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WINDOWS SERVEUR 2019

MODULE 4
Gestion du serveur de fichier et stockage
Ce module décrit la manière de configurer les serveurs de fichiers et le stockage dans Windows Server. Le module
couvre le partage de fichiers et le déploiement de la technologie des espaces de stockage. Le module décrit la
manière de mettre en œuvre la déduplication des données, le stockage basé iSCSI dans Windows Server, et
finalement, la manière de déployer DFS.
Ce module sera organisé en cinq (5) leçons dont les suivantes:
1. Volumes et systèmes de fichiers dans Windows Server
2. Implémentation du partage dans Windows Server
3. Implémentation des espaces de stockage dans Windows Server
4. Implémentation de la déduplication des données
5. Déploiement du système de fichiers DFS
Objectifs
Après avoir terminé ce module, les étudiants seront capables de :

 implémenter le partage dans Windows Server

 déployer la technologie des espaces de stockage

 implémenter la fonctionnalité de déduplication des données

 implémenter le stockage basé sur iSCSI

 déployer et gérer le système de fichiers DFS


Leçon 1 : Volumes et systèmes de fichiers dans Windows Server

A propos
Les systèmes de fichiers existent depuis des décennies, même les cartes perforées et les bandes
magnétiques les ont utilisés. Toutefois, ces dernières ne permettaient qu’un accès linéaire, dans lequel il
fallait trouver l’emplacement exact du stockage, ce qui prenait beaucoup de temps, par exemple en enroulant
une bande magnétique. Aujourd’hui, les systèmes de fichiers permettent un accès aléatoire, ce qui signifie
que toute donnée peut être récupérée beaucoup plus rapidement. Mais qu’est-ce exactement qu’un système
de fichiers ? Et quels sont les principaux systèmes existants ?
Qu’est ce qu’un système de fichier ?

• Un système de fichiers est un système de classement, d’organisation sur un support de


stockage qui structure et organise l’écriture, la recherche, la lecture, le stockage, la modification et la
suppression de fichiers d’une manière spécifique. Il est important que les fichiers puissent être
identifiés sans erreurs grâce à leur classification et que les utilisateurs puissent accéder à leurs
fichiers le plus rapidement possible.
• Les systèmes de fichiers sont également un composant opérationnel important, agissant comme une
interface entre le système d’exploitation et tous les lecteurs connectés (internes et externes, par
exemple via un port USB).
Les principaux Systèmes de fichier

Il existe différents systèmes de fichiers standard pour Windows, macOS, Linux, Unix & Co. Ces dernières
années, la différenciation s’est accrue en raison des progrès techniques, par exemple des systèmes de fichiers sur
mesure ont été développés pour les supports de mémoire flash de plus en plus populaires (clés USB, lecteurs SSD).
Tous les systèmes de fichiers ont en commun d’utiliser une structure arborescente pour l’organisation, en débutant
par le répertoire racine. De là, les dossiers ou répertoires et sous-dossiers se ramifient.

Il existe aujourd‘hui un certain nombre de systèmes de fichiers, mais tous ne sont pas largement utilisés.
Actuellement, les systèmes les plus courants sont FAT16, FAT32, exFAT et NTFS (Windows) ainsi que HFS+ et
APFS (macOS/Mac OS X). Linux utilise actuellement ext4 (successeur de ext3 et ext2) entre autres. Les systèmes
de fichiers mentionnés sont brièvement présentés ci-dessous.
Les systèmes de fichiers mentionnés sont brièvement présentés ci-dessous:

 FAT (File Allocation Table)


Le système de fichiers existe depuis 1980 et les variantes publiées depuis lors sont connues sous les noms de
« FAT12 », « FAT16 » et « FAT32 ». Le formatage FAT est idéal pour la gestion et l’échange de petites
quantités de données. Aujourd’hui cependant, le système de fichiers FAT est en fait dépassé, car même dans
sa variante la plus récente et la plus puissante (FAT32, introduite en 1997), les fichiers peuvent avoir une
taille maximale de 4 gigaoctets (Go). En outre, FAT32 limite la taille maximale de la partition à 8 téraoctets
(TB).

 exFAT (Extended File Allocation Table)


