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Exploitation logiciels en monoposte

Série01 : Définition logiciel

I- Définir les différents types de logiciels :


Un logiciel est un ensemble de programmes qui vont être exécutés par la
machine pour réaliser une tâche.
II- Les types de logiciels :
o Les logiciels de base
o Les logiciels d’application
2.1. Les logiciels de base :
Ce sont des logiciels nécessaires pour le fonctionnement de l’ordinateur, car ils
permettent de le démarrer et contrôler ses différents composants, ils sont
appelés aussi des « systèmes d’exploitation ».

2.2. Les logiciels d’application :


Ce sont des logiciels qui permettent de réaliser une tâche particulière par
ordinateur, comme jouer, dessiner, écrire un texte, faire de la musique…etc.
Microsoft paint, Microsoft Word, Real Player sont des logiciels d’application.
III- Les types de logiciels :
3.1. Les logiciels de MS office :
Microsoft Office est une suite bureautique développée par Microsoft Corp. Il
s’agit d’un ensemble de programmes informatiques (dits logiciels) destinés à un
usage bureautique. Il est composé de :
 Logiciel de base : Word, Excel, PowerPoint
 Logiciel additionnel : Access, Publisher
3.2. Les logiciels de sécurité :
Définition La sécurité de l’information est l’ensemble des mesures prises pour
protéger un micro-ordinateur et les données qu’il contient

3.2.1. L’antivirus et sécurité :


Un logiciel antivirus est une application indépendante ou suite de programmes
capables de détecter et supprimer des virus présents sur des ordinateurs et
réseaux.

3.2.2. Quels sont les types de logiciels antivirus ?


Les programmes antivirus peuvent être classés en deux catégories :
1
1. Logiciels antivirus autonomes
Est un outil spécialisé conçu pour détecter et supprimer certains virus. Il est
souvent appelé « logiciel antivirus portable » car il peut aussi être installé sur
une clé USB.
2. Suites de logiciels de sécurité :
En sus d’être capables de détecter et supprimer les virus, elles sont équipées
pour combattre tous les autres types de maliciels et offrir une protection
permanente de votre ordinateur et fichiers.

Le terme « maliciel » est une abréviation de « logiciel malveillant ». Il s’agit


d’un logiciel conçu et créé dans le but d’endommager un appareil ou causer du
tort à son utilisateur.

Voici certains des programmes antivirus disponibles actuellement :


1. Bitdefender : Bitdefender Total Security. Compatible avec les quatre
principaux systèmes d’exploitation 
2. Panda : cyber menaces connues. Réputé pour sa rapidité, ce logiciel
antivirus est uniquement compatible avec Windows, MacOS et Android.
3. McAfee : McAfee LiveSafe. Compatible avec les quatre systèmes
d’exploitation majeurs, cette suite de sécurité offre une protection supérieure
contre les maliciels pour appareils utilisant Windows et Android sans affecter
leur performance.

4. Kaspersky : Est un antivirus qui offre une solution tout-en-un protégeant


à la fois votre ordinateur :
o Contre les programmes malveillants et failles logicielles
o Contre les menaces Web comme le vol d’identité.

3.3. Les logiciels de compressions et de décompressions :


Compression : La compression des données est une opération qui consiste
à réduire l'espace occupé par l'ensemble des données concernées. Qui peut
s'appliquer à tous les types de fichiers à savoir :
o Les textes 
o Les audio 
o Les images 

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o Les graphiques 
o Les vidéos…

Décompression : Après la compression des données, la récupération des


informations nécessite l'application d'un processus de décompression. Pour
retrouver les données dans leur forme d'origine, on utilise généralement le
même programme de compression.
Les types compression : WinRar et Zip

3.4. Base de données :


Ils permettent de créer des bases de données et d’effectuer la recherche, le tri
ou la fusion de données, ainsi que toute autre requête relative à ces données.
o MYSQL
o MS-ACCESS
o PARADOX

3.5. Graphisme :
DAO : Dessin Assisté par Ordinateur (Autocad)
CAO : Conception Assisté par Ordinateur
PAO : Publication Assisté par Ordinateur (Photoshop, Indesign)

