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Le Sphinx iQ 2
Logiciel pour enquêtes quantitatives et qualitatives
Le Sphinx Développement
27, rue Cassiopée – Parc Altaïs - 74650 Chavanod
Tel : +33 (0)4 50 69 82 98
Fax : +33 (0)4 50 69 82 78
E-mail : contact@lesphinx.eu
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Copyright © Le Sphinx Développement 2015
Tous les droits réservés
Le Sphinx Développement
27, rue Cassiopée – Parc Altaïs - 74650 Chavanod
E-mail: contact@lesphinx.eu
Web: www.lesphinx.eu
L’objectif de ce manuel est de vous faire découvrir tout ce que vous pourrez faire avec le
logiciel Sphinx iQ. A cette fin, une prise en main du logiciel vous donne rapidement un
apercu des possibilities de Sphinx à chacun des stades de votre etude : le questionnaire, la
collecte des données, le traitement et la communication des résultats
2
Table des Matières
INSTALLATION DU LOGICIEL 10
ORGANISATION DU LOGICIEL 16
ECRAN D’ACCUEIL 17
PANNEAU D’ACCUEIL 18
ENVIRONNEMENT 19
ASSISTANT 20
CONCEPTION DU QUESTIONNAIRE 24
MODÉLISER L’ÉTUDE 24
ENVIRONNEMENT 25
BANDEAU 26
BOITES DE DIALOGUE 28
CONDITIONS 28
BIBLIOTHÈQUE 30
MODES OPERATOIRES 32
STRUCTURER LE DIAGRAMME (CRÉER ET RELIER LES ÉLÉMENTS) 32
GÉRER LES ÉLÉMENTS (GROUPER, TRANSFORMER, DISSOCIER) 33
PRÉSENTER LE DIAGRAMME 36
UTILISER LA MINIATURE 37
RÉDIGER LE QUESTIONNAIRE 38
ENVIRONNEMENT 38
BANDEAU 41
BOITES DE DIALOGUE 45
PARTIE 45
QUESTION / TABLEAU 46
ILLUSTRATIONS 50
OPTIONS DE PUBLICATION 52
PROPRIÉTÉS DU FORMULAIRE 56
MODES OPERATOIRES 61
CRÉER UNE QUESTION / UN TABLEAU 61
QUESTION FERMÉE 62
QUESTION ÉCHELLE 62
QUESTION TEXTE /CODE 63
QUESTION NUMÉRIQUE 64
QUESTION DATE / HEURE 64
QUESTION TABLEAU 65
QUESTION TABLEAU MULTIPLE 65
3
QUESTION DOCUMENT 67
CRÉER UNE PARTIE 69
VÉRIFIER LA GRAMMAIRE ET L’ORTHOGRAPHE 70
UTILISER LA BIBLIOTHÈQUE DE QUESTIONS 70
ENRICHIR LE FORMULAIRE PAR DES IMAGES OU LÉGENDES 72
INSÉRER DES BOUTONS D'ACTIONS / BARRE DE PROGRESSION 72
GÉRER LA ZONE DE MASQUE 75
RÉORGANISER LA LISTE DES VARIABLES/QUESTIONS 76
CONTROLER LA SAISIE 78
RENDRE LA RÉPONSE OBLIGATOIRE 78
INSÉRER UNE CONSIGNE 79
ORDONNER LES RÉPONSES D’UNE QUESTION FERMÉE MULTIPLE 80
ASSOCIER UNE LISTE DE CODES PRÉDÉFINIS À UNE QUESTION CODE 81
CRÉER UN NOUVEAU FORMULAIRE 82
BIEN PRÉSENTER UN FORMULAIRE 84
PLACER LES OBJETS MANUELLEMENT 84
PLACER LES QUESTIONS AUTOMATIQUEMENT 84
CRÉER UN MODÈLE DE PRÉSENTATION DE FORMULAIRE 85
MODIFIER LES PARAMÈTRES DE PRÉSENTATION D’UNE QUESTION 86
ALIGNER, RETAILLER, REPARTIR ET ORDONNER LES OBJETS 88
GESTION DE L’ENTÊTE, PIED DE PAGE ET MARGES 89
INSÉRER UNE NOUVELLE PAGE 90
ANIMER LE FORMULAIRE 91
ACTIVER UNE CONDITION DE PRÉSENTATION 91
ACTIVER UN RENVOI DE QUESTIONS 93
METTRE EN PLACE DES VARIABLES AUTOMATIQUES 94
PRÉSENTER ALÉATOIREMENT DES MODALITÉS ET DES LIGNES 96
AFFECTER UNE VALEUR PAR DÉFAUT 98
CLASSER PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE 99
LANCER DES CALCULS BASIQUES 99
Insérer un code HTML 101
Tester le questionnaire 103
EXPORTER LE FORMULAIRE OU LA LISTE DES VARIABLES DANS MS OFFICE 104
TRADUIRE L’ENQUÊTE OU IMPORTER/EXPORTER UNE TRADUCTION 105
4
MODES OPERATOIRES 121
DÉTERMINER LA TAILLE D'UN ÉCHANTILLON 121
CALCULER LA PRÉCISION D'UN ÉCHANTILLON 121
TABLEUR 122
ENVIRONNEMENT 123
BANDEAU 125
BOITES DE DIALOGUE 127
TRANSFORMER UNE VARIABLE 127
COMBINER DES VARIABLES 128
DÉDOUBLONNER 130
REDRESSER 132
QUALIFIER 133
MODES OPERATOIRES 134
SÉLECTIONNER LES VARIABLES ET OBSERVATIONS À AFFICHER 134
AJOUTER / SUPPRIMER DES OBSERVATIONS 134
TRIER, FILTRER, REPÉRER DES OBSERVATIONS 135
EXPORTER LA BASE DE DONNÉES DANS MICROSOFT OFFICE 137
METTRE EN PLACE UN CALCUL PRÉDÉFINI 138
TRANSFORMER UNE VARIABLE 141
CHANGER LE TYPE 142
GÉRER LES MODALITÉS 143
METTRE LES NOMBRES EN CLASSES 148
REGROUPER LES CODES 151
REGROUPER LES DATES 152
EXTRAIRE DE L’INFORMATION DES TEXTES 153
COMBINER DES VARIABLES 156
FUSIONNER 157
CRÉER UNE VARIABLE « PROFILS » 158
TRANSPOSER 159
CONCATÉNER 160
REPÉRER ET SUPPRIMER LES DOUBLONS 161
REPÉRER LES DOUBLONS 162
SUPPRIMER LES DOUBLONS 163
REDRESSER / DÉFINIR DES QUOTAS 164
QUALIFIER LES DONNÉES 164
IMPORTER DES DONNÉES 165
GÉNÉRER DES DONNÉES 165
CRÉER DE NOUVELLES OBSERVATIONS 165
MODIFIER LES OBSERVATIONS EXISTANTES 166
COMPARER DES DONNÉES 166
RASSEMBLER DES DONNÉES 167
FUSIONNER DES ENQUÊTES 169
FAIRE UN CHANGEMENT D’UNITÉ STATISTIQUE 170
REGROUPER 170
ECLATER 172
DIVISER 173
VÉRIFIER L’ORTHOGRAPHE 174
TRADUIRE 175
LEMMATISER 176
5
CARACTÉRISER 178
VISUALISER LES VERBATIM 180
UTILISER LES STRATES 180
REDRESSEMENT 182
QUALIFICATION 184
6
ORGANISATION DES OBJETS (PROPRIÉTÉS D’OBJET) 277
MODES OPERATOIRES 281
AJOUTER, DUPLIQUER, IMPORTER UNE VUE 281
CRÉER DES VUES INTERACTIVES 283
ORGANISER LES VUES 285
INSÉRER UNE ZONE DE TEXTE (COMMENTAIRE) 285
INSÉRER UNE LÉGENDE AUTOMATIQUE 286
INSÉRER UNE LÉGENDE CALCULÉE 287
INSÉRER UNE ILLUSTRATION (IMAGE, SON, VIDÉO,…) 290
INSÉRER UN TABLEAU À PLAT 290
INSÉRER UN TABLEAU CROISÉ (2 VARIABLES) 291
INSÉRER UN TABLEAU MULTIPLE (N VARIABLES) 292
INSÉRER UN TABLEAU DE VARIABLE TEXTE 294
MISE EN CLASSE DES RÉPONSES 294
MISE EN CLASSE DES MOTS 295
NOMBRE DE MOTS 296
INSÉRER UN TABLEAU DE MOYENNES 296
INSÉRER UN TABLEAU DE CARACTÉRISTIQUES 297
INSÉRER UN TABLEAU COMPOSÉ 298
INSÉRER UNE CARTE GÉOGRAPHIQUE 301
INSÉRER UNE MATRICE IMPORTANCE / PERFORMANCE 303
INSÉRER UNE ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES / ANALYSE DES CORRESPONDANCES
MULTIPLES 306
INSÉRER UNE CARTE DES SPÉCIFICITÉS 307
INSÉRER UN GRAPHE DE RELATION 308
TROUVER LES PRINCIPALES RELATIONS 308
EXPLIQUER LA VARIABLE 310
INSÉRER DES ARBRES DE COMPOSITION 311
PROPRIÉTÉ DE LA BOÎTE 313
RÉORGANISER UN TABLEAU 313
TRIER 314
Regrouper / Ordonner 315
Simplifier 316
PLACER AUTOMATIQUEMENT LES OBJETS 317
DÉFINIR LA POSITION DES OBJETS 317
APPLIQUER / DÉFINIR UN STYLE 318
SUBSTITUER UNE VARIABLE DANS LES ANALYSES 318
FILTRER LES RÉPONSES 319
STRATES 319
POUR CRÉER UNE STRATE 320
FILTRER LES RÉSULTATS D’UNE VUE OU D’UNE VARIABLE 320
POUR LIMITER AU PROFIL 320
PONDÉRER LES EFFECTIFS 321
DÉFINIR LES SEUILS DES TESTS 321
DÉFINIR LE FORMAT DES NOMBRES 322
AFFICHER LE DIAPORAMA 323
PUBLIER L’ENQUÊTE 323
EXPORTER LA/LES VUE(S) 326
COMPARER DES FRÉQUENCES, DES MOYENNES 327
7
ANALYSE TEXTUELLE 329
8
MODES OPERATOIRES 401
AFFICHER UNE SYNTHÈSE 401
LES DIFFÉRENTS TYPES DE SYNTHÈSES 402
AJOUTER UN COMMENTAIRE À UNE SYNTHÈSE 410
MODIFIER LE NOM DES CLASSES 411
AFFICHER LE VERBATIM D'UN MOT DU NUAGE 412
MODIFIER LES MOTS AFFICHÉS DANS LES NUAGES ET LES CALCULS 414
RESTREINDRE L’AFFICHAGE DES MOTS (VERBES, ADJECTIFS, NOMS,…) 415
CHANGER LA VARIABLE DE CONTEXTE D'UNE SYNTHÈSE 416
APPLIQUER UNE STRATE À UNE SYNTHÈSE 417
EXPORTER UNE SYNTHÈSE 417
METHODOLOGIE 421
9
INSTALLATION DU LOGICIEL
Pour mener à bien vos projets d'enquêtes, veuillez d'abord à réussir l'installation de votre logiciel
Sphinx iQ en suivant les étapes décrites ci-après.
Configuration requise
Configuration recommandée
Configuration minimale
Système
Navigation internet
http://infos.lesphinx.eu/docs/Installation_flottante.pdf
10
Vous avez reçu une clé usb du logiciel Vous avez téléchargé le logiciel
Vous pouvez, dans cette étape, choisir le répertoire d'installation des fichiers du logiciel mais
nous vous conseillons de conserver le répertoire proposé C:\SphinxIQ2.
11
Un message vous confirme que l’installation s'est déroulée correctement.
Pour démarrer :
12
Entrez exactement la Clef d'installation qui vous a été communiquée par mail ou par
courrier.
Activation de la clef
En cas de connexion internet détectée, l’activation se fera automatiquement après avoir cliquez sur
Suivant.
En cas d’absence de connexion internet (pas d’accès Internet, problème de connexion ou autre), une
fenêtre précisant que le logiciel n’a pas été activé apparaîtra. :
Si vous pouvez vous connecter à Internet, cliquez sur Accès Internet, et l’activation se lancera
automatiquement.
Si la connexion Internet n’est pas possible, sélectionner l’option Activer par téléphone et
suivez la procédure décrite ci-dessous.
13
Relevez les codes C1 et C2 et transmettez-les à nos services avec votre code client :
par mail :contact@lesphinx.eu ou téléphone : 04 50 69 82 98
!NB: cette activation est obligatoire. Tant qu’elle n’a pas été réalisée, votre logiciel fonctionnera en
mode Démonstration.
Procédures complémentaires :
La licence d'utilisation de Sphinx est installée sur un ordinateur A. On veut la déplacer sur l'ordinateur
B.
14
Réinstallation sur l’ordinateur B
Insérez la clé USB, lancez l’installation, saisissez manuellement votre clé d’installation puis réactiver
là.
Si vous bénéficiez d’un contrat de maintenance, effectuez les mises à jour mineures de
votre logiciel :
La recherche de mises à jour est réalisée directement à l’ouverture de Sphinx IQ, sous réserve de
disposer d’un accès internet.
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PRISE EN MAIN DU LOGICIEL
ORGANISATION DU LOGICIEL
Le logiciel est organisé selon la logique de la réalisation d'une étude : conception, diffusion,
préparation des données, et analyse des résultats.
Après création d'un nouveau projet ou sélection d'un projet existant, le panneau d'accueil s'ouvre
présentant les quatre stades du logiciel. Ces derniers donnent accès à des environnements ou des
assistants permettant de réaliser des activités variées comme la rédaction du questionnaire ou la
qualification des données par exemple.
Certains environnements donnent accès à d'autres sous-environnements appelés environnements
personnalisés qui offrent des fonctions et des options plus élaborées. Celles-ci sont destinées à des
utilisateurs avertis sur les plans méthodologique et/ou technique.
Tous les environnements sont munis d'une icône permettant de revenir au panneau d'accueil pour
activer d'autres environnements ou accéder à d'autres assistants.
16
ECRAN D’ACCUEIL
Première page qui s'affiche lors de l'ouverture du logiciel. Elle propose un ensemble de rubriques dont
la plus importante (Projet Sphinx) permet de préciser l'origine du projet d'études sur lequel on
souhaite travailler : un projet existant ou un nouveau projet.
Dans le cas d'un nouveau projet, il est possible soit de créer une enquête, soit d'importer une base de
données.
La partie « Projets récents » présente les dernières enquêtes ouvertes sur Sphinx iQ. Vous pouvez les
ouvrir directement en cliquant sur leur nom. Notez qu'il est possible d'exécuter Sphinx iQ plusieurs
fois, et ainsi ouvrir différentes enquêtes de manière simultanée.
17
PANNEAU D’ACCUEIL
Panneau central qui s'affiche lors de l'ouverture d'un projet d'études. Il propose quatre stades
permettant, via des environnements ou des assistants, de concevoir le questionnaire, de diffuser
l'enquête, de gérer les données ou d'analyser les résultats.
Le stade Conception du questionnaire permet de modéliser l'étude via un diagramme dans le but
de synthétiser son arborescence ; de rédiger le questionnaire en listant et en paramétrant l'ensemble
des questions qui le composent ; et enfin de concevoir le formulaire papier ou écran à communiquer
aux répondants. Ce formulaire peut être basé sur des modèles standards ou personnalisés.
Le stade Diffusion et collecte permet de publier l'enquête sur Internet puis d'importer les réponses
collectées. Il permet également de saisir celles collectées par formulaires papier ou par scanner.
Le stade Gestion de données permet de consulter les réponses dans le tableur (de les modifier, trier
et exporter si besoin). Une qualification des données peut être mise en place pour identifier les
variables insuffisamment documentées ou mal renseignées, distinguer les observations singulières, et
remplacer les non-réponses. Ce stade permet également de redresser l'échantillon, de changer d'unité
statistique et de calculer de nouvelles variables à partir de celles qui existent déjà.
Le stade Analyse des résultats permet le dépouillement des réponses et la préparation des
analyses et rapports. Des tableaux de bord personnalisés proposent la mise en place d'analyses
détaillées et personnalisées, mais aussi la préparation de rapports d'études qui, après mise en page,
pourront être exportés dans Microsoft Office (Word, PowerPoint...). Des tableaux de bord
automatiques, dont les analyses sont moins poussées, peuvent également être mis en place
(évaluation de la qualité des données ou identification des tendances). Dans le but d'approfondir les
analyses, des comparaisons entre échantillons, parties et variables ainsi que des analyses multivariées
et textuelles sont également possibles.
18
ENVIRONNEMENT
Espace composé d'une zone de travail, d'un ruban horizontal et d'un cadran latéral proposant un
ensemble de fonctions différentes selon les tâches auxquelles est dédié l'environnement.
Le stade Conception du questionnaire propose trois environnements : Modéliser mon étude pour
schématiser l'étude sous forme de diagramme, Rédiger mon questionnaire pour rédiger les
questions et faire les paramétrages, Formulaires personnalisés (environnement personnalisé) pour
mettre en forme les questions et mieux placer les objets multimédia. Les deux premiers
environnements sont directement accessibles depuis le panneau d'accueil alors que le dernier est
disponible depuis l'environnement « Rédiger mon questionnaire ».
Le stade Diffusion et collecte propose deux environnements : Saisie rapide pour rentrer les
réponses manuellement via une interface permettant d'optimiser le temps de saisie, Saisie par
formulaire pour rentrer les réponses manuellement via une interface similaire au formulaire visualisé.
Le stade Gestion de données propose l'environnement Tableur pour consulter les données, les
modifier, les trier... Il est également possible de qualifier, redresser et préparer les données.
Le stade Analyse des résultats propose quatre environnements : Tableau de bord automatique
permettant des analyses simples, Tableau de bord personnalisé pour concevoir des analyses
personnalisées, Analyse multivariée et Analyse textuelle pour des analyses plus approfondies et
spécifiques.
19
ASSISTANT
Suite de boîtes de dialogues permettant d'exécuter des actions différentes selon le stade activé.
Les assistants Publier mon enquête et Importer des données permettent respectivement de
publier l'enquête en ligne et de télécharger les réponses collectées via le Web. Ils sont accessibles
depuis le stade Diffusion et collecte et ouvrent l'environnement SphinxOnline.
Les enquêtes Sphinx iQ sont composées de plusieurs fichiers ayant tous le même nom, mais une
extension différente :
Questionnaire complet
Ces fichiers sont tous enregistrés au même endroit (défini lors de votre 1er enregistrement sous
Sphinx iQ), dans un dossier portant le même nom que les fichiers.
20
Il est conseillé de ne pas renommer ces fichiers mais d'utiliser la fonction « Faire une copie de
l'enquête » présentée dans la rubrique suivante du didacticiel.
Par défaut, Sphinx iQ propose d'enregistrer les enquêtes dans le répertoire Mes
documents\SphinxIQ2. Il est possible de changer le répertoire par défaut. Pour cela, cliquez sur le
menu Fichier, puis sur le bouton Options (en bas à droite du menu). Dans la boîte de dialogue,
personnalisez le Répertoire par défaut à l'aide du bouton .
Il est important d'effectuer régulièrement des enregistrements lorsque vous travaillez sur une
enquête.
Pour cela, au niveau du panneau d'accueil, cliquez sur le menu Fichier, puis sur Enregistrer.
Durant vos travaux, vous serez peut être amené à faire des copies de vos enquêtes à titre de
sauvegarde ou pour permettre à une autre personne de l'avoir sur son poste.
21
Pour cela, cliquez sur le menu Fichier, puis sur Enregistrer sous. Choisissez un emplacement
d'enregistrement, modifiez (si nécessaire) le nom de l'enquête et validez. Suite à cet enregistrement,
Sphinx iQ passera directement sur la nouvelle enquête.
Voici une aide concernant les menus permettant de fermer les sections du logiciel Sphinx iQ :
Cette croix, présente sur tous les écrans, permet la fermeture complète du logiciel Sphinx iQ.
Cette croix, présente également sur la plupart des écrans, permet de revenir sur le panneau d'accueil
de votre enquête.
Cette croix, accessible uniquement depuis le panneau d'accueil, permet de fermer ce dernier afin de
vous faire revenir sur l'écran d'accueil du logiciel Sphinx iQ.
Sphinx iQ reconnaîtra bien sûr toutes les enquêtes que vous avez pu créer avec la version 5 de Sphinx
Plus² et Lexica.
NB: Les enquêtes créées avec Sphinx iQ 6.x (V6) peuvent être ouvertes avec Sphinx iQ 7.x (V7)
Depuis l'écran d'accueil, allez dans le menu Ouvrir, et cliquez sur Parcourir
22
COMPATIBILITÉ VERS LES ANCIENNES VERSIONS DE SPHINX
Si vous voulez reprendre, dans des versions antérieures de Sphinx, des enquêtes créées dans Sphinx
iQ, procédez ainsi :
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CONCEPTION DU QUESTIONNAIRE
La modélisation de l'étude consiste à schématiser celle-ci sous forme d'un diagramme permettant d'en
synthétiser le contenu.
Le paramétrage des contrôles et des filtres consiste à définir le script (les scénarios de déroulement)
du questionnaire.
La définition des options de présentation consiste à choisir le format visuel selon lequel seront affichés
les composants du questionnaire (questions, tableaux, images, ...).
MODÉLISER L’ÉTUDE
L'environnement Modéliser mon étude permet d'élaborer un schéma synthétique de l'enquête. La
modélisation en diagramme n'est pas une phase obligatoire mais elle est très utile lors de la première
phase de l'enquête pour structurer les idées et les objectifs du projet. Elle facilite également les
échanges entre les différentes parties prenantes de l'étude, en proposant le plan détaillé de l'enquête.
Comment y accéder ?
24
Puis Modéliser mon étude.
ENVIRONNEMENT
3 d'un explorateur latéral de trois fenêtres (Nouvel élément, Liste des variables, Langues).
La fenêtre Liste des variables reprend les parties (ou sous-parties) et les questions qui ont
préalablement été ajoutées à la zone de travail. La flèche présente en face de chaque partie permet
de développer/réduire son contenu (afficher/masquer les questions qui la composent).
La fenêtre Langues permet de changer la langue de l'enquête affichée, dans le cas d'une enquête
multilangues.
!NB :
Pour changer le nom d'un objet dans la zone de travail, cliquez sur le texte et saisissez le
nouveau nom.
Pour cela, cliquez droit sur une partie ou une question, puis sélectionnez Modifier
25
BANDEAU
Le bandeau de l'environnement Modéliser mon étude est composé de trois onglets (Accueil, Format,
Affichage).
Accueil
L'onglet Accueil regroupe les fonctions les plus fréquemment utilisées dans l'environnement
diagramme.
Le groupe Accès directs comprend des fonctions permettant d'ouvrir le panneau d'accueil ou
d'autres environnements.
Le groupe Navigation donne la possibilité de définir des conditions d'affichage ou des renvois.
Format
L'onglet Format propose les fonctions permettant de personnaliser le schéma produit dans la zone de
travail.
Le groupe Modèles permet de définir la couleur des éléments présents dans le diagramme.
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Affichage
Le groupe Vue permet de masquer certains objets (par exemple masquer les questions pour
ne garder que les titres de partie), ou de Le bouton Afficher/Masquer permet de choisir les
éléments à afficher dans la zone de travail concernant les variables et les objets
Le groupe Réorganiser offre trois options de présentation : organisation sous forme d'étoile,
d'arbre vertical ou horizontal.
Le groupe Afficher permet mettre en évidence une surface précise de la zone de travail
(affichage de la miniature), et également d'afficher les langues dans l'explorateur et de
naviguer d'une à l'autre (dans le cas d'une enquête multilangues).
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BOITES DE DIALOGUE
CONDITIONS
Cet assistant permet la mise en place de conditions d'affichage ou de renvois. Une condition
d'affichage consiste à ne présenter une question que si elle correspond à un profil choisi (présentation
d'une question conditionnée par la réponse faite à une autre question). Un renvoi consiste à passer un
ensemble de questions selon le profil choisi et à passer directement à une autre question (lorsqu'un
ensemble de questions ne concerne pas tel ou tel profil de répondants).
28
4 Cliquez sur Variables puis sélectionnez dans la liste qui apparaît les ou les variables
concernées (s) par la condition d'affichage ou le renvoi.
29
BIBLIOTHÈQUE
La bibliothèque propose des questions utilisées couramment dans les enquêtes. Cela permet
notamment de gagner du temps dans la rédaction du questionnaire.
Les questions sont classées par thèmes (individu, entreprise, évaluation,...), par types de questions
(fermée, échelle, texte/code,...), et par modèles de questionnaires (actionnaires, agence de voyages,
assurances).
1 Le menu déroulant Chercher dans... permet de choisir le lieu de recherche des questions
types : dans la bibliothèque Sphinx, ou dans des modèles d'enquêtes. Vous pouvez également
récupérer une question que vous aviez créée dans une de vos précédentes enquêtes (cliquez
sur ).
30
2 Afin de vous repérer plus facilement dans la liste des questions, vous pouvez, soit utilisez les
filtres, soit faire une recherche précise dans le bandeau prévu à cet effet.
3 La flèche présente devant le titre de chaque partie permet de faire apparaître la liste des
questions qui la composent.
4 Une fois la question trouvée, cliquez sur celle-ci pour la sélectionner (le bouton de sélection
dans la première colonne se positionne automatiquement devant la question choisie), et
validez.
31
MODES OPERATOIRES
STRUCTURER LE DIAGRAMME (CRÉER ET RELIER LES ÉLÉMENTS)
L'étape de la modélisation de l'étude n'est pas obligatoire mais permet de structurer les idées et le
contenu de l'étude via la mise en place d'une représentation graphique très parlante (diagramme).
Pour ce faire, vous allez devoir créer des éléments (parties, questions), le but étant de réaliser un
diagramme correspondant au plan du questionnaire.
Commencez par définir la structure générale de votre étude en créant les parties qui la composent.
Pour cela, faites glisser l'objet Partie de l'explorateur (à gauche) vers la zone de travail. Pour
développer les parties, ajoutez les sous-parties (éventuellement), et les questions en les faisant
glisser de l'explorateur à la zone de travail. Toutefois, tâchez de les poser momentanément sur la
partie à laquelle elles appartiennent pour créer un lien matériel entre les objets.
A chaque création d'un nouvel élément, il est nécessaire de le nommer. Pour cela, cliquez sur le texte
par défaut écrit en blanc et renommez l'élément.
Une fois les parties et questions créées, le bouton « + » ou « - » (présent en haut à droit de chaque
élément « partie ») permet de déplier ou replier la partie (afficher ou masquer les questions qui la
composent).
Vous pouvez à tout moment intégrer des notes (pense-bête) destinées à recueillir des commentaires
qui vous accompagneront tout au long de la conception.
Afin de structurer le questionnaire, il est important de savoir qu'une partie peut être reliée à une autre
partie, elle devient alors une sous-partie ; une question peut être reliée à une partie ou une sous
partie.
32
Pour relier deux éléments, faîtes glisser une question (ou une partie) sur la partie à laquelle vous
souhaitez qu'elle soit reliée (une ombre verte apparaît pour signaler qu'un lien peut-être créé).
Déposez l'élément pour créer le lien.
La structure du questionnaire peut aussi être gérée via le panneau Liste des variables (à gauche de la
zone de travail). Il est possible de hiérarchiser les parties et les questions les unes par rapport aux
autres. Pour cela, il vous suffit de glisser et déposer un élément par rapport aux autres pour définir
l'enchaînement logique de vos parties et questions.
NB : Par défaut, l'enchaînement du questionnaire est structuré dans l'ordre d'ajout des différents
éléments, indépendamment de la réorganisation qui a pu être faite sur la zone de travail.
Grouper
La fonction Grouper permet d'agréger plusieurs parties et / ou questions dans une nouvelle partie.
Si les questions sélectionnées appartiennent déjà à une partie, la fonction Grouper crée une sous-
partie. Les liens entre la partie existante et la nouvelle sous-partie sont créés automatiquement.
La fonction Grouper permet également d'agréger un ensemble de questions, partageant les mêmes
modalités, dans un tableau de questions.
33
Dissocier
La fonction Dissocier permet de retirer des questions d'une partie sélectionnée. Cette partie est donc
supprimée et les questions qui la composent remontent d'un niveau dans la hiérarchie du
questionnaire.
La fonction Dissocier permet également de dissocier un tableau de questions. Les questions en ligne
deviennent alors des questions à part entière, avec les mêmes modalités qu'elles partageaient dans le
tableau.
Transformer
La fonction Transformer permet de convertir un élément en un autre élément. Un élément peut être
transformé : En partie, En question, En tableau.
Transformer en partie
34
Cette fonction transforme une question en partie. Les modalités de la question deviennent alors des
questions de la nouvelle partie créée.
Vous pouvez également transformer un tableau de questions en partie. Dans ce cas, le libellé du
tableau devient le libellé de la partie. Les questions en ligne deviennent des questions de la partie,
avec les mêmes modalités qu'elles partageaient dans le tableau.
Transformer en question
Cette fonction permet de transformer une partie en question. Si la partie contient des questions,
celles-ci deviennent les modalités de la nouvelle question créée.
35
Transformer en tableau
Cette fonction permet de transformer une partie ou une question en tableau de question.
Lorsque vous transformez une partie en tableau de question, toutes les questions qui composent votre
partie sont regroupées en ligne dans un tableau avec des modalités de réponses communes. Le libellé
de la partie devient alors le libellé du tableau.
Lorsque vous transformez une question en tableau, le libellé de la question devient le libellé du
tableau. Les modalités deviennent les questions en ligne avec des modalités par défaut ("Modalité 1",
"Modalité 2").
PRÉSENTER LE DIAGRAMME
Une fois les liens créés entre les éléments, un outil de réorganisation est disponible pour rendre la
modélisation du questionnaire plus lisible. Les parties et questions peuvent être réorganisées de trois
manières différentes : En étoile, En arbre horizontal, En arbre vertical.
36
UTILISER LA MINIATURE
L'échelle de zoom présente en bas de la miniature permet de régler plus rapidement le zoom souhaité
pour la zone de travail (le zoom peut également être réglé à partir du bandeau, onglet Affichage).
37
RÉDIGER LE QUESTIONNAIRE
Après avoir défini le schéma de l'étude dans l'environnement de modélisation, il convient d'en détailler
le contenu dans l'environnement de rédaction du questionnaire.
Comment y accéder ?
ENVIRONNEMENT
2 d'un ruban (bandeau) horizontal de six onglets (Accueil, Insertion, Formulaires, Internet,
Langues, Affichage),
3 d'un explorateur latéral de quatre fenêtres (Plan, Liste des variables, Formulaires, Langues,
Notes de conception).
38
Pour faciliter la gestion des éléments de l’enquête, Sphinx iQ propose désormais 2 explorateurs
complémentaires : un explorateur pour visualiser la liste des variables et un explorateur pour
visualiser les pages du formulaire.
Pour basculer d’un explorateur à l’autre : dans l’explorateur latéral gauche, utilisez les onglets
« Liste de variables » et « Plan du formulaire » suivants :
Vous permet de voir l’ensemble des variables (questions) Vous permet de voir les questions présentes sur les
composant votre enquête pages votre formulaire
39
Cette liste peut être agrandie dans la zone de travail grâce à Les avantages
la double flèche située en haut à droite de la fenêtre.
Par ailleurs, la flèche située en haut à gauche de la fenêtre Affichage synthétique du contenu des pages du
permet soit d'afficher uniquement les titres de parties, soit formulaire, et facilité de navigation.
d'afficher les titres de parties et les questions qui s'y
rapportent. En affichant uniquement les titres de parties, Répartition et réorganisation rapide des éléments
cela donne une vision globale et synthétique des sur différentes pages.
questionnaires longs et en facilite la manipulation. Un
affichage plus précis partie par partie peut être mis en place Déplacement des pages du formulaire dans
grâce à chacune des flèches présentes devant les titres de l’explorateur « Plan du formulaire ».
parties.
Possibilité d’avoir des questions différentes sur
chacun des formulaires créés.
Pour enlever une question du formulaire vous avez le choix de la masquer ou de la supprimer. Dans le premier
cas, la question disparaît du formulaire mais reste présente dans l’enquête. Dans l’autre cas, la question est
totalement supprimée de l’enquête.
La fenêtre Formulaires présente tous les questionnaires qui ont été créés, et permet de choisir celui
sur lequel on souhaite travailler.
La fenêtre Langues liste les différentes langues de l'étude qui ont préalablement été définies (dans le
cadre d'enquêtes multilangues).
La fenêtre Notes de conception permet de créer des commentaires (rappels, explications...) qui
vous suivront tout au long de la construction de l'enquête.
40
BANDEAU
Le bandeau de construction du questionnaire est composé de six onglets (Accueil, Insertion,
Formulaires, Diffusion, Langues, Affichage).
Accueil
L'onglet Accueil regroupe les fonctions les plus fréquemment utilisées dans l'environnement
Questionnaire.
Le groupe Accès directs comprend des fonctions permettant d'ouvrir le panneau d'accueil ou
d'autres environnements.
Le groupe Presse-papiers propose les fonctions couper, copier, coller, annuler et rétablir.
Les groupes Questions, Parties et Textes & médias servent à ajouter de nouveaux objets
(questions, parties, tableaux, images, sons, bouton d'action...).
Le groupe Saisie permet de réaliser des saisies de test pour vérifier le bon déroulement du
questionnaire
Le groupe Modification sert à chercher, remplacer, voire supprimer des mots contenus dans
les libellés ou les noms abrégés par exemple.
Insertion
L'onglet Insertion propose les fonctions permettant d'ajouter des objets, éléments de conception et
conditions de navigation.
Les groupes Questions, Parties et Textes & médias servent à ajouter de nouveaux objets
(questions, parties, tableaux, tableaux multiples, images, sons, code html...).
41
Le groupe Navigation permet d'ajouter des boutons d'action (Naviguer, Imprimer, Afficher)
et la barre de progression.
