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DE SYSTÈME
LINUX
FILIERE : IDOSR
• Ext2 : c'est le système de fichiers qui a longtemps été utilisé sous Linux. Il a été
développé par un français (Rémy Card) et présente la particularité de ne pas se
fragmenter. Ainsi, sous Linux et depuis longtemps, il n'y a pas besoin de faire de
défragmentation.
• Ext3 : est très proche de l'ext2, à une différence majeure près, la journalisation. En
effet, ext2 n'était pas journalisé, et en cas de crash disque on risquait plus facilement
une perte de données. Ce n'est plus le cas avec l'ext3.
A noter que l'ext2 et l'ext3 sont parfaitement compatibles entre eux, dans un sens
comme dans l'autre.
Systèmes de fichiers Linux
• Ext4 : Le système de fichiers ext4 est une extension évolutive du système de fichiers ext3,
qui était le système de fichiers par défaut de Red Hat Enterprise Linux 5. Ext4 est le système
de fichiers par défaut de Red Hat Enterprise Linux 6, et peut prendre en charge des fichiers
et systèmes de fichiers d'une taille pouvant aller jusqu'à 16 téraoctets. Il prend également en
charge un nombre illimité de sous-répertoires (le système de fichiers ext3 prend en charge
un nombre maximum de 32 000), mais une fois que le nombre de liens dépasse 65 000, ce
nombre se réinitialise sur 1 et n'augmente plus.
• XFS : XFS est un système de fichiers hautement modulable et de haute performance, qui fut
conçu à l'origine par Silicon Graphics, Inc. Il fut créé pour prendre en charge des systèmes
de fichiers extrêmement grands (allant jusqu'à 16 exaoctets), ainsi que des fichiers (8
exaoctets) et des structures de répertoires (contenant des dizaines de millions d'entrées)
extrêmement volumineux.
XFS prend en charge la journalisation de métadonnées, ce qui facilite une
récupération après incident plus rapide. Le système de fichiers XFS peut aussi être
défragmenté et élargi alors qu'il est monté et actif. En outre, Red Hat Enterprise Linux 6
prend en charge les utilitaires de sauvegarde et de restauration spécifiques à XFS.
Systèmes de fichiers
PARTITIONEMENT DISQUE DURE
Appellation des disques Dures
L’appellation "à la Linux" est un peu plus complexe que celle de Windows.
C:
Windows D:
E:
…
hda
Linux hdb
hdc
sda
…
Systèmes de fichiers
O R G A N I S AT I O N D E S D O S S I E R S
•La racine
un "gros dossier de base qui contient tous les autres dossiers et fichiers".
Sous Windows, il y a en fait plusieurs racines. "C:\" est la racine de votre disque dur
Sous Linux, il n'y a qu'une et une seule racine : "/".
Le système de fichiers sur Linux est similaire à ce que l'on retrouve dans
Windows, i.e. une structure hiérarchique dont une racine et des répertoires qui
s'y rattachent.
Contrairement au système MS-DOS, qui contient plusieurs racine :A: ,C: ,D: ,…
Sous Linux, il y a une seule racine (root) :le slash "/" .
Par exemple, Le CD-ROM est atteint par le répertoire /cdrom.
/ ( root)
bin
dev var
home tmp root lib
A: Plateaux
B: Bras
C:Tête
D:cylindre
E:piste
F:secteur
CROQUIS SIMPLIFIÉ D'UN
DISQUE DUR
Un disque est physiquement composé de
plateaux ayant chacun deux faces.
• Maintenant, une des quatre partitions primaires peut avoir le type « étendue ».
• Dans ce cas, elle peut contenir une suite de partitions, appelées logiques, chaînées
les unes aux autres.
CARACTÉRISTIQUES D’UNE PARTITION
En plus d’être primaire, étendue ou logique, une partition possède les caractéristiques suivantes :
• La plage de cylindres utilisée, et donc sa taille en secteurs.
• Un drapeau qui indique si c’est la partition active.
• Le type (tag) qui spécifie l’utilisation de la partition.
DIFFÉRENTS TYPES (TAG)
Le type 83 indique un système de fichiers Linux, 82 un espace de swap Linux et le type 5 indique
une partition étendue. Les partitions Windows NTFS ont le type 7, les partitions LVM ont le type
8e.