3.6. Programmation :
Par exemple :
Ma machine à laver a un programme qui effectue la séquence des opérations
de lavage, (séquence d’instruction)
qui teste si l’eau est bien là avant de la chauffer, (test de contrôle) et dont la
variable de température permet de laver toutes les sortes de linge (variable
modifiée par l’utilisateur avant de démarrer la machine) elle boucle jusqu’à ce
que le linge soit bien essoré. (Boucle différente selon l’évènement type de
lavage choisi)

Un programme pourra être exécuté par la machine de 2 façons différentes, il


pourra être interprété ou compilé.
Programme interprété :
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Est un langage ou chaque ligne d’instruction est lue et traduite pour être
exécutée. Pour que cela fonctionne, la machine doit avoir accès au code
source.

Le langage de description HTML est un langage interprété, c’est pour cela qu’on
peut directement dans le navigateur voir le code source avec les balises.  Le
langage de programmation Javascript est aussi un langage interprété.

Programme compilé :
Dans le cas du langage compilé, l’ensemble du code source est transformé en
fichier binaire exécutable.
La machine à besoin seulement du fichier binaire, elle n’a pas besoin du code
source.

Les programmes propriétaires comme Windows, Word, MacOs (Apple) et bien


d’autre ne sont pas fourni avec le code source, l’utilisateur ne peux pas savoir
comment son logiciel a été programmé et éventuellement le modifier,
l’améliorer.

3.7. Les logiciels payants ou logiciels propriétaires :


Les logiciels payants sont les logiciels qui sont fabriqués puis vendus par les
entreprises créatrices de logiciels. Ils sont vendus dans les magasins ou aussi en
ligne. 
Parmi les différents types de logiciels informatiques, les logiciels payants ont un
copyright, ce qui interdit une copie même partielle de celui-ci. L’utilisateur
bénéficie seulement d’une licence utilisateur.

3.8. Les graticiels ou les logiciels gratuits :


C’est le type de logiciel qu’on peut acquérir sur CD-ROM, sur internet ou aussi
en magasin. C’est-à-dire pour faire uniquement une promotion de leur
entreprise ou d’un produit.
La gratuité n’est pas éternelle ! Ce type de logiciel est généralement gratuit
pendant une période déterminée de 6 à 12 mois. 

3.9. Les logiciels libres parmi les types de logiciels informatiques :

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L’utilisateur a donc des droits légaux concernant la copie, la circulation ainsi
que la modification du logiciel. Car le code source de celui-ci est ouvert. Un
logiciel libre peut donc être payant.
Il existe des logiciels libres dans tous les domaines comme par exemple :
o Les logiciels de facturation 
o Les logiciels de caisse 
o Les logiciels de gestion commerciale 
o Les logiciels de gestion de stock.

Série02 : Système d’exploitation

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I- Définition :
Un système d’exploitation est un programme qui permet la gestion de
matériels et le fonctionnement de différents programmes installer sur
l’ordinateur.

II- Fonctionnalités de base d’un système d’exploitation


Le système d’exploitation est un ensemble de programmes permettant de :
 Assurer le contrôle et le fonctionnement de la partie matérielle ;
 Faciliter la communication entre l’utilisateur et le matériel à l’aide d’une
interface graphique ;
 Réaliser la liaison entre les ressources matérielles d’un ordinateur et les
logiciels d’applications installés ;
 Gérer la mémoire et le stockage des données dans un ordinateur
 Permettre l’installation et le lancement des applications sur ordinateur

III- Les divers types de système d’exploitation


 MS-DOS (Microsoft Disk Operating System)
 Windows (95, 98, 2000, XP, Vista, 7,8 ...)
 Linux
 Unix
 Mac OS (Macintosh Operating System)

IV- Rôles d’un système d’exploitation :

Gestion du processeur : le
système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du

6
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
Gestion du processeur : le
système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
Gestion du processeur : le
système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du

7
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
Gestion du processeur : le
système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
Gestion du processeur : le
système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du

8
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
Gestion du processeur : le
système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
1. Gestion du processeur :

le système d'exploitation est


chargé de gérer l'allocation
(attribution) du
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
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le système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
le système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
le système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du

10
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
le système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
le système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.