Le groupe Outils permet d'opérer des transformations dans les questions, parties ou tableaux
(regrouper, scinder).
Formulaires
L'onglet Formulaires permet la gestion, la mise en page des formulaires, et propose les outils de
publication des formulaires et de téléchargement des données.
Le groupe Modèles propose des fonds de page sous forme d'images à utiliser pour améliorer
l'esthétique du formulaire, et permet également de créer ou modifier un modèle.
Contrôles
Le groupe Scénariser permet de mettre en place une rotation aléatoire des pages et de
définir les contraintes de saisie.
42
Diffusion
L'onglet Diffusion propose des fonctions de publication des formulaires, de téléchargement des
données, et présente également les actions et les contrôles d'accès relatifs à l'emailing et à la
plateforme de résultats en ligne.
Le groupe Options de publication permet de définir les raccourcis liés aux différents
formulaires, de mettre en place les actions qui auront lieu après l'enregistrement de la saisie
par le répondant, de notifier par email la participation des répondants au questionnaire.
Le groupe Contrôle d'accès permet de définir les dates d'ouverture et de clôture de l'enquête
en ligne, propose de limiter l'accès à la plateforme en ligne, et permet l'identification des
répondant (login, mot de passe, données clients).
Langues
L'onglet Langues permet la gestion des langues dans le cadre d'enquêtes multilangues.
Le groupe Traductions permet de traduire le questionnaire dans une langue donnée à partir
de la version de référence (français par exemple), et également d'exporter ou d'importer une
traduction.
43
Affichage
L'onglet Affichage permet de gérer l'affichage des différents éléments et leur disposition à l'écran.
Le groupe Affichage questionnaire permet de choisir ce qu'il faut afficher dans la zone de
travail : formulaire ou liste détaillée.
Le groupe Afficher sert à montrer le plan du questionnaire dans sa globalité, et à afficher plus
ou moins d'éléments à l'écran.
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BOITES DE DIALOGUE
PARTIE
Pour créer une nouvelle partie : dans l'onglet Insertion, cliquez sur le bouton Partie
Pour modifier une partie existante : dans la zone de travail, mettez le curseur sur l'objet Partie
et cliquez sur .
Cet assistant permet de créer des parties dans le but de structurer le questionnaire. Les deux onglets
principaux sont Définition et Contrôles. Le premier onglet va vous permettre de définir le libellé de
la partie, son nom abrégé (nom de la partie), et de rédiger éventuellement une consigne permettant
de donner au répondant des explications, renseignements complémentaires.
L'onglet Contrôles propose d'afficher la partie en fonction d'un profil préalablement défini. Par
exemple, si la personne indique en début de questionnaire qu'elle ne boit pas de boissons alcoolisées,
la partie relative à la consommation de boissons alcoolisées ne lui sera pas présentée.
45
Les onglets Analyse et calcul et Polices et couleurs permettent quant à eux de définir un nom
court à la partie (il s'agit d'un libellé court) et de personnaliser la présentation (polices et couleurs).
QUESTION / TABLEAU
Pour créer une nouvelle question (tableau) : dans l'onglet Insertion, cliquez sur le
bouton Question ou Tableau
Pour modifier une question (tableau) existante : dans la zone de travail, mettez le curseur sur
Cet assistant propose de créer une question ou un tableau et de définir ses paramètres.
L'onglet Définition permet d'indiquer le libellé de la question ou du tableau, le nom abrégé (nom de
la variable), le type de la question (des questions dans le cas d'un tableau) et les options
complémentaires en fonction de ce dernier.
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L'onglet Contrôles permet de masquer éventuellement la question ou le tableau dans un formulaire
(l'intérêt de cette option réside dans la création de plusieurs formulaires qui n'ont pas la même
structure). Il est également possible de mettre en place une condition de présentation permettant
d'afficher la question / le tableau en fonction d'un profil donné.
Les options de présentation permettent de rendre la réponse obligatoire (le répondant ne pourra
continuer la saisie tant qu'il n'aura pas répondu à la question), mettre en place un renvoi (sauter un
ensemble de questions selon le profil choisi et passer directement à une autre question). Que la
réponse soit obligatoire ou qu'elle fasse appel à un renvoi, il est possible de définir un message
d'alerte personnalisé. Ce dernier permet soit d'informer le répondant sur l'obligation de répondre à la
question, soit de l'informer qu'il va passer un ensemble de questions étant donné que son profil ne
correspond pas.
Dans le cas d'une question fermée ou échelle, il est possible d'agir sur l'affichage des modalités, soit
en mettant en place des conditions de présentation des modalités en fonction d'un profil, soit en
établissant une rotation aléatoire des modalités. Dans une question fermée, les modalités de réponse
proposées en première position ont plus de chances d'être choisies par les questionnés. La
présentation aléatoire des modalités permet d'éviter cet «effet d'ancrage» et d'éliminer ainsi une
source de biais potentielle.
47
L'onglet Analyse et calcul permet tout d'abord de donner un nom court (libellé court). Pour les
questions fermées et échelles, il est ensuite proposé d'affecter des poids aux modalités et de les
mettre en catégories. L'option Définir un barème consiste à affecter une valeur numérique (un
poids) qui permet au moment de l'analyse de traiter les échelles en nombres et de mettre en place
des indicateurs (moyenne, score, etc.). Notez qu'il est possible, pour les tableaux de questions,
d'affecter un barème différent pour chaque ligne.
La mise en catégories quant à elle sert à prévoir les classes dans lesquelles seront regroupées
certaines modalités (par exemple ''Boissons non alcoolisées'' pour l'eau, le jus de fruit, le thé, le café,
etc.).
Définir la variable comme automatique est utile lorsque l'on souhaite que la réponse soit identique à
l'observation précédente.
Enfin, il est possible de mettre en place une variable calculée. Les calculs les plus courants sont la
moyenne, la somme, la durée et l'âge. Pour plus d'informations sur la programmation des formules de
calcul, se référer au langage de programmation en basic disponible sur
http://asp.ergole.fr/config/help/fr/basic/basic_fr.pdf
Notons que pour un tableau, seulement les options de traitement des modalités sont disponibles.
48
Enfin, l'onglet Présentation permet de définir la représentation visuelle, le contenu, et la zone de
saisie.
49
ILLUSTRATIONS
Pour insérer une nouvelle illustration : dans l'onglet Insertion, cliquez sur l'un des boutons du
groupe Textes et médias (Zone de texte, Image, Son, Vidéo, Flash)
Pour modifier une illustration existante : dans la zone de travail, mettez le curseur sur l'objet
L'insertion d'illustrations (zone de texte, image, son, vidéo, flash) ouvre un assistant quasi identique.
Les options sont identiques, seul l'onglet Définition diffère.
50
Dans l'onglet Définition, pour l'insertion d'une zone de texte, il est demandé de rédiger le nouveau
texte. Pour l'insertion d'image, il est nécessaire d'identifier le fichier souhaité, et de préciser les
options d'échelle et de rognage. Enfin, pour l'insertion de son, vidéo, et flash, il est demandé
d'indiquer le fichier à insérer et les options de lecture (NB : il est possible d'utiliser une vidéo en
ligne).
51
L'onglet Contrôles propose de présenter l'objet selon un profil donné (ainsi l'objet s'affiche si le
répondant correspond au profil préalablement défini).
L'onglet Polices et couleurs (présent uniquement pour l'insertion d'une zone de texte) permet de
définir la présentation du contenu.
OPTIONS DE PUBLICATION
Avant de publier votre enquête sur Internet, vous pouvez paramétrer différentes options : Définir des
raccourcis, Actions après enregistrement, Notifier par email, Code d'accès, Identifiant du répondant.
Définir des raccourcis permet de nommer chacun des formulaires qui seront publiés sur le serveur
SphinxOnline. Le nom choisi apparaîtra dans l'URL du formulaire.
Par défaut, c'est le nom du formulaire qui est utilisé comme raccourcis pour chacun des formulaires.
L'option Actions après enregistrement permet de définir les actions à exécuter une fois que le
répondant a enregistré ses réponses :
52
Message de remerciement : (option activée par défaut) permet de personnaliser le message
de remerciement présenté après enregistrement des données.
Activer un lien : permet de diriger le répondant vers un site (site de l'entreprise, etc.).
Montrer une page : permet de renvoyer le répondant vers une page Internet (*.html,
stockée sur votre ordinateur et publiée avec l'enquête).
Exécuter un script : permet d'entrer l'URL du script que vous souhaitez lancer après la
validation du questionnaire.
C'est également à partir de cette boîte de dialogue que vous pouvez paramétrer le texte du bouton de
validation de la saisie.
53
Notifier par email permet un envoi automatique d'email quand le répondant valide le questionnaire.
Vous avez à spécifier l'expéditeur, le destinataire, l'objet et le corps du message (éditeur de texte
enrichi disponible). Vous pouvez cocher l'option Envoyer si pour établir des conditions d'envoi.
Codes d'accès
L'option Codes d'accès permet de contrôler l'accès des répondants à votre enquête. Le menu
déroulant Saisir vous propose différents contrôles d'accès :
Enquête fermée : l'enquête est publiée mais il n'est pas possible de remplir le formulaire.
Enquête ouverte (par défaut) : les répondants peuvent accéder à l'enquête et saisir leurs
réponses.
Accès restreint : l'enquête est accessible par mot de passe (que vous définissez dans cette
boîte de dialogue).
Cette option permet également de fixer des périodes d'ouverture de l'enquête. Il suffit de
cocher Fixer la période d'ouverture, et d'entrer les dates de début et de fin. Il est également
possible de contrôler l'accès aux tableaux de bord et tables.
54
Identification du répondant
55
PROPRIÉTÉS DU FORMULAIRE
56
Propriétés du formulaire : Internet
La rotation aléatoire des pages permet de concevoir un questionnaire dans lequel des blocs de pages
apparaissent dans un ordre aléatoire pour chaque nouveau répondant. Cela permet de minimiser le
biais induit par un ordre donné, et d'améliorer la qualité des données dans certains cas spécifiques.
Pour accéder aux pages aléatoires, allez dans l'onglet Contrôles , cliquez sur Pages aléatoires
depuis le groupe Scénariser.
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Définition de la syntaxe :
« - » : Permet de définir un ensemble de page sans avoir à énumérer l’ensemble des pages.
Exemple : « 2 – 6 » équivaut à «2 ; 3 ; 4 ; 5 ; 6 ».
« (...) » : Les parenthèses permettent de définir un groupe de page qui seront affichées
aléatoirement.
Exemple : « (2 – 6) %3 » signifie qu’on affichera 3 pages aléatoirement parmi les 5 pages définies
dans le groupe aléatoire. Il sera donc possible d’obtenir les pages « 4 ; 6 ; 2 » ou « 2 ; 5 ; 3 » par
exemple.
« * » : L’étoile permet de forcer l’affichage d’une page parmi un groupe de page aléatoire.
« {...} » : Les accolades permettent de définir des sous-groupes de page qui seront affichées
aléatoirement
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Exemple : « ({2 ; 3} ; {4 ; 5} ; {7 ; 8}) » signifie que les sous-groupes de page apparaîtront dans
un ordre aléatoire. On pourra obtenir les pages « 2 ; 3 ; 5 ; 6 ; 3 ; 4 » ou « 3 ; 4 ; 2 ; 3 ; 5 ; 6 »,
entre autre.
Scénario :
2. Ensuite on affiche aléatoirement 3 pages parmi les pages (2, 3, 4, et 5) en sachant que la page
4 s’affichera toujours en 3ème position de ce groupe de page.
59
Il vous est possible de récupérer les contraintes d'intégrités paramétrées dans les autres formulaires,
pour cela sélectionnez votre nouveau formulaire, puis depuis la partie "Contrôles" cliquez sur le bouton
60
MODES OPERATOIRES
CRÉER UNE QUESTION / UN TABLEAU
Vous arrivez sur une boîte de dialogue dans laquelle vous pouvez saisir le libellé, le nom abrégé, le
type, et pour les questions fermées ou échelles, les modalités de réponse. Pour plus de précisions,
veuillez-vous référer à la présentation de la boîte de dialogue Question / Tableau développée
précédemment.
Après avoir créé plusieurs questions, si vous souhaitez ajouter une question à un emplacement bien
précis dans le questionnaire, vous devez sélectionnez dans la zone de travail la question se situant
juste avant celle que vous voulez ajouter. Cliquez ensuite sur le bouton Question comme présenté ci-
dessus. La nouvelle question prendra place à l'emplacement souhaité.
Sont développées ci-dessous les paramètres des fenêtres de création de question, onglet Définition,
pour chaque type de question. Pour plus d'informations sur les autres onglets, veuillez-vous référer à
la présentation de l'assistant Question / Tableau présenté précédemment.
61
QUESTION FERMÉE
QUESTION ÉCHELLE
62
QUESTION TEXTE /CODE
Le format Personnalisé correspond à l'application d'une expression régulière. Il s'agit d'une syntaxe
spécifique qui permet de définir des règles syntaxiques.
NB: Pensez à bien personnaliser le message d'alerte (onglet Contrôles) pour signaler au répondant le
type de syntaxe requis. Par défaut, si la syntaxe est incorrecte, c'est l'expression régulière qui sera
présentée au répondant comme modèle, ce qui n'est pas forcément lisible
63
QUESTION NUMÉRIQUE
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QUESTION TABLEAU
Dans l'exemple ci-dessous nous allons grouper une question échelle avec une question ouverte.
Question échelle
Question ouverte
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Aperçu du tableau multiple :
Vous pouvez modifier la largeur des colonnes de vos questions en changeant le % associé à chaque
colonne.
66
Pour modifier les paramètres d'une question, cliquez sur
Si vous désirez dissocier les questions, sélectionnez le tableau multiple, faites clic droit et choisissez
ensuite l'option "Dissocier" ( ou bien appuyez directement sur les touches Ctrl+U)
QUESTION DOCUMENT
Pour consulter / télécharger les fichiers ajoutés par les répondants, vous devez vous connecter sur
votre compte Sphinx Online.
67
Depuis le stade Mon Enquête cliquez sur puis cliquez ensuite sur Fichiers
téléchargés.
Vous aurez accès à un tableau contenant tous les fichiers qui ont été téléchargés par les répondants.
Vous avez la possibilité de visualiser les fichiers en cliquant directement sur les liens, comme vous
pouvez les télécharger sur votre poste, pour ce faire vous devez sélectionner les fichiers à télécharger
68
CRÉER UNE PARTIE
Vous pouvez choisir entre Partie ou Sous-partie. Le choix effectué, vous arrivez sur une boîte de
dialogue permettant de désigner le libellé (titre complet), le nom abrégé (résumé) de la partie et
éventuellement une consigne. Pour plus de précisions, veuillez-vous référer à la présentation de la
boîte de dialogue Partie développée précédemment.
Seuls le libellé et la consigne sont visibles par le répondant. Le nom abrégé demeure quant à lui
masqué.
69
VÉRIFIER LA GRAMMAIRE ET L’ORTHOGRAPHE
Le logiciel vous proposera de modifier les éventuelles erreurs qu’il aura détectées.
Sphinx iQ vous propose une bibliothèque de questions prédéfinies classées par thèmes, sous-thèmes
et types.
Dans le menu Insertion, le bouton Bibliothèque ouvre la liste des questions utilisées de manière
fréquente dans les enquêtes. Pour utiliser une question de la bibliothèque, il suffit de la sélectionner et
de valider le choix.
70
Vous avez également la possibilité d'enrichir la bibliothèque en ajoutant des questions aux thèmes
Sphinx déjà présents ou à des thèmes personnalisés.
Sélectionnez tout d'abord une question depuis votre formulaire, ensuite dans le menu Insertion,
cliquez sur le bouton Bibliothèque puis sélectionnez Enrichir la bibliothèque.
71
ENRICHIR LE FORMULAIRE PAR DES IMAGES OU LÉGENDES
Les illustrations regroupent à la fois les objets multimédias (image, son, vidéo, flash) et les zones de
texte. Pour en intégrer au questionnaire, allez à l'onglet Insertion et au groupe Textes et médias.
Définissez dans la boîte de dialogue qui s'ouvre le nom abrégé et la source de l'objet multimédia ou le
contenu de la zone de texte, ainsi que les options propres à chaque élément.
Le groupe navigation permet d'ajouter des boutons d'actions ainsi qu'une barre de progression à votre
formulaire. Pour les intégrer au questionnaire, allez à l'onglet Insertion puis au groupe Navigation.
Cliquez sur le bouton barre de progression dans le groupe Navigation et sélectionnez le modèle et la
couleur de votre barre.
72
Insérer un bouton d'action
Vous pouvez personnaliser vos boutons au niveau du style (Prédéfini , image, bouton par défaut) et la
couleur, comme vous pouvez aussi changer le texte à afficher. "Enregistrer" est le texte affiché par
défaut pour l'action Naviguer et "Imprimer" pour l'action Imprimer.
Pour changer le texte associé au bouton, décochez la case "Automatique" et insérez votre propre
texte.
Il vous est possible d'utiliser l'action Naviguer pour renvoyer le répondant sur un autre formulaire.
Supposons que votre questionnaire est adressé à la fois à des étudiants et à des enseignants, et que
vous avez des questions qui concernent seulement ces derniers. Vous pouvez ainsi créer un bouton
d'action qui permettra aux enseignants de continuer leurs saisies sur un autre formulaire.
73
Vous pouvez également exécuter un calcul lors ce que le répondant clique sur le bouton en question.
Vous pouvez associer un fichier, un site web ou encore une requête à l'action "Afficher".
Ajouter un fichier : Il vous suffit de choisir le fichier en question depuis votre ordinateur.
Ajouter un Site web : Entrez l'adresse du site que vous voulez associer à l'action.
Ajouter une requête : Vous devez tout d'abord sélectionner l'action associée à votre requête ( Saisir,
modifier, voir les tableaux, voir les résultats), ensuite choisir la vue et finalement choisir la langue (
vous pouvez laisser le répondant choisir la langue qui lui convient, pour ce faire, depuis le menu-
déroulant Langue, choisissez "Demander").
Il est conseillé de cocher la case "Ouvrir dans un nouvel onglet" pour que le répondant puisse
continuer la saisie des réponses tout en consultant le fichier ou le site web dans un nouvel onglet.
74
GÉRER LA ZONE DE MASQUE
Vous pouvez reproduire les objets textes, multimédia (image, vidéo..), et boutons d'actions sur
chaque page du formulaire. Pour cela, vous devez les ajouter dans la zone de masque.
Allez à l'onglet Formulaires, sélectionnez les éléments à ajouter au masque puis cliquez sur Ajouter
depuis le groupe Masque.
Si vous souhaitez modifier / supprimer les objets présents dans la zone de masque, dirigez-vous vers
la première page du formulaire afin d’effectuer les modifications nécessaires.
Dans l'exemple ci-dessous nous allons intégrer une image dans la zone de masque.
75
L'image est désormais présente sur toutes les pages du formulaire.
Pour faciliter la gestion des éléments de l’enquête, Sphinx iQ propose désormais 2 explorateurs
complémentaires : un explorateur pour visualiser la liste des variables et un explorateur pour
visualiser les pages du formulaire.
Pour basculer d’un explorateur à l’autre : dans l’explorateur latéral gauche, utilisez les onglets Liste
La Liste des variables vous permet de voir l’ensemble des variables (questions) composant
votre enquête.
76
Après avoir créé quelques questions, si vous souhaitez revoir l'ordre d'apparition des variables dans
l'enquête, il vous est possible de modifier la Liste des Variables. Pour ce faire, dans l'explorateur et
dans la fenêtre Liste des variables, sélectionnez la question que vous souhaitez déplacer et faîtes la
glisser jusqu'à son nouvel emplacement.
Le Plan du formulaire vous permet de voir les questions présentes sur les pages de votre
formulaire. Cet explorateur est préconisé pour la mise en forme du formulaire.
Il vous est également possible de changer l'ordre d'apparition des questions dans un formulaire
donnée. Pour cela, dans l'explorateur et dans la fenêtre Plan du formulaire, sélectionnez la question
que vous souhaitez déplacer et faîtes la glisser jusqu'à son nouvel emplacement.
Pour faciliter la modification du plan du questionnaire, rappelons que la flèche présente en face de
chaque partie permet de développer/réduire son contenu (afficher/masquer les questions qui la
composent).
Vous pouvez ordonner automatiquement la liste des variables selon leur ordre dans le formulaire
courant mais aussi ordonner automatiquement le formulaire courant en respectant l'ordre défini dans
la liste des variables. Les objets de formulaires sont placés à la fin du formulaire.
Pour cela, allez dans l'onglet Formulaires, puis sélectionnez Réorganiser depuis le groupe
Disposition.
77
CONTROLER LA SAISIE
Cette option permet de rendre la réponse obligatoire à une question. Tant que le répondant n'a pas
répondu à la question, celui-ci ne peut pas poursuivre la saisie du questionnaire.
Dans la boîte de dialogue de la définition des questions, dans l'onglet Contrôles, cochez Réponse
obligatoire.
S'il s'agit d'une réponse à choix multiple, alors vous pouvez indiquer le nombre de réponses
obligatoires souhaitées.
Il est déconseillé de rendre la réponse obligatoire à toutes les questions. Il faut privilégier cette option
pour certaines questions déterminantes et filtres du questionnaire.
Vous pouvez éventuellement saisir une consigne et un message d'alerte à afficher si le répondant ne
donne pas de réponse à la question ou à chacune des lignes du tableau.
Il est également possible de rendre les réponses obligatoires pour l'ensemble ou une partie d'un
tableau de questions.
78
INSÉRER UNE CONSIGNE
Il est possible de guider le répondant dans ses réponses à l'aide d'une consigne lui donnant des
explications, des renseignements, des instructions, etc.
Dans la boîte de dialogue de définition des questions, dans l'onglet Contrôles, saisissez le texte dans
le champ Consigne particulière.
79
ORDONNER LES RÉPONSES D’UNE QUESTION FERMÉE MULTIPLE
Pour les questions fermées multiples, il est possible de demander au répondant de classer ses
réponses par ordre d'importance. La première réponse cochée aura le premier rang, la deuxième
réponse cochée aura le deuxième rang et ainsi de suite.
Par la suite des scores d'importance pourront être calculés pour chaque modalité.
Dans la boîte de dialogue de définition d'une question fermée multiple, dans l'onglet Définition,
cochez Ordonner les réponses, après avoir spécifié le nombre de réponses possibles.
80
ASSOCIER UNE LISTE DE CODES PRÉDÉFINIS À UNE QUESTION CODE
Cette fonction permet d'avoir une liste déroulante de codes prédéfinis dans laquelle le répondant
sélectionne le code qui lui correspond.
Cliquez ensuite sur le bouton encadré en rouge ci-dessous, puis sélectionnez un dictionnaire prédéfini
dans Sphinx iQ, ou créez un nouveau dictionnaire directement dans la fenêtre en suivant l'exemple.
81
CRÉER UN NOUVEAU FORMULAIRE
Il est utile de créer plusieurs formulaires lorsque les différents formulaires ont une structure commune
(beaucoup de questions en commun) mais possèdent chacun quelques particularités (questions
cachées, conditions d'affichage différentes, etc). Par exemple, il peut s'agir d'un questionnaire
commun mais comprenant quelques spécificités en fonction du type de répondants : le chargé
d'études va par exemple, pour la même enquête, créer un formulaire prestataires et un formulaire
clients.
Pour créer un nouveau formulaire, dans l'onglet Formulaires, cliquez sur . Dans la boîte de
dialogue, donnez un nom au formulaire, précisez ses propriétés : type de support utilisé (Papier, Web,
etc), taille du formulaire, modèle de présentation, puis validez.
Le nouveau formulaire créé sera ajouté à la liste des formulaires, dans l'explorateur, en bas à gauche
de l'écran.
82
Pour passer d'un formulaire à un autre, double-cliquez sur le formulaire sur lequel vous souhaitez
travailler.
Pour importer un formulaire depuis une autre enquête, allez dans l'onglet Formulaires cliquez sur
Nouveau et choisissez Créer à partir d'un formulaire existant
Choisissez l'enquête contenant le formulaire désiré puis indiquez son format (formulaire Web ou
formulaire Papier )
83
BIEN PRÉSENTER UN FORMULAIRE
Depuis la zone centrale de travail, vous pouvez personnaliser manuellement votre formulaire.
Pour ce faire, il suffit de sélectionner l'élément (image, vidéo, bouton, question) que vous souhaitez
déplacer/rétrécir ou agrandir.
Dans un formulaire, les questions sont placées, par défaut, les unes à la suite des autres. La fonction
Placer permet de gérer automatiquement le placement des objets (questions, tableaux, images,...)
dans un formulaire.
84
Pour placer automatiquement certains objets dans le formulaire, il faut d'abord les sélectionner et
ensuite choisir dans la sélection le type de placement (sur une colonne, sur deux colonnes ou sur
trois colonnes) à appliquer .
Si vous désirez placer tous les objets présents dans le formulaire, choisissez le type de placement
destiné au formulaire.
85
Pour ce faire, dans l'onglet Formulaires, cliquez sur le bouton . Dans la boîte de
dialogue, donnez un nom à ce nouveau modèle puis en naviguant entre les deux onglets de la boîte de
dialogue (Modèle de page et Styles des objets), procédez à la personnalisation du formulaire
(propriétés, taille et format du formulaire, ajout de logo, options de présentation pour les différents
types de questions, polices et couleurs des différents objets). Après validation, un nouveau formulaire
sera ajouté à la liste des modèles prédéfinis. Il est à tout moment possible de modifier ou de
supprimer le modèle créé, et de créer des nouveaux modèles.
Pour modifier les paramètres de présentation d'une question en particulier, sélectionnez la question,
Plusieurs options de présentation vous sont alors proposées pour personnaliser la question, les
modalités, la consigne, le contour, etc.
86
Différents modes de présentation des questions sont disponibles :
Question
Question fermée Question échelle Date/Heure, Texte/Code Question tableau
Numérique
Si la mise en forme d'une question vous convient, il est possible de la reproduire pour d'autres
questions. Sélectionnez la question dont vous voulez reproduire le format, et dans l'onglet Accueil,
87
cliquez sur . Sélectionnez ensuite la question sur laquelle vous voulez reproduire le format, et
Pour reproduire le format d'une question, il est également possible de procéder par un clic droit en
sélectionnant Copier la présentation puis Coller la présentation.
Sphinx iQ vous permet d'aligner, retailler, répartir et ordonner les éléments présents dans votre
formulaire (bouton navigation, barre de progression, image, vidéo ...)
Pour accéder à ces fonctionnalités, depuis l'onglet Formulaires, dirigez-vous vers le groupe
Disposition
Aligner
Pour aligner les objets par rapport à la page ou par rapport aux objets sélectionnés, il existe plusieurs
choix : à gauche, au centre, à droite, au-dessus, au milieu ou en dessous .
Répartir
88
Retailler
Ordonner
La fonctionnalité ordonner vous permet de placer l'objet sur un plan particulier ( en premier plan ou
en arrière plan).
Vous pouvez modifier l'espace consacré à l'entête, pied de page et marges de votre formulaire via des
réglettes (Flèches en gris).
Vous pouvez placer dans cet espace des objets tel qu'une vidéo, image, champ texte, boutons
d'actions etc...
NB : Les questions ne pourront pas être placées dans ces zones (colorées en rouge).
89
INSÉRER UNE NOUVELLE PAGE
Comme dans un traitement de texte classique, il est possible d'insérer dans les formulaires des
nouvelles pages. Cela permet de structurer plus facilement les formulaires et de limiter facilement le
nombre de questions affiché par page.
Pour ce faire, dans le stade de création du questionnaire, positionnez-vous dans la zone de travail où
vous souhaitez insérer une nouvelle page, puis allez dans l'onglet Insertion, et cliquez sur Page
vierge.
90
ANIMER LE FORMULAIRE
Cette fonction consiste à ne présenter une question que si elle correspond à un profil choisi. Ainsi la
présentation de la question est conditionnée par la réponse à une autre question.
Dans la boîte de dialogue de présentation de la question, dans l'onglet Contrôles, cochez la case
Présenter uniquement si. Puis dans Modifier, renseignez les conditions de présentation (la variable
et la ou les modalités).
Il est également possible d'appliquer une condition d'affichage sur les modalités d'une question. Ainsi
la présentation d'une ou plusieurs modalité(s) est conditionnée par la réponse à une autre question.
91
Dans la boîte de dialogue de présentation de la question, dans l'onglet Contrôles, cliquez sur le
bouton de l'option Condition de présentation (des Modalités). Renseignez les conditions de
présentation.
Le bouton Réinitialiser permet de supprimer toutes les conditions de présentation des modalités
d'une question.
Il est également possible d'appliquer des conditions de présentation sur les lignes d'une question
tableau.
92
Vous pouvez également utiliser une formule de calcul comme condition d'affichage pour cela vous
devez choisir le type "Expression":
Vous pouvez utiliser l'Editeur assisté pour accéder à différentes formules de calcul.
Cette option consiste à faire passer un ensemble de questions au répondant s'il appartient à un profil
donné.
Dans le menu Insertion, cliquez sur le bouton Conditions. Dans la nouvelle boîte de dialogue,
cochez la case Renvois, puis cliquez ensuite sur Nouvelle condition. Spécifiez ensuite les conditions
de renvoi et validez.
93
METTRE EN PLACE DES VARIABLES AUTOMATIQUES
Une variable automatique permet au chargé d'études de récolter des informations utiles et précises
sur la saisie du questionnaire effectuée par les répondants. Ces variables sont dites « automatiques »
car leur valeur s'incrémente automatiquement lorsque la personne répond au questionnaire.
Il existe plusieurs types de variables automatiques en fonction de l'information que l'on souhaite
recueillir, et en fonction du type de la variable.
Par exemple, une enquête est diffusée par questionnaires papier dans plusieurs villes (annecy, aix-les-
bains, chambéry,...). Afin d'identifier la ville de réponse, une question « ville » est créée. Il est alors
intéressant, pour le chargé d'études qui va prendre en charge la saisie, de créer une variable
automatique sur la ville. Après avoir trié les questionnaires par ville, lorsque le chargé d'études saisira
le premier questionnaire de la ville d'Annecy, il renseignera la bonne modalité (« Annecy ») pour la
question ville. Ainsi pour la saisie des autres questionnaires d'Annecy, la variable ville sera pré-
renseignée (et modifiable) avec la bonne modalité. Cela évitera au chargé d'études de renseigner la
même réponse pour chaque questionnaire saisi. Cette option est également utile lors de la saisie
scanner.
94
Pour créer ce type de variable, dans le stade de rédaction du questionnaire, allez dans
l'onglet Insertion, puis cliquez sur le bouton Question. Dans la boîte de dialogue qui apparaît,
renseignez les éléments de l'onglet Définition, puis dans l'onglet Analyse et calcul,
sélectionnez Identique à l'observation précédente dans le menu déroulant nommé Type, et
validez.
Identifier le répondant
Si l'on souhaite pouvoir identifier le répondant, sa réponse parmi les autres, ou lui permettre de
modifier sa saisie, il est possible d'attribuer une clé primaire au répondant (code unique composé de
chiffres et de lettres, chaque répondant a une clé différente). Le chargé d'études doit créer une
question Clé primaire, cette variable sera par la suite incrémentée de façon automatique lorsque le
répondant effectuera la saisie du questionnaire. Pour créer la variable, procédez de même que pour la
variable automatique Identique à l'observation précédente.
Pour « tracer » le répondant, il est également possible de connaître l'adresse IP de sa machine. Pour
ce faire, il faut procéder comme décrit ci-dessus, et sélectionner Adresse IP/Nom de machine.
Dans le cadre de questionnaires spécifiques, il est parfois demandé de connaître le rang auquel répond
la personne interrogée. Par exemple, dans le cadre d'un jeu concours, on souhaite offrir un cadeau
95
aux 50 premiers répondants. Il est alors utile de créer une question automatique Compteur afin de
pouvoir identifier les 50 gagnants. De plus, une légende avec condition de présentation peut être mise
en place pour informer le répondant s'il fait parti des gagnants ou non (la condition de présentation
est faite à partir de la variable Compteur).
Pour créer cette variable, procédez comme présenté ci-dessus, définissez la variable comme
numérique et sélectionnez Compteur.
Afin de savoir combien de temps consacre le répondant à la saisie du questionnaire, une variable
automatique Durée de la saisie peut être créée (durée en secondes). Elle est utile pour calculer par
la suite le temps moyen de saisie du questionnaire sur l'ensemble des répondants, et éventuellement
supprimer les réponses des personnes ayant consacré trop peu de temps à répondre au questionnaire
(ces réponses peuvent être considérées comme peu fiables).
Pour créer cette variable, procédez comme présenté ci-dessus, définissez la variable comme
numérique et sélectionnez Durée de la saisie.
Pour créer cette variable, procédez comme présenté ci-dessus, définissez la variable comme
Date/Heure et sélectionnez l'un de ces trois types de variables.
Cette fonction permet d'éviter que les modalités, d'une question fermée, présentées en premier soient
choisies plus souvent que les autres. On évite ainsi « l'effet d'ancrage » et on élimine une source de
biais potentielle.
Dans la boîte de dialogue de la définition de la question fermée, dans l'onglet Contrôles, cliquez sur
Rotation aléatoire sauf pour, et précisez éventuellement la/les modalité(s) qui ne doit/doivent pas
être soumise(s) à cette rotation.
96
La rotation aléatoire peut être également appliquée aux lignes d'une question tableau.
97
AFFECTER UNE VALEUR PAR DÉFAUT
Cette fonction permet de pré-remplir une question en lui affectant une réponse par défaut. Ainsi, quel
que soit son type, une question pourra être affichée avec une valeur par défaut, c'est-à-dire des
éléments de réponses déjà cochés ou saisis.
Pour affecter une valeur par défaut, dans le stade de rédaction du questionnaire, dans la boîte de
dialogue d'édition d'une question, cliquez sur l'onglet Analyse et calcul, activez l'option Valeur par
défaut.
