sous Windows, un dossier peut être représenté comme ceci :


"C:\Program Files\Winzip".
Sous Linux : Il n'y a pas de "C:", la racine (le début) s'appelant juste "/".
Systèmes de fichiers

ARBORESCENCES DES FICHIERS

Le système de fichiers sur Linux est similaire à ce que l'on retrouve dans
Windows, i.e. une structure hiérarchique dont une racine et des répertoires qui
s'y rattachent.
Contrairement au système MS-DOS, qui contient plusieurs racine :A: ,C: ,D: ,…
Sous Linux, il y a une seule racine (root) :le slash "/" .
Par exemple, Le CD-ROM est atteint par le répertoire /cdrom.

Chaque Utilisateur possède un répertoire, dit de connexion (home directory),ou


il peut agir en toute liberté et y créer sa propre arborescence, par exemple:
/home/khalil/
Systèmes de fichiers

ARBORESCENCES DES FICHIERS

/ ( root)

bin
dev var
home tmp root lib

Plusieurs répertoire sont rattaché à la racine.


pippo khalil
CROQUIS SIMPLIFIÉ D'UN
DISQUE DUR

A: Plateaux
B: Bras
C:Tête
D:cylindre
E:piste
F:secteur
CROQUIS SIMPLIFIÉ D'UN
DISQUE DUR
Un disque est physiquement composé de
plateaux ayant chacun deux faces.

Sur chaque face, il y a un certain nombre de


pistes concentriques.

Chaque piste est composée d’un certain nombre


de secteurs.

Un cylindre correspond à l’ensemble des pistes


que le bras de lecture/écriture peur lire sans se
déplacer.

Un secteur a habituellement une taille de 512


octets.

En résumez l’espace disque est fait d’un certain


nombre de secteurs.
LES DISQUES

• Un disque est physiquement composé de plateaux ayant chacun deux faces.


• Sur chaque face, il y a un certain nombre de pistes concentriques.
• Chaque piste est composée d’un certain nombre de secteurs.
• Un cylindre correspond à l’ensemble des pistes (une par face) que le bras de lecture/écriture
peur lire sans se déplacer. Un secteur a habituellement une taille de 512 octets.
• En résumez l’espace disque est fait d’un certain nombre de secteurs.
PARTITIONNEMENT, TABLE DES PARTITIONS, LE MBR
PARTITIONNEMENT, TABLE DES PARTITIONS, LE MBR

• Un disque est composé de partitions, chacune peut être considérée comme un


petit disque.
• A l’origine le nombre des partitions était limité à quatre
PARTITIONNEMENT, TABLE DES PARTITIONS, LE MBR

• La table des partitions correspondante était stockée complètement dans le MBR


(Master Boot Record), c'est-à-dire le premier
• secteur qui comprend également le code du chargeur primaire (primary loader)
PARTITIONNEMENT, TABLE DES PARTITIONS, LE MBR

• Maintenant, une des quatre partitions primaires peut avoir le type « étendue ».
• Dans ce cas, elle peut contenir une suite de partitions, appelées logiques, chaînées
les unes aux autres.
CARACTÉRISTIQUES D’UNE PARTITION

En plus d’être primaire, étendue ou logique, une partition possède les caractéristiques suivantes :
• La plage de cylindres utilisée, et donc sa taille en secteurs.
• Un drapeau qui indique si c’est la partition active.
• Le type (tag) qui spécifie l’utilisation de la partition.
DIFFÉRENTS TYPES (TAG)

Le type 83 indique un système de fichiers Linux, 82 un espace de swap Linux et le type 5 indique
une partition étendue. Les partitions Windows NTFS ont le type 7, les partitions LVM ont le type
8e.
UTILISATION D’UNE PARTITION

Une partition peut abriter :


• Un système de fichier, c'est-à-dire une arborescence de fichiers.
• Un espace de swap, c'est-à-dire une extension de la mémoire.
• Un espace disque dédié à une application, par exemple Oracle.
NOM DES DISQUES

Sous Linux, les disques IDE sont nommés comme suit :


• /dev/hda
• /dev/hdb
• /dev/hdc
• /dev/hdd
• Etc.
NOM DES DISQUES

Les disques SCSI, SATA et USB sont nommés comme suit :