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le système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
le système d'exploitation est
chargé de gérer l'allocation
(attribution) du
processeur entre les différents
programmes grâce à un
algorithme d'ordonnancement.
Le système d'exploitation est chargé de gérer l'allocation du processeur entre
les différents programmes grâce à un algorithme d'ordonnancement.

2. Gestion de la mémoire vive (RAM) :


Le système d'exploitation est chargé de gérer l'espace mémoire alloué à
chaque application et, le cas échéant, à chaque usager.

3. Gestion des périphériques :


Le système d'exploitation permet d'unifier et de contrôler l'accès des
programmes aux ressources matérielles par l'intermédiaire des pilotes

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4. Gestion de l’exécution des applications :
Le système d'exploitation est chargé de la bonne exécution des applications en
leur affectant les ressources nécessaires à leur bon fonctionnement. Il permet à
ce titre de «tuer» une application ne répondant plus correctement.

5. Gestion des droits :


Le système d'exploitation est chargé de la sécurité liée à l'exécution des
programmes en garantissant que les ressources ne sont utilisées que par les
programmes et utilisateurs possédant les droits adéquats.

6. Gestion des fichiers :


Le système d'exploitation gère la lecture et l'écriture dans le système de
fichiers et les droits d'accès aux fichiers par les utilisateurs et les applications.

7. Gestion des informations sur le système :


Le système d'exploitation fournit un certain nombre d'indicateurs permettant
de diagnostiquer le bon fonctionnement de la machine. Ce sont des
informations à propos d’erreurs matérielles ou logicielles (origine de l’erreur,
auteur, date et heure…)

V- Les composantes d’un système d'exploitation :

Le noyau (en anglais kernel) : représentant les fonctions fondamentales du


système d'exploitation telles que la gestion de la mémoire, des processus, des

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fichiers, des entrées-sorties principales, et des fonctionnalités de
communication.

L'interpréteur de commande (en anglais shell) : permettant la communication


avec le système d'exploitation par l'intermédiaire d'un langage de commandes,
afin de permettre à l'utilisateur de piloter les périphériques en ignorant tout
des caractéristiques du matériel qu'il utilise, de la gestion des adresses
physiques, etc.

Le système de fichiers (en anglais «file system», noté FS) : permettant


d'enregistrer les fichiers dans une arborescence.

Processus : se définit comme étant un programme en cours d’exécution. La


notion de processus est dynamique, un processus naît (commence) lors du
chargement d’un programme et meurt (se termine) à la fin de l’exécution du
programme.

VI- Caractéristiques des Systèmes d’exploitation :


A. Système Mono et Multitâche :
 Mono tache : un système qui exécute une seule commande lorsque la
précédente est terminée. (Ms Dos)
 Multitâche : un système qui exécute plusieurs commandes
simultanément (Windows XP, Unix/ Linux, Windows 2000…)
B. Système Mono et Multi-utilisateur :
 Multi-utilisateur : est conçu pour permettre à plusieurs utilisateurs
d’utiliser l’ordinateur simultanément (XP Pro, Unix/Linux)
 Mono-utilisateur : qui est utilisé lorsqu’on parle de système
d’exploitation utilisable par un seul utilisateur à la fois.
C. Système embarqués :
Sont des systèmes d'exploitation prévus pour fonctionner sur des machines de
petite taille, telles que des PDA (personal digital assistants ou en français
assistants numériques personnels) ou des appareils électroniques autonomes
(robot, ordinateur de bord de véhicule, etc.), possédant une autonomie
réduite.
Les principaux systèmes embarqués «grand public» pour assistants numériques
personnels sont :
 PalmOS
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 Windows CE / Windows Mobile / Window Smartphone

Série03 : Partitionnement et Formatage

Pour préparer une machine, c’est à dire installer un système d’exploitation, il


faut suivre les étapes suivantes :
1. Formater physiquement le disque dur
2. Partitionner physiquement le disque dur
3. Formater logiquement les partitions, c’est à dire créer un système de
gestion de fichier.
4. Installer le système d’exploitation à partir du support (CD, DVD, clef...)