Le format de 2006 est une évolution du format FAT classique. exFAT a été conçu à l’origine pour les supports
amovibles et est donc particulièrement adapté aux clés USB, aux cartes mémoire et aux disques durs externes
tels que les disques durs à semi-conducteurs (SSD) avec des capacités de stockage individuelles. exFAT
fonctionne particulièrement bien avec des dispositifs de stockage de données plutôt petits. Néanmoins, il
peut également traiter des fichiers volumineux et aisément dépasser la limite de 4 Go fixée par le FAT32.
Depuis Windows 7, exFAT est supporté en natif (il est présent comme outil standard, sans installation de
pilote supplémentaire ou service pack spécial).
 NTFS (New Technology File System)

Le système de fichiers NTFS a été introduit en 1993 avec le système d’exploitation Windows NT. Depuis
Windows Vista, c’est le système de fichiers standard pour les ordinateurs sous Windows. Il offre plusieurs
avantages par rapport au FAT, comme la possibilité de comprimer les supports de données et de renforcer
la sécurité des données (par exemple par le chiffrement). Une particularité du NTFS est que les droits
d’accès et les partages de fichiers et de dossiers peuvent être définis de manière détaillée et exhaustive. Les
utilisateurs peuvent attribuer des droits pour l’accès local et distant via le réseau.

 HFS+ (Hierarchical File System)


Le système de fichiers a été instauré par Apple en 1998 comme un développement complémentaire de HFS.
Afin de distinguer clairement les deux normes, elles sont également appelées Mac OS Extended (HFS+) et
Mac OS Standard (HFS). Par rapport à l’HFS, HFS+ est plus rapide et plus efficace dans la gestion, la
lecture et l’écriture des données. Il peut également gérer davantage de fichiers, avec jusqu’à 4 milliards de
blocs de fichiers ou de dossiers. Linux peut en partie lire et écrire directement sur les disques avec HFS+,
mais des paquets spécifiques peuvent devoir être installés (hfsutils, hfsplus, hfsprogs). Sous Windows, un
logiciel supplémentaire est nécessaire pour une prise en charge complète de HFS+.
 APFS (Apple File System)
APFS, qui a été développé par Apple en 2017, répond notamment aux besoins des disques SSD modernes. APFS
est conçu comme un système 64 bits, le chiffrement des données et des fichiers est aussi possible. Si un système
d’exploitation repose sur un SSD, le système de fichiers est automatiquement converti de HFS+ en APFS. Cet
« auto-formatage » a été introduit avec le système d’exploitation « High Sierra ». Depuis Mac OS 10.14 Mojave,
les disques Fusion drives (des disques logiques formés à partir de SSD et de disques durs mécaniques) sont
également automatiquement convertis en APFS. Lors de la conversion de HFS+ en APFS, des problèmes
peuvent cependant parfois survenir.

 ext4
ext4 a été lancé en 2008 pour succéder au poste 3. Le système de fichiers est actuellement standard sur de
nombreux systèmes Linux (par exemple Ubuntu). L’innovation la plus importante est la fonction Extents, qui
optimise la gestion des fichiers volumineux et empêche la fragmentation plus efficacement que ses
prédécesseurs. Sous ext4, les partitions peuvent être redimensionnées à loisir pendant le fonctionnement du
système. La taille maximale du système de fichiers était limitée à 32 To pour ext3, mais pour ext4, elle est bien
plus élevée : 1 exabyte (soit environ 1 million de Téraoctets).
Nous verrons par la suite comment partager un fichier dans Windows server 2019
Leçon 2: Implémentation du partage de fichier dans Windows
Server

Partager un dossier par l’explorateur de fichier


Cette solution est souvent utilisée et marche pour l’ensemble des versions de Windows serveur et bureau.
Ouvrir l’explorateur et aller à l’emplacement du fichier à partager.
• Faire un clic droit sur le dossier 1 et cliquer sur Propriétés 2.
• Aller sur l’onglet Partage 1 puis cliquer sur Partage avancé 2.
• Cocher la case Partager ce dossier 1 et cliquer sur Autorisations 2.
• Configurer les autorisations de partage en fonction des besoins 1 puis cliquer sur Appliquer 2 et OK 3.
• Cliquer de nouveau sur Appliquer 1 et OK 2 pour fermer la fenêtre Partage avancé.
• Le dossier est partagé et le chemin 1 visible dans les propriétés.
Partager un dossier par le Gestionnaire de serveur

Depuis Windows Serveur 2012, la gestion de dossier partagé se fait directement depuis le nouveau
gestionnaire de serveur.
Ouvrir le Gestionnaire de serveur et aller à la gestion des partages qui se trouve dans Services de fichier et de
stockage.
Les dossiers partagés par l’explorateur sont administrables dans le Gestionnaire de serveur.
Cliquer sur TACHES 1 puis sur Nouveau partage 2 pour lancer l’assistant.
• Sélectionner le profil Partage SMB – Rapide 1 et cliquer sur Suivant 2.
• Sélectionner Tapez un chemin personnalisé 1 et cliquer sur Parcourir 2.
• Aller chercher le dossier à partager 1 puis cliquer sur Sélectionner ce dossier 2.
• Le chemin du dossier est configuré 1, cliquer sur Suivant 2.
• Si nécessaire changer le nom du partage 1 puis cliquer sur Suivant 2.
• Modifier les options supplémentaires du partage 1 puis cliquer sur Suivant 2.