Le menu déroulant propose d'affecter de manière aléatoire la valeur par défaut, mais il est également
possible de saisir une valeur ou le nom exact d'une modalité (ou plusieurs modalités séparés par un
";").
98
CLASSER PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
Cette fonction est conçue pour les variables avec un grand nombre de modalité lorsque l’enquête est
multilingue : par exemple la variable pays.
Pour activer le classement par ordre alphabétique, dans le stade de rédaction du questionnaire, dans
la boîte de dialogue d'édition d'une question, cliquez sur l'onglet Contrôles, activez l'option Classer
par ordre alphabétique.
99
A votre gauche vous avez la liste des variables et à votre droite les formules de calcul.
Une fois l'éditeur assisté ouvert, vous aurez accès à différentes fonctions de calcul, leurs descriptions,
la syntaxe ainsi qu'un exemple illustrant la fonction sélectionnée.
100
Insérer un code HTML
Pour ajouter des scripts, allez dans l'onglet Insertion puis cliquez sur "Code Html" depuis le groupe
Textes et médias.
Vous devez insérer votre script entre les deux balises <script> et </script>
NB : Ce n'est qu'une fois l'enquête publiée que le code html sera correctement interprété par le
navigateur.
Fenêtre "popup"
Il est possible d’afficher une page sous forme de pop-up, à l'aide d'une légende "html" dont la syntaxe
est :
101
cliquez ici : le texte du lien
<script>openUrl("http://www.lesphinx-developpement.fr")</script>
La taille de la fenêtre est définie par la taille de la fenêtre que vous avez paramétrée dans le
formulaire (étendre la zone vers le haut et/ou le bas comme pour une image).
Il est possible d’afficher une info-bulle qui s’affichera au survol d’un texte sélectionné.
La syntaxe est :
<span title="Cliquez sur l'un des post-it pour répondre"> Comment répondre ?</span>
<a href="" title="Cliquez sur l'un des post-it pour répondre"> Comment répondre ?</a>
Cette syntaxe permet d’écrire le texte « Comment répondre ? » en bleu / souligné pour attirer
l’utilisateur à passer sa souris dessus.
Il est possible de gérer le temps de saisie d’une page du formulaire en particulier, à l'aide d'une
légende "html" dont la syntaxe est :
"mintime": 5
"maxtime": 20
"timeShow": false
Option qui définit si le temps doit être affiché ou non (par défaut cette option est à true).
"position":"navbar"
102
Option qui définit où doit être affiché le temps : "navbar" affiche le temps au niveau de la barre de
navigation, "inline" (valeur par défaut) l'affiche là où est placée la légende html dans le formulaire.
Tester le questionnaire
Avant la publication du formulaire en ligne, il est possible de le tester. Cette fonction permet de
visualiser le formulaire en ligne afin de vérifier si les contrôles de saisie et les animations du
formulaire fonctionnent correctement.
Pour ce faire, dans le stade de création du formulaire, allez dans l'onglet Accueil, dans le groupe
Saisie, cliquez sur Tester. Vous arriverez ainsi sur le formulaire et pourrez procéder à une saisie test.
Vous pouvez donc avoir un aperçu du questionnaire sur les différents supports :
L'option Orientation concerne les supports mobiles et les tablettes, elle permet de donner un aperçu
du questionnaire adapté à l'orientation de l'appareil.
Aperçu Mobile
103
Aperçu Tablette
Depuis le stade de création du formulaire, il est possible d'exporter le formulaire (Word, Pdf, ou
Powerpoint si le formulaire est exporté en image), ou la liste détaillée des variables (Word, Excel,
ou Pdf). Cette fonctionnalité est pratique lorsque vous souhaitez communiquer ces éléments à des
personnes qui ne disposent pas du logiciel Sphinx, ou dans le cadre de réunion de présentation du
projet d'enquête.
Pour ce faire, dans le menu Fichier, cliquez sur le bouton Exporter. Ensuite, définissez quel contenu
vous souhaitez exporter (formulaire ou liste des variables), puis indiquez le format.
104
TRADUIRE L’ENQUÊTE OU IMPORTER/EXPORTER UNE TRADUCTION
Dans le cadre d'une enquête multilangue, il est nécessaire de traduire le questionnaire afin de pouvoir
l'adresser à des répondants parlant des langues différentes. Avant de pouvoir traduire le
questionnaire, vous devez indiquer les différentes langues qui vont être utilisées lors de la diffusion de
l'enquête. Pour ce faire, dans le stade de création du questionnaire, allez dans l'onglet Langues, et
cliquez sur . Définissez ensuite toutes les langues. Vous pourrez par la suite
naviguer entre les différentes langues à l'aide du menu déroulant suivant
: .
Pour traduire le questionnaire de façon automatique, toujours dans le même onglet, cliquez
sur . Dans la fenêtre qui s'affiche, indiquez la langue source et la langue cible grâce aux deux
menus déroulants prévus à cet effet, puis validez à deux reprises (vous retrouverez dans ces menus
les langues que vous aurez préalablement définies). La traduction se fait alors automatiquement, et
vous êtes redirigé sur le formulaire en langue cible. Vous devez procéder de même pour chaque
traduction que vous souhaitez faire automatiquement.
Si vous ne souhaitez pas utiliser la traduction automatique mais traduire vous-même l'enquête ou la
faire traduire par une autre personne (traducteur), vous devez alors exporter le questionnaire dans la
langue de référence (langue source). Pour ce faire, après avoir défini les différentes langues qui seront
Une fois la traduction faite pour chacune des langues dans le fichier Excel, vous devez importer la
traduction dans le logiciel Sphinx iQ. Pour ce faire, toujours dans l'onglet Langues, cliquez
sur . Dans la fenêtre qui s'affiche indiquez le fichier (Excel) dans lequel les traductions ont
été faites. Indiquez ensuite les langues que vous souhaitez importer. Ainsi vous avez dans le logiciel
Sphinx iQ les traductions que vous avez faites, et pouvez après publication, diffuser les différentes
versions du questionnaire aux répondants.
105
DIFFUSION ET COLLECTE
La diffusion du questionnaire est une étape qui suit naturellement celle de la conception. Pour les
enquêtes Web, elle consiste à mettre en ligne le questionnaire afin de pouvoir le communiquer aux
répondants. Suite à la diffusion de l’enquête en ligne, il est possible de télécharger les données
collectées et stockées en ligne depuis le logiciel Sphinx iQ afin de pouvoir les exploiter en local. Pour
les enquêtes papier, elle revient à saisir ou à scanner les questionnaires remplis en face à face, suite à
un courrier postal ou à une enquête auto-administrée. Dans ces deux cas, les données sont alors
exploitables dans Sphinx iQ pour d’éventuelles analyses. Enfin, l'importation de fichiers de données
créées indépendamment du logiciel est possible également.
Le stade Diffusion et Collecte accessible depuis le panneau d’accueil propose quatre assistants
correspondant à ces situations.
Saisie : Dans le cadre d’une enquête papier, pour créer des nouvelles observations ou éditer
des observations existantes,
Publier mon étude : Pour mettre en ligne votre formulaire et pouvoir récupérer sur votre
poste les réponses collectées en ligne sur votre compte
Importer des données : Pour importer des observations à partir de fichiers externes (Excel,
csv, ou bases de données)
Cette partie vous permet de saisir et enregistrer dans Sphinx iQ les réponses collectées par
questionnaire papier ainsi que de consulter et modifier les observations préalablement saisies. Cette
partie est composée de deux environnements distincts, le mode rapide et le mode formulaire.
106
Comment y accéder ?
Puis Saisie.
ENVIRONNEMENT
MODE RAPIDE
Le mode rapide vous permet de saisir, modifier, ou consulter des observations à partir d’un
environnement basique. Son utilité réside dans la rapidité et la simplicité d’exécution.
MODES OPÉRATOIRES
Pour utiliser l’environnement de saisie, depuis le panneau d’accueil, cliquez sur le bouton Saisie de
l’onglet Diffusion et Collecte.
107
1 Renseigner le type d’action que vous voulez effectuer. Saisir signifie rajouter des nouvelles
observations dans votre enquête alors que Consulter/Modifier vous permet de visualiser l’ensemble
des réponses locales et/ou de les modifier.
2 Dans le cas d’une enquête multilingues, vous pouvez sélectionner une langue dans laquelle
apparaissent les questions dans le mode formulaire.
Saisir
MODE RAPIDE
108
Consulter
MODE RAPIDE
Mettre en ligne l’enquête se compose de deux parties distinctes, le cas d’une première publication et le
cas d’une publication d’une enquête déjà publiée sur votre compte SphinxOnline au préalable.
Comment y accéder ?
Puis Internet,
109
PUBLIER L’ENQUÊTE
Publier mon enquête est accessible depuis le panneau d'accueil Diffusion et Collecte. Il est
également possible de Publier via l'environnement des Questionnaires et des Tableaux de bord
(bouton Publier).
La publication s’effectue de la manière suivante, quel que soit le serveur de publication auquel vous
souscrivez (SphinxOnline, VIP, serveur Sphinx Connect).
Nom du serveur,
Le menu déroulant permet de sélectionner le serveur sur lequel sera publiée votre enquête. Par
défaut, SphinxOnline est sélectionné.
Si vous disposez d'un compte limité dans le temps (mensuel, annuel…), sélectionnez VIP
SphinxOnline dans la liste des serveurs.
Il est également possible de saisir manuellement l'adresse d'un autre serveur (Sphinx
Connect).
110
Vous avez la possibilité de modifier le nom que prendra votre étude sur internet via l’option « Nom de
l’enquête ». Ce nom sera apparent dans l’URL que vous allez obtenir suite à cette publication et sera
visible par les répondants.
Le bouton « Proxy… », vous donne la possibilité d’indiquer vos informations de proxy, passerelle
entre votre réseau et internet (Hôte, identifiant et mot de passe). Cliquez sur « Suivant » pour passer
à la prochaine étape.
Cette fenêtre détecte automatiquement si votre enquête a déjà été publiée ou s’il s’agit d’une
première mise en ligne. Dans le cas d’une première publication, vous ne pourrez que Publier
l’enquête, sur votre compte. Si l’enquête a déjà été publier, consultez l’article Republier une
enquête.
L’option «Publier les réponses locales» vous permet de publier en ligne les réponses que vous avez sur
votre poste. Ainsi, si votre enquête en local possède 50 réponses, elles seront publiées si vous cochez
cette option. Sinon, seule l’enquête sera publiée sur le serveur.
Cliquez sur « Suivant » et vous arrivez sur une page récapitulative des choix effectués.
111
Terminez la publication en cliquant sur le bouton « Terminer ».
Une fois votre enquête publiée, vous arrivez sur cette boîte de dialogue vous permettant d’accéder
aux différents liens relatifs à votre enquête (les différents formulaires, la table de données contenant
les observations collectées…).
Vous pouvez également accéder à votre compte Sphinx Online, soit en cliquant sur le lien votre
gestionnaire de compte, soit en cochant l’option Accéder directement au gestionnaire de
compte, votre compte s’ouvrira automatiquement à partir de votre navigateur internet après avoir
cliqué sur OK.
112
REPUBLICATION
Une enquête publiée en ligne peut être republiée à tout moment pour mettre à jour les formulaires,
les réponses et les tableaux de bord. Pour republier une enquête, dans le stade Diffusion et
Collecte, cliquez sur Publier mon enquête.
Nom du serveur,
Le compte et le nom de l’enquête doivent être similaires à ceux de l’enquête à republier. Dans le
cas inverse, il s’agira d’une simple publication.
113
L’étape suivante propose deux options de publication :
Remplacer l’enquête
Supprime l’enquête qui se trouve sur le serveur et la remplace par l’enquête locale
(formulaires, réponses et tableaux de bord)
Si vous cochez l’option « Réinitialiser le fichier de réponses sur le serveur », l’enquête sera
publiée sans les réponses locales et les réponses se trouvant sur le serveur seront
supprimées.
Publie votre enquête locale en la fusionnant avec l’enquête déjà présente en ligne. Les
éléments de l’enquête locale qui ne sont pas présents sur l'enquête en ligne y sont ajoutés.
Si vous cochez l’option « Modifier le fichier de réponses sur le serveur », le fichier de réponses
en ligne sera complété avec les réponses locales.
NB : Si une même observation est présente en ligne et en local, la réponse conservée est la plus
récente (vérification basé sur la valeur de la variable « DATE_MODIF »).
114
IMPORTER DES DONNÉES
Cette partie vous permet de télécharger des données et les ajouter à votre enquête en local. Elle
propose deux modes d’importation distincts : l’importation des données par internet, c'est-à-dire à
partir de votre enquête publiée sur votre compte Sphinx Online, et l’importation de données externes,
comme des fichiers Excel, des bases de données ou encore des études statistiques.
Comment y accéder ?
Puis Internet,
Télécharger des données est accessible depuis le stade Diffusion et Collecte du panneau
d’accueil. Vous arrivez sur la boite de dialogue suivante :
115
Nom du serveur,
Le bouton « Proxy… », vous donne la possibilité d’indiquer vos informations de proxy, passerelle
entre votre réseau et internet (Hôte, identifiant et mot de passe). Cliquez sur « Suivant » pour passer
à la prochaine étape.
Deux options sont possibles, vous pouvez soit remplacer vos données locales par celles présentes sur
le serveur (attention, vos données locales seront perdues), soit fusionner vos données locales avec
celles du serveur (seules les données qui sont présentes sur le serveur et pas en local seront
importées, conservant ainsi vos données locales).
116
Cette fenêtre récapitule les informations de téléchargement (enquête, compte, action), cliquez sur
terminer pour quitter l’assistant et les données seront téléchargées et ajoutées automatiquement sur
votre enquête en local.
Comment y accéder ?
Vous arrivez sur la boite de dialogue suivante vous permettant de choisir le type de fichier externe
que vous souhaitez importer (type fichier Excel ou base de données) :
Vous aurez à choisir le type de fichier que vous désirez importer (dans notre exemple nous allons
importer un fichier Excel).
117
L’étape suivante vous permet de charger le fichier à importer, pour cela cliquez sur le
bouton Parcourir. Vous devez également dans le cas d’un fichier Excel sélectionner la feuille à
utiliser.
La troisième étape vous donne la possibilité d’ignorer certaines lignes de votre fichier (lignes vides),
de configurer le format de vos non-réponses et de vos questions à choix multiples (par exemple en
regroupant les colonnes de même nom). Il permet également de définir la première et la deuxième
ligne de votre fichier comme contenant respectivement le nom des variables et leur libellé.
118
L’étape suivante vous permet de vérifier si toutes les colonnes de votre fichier Excel sont bien
associées à des variables de votre enquête.
Pour cela, cliquez sur une colonne pour accéder aux 3 options proposées :
Ignorer : vous permet d’ignorer la colonne concernée afin qu’elle ne soit pas importée dans
Sphinx iQ,
Affecter à : vous permet d’associer la colonne sélectionnée à une variable de votre enquête,
(Si vos intitulés de colonnes correspondent exactement aux noms de variables dans votre
enquête, cette option sera automatiquement cochée et proposera automatiquement la variable
de votre enquête du même nom),
Créer : vous donne la possibilité de créer une variable dans l’enquête si la colonne de votre
fichier ne peut être pas être associée à une variable de l’enquête.
119
La cinquième étape est une étape intermédiaire vous présentant les éventuelles erreurs et
incohérences entre le fichier que vous souhaitez importer et votre enquête Sphinx iQ (erreur type :
une variable fermée unique dans votre enquête locale contient plusieurs réponses dans le fichier de
données). Vous pouvez soit mettre les données concernées par une erreur à non réponse (cellule vide)
soit rectifier automatiquement les données.
Modifier les observations existantes de l’enquête en utilisant comme référence l’ordre des
observations ou la valeur unique à une question (exemple : un code client). Si dans votre
fichier de données, les valeurs d’une variable sont différentes des valeurs de la même variable
dans iQ, alors se sont les valeurs du fichier de données (Excel par exemple) qui viendront
remplacer celles de votre jeu de données dans Sphinx iQ.
Vous pouvez également activer l’option « Créer des modalités pour les nouvelles valeurs
des questions fermées » afin d’ajouter de nouvelles réponses (présentes dans votre fichier
à importer) dans les questions fermées de votre enquête (par exemple, dans votre fichier
importé, une question fermée unique (Oui/Non) a la valeur « Ne sait pas ». Cette modalité
sera ajoutée comme nouvelle modalité à votre variable dans Sphinx iQ, qui proposera ainsi les
modalités « Oui », « Non » et « Ne sait pas »).
Recalculer tout permet de recalculer automatiquement les valeurs d’une variable calculée
(moyenne entre plusieurs variables par exemple). A savoir qu’il vous est possible de relancer
le calcul d’une variable calculée en cliquant sur le bouton Calcul avancé de l’onglet Données.
Terminez l’assistant afin d’effectuer l’import de données externes dans votre enquête Sphinx iQ.
120
MODES OPERATOIRES
DÉTERMINER LA TAILLE D'UN ÉCHANTILLON
Dans le cadre d’un sondage, vous pouvez avoir besoin de calculer la taille de l’échantillon nécessaire
en fonction de l’erreur d’estimation acceptée.
Afin de faciliter cette étape, nous mettons à votre disposition un outil en ligne permettant de calculer
cette taille de l’échantillon :
http://www.sphinxonline.net/sphinx/aide/calculechantillon.htm
Lorsque l’enquête est diffusée à un échantillon, il est possible d’estimer le taux de précision, qui
correspond à l’intervalle de confiance accordé aux résultats obtenus auprès de l’échantillon, par
rapport aux résultats qui auraient été obtenus sur l’ensemble de la population-mère.
Pour ce faire, le lien suivant vous permet de calculer la précision de l’échantillon et l’intervalle de
confiance de vos résultats :
http://www.sphinxonline.net/sphinx/aide/precisionechantillon.htm
121
GESTION DE DONNÉES
La gestion de données permet de prendre connaissance de manière détaillée des données pour
éventuellement en ajouter ou les modifier, les supprimer, les transformer. Elle se décompose en
quatre grandes parties :
Le tableur,
Le tableur restitue sous forme de tableau les réponses faites par les répondants.
Le redressement des données consiste à définir des poids à chaque répondant en fonction de la
catégorie à laquelle il appartient.
La préparation des données permet de transformer, combiner des variables, ou de créer de nouvelles
variables sur la base de calculs personnalisés. Il est également possible de procéder à des fusions,
imports etc.
TABLEUR
Le tableur restitue les données renseignées par les répondants sous forme d'un tableau de n lignes et
m colonnes dans lequel « n » correspond au nombre d’observations et « m » au nombre de variables
de l’étude. Son utilité est démontrée dans la phase de gestion des données pour visualiser, vérifier,
transformer, exporter les données, et les préparer aux analyses
Comment y accéder ?
Puis Tableur.
122
ENVIRONNEMENT
L ’ e n v i r o n ne m e nt e s t c o m p o s é :
1 d’une zone de travail centrale, dans laquelle une colonne correspond à une variable de l’enquête.
Pour chaque variable, il est possible d’effectuer les opérations suivantes :
2 d’un ruban (bandeau) horizontal de quatre onglets (Accueil, Données, Textes, et Affichage),
123
La partie Variables de l’explorateur liste les variables de l’étude afin de pouvoir les afficher ou les
masquer dans la zone de travail centrale.
La partie Strates permet de créer puis de sélectionner une strate afin d’afficher les observations sur
un profil donné. (Par exemple : pour une enquête diffusée dans plusieurs pays, faire afficher
uniquement les observations des répondants français, ou plus simplement afficher uniquement les
réponses des hommes).
La partie Langues permet de changer la langue des données affichées, dans le cas d’une enquête
multi langues.
124
BANDEAU
Le bandeau de l’environnement Tableur est composé de quatre onglets (Accueil, Données, Textes,
Affichage).
Onglet Accueil
Regroupe les fonctions les plus fréquemment utilisées en ce qui concerne la gestion « simple » des
données (en ajouter, en supprimer, les trier…).
Le groupe Accès directs comprend des fonctions permettant d’accéder au panneau d'accueil
ou à d'autres environnements.
Le groupe Trier et filtrer comprend des fonctions permettant de trier, voir ou effacer les
filtres.
Onglet Données
Propose les fonctions permettant principalement de modifier les variables et le jeu de données, et de
gérer les données.
Le groupe Evaluation comprend deux accès pour visualiser sous forme graphique la qualité
de votre jeu de données, ou pour avoir un aperçu des variables classées par type de variable
/ partie d'étude.
125
Le groupe Modifier les variables propose les fonctions calculer (créer une variable, fusionner
des variables…), transformer et combiner des variables. Enfin la fonction calcul permet de
créer une nouvelle variable à partir d’un calcul sur une/des variable(s) existante(s).
Le groupe Modifier le jeu de données permet de trier les données, repérer et supprimer les
doublons, redresser les données (définir des quotas), de générer automatiquement des
réponses et améliorer la qualité du jeu de données (qualifier les données).
Le groupe Changer l’unité statistique permet de changer l’unité d’analyse des données, soit
en regroupant, éclatant ou divisant les données.
Onglet Textes
Propose un ensemble de fonctions permettant de visualiser et analyser les variables de type texte.
Le groupe Préparation des textes comprend les fonctions permettant de traduire des
données textes, de vérifier l’orthographe, de les lemmatiser (infinitif, masculin, singulier) et de
les caractériser (créer des variables lexicales).
Le groupe Textes propose une fonction Verbatim permettant de choisir les variables texte que
l’on souhaite visualiser dans la zone de travail.
L’onglet Affichage
126
BOITES DE DIALOGUE
TRANSFORMER UNE VARIABLE
La transformation des variables propose plusieurs possibilités : gérer les modalités d'une question
fermée, créer des classes pour catégoriser les questions numériques, regrouper des codes ou des
dates, extraire les informations contenues dans les questions texte, ou changer le type de la variable.
Pour transformer une variable, procédez comme suit :
Vous arrivez sur un assistant qui, en fonction du type de la variable sélectionnée, vous permet de
choisir le type de transformation que vous désirez effectuer.
La transformation Changer le type est la seule fonction sélectionnable pour tous les types de
variables. Elle permet de modifier le type d’une variable, par exemple changer une question fermée
unique en question fermée multiple. Pour les autres types de transformation :
Gérer les modalités : pour les variables de type fermé et échelle. Permet de modifier,
ordonner, regrouper ou supprimer des modalités.
Mettre les nombres en classes : pour les variables numériques. Permet de créer des
classes d’intervalles. Par exemple, à partir d’une variable numérique « Age » vous allez créer
les classes « Jeunes » pour les moins de 18 ans, « Jeunes actifs » pour les 18-25 ans etc…
127
Regrouper les codes : pour les variables codes. Permet par exemple pour une variable de
type code postal, de regrouper ces codes selon le nom de leur région respective.
Extraire de l’information des textes : pour les variables textes. Permet d’identifier les
thèmes principaux d’une variable texte (à l’aide d’un dictionnaire), de créer des variables
lemmatisées (chaque mot est remplacé par sa racine) et de mesurer la richesse, la banalité et
la longueur des mots de cette variable.
Les différents types de transformations sont détaillés plus bas, dans la partie Modes opératoires.
Dans cet exemple ci-dessus, nous souhaitons transformer une variable fermée unique (une seule
réponse possible) en fermée multiple (plusieurs réponses possibles), nous indiquons pour cela le
nombre de réponses possibles de la variable transformée (6).
Cet assistant permet de créer une nouvelle variable à partir d’une combinaison de plusieurs variables
choisies. Pour accéder à cet assistant, procédez ainsi :
Vous arrivez sur une boîte de dialogue dans laquelle vous pouvez sélectionner un type de combinaison
de variables parmi les quatre premières propositions :
128
Créer une variable « profils » : vous permet de créer une variable fermée dont les
modalités correspondent à des conditions fixées par l’utilisateur (strate ou profil). Ainsi les
strates déjà définies apparaissent. La nouvelle variable fermée est définie par les modalités
sélectionnées parmi les strates, si nécessaire on créera un nouveau profil pour créer une autre
modalité.
Fusionner plusieurs variables fermées : plusieurs types de fusion vous sont ensuite
proposés :
- Fusion simple : les modalités de la nouvelle variable fermée multiple sont toutes celles des
variables sélectionnées.
- Fusion composée : les modalités de la nouvelle variable fermée multiple sont les modalités
différentes des variables sélectionnées.
- Fusion croisée : les modalités de la nouvelle variable fermée unique croisent les modalités des
variables sélectionnées.
- Fusion multiple : les modalités de la nouvelle variable fermée multiple sont les noms des variables
sélectionnées.
Transposer plusieurs variables fermées : créer un ensemble de variables ayant pour nom
les modalités des variables sélectionnées.
Concaténer les textes des réponses : créer une variable texte qui rassemble les contenus
des réponses des variables sélectionnées.
Toutes ces combinaisons sont détaillées plus bas dans la partie Modes opératoires
129
DÉDOUBLONNER
Cette opération permet de repérer les observations identiques sur une variable donnée, et donne la
possibilité de conserver une observation unique en se basant sur l'ordre d'enregistrement.
Le repérage des doublons crée une variable appelée POSITION qui permet de catégoriser les
observations. Elle a quatre valeurs possibles : Unique pour indiquer les observations qui ne sont pas
en double, Mini, Maxi et éventuellement Inter pour désigner les observations qui ont des doublons. La
suppression des observations s’effectue par élimination des premières ou dernières réponses selon le
choix de l'utilisateur.
Vous arrivez sur une boîte de dialogue vous proposant deux types d’actions, repérer les doublons ou
supprimer les doublons.
1 Sélectionnez la variable dont vous souhaitez repérer et/ou supprimer les éventuels doublons, (vous
pouvez également sélectionner plusieurs variables : par exemple « email » et « nom » si l’on
considère que plusieurs personnes peuvent avoir la même adresse email)
2 Choisissez le type d’action à effectuer, Repérer les doublons ou Supprimer les doublons,
130
3 Déterminer la position des doublons trouvés.
Si vous avez choisi de déterminer la position des doublons par rapport à l’ordre d’enregistrement des
observations, une variable IDEM sera créée, dans laquelle apparaîtra le numéro de la première
observation identique par rapport à la variable sélectionnée. Une deuxième variable POSITION vous
indiquera « l’état » de chaque observation. Cette variable a quatre valeurs possibles :
Mini : signifie que l’observation est la première observation d’une liste de doublons
A noter que vous pouvez lister les doublons soit par l’ordre d’enregistrement des observations (pour
trois doublons, l’observation qui contiendra la modalité MINI sera donc celle ayant été enregistrée en
premier) soit par la valeur d’une variable à sélectionner, par exemple la variable CLE, ainsi les
doublons seront classés selon la valeur de cette variable.
Dans notre exemple, nous souhaitons démarrer une phase d’e-mailing. Cependant, il est possible que
notre jeu de données contienne plusieurs fois la même adresse e-mail ce qui engendrerait plusieurs
envois à la même personne. Afin d’éviter cela, nous allons supprimer tous les doublons sur la variable
email afin de s’assurer que notre jeu de données contient une seule fois chaque email, et ainsi que
chaque personne soit consultée une seule fois.
131
Dans le cas de deux doublons, il est possible soit de conserver la première réponse (Mini), soit la
dernière (Maxi) lors de la suppression des doublons. Lorsque vous cliquez sur ok, cela générera un
nouveau fichier .sphx afin de ne pas écraser vos données actuelles. Dans le cas ou il existe au moins
trois doublons (le même email est par exemple présent trois fois dans la base de données), alors il est
nécessaire de supprimer toutes les observations mentionnées comme « Inter » et de supprimer
l’observation « Mini » ou « Maxi ».
REDRESSER
Cet outil permet de définir des quotas pour redresser l’échantillon et en assurer la bonne
représentativité. Pour ce faire, procédez comme suit :
Dans notre exemple, nous avons sélectionné la variable relative au pays (County_name) car nous
souhaitons que notre échantillon total contienne 20% de répondants français, 25% de répondants
allemands, etc.
Il est également possible de mettre en place un redressement sur deux variables (par exemple «
Genre » et « Age »)
132
QUALIFIER
Qualifier les données permet de repérer/supprimer les valeurs aberrantes. Pour accéder à cet
assistant, procédez de la manière suivante :
Vous arrivez sur la boîte de dialogue ci-dessous qui vous permet d’établir la qualité globale de votre
jeu de données parmi un choix de quatre options.
Repérer les observations singulières ou trop peu documentées : permet, selon les
variables sélectionnées, d’identifier les observations pas assez documentées, les observations
dont les valeurs sont trop rares ou éloignées de la moyenne, ou dont les échelles sont
documentées de manière systématique.
Remplacer les non-réponses : pour remplacer les non-réponses (cellules vides) soit par la
moyenne des observations, soit par la valeur de l’observation précédente.
Repérer les variables non-pertinentes : permet d’identifier les variables peu documentées
ou ayant trop peu de variance.
Extraire un échantillon cylindré : pour créer un sous ensemble de variables pertinentes (ce
sous ensemble ignore les variables trop peu documentées) et créer un échantillon ne prenant
en compte que les observations entièrement documentées.
133
MODES OPERATOIRES
SÉLECTIONNER LES VARIABLES ET OBSERVATIONS À AFFICHER
Pour choisir les variables que vous voulez afficher dans la zone centrale, il vous suffit de cocher les
variables dans la partie Variables de l’explorateur latéral gauche (cet explorateur est présenté
précédemment dans la partie Environnement).
Notez qu'en faisant un clic-droit sur une variable de la liste (ou sur l'en-tête de colonne dans le
tableur), il est possible de la Modifier. Cela permet, par exemple, de modifier le nom d'une
modalité ou le nom de la variable.
Pour ajouter une observation, depuis l’onglet Accueil, cliquez sur Ajouter une observation. Par
défaut, cela ajoutera une ligne à la fin du tableau. Vous n’aurez plus qu’à saisir les valeurs (réponses)
pour chacune des variables.
134
Si vous souhaitez supprimer une seule observation, sélectionnez dans le tableau la ligne à supprimer
puis dans l’onglet Accueil, cliquez sur le bouton Supprimer.
Si vous voulez supprimer un ensemble d’observations en une seule fois, dans l’onglet Accueil, cliquez
sur Supprimer des observations. Vous arrivez sur une boîte de dialogue dans laquelle vous
renseignez les observations que vous voulez enlever.
Vous pouvez :
Supprimer les observations qui correspondent à une condition à définir (par exemple on
supprime toutes les observations telles que la variable Genre = Homme)
Supprimer toutes les observations qui ne font pas partie de la Strate (profil) sélectionnée
La fonction de tri et de filtrage vous permet de modifier l’ordre d’affichage des observations dans le
tableur. Pour trier les observations d’une variable dans l’ordre croissant ou décroissant, sélectionnez la
135
colonne correspondante dans le tableur puis définissez un ordre de tri à partir du bouton Trier et
Filtrer.
Pour définir un mode de tri plus personnalisé, cliquez sur Trier et Filtrer, puis sur Tri personnalisé.
Vous arrivez sur la boîte de dialogue suivante, et pouvez définir l’ensemble des tris que vous voulez
effectuer.
1 Sélectionnez la variable sur laquelle va porter le tri, et le sens du tri. Cliquez sur pour ajouter
un nouveau tri et sur pour supprimer un tri. Le tri se fera d’abord sur la première variable choisie
puis en fonction de la seconde.
Pour repérer des observations, c'est-à-dire les rendre plus visibles à l’écran en coloriant les cellules du
tableur, cliquez sur le bouton Repérer, toujours depuis l’onglet Accueil. Vous arrivez sur la boîte de
dialogue qui suit, vous permettant de définir des conditions de coloration des cellules.
Dans notre exemple, nous recherchons tous les répondants masculins, pour cela nous définissons un
profil à repérer tel que la variable qui correspond au genre des répondants prenne la valeur « HOMME
»
1 Vous avez la liste des conditions que vous aurez créée. Pour ajouter une nouvelle condition cliquez
136
2 Sélectionnez l’option de repérage des observations. Vous pouvez, comme dans cet exemple, choisir
un profil que vous avez créé. Vous pouvez aussi choisir de faire apparaître les non-réponses (cellule
vide), un mot en particulier ou bien une liste d’observations.
3 Cliquez sur Définir pour choisir les conditions de coloration des cellules.
Par ailleurs, il vous est également possible d’ajouter un filtre sur une variable pour afficher
uniquement les observations que vous souhaitez visualiser. Pour cela, cliquez sur le bouton de la
colonne sur laquelle vous souhaiter ajouter le filtre.
Vous arrivez sur une boîte de dialogue vous permettant de définir les données que vous souhaitez voir
apparaître dans le fichier Excel qui va être généré. Il vous est possible d’exporter uniquement les
données affichées à l’écran ou bien d’exporter l’ensemble des observations.
L’ensemble des observations : pour exporter toutes les observations de votre jeu de données
Le contenu du tableur : vous permet d’exporter uniquement les variables que vous avez
sélectionnées dans l’explorateur latéral de gauche (si vous avez sélectionné une strate, le
contenu exporté en tiendra compte)
137
Les observations sélectionnées : pour exporter les observations (lignes) sélectionnées. Le
mode de sélection est le même que pour les sélections Excel (cliquez/glisser).
Noms des variables : pour faire apparaître dans le fichier exporté le nom des variables.
Libellés des variables : pour faire apparaître dans le fichier exporté les libellés des variables.
Numéros des observations : permet d’ajouter dans le fichier une colonne contenant le numéro
de chaque observation.
Conserver le repérage : vous permet d’afficher dans le fichier exporté la couleur sur les
observations repérées (voir mode opératoire Trier, filtrer et repérer des observations pour plus
d’informations)
Le fichier Microsoft Excel généré comportera deux feuilles : la première contient les données d'enquête
que vous souhaitez exporter ; la seconde regroupes des informations d'export : informations sur
l'enquête (nom, date de création, nombre d'obs.,...), informations sur l'export (date d'export, nombre
d'obs. exportées, strate,...), et une liste détaillée des variables exportées.
