Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Université BATNA1
BATNA1 1ﺠـﺎﻤﻌﺔ ﺒﺎﺘﻨــﺔ
Faculté des sciences de la matière
…………………………………………………………
وم ا دة ﻜﻠﻴﺔ
ء م
Département de CHIMIE
Laboratoire de Chimie des Matériaux et des ا:ء ء ا واد و ا ر
Vivants : Activité & Réactivité (LCMVAR)
وا طا
Polycopié de cours
Intitulé de la matière:
Chimie Inorganique
États NON ORDONNES: Particules constituantes réparties au hasard => Gaz et Liquide
Dans ce cours nous allons cependant nous limiter à des solide strictement ordonnée
Nous allons nous concentrer sur les deux piliers de la cristallographie à savoir la symétrie des
structures cristallographie idéales et le phénomène de la diffraction comme outil d’investigation
de choix pour l’étude structurale des solides.
• l’étude de la symétrie nous permettra de mieux comprendre les architectures cristallines
ainsi que les conséquences sur les propriétés physique
• le phénomène de la diffraction est utile pour une étude détaillé des arrangements
atomique
Les rayons X sont utilisés pour déterminer la structure des cristaux. Les RX sont des ondes
électromagnétiques (comme la lumière) mais a très faibles longueur d’onde (1A° ≤ λ ≤
3A°).
L’étude d’un cristal nécessite deux espaces :
L’espace objet: espace dans le quel, on repère les particules (c’est le cristal
lui-même) appelé espace direct ou réseau direct (R. D).
L’espace image: espace dans le quel on repère les directions de
diffractions des R. X, appelé espace réciproque ou réseau réciproque (R. R).
3
Le réseau direct
Le cristal est un arrangement spatial, tripériodique, d’objets
quelconques. Il peut être caractérisé comme l’association :
Maille
C’est le plus petit élément construit sur les trois vecteurs non
coplanaires a, b, c, faisant entre eux les angles , , tels que
la structure et les propriétés physique et chimique restent
invariables après une translation T. T = u + v + w , avec u,
v, w sont des entiers positifs, négatifs ou nuls.
C'est le plus petit élément du cristal qui, répété par des Maille cristalline
translations successives reproduit le cristal entier
Maille multiple I
Maille multiple A, B, et C: La présence de deux nœuds
supplémentaire au centre de deux faces parallèles opposés en position:
(0, 1/2, 1/2) la maille multiple est notée A
(1/2, 0, 1/2) la maille multiple est notée B
(1/2, 1/2, 0) la maille multiple est notée C
Ce type de mode de réseau est dit mode base centrée.
Maille multiple de type C
7
la masse volumique
Volume de la maille
Le volume de la maille est la racine carré du déterminant du tenseur métrique qui, dans le cas
général (triclinique), correspond à la formule :
Rangée réticulaire:
Une rangée réticulaire est toute droite passant par deux nœuds. Elle est portée par le
vecteur
n = ua + vb + wc
où les indices u, v et w sont des entiers relatifs premiers entre eux. Elle est notée [u, v, w].
A toute rangée correspond une famille de rangées réticulaires identiques parallèles qui passent
par tous les nœuds du réseau.
Remarques:
• Rangée [1 1 1]: prononcer [ un, un, un].
• Noter que les nœuds [111] [222] [333] …. Définissent la même direction réticulaire ou
cristallographique.
• Un indice négatif est indiqué par une barre ex: [ 1 1 1 ]
[001]
[010]
0] [1
[1 0 10
]
9
Plans cristallographiques (réticulaires) :
Un plan réticulaire est un plan passant par trois nœuds non-alignés du réseau.
Le plan est désigné par les indices (h k l) appelés indices de Miller qui sont des entiers
positifs, négatifs ou nuls.
c
Z0
• Un plan réticulaire est défini par trois indices de Miller h, k, l R
tels que :
• h = a/x0 ; k = b/y0 ; l = c/z0. Y0
Q
• a, b et c sont les paramètres de la maille X0
P
b
• x0, y0, et z0 sont les abscisses des points d’intersection du a
plan avec les axes.
• Notation du plan : (hkl)
→
c
Exemples
1- soit le plan qui coupe :
L’axe des x en a/2.
L’axe des y en b/2 →
L’axe des z en c. b
→
a
Les indices de Miller de ce plan sont (221).