Dans le cas de dossier confidentiel, je vous conseille de désactiver la mise en cache. La désactivation du cache permet également
d’augmenter la sécurité du partage, car les utilisateurs ayants le dossier en local, lors de leur retour sur le réseau de l’entreprise le
contenu est synchronisé, si l’utilisateur se fait crypter le dossier, cela enverra les fichiers sur le serveur.
• Cliquer sur Personnaliser les autorisations 1.
• En fonction des besoins modifier les Autorisations NTFS et SMB puis fermer la fenêtre.
Les autorisations configurées, cliquer sur Suivant 1.
• Lancer la création du partage en cliquant sur Créer 1.
• Une fois l’opération terminée, quitter l’assistant en cliquant sur Fermer 1.
• Le partage du dossier est créé

Le partage de dossier n’est pas une opération difficile à faire sous Windows Serveur, mais il faut faire attention aux droits que l’on
donne sur le partage si celui-ci doit rester confidentiel.
Leçon 3: Implémentation des espaces de stockage
dans Windows Server
Cette rubrique explique comment déployer espaces de stockage sur un serveur autonome. Pour plus d’informations sur
la création d’un espace de stockage cluster

Pour créer un espace de stockage, vous devez d'abord créer un ou plusieurs pools de stockage. Un pool de stockage est
une collection de disques physiques. Un pool de stockage permet de regrouper le stockage, d'étendre la capacité de
façon souple et de déléguer l'administration.

Vous pouvez créer un ou plusieurs disques virtuels à partir d'un pool de stockage. Ces disques virtuels sont également
désignés sous le nom d'espaces de stockage. Un espace de stockage s'affiche dans le système d'exploitation Windows
sous la forme d'un disque classique à partir duquel vous pouvez créer des volumes formatés. Quand vous créez un
disque virtuel via l'interface utilisateur des services de fichiers et de stockage, vous pouvez configurer le type de
résilience (simple, en miroir ou à parité), le type d'allocation (dynamique ou fixe) et la taille.
Étape 1 : créer un pool de stockage
Vous devez d'abord regrouper les disques physiques disponibles en un ou plusieurs pools de stockage.
1. Dans le volet de navigation Gestionnaire de serveur, sélectionnez Fichier et Stockage Services.
2. Dans le volet de navigation, sélectionnez la page Pools Stockage.
Par défaut, les disques disponibles sont inclus dans un pool appelé pool primordial. Si aucun pool primordial n'est
répertorié sous POOLS DE STOCKAGE, cela indique que le stockage ne répond pas aux conditions requises pour les
espaces de stockage. Assurez-vous que les disques répondent aux conditions requises qui sont présentées dans la section
Conditions préalables.
3. Sous POOLS DE STOCKAGE, sélectionnez la liste TÂCHES, puis nouveau Stockage pool. L’Assistant Nouveau
pool Stockage s’ouvre.
4. Dans la page Avant de commencer, sélectionnez Suivant.
5. Dans la page Spécifier un nom et un sous-système de pool de stockage , entrez un nom et une description facultative
pour le pool de stockage, sélectionnez le groupe de disques physiques disponibles que vous souhaitez utiliser, puis
sélectionnez Suivant.
6. Dans la page Sélectionner des disques physiques pour la page du pool de stockage , procédez comme suit, puis
sélectionnez Suivant :

• Cochez la case en regard de chaque disque physique à inclure dans le pool de stockage.

• Si vous souhaitez désigner un ou plusieurs disques comme secours à chaud, sous Allocation, sélectionnez la flèche
déroulante, puis sélectionnez Remplacement à chaud.

