Vous êtes sur la page 1sur 14

Université A.

Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

CHAPITRE I

NOTIONS DE BASE DE CRISTALLOGRAPHIE

I-Introduction
La matière peut exister sous trois états : L’état gazeux, l’état liquide et l’état solide. La forme sous
laquelle se trouve la matière est déterminée par les interactions entre ses particules constitutives (atomes,
molécules ou ions).
Les liquides et les gaz sont des fluides, déformables sous l’action de forces très faibles, ils prennent
la forme du récipient qui les contient. Les solides ont une forme propre, leur déformation exige des
forces importantes.
Les solides peuvent exister sous deux états différents :
• l’état désordonné caractérisé par une structure non ordonnée c’est le cas des systèmes amorphes,
par exemple les verres.
• l’état ordonné caractérisé par une structure ordonnée correspond aux solides cristallins
(Figure I.1).

Figure I.1 : Exemples de quelques solides cristallins

II-Définition de la Cristallographie
Le terme Cristallographie du latin crystallus cristal (objet de cristal, glace, ...), dérivé du grec ancien
krystallos glace ; et de graphie écriture. La cristallographie est une science qui étudie les cristaux c’est
à dire la formation, la croissance, la forme extérieure, la structure interne et les propriétés physiques de
la matière cristallisée. Les propriétés physico-chimiques d'un cristal sont étroitement liées à
l'arrangement spatial des atomes dans la matière. L'état cristallin est défini par un caractère périodique
et ordonné à l'échelle atomique ou moléculaire (Figure 2).

1
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

Figure I.2 : Structure cristalline et amorphe

III- Définition d’un cristal

III-1- Définition
Un cristal est un solide polyédrique, ayant des faces planes qui se rencontrent le long d’arrêtes droites
(Figure 3). Il a une structure régulière et périodique, formée d’un ensemble ordonné d’un grand nombre
d’atomes (Figure I.4), de molécules ou d’ions. Il peut être décrit par translation suivant les trois
directions de référence d’une entité de base qu’on appelle la maille. La description du cristal nécessite
la connaissance du réseau et celle du motif.

Figure I.3 : Représentation de quelques formes polyédriques

Figure I.4 : Arrangement des atomes dans un cristal

2
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

I.3. Maille, réseau, motif et structure cristalline


I.3.1. Définition de la maille

uniquement par des translations. Elle est définie par une origine « O » et trois vecteurs de base , et
Une maille est une unité de base parallélépipédique à partir de laquelle on peut engendrer tout le cristal

. Les longueurs a, b, c sont des arêtes, et les mesures α, β et γ sont des angles entre les vecteurs de base
(Figure I.5).

Figure I.5 : Représentation d’une maille tridimensionnelle.


Une maille cristalline quelconque (triclinique : a ≠ b ≠ c et α ≠ β ≠ γ ≠ 90°) est définie par six
paramètres cristallographiques, à savoir les paramètres linéaires (trois vecteurs a, b et c) et les paramètres
angulaires (trois angles α , β et γ), tels que :

Qui donne l’expression du volume de la maille V comme suit :

Exemple : dans le cas d’une maille cubique : a = b = c et α = β = γ = π /2 ⇒ V=a.b.c = a3

La position occupée par un atome dans la maille s’appelle un noeud.

On distingue deux types de mailles, simple et multiple (Figure I.6) :

a- Une maille simple ou primitive contient seulement des nœuds aux sommets de la maille.
b- Une maille multiple en contient plus des nœuds aux sommets soit au centre du volume, soit aux
centres de toutes les faces soit aux centres de deux faces opposées.

3
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

Figure I.6 : Représentation de différentes formes de mailles dans un réseau bidimensionnel.

c- Maille de Wigner-Seitz
On appelle maille de Wigner-Seitz, l’ensemble de points les plus proches d’un nœud origine que de
n’importe quel autre noeud (Figure I.7). L’avantage de cette maille est qu’elle est primitive et possède
la symétrie du réseau. C’est pourquoi elle est utilisée en physique. L’inconvénient de cette maille est
qu’elle n’est forcément pas parallélépipédique.

Figure I.7 : Construction d’une maille de Wigner-Seitz.

I.3.2. Définition du réseau cristallin

translation par les vecteurs de base , et . Ce n’est pas un cristal. C’est un ensemble de points qui n’a
On appelle réseau un ensemble de points équivalents de l’espace appelés nœuds, engendrés par une

aucune matérialité (Figure I.8).L’ensemble des points M forme les nœuds du réseau, occupés ou non par
des particules. L’origine « O » est un nœud, donné par x = y = z = 0. Les vecteurs de base ne sont pas
uniques pour un réseau et le vecteur de translation est donné par la relation :

Tel que : u, v et w sont trois entiers. , et sont les trois vecteurs de base suivant les trois directions
de l’espace Ox, Oy et Oz, respectivement.