(2 2 1)
10
→
c
2- Soit le plan qui coupe:
L’axe des x en a
L’axe des y à Les indices de Miller de ce plan sont (100)
L’axe des z à
→
→ b
a
3- Soit le plan qui coupe:
(1 0 0)
L’axe des x à
L’axe des y à Les indices de Miller de ce plan sont (001)
L’axe des z en c
F a m ille d es p la n s (0 10 )
b
a
d 0 10
Faisceaux X Faisceaux X
incidents diffractés
Systèmes cristallins
Il existe sept formes cristallines, tous les réseaux de cristaux connus peuvent être construits à
partir d'une des 7 formes de mailles suivantes, différentiées pour rendre compte de la symétrie
du réseau, dont le nom sert aussi à désigner la symétrie dominante du réseau lui même.
Rhomboédrique ou trigonal
a=b=c
Monoclinique
α = β = γ différents de 90°
A, b, c
α = γ =90°, β
différent de 90° Hexagonal
a=b,c
= = 90°, = 120°
Orthorhombique
A, b, c Cubique
α=β=γ=90° a=b=c
α=β=γ=90° 13
Les 14 réseaux de bravais
Les sept systèmes cristallins, a permis à Auguste Bravais de classer quatorze types de réseaux
cristallins différents
maille
14
Réseau réciproque
Soit un monocristal placé sur le trajet d’un rayonnement X :
λ)
RX(λ
Taches de
diffraction
>0)
(I>
Rayons diffractés
RD
RR
Les taches de diffraction constituent le réseau réciproque. c’est un réseau imaginaire qui n’a
aucune signification physique. Il facilite les calculs dans le RD et permet d’interpréter les
spectres de diffraction X.
RD RR
a, b , c , α , β , γ a*, b *, c * , α*, β*, γ*
aa * = b b * = cc * = 1
15
Le réseau réciproque est constitué par des nœuds qui sont à l’extrémité des vecteurs R*
tels que:
R* = ha * + kb * + lc *
h, k, l sont les indices de Miller du plan direct (hkl).
a . R* = h b . R* = k c . R* = l
16
1
d hkl =
h 2 a *2 + k 2 b *2 + l 2 c *2 +2hka * b * cos γ * +2klb * c * cos α * +2lha * c * cos *
17
1
Système d2
Volume
Cubique h2 + k 2 + l 2 a3
a2
Quadratique h2 + k 2 l 2
+ 2
a2c
a2 c
Orthorhombique h2 k 2 l 2
+ + abc
a 2 b2 c2
Hexagonal 4 h 2 + hk + k 2
(
l2
)+ 2 1
3 a 2
c ( 3a 2 c)
2
Monoclinique 1
[
h2 k 2 sin2 β l 2 2hl cos β
+ + 2− ] abc sinβ
sin2 β a 2 b2 c ac
La symétrie Moléculaire
Les Opérations et Eléments de Symétries
Un élément de symétrie est utilisé pour réaliser une opération de symétrie qui laisse l’objet
inchangé. • Centre d’inversion i (point)
• Axe de rotation (propre) Cn
• Plan de réflexion (miroir)
• Axe de rotation (lmpropre) Sn (rotation + réflexion)
σv plan vertical, ce plan passant par l’axe choisi comme vertical. Celui-ci est toujours l’axe de
•σ
rotation d’ordre le plus éleve.
• σh plan horizontal, élément de symétrie perpendiculaire à l’axe vertical.
• σd opération de symétrie par rapport à un plan vertical bissecteur de deux autre plans verticaux
• L’inversion par rapport à un point (i)
Notations : pour des raisons historiques, la notation de Schönflies est utilisée pour décrire la
symétrie moléculaire. Pour des raisons pratiques, c'est la notation de Hermann-Mauguin (H-M)
qui est utilisée pour décrire la symétrie cristalline.