UTILISATION D’UNE PARTITION
Pour un disque, les partitions sont nommées comme suit (par exemple pour le disque hda) :
• /dev/hda1
• /dev/hda2
• /dev/hda3
• /dev/hda4
• /dev/hda5
Toutes les partitions primaires ne sont pas forcément présentes. Une (et une seule) partition
primaire peut jouer le rôle de partition étendue (type 5).
LA COMMANDE FDISK
Remarque :
Un FS est non seulement limité en blocs mais aussi en inodes. Le nombre d’inodes indique le
nombre de fichiers que l’on peut créer dans un FS.
LES DIFFÉRENTS TYPES DE FS
Description
• Le fichier /etc/fstab est une liste des systèmes de fichiers qui seront mountés automatiquement à
l'initialisation du système.
• Il est possible d’éditer le fichier /etc/fstab pour ajouter vos propres volumes et partitions et
choisir dans quel dossier leur contenu apparaîtra.
• /etc/fstab permet à la commande mount de mounter les systèmes de fichier utilisés par votre
système au cours de son initialisation.
• La première partition à être montée est la racine (/) du système de fichiers
LE FICHIER /ETC/FSTAB
Le fichier /etc/fstab est modifiable avec un éditeur en utilisant les droits root. avec nano par
exemple:
nano /etc/fstab
LE FICHIER /ETC/FSTAB
LE FICHIER /ETC/FSTAB
• file system:le volume a monter (ici une partition identifié par son UUID)
• mount point:un point de montage: (le dossier /mnt/Images)
• type: de quel type de système de fichier il s'agit (ext4)
• options: qui a les droits de lecture, écriture et exécution sur ce volume (ici defaults )
• dump: Indicateur pour l'utilitaire de sauvegarde dump (0).
• pass: Indicateur pour la vérification par la commande fsck(2)
LE FICHIER /ETC/FSTAB
http://www.linuxcertif.com/man/8/mount/
ATELIERS
R E D U N D A N T A R R AY O F I N E X P E N S I V E /
INDEPENDANT DISKS
INTRODUCTION
●
université de Berkeley en 1987
●
utiliser des disques de faibles capacités, peu coûteux vus comme un disque unique.
●
le RAID est l’opposé du partitionnement : crée une seule unité logique à partir de plusieurs
disques physiques.
●
Partitionner : on crée plusieurs unités logiques à partir d’un seul disque
PROMISE PEGASUS2 R6 (18 TO)
INTRODUCTION
• logique simple : pour sauvegarder efficacement les données, il suffit de les copier à plusieurs
endroits.
• Le RAID permet donc d'utiliser les performances de plusieurs disques de manière optimale tout en
diminuant les risques de perte de données au prix d'une légère perte d'espace disque (pour les
RAID 5 et 6)
●
Le RAID n'est pas une solution de sauvegarde ! Raid 0 par exemple
INTRODUCTION
Objectif :
●
Augmenter la capacité : le système RAID permet de mettre bout à bout des disques durs, ce qui
permet d'accroître la taille du volume.
●
Améliorer les performances : Les données sont écrites sur plusieurs disques à la fois.
●
Ainsi, chacun des disques n'a qu'une partie des données à inscrire.
●
Apporter la tolérance de panne : Certaines configurations RAID permettent de se prémunir contre
les défaillances d'un disque.
LES TYPES DE RAID
RAID 0 (ENTRELACEMENT)
Possibilité d’exécuter des lectures ou des écritures simultanées sur chaque dis
RAID 0
• Offre un niveau de performances optimal à bas coût, mais aucune tolérance aux pannes ; la
défaillance d’un seul disque résulte dans la perte de TOUTES les données.
• Il n’y a également aucun désavantage en termes de coût, puisque tout l’espace de stockage est
utilisable. La capacité utilisable de RAID 0 est de 100 %, puisque tous les disques disponibles sont
utilisés.
• Cas d’utilisation :
• Les entreprises utilisent RAID 0 principalement pour les tâches nécessitant un accès rapide à une
grande capacité de stockage temporaire sur disques, où, en cas de défaillance de disques, les
données peuvent être rechargées facilement sans conséquence sur l’activité de l’entreprise.