• /dev/sda
• /dev/sdb
• Etc.
NOM DES PARTITIONS

Pour un disque, les partitions sont nommées comme suit (par exemple pour le disque hda) :
• /dev/hda1
• /dev/hda2
• /dev/hda3
• /dev/hda4
• /dev/hda5
Toutes les partitions primaires ne sont pas forcément présentes. Une (et une seule) partition
primaire peut jouer le rôle de partition étendue (type 5).
LA COMMANDE FDISK

La commande fdisk permet de :


• Afficher la table des partitions (commande p).
• Ajouter une nouvelle partition (commande n).
• Détruire une partition (commande d).
• Créer une table de partition vide, pour un nouveau disque (commande o).
• Changer le type d’une partition (commande t).
• Mettre/enlever le drapeau partition active (commande a).
LA COMMANDE FDISK

• Pour sortir de l’utilitaire,


- w (write) : valide les modifications,
- q (quit) annule les changements.
• Si l’on travaille sur le disque système, il est nécessaire de redémarrer pour une prise en compte
des modifications.
• Quand on crée une partition, on a le choix, selon les cas, entre crée une partition primaire,
étendue ou logique.
LES SYSTÈMES DE FICHIERS
NOTION DE FS, DE MONTAGE

• L’arborescence globale, est composée


d’un ou plusieurs systèmes de fichiers
(File System ou FS).
• Chaque FS correspond à une
arborescence de fichiers gérée comme un
tout.
NOTION DE FS, DE MONTAGE

• Typiquement un FS est stockée dans une partition.


• Mais un FS peut également être stocké dans un
volume logique, un cdrom, une clef USB, en mémoire
(c’est le cas pour un live-cd), ou même dans un fichier
ordinaire.
NOTION DE FS, DE MONTAGE

• Les fichiers d’un FS ne sont accessibles que si le FS est activé, on dit «


monté ».
• Le montage d’un FS implique d’associer la racine du FS à un répertoire, dit
répertoire de montage
NOTION DE FS, DE MONTAGE

• Le démontage d’un FS rompt cette association.


• Le FS root est monté automatiquement par le noyau lors des premières phases du démarrage.
• Les autres FS peuvent être montés ultérieurement, de manière automatique ou manuelle.
TABLES SYSTÈMES, INODES
Physiquement, un FS est composé de différentes tables systèmes
• Le super-bloc qui contient les données générales (taille, monté ou non, ...).
• La table des inodes qui contient la table de description et d’allocation des
fichiers.

Chaque inode (fichier) est


repérée par un numéro, le
numéro d’inode.
Les répertoires : C’est une table
de correspondance nom de
fichier numéro d’inodes.
TABLES SYSTÈMES, INODES

Remarque :
Un FS est non seulement limité en blocs mais aussi en inodes. Le nombre d’inodes indique le
nombre de fichiers que l’on peut créer dans un FS.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE FS

Un système Linux peut gérer différents types de FS, chacun


ayant des fonctionnalités différentes. Les principaux types :
LES COMMANDES DE GESTION DE FS
LE FICHIER /ETC/FSTAB
(FILE SYSTEM TABLE)

Description
• Le fichier /etc/fstab est une liste des systèmes de fichiers qui seront mountés automatiquement à
l'initialisation du système.
• Il est possible d’éditer le fichier /etc/fstab pour ajouter vos propres volumes et partitions et
choisir dans quel dossier leur contenu apparaîtra.
• /etc/fstab permet à la commande mount de mounter les systèmes de fichier utilisés par votre
système au cours de son initialisation.
• La première partition à être montée est la racine (/) du système de fichiers
LE FICHIER /ETC/FSTAB

Le fichier /etc/fstab est modifiable avec un éditeur en utilisant les droits root. avec nano par
exemple:
nano /etc/fstab
LE FICHIER /ETC/FSTAB
LE FICHIER /ETC/FSTAB

Six champs par ligne


Chaque ligne du fichier /etc/fstab est composée de six champs qui seront utilisés par la commande mount comme
paramètres.