7. Dans la page Confirmer les sélections , vérifiez que les paramètres sont corrects, puis sélectionnez Créer.

8. Dans la page Afficher les résultats , vérifiez que toutes les tâches ont été effectuées, puis sélectionnez Fermer.

9. Sous POOLS DE STOCKAGE, vérifiez que le nouveau pool de stockage est répertorié.
Étape 2 : créer un disque virtuel.

Vous devez ensuite créer un ou plusieurs disques virtuels à partir du pool de stockage. Quand vous créez un
disque virtuel, vous pouvez sélectionner la disposition des données sur les disques physiques. Cela affecte à la
fois la fiabilité et les performances. Vous pouvez également choisir de créer des disques à allocation
dynamique ou fixe.

1. Si l'Assistant Nouveau disque virtuel n'est pas déjà ouvert, dans la page Pools de stockage du Gestionnaire
de serveur, sous POOLS DE STOCKAGE, assurez-vous que le pool de stockage voulu est sélectionné.
2. Sous VIRTUAL DISKS, sélectionnez la liste TÂCHES , puis sélectionnez Nouveau disque virtuel.
L’Assistant Nouveau disque virtuel s’ouvre.
3. Dans la page Avant de commencer, sélectionnez Suivant.
4. Dans la page Sélectionner le pool de stockage , sélectionnez le pool de stockage souhaité, puis
sélectionnez Suivant.
5. Dans la page Spécifier le nom du disque virtuel , entrez un nom et une description facultative, puis
sélectionnez Suivant.
6. Dans la page Sélectionner la mise en page de mise en page de stockage , sélectionnez la disposition souhaitée, puis
sélectionnez Suivant.
7. Si vous avez sélectionné Miroir comme disposition de stockage et que vous disposez de cinq disques ou plus dans le
pool, la page Configurer les paramètres de résilience s’affiche. Sélectionnez l’une des options suivantes :
• Miroir double
• Miroir triple

8. Dans la page Spécifier le type d’approvisionnement , sélectionnez l’une des options suivantes, puis
sélectionnez Suivant.
• Dynamique
• Avec l'allocation dynamique, l'espace est alloué en fonction des besoins. L'utilisation du stockage disponible est
ainsi optimisée. Toutefois, comme cela vous permet d'allouer le stockage de façon excessive, vous devez
soigneusement surveiller la quantité d'espace disque disponible.
• Fixe
• Avec l'allocation fixe, la capacité de stockage est allouée immédiatement, au moment de la création d'un disque
virtuel. Par conséquent, l'allocation fixe utilise une quantité d'espace du pool de stockage égale à la taille du
disque virtuel.
9. Dans la page Spécifier la taille du disque virtuel, procédez comme suit :
Si vous avez sélectionné l’approvisionnement mince à l’étape précédente, dans la zone Taille du disque virtuel ,
entrez une taille de disque virtuel, sélectionnez les unités (Mo, Go ou To), puis sélectionnez Suivant.
Si vous avez sélectionné l’approvisionnement fixe à l’étape précédente, sélectionnez l’une des options suivantes :
• Spécifier la taille
• Pour spécifier une taille, entrez une valeur dans la zone taille du disque virtuel , puis sélectionnez les unités
(Mo, Go ou To).
• Si vous utilisez une disposition de stockage autre que la disposition simple, le disque virtuel utilise plus
d'espace libre que la taille que vous spécifiez. Pour éviter une erreur potentielle si la taille du volume dépasse
l'espace libre du pool de stockage, vous pouvez cocher la case Créer le disque virtuel le plus volumineux
possible par rapport à la taille spécifiée.
• Taille maximale
• Sélectionnez cette option pour créer un disque virtuel qui utilise la capacité maximale du pool de stockage.
10. Dans la page Confirmer les sélections , vérifiez que les paramètres sont corrects, puis sélectionnez Créer.
11. Dans la page Afficher les résultats , vérifiez que toutes les tâches ont été effectuées, puis sélectionnez Fermer.
Étape 3 : créer un volume
Vous devez ensuite créer un volume à partir du disque virtuel. Vous pouvez affecter une lettre ou un dossier de lecteur
facultatif, puis mettre en forme le volume avec un système de fichiers.
1. Si l’Assistant Nouveau volume n’est pas déjà ouvert, dans la page Pools Stockage dans Gestionnaire de serveur,
sous VIRTUAL DISKS, cliquez avec le bouton droit sur le disque virtuel souhaité, puis sélectionnez Nouveau
volume.
L'Assistant Création d'un nouveau volume s'ouvre.
2. Dans la page Avant de commencer, sélectionnez Suivant.
3. Dans la page Sélectionner le serveur et le disque , procédez comme suit, puis sélectionnez Suivant.
a. Dans la zone Serveur , sélectionnez le serveur sur lequel vous souhaitez approvisionner le volume.
b. Dans la zone Disque , sélectionnez le disque virtuel sur lequel vous souhaitez créer le volume.
4. Dans la page Spécifier la taille du volume , entrez une taille de volume, spécifiez les unités (Mo, Go ou To), puis
sélectionnez Suivant.
5. Dans la page Affecter à une lettre de lecteur ou à un dossier, configurez l’option souhaitée, puis
sélectionnez Suivant.
6. Dans la page Sélectionner les paramètres du système de fichiers , procédez comme suit, puis sélectionnez Suivant.