4
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

Figure I.8 : Représentation schématique d’un réseau de nœuds.

Exemple :
a

maille a

arêtes : a = b = c

angles : α = β = γ = 90°

Réseau cristallin cubique simple

I.3.3. Définition du motif


Un motif est un atome (ion ou molécule) ou un groupement d’atomes de même nature ou de nature
différente qui se répète, périodiquement, suivant les trois directions de l’espace pour décrire le cristal
(Figure I.9).

Figure I.9 : Répétition d’un motif dans un espace bidimensionnel.

I.3.4. Définition de la structure cristalline


D’une façon plus simple, une structure cristalline est formée d’un réseau de nœuds plus un motif (Figure
I.10).

5
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

Exemples :
- dans un cristal de cuivre, le motif est l’atome de cuivre.
- dans un cristal de benzène, le motif est une molécule de benzène.
- dans un cristal de NaCl, le motif est formé d’un ion Na+ et d’un ion Cl-.
- Dans un cristal de fluorure de calcium CaF2, le motif est formé d’un ion calcium et de deux ions
fluorure.

Figure I.10 : Structure cristalline tridimensionnelle.

I.4. Réseaux de Bravais

I.4.1. Symétrie et classification


La cristallographie consiste à classer les cristaux en fonction de leur symétrie. Auguste Bravais (1848)
a montré que le nombre de systèmes cristallins possibles était très limité. Il a répertorié 14 types de
réseaux qui sont des variantes de seulement 7 systèmes cristallins (Tableau I.1).

Tableau I.1 : Les 7 systèmes cristallins de Bravais.


Les 14 réseaux cristallins de Bravais
Système cubique
α=β=γ=90°
a=b=c
Système tétragonal
α=β=γ=90°
a=b≠c

Système orthorhombique
α=β=γ=90°
a≠b≠c

Système hexagonal
α=β=90°, γ=120°
a=b≠c

Système monoclinique
α=γ=90°, β≠120°
a≠b≠c
Système triclinique
α≠β≠γ≠90°
a≠b≠c

6
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

Système rhomboédrique
α=β=γ≠90°
a=b=c

Remarque :
P : système simple.
F : système à faces centrées.
I : système centré.
C : système à 2 faces centrées.

I.5. Direction ou rangée, plan réticulaire et indices de Miller

I.5.1. Direction ou rangée réticulaire


Une rangée dans un réseau 3D est définie comme dans un réseau 2D c’est-à-dire que toute droite passant
par deux noeuds du réseau est une rangée, elle contient une infinité de noeuds. Elle fait partie d’un
ensemble de rangées parallèles, équidistantes qui passent par tous les noeuds du réseau, aucune rangée
de cet ensemble n’est vide.
A toute rangée correspond une rangée particulière qui passe par l’origine et par un noeud extrémité de
vecteur
avec u, v et w premiers entre eux qui est l’un des deux premiers noeuds de la rangée à partir de l’origine.
On notera la famille de rangée correspondante [u v w] (Figure I.11).

Remarques :

R = distance entre deux noeuds voisins de la rangée


Si une rangée passe par deux nœuds N1 et N2 de coordonnées (u1,v1,w1) et (u2,v2,w2) respectivement,
et si N1 est le point de départ de la rangée, les coordonnées de cette rangée seront : [uvw], tel que :

u = u2 – u1
v = v2 – v1
w = w2 – w1

Si N1 est l’origine (u1,v1,w1) = (0,0,0) ⇒ [uvw]= [u2v2w2],

Exemples de la figure I.11 :


Les coordonnées : N1(0,0,0)
[uvw] = [021]
N2(0,2,1)

⇒ v = 3 – 1 = 2 ⇒ [uvw] = [121]
Les coordonnées : N1(0,1,0) u = 1 – 0= 1

N2(1,3,1) w=1–0=1

⇒ v = 2 – 3 = -1 ⇒ [uvw] = [
Les coordonnées : N1(0,3,0) u = 1 – 0= 1
]
N2(1,2,0) w=0–0=0