I- Le formatage :
Le formatage est une opération qui consiste à préparer une unité (disque, clef
USB, CD …) afin de pouvoir y stocker des informations.
Il existe 2 sortes de formatage :
1.1. Le formatage de bas niveau ou physique : utilisé principalement dans
l’usine
Ce formatage ne peut être réalisé qu’à partir de logiciels spécifiques et
réalise la subdivision de l’unité en éléments de base (pistes, secteurs,
cylindres …), chaque secteur contenant 512 octets.
Ce formatage repère et marque les unités défectueuses.
1.2. Le formatage de haut niveau ou logique : c’est un formatage qui dépend
du SE et il est réalisé à l’aide des outils du SE. Ce formatage prépare une unité à
recevoir des fichiers.
Le formatage logique consiste à :
Effacer les données de l’unité (formatage en profondeur).
Initialiser le SGF sur l’unité en cours afin de stocker ultérieurement des
fichiers
Écrire le secteur d’amorçage des partitions.
Enregistrer l’octet d’Identification système (ID System) dans la table des
partitions du disque.
Repérer et exclure les zones endommagées du SGF.

II- Partitionner un disque dur :


2.1. Définition : le Partitionnement consiste à créer des zones de stockage
indépendantes et de tailles plus au moins grandes sur le disque dont les
données ne seront pas mélangées.

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Chaque partition est gérée par le SE comme étant un disque dur indépendant
même si physiquement il existe un seul disque dur.
Les partitions d'un disque dur sont appelées lecteurs logiques.
2.2. Types de partitions : On distingue deux types :
2.2.1. La partition principale : C’est une partition principale dans laquelle on à
installer le système d'exploitation donc elle contient le système de fichier
que lui correspondant.
2.2.2. La partition étendue : Après avoir créé une partition principale, le reste
du disque dur sera vu comme partition étendue divisée en lecteurs
logiques.
Chaque lecteur sera concerné comme lecteur logique séparé
Exemple :

Remarque pratique :
Remarque 1 : Un disque peut contenir soit :
 Jusqu’à 4 partitions principales (dont une seule peut être active)
 3 partitions principales et une partition étendue.
Remarque 2 : Dans la partition étendue l’utilisateur peut créer plusieurs
lecteurs logiques.

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Depuis que le BIOS existe, nos disques durs utilisent la table de partitions MBR
(Master Boot Record). Qu’est-ce qu’une table de partitions et à quoi sert-elle ?
Quelles sont les différences entre le MBR et le GPT ?

III- La table de partitionnement :


Table de partitionnement est stockée sur un disque dur et contient les
informations nécessaires pour diviser un disque dur en partitions. Il existe
plusieurs modèles de table de partitionnement comme celle contenue dans
le MBR (Master Boot Record) ou le GPT (GUID Partition Table).
Les différences entre le MBR et le GPT :
Le MBR (Master Boot le GPT (GUID Partition Table)
Record)
Le GPT (GUID Partition Table) est un
Le MBR (Master Boot nouveau standard pour décrire la table
Record) est le premier de partitionnement d’un disque dur, il
Définition est amené à remplacer le MBR à cause
secteur d’un disque des limitations de ce dernier qui limite
dur. la taille d’une partition à 2,2 To.
Le MBR est
compatible avec tous 32 bits et 64 bits de Windows Vista,
Les systèmes les systèmes Windows 7, Windows 8 et la version 64
d’exploitation d’exploitation 32bits bits.
et 64 bits
Taille d’une partition
Taille d’une limitée à 2,2 To (2 256 To par partition
partition 200Go)
Le nombre
limité de 4 partitions maximum 128 partitions maximum
partition
Toutes les versions 32 bits et 64 bits de
Les versions de Toutes les versions de Windows Vista, Windows 7, Windows 8
Windows Windows et la version 64 bits de Windows XP
Les systèmes NTFS
FAT, FAT32, NTFS
de fichiers
Dual-Boot Support Dual-Boot ne Supporte pas Dual-Boot
un système UEFI ne un système d’exploitation UEFI ne peut
Un système peut démarrer un démarrer que sur un disque dur utilisant
UEFI disque dur MBR une table de partitions GPT

IV- C’est quoi MBR et GPT :


4.1. Le MBR (Master Boot Record) :
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Est le nom donné au premier secteur physique d’un disque. Les informations
qu’il contient sont capitales : c’est à l’intérieur de ce MBR que la table des
partitions est définie et c’est grâce à lui qu’un système d’exploitation
(Windows, Ubuntu…) peut démarrer.
Le MBR – dont la taille est de 512 octets – contient :
 Un code d’amorçage (Master Boot Code).
 La table des partitions : les 4 partitions primaires.