a. Dans la liste du système de fichiers , sélectionnez NTFS ou ReFS.

b. Dans la liste Taille d'unité d'allocation, laissez la valeur de paramètre Par défaut ou définissez la taille d'unité
d'allocation.

c. Vous pouvez éventuellement, dans la zone Nom de volume, entrer un nom d'étiquette de volume, par
exemple Données RH.

7. Dans la page Confirmer les sélections , vérifiez que les paramètres sont corrects, puis sélectionnez Créer.

8.Dans la page Afficher les résultats , vérifiez que toutes les tâches ont été effectuées, puis sélectionnez Fermer.

9. Pour vérifier que le volume a été créé, dans Gestionnaire de serveur, sélectionnez la page Volumes. Le volume est
répertorié sous le serveur où il a été créé. Vous pouvez également vérifier que le volume figure dans l'Explorateur
Windows.
Leçon 4: Implémentation de la déduplication des données

En informatique, la déduplication (également appelée factorisation ou stockage d'instance unique) est une
technique de stockage de données, consistant à factoriser des séquences de données identiques afin d'économiser
l'espace utilisé.
Chaque fichier est découpé en une multitude de tronçons. À chacun de ces tronçons est associé un identifiant
unique, ces identifiants étant stockés dans un index. L'objectif de la déduplication est de ne stocker qu'une seule
fois un même tronçon. Aussi, une nouvelle occurrence d'un tronçon déjà présent n'est pas à nouveau sauvegardée,
mais remplacée par un pointeur vers l'identifiant correspondant.
La déduplication est utilisée en particulier sur des solutions du type VTL (Virtual Tape Library) ou tout autre type
de système de sauvegarde.
Il est déconseillé d’activer la déduplication sur des volumes hébergeant des bases de données, des machines virtuelles et
même WSUS.
Avant de mettre en place cette technologie, vérifier que vos logiciels de sauvegarde sont compatibles.
Exemple : avec Veeam pour restaurer des fichiers d’un volume où la déduplication est active, la fonctionnalité doit être
activée sur le serveur où la console Veeam est installée.
Installation de la fonctionnalité
1. Depuis le gestionnaire de serveur cliquer sur Gérer / Ajouter des rôles et fonctionnalités 1.
2. Au lancement de l’assistant cliquer sur le bouton Suivant > 1.
3. Type d’installation : choisir Installation basée sur un rôle ou une fonctionnalité 1 puis cliquer sur Suivant
> 2.
4. Sélectionner le serveur où l’installation doit être effectué 1 et cliquer sur Suivant > 2.
5. Dans la liste des rôles, dérouler Services de fichier et de stockage et Service de fichiers et iSCSI et cocher
Déduplication des données 1. Confirmer l’ajout de fonctionnalités puis cliquer sur Suivant > 2.
6. Passer les fonctionnalités en cliquant sur Suivant > 1.
7. Cliquer sur Installer 1.
8. Patienter pendant l’installation…
9. Quand l’installation sera terminée, quitter l’assistant Ajout de rôles et de fonctionnalités en cliquant sur
Fermer

Maintenant que la fonctionnalité est installée, il faut la configurer.


Configuration de la déduplication
La configuration et l’administration de la déduplication se fait directement par le Gestionnaire de serveur.