An A2 A’2
T
T
α=π α=π
α=2π /n
An T A’n
21
Les opérations de symétries d’orientations sont:
Les cinq axes directs : Les cinq axes inverse :
Le centre d’inversion i= et le plan de reflexion m =
Système *symétrie minimale Maille Orientation des axes
triclinique 1 (ou 1 ) a≠b≠c ,α≠β≠γ≠90° N’est pas spécifiée
Monoclinique Un 2 (ou 2 = m) a≠b≠c ;α=β=90° γ≠90° b parallèle a l’axe d’ordre 2
Orthorhombique Trois 2 (ou 2 ) a≠b≠c ;α=β=γ=90° a, b, c parallèles aux trois
axes d’ordre 2
*L’axe de rotation peut être une axe hélicoïdal 2 = m peut être un plan de réflexion avec glissement
22
Prenons un exemple, celui du cube. On observe que cette forme est très symétrique: on
décompte 3 axes 4, 4 axes 3, 6 axes 2, 6+3 miroirs (3 M et 6 M’, respectivement
perpendiculaires aux axes 4 et le long des plans (011), (101) et (110)) et une symétrie
ponctuelle par rapport au centre du cube
a=b=c α = β = γ = /2
3 axes 4 6 axes 2
4 axes 3
3 miroirs ⊥ 6 miroirs ⊥ 23
Opérations de symétrie non-symorphiques (Symétrie de position)
• Combinaison (O, t)
O : Rotation, Réflexion rotatoire Position = orientation + translation
T : translation
Type de glissement:
• trois plans glissements simples a, b, c (T = ½ a , ½ b , ½ c)
• un plans glissements multiple n (T = ½ (a+b) , ½ (a+c) , ½ (b+c) , ½ (a+b+c))
• un plans glissements multiple d (T = ¼ (a+b) , ¼ (a+c) , ¼ (b+c) , ¼ (a+b+c))
24
a // (a b) P1(x,y,z) P(x,y,z)
P(x ,y,z) P2(x + ½ ,y , z)
T=½a
m b
P2(x + ½ ,y,z)
Plan de glissement de type b : m + T ou (T = ½ b // m)
a
b // (b c)
P(x ,y,z) P2( x , y + ½ , z)
b // (a b) P ( x , y + ½ , z)
P(x ,y,z) 2
c // (a c)
P(x ,y,z) P2( x , y , z + ½ )
c // (b c) P ( x , y , z + ½ )
P(x ,y,z) 2
25
Plan de glissement de type n
c
n // (a b) : m (a,b) + T = ½ (a + b)
P1(x,y,z) P(x,y,z)
n // (a c) : m (a,c) + T = ½ (a + c)
T = ½ (a + c )
n // (b c) : m (b,c) + T = ½ (b + c) m b
P2(x + ½ ,y , z + ½ )
a
même chose pour le plan de glissement de type d
• Rotation avec translation (n,T) => axes hélicoïdaux nt (ou rotation vis)
- Rotation d’angle 2 /n + translation de t/n de a , ou b, ou c (t € N et t variant de 1 à n-1 )
2 21
3 31, 32
4 41 , 42 , 43
6 61 , 62 , 63 , 64 , 65
21 41 42 61 64
(-x,y+1/2,-z) (x,y+1,z)
(x,y,z)
Exemple 41 selon C
41 41 41 41
(x,y,z) (-y,x,z+1/4) (-x,-y,z+1/2) (y,-x,z+3/4) (x,y,z+1)
(x,y,z)
27
Notation graphique des éléments de symétrie
28
29
les 32 groupes ponctuels de symétrie (GPS)
L'ensemble des 7 systèmes cristallins combinés avec les symétries possibles forment 32
groupes ponctuelles possible
“Groupe” : Est relié à la théorie mathématique des groupes, qui permet toutes les combinaisons
nonidentiques possibles d’éléments de symétrie
“Ponctuel” : réfère au fait que les opérations de symétrie laissent au moins un point non
déplacé dans l’espace
Les cas le plus simple : 222 : symétrie orthorhombique, 3 axes d’ordre 2 perpendiculaires
les uns aux autres.
30
n 1 2 3 4 6 23
_ _ _ _ _
n 1 m 3 4 6
_
n/m 2/m 4/m 6/m m3
31
Les 230 groupes d’espaces (Groupes spatiaux)
+T
14 réseau de
Eléments de symétrie Bravais
de position
T de réseau
T = ua+ vb +wc
L’ensemble des combinaisons de tous les operateurs de symétrie permet d’obtenir 230
Groupe d’espace.
Tous les groupes d’espaces sont résumés dans les table internationales de cristallographie
Il existe deux façons de symboliser les groupes d’espaces :
• Notion de Scoenflies ( est très utilisée en spectroscopie)
• Notion d’Hermann et Mauguin ( est utilisé en cristallographie)
32
P2 , C2 , P21 , C21
Pm , Cm , Pa Pc , Pn , Ca , Cc , Cn
33
Les 230 Groupes d’espace
! !