7
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

Figure I.11 : Notation des rangées en 3D

I.5.2. Plan réticulaire et indices de Miller


On appelle plans réticulaires, toute famille de plans parallèles les uns aux autres contenant l’intégralité
des nœuds du réseau (Figure I.12). Dans l’espace usuel, les nœuds peuvent être regroupés par plans
parallèles équidistants contenant chacun une infinité de nœuds. Un tel plan est appelé «plan réticulaire».
On peut déterminer la position dans l'espace de chaque face cristallographique (plan) au moyen de trois
nombres entiers h, k et l. Pour cela, on prend comme axes de coordonnées trois arêtes de la maille
élémentaire et comme unité de longueur les modules de trois vecteurs de base de la maille a, b et c,
(Figure I.12). Le principe consiste à déterminer les points d’intersection du plan avec les axes Ox, Oy
et Oz qu’on nomme respectivement a/h, b/k et c/l.
Nous appelons « indices de Miller » de la famille de plans réticulaires le triplet (hkl) des plus petits
entiers naturels premiers entre eux qui représentent l’inverse des points d’intersection du plan avec
les axes Ox, Oy et Oz.

Famille de plans réticulaires


C’est un ensemble de plans Pi parallèles entre eux.
Trois nœuds non alignés permettent de définir un plan réticulaire. Par ailleurs, tout nœud ayant les
coordonnées (x, y, z) appartenant à la famille de plans réticulaires {hkl} vérifie quel que soit le système

ℎ.x + k.y + l.z = m


d’axes Ox, Oy et Oz l’équation :

avec, m un entier qui désigne le mième plan de la famille et h, k et l des entiers (…,-2, -1, 0, 1, 2, … ).

8
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

Figure I.12 : Exemple de plan réticulaire.

Remarques :
Un plan réticulaire passe par des nœuds et coupe les axes Ox, Oy et Oz en a/h, b/k et c/l.(ex : Figure
I.12)
Les indices de faces ou de plans sont toujours mis entre parenthèses sans virgule de séparation (hkl).
Un indice négatif par exemple (-h) est désigné par (ℎ). Exemple : (-2) s’écrit (2).

Un plan parallèle à un axe le coupe à l'infini, son indice de Miller (valeur réciproque) correspond à
cet axe est 1/∞ = 0. (ex : Figure I.13).
Pour les faces avant, droite et supérieures d’un cube ont respectivement les indices de Miller (100),
(010) et (001), pour les faces arrière, gauche et inférieure ont respectivement (100), (010) et (001)
qui sont les mêmes.

Une famille de plans réticulaires = ensemble de plans Pi parallèles entre eux. Une famille de plan
(hkl) est désignée par une accolade {hkl}. (ex : Figure I.14).

Pour indexer un plan coupant l’origine ou difficile à indexer, on doit déplacer l’origine (ex : Figure
I.15).
Lorsque le calcul de h,k et l donne des nombres fractionnaires, il faut les réduire en entiers ayant le
même dénominateur et prendre uniquement les valeurs du numérateur (ex : Figure I.16).
Dans le réseau hexagonal, un plan réticulaire est décrit par 4 indices de Miller

Figure I.13 : Exemples de plans parallèles aux axes

9
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

Figure I.14 : Exemples de familles de plans réticulaires

Z
Y
Y

X X
Y
X
(4 2) ( )

l’origine ⇒ l’origine ⇒
Plan coupant Plan coupant

déplacement d’origine déplacement d’origine

Figure I.15 : Exemples de plans indexés après déplacement d’origine.

L’intersection du plan avec les axes OX,


OY et OZ donne :

2
1 ⇒ "# 1
$
!

Or, h, k et $ doivent être entiers, donc, il


faut réduire au même dénominateur. On
aura :
)
(
& 6
# ⇒ *# 3
' $ 4
&$ !
%

Figure I.15 : Exemples de plans indexés après déplacement d’origine.

10
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

I.6. La multiplicité
La multiplicité représente le nombre de nœuds (atomes ou ions) appartenant à une maille. Généralement,
le décompte du nombre d’atomes présents dans une maille élémentaire d’un réseau est donné comme
suit :
Un atome situé au sommet de la maille est partagé (ou est en commun) par 8 mailles élémentaires.
Cet atome comptera donc pour 1/8 dans la maille.
Un atome situé sur une arête de la maille est partagé par 4 mailles. Cet atome comptera pour ¼
dans la maille.
Un atome situé sur une face de la maille est partagé par 2 mailles. Cet atome comptera pour ½
dans la maille.
Un atome situé au centre de la maille appartient entièrement à cette maille. Cet atome comptera
pour 1 atome par maille.
Ainsi, il est possible de donner le nombre d’atomes N par maille en appliquant la relation suivante :

./ .1 .2
. .
0 0 0
Avec : Ns, Na, Nf, Nc sont respectivement les nombres d’atomes situés aux sommets, sur les arêtes, sur
les faces et à l’intérieur (centre) de la maille.