1. Aller sur Services de fichier et de stockage 1, sélectionner la section Disques 2 puis le disque 3 où la déduplication
va être configurée. Faite un clique droit sur le volume 4 et cliquer sur Configurer la déduplication de données… 5.
2. Sélectionner le type de déduplication souhaitée 1, indiquer l’ancienneté des fichiers à dé dupliquer 2 puis
cliquer sur Définir la planification de la déduplication 3.
3. Par retour d’expérience, je déconseille l’option Activer l’optimisation en arrière-plan 1 qui peut être la
cause de ralentissement. Décocher la case, et cocher les cases 2 et 3. Créer des plages où la déduplication
traitera les fichiers. Cliquer ensuite sur Appliquer 4 et OK 5.
4. Cliquer sur Appliquer 1 et OK 2 pour la valider les paramètres.
5. Depuis la vue ci-dessous, on peut voir l’optimisation de l’espace 1.
Il existe des commandes PowerShell pour administrer et visualiser la déduplication.
Il s’agit de la commande « Get-DedupScedule »
Leçon 5: Déploiement du système de fichiers
DFS
Ce système de fichier hiérarchisé permet de structurer les fichiers partagés sur différents serveurs du réseau de
façon logique. Il permet de référencer un ensemble de partages qu'il faudra rendre accessibles de manière
uniforme puis, de centraliser l'ensemble des espaces disponibles sur cet ensemble de partages.

Avec le DFS, l'utilisateur final ne visualise pas le nom du serveur sur lequel il accède pour lire les données, cela
est totalement transparent. L'avantage c'est que si le serveur vient à changer à cause d'une panne ou pour cause
d'évolution, le chemin d'accès restera le même.
Lorsque l'on parle de DFS, trois termes sont importants à retenir et à comprendre : Racine DFS, dossier et cible.
- Racine DFS : Point d'entrée principal d'un système DFS, la racine DFS contient le chemin d'accès aux
différentes liaisons DFS qui lui sont associées. Il existe deux types de racine DFS mais nous verrons cela en
détails dans une autre partie.
- Dossier : Le dossier sera le nom du partage affiché côté client et dans la configuration du serveur, une
liaison sera effectuée entre ce dossier DFS et la cible DFS afin de faire un lien entre les deux éléments.
Certains dossiers n'utilisent pas de cible, uniquement dans le but hiérarchiser les espaces de noms DFS. Les
dossiers sont également appelés « Liaison DFS ».
-Cible : Serveur sur lequel sont situées les données, la cible représente le chemin d'accès vers le dossier
partagé situé sur ce serveur.

Ces 3 éléments sont essentiels à la mise en place d'une infrastructure DFS.


Avantages du DFS
- Simplifier l'administration : Si une cible DFS tombe, la liaison DFS peut être déplacée vers un autre
serveur contenant une copie des données en changeant le dossier cible sur le serveur DFS. Du côté
utilisateur, cela sera totalement transparent car le nom ne changera pas.
- Le client DFS est intégré à Windows ce qui ne nécessite pas d'installation supplémentaire sur les postes
clients
- Un nom unique permet d'accéder à toutes les ressources, il n'est pas nécessaire de mapper une lettre sur
chaque ressource
- Fonction de mise en cache afin d'améliorer les performances
- Le DFS prend en compte les ACL situées au niveau du système de fichiers
- Remplacement d'un serveur simplifié car l'espace de noms utilisé côté client n'est pas affecté
- Équilibrage de charge (si plusieurs cibles par dossier DFS)
- Tolérance aux pannes (si plusieurs cibles par dossier DFS)
- Évolution : Un espace disque supplémentaire peut être ajouté si l'espace disque actuel ne suffit plus
Déploiement
• Allez dans Add Roles and Features

• Laissez par défaut et cliquez sur Next


• Laissez la sélection de votre serveur tel quel et cliquez sur Next
• Allez dans File and Storage puis File and iSCSI Services et cochez DFS Namespaces
• Cliquez sur Add Features
• Cliquez sur Next
• Cliquez sur Next
• Si vous le pouvez, autorisez le redémarrage automatique. Cliquez sur Install puis sur Close
• Lancez la console de gestion en allant dans Tools puis DFS Management

• Pour créer une nouvelle racine, faites un clic droit sur Namespace puis sélectionnez New Namespace
• Entrez le nom du serveur qui va héberger la racine et cliquez sur Next

• Donnez un nom à votre racine DFS puis cliquez sur Next


• Voici les options présentes dans Edit Settings
• Privilégiez un namespace Domain-based ensuite cliquez sur Next
• Cliquez sur Create

• Cliquez sur close


• En l'état actuel des choses votre racine DFS n'affiche rien

• Faites un clic droit sur votre Namespace et cliquez sur New Folder
• Nommez votre Folder. Donnez lui de préférence le même nom que le partage à déclarer. Ensuite
cliquez sur Add
• Entrez le chemin du partage à associer et cliquez sur Ok
• Cliquez sur ok
• Maintenant le partage est visible dans la racine DFS

• Si la case pour bénéficier du mode de fonctionnalité 2008 est grisée :


FIN

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