• file system:le volume a monter (ici une partition identifié par son UUID)
• mount point:un point de montage: (le dossier /mnt/Images)
• type: de quel type de système de fichier il s'agit (ext4)
• options: qui a les droits de lecture, écriture et exécution sur ce volume (ici defaults )
• dump: Indicateur pour l'utilitaire de sauvegarde dump (0).
• pass: Indicateur pour la vérification par la commande fsck(2)
LE FICHIER /ETC/FSTAB

Les champs (en détail)


<file system> <mount point> <type> <options> <dump> <pass>
• <dump>
prend la valeur 1 pour les partitions visées par une sauvegarde au moyen de l'utilitaire dump ou 0
pour les autres.
• <pass>
concerne l'ordre de vérification des fichiers par l'outil fsck au démarrage de l'ordinateur (boot).
Elle prend la valeur :
• 1 pour la partitions racine (/),
• 2 pour les autres partitions UNIX ou
• 0 si la partition ne doit pas être vérifiée par fsck (le SWAP et les partitions windows par
exemple).
MOUNT
• Signification : Monter un système de fichiers
• Options les plus fréquentes :
– -a : Monter tous les systèmes de fichier déclarés dans le fichier /etc/fstab
– -t : Précise le type de fichier à monter : mount -t type périphérique répertoire
– -o : Ajouter une option. Options adjointe à -o les plus fréquentes :
– auto : Permet d'être monté par -a
– async : Les entrées/sorties sur le système de fichiers seront asynchrones
– defaults : Utilise les options rw, suid, dev, exec, auto, nouser, et async.
– dev : Interprète les fichiers spéciaux de périphériques du système présent dans /dev/
– exec : Permet l'exécution de fichiers binaires du système monté
– noauto : Empêche d'être monté avec -a
– nodev : Ne pas interpréter les fichiers spéciaux de périphériques du système
– noexec : Empêche l'exécution de fichiers binaires du système monté
– nouser : Ne pas autoriser d'autres utilisateurs que root (ou sudo) à monter le système de fichiers (comportement par défaut)
– ro : Monte le système en lecture seule
– rw : Monte le système en lecture et écriture
– suid : Prend en compte les bits SetUID ou SetGID du système monté
– user : Permet aux utilisateurs ordinaires à monter et démonter le système de fichiers (implique noexec, nosuid, et nodev sauf
si surchargées)
MOUNT
• Exemples d'utilisation :
– Mount
Liste tous les systèmes de fichiers actuellement montés
– mount -a
Monte tous les systèmes de fichiers déclarés dans le fichier /etc/fstab
– mount /mnt/maPartion
Monte le système de fichiers ad-hoc déclarés dans le fichier /etc/fstab
– mount -t iso9660 monFichier.iso /mnt/monIso -o loop
Monte dans un périphérique boucle (loop) le fichier iso monFichier.iso dans le répertoire /mnt/monIso
– mount -t vfat -o defaults,rw,user,umask=022,uid=1000 /dev/sda1 /mnt/Mondisk/
Monte un disque dur USB (/dev/sda1) formaté en FAT32 (-t vfat) en lecture écriture (rw) dans le
répertoire /mnt/Mondisk/ ; tous les utilisateurs peuvent le démonter (user), les droits d'exécution
(uid=1000) sont fixés à l'utilisateur ayant l'UID 1000 (sous Ubuntu, l'uid 1000 correspond au premier
utilisateur créé) et la création d'un fichier s'effectuera avec les permissions 644 (rw-r---r--) et pour un
répertoire 755 (rwxr-xr-x) (umask 022)

http://www.linuxcertif.com/man/8/mount/
ATELIERS

Tâche 1 : Visualiser les disques et les partitions


1. Listez les différents disques.
[root@linux1 ~]# sfdisk -s
2. Listez l’ensemble des partitions.
[root@linux1 ~]# fdisk -l
3. Listez les partitions d’un disque particulier.
[root@linux1 ~]# fdisk -l /dev/hda
ATELIERS