Mettre en place un calcul prédéfini consiste à utiliser les fonctions proposées par Sphinx iQ afin de
calculer et créer une nouvelle variable (moyenne, écart type, etc). Pour utiliser cette fonction, dans
l’onglet Données, cliquez sur le bouton Calculer.
Vous arrivez sur une boîte de dialogue dans laquelle vous pouvez choisir le type de calcul que vous
souhaitez mettre en place.
138
Choisissez une fonction de calcul à effectuer. Dans cet exemple, nous allons calculer la moyenne des
valeurs de deux variables (explication des autres calculs dans la partie Boîtes de dialogue).
Sélectionnez les variables pour lesquelles vous souhaitez calculer la moyenne des valeurs. Ici, nous
souhaitons calculer le budget moyen hebdomadaire de la consommation de thé et café. ( Vous devez
mettre un " ; " entre les variables )
139
Cet écran vous présente pour chaque observation la valeur calculée correspondant à sa consommation
moyenne hebdomadaire en thé et café.
1 Définissez le nom et le libellé de la nouvelle variable qui va être créée. Le libellé sert à donner des
informations sur la variable, qui apparaissent, par exemple, lors du passage de la souris sur l’icône .
2 Choisissez où vous désirez insérer cette variable dans la zone centrale de travail (au début, à la fin,
avant la variable).
Si depuis votre dernier calcul, il y a eu des nouvelles réponses à votre questionnaire, vous devez
refaire tous les calculs. Pour cela, dans l'onglet Données, cliquez sur le bouton Recalculer.
Cliquez sur Oui. Toutes les variables déjà calculées seront automatiquement actualisées.
140
TRANSFORMER UNE VARIABLE
Cet outil offre plusieurs options : gérer les modalités d'une question fermée, créer des classes pour
catégoriser les questions numériques, regrouper des codes ou des dates, extraire les informations
contenues dans les questions texte, ou changer le type de la variable.
Vous arrivez sur une boîte de dialogue dans laquelle vous pouvez choisir la variable que vous désirez
transformer et le type d’opération à réaliser.
2 Choisissez le type de transformation que vous voulez effectuer. Notez que seules les
transformations possibles sur la variable choisie seront sélectionnables, les autres apparaîtront
grisées.
141
CHANGER LE TYPE
Rappel : La transformation Changer le type est possible pour tous les types de variables.
4 En cochant cette case, d’autres paramètres apparaîtront vous permettant de choisir la valeur ainsi
que le rang de la modalité. Vous pouvez choisir entre "Nom de la modalité" ou "Numéro de la
modalité" s’il s’agit d’une modalité type année par exemple, et le rang de la modalité dans le cas d’une
variable multiple (si rang=1 on récupère la première réponse faite).
142
5 Choisissez si vous souhaitez modifier la variable choisie en la recodant (la variable initiale sera
perdue) ou si vous voulez créer une nouvelle variable
6 Dans le cas de la création d’une nouvelle variable, renseignez à minima le nom de cette variable (et
éventuellement un libellé).
Rappel : La transformation Gérer les modalités est possible pour les variables de type échelle et
fermée (unique et multiple).
Vous pouvez soit regrouper, renommer, supprimer ou ordonner les modalités (pour rappel les
modalités sont toutes les valeurs/réponses possibles d’une variable), soit créer une variable pour
chacune des modalités de la variable sélectionnée (mode opératoire développé plus bas).
Dans le cas d’une variable fermée multiple, vous pouvez « Créer une variable contenant le nombre de
réponses effectives » (par exemple si pour une question le répondant peut faire au maximum trois
choix, cette nouvelle variable créée prendra comme valeur 0, 1, 2 ou 3 en fonction du nombre de
choix fait par le répondant). Vous pouvez également « Créer une variable à partir des combinaisons de
ses modalités » (par exemple, dans le cas où le répondant aurait sélectionné « Maison » et «
Restaurant » à une question lui demandant à quel endroit il est le plus susceptible de boire, la variable
créée contiendra, pour cette observation, la modalité « Maison_Restaurant »).
Le cas particulier d’une question fermée multiple ordonnée vous donne la possibilité de « Créer une
variable pour chaque rang ». (Si pour une question le répondant sélectionne « Maison » en premier et
« Restaurant » en second, l’assistant va créer deux variables qui auront pour modalité respectivement
« Maison » et « Restaurant »).
143
Regrouper les modalités
Nous allons regrouper, dans notre exemple, les images sélectionnées dans le mur d’images en
fonction de leur nature alcoolisée ou non.
Pour créer un groupe (regrouper les modalités), sélectionnez les modalités qui vous intéressent puis
cliquez sur le bouton . Dans notre exemple nous avons sélectionné toutes les modalités
faisant référence à une image représentant une boisson alcoolisée. Après sélection, le
bouton nous a ainsi permis de regrouper ces modalités dans le groupe que l’on a
nommé « Boissons alcoolisées ». Nous avons procédé de même pour les boissons non alcoolisées et
les images ne permettant pas de connaître la nature (alcoolisée ou non) de la boisson représentée.
Une fois tous vos groupes créés (ici trois groupes), cliquez sur suivant.
144
Choisissez si vous souhaitez modifier la variable choisie en la recodant (la variable initiale sera
perdue) ou si vous voulez créer une nouvelle variable
Cliquez sur Terminer pour valider et quitter l’assistant.
145
Il vous est également possible à partir de cet assistant de créer une variable fermée unique pour
chacune des modalités de la variable sélectionnée.
Les nouvelles variables créées contiendront les modalités « Oui » ou « Non » pour chacune
des modalités choisies sur la variable d’origine. Si sur votre variable d’origine, vous proposez
deux modalités, par exemple « Toujours » et « Jamais » et que le répondant sélectionne «
Toujours ». Les deux nouvelles variables qui seront créées dans votre jeu de données seront «
Toujours » qui aura pour valeur « Oui », et « Jamais » qui aura pour valeur « Non ».
Les nouvelles variables créées contiendront, en fonction des modalités choisies sur la variable
d’origine, soit le nom de la modalité choisie, soit une non-réponse. Si sur votre variable
d’origine, vous proposez deux modalités, par exemple « Toujours » et « Jamais » et que le
répondant sélectionne « Toujours ». Les deux nouvelles variables qui seront créées dans votre
jeu de données seront « Toujours » qui aura pour valeur « Toujours », et « Jamais » qui sera
à non-réponses (champ vide).
Dans le cas de la création de nouvelles variables, lorsque vous cliquez sur terminer, autant de
variables vont être créées que la variable d’origine possède de modalités. Si vous avez
sélectionné Les modalités « Oui et Non », les nouvelles variables créées auront pour modalités «
Oui » ou « Non ». Si le répondant a choisi la modalité d’origine alors la nouvelle variable
correspondante prendra la valeur « Oui », dans le cas contraire elle prendra la valeur « Non ».
146
Si vous avez sélectionné « Une seule modalité du nom de la modalité d’origine », seule la
variable correspondant à la modalité de la variable sélectionnée aura pour modalité le nom de la
modalité d’origine, les autres seront « vides ».
A partir de cet assistant, vous pouvez créer une variable numérique qui contient le nombre de
réponses effectives de la variable initiale choisie (dans ce cas, « images_selectionees »). Dans le cas
d’une réponse vide, vous pouvez affecter comme valeur à la nouvelle variable soit une non-réponse
(cellule vide) soit la valeur numérique 0.
147
Dans ce cas, il n’est pas possible de recoder la variable existante mais bel et bien de créer une
nouvelle variable. Choisissez où vous souhaitez intégrer cette variable (après la variable initiale ou à la
fin du questionnaire). Cliquez sur Terminer pour valider et quitter l’assistant.
Cet assistant permet de créer autant de nouvelles variables que la variable initiale possède de rangs
(Si la variable possède deux rangs, deux variables seront créées). Chaque variable contiendra
l’ensemble des modalités de la variable d’origine et prendra pour valeur la modalité du rang concerné.
Cliquez sur Terminer pour valider et quitter l’assistant.
Rappel : La transformation Mettre les nombres en classes est possible pour les variables de type
ouverte numérique.
Cet assistant permet d’affecter chaque observation à une classe, que l’on va définir, le but étant de
pouvoir ensuite utiliser ces classes d’observations pour les analyses.
Dans notre exemple, nous voulons créer des classes d’âge. Pour cela, nous sélectionnons la variable
Age (numérique) puis arrivons sur cet assistant qui nous propose deux moyens de définir des classes.
Soit on définit les limites des classes à la main (bornes des classes personnalisées), soit on utilise une
autre méthode permettant une répartition des observations dans les classes, en fonction d’un nombre
de classes fixé.
148
On définit les limites des classes en les séparant par des « ; ». Dans notre cas, on souhaite créer les
classes moins de 18 ans, De 18 à 25 ans, De 26 à 50 ans et plus de 50 ans.
On peut ensuite modifier le libellé des classes, créé par défaut, en cliquant sur , par exemple on
peut décider de nommer les moins de 18 ans : « Mineurs », ceux entre 18 et 25 ans : « Jeunes actifs
» etc…
149
Pour les étapes 1 et 2, se rapporter à la partie introductive de Transformer une variable.
3 Choisissez ensuite si vous souhaitez modifier la variable choisie en la recodant (vous perdrez
la variable initiale) ou si vous voulez créer une nouvelle variable,
4 Dans le cas de la création d’une nouvelle variable, renseignez à minima le nom de cette
variable (et éventuellement le libellé),
150
Vous avez le choix entre quatre méthodes de définition de classes :
Même amplitude : l’écart entre les classes créées sera constant. Par exemple, dans notre cas
on va obtenir les classes 20-29, 30-39, 40-49 etc…
Même valeur : va créer autant de classes qu’il existe de valeurs différentes de la variable
sélectionnée.Dans notre exemple, nous avons choisi la variable Age, si nous avons trois
observations dont les valeurs de cette variable sont respectivement 21, 21 et 42, la méthode
va créer deux classes : la classe 21, qui regroupera deux observations, et la classe 42 avec
une seule observation.
Même effectif : va créer des classes de telle sorte qu’elles contiennent environ le même
nombre d’observations (répartition équilibrée des observations).
Rappel : La transformation Regrouper les codes est possible pour les variables de type code (par
exemple, code postal). Dans notre cas, nous avons une question qui demande aux répondants le code
postal de leur lieu d’habitation.
151
3 Vous pouvez réduire le code à un certain nombre de caractères. Dans notre exemple si on coche
cette option et que l’on met (1 ;2), les codes apparaîtront sous la forme 73 et 74, alors que si on met
(1 ;2 ;3 ;4 ;5) ou si on laisse le champ vide, les codes apparaîtront sous la forme 73000, 74000 etc,
4 Vous pouvez regrouper les codes avec un dictionnaire (fichier .txt). Dans notre cas nous souhaitons
regrouper les codes par département dans le but d’effectuer des statistiques par département (ou par
région, etc.) durant les analyses,
5 Ou alors de manière personnalisée en regroupant à la main vos codes et en créant les noms de
groupes appropriés (par exemple, sélectionnez 73 et 74 et créer le groupe Pays de Savoie).
Rappel : La transformation Regrouper les dates est possible pour les variables de type date.
Cet assistant permet de regrouper des dates par catégorie/classe. Par exemple, on pourrait décider de
regrouper toutes nos dates par années.
Soit regrouper les dates en périodes prédéfinies, du type mois/année, trimestre, semestre etc.
Soit regrouper les dates par périodes personnalisées, à entrer à la main (du type JJ.MM.AAAA,
par exemple « 01.02.2003 ; 01.02.2004 ; 01.02.2005 » va vous créer quatre périodes, avant
le 01.02.2003 ; entre le 01.02.2003 et le 01.02.2004 ; entre le 01.02.2004 et le 01.02.2005
et enfin après le 01.02.2005)
152
3 Choisissez si vous souhaitez modifier la variable choisie en la recodant (vous perdrez la variable
initiale) ou si vous voulez créer une nouvelle variable,
4 Dans le cas de la création d’une nouvelle variable, renseignez à minima le nom de cette variable et
éventuellement le libellé,
153
Choisissez le type de variable que vous désirez créer : lexicale, lemmatisée, analyse via un
dictionnaire thématique.
Variable lexicale
Vous pouvez générer différents types de variables qui auront pour modalités possibles les mots choisis
(à séparer par des « ; »). Dans notre exemple, nous choisissons de considérer les trois mots que nous
savons les plus souvent cités (santé, vie et bien-être) à la question « Picture_comments » qui
demande aux répondants de citer les mots qui leur viennent à l’esprit à la vue du mur d’images.
Les mesures lexicales vont créer des variables permettant d’analyser le contenu de votre variable
texte. La longueur correspond au nombre de mots de la réponse (si une réponse est « la vie est belle
», la longueur sera de 4, si l’on prend en compte les mots outils), la richesse est le nombre de mots
différents dans une réponse, la banalité est une moyenne de fréquence des mots d’une réponse (plus
les mots sont fréquents plus la banalité sera forte), enfin l’intensité donne le « taux de présence » des
mots choisis (dans notre cas santé, vie et bien être) dans une réponse. Par exemple si une réponse
est « La vie », l’intensité du mot « vie » sera de 50%, car la réponse contient deux mots dont « Vie »
(si l’on prend en compte les mots outils).
154
Variable lemmatisée
des variables textes dont les contenus seront les textes des variables sélectionnées sous leur
forme lemmatisée (infinitif, masculin, singulier) : exemple, « je bois » devient « je boire ».
Analyse thématique
155
A partir d’un dictionnaire de mots rangés par thèmes, à charger en cliquant sur Choisir des
dictionnaires, cet assistant va créer une variable ordonnée des thèmes les plus cités ainsi que des
variables fermées correspondant à chacun des thèmes.
Cet assistant permet de créer de nouvelles variables en les combinant, suivant quatre méthodes
proposées (création de variable « profils », fusion, transposition, ou concaténation).
156
1 Choisissez le type de combinaison que vous voulez effectuer.
FUSIONNER
Rappelons que cet assistant permet de rassembler les variables de deux enquêtes.
Pour la partie 1, se rapporter à la partie introductive du mode opératoire Combiner des variables.
157
2 Sélectionnez les variables à fusionner, ici nous voulons fusionner l’âge des répondants avec leur
genre (homme ou femme) pour les analyses (par exemple nous souhaitons faire des statistiques sur
les hommes de plus de 50 ans).
3 Choisissez la méthode de fusion (se référer à la boite de dialogue Combiner des variables).
Cet assistant vous permet de créer une nouvelle variable dont les valeurs seront les profils auxquels
appartiennent les observations (par exemple pour une réponse enregistrée par un répondant Français,
cette variable créée aura pour valeur « France »).
Pour la partie 1, se rapporter à la partie introductive du mode opératoire Combiner des variables.
158
2 Sélectionnez vos profils à partir des strates de l’enquête (se référer à la partie Utiliser les Strates)
3 Vous pouvez créer des strates directement à partir de cet assistant en cliquant sur
5 Choisissez où insérer la nouvelle variable. En cliquant sur Terminer, la nouvelle variable sera créée
contenant les nouvelles modalités.
TRANSPOSER
Transposer des variables consiste à inverser le « référentiel » sur lequel se base une réflexion. Dans
notre exemple ci-dessous, nous avons un tableau de questions qui contient des situations de boissons
(quand est-ce que le répondant est susceptible de boire). Pour chaque situation, il choisit les boissons
correspondantes (par exemple « Avec un bon repas », le répondant va cocher « Vin » et « Eau
minérale »).
159
Mais il peut être utile de non plus réfléchir en termes de situations, mais en termes de boissons. On
veut, par exemple, savoir dans quelles situations les gens boivent-ils surtout du vin. Pour cela, nous
allons transposer nos variables.
2 Sélectionnez les variables que vous souhaitez transposer (pour être compatibles, les variables
doivent posséder le même nombre de modalités)
3 Choisissez où insérer les nouvelles variables (au début ou à la fin du questionnaire). Cliquez sur
Terminer pour quitter l’assistant. Autant de variables seront créées que le tableau de questions
possède de modalités (dans notre exemple, les variables créées seront « Vin », « Bière » etc…) et les
valeurs de ces nouvelles variables correspondront aux situations choisies par les répondants en
rapport aux boissons (par exemple « Bière » pourrait avoir pour valeur « Quand je fais la fête »).
CONCATÉNER
160
2 Sélectionnez les variables que vous souhaitez concaténer
3 Vous pouvez choisir d’ignorer les non-réponses (cellules vides) ou de les prendre en compte (les
remplacer par des valeurs à renseigner).
5 Choisissez où insérer la nouvelle variable. En cliquant sur Terminer, la nouvelle variable sera créée
contenant les nouvelles modalités.
Pour chaque image (3 au maximum) que le répondant a sélectionnée, il a rédigé une courte
explication sur son choix. Nous souhaitons dans l’exemple ci-dessus regrouper ces trois commentaires
distincts en une seule et même variable.
Il peut parfois être utile de repérer les doublons, voire de les supprimer. Des doublons peuvent être
présents dans plusieurs cas par exemple :
Une personne a répondu deux fois au questionnaire (une fois par voie postale et une fois en
ligne).
Une fusion avec une autre base de données qui a été réalisée et des doublons sont apparus.
Lorsque l’on a un fichier de ciblage clients en vue d’un emailing, il peut arriver que l’on ait plusieurs
fois la même adresse mail pour des personnes différentes (mari et femme peuvent avoir une adresse
mail commune). On a donc deux contacts (Monsieur et Madame) et on souhaite faire uniquement un
envoi par foyer. Dans ce cas, il faut repérer les doublons sur l’adresse mail et supprimer l’un des deux
contacts (monsieur ou madame)
161
Dans tous les cas, les doublons sont repérés par le biais d’une ou plusieurs variable(s) d’identification
de l’observation (identifiant, clé, adresse mail, code client, …).
Vous arrivez sur la boîte de dialogue suivante. Vous avez le choix de repérer uniquement les doublons
ou de les supprimer de votre jeu de données.
1 Sélectionnez la/les variable(s) dont les réponses sont potentiellement concernées par des doublons.
Il est recommandé de repérer les doublons variable par variable, et de refaire cette manipulation
autant de fois que nécessaire.
2 Choisissez le type d’action que vous voulez effectuer sur les doublons : ici les repérer.
162
3 Définissez l’ordre dans lequel seront affichées les observations lors du repérage des doublons. Il est
possible de les trier par rapport à leur ordre d’enregistrement, ou par rapport aux valeurs d’une
variable choisie.
Cliquez sur OK pour valider votre choix et afficher le résultat dans la zone centrale.
1 Sélectionnez la variable dont les réponses sont concernées par des doublons et que vous souhaitez
supprimer. Il est recommandé de supprimer les doublons variable par variable, et de refaire cette
manipulation autant de fois que nécessaire.
2 Choisissez le type d’action que vous voulez effectuer sur les doublons : les supprimer
163
3 Définissez si vous souhaitez garder la première ou la dernière réponse.
Malgré tous les efforts déployés pour sélectionner les individus, on peut parfois obtenir un échantillon
« biaisé » dont la composition n’est pas satisfaisante, car elle ne correspond pas aux critères de
représentativité que l’on avait préalablement définis. Il faut alors « redresser » l’échantillon.
164
IMPORTER DES DONNÉES
Sphinx iQ vous donne la possibilité d’importer des données depuis des fichiers de différents types
(Exemple : fichier Txt, Excel, etc…) ou depuis votre compte en ligne. Dans l’onglet Données, cliquez
sur le bouton Importer.
Vous arrivez sur une boîte de dialogue vous proposant deux onglets. Vous pouvez à partir de cette
boîte de dialogue soit créer directement de nouvelles observations, soit modifier les observations
existantes.
165
1 Sélectionnez le type de réponse que vous souhaitez générer (vides, identiques, aléatoires)
2 Il est également possible de générer parmi les réponses créées quelques non-réponses (cellules
vides) et/ou de générer des réponses pour les variables de type texte
2 Sélectionnez le type de modifications que vous voulez faire sur les observations de la
variable sélectionnée : réponses vides (chaque observation aura pour valeur une non-réponse sur la
variable choisie, ici Images selectionnees), réponses aléatoires (chaque observation aura pour la
variable choisie une nouvelle valeur, sélectionnée aléatoirement par Sphinx iQ).
Comparer des données permet de visualiser les différences qu’il y’a entre les observations de deux
enquêtes, sur une variable qui leur est commune. Parfois il peut être utile d’effectuer cette vérification
avant de Fusionner ou de Rassembler des données (fonctions traitées ci-après).
166
Vous arrivez sur une boîte de dialogue à partir de laquelle vous pouvez charger une enquête dont vous
voulez comparer les réponses avec les réponses de l’enquête actuelle (pour que la comparaison soit
possible, les deux enquêtes doivent posséder au moins une variable commune).
Vous pouvez identifier les observations soit par leur numéro de saisie, soit pas leur variable clef, il
s’agit d’un identifiant unique affecté à chaque observation lors de leur création (aussi bien en local
qu’en ligne).
En cliquant sur Suivant, une boîte de dialogue vous récapitule le nombre de différences détectées sur
les observations communes aux deux enquêtes. Vous aurez enfin la possibilité d’enregistrer les
résultats de la comparaison dans un fichier texte (.txt).
Cette opération permet de rassembler des enquêtes identiques provenant de saisies multi-opérateurs
(plusieurs opérateurs de saisie mobilisés sur des postes informatiques différents) par exemple ou
d'enquêtes différentes ayant des variables communes. Dans ce dernier cas, seules les réponses des
variables communes appartenant à la deuxième enquête seront ajoutées à la première.
167
Vous arrivez sur la boîte de dialogue suivante :
2 Vous pouvez soit ajouter une enquête, soit ajouter un répertoire qui contient plusieurs enquêtes (si
vous désirez rassembler plusieurs enquêtes en une fois).
3 En cochant « Ajouter une variable source » cela va créer une nouvelle colonne dans le tableur. Le
nom de cette colonne sera celui renseigné dans le champ « Variable » (dans notre exemple : enquêtes
rassemblées) et les cellules de la colonne contiendront ce que vous aurez choisi dans le champ «
Source » (ici on souhaite afficher le nom de l’enquête). Par exemple, on pourra ainsi identifier si
l’observation provient initialement de la première ou de la seconde enquête (ici « Boissons2 » et «
Boissons »)
168
FUSIONNER DES ENQUÊTES
Cette fonctionnalité permet de rassembler les variables de deux enquêtes (si une enquête possède des
variables supplémentaires, elles seront ajoutées à l’enquête sur laquelle on effectue la fusion) et
fusionner les observations d’enquêtes identiques.
Vous arrivez sur une boîte de dialogue vous permettant d’importer une enquête que vous voulez
fusionner avec l’enquête actuelle. Dans notre cas, un individu a répondu à deux enquêtes (une portant
sur les boissons et l’autre portant sur les automobiles) et l’on souhaite obtenir une seule enquête
regroupant l’ensemble de ses réponses.
169
La fusion s’effectue par rapport à la variable clef des observations, il s’agit d’un identifiant unique
affecté à chaque observation (répondant) lors de sa création (en local et en ligne). Chaque répondant
a donc une clé qui lui est propre.
Vous devez indiquer les variables de l’enquête importée que vous souhaitez ajouter à l’enquête
actuelle.
REGROUPER
Il est parfois nécessaire de regrouper plusieurs observations qui concernent un même individu. Cette
notion est fréquemment utilisée lors d’analyse 360° dans le domaine des ressources humaines. Le
principe est le suivant : une personne est évaluée sur un certain nombre de compétences
professionnelles par son supérieur et également par ses collègues. Par ailleurs, il peut lui-même être
amené à s’auto-évaluer. Ce type d’étude, une fois déployé en entreprise, crée une série d’observations
portant sur un groupe de collaborateurs jugés plusieurs fois sur les mêmes critères.
A partir de cette base de donnée, et pour certaines analyses, on va souhaiter regrouper les
évaluations d’un même individu pour ne travailler par exemple, que sur la moyenne qu’il a obtenue
sur chaque compétence, calculée sur la totalité des questionnaires le concernant (son supérieur, ses
collègues). On va donc passer de la table des évaluations à la table des personnes évaluées. Pour ce
faire, on va effectuer un changement d'unité statistique en regroupant les observations.
Voici un exemple des données collectées dans le cadre d’une enquête Ressources Humaines
Nous pouvons voir que MARTIN Paul par exemple a été évalué 4 fois : par son supérieur, par 2
collaborateur, et par un pair. Nous observons donc 4 lignes dans le tableur. Hors nous souhaitons
regrouper ces 4 évaluations en une seule et même ligne : ne plus raisonner au niveau de chaque
évaluation faite, mais au niveau de l’évaluation globale de cette personne (et ce pour toutes les
170
personnes évaluées dans la base de données). Pour ce faire nous devons mettre en place un
changement d’unité statistique en regroupant.
Cliquez sur le bouton Regrouper de l’onglet Données. Vous arrivez sur la boite de dialogue suivante.
Dans notre exemple, la variable clé correspond aux personnes évaluées (on veut regrouper toutes les
évaluations en une seule). Nous avons choisi de conserver toutes les données en les fusionnant. Par
ailleurs, nous calculons la moyenne de toutes les évaluations faites pour chaque individu évalué.
Une fois cette étape renseignée, cliquez sur Ok pour valider vos choix. Une autre enquête va être
créée : celle du regroupement. Vous devez l’enregistrer et elle s’ouvrira automatiquement.
Dans l’enquête ‘regroupement’, figurent dans le tableur les données suivantes :
Nous pouvons constater que nous avons désormais une seule évaluation (une ligne dans le tableur)
pour MARTIN Paul par exemple. La colonne ‘Evaluateur’ liste tous les évaluateurs de cette personne. Il
est donc possible maintenant de porter nos analyses sur chaque personne évaluée (par exemple, en
partant de la note moyenne que nous avons calculée).
171
ECLATER
Parfois, sur un seul individu ou un seul foyer, on va réaliser plusieurs mesures identiques. On va
demander par exemple à un consommateur d’évaluer une série de produits sur les mêmes critères.
Dans un foyer, on va enregistrer des informations identiques (âge, sexe, classe, etc.) sur plusieurs
enfants. On aura ainsi un questionnaire avec tout d’abord une première série de questions concernant
les produits pour bébé, puis plusieurs parties (trois dans notre exemple), où l’on pose les mêmes
questions, pour d’autres types de produits.
Si l’on veut obtenir certains résultats comme le nombre moyen d’enfants par foyer, la distribution des
différentes catégories socio-professionnelles ou encore la répartition géographique des familles
interrogées, l’unité statistique sera bien le foyer.
Mais si ensuite, on souhaite connaître les marques les plus achetées ou la répartition des types de
produits par foyer, on ne raisonne plus au niveau du foyer mais bien à celui du produit. Il va donc
falloir modifier la structure de la base de réponses et opérer un « changement d’unité statistique ».
Cliquez sur le bouton Eclater de l’onglet Données. Vous arrivez sur l’assistant suivant.
Dans notre exemple, nous voulons réfléchir non plus par foyer mais par produit. On sélectionne donc
les parties à traiter (celles-ci doivent être construites de la même manière). Cliquez sur OK pour
valider et quitter l’assistant, il vous sera alors demandé si vous souhaitez enregistrer et ouvrir
l’enquête créée.
172
DIVISER
Vous arrivez sur une boîte de dialogue vous permettant de définir la variable qui permettra de créer
une enquête réduite pour chacune de ses modalités. Dans notre exemple nous souhaitons obtenir une
sous enquête pour chaque modalité de Country_name ; ainsi, nous obtenons une enquête France, une
enquête Italie etc…
Cliquez sur Ok afin de choisir le répertoire où seront sauvegardées les enquêtes réduites.
173
VÉRIFIER L’ORTHOGRAPHE
Pour vérifier l’orthographe des réponses enregistrées, à partir de l’onglet Textes, cliquez sur le bouton
Orthographe.
174
En cliquant sur Suivant sera présenté l’ensemble des mots mal orthographiés avec une liste de
propositions de mots correctement orthographiés. Vous pouvez soit procéder au cas par cas à partir
du bouton Corriger (la suggestion sélectionnée remplacera le mot erroné choisi) soit corriger tous les
mots en une seule fois en cliquant sur Suggérer partout (il est à noter que c’est la première
suggestion proposée dans la liste de droite qui sera par défaut affectée en tant que correction).
TRADUIRE
Cet assistant vous permet de traduire automatiquement les valeurs d’une ou plusieurs variables
textes, à savoir qu’il s’agit d’une traduction Google Traduction.
Vous arrivez sur une boîte de dialogue dans laquelle vous pouvez choisir les questions textes que vous
souhaitez traduire, et la langue à utiliser pour effectuer la traduction automatique.
175
LEMMATISER
Dans l’onglet Textes, cliquez sur le bouton Lemmatiser.
Vous arrivez sur une boîte de dialogue vous permettant de sélectionner les variables textes que vous
souhaitez lemmatiser.
176
Ensuite il vous sera demandé de choisir les nouvelles variables sur lesquelles vous souhaitez travailler.
Vous pouvez transformer les variables que vous avez sélectionnées en texte lemmatisé (infinitif,
masculin, singulier) ou générer des catégories grammaticales, c'est-à-dire remplacer chaque réponse
d’une variable par son lemme et la réduire aux seuls verbes, noms, adjectif.
Pour finir, sélectionnez la zone ou vous souhaitez créer la/les nouvelle(s) variable(s).
177
CARACTÉRISER
Caractériser vous permet de créer un certain nombre de variables lexicales qui vous donneront des
informations sur une variable texte choisie. Par exemple, vous pourrez connaître la richesse d’une
réponse (nombre de mots différents), les principaux mots de la réponse etc…
Vous arrivez sur la boîte de dialogue suivante, vous permettant de sélectionner la variable texte sur
laquelle vous souhaitez travailler.
Vous arrivez sur la boîte de dialogue suivante, vous permettant de sélectionner la/les variable(s)
textes sur laquelle/lesquelles vous souhaitez travailler.
178
1 Définissez les mots que vous voulez considérer pour la création des variables
3 Vous pouvez ignorer les mots-outils. Cliquez sur pour ouvrir une boîte de dialogue à partir de
laquelle vous pourrez charger un dictionnaire de mots-outils à ignorer et sélectionner d’autres options.
Choisissez à quelle position vous désirez faire apparaître les variables créées et cliquez
sur Terminer pour valider et quitter l’assistant.
179
VISUALISER LES VERBATIM
Vous arrivez sur une boîte de dialogue vous permettant de désigner la ou les question(s) textes à
afficher dans la zone de travail centrale.
Vous pouvez à tout moment décider d’utiliser une strate (profil), permettant de filtrer les observations
affichées dans la zone centrale. Pour créer une nouvelle strate, cliquez sur le bouton de la partie
Strates de l’explorateur latéral de gauche.
Vous arrivez sur la boîte de dialogue suivante dans laquelle vous pouvez définir le profil que vous
souhaitez créer. Dans notre exemple nous voulons créer le profil « 18-24 » qui permettra d’afficher
uniquement les observations des personnes ayant entre 18 et 24 ans.
180
En cliquant sur OK, votre strate sera créée et apparaîtra, ici sous le libellé 18-24, dans la partie
Strates de l’explorateur latéral. Pour filtrer vos observations selon la strate que vous désirez,
sélectionnez-la dans l’explorateur latéral gauche, en double cliquant dessus.
181
REDRESSEMENT
Malgré tous les efforts déployés pour sélectionner les individus, lors des phases d’e-mailing par
exemple, il se peut qu’un échantillon soit « biaisé », c'est-à-dire que sa composition ne soit pas
satisfaisante, car elle ne correspond pas aux critères de représentativité que l’on avait préalablement
définis. Par exemple, nous pensions atteindre 60% de femmes et 40% d’hommes et ce n’est en réalité
pas le cas. Il faut alors « redresser » l’échantillon.
1 Cliquez sur Ajouter pour sélectionner la variable sur laquelle on souhaite redresser l’échantillon,
2 Indiquez le pourcentage que l’on aurait souhaité obtenir pour chaque modalité.
182
Dans notre exemple, nous avons actuellement 17,26% des répondants qui sont Français hors nous
avions pour objectif d’avoir 20% de personnes françaises sondées. Idem pour les autres nationalités.
Le but étant de rendre l’échantillon représentatif de la population étudiée sur ce critère.
Si vous sélectionnez Une autre méthode, cela consiste à extraire un échantillon qui
permet d’affecter à la nouvelle variable Redressement les modalités 1 ou 0, (1
correspondant aux observations retenues pour représenter l’échantillon).
En cliquant sur Terminer, une nouvelle variable « Redressement » sera créée (cette variable peut
être utilisée en tant que strate (profil) dans les tableaux de bords) : vous pourrez ainsi visualiser les
tableaux de bord sur le nouvel échantillon crée représentatif, par redressement, de la population
étudiée.
183
QUALIFICATION
La qualification des données est une fonctionnalité de Sphinx iQ qui permet notamment d’identifier les
variables insuffisamment documentées ou mal renseignées, de distinguer les observations singulières
de remplacer les non-réponses. Il peut en effet arriver que, par exemple, certains répondants
répondent toujours la même chose sur des questions de types échelles, dans le but de répondre plus
vite à l’enquête. Le jeu de données qu’on obtient peut s’en trouver biaisé, et il peut ainsi être
nécessaire de qualifier ses données afin de les rendre plus pertinentes. Ce mode opératoire est
accessible de deux façons :
Vous arrivez sur une boîte de dialogue dans laquelle vous devez sélectionner le type de changement
que vous souhaitez effectuer sur vos données :
Remplacer les non réponses (par la modalité la plus citée par exemple)
184
1 Sélectionnez l’opération que vous souhaitez effectuer sur votre jeu de données. Dans notre exemple
nous allons remplacer les non-réponses (cellules vides dans le tableau de la zone centrale)
2 Cliquez éventuellement sur Qualité du jeu de données afin d’avoir un aperçu graphique de la
pertinence de vos données.