 Une signature (0x55 AA).

La table de partitionnement du MBR possède néanmoins des limitations,


devenues de sérieux inconvénients à l’heure d’aujourd’hui :
 4 partitions maximum.
 Taille d’une partition limitée à 2,2 To.
Lorsque vous installez Windows en mode BIOS/MBR, l’installeur de Windows
crée :
 une partition Réservé au système (System Reserved) ;
 une partition Windows ;
 une partition Récupération (Recovery) [Windows 10 uniquement].

4.2. Le GPT (GUID Partition Table) :


Est un nouveau standard pour décrire la table de partitionnement d’un disque.
Il est amené à remplacer celle du MBR à cause des limitations que l’on a vues
tout à l’heure. Le GPT fait partie du standard UEFI.
Voici les principaux avantages du GPT :
 Jusqu’à 128 partitions par disque.
 Jusqu’à 256 To par partition.

Le GPT a également quelques particularités :


 Pour garantir une compatibilité avec les logiciels gérant uniquement le
MBR, le GPT possède un MBR protecteur (Protective MBR).
 Deux GPT sont présents sur le disque : l’un primaire,
l’autre secondaire (qui est une sauvegarde du premier). Le primaire se
situe au début du disque alors que le secondaire se situe à la fin du
disque.
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 La table des partitions est précédée d’un entête qui contient les
informations sur le disque : blocs utilisables, GUID, nombre et taille des
partitions…

Le GPT fonctionne de pair avec l’UEFI, au même titre que le MBR fonctionne de
pair avec le BIOS. Mais contrairement au MBR, le GPT ne contient pas de code
d’amorçage.

Lorsque vous installez Windows en mode UEFI/GPT, l’installeur de Windows


crée :
 une partition Système EFI (EFI System Partition ou ESP) ;
 une partition Réservé Microsoft (Microsoft Reserved Partition ou MSR) ;

 une partition Windows ;

 une partition Récupération (Windows Recovery Environnment ou


WinRE, l’Environnement de récupération Windows)

V- Système de gestion de fichier :


Les SGF ont pour rôle d’organiser l’implantation des données sur un disque de
manière optimale.
Ils permettent au système d’exploitation d’utiliser l’espace disque pour stocker
et utiliser des fichiers.
Les SGF sont basés sur la gestion des clusters (unité d’allocation).
En conclusion, le SGF a pour rôle d’organiser l’implantation des données sur le
disque.
Unité d’allocation (cluster) :
Définition :
On appelle unité d'allocation (cluster) la zone minimale que peut occuper un
fichier sur le disque.
Le système d'exploitation exploite des blocs formé par plusieurs clusters.
Un fichier devra donc occuper un ou plusieurs clusters selon la taille du fichier.
Les différents SGF :
FAT : File Allocation Table
FAT 16 : File Allocation Table 16 bits
FAT 32 : File Allocation Table 32 bits
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NTFS : New Technology File System
EXT : Extended File System
HPFS : High Performance File system
HFS : Hierarchical File System

Le système de fichier FAT :


 Les premiers ordinateurs personnel sont utilisé le système de fichier FAT
(File Allocation Table = Table d'Allocation des Ficher).
 Toutes les versions MSDOS et les premières versions de Microsoft
Windows utilisent le système de fichier FAT. Ce système peut gérer des
partitions de disque d'une taille maximale de 4Go, mais ces
performances est optimale sur les partitions qui ne dépasse pas de
200Mo. FAT est le plus rapide de système de fichier pour les partitions de
-200Mo.