Tâche 2 : Visualiser les FS, utiliser un cdrom


1. Listez les FS montés et pour chacun affichez la place libre.
[root@linux1 ~]# df -Th
2. A quel FS appartient un fichier (ici /home/luke/.bash_profile) ?
[root@linux1 ~]# df /home/luke/.bash_profile
3. On utilise un cdrom.
On met un cdrom dans le lecteur, il est monté automatiquement, mais où ?
[root@linux1 ~]# df
4. On veut le monter à un emplacement précis
On le démonte, et on le remonte sur /mnt/cdrom.
[root@linux1 ~]# umount /dev/cdrom
[root@linux1 ~]# mkdir /mnt/cdrom
[root@linux1 ~]# mount -t iso9660 -o ro /dev/cdrom /mnt/cdrom
[root@linux1 ~]# df |grep /mnt
/dev/hdd 649838 649838 0 100% /mnt/cdrom
LES SYSTÈMES RAID

R E D U N D A N T A R R AY O F I N E X P E N S I V E /
INDEPENDANT DISKS
INTRODUCTION


université de Berkeley en 1987

utiliser des disques de faibles capacités, peu coûteux vus comme un disque unique.

le RAID est l’opposé du partitionnement : crée une seule unité logique à partir de plusieurs
disques physiques.

Partitionner : on crée plusieurs unités logiques à partir d’un seul disque
PROMISE PEGASUS2 R6 (18 TO)
INTRODUCTION

• logique simple : pour sauvegarder efficacement les données, il suffit de les copier à plusieurs
endroits.
• Le RAID permet donc d'utiliser les performances de plusieurs disques de manière optimale tout en
diminuant les risques de perte de données au prix d'une légère perte d'espace disque (pour les
RAID 5 et 6)

Le RAID n'est pas une solution de sauvegarde ! Raid 0 par exemple
INTRODUCTION

Objectif :

Augmenter la capacité : le système RAID permet de mettre bout à bout des disques durs, ce qui
permet d'accroître la taille du volume.

Améliorer les performances : Les données sont écrites sur plusieurs disques à la fois.

Ainsi, chacun des disques n'a qu'une partie des données à inscrire.

Apporter la tolérance de panne : Certaines configurations RAID permettent de se prémunir contre
les défaillances d'un disque.
LES TYPES DE RAID
RAID 0 (ENTRELACEMENT)

Possibilité d’exécuter des lectures ou des écritures simultanées sur chaque dis
RAID 0

• Offre un niveau de performances optimal à bas coût, mais aucune tolérance aux pannes ; la
défaillance d’un seul disque résulte dans la perte de TOUTES les données.
• Il n’y a également aucun désavantage en termes de coût, puisque tout l’espace de stockage est
utilisable. La capacité utilisable de RAID 0 est de 100 %, puisque tous les disques disponibles sont
utilisés.

• Cas d’utilisation :
• Les entreprises utilisent RAID 0 principalement pour les tâches nécessitant un accès rapide à une
grande capacité de stockage temporaire sur disques, où, en cas de défaillance de disques, les
données peuvent être rechargées facilement sans conséquence sur l’activité de l’entreprise.
(comme la postproduction audio/vidéo, l’imagerie multimédia, la journalisation des données, etc.)
RAID 0

• Le RAID 0 n’est pas réellement un RAID : dans la mesure où il ne répond pas exactement à la
définition d’un RAID.
• Dans ce système, il n’y a aucune répétition d’informations, donc aucune redondance, ce qui
implique qu’il n’y a aucune sécurité face à la panne.
•  Ce mode consiste juste à unifier plusieurs disques durs les uns aux autres.
•  RAID 0 : répartition les données sur plusieurs disques
RAID 1 (ÉCRITURE MIROIR)

• Appelé aussi :

disk mirroring,

dual copy

disk shadowing
RAID 1

Les données sont écrites simultanément sur les deux disques.


Les requêtes de lecture peuvent être satisfaites grâce à la lecture
des données sur chaque disque ou sur les deux disques.
RAID 1


Tolérance aux pannes

Prix abordable

duplication de toutes les données sur des disques séparés  disponibilité des données
• Inconvenion :

coût, puisque la capacité utilisable correspond à la moitié du nombre de disques disponibles 50%
• Cas d’utilisation :

Environnements où la redondance absolue des données, la disponibilité et les performances jouent
un rôle essentiel, et où le coût par gigaoctet de capacité utilisable est un élément secondaire.
RAID 1E (ÉCRITURE MIROIR ENTRELACÉE)