Exemple 1:
a) Quel est le nombre d’atomes N par maille pour une structure cubique centrée (I ou CC)?

- Sommets : Ns = 8
- Arêtes : Na = 0
- Faces : Nf = 0
- centre : Nc = 1

N = 8/8 + 1 = 2 atomes par maille


Structure du système cubique centré

Donc pour une structure CC, la maille est d’ordre 2 (ou maille double)
Exemple2:
Quel est le nombre d’atomes N et de molécules M par maille pour une structure cubique à faces centrées
(CFC), cas de NaCl ?
Soit : : ion Cl- et : ione Na+

11
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

Pour le Cl- :

3456 = 8/8 + 6/2 = 4 ions Cl- par maille


Ns = 8 ; Na = 0 ; Nf = 6 ; Ni = 0

Pour le Na+ :

33 7 = 12/4 + 1 = 4 ions Na+ par maille


Ns =0 ; Na = 12 ; Nf = 0 ; Ni = 1

Nombre de molécules par maille : M = ∑ atomes par maille


Donc M = 3456 + 33 7 = 4 + 4 = 4 molécules de NaCl par maille.

I.7. Densité ou masse volumique d’un cristal


La masse volumique ρ du cristal est définie par :

__1`aab . × _1de_b . ×f
^
c_1`aab c_1`aab 1g × .h

M : masse molaire du cristal


N : nombre d’atomes par maille (multiplicité de la maille)
V : volume de la maille (V= a3 pour une structure cristalline cubique)
NA : nombre d’Avogadro (6,023.1023).

I.8. Compacité ou densité d’empilement


La compacité C (taux de remplissage)d’un cristal est le volume relatif occupé par les atomes du motif
dans la maille. Les constituants du cristal (atomes) se comportent comme des sphères dures rigides et
indéformables. Dans ce cas, la compacité est donnée par la relation :

CD5EFG DHHEIé I K 5GL MDFGL 3 × C MDFG


4 × ×
CF N55G CF N55G

P MDFG : Volume de l’atome considéré sphérique = 4/3 πr3 (r : rayon de l’atome).


N : multiplicité de la maille.

Important et à retenir
Dans le cas d’une structure cristalline ionique (cohésion assurée par des liaisons ioniques) la compacité
est calculée par la relation :

PQRSTRU PVQWSTRU \QRSTR . PQRSTR \VQWSTR . PVQWSTR


× 100 × 100
PXQSYYZ PXQSYYZ

Dans une structure cristalline quelconque, les atomes sont tangents selon la diagonale. Ce qui permet
d’avoir la plus petite distance entre les atomes, donc un bon contact est par conséquent une bonne
stabilité du cristal.
Une structure cristalline sera d’autant plus compacte que ses atomes occupent le maximum d’espace
dans la maille de telle sorte que la compacité s’approche de l’unité.

12
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

Exemple :
La compacité dans une structure cubique à faces centrées (CFC) est :
Dans une structure CFC, N=4 atomes

4
4× π r3
Voccupé 4 × Vatome 3
C = × 100 = × 100 = × 100
par les atome

Vmaille Vmaille a3

Pour trouver la relation entre a et r, on doit exploiter la tangence des plus proches voisins (Figure I.16)

Pour un CFC, les atomes sont tangents selon la diagonale de la face (df). D’où la relation :
df2 = a2 + a2 = (r + 2r + r)2 = (4r)2

4
⇒ 2 a2 =16 r2 ⇒ a = 2√2.r

4 × ij
3 × 100 74%
(2√2) . j
Donc 74% du volume est occupé par les atomes et 26% est constitué de vide.

Figure I.16 : La tangence des plus proches atomes voisins dans une maille CFC

I.9. Nombre ou indice de coordination (IC)

L’indice de coordination (IC) appelé quelquefois coordinence d’un atome est le nombre d’atomes
voisins immédiats (les plus proches), qui l’entourent dans les trois directions de l’espace. La coordinence
maximale possible est égale à 12.

Dans un réseau cubique on peut trouver un : IC = 4 pour une structure cubique simple
IC = 8 pour une structure cubique centrée
IC = 6 pour une structure cubique à faces centrées

Dans le cas d’un cristal ionique, la coordinence d’un ion est le nombre d’ions voisins immédiats et
de signe opposé, qui l’entourent dans les trois directions de l’espace.

Exemple : CsCl (composé ionique de structure CC)

13
Université A. Mira – FSNV-Département SA –M1-CAE – Caractérisation par méthodes physiques – 2022/2023

IC = 8 (que ce soit pour Cl- ou Cs+).

14

Vous aimerez peut-être aussi