-
_ _O
_ b
x y z o
_
Dans le groupe
_ _ _d’espace P 1 , il y a deux position: O +
xyz O+
xyz ; xyz o o o
O - _ _ _O-
ao x y z o
O + O+
35
Les différents représentation
• représentation symbolique et graphique (axes et plans de symétrie)
36
_
Stéréogramme du groupe 1 groupe 1 o
d=1 d=2
_
Stéréogramme du groupe 2 groupe 2 o
d=2 d=2
_
Stéréogramme du groupe 3 groupe 3 o
d=6
d=3
_
Stéréogramme du groupe 4 groupe 4
d=4 d=4
_
Stéréogramme du groupe 6 groupe 6
d=6
d=6
37
Représentation matricielle des opérateurs de symétrie
x' x
y' = M y
z' z M: s’appele Matrice de transformation 38
Exemple
L’operateur est un axe confonde avec z (rotation avec ϕ)
z
cos x'x cos x'y cos x'z
z'
M= cos y'x cos y'y cos y'z
cos z'x cos z'y cos z'z
n' y'
ou
x' = x cosϕ + y sin ϕ + 0
n
y' = -x sinϕ + y cos ϕ + 0 o y
z' = 0 + 0 +1
donc la matrice de transformation est: m
cos ϕ sin ϕ 0 x m'
M= -sin ϕ cos ϕ 0
0 0 1 x'
autour ox : autour oy :
1 0 0 cos ϕ 0 sin ϕ
M= 0 cos ϕ sin ϕ M= 0 1 0
0 -sin ϕ cos ϕ -sin ϕ 0 cos ϕ
39
Expression d’operateur au milieu cristallin
Axe binnaire 2 : l’angle ϕ = 180° => cos ϕ = -1 et sin ϕ = 0
donc la matrice de transformation est:
ox oy oz
1 0 0 1 0 0 1 0 0
0 1 0 0 1 0 0 1 0
0 0 1 0 0 1 0 0 1
Axe 2
M (x,y,z) M‘(x',y',z')
La relation entre les coordonnées:
x' x 1 0 0 x x' = x
• 2 // ox y' = M y = 0 1 0 y => y' = y
z' z 0 0 1 z z' = z
x' x 1 0 0 x x' = x
• 2 // oy y' = M y = 0 1 0 y => y' = y
z' z 0 0 1 z z' = z
x' x 1 0 0 x x' = x
• 2 // oz y' = M y = 0 1 0 y => y' = y
z' z 0 0 1 z z' = z 40
Axe 4
M (x,y,z) M‘(x',y',z')
La relation entre les coordonnées: A4 // oz
x' x 1 0 0 x x' = x
• 4 // ox y' = M y = 0 0 1 y => y' = z z
z' z 0 1 0 z z' = y
A4 // oy
x' x 0 0 1 x x' = z o
• 4 // oy y' = M y = 0 1 0 y => y' = y y
z' z 1 0 0 z z' = x x
x' x 0 1 0 x x' = y A4 // ox
• 4 // oz y' = M y = 1 0 0 y => y' = x
z' z 0 0 1 z z' = z 41
Centre de symetrie : (l’inversion ) 1
1 0 0
1 0 1 0
M (x,y,z) M‘(x',y',z') => la matrice: M=
0 0 1
Le miroire :
1 0 0
m ⊥ oz 0 1 0
M (x,y,z) M‘(x',y',z') => la matrice: M=
0 0 1
•M
1 0 0
0 1 0
si (m ⊥ ox) => M=
0 0 1 o
y
1 0 0 m
0 1 0
si (m ⊥ oy) => M= x
0 0 1
• M' 42
1 0 0 1 0 0 1 0 0
0 1 0 0 1 0 = 0 1 0
0 0 1 0 0 1 0 0 1
• combinaison entre deux axe A2 perpendiculaire => axe A2 perpendiculaire au plan formée par
les deux axe:
2 // ox 2 // oy 2 // oz
1 0 0 1 0 0 1 0 0
0 1 0 0 1 0 = 0 1 0
0 0 1 0 0 1 0 0 1
43
Importance de la symétrie
La connaissance de la symétrie est très importante car elle permet de retrouver tout
les atomes d’un cristal a partir d’un minimum d’indications
Une définition complète d’un cristal demande les informations suivantes:
• système cristalin (la forme de la maille)
• paramètre de la maille (a, b, c et α, β, γ)
• groupe d’espace qui permet de reconstituer la maille à partir des coordonés de
l’unité asymétrique.