4 Choisissez la valeur qui viendra remplacer les non-réponses : moyenne, mode (pour les variables
numériques), ou valeur précédente (observation précédente, pour tout type de variable).
185
Cliquez sur Résultats détaillés si vous souhaitez visualiser l’ensemble des observations concernées
par le remplacement des non-réponses, et sur Terminer pour valider les remplacements dans le jeu
de données.
186
PRÉPARATION DES DONNÉES
La préparation des données est une fonctionnalité de Sphinx iQ qui permet de d’accéder depuis une
même boite de dialogue à l’ensemble des fonctions présentes depuis l’onglet Données de
l’environnement Tableur. Cette boite de dialogue est accessible de deux façons :
Vous arrivez sur la boite de dialogue suivante qui liste, par onglets, les fonctions ci-dessous. La
plupart de ces fonctionnalités ont été traitées dans la partie Tableur du didacticiel.
Seules deux fonctionnalités n’ont pas été présentées dans la partie Tableur et ne sont donc
accessibles qu’à partir de cette boite de dialogue. Numéroter automatiquement dans
l’onglet Variables et Rassembler des études identiques dans l’onglet Comparer / rassembler
des études.
187
NUMÉROTER AUTOMATIQUEMENT
Numéroter automatiquement vous permet de hiérarchiser vos observations. Il vous est possible soit
de numéroter les observations, en créant une nouvelle variable dont les valeurs seront les numéros
des observations, soit en « reconstituant » des parties. Cette deuxième option vous permet de séparer
vos observations en x parties (par exemple vous avez 100 observations, vous reconstituez 4 parties,
cela va créer une nouvelle variable « Partie » qui aura pour valeur « Partie_1 » pour les 25 premières
observations, « Partie_2 » pour les 25 suivantes etc. jusqu’à « Partie_4 ». Cette option est surtout
utilisée pour les variables textes, type interview.
Dans ce cas de figure, chaque observations correspond à une phrase de la personne interviewée. Or
vous souhaitez comparer ce qui a été dit en début de discours, en milieu et fin de discours (par
exemple en analysant les mots les plus cités pour chaque partie). Séparer les observations par partie
vous permet ce type d’analyse.
1 Sélectionnez Numéroter les observations pour créer une variable qui contiendra pour chaque
observation son numéro unique,
2 Choisissez Reconstituer x parties pour séparer vos observations par parties. Toutes les parties
seront relatives au même nombre d’observations (à une observation près),
3 Vous pouvez créer vos parties pour l’ensemble des observations ou alors pour chaque valeur d’une
variable, par exemple sur une variable texte dans le cas d’une analyse d’une interview.
188
En cliquant sur Suivant vous arrivez sur la prochaine boite de dialogue dans laquelle vous choisirez le
nom de la variable à créer et où vous souhaitez insérer cette variable (au début ou à la fin).
189
CALCULS BASIQUES
Les contextes d'utilisation
Le lange de script peut être utilisé dans différents environnements de Sphinx tel que le formulaire
(pour définir des variables automatiques), le tableur (pour créer des variables a posteriori) ou bien
encore le tableau de bord (pour créer des indicateurs sur mesure).
Vous trouverez dans cette documentation toutes les informations nécessaires pour prendre en main
rapidement de ce langage.
Profil et strates
La formule est une expression booléenne. Si elle est vraie, l'observation correspondante sera dans le
profil.
Cette expression peut porter sur des comparaisons de variables entre elles ou sur des comparaisons à
des constantes.
Exemples :
Mois(DATE) = Mois(Maintenant())
Les observations pour lesquelles la variable DATE est dans le mois courant.
Les observations pour lesquelles le chiffre d'affaires à l'export est supérieur à 20% du chiffre
d'affaires.
Légende calculée
Une légende calculée est une chaîne de caractères dans laquelle certaines parties sont interprétées et
calculées1. Ces parties à interpréter sont à mettre entre crochets.
Exemple :
1
Des légendes automatiques permettent par ailleurs de faire figurer dans un tableau de bord des
éléments dynamiques comme la date, le nom du fichier des données, la population étudiée, la
page courante, etc.
190
Tableau composé
Dans un tableau composé, à chaque ligne et chaque colonne, est associé soit l'ensemble des
observations, soit un profil qui limite les observations concernées par la cellule correspondante.
Le nombre à faire apparaître dans cette cellule peut être un nombre d'observations ou bien le résultat
d'un calcul en langage basic. L'expression sera évaluée pour le profil de chaque cellule.
Le tableau est créé avec les deux variables V1 et V2 à croiser, l’une en ligne et l'autre en colonne. Le
calcul associé est : NoteSatisfaction.Moyenne
Le calcul peut être différent pour chaque cellule du tableau. Dans ce cas, on écrira une ligne
d'expressions pour chaque ligne du tableau composé et on séparera les expressions relatives aux
différentes colonnes par des points virgules.
Définition de variables
Une variable peut être appelée par son nom ou par son numéro précédé de la lettre « V ». Exemple :
« sécurité » ou « V1 »
Une variable dont le nom contient un espace doit être écrite entre crochets.
Dans une variable fermée, les modalités sont référencées par des index : la première modalité
correspond à l’index 1, la seconde à l’index 2…
Les calculs faits sur les nombres décimaux ne se basent pas sur des arrondis mais prennent en
compte tous les chiffres après la virgule. Toutefois, les résultats restitués se limitent à deux chiffres
191
après la virgule par défaut ; l’utilisateur peut changer ce paramètre dans le dialogue de définition de la
variable (étape rédiger mon questionnaire par exemple) s’il le souhaite.
Elle peut aussi correspondre à la valeur retournée par une variable de type Date ou à toute fonction
ou expression complexe retournant une date. Par exemple, la date courante retournée par la fonction
Maintenant().
Elle peut aussi correspondre à la valeur retournée par une variable de type Texte ou à toute fonction
ou expression complexe retournant une chaîne. Par exemple, la chaîne retournée par la fonction
Droite().
La moyenne (si variables numériques) ou la chaîne la plus citée (autres types de variables)
dans les fonctions mathématiques impliquant une liste de variable, par exemple
moyenne("variable1 ;variable2").
dans les propriétés qui font des calculs sur l'ensemble des observations, par exemple
variable.moyenne.
dans les tests de comparaison impliquant des variables, par exemple variable1 < 5.
Cependant, l’affichage des résultats tient compte des options de remplacement de non-réponses
choisies. Concrètement, une moyenne de deux non-réponses est une non-réponse. Si l’on choisit
l’option :
« Ne pas effectuer le calcul pour l’observation », le résultat restitué sera une non-réponse.
192
De même, les calculs faits à partir des résultats tiennent compte des options de remplacement des
non-réponses. Par exemple, le calcul « 10+moyenne de deux non-réponses » donne :
Options de calcul
Les options de calcul permettent de préciser les 3 éléments suivants :
Le traitement souhaité des variables échelles (numérique si l’on veut les utiliser dans des
fonctions de calcul ou fermé).
Syntaxe du langage
193
Moyenne V.Moyenne Calcul de la moyenne d’une variable
Fonction de calcul
194
Fonctions mathématiques
Pi pi constante de 3.14
Fonctions de texte
Avec Chaîne Avec "mot1 ; mot2 ; mot3" Vérification de la présence d’une liste de mots dans un texte
AvecListe AvecListe(texte, "liste de mots", Vérification de la présence d’un mot dans un texte
ignore)
AvecMots Texte avec "mot1 ; mot2 ; mot3" Vérification de la présence d’une liste de mots entiers dans un
texte
Car Car(nombre) Renvoi de la lettre correspondant à un code ASCII
195
Comme Texte comme "expression" Comparaison d’une expression avec un texte
Parmi Texte Parmi Liste Vérification de la présence d’une expression ou d’une liste
d’expressions dans un texte
Remplacer Remplacer(texte, expression1, Remplacement d’une chaîne de caractères dans un texte
expression2, ignore)
Scinde Scinde(chaîne, separateur) Scinde ‘chaîne’ dans un tableau en utilisant ‘separateur’
Age Age(date1, date2, "unité") Calcul de la durée écoulée entre deux dates
Durée Duree(variable date début, variable date Calcul de la durée écoulée entre deux dates (en nombre
fin) de jours)
Heure Heure(date) Renvoie l’heure d’une variable date
196
Minute Minute(date) Renvoie la minute d’une variable date
Opérateurs logiques
Structures de contrôle
Faire
Jusque
Selon cas
Si … Sinon … FinSi
Tantque
Propriétés de l'étude
197
Caractéristiques d’une variable
Description :
Syntaxe :
Variable.CatCode(n)
n correspond à l’index de la colonne dans le fichier des codes.
Exemples :
Pour obtenir le nom des régions correspondant aux codes départements de la variable CodeDép
portant le numéro 1, écrire :
CodeDép.CatCode(2) ou V1.CatCode(2)
Obs V1 V1.CatCode(2)
1 74 Rhône-Alpes
2 75 Ile-de-France
3 01 Rhône-Alpes
4 NR* NR
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie la valeur de la variable, quel qu’en soit le type (ouverte, fermée, numérique).
Syntaxe :
Variable.chaine
Variable.chaîne
Variable.string
198
Exemples :
Description :
Syntaxe :
Variable1.Correlation("variable2")
Variable1.Corrélation("variable2")
Exemples :
Pour obtenir la corrélation entre les variables « ancienneté » et « note » portant les numéros 1
et 10, écrire : ancienneté.Correlation("note") ou V1.Correlation("V10")
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie l’écart-type des réponses données à la variable indiquée sans tenir compte des non-
réponses.
Syntaxe :
199
Variable.EcartType
Variable.StDev
Exemples :
Pour obtenir l’écart-type des réponses à la variable « sécurité » portant le numéro 1, écrire :
Sécurité.EcartType ou v1.EcartType
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Variable.Effectif
Variable.effectif("liste des modalités", "profil")
Variable.Frequency
Variable.Frequency("list of modalities", "profil")
Profil est optionnel.
Exemples de syntaxe :
Marque.effectif ou v1.effectif
Marque.effectif ("BMW")
Pour obtenir l’effectif de la modalité « BMW » ayant obtenu une note > 10, écrire :
Marque.effectif ("BMW","Note>10")
200
Pour obtenir la somme des effectifs des modalités « Peugeot et Citroën », écrire :
Marque.effectif("Citroen;Peugeot")
Marque.effectif("\3;\5")
Date.effectif("25/12/2014")
Code.effectif("75000")
Description :
Syntaxe :
Variable.EstNonRéponse
Variable.EstNonReponse
Variable.IsNull
Exemples de syntaxe :
Description :
Syntaxe :
Variable.EstRempli
Exemples de syntaxe :
Description :
Syntaxe :
Variable.Libellé
201
Variable.Libelle
Variable.Label
Exemples de syntaxe :
Pour obtenir le libellé de la variable 1 (exemple « quelle est la marque de votre voiture ? »),
écrire :
V1.libellé
Description :
Renvoie la valeur maximale parmi toutes les réponses de la variable indiquée sans tenir compte
des non-réponses.
Syntaxe :
Variable.Maximum
Exemples :
Pour obtenir le maximum des réponses à la variable « sécurité » portant le numéro 1, écrire :
Sécurité.Maximum ou v1.Maximum
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie la médiane des réponses de la variable indiquée sans tenir compte des non-réponses.
Syntaxe :
Variable.Mediane
Variable.Median
Exemples :
202
Pour obtenir la médiane de la variable « sécurité » portant le numéro 1, écrire :
Sécurité.mediane ou v1.mediane
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie la valeur minimale parmi toutes les réponses de la variable indiquée sans tenir compte
des non-réponses.
Syntaxe :
Variable.Minimum
Exemples :
Pour obtenir le minimum des réponses à la variable « sécurité » portant le numéro 1, écrire :
Sécurité.Minimum ou v1.Minimum
203
3 NR 5
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Variable.Modalités
Variable.Modalites
Variable.Modalities
Exemples de syntaxe :
V3 est une variable fermée échelle ayant comme modalités « pas du tout d’accord, plutôt pas
d’accord, plutôt d’accord, tout à fait d’accord ». Pour obtenir la liste des modalités de la variable
en question, écrire :
V3.modalités
Description :
Classe les réponses par effectif décroissant et renvoie la réponse la plus fréquente (qui a le plus
grand effectif) de la variable indiquée sans tenir compte des non-réponses.
Syntaxe :
Variable.mode
Exemples :
Sécurité.mode ou v1.mode
204
Calcul de « mode » d’une variable
*NR = Non-réponse
Description :
Classe les réponses par effectif décroisant et renvoie la nème réponse la plus fréquente (celle
du plus fort effectif) de la variable indiquée sans tenir compte des non-réponses.
Syntaxe :
Variable.mode(n)
Exemples :
Sécurité.mode(2)
Ob V1 V2 V1. V2.Mode(
s Mode(2) 2)
1 15 5 10 12
2 15 10 10 12
3 10 10 10 12
4 20 10 10 12
5 15 12 10 12
6 20 12 10 12
7 15 12 10 12
8 10 5 10 12
9 N NR 10 12
205
R
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie, pour chaque observation, le mois et l’année de la variable date indiquée. Celle-ci est
exprimée sous le format mm/aaaa.
Syntaxe :
Variable.MoisAnnée
Variable.MoisAnnee
Variable.MonthYear
Exemples :
Date.MoisAnnée ou V1.MoisAnnée
Obs V1 V1.MoisAnnée
4 NR NR
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie la moyenne des réponses de la variable indiquée sans tenir compte des non-réponses.
Syntaxe :
Variable.Moyenne
Variable.Mean
Exemples :
Pour obtenir la moyenne des réponses à la variable « sécurité » portant le numéro 1, écrire :
206
Sécurité.Moyenne ou v1.Moyenne
Obs V1 V1.Moyenne
1 5 7.5
2 10 7.5
3 NR 7.5
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Variable.NbRéponsesEffectives
Variable. NbReponsesEffectives
Variable. NbEffectiveResponses
Exemples :
2 Renault Airbag 10 1 2 1
;
lecteur
MP3
3 NR* NR NR 0 0 0
*NR = Non-réponse
207
**V1 est une variable fermée à une réponse possible, V2 est une variable fermée à plusieurs
réponses possibles, V3 est une question numérique.
Description :
Syntaxe :
Variable.NbRéponsesPossibles
Variable. NbReponsesPossibles
Variable.NbPossibleResponses
Exemples :
Description :
Syntaxe :
Variable.NbValeurs
Variable.NbValues
Exemples :
Marque.NbValeurs ou v1.NbValeurs
1 Citroën 5 3 3
208
2 Renault 10 3 3
3 Renault 10 3 3
4 Citroën 10 3 3
5 Citroën 12 3 3
6 Citroën 12 3 3
7 Renault 12 3 3
8 Peugeot 5 3 3
9 NR NR 3 3
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Variable.Nombre
Variable.Number
Exemples :
Pour obtenir le barème affecté aux modalités « pas du tout d’accord, pas d’accord, d’accord,
tout à fait d’accord » de la variable satisfaction, écrire :
Satisfaction.nombre
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
209
Observation
Observation()
Description :
Syntaxe :
Variable.Percentile(nombre)
Nombre correspond au centile demandé. Il est compris entre 0 et 100.
Exemples :
Pour obtenir le centile 25 (appelé également 1er quartile) de la variable « note » portant le
numéro 1, écrire :
Note.percentile(25) ou v1.percentile(25)
Ob V1 V1.
s Percentile(25)
1 5 8.75
2 10 8.75
3 10 8.75
4 10 8.75
5 12 8.75
6 12 8.75
7 12 8.75
8 5 8.75
Description :
Renvoie le pourcentage de « modalité » pour la «variable » indiquée, après avoir exclu les non-
réponses.
Syntaxe :
210
Variable.pourcentage("liste des modalités", "profil")
Variable.pourcentage("index des modalités", "profil")
Variable.percentage("list of modalities", "profil")
Variable.percentage("index of modalities", "profil")
Exemples :
Pour obtenir la fréquence de la modalité « BMW » dans les véhicules notés > 10, écrire :
Marque.pourcentage ("BMW","Note>10")
Marque.pourcentage("Citroen;Peugeot")
Marque.pourcentage("\1;\2")
Date.pourcentage("25/12/2014")
Code.pourcentage("75000")
Description :
Renvoie le pourcentage des citations de « modalité » pour la variable indiquée (son effectif
rapporté à la somme des effectifs de toutes les modalités), après avoir exclu les non-réponses.
Syntaxe :
Exemples :
Pour obtenir la fréquence de la modalité « Airbag » dans les véhicules notés > 10, écrire :
211
Options.pourcentageCit ("Airbag","Note>10")
Options.pourcentageCit ("Airbag;DVD")
Options.pourcentageCit ("\1;\2")
Description :
Renvoie le pourcentage des citations de « modalité » pour la variable indiquée (son effectif
rapporté à la somme des effectifs de toutes les modalités), en incluant les non-réponses.
Syntaxe :
Exemples :
Pour obtenir la fréquence de la modalité « Airbag » dans les véhicules notés > 10, écrire :
Options.pourcentageCit0 ("Airbag","Note>10")
Options.pourcentageCit0 ("Airbag;DVD")
Options.pourcentageCit0 ("\1;\2")
Description :
Renvoie le pourcentage de « modalité » pour la variable indiquée, après avoir exclu les non-
réponses et les non-concernés (ceux qui n’ont pas répondu à la question parce qu’elle ne leur a
pas été posée).
Syntaxe :
212
Variable.pourcentageObs("liste des modalités", "profil")
Variable.pourcentageObs("index des modalités", "profil")
Variable.percentageObs("list of modalities", "profil")
Variable.percentageObs("index of modalities", "profil")
Exemples :
Pour obtenir la fréquence de la modalité « BMW » dans les véhicules notés > 10, écrire :
Marque.pourcentageObs ("BMW","Note>10")
Marque.pourcentageObs ("Citroen;Peugeot")
Marque.pourcentageObs ("\1;\2")
Date.pourcentageObs ("25/12/2014")
Code.pourcentageObs ("75000")
Description :
Syntaxe :
Exemples :
Pour obtenir la fréquence de la modalité « BMW » dans les véhicules notés > 10, écrire :
213
Marque.pourcentageObs0 ("BMW","Note>10")
Marque.pourcentageObs0 ("Citroen;Peugeot")
Marque.pourcentageObs0 ("\1;\2")
Date.pourcentageObs0 ("25/12/2014")
Code.pourcentageObs0 ("75000")
Description :
Renvoie le pourcentage de « modalité » pour la variable indiquée, après avoir exclu les non-
réponses.
Syntaxe :
Exemples :
Pour obtenir la fréquence de la modalité « BMW » dans les véhicules notés > 10, écrire :
Marque.pourcentageRep ("BMW","Note>10")
Marque.pourcentageRep ("Citroen;Peugeot")
Marque.pourcentageRep ("\1;\2")
Date.pourcentageRep ("25/12/2014")
214
Pour obtenir la fréquence de la valeur « 75000 » de la variable Code, écrire :
Code.pourcentageRep ("75000")
Description :
Renvoie la somme des réponses de la variable indiquée sans tenir compte des non-réponses.
Syntaxe :
Variable.Somme
Variable.Sum
Exemples :
Pour obtenir la somme des réponses à la variable « sécurité » portant le numéro 1, écrire :
Sécurité.Somme ou v1.Somme
Obs V1 V1.Somme
1 5 15
2 10 15
3 NR 15
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie la liste des réponses prises par la variable indiquée, séparées par des points-virgules.
La valeur retournée est un texte.
Syntaxe :
Variable.valeurs
Variable.values
215
Exemples :
Pour obtenir la liste des réponses données à la variable « marque » portant le numéro 1,
écrire :
marque.valeurs ou v1.valeurs
*NR = Non-réponse
Fonctions de calcul
EcartType : calcul de l’écart-type de plusieurs variables
Description :
Renvoie, pour chaque observation, l’écart-type entre les variables indiquées sans tenir compte
des non-réponses.
Syntaxe :
EcartType("Liste de variables")
StDev("List of variables")
Exemples :
216
Variables autorisées et valeurs prises en compte :
*Non-réponse
Maximum : calcul du maximum de plusieurs variables
Description :
Renvoie, pour chaque observation, le maximum des variables indiquées sans tenir compte des
non-réponses.
Syntaxe :
Maximum("Liste de variables")
Exemples :
217
Traitement des non-réponses :
*Non-réponse
Description :
Renvoie, pour chaque observation, le minimum des variables indiquées sans tenir compte des
non-réponses.
Syntaxe :
Minimum("Liste de variables")
Exemples :
*Non-réponse
218
Moyenne : calcul de la moyenne de plusieurs variables
Description :
Renvoie, pour chaque observation, la moyenne des variables indiquées sans tenir compte des
non-réponses.
Syntaxe :
Moyenne("Liste de variables")
Mean("List of variables")
Exemples de syntaxe :
*Non-réponse
Description :
Renvoie le nombre de variables qui ne sont pas à non-réponse pour la liste indiquée.
Syntaxe :
219
NbValues ("List of variables")
Exemples :
Pour obtenir le nombre de réponses effectives aux variables marque, options, ancienneté
portant les numéros 1, 2 et 3, écrire :
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie le nombre d’observations de l’enquête, ou d’un profil déterminé. Lorsque cette fonction
est utilisée dans un tableau de bord, elle renvoie le nombre d’observations de la strate active.
Syntaxe :
NombreObservations
NombreObservations ("profil")
NumberOfObservations
NumberOfObservations ("profil")
Exemples :
Description :
220
Syntaxe :
Observation
Observation()
Exemples :
Description :
Renvoie, pour chaque observation, la somme des valeurs prises par les variables indiquées.
Syntaxe :
Somme("Liste de variables")
Sum("List of variables")
Exemples :
*Non-réponse
221
TableExterne : Récupération d’une valeur dans un fichier de codes
Description :
Renvoie, pour chaque observation, la valeur de ‘Colonne‘ pour la ligne correspondant à la valeur
de ‘variable’.
Syntaxe :
Exemples :
Pour obtenir le nom du pays correspondant à la marque de voiture enregistrée dans la variable
Marque, écrire :
Tableexterne("pays.txt",marque,"pays")
Ce fichier doit être enregistré avec l’extension « .txt » ou « .csv » et placé dans le répertoire de
l’enquête ou dans le sous-répertoire multimédia de l’enquête.
Obs V1 Tableexterne("pays.txt",marque,"pays")
1 Citroen France
2 BMW Allemagne
3 Peugeot France
4 NR* NR
*NR = Non-réponse
Fonctions mathématiques
Abs : Calcul de la valeur absolue d’une variable
Description :
Syntaxe :
Abs(nombre)
Exemples :
222
Abs (note) ou Abs (V1)
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Arctan(nombre)
Atn(nombre)
Exemples :
*NR = Non-réponse
223
Cos : calcul du cosinus d’une variable
Description :
Renvoie, pour chaque observation, le cosinus de la variable indiquée. Celui-ci est calculé sur un
angle exprimé en radian.
Syntaxe :
cos(nombre)
Exemples :
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Exp(nombre)
Exemples :
224
Fermée Si la variable contient un barème alors la valeur prise en compte est le barème
échelle associé à la modalité répondue sinon la valeur est l’index de la modalité.
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Log(nombre)
Exemples :
Cette fonction s’applique sur des variables numériques et échelles de valeur positive et non
nulle.
*NR = Non-réponse
Description :
225
Renvoie, pour chaque observation, la partie entière d’un nombre ou de la variable décimale
indiquée.
Syntaxe :
PartieEntiere(variable)
PartieEntière(nombre)
Fix(number)
Exemples :
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Rac2(nombre)
Sqr(number)
Exemples :
226
Numérique Valeur de l’observation
Fermée Si la variable contient un barème alors la valeur prise en compte est le barème
échelle associé à la modalité répondue sinon la valeur est l’index de la modalité.
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Signe(variable)
Exemples :
*NR = Non-réponse
227
Sin : calcul du sinus d’une variable
Description :
Renvoie, pour chaque observation, le sinus de la variable indiquée. Celui-ci est calculé sur un
angle exprimé en radian.
Syntaxe :
sin(variable)
Exemples :
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie, pour chaque observation, la tangente de la variable indiquée. Celui-ci est calculé sur
un angle exprimé en radian.
Syntaxe :
Tan(variable)
Exemples de syntaxe :
228
Numérique Valeur de l’observation
Fermée échelle Si la variable contient un barème alors la valeur prise en compte est le
barème associé à la modalité répondue sinon la valeur est l’index de la
modalité.
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
ValAleatoire()
Rnd()
ValAleatoire(inf, sup)
Rnd(inf, sup)
Exemples :
ValAleatoire()
Pour obtenir un nombre aléatoire entier situé dans l’intervalle [1,10], écrire :
ValAleatoire(1,10)
Obs
ValAleatoire() ValAleatoire(1,10)
1 0.27 1
2 0.85 10
3 0.86 2
4 0.36 3
*NR = Non-réponse
Cas d’utilisation :
229
images et le second des vidéos à titre d’exemple. Nous adressons au hasard l’un des
deux formulaires aux répondants en utilisant la fonction ValAleatoire. Nous
comparons ensuite les résultats des deux sous-échantillons.
Evaluation d’une série de produits : pour collecter l’avis des répondants sur trois
produits différents, nous produisons un formulaire de trois pages, chacune reprend
l’image du produit et les questions qui s’y rapportent. Pour neutraliser l’effet
d’ancrage du à l’ordre de présentation, les pages sont renvoyées dans un ordre
aléatoire.
Description :
Renvoie, pour chaque observation, la valeur entière la plus proche dans l’ordre décroissant de la
variable décimale indiquée.
Syntaxe :
ValEntiere(nombre)
ValEntière(nombre)
Int(number)
Exemples :
*NR = Non-réponse
– : Soustraction
Description :
Renvoie, pour chaque observation, la soustraction de deux nombres (ou la valeur négative
d’une expression numérique).
Syntaxe :
230
Nombre1 – Nombre2
Exemples :
* : Multiplication
Description :
Syntaxe :
Nombre1 * Nombre2
Exemples :
/ : Division
Description :
Syntaxe :
Nombre1 / Nombre2
Exemples :
\ : Division entière
Description :
Syntaxe :
Nombre1 \ Nombre2
Exemples :
Pour obtenir la partie entière du rapport entre les variables BudgetRestaurant et BudgetGlobal,
écrire :
BudgetRestaurant\BudgetGlobal
^ : Exposant
Description :
231
Syntaxe :
Nombre ^ exposant
Exemples :
+ : Addition
Description :
Syntaxe :
Nombre1 + Nombre2
Exemples :
Description :
Syntaxe :
Exemples :
e : constante de 2.71
Description :
Syntaxe :
Pi : constante de 3.14
Description :
Syntaxe :
Pi
232
Fonctions de texte
Avec : Vérification de la présence d’une liste de mots dans un texte
Description :
Vérifie la présence d’une liste de mots ou de parties de mots dans la chaîne indiquée.
Syntaxe :
Exemples :
Pour vérifier la présence des mots « rouge », « rougeâtre », « bleu » dans la variable V1,
écrire :
V1 Avec "rouge ; bleu"
La formule renvoie la valeur 1 si l’un des mots (ou parties de mots) est présent dans le texte et
la valeur 0 dans le cas inverse.
Description :
Vérifie, pour chaque observation de la variable texte, la présence d’un mot ou d’une série de
mots.
Syntaxe :
Exemples :
*NR = Non-réponse
233
AvecMots : Vérification de la présence d’une liste de mots entiers dans un
texte
Description :
Vérifie pour chaque observation, la présence d’une liste de mots entiers dans la variable texte
indiquée.
Syntaxe :
Exemples :
Pour vérifier la présence des mots « rouge », « bleu » dans la variable V1, écrire :
La formule renvoie la valeur 1 si l’un des mots est présent dans le texte et la valeur 0 dans le
cas inverse.
Description :
Syntaxe :
Car(nombre)
Chr(number)
Exemples :
Car (75)
Description :
Renvoie une chaîne contenant le caractère indiqué, répété autant de fois que le précise la
longueur.
Syntaxe :
Chaine(longueur, caractère)
String(length, character)
Exemples :
Description :
234
Renvoie la valeur numérique contenue dans ‘texte’.
Syntaxe :
ChaineNum(texte)
ChaîneNum(texte)
Val(string)
Exemples :
Description :
Syntaxe :
Exemples :
Pour comparer l’expression « compacte et pratique » avec la valeur de la variable V1, écrire :
La formule renvoie la valeur 1 si l’expression est identique avec la chaîne et la valeur 0 dans le
cas inverse.
Description :
Vérifie, pour chaque observation de la variable texte, la présence d’une expression exacte et
complète.
Syntaxe :
Exemples :
235
Obs V1 CommeChaine(v1, CommeChaine (v1, CommeChaine (v1,
"voiture volante") "compacte et "Compacte et
pratique") pratique", vrai)
1 2 options de rêve : 0 0 0
voiture volante,
stationnement
automatique
2 Compacte et pratique 0 0 1
3 CHANGE DE taille pour 0 0 0
faciliter le
stationnement
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Exemples :
*NR = Non-réponse
Contient : Renvoi de la position d’un mot ou d’une partie de mot dans un texte
Description :
Syntaxe :
236
Exemples :
La formule renvoie la position de la chaîne lorsqu’elle est trouvée et la valeur 0 dans le cas
inverse.
Description :
Vérifie, pour chaque observation de la variable texte, la présence d’un mot ou d’une expression
et en retourne la position.
Syntaxe :
Exemples :
*NR = Non-réponse
Description :
Vérifie, pour chaque observation de la variable texte, la présence d’une expression exacte.
Syntaxe :
237
DansListe(texte, "liste de mots", ignore)
Exemples :
Lorsqu’on recherche plusieurs mots, ils doivent être séparées par un ; comme dans l’exemple
DansListe(Avis,"Satisfait;Comblé")
*NR = Non-réponse
Description :
Restitue, pour chaque observation, les derniers caractères de la variable texte indiquée. Le
nombre de caractères est défini par l’indicateur « longueur ».
Syntaxe :
Droite(texte, longueur)
Right(text, length)
Exemples :
Pour obtenir la chaine « ons » à partir du texte « rouge avec plein d’options », écrire :
Droite(V1, 3)
Obs V1 Droite(v1, 4)
1 2 options de rêve : voiture volante, parking automatique ique
2 Compacte et pratique ique
3 CHANGE DE taille pour faciliter le stationnement ment
*NR = Non-réponse
238
Cas d’utilisation :
La fonction Droite peut être utilisée pour anonymiser des adresses mails : par exemple
remplacer l’adresse contact@lesphinx.eu par « @lesphinx.eu ».
Description :
Syntaxe :
Espace(longueur)
Space(length)
Exemples :
Description :
Restitue, pour chaque observation, les premiers caractères de la variable texte indiquée. Le
nombre de caractères est défini par l’indicateur « longueur. »
Syntaxe :
Gauche(texte, longueur)
Left(text, length)
Exemples de syntaxe :
Pour obtenir la chaine « rou » à partir du texte « rouge avec plein d’options », écrire :
Gauche (V1, 3)
Obs V1 Gauche(v1, 4)
1 2 options de rêve : voiture volante, parking automatique 2 op
2 Compacte et pratique Comp
3 CHANGE DE taille pour faciliter le stationnement CHAN
*NR = Non-réponse
Cas d’utilisation :
La fonction Gauche peut être utilisée pour les origines des adresses mails : par exemple
remplacer l’adresse contact@lesphinx.eu par « contact@ ».
Description :
239
Syntaxe :
Majuscule(texte)
UCase(text)
Exemples :
Majuscule(V1) convertit le texte « rouge avec plein d’options » en « ROUGE AVEC PLEIN
D’OPTIONS »
Obs V1 Majuscule(v1)
1 2 options de rêve : voiture volante, 2 OPTIONS DE REVE : VOITURE VOLANTE,
parking automatique PARKING AUTOMATIQUE
2 Compacte et pratique COMPACTE ET PRATIQUE
3 CHANGE DE taille pour faciliter le CHANGE DE TAILLE POUR FACILITER LE
stationnement STATIONNEMENT
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Minuscule(texte)
LCase(text)
Exemples de syntaxe :
Minuscule(V1) convertit le texte « ROUGE AVEC PLEIN D’OPTIONS » en « rouge avec plein
d’options ».
Obs V1 Minuscule(v1)
1 2 options de rêve : voiture volante, parking 2 options de rêve : voiture volante, parking
automatique automatique
2 Compacte et pratique compacte et pratique
3 CHANGE DE taille pour faciliter le change de taille pour faciliter le stationnement
stationnement
*NR = Non-réponse
Description :
240
Syntaxe :
NbrCar(texte)
Len(text)
Exemples :
nbrcar(opinion)
Obs V1 NbrCar(v1)
1 2 options de rêve : voiture volante, parking automatique 56
2 compacte et pratique 20
3 change de taille pour faciliter le stationnement 48
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
NbrMots(texte)
NbrMots(texte, sansmotsoutils, sansdoublons)
NumWds(text)
NumWds(text, notoolwords, noduplicates)
Exemples :
nbrmots(opinion)
241
Obs V1 NbrMots(v1)
1 2 options de rêve : voiture volante, parking automatique 8
2 compacte et pratique 3
3 change de taille pour faciliter le stationnement 7
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie une chaîne qui représente le ‘nombre’ selon le format par défaut (10.60 qui devient
10.6) ou un format spécifique (exp : % ou €).
Syntaxe :
NumChaine(nombre)
NumChaine(nombre, [Format])
Str(nombre)
Str(nombre, [Format])
Exemples de syntaxe :
numchaine(TauxSatisfaction, "p")
Description :
Renvoie le résultat de la comparaison de ‘texte’ avec une ‘liste’ (chaînes séparées par des points
virgules).
La formule renvoie la valeur 1 si l’une des chaînes est présente et la valeur 0 dans le cas
inverse.
Insensible à la casse.