(comme la postproduction audio/vidéo, l’imagerie multimédia, la journalisation des données, etc.)
RAID 0
• Le RAID 0 n’est pas réellement un RAID : dans la mesure où il ne répond pas exactement à la
définition d’un RAID.
• Dans ce système, il n’y a aucune répétition d’informations, donc aucune redondance, ce qui
implique qu’il n’y a aucune sécurité face à la panne.
• Ce mode consiste juste à unifier plusieurs disques durs les uns aux autres.
• RAID 0 : répartition les données sur plusieurs disques
RAID 1 (ÉCRITURE MIROIR)
• Appelé aussi :
●
disk mirroring,
●
dual copy
●
disk shadowing
RAID 1
●
Tolérance aux pannes
●
Prix abordable
●
duplication de toutes les données sur des disques séparés disponibilité des données
• Inconvenion :
●
coût, puisque la capacité utilisable correspond à la moitié du nombre de disques disponibles 50%
• Cas d’utilisation :
●
Environnements où la redondance absolue des données, la disponibilité et les performances jouent
un rôle essentiel, et où le coût par gigaoctet de capacité utilisable est un élément secondaire.
RAID 1E (ÉCRITURE MIROIR ENTRELACÉE)
• Combine l’entrelacement des données du niveau RAID 0 avec l’écriture miroir du niveau RAID 1.
• Les données écrites sur une bande d’un disque sont copiées sur une bande du disque suivant de la
pile.
RAID 1E
La capacité utilisable de
RAID 1E correspond à 50 %
de la capacité totale
disponible sur tous les
disques de l’ensemble
RAID.
RAID 1E
Remarque :
• En cas d’utilisation d’un nombre pair de disques, il est toujours préférable d’utiliser RAID 10, qui
accepte des défaillances de disques multiples.
• Avec un nombre impair de disques, RAID 1E ne peut prendre en charge qu’une seule panne de
disque.
RAID 2
• La structure physique d’un système RAID 4 est identique à celle d’un RAID 3.
PARITÉ ET REDONDANCE
●
Nécessite 3 disques minimum, pour ‘n’ disques physiques le système ne voit qu’un volume de
données correspondant à n-1 disque en capacité de stockage.
●
Sur chaque disque sont écrits des bits de parité, réservant automatiquement 1/3 du disque.
●
Forte tolérance de panne.
●
Si panne d’un disque (et pas plus) la réinsertion d’un nouveau disque reconstruira le volume et les
données sur celui-ci.
●
Le temps de reconstruction varie selon le volume de données à reconstruire même si celui-ci est
généralement de plusieurs heures.
●
Utilise l’entrelacement mais ne nécessite pas la duplication des données comme RAID 1 et RAID
1E.
RAID 5
• Le RAID 5 se conçoit sur au minimum trois disques durs. Ce système est le système RAID le plus
utilisé car il combine l’utilisation simultanée des disques, profitant donc de performances
améliorées en lecture / écriture, et d’une tolérance aux pannes.
• Ce système de parité permet de prévenir la panne d’un des disques durs présents.
• La capacité totale de ce type de RAID est égale au total moins la capacité d’un disque (dû à la
parité).
●
Les performances en lecture sont donc excellentes, mais les écritures sont pénalisées en ce que les
données de parité doivent être recalculées et enregistrées en même temps que les nouvelles
données.
●
RAID 5 est devenu la référence pour les environnements de serveurs nécessitant une capacité de
tolérance aux pannes.
RÉCAPITULATIF
RÉCAPITULATIF
LES QUOTAS
LES QUOTAS
LES QUOTAS
LES QUOTAS
LES QUOTAS
LES QUOTAS
LES QUOTAS
• La période de grâce peut être fixée au moyen de l’option –t de la commande
edquota.
●
La gestion des quotas peut être très lourde lorsqu’il faut éditer les limites
relatives à chaque utilisateur du système. Dès que les limites sont fixées pour
un utilisateur, il est possible de les recopier pour d’autres.
●
L’option -p de la commande edquota permet de prendre un utilisateur comme
base pour fixer les quotas de plusieurs autres.
●
Exemple:
●
edquota -p mrani mohamed nabil halimi
●
les utilisateurs mohamed, nabil et halimi reçoivent les mêmes limites que
l’utilisateur mrani.