• Les cordonnées des atomes de l’unité asymétrique
• le nombre et la nature des atomes de l’unité asymétrique
44
Les Structures Métalliques
Les cristaux métalliques
Introduction : Les métaux sont des solides cristallisés qui peuvent être assimilés à un
assemblage de sphères rigides
• La nature des forces de liaisons qui maintiennent unis les atomes dans un métal est de
même type que la liaison covalente, c'est-à-dire mise en commun d'électrons. Cette liaison
maintien la cohésion du cristal et explique la forte température de fusion de ce type de
composés.
• Les atomes des métaux sont peu électronégatifs, ils perdent facilement leurs électrons de
valences. Ces électrons forment un nuage ou un gaz d'électrons. Ceci explique la forte
conductivité des métaux…….
A partir de ces constatations il ressort que les propriétés physiques de ce type de solides
(solides métalliques) sont directement liés à leurs structures cristallines et donc à l'agencement
des atomes dans les cristaux.
Suivant le type de disposition de ces sphères et leur empilement on obtient trois symétries
différentes:
•Système semi compact: cubique centré noté : CC
•Système compact: Hexagonal compact noté : HC
•Système compact: Cubique à faces centrées noté : CFC
Nous nous intéresserons dans ce premier paragraphe à la disposition carrée qui donné
naissance à un système semi-compact : Le cubique centré CC.
46
1. Séquence d'empilement:
Les structures compactes sont obtenues en empilant des couches d'atomes, assimilés à des
sphères rigides, de manière que les atomes de la couche supérieure soient placés dans les “vides”
ou interstices de la couche inférieure.
•La première couche a des atomes en A (couche A) assemblés en disposition carrée créant ainsi
des vides de la même forme.
•les atomes de la seconde couche peuvent se trouver dans ces vides appelés interstices (couche
B).
•La troisième couche a des atomes qui occupent les interstices de la couche B et de ce fait, se
superposent exactement sur les atomes de la couche A. La séquence d’empilement est alors
AB AB AB…
47
2.Calcul de la coordinence :
Par définition, la coordinence d'un atome est le nombre de plus proches voisins à la même
distance suivant les trois directions de l'espace.
4 atomes au dessus
4 atomes au dessous
Si on considère l'atome rouge avec un cercle jaune dans la figure ci-dessus, on constate qu'il est
entouré, à la même distance, par 4 atomes dans la couche A du bas et 4 atomes dans la couche
A du haut. On obtient donc une coordinence pour cet atome égale à 8.
48
3. Symétrie de l'empilement AB AB… dans une disposition carrée:
La maille décrivant cet empilement est une maille cubique centrée I, qu'on peut noter aussi CC
49
•Détermination du plan de densité maximale : Le plan de densité maximale est le plan qui
contient le plus grand nombre d’atomes. Dans le cas du cubique centré, c’est le plan qui
contient le plus grand nombre d’atomes est le plan (110) contenant l’atome du centre. on dit
que le plan (110) est le plan de densité maximale.
50
Relation rayon atomique-paramètre de maille :
A partir de la rangée de densté maximale et de la figure , on peut écrire que :
Calcul de la compacité : La compacité est la fraction de volume occupé par la matière. Elle
défini donc le pourcentage de volume occupé par l’ensemble des atomes dans la maille, d’où la
formule :
D'autre part on a :
D’où :
•Disposition triangulaire :
Système compact cubique à face centrée CFC :
•Séquence d'empilement:
•La première couche a des atomes en A (couche A) assemblés en disposition triangulaire créant
ainsi des vides triangulaires de deux types de vides représentés par des triangles « apex vers le
haut » et des triangles « apex vers le bas ».
•Pour les atomes de la seconde couche, ils peuvent se trouver dans un seul type de vide (couche
B).
•Pour la troisième couche, les atomes occupent le même type d’interstices que les atomes de la
couche B et de ce fait, on obtient une couche décalée par rapport à la couche A appelée couche
C. La séquence d’empilement est alors ABC ABC ABC… (Système cubique à faces centrées
CFC).
1 2
6 3
5 4
52
Les Plans d’empilement dans le CFC
53
• La maille décrivant cet empilement est une maille cubique à faces centrées
•Coordonnées des atomes : au sommet (000) et au centre des faces (01/21/2), (1/21/20) et
(1/201/2).