Syntaxe :
Exemples :
Pour vérifier la présence des expressions « compacte et pratique », « voiture de sport » dans la
variable opinions (texte), écrire :
Pour vérifier la présence d’une réponse parmi différentes modalités d’une variable satisfaction
(fermée), écrire :
242
Satisfaction Parmi "Assez satisfait ; Très satisfait "
La formule renvoie la valeur 1 si l’une des expressions est présente et la valeur 0 dans le cas
inverse.
Description :
Remplace, pour chaque observation, les occurrences de l’expression indiquée par une autre.
Syntaxe :
Exemples :
Pour remplacer « rouge » par « bleu » dans le texte « rouge avec plein d’options », écrire :
Remplacer(rouge avec plein d’options, "rouge", "bleu")
Scinde
Description :
Syntaxe :
Scinde(chaîne, separateur)
Description :
Restitue, pour chaque observation, une série de caractères de la variable texte indiquée.
L’extraction commence à partir de l’indicateur « début », le nombre de caractères extraits est
défini par l’indicateur « longueur ».
Syntaxe :
SousChaine(texte, début)
SousChaine(texte, début, longueur)
Mid(text, start)
Mid(text, start, length)
Exemples :
Pour obtenir la chaine « ge avec plein d’options » à partir du texte « Rouge avec plein
d’options », écrire :
SousChaine ("rouge avec plein d’options", 3)
243
Pour extraire la chaine située après le 3ème caractère de la variable v1, écrire :
SousChaine (V1, 3)
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie une copie de ‘texte’ en supprimant les espaces de gauche et ceux de droite.
Syntaxe :
SupprEsp(texte)
Trim(text)
Exemples de syntaxe :
Pour supprimer les espaces présents au début et à la fin contenu dans la variable « opinions »,
écrire :
SupprEsp(opinions)
Description :
Supprime, pour chaque observation, les espaces présents à la fin d’un texte.
Syntaxe :
SupprEspD(texte)
RTrim(text)
Exemples de syntaxe :
Pour supprimer les espaces présents à la fin du texte dans les observations de la variable
« opinions », écrire :
SupprEspD(opinions)
Description :
Syntaxe :
SupprEspG(texte)
LTrim(text)
244
Exemples :
Pour supprimer les espaces présents en début de texte dans les observations de la variable
« opinions », écrire :
SupprEspG(opinions)
Description :
Syntaxe :
Exemples :
Pour concaténer les textes « Pierre » et « Martin » en insérant un espace entre les deux mots,
écrire :
Pierre & " " & Martin
Description :
Renvoie, pour chaque observation, la durée écoulée entre deux dates. Celle-ci est exprimée
dans l’unité souhaitée (mois, jour ou année si l’unité n’est pas précisée).
Syntaxe :
L’unité est optionnelle. Si elle n’est pas définie, le résultat est exprimé en années.
Exemples :
Pour obtenir l’âge calculé entre la date d’aujourd’hui et la variable naissance, écrire :
Age (naissance)
245
Pour obtenir l’ancienneté du collaborateur, écrire :
Age ([date embauche], [date départ])
Calcul de « Age »
Obs V1 V2 Age (V1 , V2 , "aa") Age (V1 , V2 , "aa.a") Age (V1 , V2 , "mm")
1 03/07/2013 16/07/2014 1 1.04 12
2 11/06/2014 03/07/2014 0 0.06 0
3 24/02/2000 24/09/2014 14 14.58 174
4 24/09/2014 NR NR NR NR
*Non-réponse
Description :
Renvoie, pour chaque observation, l’année de la variable date indiquée. Celle-ci est exprimée
sous forme de nombre entier.
Syntaxe :
Année(date)
Annee(gate)
Year(date)
Exemples :
Obs V1 Année(v1)
1 29/07/2012 19:40:03 2012
2 13/08/2014 09:43:13 2014
3 20/06/2013 19:40:08 2013
4 NR NR
*NR = Non-réponse
Durée : calcul de la durée écoulée entre deux dates (en nombre de jours)
Description :
Renvoie, pour chaque observation, la durée écoulée entre deux dates. Celle-ci est exprimée en
nombre de jours.
246
Syntaxe :
Calcul de « Durée »
*Non-réponse
Description :
Renvoie, pour chaque observation, l’heure de la variable indiquée. Celle-ci est exprimée sous
forme de nombre compris entre 0 et 23.
Syntaxe :
Heure(date)
Hour(date)
Exemples :
Obs V1 Heure(v1)
1 29/07/2012 19:40:03 19
2 13/08/2014 09:43:13 9
3 20/06/2013 19:40:08 19
4 NR NR
*NR = Non-réponse
247
Jour : renvoie le jour d’une variable date
Description :
Renvoie, pour chaque observation, le jour de la variable date indiquée. Celui-ci est exprimé
sous forme de nombre compris entre 1 et 31.
Syntaxe :
Jour(date)
Day(date)
Exemples :
Obs V1 Jour(v1)
1 29/07/2012 19:40:03 29
2 13/08/2014 09:43:13 13
3 20/06/2013 19:40:08 20
4 NR NR
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie, pour chaque observation, le jour de la semaine de la variable indiquée. Celui-ci est
exprimé sous forme de nombre compris entre 1 (pour lundi) et 7 (pour dimanche).
Syntaxe :
JourSem(date)
WeekDay(date)
Exemples :
248
Calcul de « JourSem » d’une variable
Obs V1 JourSem(v1)
1 29/07/2012 19:40:03 7
2 13/08/2014 09:43:13 3
3 20/06/2013 19:40:08 4
4 NR NR
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Maintenant()
Maintenant
Now
Now()
Exemples :
Pour obtenir la date du jour et l’heure à laquelle le calcul a été demandé, écrire :
maintenant()
Calcul de « Maintenant »
Obs Maintenant()
1 24/09/2014 16:30:22
2 24/09/2014 16:30:22
3 24/09/2014 16:30:22
4 24/09/2014 16:30:22
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie, pour chaque observation, la minute de la variable indiquée. Celle-ci est exprimée sous
forme de nombre compris entre 0 et 59.
Syntaxe :
Minute(date)
Exemples :
249
Variables autorisées et valeurs prises en compte :
Obs V1 Minute(v1)
1 29/07/2012 19:40:03 40
2 13/08/2014 09:43:13 43
3 20/06/2013 19:40:08 40
4 NR NR
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie le mois de la variable date indiquée. Celui-ci est exprimé sous forme de nombre
compris entre 1 et 12.
Syntaxe :
Mois(date)
Month(date)
Exemples :
Si pour une observation, la variable Date égale à « 29/07/2012 19:40:03 », Mois (Date)
renvoie 7.
Mois("09/10/2012 08:30:42") renvoie 10
Obs V1 Mois(v1)
1 29/07/2012 19:40:03 7
2 13/08/2014 09:43:13 8
3 20/06/2013 19:40:08 6
4 NR NR
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie, pour chaque observation, la seconde de la variable indiquée. Celle-ci est exprimée
sous forme de nombre compris entre 0 et 59.
Syntaxe :
250
Seconde(date)
Second(date)
Exemples :
Seconde(date) ou Seconde(V1)
Obs V1 Seconde(v1)
1 29/07/2012 19:40:03 3
2 13/08/2014 09:43:13 13
3 20/06/2013 19:40:08 8
4 NR NR
*NR = Non-réponse
Description :
Renvoie, pour chaque observation, la semaine de la variable indiquée. Celle-ci est exprimée
sous forme de nombre compris entre 1 et 53.
Syntaxe :
Semaine(date)
Week(date)
Exemples :
Obs V1 Semaine(v1)
1 29/07/2012 19:40:03 31
251
2 13/08/2014 09:43:13 33
3 20/06/2013 19:40:08 25
4 NR NR
*NR = Non-réponse
Opérateurs logiques
Et : Vérifie la conjonction de deux expressions
Description :
Syntaxe :
Expression1 Et Expression2
Expression1 And Expression2
Exemples :
Pour vérifier dans chaque observation, la présence de « Renault » dans la variable « Marque» et
« Airbags » dans la variable « Options », écrire :
La formule renvoie la valeur 1 si la conjonction est vérifiée et la valeur 0 dans le cas inverse.
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Non (Expression)
Exemples :
Pour vérifier pour chaque observation, que « Renault » n’est pas une réponse de la variable
« Marque» écrire :
Non (Marque Parmi "Renault")
La formule renvoie la valeur 1 si la négation est vérifiée et la valeur 0 dans le cas inverse.
252
Vérification de la formule « Expression1 Et Expression2 »
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Expression1 Ou Expression2
Expression1 Or Expression2
Exemples :
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Exemples :
*NR = Non-réponse
253
Description :
Vérifie si une expression est inférieure à une valeur ou à une autre expression.
La formule renvoie la valeur 1 si l’infériorité est vérifiée et la valeur 0 dans le cas inverse.
Syntaxe :
Exemples :
*NR = Non-réponse
Description :
Vérifie si une expression est inférieure ou égale à une valeur ou à une autre expression.
La formule renvoie la valeur 1 si l’infériorité ou l’égalité est vérifiée et la valeur 0 dans le cas
inverse.
Syntaxe :
Exemples :
*NR = Non-réponse
Description :
Vérifie si une expression est différente d’une valeur ou d’une autre expression.
La formule renvoie la valeur 1 si la différence est vérifiée et la valeur 0 dans le cas inverse.
254
Syntaxe :
Exemples :
*NR = Non-réponse
Description :
Vérifie si une expression est égale à une valeur ou à une autre expression.
La formule renvoie la valeur 1 si la différence est vérifiée et la valeur 0 dans le cas inverse.
Syntaxe :
Expression1 = Expression2
Exemples :
Obs V1 Ancienneté = 5
1 10 0
2 5 1
3 3 0
4 NR* NR
*NR = Non-réponse
Description :
Vérifie si une expression est supérieure à une valeur ou à une autre expression.
La formule renvoie la valeur 1 si la supériorité est vérifiée et la valeur 0 dans le cas inverse.
255
Syntaxe :
Exemples :
*NR = Non-réponse
Description :
Vérifie si une expression est supérieure ou égale à une valeur ou à une autre expression.
La formule renvoie la valeur 1 si la différence est vérifiée et la valeur 0 dans le cas inverse.
Syntaxe :
Exemples :
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
Expression1 = Faux
Expression1 = False
Faux
256
Exemples :
La formule renvoie la valeur 1 si la marque est différente de Renault et 0 dans le cas inverse.
*NR = Non-réponse
Description :
Syntaxe :
NonRéponse
Exemples :
Si V1 = NonRéponse Alors …
Equivaut à
Si V1.EstNonRéponse Alors …
Description :
Syntaxe :
Expression1 = Vrai
Expression1 = True
Vrai
Exemples :
257
La formule renvoie la valeur 1 si la marque correspond à Renault et 0 dans le cas inverse.
*NR = Non-réponse
Structures de contrôle
Faire
Description :
Répète un groupe d’instructions tant que les conditions d’exécution sont vérifiées.
Syntaxe :
Exemple de syntaxe :
TexteApres = V1
Caractere = "p"
NombreDeFois = 0
indice = 1
ResultatSouhaite = 3
Faire TantQue indice <> 0
indice = DansChaîne(TexteApres,Caractere)
NombreDeFois = NombreDeFois + 1
TexteApres = SousChaîne(TexteApres,indice)
FinSi
Boucle
V = NombreDeFois
258
Cas 2
V = TexteApres
Cas 3
FinSelon
Jusque
Description :
Répète un groupe d’instructions jusqu’à ce que les conditions d’exécution soient vérifiées.
Syntaxe :
Pour
Description :
Syntaxe :
Pour <compteur> = <premier> à <dernier> [ParPasDe <pas>] Répété tant que la condition est vraie.
<instructions>
Suivant [<compteur>]
For <counter> = <first> To <last> [Step <step>] Répété tant que la condition est vraie.
< instructions >
Next [<counter>]
Selon cas
Description :
Syntaxe :
259
Case Répété zéro ou plusieurs fois.
<instructions1>
CaseElse Répété zéro ou une fois.
<instructions2>
EndSelect
Exemples :
Exemple Commentaires
Selon Cas [Note] Une variable est créée en fonction de la valeur de Note.
Cas 20 Si Note de l’observation est à 20 alors la variable prend la valeur
V = "Excellent" « Excellent », sinon elle prend la valeur « A étudier ».
CasSinon
V = "A étudier"
FinSelon
ref = 20 Une variable est créée.
Selon Cas ref ref est la valeur de référence. Elle est de 20 dans l’exemple.
Cas [note] L’instruction est exécutée par observation : si la note de l’observation
V = "Excellent" est à 20 alors la variable calculée prend la valeur « Excellent », sinon
CasSinon elle prend la valeur « A étudier ».
V = "A étudier"
FinSelon
Selon Cas [Note] Dans ce cas, si la note de l’observation est à 19 ou 20 alors la variable
Cas 20 calculée prend la valeur « Excellent », si la note est à 17 ou 18 alors la
Cas 19 variable prend la valeur « Bien » sinon, c’est la valeur « A étudier ».
V = "Excellent"
Cas 18
Cas 17
V = "Bien"
CasSinon
V = "A étudier"
FinSelon
ref = "MERCEDES" La valeur de référence est MERCEDES.
Selon Cas ref L’instruction vérifie par observation si la variable maque est Mercédès
Cas [Marque] (sans tenir de la casse et des accents). Dans ce cas, la variable créée
V="OK" prend la valeur "OK".
FinSelon
Si … Sinon … FinSi
Description :
Syntaxe :
Si <condition1> Alors
<instructions1>
SinonSi <condition2> Alors Optionnel
<instructions2> Répété zéro ou plusieurs fois.
Sinon <condition3> Alors Optionnel
<instructions3> Répété zéro ou une fois.
FinSi
If <condition1> Then
<instructions1>
ElseIf <condition2> Then Optionnel
260
<instructions2> Répété zéro ou plusieurs fois.
Else <condition3> Then Optionnel
<instructions3> Répété zéro ou une fois.
EndIf
Exemples :
Exemple Commentaires
Si Note = 20 Alors Une variable est créée en fonction de la valeur de Note.
V= Si Note de l’observation est à 20 alors la variable prend la valeur
"Excellent" « Excellent »,
Sinon sinon elle prend la valeur « A étudier ».
V = "A
étudier"
FinSi
Si Note >=19
Alors Dans ce cas, si la note de l’observation est à 19 ou 20 alors la
V = "Excellent" variable calculée prend la valeur « Excellent », si la note est à 17
SinonSi Note ou 18 alors la variable prend la valeur « Bien » sinon, c’est la
>=17 et Note <19 valeur « A étudier ».
Alors
V = "Bien"
Sinon
V = "A étudier"
FinSi
Tantque
Description :
Répète un groupe d’instructions tant que les conditions d’exécution sont vérifiées.
Syntaxe :
Exemples :
Exemple Commentaires
T(1) = V1.Nombre Les variables de 1 à 5 évaluent 5 critères sur une échelle de 5 niveaux
N(1) = V1.Libellé (pas du tout d’accord, pas d’accord, moyennement d’accord, d’accord,
T(2) = V2.Nombre tout à fait d’accord).
N(2) = V2.Libellé
T(3) = V3.Nombre L’objectif de cette boucle est de calculer le niveau d’importance de
N(3) = V3.Libellé chaque critère à partir des réponses aux échelles.
T(4) = V4.Nombre
N(4) = V4.Libellé A l’issue de la boucle, une variable fermée à plusieurs réponses est
T(5) = V5.Nombre créée. Les modalités de cette variable sont enregistrées dans l’ordre
261
N(5) = v5.Libellé d’importance des critères pour chaque observation.
permut = Vrai
Faire TantQue permut = Exemple :
Vrai V1 correspond à sécurité, V2 à vitesse ; V3 à esthétique ; V4 à confort
permut = Faux et V5 à espace.
Pour cpt = 1 à 4
Si T(cpt) < T(cpt + 1) Le résultat de cette boucle sera :
Alors Observation1 : sécurité ; esthétique ; espace ; vitesse ; confort
permut = Vrai Observation2 : vitesse ; confort ; espace ; sécurité ; esthétique
tmp = T(cpt) …
T(cpt) = T(cpt +
1)
T(cpt + 1) = tmp
tmpch = N(cpt)
N(cpt) = N(cpt +
1)
N(cpt + 1) =
tmpch
FinSi
Suivant cpt
Boucle
V = N(1) & ";" & N(2) & ";"
& N(3) & ";" & N(4) & ";" &
N(5)
Propriétés de l’étude
Langue : restitution de la langue de l’enquête
Description :
Syntaxe :
Enquête.Langue
Enquete.Langue
Survey.Language
Description :
Syntaxe :
Enquête.nom
Enquete.nom
Survey.Name
Description :
262
Syntaxe :
Enquête.Titre
Enquete.titre
Survey.Title
Exemples de script
Moyenne("V1;V3;V5-V7")
tot = 0
nb = 0
tot = tot + 2 * V1
nb = nb + 2
FinSi
tot = tot + 5 * V2
nb = nb + 5
FinSi
tot = tot + 3 * V3
nb = nb + 3
FinSi
tot = tot + 3 * V4
nb = nb + 3
FinSi
tot = tot + 3 * V5
nb = nb + 3
FinSi
Si nb <> 0 Alors
V = tot / nb
263
FinSi
Si V1 = 1 Alors
V=0
SinonSi V1 = 2 Alors
V=5
SinonSi V1 = 3 Alors
V = 10
SinonSi V1 = 4 Alors
V = 20
FinSi
n=0
Si V1.EstNonreponse Alors
n=n+1
FinSi
Si V2.EstNonreponse Alors
n=n+1
FinSi
Si V3.EstNonreponse Alors
n=n+1
FinSi
Si V4.EstNonreponse Alors
n=n+1
FinSi
Si V5.EstNonreponse Alors
264
n=n+1
FinSi
V=n
NbrCar(V1)
V = V2
Sinon
V = V1
FinSi
Si V1.EstNonRéponse Alors
V1 = V1.Moyenne
FinSi
Si V1.EstNonRéponse Alors
V1 = V1.Mode
FinSi
SousChaîne(V1,0,DansChaîne(V1,",") - 1)
TexteApres = V1
Caractere = "p"
NombreDeFois = 0
indice = 1
ResultatSouhaite = 3
265
Faire TantQue indice <> 0
indice = DansChaîne(TexteApres,Caractere)
NombreDeFois = NombreDeFois + 1
TexteApres = SousChaîne(TexteApres,indice)
FinSi
Boucle
Cas 1
V = NombreDeFois
Cas 2
V = TexteApres
Cas 3
FinSelon
Pour utiliser ce script, remplacer le caractère souhaité dans la ligne Caractere = "p". On peut
utiliser Caractere=Car(13) pour compter les passages à la ligne
ValAléatoire(0, 50)
Age(V1,V2,"mm,m")
V1 est la date de naissance, V2 est la date de visite. Le résultat est donné ici en mois décimaux,
on écrira "aa,a" ou "aa" ou "mm" ou "mm,m" pour d'autres formats
nb = 0
Si V1 > 0 Alors
nb = nb + 1
T(nb) = V1.Nombre
N(nb) = V1.Libellé
FinSi
Si V2 > 0 Alors
nb = nb + 1
266
T(nb) = V2.Nombre
N(nb) = V2.Libellé
FinSi
Si V3 > 0 Alors
nb = nb + 1
T(nb) = V3.Nombre
N(nb) = V3.Libellé
FinSi
Si V4 > 0 Alors
nb = nb + 1
T(nb) = V4 .Nombre
N(nb) = V4 .Libellé
FinSi
Si V5 > 0 Alors
nb = nb + 1
T(nb) = V5.Nombre
N(nb) = V5.Libellé
FinSi
permut = Vrai
permut = Faux
Pour cpt = 1 à nb - 1
FinSi
Suivant cpt
Boucle
ch = ""
Pour cpt = 1 à nb
ch = ch & N(cpt) & ";"
Suivant cpt
V = ch
On pourra ainsi retrouver le point le plus performant et le point le moins performant. Valider ce
modèle puis changer les numéros des variables.
267
nb = V1
vheures = nb \ 3600
vminutes = (nb - vheures * 3600) \ 60
vsecondes = nb - vheures * 3600 - vminutes * 60
Sinon
chheures = ""
FinSi
Sinon
chminutes = ""
FinSi
Sinon
chsecondes = ""
FinSi
entreparentheses = Remplacer(v1,"\([^\)]*\)","¤")
entrecrochets = Remplacer(v1,"\[[^\]]*\]","¤")
entrebalises = Remplacer(v1,"<[^>]*>","¤")
V = entrebalises
Supprimer les lignes inutiles du script et remplacer V1 par la variable de votre choix.
Si NbrCar(V1) = 4 Alors
V ="0" & V1
Sinon
V = V1
268
FinSi
ch=V1 - 5/24
La date de saisie étant la date du serveur, on veut rectifier pour adapter les heures à celle du
pays ou a eu lieu l'enquête. On ajoute (soustrait) une portion de jour par exemple -5/24 pour le
brésil, +11/24 pour l'ouest de l'Australie
ch = Remplacer(V1," ; ","_")
V = ch
269
ANALYSE DES RÉSULTATS
La dernière étape d’une enquête consiste à dépouiller les réponses et à préparer des analyses et
rapports. Ces analyses permettent d’identifier les tendances générales ou les faits marquants à partir
des statistiques produites, et d’expliquer les phénomènes observés.
L’étape d’Analyse des résultats propose trois sections : tableau de bord automatique, tableau de
bord personnalisé, analyse multivariée.
Après validation, vous accédez à l’environnement des Tableaux de bord personnalisés et pouvez par
conséquent modifier vos tableaux de bord automatiques crées (en supprimant ou ajoutant des
270
analyses, en modifiant la structure de vos tableaux, en ajoutant des graphiques etc.), ou encore
définir de nouveaux tableaux de bord.
Pour plus d’informations, vous référer à la partie Tableaux de bord personnalisés du didacticiel.
Comment y accéder ?
ENVIRONNEMENT
En cliquant sur le bouton Tableau de bord automatique du panneau d’accueil, vous arrivez sur la boite
de dialogue suivante
271
Dépouillement automatique
Générer un dépouillement contenant l'ensemble des variables de l'étude.
Plan de dépouillement
Propose un seul type de tableau de bord, qui présente des analyses à plat et croisées, sur des
variables à sélectionner, et structuré en parties. Vous avez la possibilité d’éditer votre analyse dans un
format de traitement de texte (Word) ou de diaporama (Powerpoint).
Dépouillement intelligent
Mesurer la satisfaction : il s’agit d’une analyse de satisfaction avec une évaluation globale,
des évaluations partielles, des variables de segmentation (comme l’âge, le genre etc.) et une
question ouverte portant sur les commentaires ou les suggestions,
Analyse d’une question ouverte : pour analyser en profondeur les réponses textuelles, en
fonction d’une variable d’identité,
Bilan des questions ouvertes : pour obtenir des mesures quantitatives sur des variables
textes, par exemple la longueur moyenne des réponses ou le nombre de mots qui composent
une réponse,
Définir une typologie : pour catégoriser les répondants selon leurs réponses à un ensemble
de questions échelles ( Classification hiérarchique ascendante).
272
TABLEAU DE BORD PERSONNALISÉ
L’environnement Tableau de bord personnalisé permet de concevoir des rapports personnalisés et
très élaborés contenant des tableaux statistiques, des représentations graphiques, des commentaires,
des images illustratives, ainsi qu'une mise en relations des variables de l'étude. L’ensemble de ces
objets est à choisir, paramétrer, et organiser avec une grande liberté d’analyse et de placement.
Comment y accéder ?
ENVIRONNEMENT
L’environnement Tableau de bord personnalisé permet d’effectuer une multitude d’analyses et offre
une grande liberté d’actions dans le paramétrage et le placement des différents objets. Le placement
exact vous permet d’agencer les éléments de manière libre et très flexible dans les pages, et de gérer
la disposition entre les objets (alignement, taille, ordre).
L’insertion de variables dans le tableau de bord peut se faire de manière très intuitive, par un glisser-
déposer de la partie ‘Variables’ de l’explorateur jusqu’à la zone de travail centrale. De nombreux outils
d’édition permettent d’améliorer rapidement vos analyses et de personnaliser le format du tableau de
bord.
273
L’environnement Tableau de bord personnalisé est composé :
2 : d’un bandeau horizontal contenant cinq onglets (Accueil, Insertion, Format, Vue, Affichage)
3 : d’un explorateur latéral composé de quatre fenêtres (Variables, Vues, Strates, Langues)
La fenêtre Variables regroupe l’ensemble des variables de votre enquête. Celles-ci sont
présentées en respectant l’ordre de création des questions, et l’organisation par partie
élaborée lors de la conception du questionnaire. Pour plus d’aisance, il est possible de
développer/réduire les parties en cliquant sur l’icône « - » / « + » à côté du titre de la partie.
La fenêtre Vues liste les vues (tableaux de bord) qui ont été créées dans votre tableau de
bord personnalisé. Les icônes situées au-dessus de la liste des vues permettent leur gestion :
créer, afficher, propriétés, supprimer.
La fenêtre Strates liste les strates permettant, après leur construction, de visualiser les
résultats sur un profil donné. Les icônes situées au-dessus de la liste permettent la gestion des
strates : créer, afficher, propriétés, supprimer.
La fenêtre Langues permet, dans le cas d’une enquête multi-langue, de choisir la langue du
tableau de bord personnalisé. Une même vue peut être visualisée en différentes langues.
BANDEAU
Le bandeau de l’environnement Analyse des Résultats est composé de cinq onglets (Accueil,
Insertion, Format, Vue, Affichage).
Accueil
L'onglet Accueil regroupe les fonctions les plus fréquemment utilisées dans l'environnement Tableau
de bord personnalisé.
Le groupe Accès directs comprend des fonctions permettant d'ouvrir le panneau d'accueil ou
d'autres environnements (Questionnaire, Tableur, Analyses multivariées)
Le deuxième groupe propose des fonctions rapides de publication, d’export et de calcul des
variables
Le groupe Edition offre les fonctions de presse-papier (couper, copier, coller), d’annulation et
de répétition d’une opération, de sélection et de suppression
Le groupe Actions permet d’effectuer des actions rapides sur une variable : montrer/cacher le
graphique / tableau / valeurs / libellé, tracer une relation, montrer une carte factorielle,…
Le groupe Insertion permet d’ajouter une analyse, une zone de texte, ou un objet multimédia
dans votre tableau de bord
274
Le bouton Vue permet une rapide gestion des vues du tableau de bord
Insertion
L’onglet Insertion propose les fonctions pour ajouter des analyses (tableaux, graphiques, matrices,…),
du texte et des objets multimédia au Tableau de bord.
Le groupe Illustration permet l’ajout d’éléments multimédia (image, forme, son, vidéo,
animation flash) dans la vue.
Format
L’onglet Format propose les fonctions permettant de personnaliser une analyse et la présentation de
celle-ci.
Le groupe Police permet la gestion de la police d’écriture d’un tableau, graphique ou zone de
texte
275
Vue
L’onglet Vue permet de gérer les vues et les éléments qui la composent.
Le groupe Vue permet d’ajouter, de dupliquer, d’importer une vue, puis d’organiser les
différentes vues.
Le bouton Propriétés permet de lancer la boîte de dialogue des propriétés de la vue courante
Le troisième groupe offre des fonctions permettant de gérer la présentation des éléments du
rapport dans la vue (placement des éléments, ajout d’un style de présentation, substituer une
variable par une autre)
Le groupe Outils – Options propose des fonctions relatives aux options de variables,
s’appliquant à toute la vue
Le groupe Disposition permet de gérer l’alignement, la taille, l’ordre des éléments d’une vue
Affichage
L’onglet Affichage permet d’ajuster l’affichage de la vue à l’écran, d’afficher certains composants de
l’environnement, et de gérer les fenêtres.
Le groupe Zoom propose les fonctions pour ajuster l’aperçu de la vue à l’écran
Le groupe Fenêtres propose différents types d’affichage des vues dans la zone de travail
276
BOITES DE DIALOGUE
DÉFINITION DES OBJETS
Un tableau de bord est un ensemble d’objets qui donnent une représentation des réponses de
l’enquête via des analyses réalisées. L’environnement Tableau de bord personnalisé de Sphinx iQ
comprend deux grands types d’objets :
Objets d'analyse
Il s’agit d’une analyse présentant un tableau et/ou un graphique, réalisée à partir d’une (au minimum)
ou plusieurs variables. Par exemple, pour une analyse croisée, l’objet contient deux variables (une en
ligne, une en colonne) et comporte un tableau associé. Si l’on décide d’afficher le graphique
correspondant au tableau, celui-ci sera ajouté à l’objet. Il s’agira donc du même objet, mais contenant
plus d’éléments. Les modifications de contenu d’un objet sont définies via les propriétés d’objet.
Objets multimédia
Il s’agit d’un élément multimédia (zone de texte, image, forme, son vidéo, animation flash) qui permet
d’enrichir et de personnaliser le tableau de bord. De manière plus avancée, des actions peuvent être
associées aux objets multimédias (actions de navigation, exécution d’actions (enregistrer, imprimer,
annuler, etc.)) et deviennent alors des objets permettant de scénariser votre tableau de bord.
L’insertion d’objets dans le tableau de bord se fait via le bandeau horizontal, dans l’onglet Insertion.
Une boîte de définition, spécifique à l’objet que vous souhaitez insérer, s’ouvre. Par exemple, la boîte
de définition d’un tableau à plat vous demandera de choisir la variable à analyser, alors qu’il vous sera
demandé d’en sélectionner plusieurs pour un tableau croisé ou composé. Voir les modes opératoires
correspondant pour davantage de détails.
Les propriétés d’un objet permettent d’organiser et de personnaliser le contenu d’un objet. Il existe
quatre accès pour ouvrir les propriétés d’analyse :
Dans le bandeau, onglet Format, cliquez sur le bouton Propriétés, dans le groupe Objet
Les différents objets d’analyse (tableau à plat, tableau croisé, tableau composé,…) et les différents
objets multimédias (image, forme, vidéo,…) ont beaucoup de propriétés communes.
277
278
279
L’onglet Contenu permet de gérer les données traitées par l’objet d’analyse. Vous pouvez
choisir d’activer, ou non, l’affichage du tableau et/ou graphique lié aux données, le nom de
l’objet, les références aux variables, et d’ajouter une description. La sélection de la ou des
variable(s) analysée(s) peut également être modifiée via cette onglet. Dans le cas d’une
analyse contenant une seule variable, la sélection de celle-ci se fait grâce au menu
déroulant Variable. Le bouton permet d’éditer la variable. Dans le cas d’une analyse
L’onglet Valeurs (dans le cas de l’analyse d’une seule variable) permet de faire afficher les
valeurs statistiques et numériques souhaitées.
L’onglet Tests (dans le cas de l’analyse de plusieurs variables) permet d’ajouter des tests
statistiques à l’objet sélectionné. Il est possible de colorier les cases significatives, d’afficher
les détails des tests et les commentaires liés. Le bouton permet de modifier les seuils
utilisés dans les tests de significativité.
L’onglet Calcul permet de limiter les résultats de l’objet à un profil spécifique, ou d’appliquer
une règle de calcul pour une variable (ou plusieurs variables). Ces règles de calcul permettent
d’ignorer les non-réponses/non-concernés, de regrouper / ordonner / simplifier les modalités,
ou d’effectuer une action selon le type de variable (traiter les échelles en nombres, mettre les
nombres en classes,…).
280
L’onglet Contenu permet de paramétrer le contenu de l’objet : tapez le texte. Dans le cas
d’une zone de texte ; sélectionnez l’image / le son / la vidéo / l’animation, dans le cas d’un
autre objet multimédia. Dans ces derniers cas, l’onglet contenu permet d’appliquer quelques
modifications sur l’objet multimédia (taille, contrôle de l’image,…).
L’onglet Affichage permet, dans le cas d’une zone de texte, de personnaliser la police, la
bordure et le fond de l’objet sélectionné. Dans le cas d’un autre objet multimédia, l’onglet
affichage permet seulement de personnaliser l’affichage de la bordure de l’objet.
MODES OPERATOIRES
AJOUTER, DUPLIQUER, IMPORTER UNE VUE
Pour ajouter une nouvelle vue dans votre rapport, cliquez sur le bouton Nouvelle vue, dans le
groupe Vue. Paramétrez votre nouvelle vue puis cliquez sur Terminer.
281
Dupliquer une vue
La fonction Dupliquer permet de créer une copie de la vue courante. Pour cela, dans le groupe Vue,
cliquez sur Dupliquer. Nommez cette nouvelle vue, vérifiez que la case Activer la copie soit bien
cochée par défaut, puis validez.
La fonction Importer vous permet d’ajouter une ou plusieurs vues provenant d’une autre enquête.
Pour importer une vue cliquer sur le bouton Importer, sélectionnez l’enquête dans laquelle se trouve
la/les vue(s) à importer, sélectionnez la/les vue(s), puis validez.
Vous pouvez retrouver l’ensemble des vues créées dans la fenêtre Vues de l’explorateur latéral. Les
boutons situés au-dessus de la liste des vues en permettent une gestion rapide.
282
CRÉER DES VUES INTERACTIVES
Organiser la vue
Afin de faciliter la navigation entre les pages de votre vue, une barre de navigation est insérée par
défaut dans votre tableau de bord. Cette barre de navigation fonctionne à la fois dans le logiciel
(onglet Affichage, bouton Diaporama) et en ligne (après publication de l’enquête). Pour la modifier,
dans les propriétés de la vue (dans le bandeau, onglet Vue, cliquez sur le bouton Propriétés vue),
cliquez sur l’onglet Taille.
Dans le menu déroulant Barre de navigation, sélectionnez la position à laquelle vous souhaitez voir
apparaître la barre (en haut ou en bas, dans le Diaporama). Puis dans le menu déroulant Indicateur
de progression, choisissez d’afficher soit une barre de progression, soit les numéros de pages. Si
vous ne souhaitez pas faire apparaître une barre de progression, choisissez Aucun dans le menu
déroulant. Cliquez sur OK pour valider.