 Le disque dur est devisé en secteurs de la taille qui comprise entre 16Ko
et 64Ko selon la capacité de disque dur et l'emplacement du secteur.

 Le système FAT ne peut stocker qu'un fichier par secteur. Si l'écrit un


fichier d'un seul Ko seulement dans un secteur de 64Ko, ce secteur ne
peut plus contenir d'autre fichier, en fait ce fichier d'un Ko va occuper
64Ko d'espace disque.

 La sécurité n'est assuré que des attributs de fichier modifiable par


n'importe quel utilisateur (si on parle à des attributs de fichier, on parle
de : Lecture seule, fichier archivé, fichier caché).

 Le système FAT ne permet pas la compression des fichiers.

Le système de fichier FAT32 :

 FAT32 est conçu pour les disques d'un peu plus grandes capacité, il peut
gérer d'une capacité maximale de 32Go, il s'avère notamment plus
performant que le système FAT sur les partitions de plus 512Mo.

 FAT32 peut réduire la taille des secteurs jusqu'au 4Ko seulement pour
économiser l'espace à mesure que le disque sera rempli.

 L'utilisation de plus petit secteur dans la taille s'adapte à celle de petit


fichier, permet d'occuper moins d'espace disque (si un fichier d'un ko, il
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va occuper seulement 1Ko), en outre l'accès au fichier est plus rapide
lorsque les secteurs sont plus petits.

 Avec FAT32 et comme pour les systèmes FAT la sécurité n'est assuré
qu'avec les attributs de fichier. Et la compression des fichiers n'est pas
disponible.

Le système de fichier NTFS :

o NTFS (New Technology File System) est particulièrement fiable pour les
serveurs des réseaux, il peut gérer des partitions d'une taille maximale
de 2TO (1To=1024Go).

o NTFS délivre des performances optimales sur les partitions de plus grand
de 400Mo.

o Comme le système de fichier FAT32, NTFS peut réduire la taille des


secteurs jusqu'à 4Ko, du point de vue de l'utilisateur, NTFS est presque
plus rapide que FAT32, ce font-là de bonne performance dans la mesure
où NTFS travaille sur des partitions beaucoup plus grande et que le délai
est plus lente avec le système de fichier FAT32.

o Avec NTFS vous pouvez non seulement utiliser les attributs de fichier
(c'est à dire : Lecture, Ecriture, Modification, Contrôle total, Lecture et
exécution, Affichage du contenu du dossier), mais aussi rendre
l'authentification des utilisateurs obligatoire avant d'accorder l'accès à
des fichiers ou des dossiers, NTFS permet aussi de crypter des fichiers et
des dossiers, offrent aussi un niveau de sécurité en plus de
l'authentification des utilisateurs.

o En fin vous pouvez utiliser NTFS pour économiser l'espace disque,


compresser des fichiers, dossier et lecteurs.

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Série04 : Mise à jour et désinstallation des logiciels

I- Mise à jour d'un logiciel :


La mise à jour d'un logiciel, généralement réalisée par un assistant, permet de
modifier ou d'ajouter Certaines fonctionnalités d'un logiciel en changeant
certains fichiers par des versions plus récentes.
La mise à jour d'un logiciel est fournie dans la plus part des cas à travers le
réseau Internet et dans des cas moins fréquents sur une mémoire de masse
(CD, Flash Disque, …).
Parfois il faut utiliser l’utilitaire Accéder au Ajout et Suppression de
programmes pour la mise à jour des composantes Windows sous Windows.

II- Désinstallation des logiciels :


Pour bien gérer l'espace disque d'une machine, il faut désinstaller tout logiciel
inutile pour gagner d’espace mémoire ou désinstaller les logiciels (Mal installé,
Défaut de fonctionnement, Instabilité du système) ou non utilisé (A cause par
exemple de l'installation d'une nouvelle version).
Remarque : La désinstallation d'un logiciel doit être réalisée correctement (La
suppression du répertoire d'installation ou du raccourci est insuffisante) en
utilisant l'assistant de désinstallation fournit avec le logiciel lui-même sinon
avec l’utilitaire
Ajout et Suppression de programmes sous Windows

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