• Combine l’entrelacement des données du niveau RAID 0 avec l’écriture miroir du niveau RAID 1.
• Les données écrites sur une bande d’un disque sont copiées sur une bande du disque suivant de la
pile.
RAID 1E

L’avantage principal sur


RAID 1 est qu’il est
possible de créer des piles
RAID 1E basées sur un
nombre impair de disques.
RAID 1E

La capacité utilisable de
RAID 1E correspond à 50 %
de la capacité totale
disponible sur tous les
disques de l’ensemble
RAID.
RAID 1E

Remarque :
• En cas d’utilisation d’un nombre pair de disques, il est toujours préférable d’utiliser RAID 10, qui
accepte des défaillances de disques multiples.
• Avec un nombre impair de disques, RAID 1E ne peut prendre en charge qu’une seule panne de
disque.
RAID 2

• Les systèmes RAID 2, équivalant dans leur principe au RAID 1,


• Inutilisés maintenant : à l’origine destinés aux disques durs non dotés de codes de correction
d’erreurs (il fallait alors multiplier les paires de disques).
• Aujourd’hui, tous les disques durs SCSI sont pourvus d’un tel dispositif.
• La technologie offre un bon niveau de sécurité, mais de mauvaises performances.
LE RAID 3

• La technique du RAID 3 utilise la principe du RAID 0 auquel on associe un disque supplémentaire


afin de stocker des bits de parité. Ces bits de parité correspondent alors à des codes d’erreurs.

Si un disque tombe en panne, il est possible, à partir du disque de parité, de reconstituer
l’information présente sur le disque défectueux.
LE RAID 4

• La structure physique d’un système RAID 4 est identique à celle d’un RAID 3.
PARITÉ ET REDONDANCE

La mise en miroir est une solution onéreuse :


•  nécessité d'acquérir des périphériques de stockage en plusieurs exemplaires.
•  Aussi, faible probabilité que plusieurs unités de stockage tombent en panne simultanément !
• d'autres systèmes à imaginés :
• RAID 3 et successeurs ..
RAID 5


Nécessite 3 disques minimum, pour ‘n’ disques physiques le système ne voit qu’un volume de
données correspondant à n-1 disque en capacité de stockage.

Sur chaque disque sont écrits des bits de parité, réservant automatiquement 1/3 du disque.

Forte tolérance de panne.

Si panne d’un disque (et pas plus) la réinsertion d’un nouveau disque reconstruira le volume et les
données sur celui-ci.

Le temps de reconstruction varie selon le volume de données à reconstruire même si celui-ci est
généralement de plusieurs heures.

Utilise l’entrelacement mais ne nécessite pas la duplication des données comme RAID 1 et RAID
1E.
RAID 5

• Le RAID 5 se conçoit sur au minimum trois disques durs. Ce système est le système RAID le plus
utilisé car il combine l’utilisation simultanée des disques, profitant donc de performances
améliorées en lecture / écriture, et d’une tolérance aux pannes.
• Ce système de parité permet de prévenir la panne d’un des disques durs présents.
• La capacité totale de ce type de RAID est égale au total moins la capacité d’un disque (dû à la
parité).

Les performances en lecture sont donc excellentes, mais les écritures sont pénalisées en ce que les
données de parité doivent être recalculées et enregistrées en même temps que les nouvelles
données.

RAID 5 est devenu la référence pour les environnements de serveurs nécessitant une capacité de
tolérance aux pannes.
RÉCAPITULATIF
RÉCAPITULATIF
LES QUOTAS
LES QUOTAS
LES QUOTAS
LES QUOTAS
LES QUOTAS
LES QUOTAS
LES QUOTAS
• La période de grâce peut être fixée au moyen de l’option –t de la commande
edquota.

• Voici un exemple fixant les délais à 7 jours :



• # edquota -t
LES QUOTAS


La gestion des quotas peut être très lourde lorsqu’il faut éditer les limites
relatives à chaque utilisateur du système. Dès que les limites sont fixées pour
un utilisateur, il est possible de les recopier pour d’autres.

L’option -p de la commande edquota permet de prendre un utilisateur comme
base pour fixer les quotas de plusieurs autres.

Exemple:

edquota -p mrani mohamed nabil halimi

les utilisateurs mohamed, nabil et halimi reçoivent les mêmes limites que
l’utilisateur mrani.

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