Scénariser la vue
Les objets multimédia vous permettent également de scénariser votre vue, en leur paramétrant un
fonctionnement spécifique. Cela permet de rendre votre tableau de bord plus dynamique lorsqu’il est
consulté.
Par exemple, une image représentant une flèche vers la droite peut être paramétrée pour devenir un
élément de navigation permettant de passer à la page suivante. Pour ce faire :
283
Insérez une image (dans le bandeau, onglet Insertion, cliquez sur le bouton Image, puis
sélectionnez une image soit dans la bibliothèque Sphinx iQ, soit depuis votre disque).
Ouvrez les propriétés de l’image (dans le bandeau, onglet Format, cliquez sur le
bouton Propriétés)
Dans l’onglet Fonctionnement des propriétés de l’objet multimédia, cochez l’option Associer
une action, puis sélectionnez l’action à appliquer. Pour l’exemple, il s’agit d’Aller à la page
suivante.
Notez, qu’il est également possible d’utiliser un objet multimédia (image, légende,…) pour aller à une
page donnée, ou enregistrer les données, activer un lien Internet (site de l’entreprise, par exemple).
284
ORGANISER LES VUES
Les zones de texte permettent d’insérer des légendes dans votre tableau de bord, afin d’enrichir une
analyse en apportant des informations complémentaires. Pour insérer une zone de texte :
Dans le bandeau, onglet Insertion, cliquez sur le bouton Zone de texte, choisissez Zone de texte.
285
Cliquez en dehors de la zone de texte pour quitter le mode d’édition du texte.
Il est également possible d’ajouter une zone de texte dans le masque de page. Le masque de page est
une partie de la vue qui permet de reproduire sur chacune des pages de la vue les éléments qui s’y
trouvent. Pour ajouter un élément au masque, faites un clic-droit sur cet objet, puis Choisir comme
masque. Placez ensuite l’objet dans le masque (en haut ou en bas de la vue). Les éléments placés
dans le masque sont modifiables uniquement à partir de la première page de la vue.
Pour cela, dans le bandeau, onglet Insertion, cliquez sur le bouton Zone de texte,
choisissez Légende automatique.
Vous pouvez ajouter une légende automatique à partir d’une liste prédéfinie des paramètres de
l’étude. Sélectionnez les paramètres que vous souhaitez voir apparaître dans votre tableau de bord,
puis validez en cliquant sur OK.
286
Notez que ces informations peuvent être insérées soit dans la partie centrale de la vue, soit dans le
masque (en cochant l’option Insérer dans le masque). Pour rappel, le masque de page est une
partie de la vue reproduisant les éléments qui s’y trouvent sur chacune des pages de la vue.
Les légendes calculées enrichissent vos tableaux de bord grâce à des formules de calcul Basic,
permettant d’afficher dynamiquement des informations relatives aux analyses. Par exemple, vous
pouvez rédiger le commentaire dynamique, dans lequel les références aux données de l’analyse
s’adaptent à la strate choisie. Pour ce faire :
Notez que vous pouvez retrouver l’aide en ligne des formules de calcul Basic à cette adresse :
http://asp.ergole.fr/config/help/fr/basic/
Enrichissez-le avec une formule Basic. Pour cela, ouvrez les propriétés de l’objet (dans le bandeau,
onglet Format, cliquez sur le bouton Propriétés), puis cliquez sur l’onglet Contenu.
Cliquez sur le bouton Insérer un calcul, pour ouvrir l’assistant d’édition des formules de calcul
Basic
287
Formule :
[a-DrinkingPlace].TauxReponse
[a-Drinking Place] (nom de la variable, entre crochets) fait référence à la variable sur laquelle est
appliqué l’opérateur de calcul.
La propriété .TauxReponse (un point, du nom de l’opération) permet d’afficher le taux de réponse de
la variable.
Pour ce faire, le plus simple est d’utiliser les menus déroulants présents en bas de fenêtre. Le
premier menu déroulant vous permet de choisir le type d’élément que vous souhaitez ajouter
(variables, propriétés, fonctions générales, etc.), le deuxième donnant accès à la liste des
éléments du type choisi. Dans l’exemple ci-dessus, on a besoin d’ajouter une propriété qui est le
taux de réponses.
Cliquez sur OK pour valider la formule au texte. La formule sera automatiquement mise entre
crochets.
288
Cliquez de nouveau sur OK. Votre commentaire est créé dans la vue, et la formule est remplacée
par la valeur du taux de réponse.
Commentaire et formules :
Les répondants déclarent boire leur boisson favorite, d'abord "[[a-Drinking Place].Mode]" ([[a-
Drinking Place].Pourcentage([a-Drinking Place].Mode)]%), puis "[[a-Drinking
Place].Mode(2)]" ([[a-Drinking Place].Pourcentage([a-Drinking Place].Mode(2))]%)
289
INSÉRER UNE ILLUSTRATION (IMAGE, SON, VIDÉO,…)
Il est possible d’insérer des éléments multimédia (image, forme, son, vidéo, animation flash) dans
votre tableau de bord personnalisé.
Les boutons Image (*.bmp, *.gif, *.jpg, *.png, *.tif, *.wmf, *.emf), Forme, Son (*.mp3, *.wav,
*.mid), Vidéo(*.avi, *.mpg, *.mov, *.qt), et Flash (*.flv, *.swf) permettent l'insertion d'éléments
multimédia dans le tableau de bord.
Les éléments multimédia peuvent être ajoutés au masque du document. (voir mode opératoire
précédent)
290
L’assistant Insérer un tableau à plat s’ouvre. Dans la liste, sélectionnez la variable à analyser, puis
cochez, ou non, les options d’affichage des titres de partie, et de groupement des variables. Il est
possible de sélectionner plusieurs variables dans l’assistant. Dans ce cas, seront créés autant de
tableaux à plat que de variables sélectionnées. Une exception existe : celle des groupes de questions.
Si vous choisissez plusieurs variables qui appartiennent à un groupe de questions, celles-ci seront
présentées dans un seul et même tableau à plat.
Enfin, validez pour insérer le/les tableau(x) à plat dans le tableau de bord.
Notez qu’il est également possible de créer des tableaux à plat en utilisant le glisser-déposer. Pour ce
faire, identifiez la variable souhaitée dans la fenêtre Variables de l’explorateur latéral, puis maintenez
le clic enfoncé sur cette variable et déposez-la sur la zone de travail centrale. Le tableau à plat
correspondant à la variable est généré.
291
L’assistant Insérer un tableau croisé s’ouvre. Sélectionnez la variable à utiliser en colonne, puis la
ou les variable(s) à utiliser en ligne. Cliquez sur OK pour valider et générer le tableau croisé.
Une fois le tableau croisé généré il est possible d’afficher des tests statistiques. Pour ce faire,
sélectionnez le tableau croisé, cliquez sur l’onglet Format puis sur le bouton Propriétés, dans le
groupe Objet. Les propriétés de l’objet s’ouvrent. Cliquez sur l’onglet Tests. Cochez la case
correspondant aux actions de test (Colorier les cases significatives Afficher le test de significativité,
Commentaire) que vous souhaitez voir appliquer à votre tableau croisé. Notez que le
bouton permet d’accéder rapidement à la fonction Seuils des tests afin de les modifier.
Les tableaux multiples permettent d'analyser des groupes de questions fermées, échelles ou
numériques afin d'identifier les tendances ou d'établir des comparaisons.
292
L’assistant Insérer un tableau croisé s’ouvre. Sélectionnez les variables du groupe de questions à
analyser dans la liste des variables en ligne. Dans le menu déroulant, Variable en colonne,
sélectionnez la première question du groupe. Cochez l’option Grouper dans un seul tableau. Cliquez
sur OK pour valider et générer le tableau multiple.
293
INSÉRER UN TABLEAU DE VARIABLE TEXTE
Les tableaux à plat permettent également l’analyse de textes collectés grâce à des questions ouvertes.
Il existe trois types d’analyses de texte dans les tableaux de bord : mise en classe des réponses, mise
en classe des mots, nombre de mots.
Pour analyser un texte, dans le bandeau, onglet Insertion, cliquez sur le bouton Tableau à plat.
Sélectionnez la variable texte à analyser, puis validez en cliquant sur OK. Il faut ensuite paramétrer le
tableau en fonction du type d’analyse à effectuer sur la variable. Pour ce faire, ouvrez les propriétés
de l’objet : dans le bandeau, cliquez sur l’onglet Format puis sur le bouton Propriétés dans le
groupe Objet.
Dans la boîte de dialogue Propriétés des variables, cliquez sur l’onglet Calcul.
Sélectionnez Mise en classe des réponses. Cliquez sur OK pour valider et générer le tableau. Ce
tableau présentera l’ensemble des réponses à votre question ouverte. Si deux réponses sont
identiques, elles sont regroupées et le nombre de citation passe à 2, etc.
294
MISE EN CLASSE DES MOTS
Dans la boîte de dialogue Propriétés des variables, cliquez sur l’onglet Calcul.
Sélectionnez Mise en classe des mots. Cliquez sur le bouton Dictionnaires, et cochez la
case Ignorer les mots-outils. Cette options permettra de rendre l’analyse plus pertinente en évitant
que les mots-outils comme « le », « la », « je », « et »,... apparaissent dans le tableau de mots.
Cliquez sur Fermer pour retourner aux propriétés de l’objet.
Cliquez sur l’onglet Tableau. Cochez l’option Tronquer à, puis saisissez un nombre de lignes, par
exemple 20. Cela permettra d’afficher les vingt mots les plus cités dans votre question ouverte.
Cliquez sur OK pour valider et générer le tableau.
295
NOMBRE DE MOTS
Dans la boîte de dialogue Propriétés des variables, cliquez sur l’onglet Calcul.
Sélectionnez Nombre de mots. Cliquez sur l’onglet Contenu. Décochez Tableau et Graphique, et
ne gardez que Valeurs Remarquables. Cliquez ensuite sur l’onglet Valeurs puis cochez les valeurs
que vous souhaitez connaître concernant les mots de votre question ouverte, par exemple, la
moyenne, la médiane, l’écart-type,... Cliquez sur OK pour valider et générer l’analyse.
Les tableaux de moyennes permettent de calculer la moyenne d’un groupe de variables numérique (ou
échelle).
L’assistant Insérer un tableau de moyennes apparaît. Dans la liste des variables numériques (ou
échelles si des poids ont été affectés), sélectionnez celles à analyser, puis validez pour générer le
tableau de moyennes correspondant.
296
Notez qu’il est également possible d’affiner l’analyse en calculant les moyennes en fonction des
modalités d’une variable filtre. Pour ce faire, cochez la case Pour chaque modalité / valeur de…,
sélectionnez la variable filtre, puis validez.
Les tableaux de caractéristiques permettent de définir les modalités de réponses les plus spécifiques
(sur-représentées) d’une variable, par rapport à une variable pivot.
297
Pour simplifier la lecture d’un tableau de caractéristiques, il est possible de séparer les variables pour
afficher clairement les caractéristiques qui leur sont relatives. Pour cela, sélectionnez le tableau de
caractéristiques, puis dans l’onglet Format, cliquez sur le bouton Propriétés, dans le groupe Objet.
La boîte de dialogue des propriétés de l’objet s’ouvre. Dans l’onglet Tableau, cochez la case Séparer
les variables. Ensuite, dans l’onglet cochez Références des variables, puis sélectionnez le type de
valeur à afficher pour identifier les différentes variables à caractériser (nom de variable, libellé, libellé
court, numéro de variable). Cliquez sur OK pour appliquer ces changements.
Notez que si vous souhaitez associer une représentation graphique à votre tableau de caractéristiques
(via les propriétés de l’objet, onglet Contenu, case Graphique), celle-ci sera une carte des
spécificités.
298
La boîte de dialogue des Propriétés des tableaux composés s’ouvre. Elle comporte six onglets et
s’ouvre automatiquement sur l’onglet Tableau.
Dans le cas présent, on souhaite avoir une répartition du genre (homme/femme) selon l’âge des
répondants (3 profils mis en place par tranches d’âge).
Les trois cases à cocher en haut de cet onglet permettent d’activer et de paramétrer l’affichage des
totaux, le tri par ordre et le troncature.
Dans les parties Lignes et Colonnes, sélectionnez les profils et / ou variables que vous souhaitez voir
apparaître dans le tableau composé.
Pour choisir une variable, sélectionnez-la dans le menu déroulant. Le champ texte Nom permet de
renommer un profil : C’est ce nom qui apparaîtra dans la ligne/colonne contenant ce profil. Le
bouton permet d’appliquer des règles de calcul sur la variable sélectionnée.
Pour choisir un Profil, cliquez sur l’icône , puis pour le modifier, cliquez sur . Vous devez créer
autant de profil que de ligne/colonne souhaitées dans le tableau composé. Pour supprimer un profil
cliquez sur le bouton .Les flèches permettent de réorganiser les profils (ordre d’apparition
dans le tableau).
Enfin, la partie cellules permet de définir les données que vous souhaitez voir apparaître dans les
cellules du tableau composé. Sélectionnez le type de données (effectifs, moyenne, somme, calcul
Basic), réglez les options si nécessaire. Vous pouvez également afficher les pourcentages en ligne / en
colonne / sur le total.
299
Cliquez sur l’onglet Contenu.
Cet onglet permet de gérer le contenu de l’objet. Il est possible de définir le Nom du tableau,
d’ajouter éventuellement une Description complémentaire, de faire afficher le Tableau (en adaptant
au besoin la taille des colonnes), et le Graphique.
300
Les onglets Graphique et Affichage permettent de gérer les options de présentation du graphique (si
celui-ci fait partie du contenu de l’objet) et de l’affichage général (police, bordure, couleur de fond,
mise en forme automatique du tableau).
Une fois l’ensemble des options paramétré cliquez sur OK. Le tableau composé correspondant est
alors généré dans la vue.
La première étape consiste à paramétrer la carte. Sélectionnez la carte prédéfinie la mieux adaptée
dans le menu déroulant (France : Région, Département, Ville, etc.). Le bouton description vous
permet de visualiser les codes pris en charge pour la carte choisie.
Dans la partie Données, sélectionnez ensuite la variable de votre enquête qui servira
d’Identificateur, contenant la liste des réponses correspondant au code utilisé pour générer la carte
(par exemple, une variable listant les noms de pays). Le menu déroulant Calcul permet de définir le
301
type de valeurs que vous souhaitez voir apparaître sur la carte (effectif, somme, moyenne, répartition,
etc.).
Dans l’exemple présenté, nous avons choisi de visualiser la répartition du genre des répondants en
Europe. Il s’agit de voir la répartition homme/femme dans les différents pays de l’Union européenne
(indicateur : variable reprenant les noms de pays).
Les parties Affichage de la carte et Présentation des données permettent de gérer les options de
présentation de la carte et des résultats associés.
Cliquez sur OK pour valider les Paramètres de la carte. Vous arrivez sur la boîte de
dialogue Propriétés des objets externes
L’onglet Calcul permet de limiter les réponses à un profil spécifique que l’on défini.
Une fois les propriétés de l’objet définies, cliquez sur OK pour valider. La carte géographique
est générée.
302
INSÉRER UNE MATRICE IMPORTANCE / PERFORMANCE
Dans le bandeau, onglet Insertion, cliquez sur le bouton Mapping, puis sur Importance
Performance.
303
Deux assistants s’ouvrent : Importance/Performance et Assistant Tableau composé :
Assistant Tableau composé : L’onglet tableau de cet assistant reprend les variables
paramétrés avec l’assistant précédent.
Cliquez sur l’onglet Contenu. Décochez la case Tableau, et cocher la case Graphique. Cliquez sur
OK pour générer votre matrice Importance / Performance
304
Dans une matrice Importance / Performance, la position des différents critères selon les axes permet
de les caractériser :
1 : la zone de progrès en haut à gauche : nous indique les critères importants qui sont
insuffisamment bien perçus.
2 : les points forts en haut à droite : font référence aux critères importants pour les répondants,
et sont évalués positivement.
3 : la zone blanche (ou neutre) en bas à gauche : les critères ne sont pas très bien perçus mais ils
sont peu importants.
4 : la zone de « sur qualité » en bas à droite : ces critères sont bien évalués mais ils sont d’une
importance moindre pour les répondants.
305
INSÉRER UNE ANALYSE FACTORIELLE DES CORRESPONDANCES / ANALYSE DES
CORRESPONDANCES MULTIPLES
Dans le bandeau, onglet Insertion, cliquez sur le bouton Mapping, puis sur AFP ACP.
Les cartes factorielles d’A.F.C. ou « mappings » proposent une représentation graphique des
associations entre un grand nombre de modalités de réponse, issues d’une seule question multiple ou
de plusieurs questions.
L’assistant Insérer une analyse / groupe apparait. Sélectionnez les variables à analyser, nommez
le groupe, puis gérer les options relatives aux types de variables. Cliquez sur OK pour valider.
306
INSÉRER UNE CARTE DES SPÉCIFICITÉS
Les cartes de spécificités reprennent la même méthodologie que les tableaux de caractéristiques, mais
permettent de les représenter sous forme graphique. Il s’agit donc des mêmes étapes de
paramétrage.
Dans le bandeau, onglet Insertion, cliquez sur le bouton Mapping, puis sur Carte des spécificités.
307
Notez qu’il est possible d’afficher la carte des spécificités et le tableau de caractéristiques
correspondant dans le même objet. Pour cela, dans les propriétés de la carte des spécificités (dans le
bandeau, onglet Format, puis bouton Propriétés), cliquez sur l’onglet Contenu, cochez Tableau,
puis validez.
Les graphes de relations permettent d'explorer rapidement et automatiquement les relations entre les
variables afin d'identifier les plus significatives. Les options proposées donnent la possibilité de trouver
les principales relations, d'expliquer une variable ou de repérer les groupes de variables proches TS,
S, PS, NS.
Les types de relations qui peuvent exister entre les variables sont notés par les initiales :
Les valeurs (1%, 5%, etc.) sont les seuils par défaut. Il est possible de les modifier : dans
les Propriétés des groupes, dans l’onglet Tests, cliquez sur le bouton situé à côté de Colorier
les cases significatives.
Dans le bandeau, onglet Insertion, cliquez sur la flèche du bouton Graphe de relation, puis
sur Trouver les principales relations.
308
Sélectionnez les variables pour lesquelles vous souhaitez connaître les liens de relation. Veillez à ce
que la case Trouver les principales relations soit cochée, puis cliquez sur Suivant. A l’écran
suivant, il vous est possible de personnaliser les seuils de significativité. Cliquez sur Terminer pour
générer le graphe.
309
EXPLIQUER LA VARIABLE
Dans le bandeau, onglet Insertion, cliquez sur la flèche du bouton Graphe de relation, puis sur
Expliquer la variable.
310
Sélectionnez les variables qui expliqueront la variable sélectionnée dans le menu déroulant Expliquer
la variable, puis cliquez sur Suivant. A l’écran suivant, il vous est possible de personnaliser les seuils
de significativité. Cliquez sur Terminer pour générer le graphe.
Une boîte apparaît dans la vue. Elle représente la population totale de l’échantillon.
Pour ajouter un nouveau nœud, faites un clic-droit sur la boîte Population totale, puis cliquez sur
Décomposer. Il est possible d’effectuer une décomposition selon une variable ou un profil :
Selon une variable : Sélectionnez la variable avec laquelle décomposer les réponses.
Sélectionnez l’option souhaitée : Une branche par modalité ou Répartition suivante, puis
paramétrez-la.
311
Selon un profil : Cliquez sur pour paramétrer le premier profil et tapez son Nom dans le
champ correspondant. Cliquez sur pour ajouter un autre profil, et sur pour en retirer
un.
Une fois la variable ou le profil paramétré(e), cliquez sur OK pour générer le nœud.
312
PROPRIÉTÉ DE LA BOÎTE
Il est possible de paramétrer le Contenu, les Calculs et l’Affichage des boîtes des arbres de
composition. Pour ce faire, sélectionnez la boîte à paramétrer, cliquez sur l’onglet Format dans le
bandeau, puis sur le bouton Propriétés dans le groupe Objet.
L’onglet Contenu : permet de sélectionner les informations affichées dans la boîte : Nombre
d’observations, Pourcentage de la population, Pourcentage du nœud, Décrire une modalité.
RÉORGANISER UN TABLEAU
Les données présentes dans le tableau d’une analyse peuvent être réorganisées. Il est possible de les
trier par ordre croissant/décroissant des modalités ou valeurs, de regrouper/ordonner les modalités,
ou de simplifier le nombre d’observations analysées.
313
TRIER
Les données d’un tableau peuvent être triées par ordre croissant ou décroissant en fonction des
modalités ou des valeurs des observations. Pour appliquer un tri à une analyse :
Ouvrez les propriétés de l’objet (dans le bandeau, cliquez sur l’onglet Format, puis sur le
bouton Propriétés) puis cliquez sur l’onglet Tableau.
Cochez l’option Trier par ordre, puis sélectionnez le tri souhaité dans le menu déroulant.
Notez qu'il est possible de trier les questions ordonnées par Importance. Pour cela, seules les valeurs
relatives à l'importance ne doivent être affichées dans le tableau (décocher Effectif et Pourcentage, et
ne laisser qu'Importance coché)
314
Regrouper / Ordonner
Il est possible de réorganiser un tableau en regroupant et/ou supprimant certaines modalités, et/ou en
se limitant à un nombre de lignes du tableau. Pour effectuer ces actions :
Ouvrez les propriétés de l’objet (dans le bandeau, cliquez sur l’onglet Format, puis sur le
bouton Propriétés) puis cliquez sur l’onglet Calcul.
Cochez l’option Regrouper / Ordonner les modalités, puis cliquez sur le bouton .
Cas d’un tableau à plat : Sélectionnez une ou plusieurs modalités et cochez une des options
à appliquer : Grouper sous le nom, ou Ne pas grouper, ou Ignorer. L’onglet Ordonner
permet de monter / descendre une modalité et de changer ainsi l’ordre de présentation des
modalités dans l’analyse.
Cas d’un tableau croisé / multiple / composé / de moyennes: Tapez les formules
correspondant aux regroupements et ordonnancements à appliquer.
Nom du groupe de modalités suivi d'un signe égal, puis le nom des modalités à grouper, entre
guillemets et séparées d'un signe égalBoissons alcoolisées = "Vins" = "Bière" = "Spiritueux" =
"Prémélange"
315
Supprimer des modalités
Le nom des modalités à supprimer entre guillemets, séparées d'un point-virgule, le tout entre
parenthèses("Eau du robinet" ; "Prémélange" ; "Vin")
Simplifier
Il est possible de simplifier le nombre d’observations traitées dans une analyse en utilisant la fonction
de simplification. Celle-ci permet de simplifier par rapport aux effectifs, aux pourcentages, et/ou au
nombre maximum de lignes. Pour simplifier une analyse :
Ouvrez les propriétés de l’objet (dans le bandeau, cliquez sur l’onglet Format, puis sur le
bouton Propriétés) puis cliquez sur l’onglet Calcul.
Cochez par quelle(s) option(s) simplifier (effectif, pourcentage, nombre maximum de lignes)
puis entrez les valeurs filtres. Notez que les Valeurs ignorées, peuvent être ignorées
(Supprimer de l’analyse) ou regroupées dans une modalité (ici : Autres).
316
PLACER AUTOMATIQUEMENT LES OBJETS
La fonction Placer permet de réorganiser l’ensemble des objets d’une vue selon les règles
sélectionnées. Réglez les paramètres pour générer le placement souhaité, puis validez.
317
Taille : Mettre à la largeur minimale, Mettre à la même largeur, Mettre à la largeur de la
colonne, Mettre à la largeur de la page, Augmenter/Diminuer la largeur. Ces fonctions
s’appliquent à un ou plusieurs objets (sauf, Mettre à la même largeur qui s’applique à
plusieurs).
Appliquer un style : permet d’appliquer un style prédéfini (Style standard, style rapport
papier/écran/statistiques) à la vue, en replaçant, ou non, les éléments.
Définir les styles : permet de modifier les styles par défaut, ou d’en créer de nouveaux. Ces
styles personnalisés peuvent être enregistrés, et réutilisés plus tard pour d’autres enquêtes
(enregistrés dans le répertoire d’installation du logiciel, et non au niveau de l’enquête).
Dans le bandeau, onglet Format, cliquez sur le bouton Substituer une variable.
La fonction Substituer une variable permet de remplacer une variable utilisée dans l’analyse par
une autre. Cela permet, par exemple, de modifier une variable de référence utilisée dans toute la vue
pour en définir une nouvelle.
Pour ce faire, sélectionnez la variable à substituer dans le premier menu déroulant, puis la variable de
remplacement dans le second, puis validez.
318
FILTRER LES RÉPONSES
Le filtre de réponses consiste à analyser les résultats de votre enquête en ne vous intéressant qu’à un
profil spécifique de répondants. Par exemple, seulement les Femmes, ou bien les personnes ayant
entre 25 et 50 ans. Il existe trois niveaux de filtres différents lorsque vous éditez votre tableau de
bord personnalisé : les strates, les profils appliqués à une vue, et les profils appliqués à un objet.
STRATES
Les strates permettent de scinder la population en plusieurs groupes et de générer à la fois les
résultats relatifs à tous les répondants et ceux qui concernent des sous-échantillons particuliers.
Lorsqu’une strate est sélectionnée, elle s’applique à l’ensemble du tableau de bord et elle sera active
sur toutes les vues de votre tableau de bord.
Il est possible de changer de strates très rapidement lors d’une analyse grâce à la fenêtre Strates,
dans l’explorateur latéral de l’environnement Tableau de bord personnalisé.
319
POUR CRÉER UNE STRATE
Dans la fenêtre Strates de l’explorateur latéral, cliquez sur Nouvelle strate ou sur le bouton
Dans l'exemple ci-dessus, on souhaite créer le profil des hommes âgés de 25 à 50 ans.
Les filtres peuvent également être appliqués au niveau d’une vue et/ou d’un objet. Cette fonction
s’appelle Limiter au profil et se paramètre dans les propriétés de la vue et/ou les propriétés d’un
objet.
Cas d’un filtre sur une vue : ouvrez les propriétés de la vue (dans le bandeau, onglet Vue,
cliquez sur le bouton Propriétés vue), cliquez sur l’onglet Calcul.
Cas d’un filtre sur un objet : ouvrez les propriétés de l’objet (dans le bandeau, onglet Format,
cliquez sur le bouton Propriétés), cliquez sur l’onglet Calcul.
Créer un profil : Cochez Limiter au profil, cliquez sur Modifier, puis Définir un autre
profil. Renseignez les informations sur le profil, puis validez.
320
PONDÉRER LES EFFECTIFS
Dans le bandeau, onglet Vue, cliquez sur le bouton Pondérer les effectifs, dans le groupe Outils –
Options.
La fonction Pondérer les effectifs permet de pondérer les réponses par rapport à une variable
numérique donnée. Pour ce faire :
Cochez Pondérer les effectifs avec la variable, puis sélectionnez la variable pondératrice dans le
menu déroulant.
En règle générale, on aura préalablement crée une variable « Redressement » suite au redressement
de la population étudiée afin d’obtenir un échantillon représentatif de celle-ci. Cette variable peut être
utilisée comme dans l’exemple ci-dessus pour pondérer les effectifs.
Dans le bandeau, onglet Format, cliquez sur le bouton Seuils des tests, dans le groupe Outils –
Options.
Cette fonction vous permet de modifier les seuils utilisés dans les tests de significativité de l’ensemble
du tableau de bord. Tapez les valeurs des seuils souhaitées, puis validez.
Il existe différents tests statistiques, qui sont appliqués selon le type des variables analysées
(nominales ou numériques)
321
DÉFINIR LE FORMAT DES NOMBRES
Dans le bandeau, onglet Format, cliquez sur le bouton Format des nombres, dans le groupe Outils
– Options.
Cette fonction vous permet de choisir le type d’affichage des nombres, pourcentages et séparateurs de
décimales. Sélectionnez les options d’affichage souhaitées, puis validez.
322
AFFICHER LE DIAPORAMA
PUBLIER L’ENQUÊTE
Publier mon enquête est accessible depuis le panneau d'accueil Diffusion et Collecte. Il est
également possible de Publier via l'environnement des Questionnaires et des Tableaux de bord
(bouton Publier).
La publication s’effectue de la manière suivante, quel que soit le serveur de publication auquel vous
souscrivez (SphinxOnline, VIP, serveur Sphinx Connect).
323
Indiquez les informations associées à votre compte :
Nom du serveur,
Le menu déroulant permet de sélectionner le serveur sur lequel sera publiée votre enquête. Par
défaut, SphinxOnline est sélectionné.
Si vous disposez d'un compte limité dans le temps (mensuel, annuel…), sélectionnez VIP
SphinxOnline dans la liste des serveurs.
Il est également possible de saisir manuellement l'adresse d'un autre serveur (Sphinx
Connect).
Vous avez la possibilité de modifier le nom que prendra votre étude sur internet via l’option « Nom de
l’enquête ». Ce nom sera apparent dans l’URL que vous allez obtenir suite à cette publication et sera
visible par les répondants.
Le bouton « Proxy… », vous donne la possibilité d’indiquer vos informations de proxy, passerelle
entre votre réseau et internet (Hôte, identifiant et mot de passe). Cliquez sur « Suivant » pour passer
à la prochaine étape.
324
Cette fenêtre détecte automatiquement si votre enquête a déjà été publiée ou s’il s’agit d’une
première mise en ligne. Dans le cas d’une première publication, vous ne pourrez que Publier
l’enquête, sur votre compte. Si l’enquête a déjà été publier, consultez l’article Republier une
enquête.
L’option «Publier les réponses locales» vous permet de publier en ligne les réponses que vous avez sur
votre poste. Ainsi, si votre enquête en local possède 50 réponses, elles seront publiées si vous cochez
cette option. Sinon, seule l’enquête sera publiée sur le serveur.
Cliquez sur « Suivant » et vous arrivez sur une page récapitulative des choix effectués.
325
Terminez la publication en cliquant sur le bouton « Terminer ».
Une fois votre enquête publiée, vous arrivez sur cette boîte de dialogue vous permettant d’accéder
aux différents liens relatifs à votre enquête (les différents formulaires, la table de données contenant
les observations collectées…).
Vous pouvez également accéder à votre compte Sphinx Online, soit en cliquant sur le lien votre
gestionnaire de compte, soit en cochant l’option Accéder directement au gestionnaire de
compte, votre compte s’ouvrira automatiquement à partir de votre navigateur internet après avoir
cliqué sur OK.
Exporter une vue : permet d’exporter le contenu de la vue courante vers MS Office (Word,
Excel (uniquement les tableaux), PowerPoint ou OpenOffice. Choisissez le format d’export,
réglez les options de présentation, puis cliquez sur Copier pour exporter la vue.
Exporter plusieurs vues : un premier assistant s’exécute lorsque vous cliquez sur Exporter
plusieurs vues. Il sert à sélectionner les vues à exporter. Sélectionnez-les, précisez le titre du
rapport, puis cliquez sur Imprimer, ou Enregistrer au format HTML, ou Enregistrer dans Office.
326
COMPARER DES FRÉQUENCES, DES MOYENNES
Dans le cas où vous avez mené la même enquête sur deux échantillons, il est possible de comparer les
résultats réciproquement obtenus, qu’il s’agisse d’une comparaison de fréquences ou de moyennes.
On souhaite alors savoir si les fréquences/moyennes d’une même question, sont égales ou
statistiquement différentes.
Afin de faciliter cette étape, nous mettons à votre disposition un outil en ligne permettant de mettre
en place des :
http://www.sphinxonline.net/sphinx/aide/comparaisonmoyennes.htm
http://www.sphinxonline.net/sphinx/aide/comparaisonfrequences.htm
ANALYSES MULTIVARIÉES
Les analyses multivariées, permettent de guider le processus décisionnel et orientent les actions à
mettre en place. Elles se basent sur des méthodes différentes selon qu’elles visent la description des
faits observés ou l’explication des phénomènes étudiés.
L’analyse descriptive permet d’identifier les tendances, de calculer les fréquences et de mesurer la
concentration ou la dispersion des réponses.
L’analyse explicative se consacre au croisement des variables dans une optique de vérification des
associations éventuelles.
327
L’environnement Analyses multivariées est composé :
La fenêtre Analyses sauvegardées regroupe l’ensemble des analyses que vous avez effectuées
et que vous avez souhaitez garder en mémoire dans le logiciel. Celles-ci sont présentées en
respectant l’ordre de création, et selon leur type : analyse bivariée, ou analyse multivariée.
Pour plus d’aisance, il est possible de développer/réduire la liste des analyses sauvegardées par
type, en cliquant sur l’icône à côté du titre.
La fenêtre Strates liste les strates permettant, après leur construction, de visualiser les
résultats sur un profil donné. Les icônes situées au-dessus de la liste permettent la gestion des
strates : créer, afficher, propriétés, supprimer.
La fenêtre Langues permet, dans le cas d’une enquête multi-langue, de choisir la langue du
tableau de bord personnalisé. Une même vue peut être visualisée en différentes langues.
Comment y accéder ?
328
ANALYSE TEXTUELLE
INSTALLATION DE SPHINX QUALI
CONFIGURATION REQUISE
Configuration recommandée
Configuration minimale
Système
http://infos.lesphinx.eu/docs/Installation_flottante.pdf
Vous avez reçu une clé usb du logiciel Vous avez téléchargé le logiciel
329
Vous pouvez, dans cette étape, choisir le répertoire d'installation des fichiers du logiciel mais nous
vous conseillons de conserver le répertoire proposé C:\SphinxQuali.
330
Un message vous confirme que l’installation s'est déroulée correctement.
Pour démarrer :
- un raccourci a été créé sur le Bureau
- un menu Le Sphinx Développement a été créé dans le menu Programme.
A la première ouverture de Sphinx Quali, celui-ci fonctionnera en mode Démonstration. Pour accéder
à la version complète, il vous faudra rentrer votre clef d’installation.
Entrez exactement la Clef d'installation qui vous a été communiquée par mail ou par courrier.