•Calcul de la multiplicité: Z = 8 x 1/8 + 6 x 1/2 = 4. 54
•Détermination du plan de densité maximale :
Le plan de densité maximale dans CFC est le plan (001)
•Détermination de la rangée de densité maximale: la rangée de densité maximale est la
rangée [110].
55
d’où
Calcul de la compacité : La compacité est la fraction de volume occupé par la matière. Elle
défini donc le pourcentage de volume occupé par l’ensemble des atomes dans la maille, d’où la
formule :
D'autre part on a :
D’où :
•La première couche a des atomes en A (couche A) assemblés en disposition triangulaire créant
ainsi deux types de vides représentés par des triangles « apex vers le haut » et des triangles
« apex vers le bas ».
•Pour les atomes de la seconde couche, ils peuvent se trouver dans un seul type de vide, soit
apex vers le haut ou apex vers le bas (couche B).
•Les atomes de la troisième couche occupent le deuxième type d’interstices, différent par
rapport à ce qui a été occupé par les atomes de la couche B. On obtient dans ce cas une couche
qui se superpose parfaitement avec la couche A. La séquence d’empilement est alors AB AB
AB… (Système hexagonal compact HC).
1 2 Plan A
6 3
1 1
5 4
Plan B
1 1
57
•Calcul de la coordinence :
58
•Symétrie de l'empilement AB AB… dans une disposition triangulaire:
La maille décrivant cet empilement est une maille hexagonale compacte, qu'on peut noter
aussi HC.
Maille élémentaire
Hexagonale compacte
Symétrie Hexagonale compacte d’un empilement AB AB…
dans une disposition triangulaire
59
Plan de densité
maximale (001)
Rangée de densité
maximale [110]
Maille élémentaire
Hexagonale compacte
8
c=a = 1,63 a
3
61
c B =>
a c/2 8
c=a = 1,63 a
60°
H 3
a
a
62
Sites interstitiels
Les sites interstitiels sont, en quelque sorte, les espaces vides entre les atomes. On distingue
deux formes parmi les sites interstitiels : les sites octaédriques et les sites tétraédriques. Les
sommets de ces sites correspondent au centre des atomes.
•Sites tétraédriques : Un site est dit tétraédrique s’il est délimité par un tétraèdre formé
par quatre atomes voisins.
•Sites octaédriques : Un site est dit octaédrique s’il est délimité par un octaèdre formé
par six atomes voisins.
63
Le S.T est à ¼ de la
base du tétraèdre
A partir de ces constatations il ressort que les propriétés physiques de ce type de solides
(solides métalliques) sont directement liés à leurs structures cristallines et donc à l'agencement
des atomes dans les cristaux.
Suivant le type de disposition de ces sphères et leur empilement on obtient trois symétries
différentes:
•Système semi compact: cubique centré noté : CC
•Système compact: Hexagonal compact noté : HC
•Système compact: Cubique à faces centrées noté : CFC
Nous nous intéresserons dans ce premier paragraphe à la disposition carrée qui donné
naissance à un système semi-compact : Le cubique centré CC.
46
1. Séquence d'empilement:
Les structures compactes sont obtenues en empilant des couches d'atomes, assimilés à des
sphères rigides, de manière que les atomes de la couche supérieure soient placés dans les “vides”
ou interstices de la couche inférieure.
•La première couche a des atomes en A (couche A) assemblés en disposition carrée créant ainsi
des vides de la même forme.
•les atomes de la seconde couche peuvent se trouver dans ces vides appelés interstices (couche
B).
•La troisième couche a des atomes qui occupent les interstices de la couche B et de ce fait, se
superposent exactement sur les atomes de la couche A. La séquence d’empilement est alors
AB AB AB…
47
2.Calcul de la coordinence :
Par définition, la coordinence d'un atome est le nombre de plus proches voisins à la même
distance suivant les trois directions de l'espace.
4 atomes au dessus
4 atomes au dessous
Si on considère l'atome rouge avec un cercle jaune dans la figure ci-dessus, on constate qu'il est
entouré, à la même distance, par 4 atomes dans la couche A du bas et 4 atomes dans la couche
A du haut. On obtient donc une coordinence pour cet atome égale à 8.
48
3. Symétrie de l'empilement AB AB… dans une disposition carrée:
La maille décrivant cet empilement est une maille cubique centrée I, qu'on peut noter aussi CC
49
•Détermination du plan de densité maximale : Le plan de densité maximale est le plan qui
contient le plus grand nombre d’atomes. Dans le cas du cubique centré, c’est le plan qui
contient le plus grand nombre d’atomes est le plan (110) contenant l’atome du centre. on dit
que le plan (110) est le plan de densité maximale.
50
Relation rayon atomique-paramètre de maille :
A partir de la rangée de densté maximale et de la figure , on peut écrire que :
Calcul de la compacité : La compacité est la fraction de volume occupé par la matière. Elle
défini donc le pourcentage de volume occupé par l’ensemble des atomes dans la maille, d’où la
formule :
D'autre part on a :
D’où :
•Disposition triangulaire :
Système compact cubique à face centrée CFC :
•Séquence d'empilement:
•La première couche a des atomes en A (couche A) assemblés en disposition triangulaire créant
ainsi des vides triangulaires de deux types de vides représentés par des triangles « apex vers le
haut » et des triangles « apex vers le bas ».
•Pour les atomes de la seconde couche, ils peuvent se trouver dans un seul type de vide (couche
B).
•Pour la troisième couche, les atomes occupent le même type d’interstices que les atomes de la
couche B et de ce fait, on obtient une couche décalée par rapport à la couche A appelée couche
C. La séquence d’empilement est alors ABC ABC ABC… (Système cubique à faces centrées
CFC).
1 2
6 3
5 4
52
Les Plans d’empilement dans le CFC
53
• La maille décrivant cet empilement est une maille cubique à faces centrées
•Coordonnées des atomes : au sommet (000) et au centre des faces (01/21/2), (1/21/20) et
(1/201/2).
•Calcul de la multiplicité: Z = 8 x 1/8 + 6 x 1/2 = 4. 54
•Détermination du plan de densité maximale :
Le plan de densité maximale dans CFC est le plan (001)
•Détermination de la rangée de densité maximale: la rangée de densité maximale est la
rangée [110].
55
d’où
Calcul de la compacité : La compacité est la fraction de volume occupé par la matière. Elle
défini donc le pourcentage de volume occupé par l’ensemble des atomes dans la maille, d’où la
formule :
D'autre part on a :
D’où :
•La première couche a des atomes en A (couche A) assemblés en disposition triangulaire créant
ainsi deux types de vides représentés par des triangles « apex vers le haut » et des triangles
« apex vers le bas ».
•Pour les atomes de la seconde couche, ils peuvent se trouver dans un seul type de vide, soit
apex vers le haut ou apex vers le bas (couche B).
•Les atomes de la troisième couche occupent le deuxième type d’interstices, différent par
rapport à ce qui a été occupé par les atomes de la couche B. On obtient dans ce cas une couche
qui se superpose parfaitement avec la couche A. La séquence d’empilement est alors AB AB
AB… (Système hexagonal compact HC).
1 2 Plan A
6 3
1 1
5 4
Plan B
1 1
57
•Calcul de la coordinence :
58
•Symétrie de l'empilement AB AB… dans une disposition triangulaire:
La maille décrivant cet empilement est une maille hexagonale compacte, qu'on peut noter
aussi HC.
Maille élémentaire
Hexagonale compacte
Symétrie Hexagonale compacte d’un empilement AB AB…
dans une disposition triangulaire
59
Plan de densité
maximale (001)
Rangée de densité
maximale [110]
Maille élémentaire
Hexagonale compacte
8
c=a = 1,63 a
3
61
c B =>
a c/2 8
c=a = 1,63 a
60°
H 3
a
a
62
Sites interstitiels
Les sites interstitiels sont, en quelque sorte, les espaces vides entre les atomes. On distingue
deux formes parmi les sites interstitiels : les sites octaédriques et les sites tétraédriques. Les
sommets de ces sites correspondent au centre des atomes.
•Sites tétraédriques : Un site est dit tétraédrique s’il est délimité par un tétraèdre formé
par quatre atomes voisins.
•Sites octaédriques : Un site est dit octaédrique s’il est délimité par un octaèdre formé
par six atomes voisins.
63
Le S.T est à ¼ de la
base du tétraèdre
Exercice N°1 :
a) Donner le motif pour chaque structure :
Exercice N°3 : a) Montrer que les trois directions se trouvent dans le même plan :
a) [101], [110] et [211].
b) [101], [211] et [532].
1
R* =
dhkl
Montrer cette relation ?
Exercice N°4 :
On considère une maille de paramètres : ( a = 4Å, b = 8 Å et c = 6 Å, α = 90°, β = 120°, γ = 90° )
a) A quel système cristallin appartient cette maile
b) Quel est le type de réseau de Bravais
c) Calculer sa multiplicité
Exercice N°5 :
Donner les caractéristiques (maille, axes et l’orientation des axes) de chaque système cristallin
Université Batna 1 LMD (SM) 2ème année Chimie Année 2020
TD N°2 de Chimie Inorganique
Exercice N°1 : Soit les positions 1, 2,… 8 des sommets de la maille cubique :
5 8
6 7
1 4
2 3
Représenter les axes de symétrie qui pouvant exister dans cette maille et leur orientation
Exercice N°2 :
Donner l’opération de symétrie d’orientations ou de position pour ces transformations :
_ _ _
(x,y,z) ? (x,y,z) (x,y,z) ? (x,y,z)
;
_ _
(x,y,z) ? (x,y,z) ; (x,y,z) ? (x,y,z)
_ _
(x,y,z) ? (x,y,z) ; (x,y,z) ? (y,z,x)
_ _
(x,y,z) ? (y,x,z) ; (x,y,z) ? ( x , y , z+1/2 )
_ _
(x,y,z) ? ( x+1/2 , y+1/2 , z ) ; (x,y,z) ? ( x , y+1/2 , z )
? _ _
(x,y,z) (y,x,z) ; (x,y,z) ? ( x , y+1/2 , z )
_ _
(x,y,z) ? (y,x,z) ; (x,y,z) ? ( x+1/4 , y+1/4 , z )
(x,y,z) ? (x-y,x,z)
Exercice N°3 :
a) Quels sont les groupes ponctuels compatibles avec les systèmes triclinique,
monoclinique et orthorhombique ?
b) Représenter en projection stéréographique les groupes ponctuels suivants et
déduire leur degré de symétrie
1 ; 2 ; m ; 2/m ; 222 ; 4 ; 4mm ; 6 ; 6/m ;
Exercice N°4 :
Soit les groupe d’espace : P21/m ; Cc ; Pccn ; Pbcn ; Fmm2 ; Ibca P42bc ; P63 /m
Quel sont pour chacun des groupes
a) Le réseau de Bravais
b) Le groupe ponctuel de symétrie (GPS)
c) Les classes de lauë
d) Le système cristallin
Université Hadj Lakhdar Batna1 Année 2020
LMD (SM) 2ème année Chimie
TD N°3 de Chimie Inorganique
Exercice N°1 : Donner l’opération et le groupe ponctuel de symétrie pour ces
transformations
_ _
(x,y,z) (x,y,z) GPS
_ _
(x,y,z) ( x , y+1/2 , z ) GPS
_ _ _ _ _
(x,y,z) (x,y,z) (x,y,z) GPS
_ _ _ _
(x,y,z) (x,y,z) (x,y,z) (x,y,z) GPS
_ _ _ _ _ _
(x,y,z) (x,y,z) (x,y,z) (x,y,z) GPS
Exercice N°1
Deux variétés allotropiques courantes du fer sont le fer α (structure cubique centrée cc de paramètre
de maille a = 2,68 Å) et le fer γ (structure cubique à faces centrées cfc de paramètre de maille a =
3,56 Å). La masse molaire du fer : 55,8 g.mol-1 et le nombre d’Avogadro NA = 6,023 1023 mol-1.
Pour chacune de ces structures :
a) Quelles sont les coordonnées réduites des atomes du fer α et fer γ.
b) Calculez le rayon atomique du fer α et fer γ., sachant que l’empilement est compact.
c) Calculer la masse volumique du fer α et fer γ.
Exercice N°2
Le titane Ti existe à l’état solide sous deux variétés allotropiques α et β .
La variété α est de type hexagonal compact HC. Les paramètres de maille, a = 2,951 Å et c = 4,686
Å
La variété β est de type cubique centré CC. Le paramètre de maille a = 3,306 Å
La masse molaire du titane M = 47,87 g.mol-1 et le nombre d’Avogadro NA = 6,023 1023 mol-1.
a) Quelles sont les coordonnées réduites des atomes du titane α et titane β .
b) Calculez le rayon atomique du titane α et titane β .
c) Calculer la masse volumique du titane α et titane β
e) Représenter les atomes et les sites octaédrique en projection cotée sur le plan ( a , b )