Activation de la clef :
En cas de connexion internet détectée, l’activation se fera automatiquement après avoir cliquez sur
Suivant.
En cas d’absence de connexion internet (pas d’accès Internet, problème de connexion ou autre), une
fenêtre précisant que le logiciel n’a pas été activé apparaitra. :
Si vous pouvez vous connecter à Internet, cliquez sur Accès Internet, et l’activation se lancera
automatiquement.
Si la connexion Internet n’est pas possible, sélectionner l’option Activer par téléphone et
suivez la procédure décrite ci-dessous.
331
Relevez les codes C1 et C2 et transmettez-les à nos services avec votre code client
par mail :contact@lesphinx.eu ou téléphone : 04 50 69 82 98
NB: cette activation est obligatoire. Tant qu’elle n’a pas été réalisée, votre logiciel fonctionnera en
mode Démonstration.
Procédures complémentaires
La licence d'utilisation de Sphinx est installée sur un ordinateur A. On veut la déplacer sur l'ordinateur
B.
332
Cliquez sur Démarrer \ Programmes \ Le Sphinx Développement \
Désinstaller Sphinx Quali ;
Insérez la clé USB, lancez l’installation, saisissez manuellement votre clé d’installation puis
réactiver là.
Si vous bénéficiez d’un contrat de maintenance, effectuez les mises à jour mineures de
votre logiciel :
La recherche de mises à jour est réalisée directement à l’ouverture de Sphinx Quali, sous réserve de
disposer d’un accès internet.
333
PRÉSENTATION DE SPHINX QUALI
Sphinx Quali est l’outil d’analyse lexicale et sémantique de Sphinx qui facilite le traitement des
questions ouvertes et des textes issus de sources externes (internet, réseaux sociaux,…). Les
méthodes et technologies d’analyse de Sphinx Quali permettent d’effectuer différents types de
traitements, au travers de trois protocoles. Tous ces protocoles vont vous aider à repérer rapidement
les thématiques et à comprendre le sens du corpus étudié.
Protocole d’Exploration
Permet de prendre connaissance du corpus de manière détaillée et de « fouiller le texte » très
rapidement en bénéficiant de toutes les ressources de l’analyse lexicale, sémantique et
statistique.
Protocole de Codification
Permet la construction automatique ou manuelle d’une grille de thématique permettant de
coder un corpus. La codification permet de classer les observations selon leurs thématiques et
d’en extraire des données statistiques.
Protocole de Synthèse
Propose différentes synthèses permettant d’expliquer de quoi parle le texte (concepts), de
quelle manière on en parle (opinions positives / négatives), et quelle est l’influence d’un
contexte donné. Ces synthèses permettent de prendre rapidement connaissance des
thématiques et orientations principales du corpus, en très peu de temps et avec peu d’efforts.
GLOSSAIRE
Trouvez ici un glossaire des termes utilisés dans le cadre de l'utilisation de Sphinx Quali.
Généralités
La lemmatisation est le procédé consistant à ramener les différentes formes d'un même mot
à sa forme canonique ou lemme (singulier, masculin pour les noms et adjectifs ; infinitif pour
les verbes). Il est à la base de l'analyse lexicale qui conduit à prendre connaissance d'un
texte à partir de son lexique. Mais un mot peut avoir plusieurs significations différentes
(polysémie) et une même signification correspondre à différents mots (synonymie).
Une ontologie ou un dictionnaire est un ensemble d'éléments qui définissent une notion. Ici,
il s'agit d'un ensemble de mots (sous leur forme lemmatisée) qui renvoie à une signification et
donc une feuille du thésaurus.
334
Un réseau sémantique est un ensemble de relations entre éléments signifiants (mot d'un
corpus ou signification d'un thésaurus) conduisant à préciser le sens de ces éléments en
fonctions des éléments auxquels ils se trouvent reliés. Ainsi le mot avocat renvoie à une
signification différente selon qu'il est associé à "salade", "manger", "assaisonnement" ou qu'il
est relié à "tribunal", "juge", "droit".
Sphinx Quali
Un sentiment est une phrase ou un segment de phrase caractérisé par : son type (conseil,
jugement, sentiment, opinion), sa catégorie (recommandation, suggestion, évaluation,
peur…), son intensité (1 à 3), son orientation (positive, négative)
La variable de contexte permet de comprendre les différences entre les répondants. Elle
permet de segmenter le corpus selon plusieurs catégories, comme l’âge, le sexe, ou son
département / service ou autre. Elle doit être une variable fermée unique ou fermée échelle.
La variable de signature permet d’identifier l'origine du texte. Elle met en évidence des
caractéristiques de la personne qui s’exprime. Il est possible de sélectionner plusieurs
variables de signature pour une même analyse.
La longueur correspond au nombre de mots de la réponse, sans prendre en compte les mots-
outils.
La banalité est une moyenne de fréquence des mots dans le corpus. Plus les mots sont
fréquents plus la banalité sera forte
335
Depuis le bandeau, onglet Accueil :
Dans la barre de titre de Sphinx Quali (tout en haut de l’écran), cliquez sur l’icône
correspondant au protocole souhaité (Exploration, Codification, Synthèses).
Ci-dessous, un premier aperçu des interfaces logicielles de Sphinx Quali qui vous permettra de vous
familiariser avec les différents environnements de travail que propose ce nouveau module.
Première utilisation
A la première utilisation des fonctions textuelles et sémantiques une boîte de dialogue permet de
choisir le texte à analyser ainsi qu’une variable de contexte susceptible d’avoir une influence sur les
contenus et une ou plusieurs signatures permettant de situer les verbatim.
336
Pour analyser une nouvelle variable texte, il faut cliquer sur le bouton Changer dans l’onglet Accueil.
Il fait réapparaître la boite de dialogue.
Pour modifier les variables de contexte ou de signatures, il faut se rendre dans l'onglet Données.
Protocole d'Exploration
L’environnement d’Exploration comporte un volet latéral, situé à gauche de l'écran, intitulé Lexique. Il
affiche la liste des mots ou des concepts du texte. Les boutons Mots et Concepts (dans le bandeau,
onglet Accueil) permettent de passer d’une liste à l’autre. Les mots apparaissent par défaut dans leur
forme lemmatisée, et leur catégorie grammaticale est indiquée (Cat).
337
La liste des éléments du lexique (mots ou concepts) peut être réaménagée en regroupant des
éléments (on marque les éléments à grouper dans la liste puis clic droit > Grouper).
Le bouton symbolisant le filtre (en haut du volet Lexique) permet de choisir la nature et le nombre des
éléments affichés.
Le bouton option, règle le calcul des éléments apparaissant dans le lexique : mots lemmatisés ou non,
niveau sémantique dans le thésaurus et niveau d’exigence.
Fouille de texte
Le corpus est affiché, par défaut, dans son intégralité. Les observations peuvent être présentées dans
leur ordre d’arrivée selon leur longueur ou selon les autres éléments de contexte affiché en regard du
texte (les autres colonnes, que l'on peut ajouter / supprimer via l’onglet Corpus, groupe Colonnes). En
cliquant sur les en-têtes de colonnes on change on trie les observations par rapport au contenu de
cette colonne.
338
l’affichage du corpus aux éléments marqués dans le lexique. Le contenu des observations peut être
découpé en phrases ou paragraphes. On peut ainsi très facilement rechercher du verbatim et copier
les éléments sélectionnés (bouton Copier ou Ctrl + C).
Les passages contenant des opinions positives ou négatives peuvent être identifiés dans le corpus par
un coloriage vert ou rouge selon le cas (onglet Corpus, Colorier les opinions).
Protocole de Synthèse
Le protocole de Synthèse permet de visualiser les résultats des analyses textuelles et sémantiques,
et de préparer leur restitution. Quatre types de synthèses peuvent être affichés : Synthèse globale,
Orientation et Sentiments, Analyse par contexte, Analyse de contenu.
On choisit le type de synthèse dans l’onglet synthèse. La navigation entre les différentes vues et les
différentes synthèses s'effectue grâce aux les flèches situées en bas à gauche de l'écran.
Le bouton Exporter (dans l'onglet Accueil) permet de récupérer les synthèses dans PDF ou Microsoft
Word.
L’environnement d’analyse de contenu permet de lire les réponses pour les coder selon une grille
construite par le chercheur, le codebook. Sphinx Quali offre également la possibilité de créer un
339
codebook de manière automatique selon un niveau de détail choisi par l'utilisateur (thème généraux,
idées principales ou concepts détaillés).
Codebook automatique
Dans le cas du codebook automatique, le système construit le codebook en fonctions des éléments du
thésaurus les plus fréquents et il code automatiquement chaque observation en fonction des concepts
qui s’y trouvent. On obtient directement le résultat sous forme d’une synthèse (dans l'environnement
de synthèse) présentant la statistique des thèmes et sous thèmes du thésaurus présent dans le
corpus. Cette codification peut être contrôlée en passant en revue toutes les observations. (dans
l'environnement de codification)
340
Construction manuelle d'un codebook et codification
L’utilisateur peut aussi construire son propre codebook en fonction de ce qu’il cherche à repérer dans
le corpus. Il peut ainsi définir une ou plusieurs listes d’idées qui constitueront sa grille d’analyse. Par
exemple, il peut créer une première variable pour l’Hôtel : Aspect extérieur, Accès…, une autre pour la
Chambre : Espace, propreté… et ainsi de suite en utilisant le bouton Nouvelle variable. Il peut
également prévoir de recopier des extraits ou d’ajouter ses propres commentaires (fonction Associer
des extraits).
Lorsque le codebook est construit la codification proprement dite peut débuter : les flèches situées au
dessus du codebook permettent de parcourir le corpus et de coder les observations.
En faisant défiler les observations de telle sorte que le codeur voit des observations qui
diffèrent le plus les une des autres (on procède pour cela à une classification préalable - il
s'agit de la fonction Mode assisté). Lorsqu’il en aura codé suffisamment (une centaine au
moins) il pourra essayer l’Extension de codification. Le système compare chaque
observation restant à coder à celle qui l’on déjà été. Il code automatiquement celles qu’il
341
reconnaît. Le bouton Diagnostic et conseil (onglet Analyse de contenu) précisent les
conditions d’un usage efficace de cette extension de codification.
En utilisant le volet Lexique pour ne faire défiler que les observations contenant un mot ou un
concept sélectionné. Pour cela, il faut faire apparaitre la liste des mots ou concepts en cliquant
sur le bouton Afficher (groupe Volet latéral) de l’onglet Accueil. Il suffit ensuite de
sélectionner un mot ou un concept de la liste pour faire défiler toutes les observations qui le
contiennent.
Règles de calcul
La détermination des éléments sémantiques, des classifications, des calculs de spécificités, des règles
de sélection des verbatim, d’affichage des nuages de mots dépendent d’un ensemble de paramètres
modifiables par l’utilisateur. Les paramètres par défaut garantissent un bon fonctionnement du
logiciel, mais selon le type de corpus et les problématiques d’analyses ils peuvent être modifiés à
partir des boîtes de dialogue suivantes.
Les options de calcul sont accessibles en cliquant sur le bouton Options du bandeau (onglet Accueil).
Les variables suivantes sont automatiquement crées comme conséquence des analyses effectuées.
Une variable fermée dont les modalités sont les classes de la classification hiérarchique
descendante
Deux variables fermées provenant de l’analyse des sentiments. L’une contient l’orientation
globale de l’observation (Positif, Négatif) l’autre la nature des sentiments exprimés dans
l’observation (Jugement, Evaluation,...).
L’utilisateur peut y ajouter le calcul de variables particulières pour poursuivre ses analyses grâces aux
fonctions d’analyse statistique : Tableaux de bord personnalisés. La création de nouvelles variables
s'effectue à partir du bouton Variables lexicales (dans l'onglet Données). Une boite de dialogue
propose l’ensemble des actions possibles.
342
Règles de calcul du lexique Règles de calcul des Règles des calculs de mots
classifications spécifiques
Règles de sélection des verbatim Règles d'affichage des synthèses Règles pour l'extension de
codification
343
En utilisant le volet Lexique pour ne faire défiler que les observations contenant un mot ou un concept
sélectionné. Pour cela, il faut faire apparaître la liste des mots ou concepts en cliquant sur le bouton
Afficher (groupe Volet latéral) de l’onglet Accueil. Il suffit ensuite de sélectionner un mot ou un
concept de la liste pour faire défiler toutes les observations qui le contiennent.
BANDEAU
Le bandeau de Sphinx Quali est composé de trois onglets communs à tous les protocoles : Accueil,
Données, Affichage.
D’autres onglets s’affichent selon le protocole d’analyse et sont décrits dans les parties relatives à ces
protocoles : Corpus, Analyse de contenu, Synthèses.
Accueil
L'onglet Accueil regroupe les fonctions les plus fréquemment utilisées dans l'environnement d’analyse
textuelle et sémantique.
Le groupe Accès directs comprend des fonctions permettant d'ouvrir le panneau d'accueil ou d'autres
environnements.
Le groupe Protocoles permet de naviguer rapidement entre les différents protocoles d’analyse
textuelle et sémantique (Exploration, Codification, Synthèse).
Le groupe Lexique permet d'afficher et d'éditer le lexique des mots ou des concepts.
Le groupe Exporter permet d’exporter une analyse textuelle vers la suite Microsoft Office ou au
format PDF.
Données
L’onglet Données permet la gestion des analyses, l’exploration des données et la création de
variables lexicales.
344
Le groupe Analyse permet de sélectionner une variable de contexte et une ou plusieurs variables de
signature.
Le groupe Indicateurs permet de créer de nouvelles variables lexicales à partir de l’analyse lexicale.
Affichage
L’onglet Affichage permet de gérer l'affichage des différents éléments et leur disposition à l'écran.
Le groupe Afficher sert à choisir les éléments qui apparaîtront à l’écran dans le panneau latéral
gauche (lexique, strates, langues).
Pour importer des données terrain dont vous disposez au format .docx ou .txt, consultez
l'article Import de données terrain.
Si votre enquête comporte plusieurs questions ouvertes, vous serez amené à créer plusieurs analyses
lexicales. Sphinx Quali permet de créer de nouvelles analyses et de les gérer individuellement.
345
Analyser une question ouverte d'une enquête existante
Utilisez la fonction Parcourir du panneau d’accueil pour aller ouvrir l’enquête contenant la variable à
analyser.
La fonction Parcourir ouvre directement l’enquête dans Sphinx Quali. Il ne reste plus qu’à
sélectionner le protocole de votre choix (Exploration, Codification, Synthèse).
346
texte à étudier, puis la variable de contexte, une ou plusieurs variables de signature, et le protocole
souhaité pour débuter l’analyse.
Variable texte : Cette variable est celle contenant le corpus que vous souhaitez analyser.
347
Variable de contexte : La variable de contexte permet de comprendre les différences entre
les répondants. Elle permet de segmenter le corpus selon plusieurs catégories, comme l’âge,
le sexe, ou son département / service ou autre. Elle doit être une variable fermée unique ou
fermée échelle.
Protocole d’analyse : Il est aussi possible de choisir le protocole que l’on souhaite lancer
(Exploration, Codification, Synthèse).
Cette opération consiste à importer puis à transformer les données sources (fichiers, Web…) en une
enquête au format Sphinx.
Suivez les étapes pour importer les données depuis une source externe.
348
Plus d'information sur l'import de données terrain (format Microsoft Word) en cliquant ici.
A l’issue de l’import, votre enquête est créée et vous visualisez votre corpus dans le Tableur de Sphinx
Quali. Cliquez sur le bouton Panneau d'accueil, puis sélectionnez le protocole de votre choix pour
débuter l'analyse textuelle.
349
Variable texte : Cette variable est celle contenant le corpus que vous souhaitez analyser.
Protocole d’analyse : Il est aussi possible de choisir le protocole que l’on souhaite lancer
(Exploration, Codification, Synthèse).
Sphinx Quali permet l'import de documents textuels de différentes natures : entretien dirigés ou non-
dirigés, focus groupes, articles ou document. Ainsi, vous pouvez créer une nouvelle enquête
directement à partir d'un de ces documents. Pour ce faire :
Sélectionnez Entretien non dirigé ou dirigé, focus groupe, articles, documents, puis
cliquez sur Suivant
350
Sélectionnez le fichier à importer, puis cliquez sur Suivant,
Ci dessous, toutes les informations pour préparer au mieux vos documents en vue d'une importation
dans Sphinx Quali. Il existe quatre types d’import de documents différents :
La retranscription se fait en alternant les couples question / réponse. On utilise les balises Q : ou R
:en début de ligne de chaque question ou réponse.
Plusieurs entretiens peuvent être retranscris à la suite. On utilise la balise E : pour repérer les
différents entretiens. En tête de la retranscription d’un entretien figurent les données caractérisant
l’interview. Elles sont définies par des balises, par exemple : Nom, Prénom, Age, CSP, Date… Ces
indications figurent en début de ligne. Le signe ":" sépare la balise de son contenu.
Des annotations peuvent être ajoutées au moment de la retranscription pour marquer des
expressions non verbales ou tout autre commentaire ne faisant pas partie du texte retranscris. Ces
annotations sont portées entre crochets et sont placées avant le point de la phrase à annoter. Par
exemple : "Si vous insistez [Résistance]".
Exemple :
351
E : Entretien avec Jean DurandNom : JeanAge : 31CSP : OuvrierDate : 12/4/2013Q : Comment
ça va ?R : Bien merci.Q : Mais encore ?R : Si vous insistez [Résistance]. Je vais vous dire que
c'est super.Q: Pouvez-vous préciser ?R : Je parle des gens que je rencontre. Ils sont tous très
intéressant. J'aime faire de nouvelles rencontres [Intérêt]. C'est toujours l'occasion
d'apprendre.E : Entretien avec Anne BlancNom : AnneAge : 50CSP : EmployéDate
: 25/6/2013Q : Acceptez-vous de répondre ?R : Oui bien sûr si cela ne prend pas trop de
temps.Q : Parlez-moi de ce qui compte dans votre vie.R : Moi j'aime manger. Je ne me
préoccupe pas de ma ligne. J'aime faire la cuisine et préparer mes propres plats.Q : Quel type de
cuisine préférez vous ?R : Toutes mais surtout quand elle est préparée avec des produits frais.E
: Entretien avec Jules MartinNom : JulesCSP : EmployéAge : Date : 23/7/2013Q: Acceptez-vous
de répondre ?R: Oui avec grand plaisir.Q: Parlez-moi de ce qui compte dans votre vie.R: Marcher
et rêver. J’adore m’évader même en restant sur place.Q: Vous êtes un drôle d’oiseau. Qu’est ce
qui vous donne des ailes ?R: Vous me trouvez étrange [Rire]. Mais c’est ma manière d’être
!Q: Quel type de rêves préférez vous?R:Tous sauf les cauchemars bien sûr.
aux annotations
Il peut être analysé selon 2 types d’unités statistiques conduisant à l’une des tables de données
suivantes :
Base entretien : En colonne, 5 variables Nom, Age, CSP, Date, Question, Réponse, Annotation. En
ligne, 3 entretiens, le texte de toutes les questions et de toute les réponses de chaque interview est
regroupé en dans les champs Question et Réponse. Toutes les annotations d’une même interview
figurent à la suite dans le champ Annotation.
Exemple :
Base couple question-réponse : En colonne, 5 variables Nom, Age, CSP, Date, Questions,
Réponses, Annotation. En ligne, 10 couples question-réponse. Les champs Question et Réponse ne
contiennent que le texte relatif à chaque couple. Le champ Annotation ne contient que les annotations
du couple concerné. L’identification de l’interview est reprise pour chaque couple Question, Réponse.
Exemple :
352
Entretien dirigé ou semi-directif
L’entretien est dirigé (ou semi-directif) lorsqu’il se déroule à l’aide d’un guide ou d’un plan sans pour
autant correspondre à un questionnaire. La formulation des questions et leur ordre peuvent varier en
fonction de l’interlocuteur et de ses réponses. La retranscription se fait en alternant les
couples question / réponse. On utilise les balises Q : ou R : en début de ligne de chaque question
ou réponse.
Plusieurs entretiens peuvent être retranscris à la suite. On utilise la balise E : pour repérer les
différents entretiens. En tête de la retranscription d’un entretien figurent les données caractérisant
l’interview. Elles sont définies par des balises, par exemple : Nom, Prénom, Age, CSP, Date… Ces
indications figurent en début de ligne. Le signe ":" sépare la balise de son contenu.
Des annotations peuvent être ajoutées au moment de la retranscription pour marquer des
expressions non verbales ou tout autre commentaire ne faisant pas partie du texte retranscris. Ces
annotations sont portées entre crochets et sont placées avant le point de la phrase à annoter. Par
exemple : "Si vous insistez[Résistance]".
L’indication des différents thèmes abordés ou différentes parties de l’entretien se fait par l’ajout de
repères (jalon) ">" suivi d’un mot. Par exemple >introduction, >première
partie, >hobbies. NB : Il ne doit y avoir aucun espace entre le caractère ">" et le mot.
Exemple :
Dans le corpus ci-dessus, 2 entretiens sont retranscrits. Il comporte 6 couples question-réponse. Les
entretiens sont définis par les balises Nom, Age, CSP, Date. Des annotations ont été ajoutées
353
([Résistance], [Intérêt]). Les jalons : >Intro et >Hobbies conduisent à la création d’un champ
supplémentaire "Jalon" indiquant pour chaque couple de question-réponse, le point auquel il se
rattache, ou pour chaque interview les thèmes abordés (le nombre et la nature des thèmes abordés
dans chaque interview peut varier).
Tout comme l’entretien non directif, il conduit à définir des champs (ou variables) relatifs à :
aux annotations
Il peut être analysé selon 2 types d’unités statistiques conduisant à l’une des tables de données
suivantes :
Base entretien : En colonne 6 variables Nom, Age, CSP, Date, Question, Réponse,
Annotation, Jalon. En ligne 2 interviews, le texte de toutes les questions et de toute les
réponses de chaque interview est regroupé dans les champs "Question" et "Réponse". Toutes
les annotations et jalons d’une même interview figurent à la suite dans les champs
"Annotations" et "Jalon".
Exemple :
Base couple question- réponse : reprend les mêmes colonnes que la base précédente. En
ligne 6 couples question-réponse. Les champs "Question", "Réponse" ne contiennent que le
texte relatif à chaque couple. Le champ "Annotation" ne contient que les annotations du
couple concerné. Le champ "Jalon" contient le point auquel le couple question-réponse se
rattache. L’identification de l’interview est reprise pour chaque couple question-réponse.
Exemple :
Focus Groupe
C’est une discussion de groupe dans laquelle un animateur fait parler des participants. Il lance des
sujets et laisse les participants s’exprimer. Ils interviennent librement et dialoguent entre eux…
354
La retranscription se fait en notant le nom de chaque intervenant suivi de ":" pour chaque prise de
parole. Une prise de parole peut être retranscrite sur plusieurs lignes. A chaque changement de
locuteur, un retour à la ligne pour noter son nom (suivi de ":") est obligatoire.
Des annotations saisies entre crochets dans le texte (par exemple [Rire]) permettent d’ajouter de
l’information complémentaire relative aux tours de parole.
Les différentes parties de la discussion peuvent être indiquées par des repères ">" suivi du nom de la
partie. NB : Il ne doit y avoir aucun espace entre le caractère ">" et le titre de la partie.
Exemple :
>PrésentationAnimatrice : Nous allons aujourd’hui parler de yaourt, mais avant cela pourriez-
vous vous présenter en indiquant vos préférences culinaires ?Jeannette : J’ai un mari et 2
enfants et je suis au régime. Alors pour moi faire les courses c’est une torture. Je veux faire
plaisir aux miens mais aussi éviter les tentations.Nicole : j’ai 50 ans et je vis seule. J’aime bien
manger et faire la cuisine.Béatrice : Moi vous savez…Animatrice : Vous êtes timide Béatrice,
mettez-vous à l’aise, dites-nous ce que vous aimez.Béatrice : Le chocolat et les
pommes.Monique : j’ai 20 ans et fais beaucoup de sport. Je surveille mon alimentation.>Le
yaourt dans l’alimentationAnimatrice : Voyons maintenant la place du yaourt dans votre
alimentation. Béatrice, vous voulez bien commencer ?Béatrice : je suis allergique aux produits
lactés et je ne mange pas de yaourt.Jeannette : Heureusement mes enfants aiment beaucoup le
yaourt. Les yaourts parfumés [Goût]. Pour moi je prends du 0%.Nicole : j’en mange un peu, et
je fais beaucoup de plat à base de yaourt. Les escargots pruneaux yaourt sont ma spécialité.
C’est particulièrement onctueux.Animatrice : D’autres personnes ont-elles des recettes originale
comme Nicole ?Béatrice : Ma mère m’a appris à faire de la tarte au flanc. Moi j’y ajoute
maintenant des pommes et du chocolat et je remplace le flanc par du yaourt battu en
neige.Monique : Vous croyez ? Moi les yaourts je les fais cuire.>Les critères
d’achatAnimatrice : Comment choisissez-vous vos yaourts et où l’achetez vous ?Nicole : Je
préfère les pots en verre, je les récupère pour mes confitures [Conditionnement]. Je fais
beaucoup de confitures pour parfumer les yaourts nature que j’achète à Carrefour.Jeannette : Je
prends toujours ce qui est en promo, les packs de 12 cela me fait la semaine [Economie].
J’aime aussi essayer les nouveautés bio ou taille fine. Béatrice : j’aime bien les couleurs surtout
le violet, alors j’achète des yaourts violet.Animatrice: Merci beaucoup.
L’unité statistique est la prise de parole. On construit une table contenant 19 lignes correspondant à
chacune des 19 interventions. En colonne un champ "locuteur" indique qui parle, et un champ "texte"
contient le texte du tour de parole. Un troisième champ "Jalon" contient la partie correspondant au
tour de parole (uniquement si des jalons, repérés par ">" ont été ajoutés). Un dernier champ contient
les annotations éventuellement ajoutées au tour de parole.
355
Exemple :
L’unité statistique est le locuteur. On construit une table contenant 5 lignes (une par locuteur). Il y a
4 colonnes contenant le nom de l’intervenant (champ "locuteur"), le texte regroupé des tours de
parole de l’intervenant (champ "texte"), les parties de l’entretien dans lesquelles le participant est
intervenu (champ "Jalon") et enfin les annotations regroupées (champ "Annotations").
Exemple :
Documents
Articles, rapports… de nombreux documents numérisés sont disponibles sur le web ou sous formes de
fichiers informatiques.
Ils peuvent être analysés comme textes indifférenciés ou en distinguant les éléments qui les
constituent : résumé, développement bibliographie, titres…Il convient pour cela de recopier les
documents en les mettant bout à bout et en indiquant le nom de chaque document, ses
caractéristiques et le cas échéant les éléments qui le composent complétés par d’éventuelles
annotations.
On utilise des balises pour définir le document (Titre, Auteur) et les éléments qui le composent
(Résumé, Mots clé, Corps, Références). Une balise est séparée de son contenu par le signe ":", par
exemple : "Mots clé : chasse, Dahut". Les annotations portées entre crochet permettent de qualifier
des fragments de texte en fonction de leur statut ou de leur contenu. C’est ainsi qu’on peut isoler et
qualifier les fragments à citer.
356
Exemple :
Article: La chasse au DahutAuteur : Pierre et PaulRésumé : Il était une fois dans les
alpages.Mots clé : Chasse, DahutCorps :
Introduction [Titre]
Le Dahut est un animal étrange. Il se nourrit d’herbes poussant drues sur les pentes à forte
déclivité.
C’est aussi un mythe vivace en altitude.
Le cadre montagnard [Titre]
La géographie [Sous Titre]. Les montagnes, les ravins les ruisseaux sont l’habitat du Dahut.
Alpes, Pyrénées, Karpatte au dessus de 2000 mètre. Dans les zones non habitées le plus
souvent.
La société [Sous Titre]. Les gens du pays sont des montagnards robustes mais petits. Ils
habitent dans des cavernes, les plus riches ont construit des chalets. Depuis quelques années le
tourisme a modifié la sociologie de la région ce qui aide beaucoup à la prolifération de l’espèce.
L’animal [Titre].
4 pates, 6 têtes et déséquilibré. Mange de la luzerne et du trèfle. Le pelage est assez dense :
poils blonds qui tombent jusqu’aux pattes. Les mâles plus robustes sont également assez
stupides, les femelles servent d’appât et dansent sur les cimes enneigées.Références :
Jacques Steinli et Yvette Hornaire : Mœurs et faune des alpes. Geneviève, Edition1987
Antoine Dupond : Morphopsychologie et déséquilibres moteur. Artus, Edition 2002Article : La vie
des anglesAuteur : Jeanne BicheRésumé : Le rendez vous de la géométrie.Mots clé : rond,
carréCorps :
La géométrie [Titre]
Les formes géométriques ont des angles durs à la différence des informelles rondeurs des natures
gazeuses. Leur étude remonte à l’âge des curiosités précieuses consignées dans un sabir
abscons. Vive ou morte la géométrie est à prendre ou à laisser. Elle s’impose au géomètre
collectionneur. Qu’il soit contemplatif ou mesureur il en révèle les degrés.
Les formes non géométriques ont des angles mous et vaporeux.
Le triangle [Titre]
D’or ou des Bermudes en première approximation, tripode tripier ou tripoteur, le triangle conflue
significativement sans angle mort. Franc maçon et sainte trinité il se décline en étoile plus
fréquemment qu’en étole. L’école lui donne sa magnificence en lui enlevant son mystère.
Le carré [Titre].
Un cercle avec des coins, tel nous apparaît le carré dans sa majesté. Triangle à 4 côté il dérive du
cercle comme l’homme descend du singe.
Le carré Hermès constitue une exception notable défi improbable à la géométrie.Références :
Serge Cosinus : La poésie des angles. Dufil, Edition 2005
Antoine Dupond : Retour à la raison. Paradigme, Edition 2001
Ce corpus est formé de 2 articles composés de 4 champs texte : Résumé, Mots clé, Corps et
Référence.
Les balises Article et Auteur définissent les champs (variables) qui donnent les caractéristiques des
documents étudiés. Les balises Résumé, Mots clé, Corps, Références définissent les champs texte
contenant les textes de chaque article. Les annotations [Titre] et [Sous Titre] qualifie le statut ou le
contenu des fragments qui les contiennent.
L’unité statistique est le document. On construit une table contenant 2 lignes correspondant à chacun
des 2 articles étudiés. En colonne 7 champs (variables) : "Article" et "Auteur" définissent les textes
étudiés, "Résumé", "Mots clé", "Corps", "Références" donne les contenus correspondant pour chaque
article, Annotation regroupe les annotations présentes dans chacun des articles.
357
Exemple :
L’unité statistique est la phrase du champ "Corps". Le texte du corps de chaque article est découpé
en phrase. Le tableau résultant contient alors autant de lignes qu’il y a de phrases dans le corps des
articles. Les colonnes sont inchangées.
Exemple :
Il est possible d’effectuer plusieurs analyses lexicales dans une même enquête.
Dans le bandeau d'un des trois protocoles, dans le bandeau, cliquez sur l'onglet Accueil,
L’assistant Analyse lexicale se lance. Suivez les étapes pour créer la nouvelle analyse.
358
Variable texte : Cette variable est celle contenant le corpus que vous souhaitez analyser.
359
Variable(s) de signature : La variable de signature permet d’identifier l'origine du texte. Elle
met en évidence des caractéristiques de la personne qui s’exprime. Il est possible de
sélectionner plusieurs variables de signature.
Protocole d’analyse : Il est aussi possible de choisir le protocole que l’on souhaite lancer
(Exploration, Codification, Synthèse).
Le gestionnaire d’analyses lexicales s’affiche en bas à gauche de l’écran, dans l’explorateur latéral.
Le gestionnaire d’analyses liste les analyses lexicales créées. Cliquez sur une analyse de la liste pour
l’afficher dans la zone de travail.
360
PROTOCOLE D'EXPLORATION
Le protocole d’Exploration permet de prendre connaissance du corpus de manière détaillée. Ce
protocole permet d'identifier les principaux éléments lexicaux (mots et concepts) du texte et de
naviguer par entrée lexicale dans le corpus.
On peut aussi visualiser les concepts, les signatures, les orientations et plusieurs autres indicateurs
(auxquels les observations sont associées), d’une manière rapide et organisée.
Comment y accéder ?
ENVIRONNEMENT
L’environnement d’Exploration permet de visualiser l’ensemble du corpus. Il est composé de deux
zones : le volet Lexique (3) (contenant la liste de mots lemmatisés et de concepts composant le texte)
et la liste des observations du corpus (1).
Le bouton Filtre (en haut du volet Lexique) permet de choisir la nature et le nombre des éléments
affichés. Le bouton Options (dans l'onglet Accueil) défini les paramètres de calcul des éléments
apparaissant dans le lexique : mot lemmatisés ou non, niveau sémantique dans le thésaurus et niveau
d'exigence.
361
L'environnement du protocole d'Exploration est composé :
1 : D'une zone de travail centrale permettant de visualiser l'ensemble des observations du corpus.
2 : D'un bandeau horizontal de quatre onglets (les trois onglets communs à tous les protocoles
(Accueil, Données, Affichage) et l’onglet Corpus relatif au protocole d'Exploration)
3 : D'un panneau latéral pouvant contenir quatre explorateurs (lexique (des mots et des concepts),
gestionnaire d'analyses, strates, langues).
BANDEAU
Le protocole d’Exploration dispose, dans le bandeau, d’un onglet Corpus spécifique, en plus des trois
onglets communs à tous les protocoles.
Corpus
L’onglet Corpus permet de gérer les options relatives à l'exploration et la navigation du corpus.
Le groupe Mode permet d’afficher le corpus dans sa globalité ou de n’afficher qu’une observation à la
fois.
Le groupe Texte permet de gérer l’affichage du texte analysé dans la zone de travail
Le groupe Colonnes permet d’ajouter / supprimer des colonnes (Numéro d’observation, Contexte,
Signature, Orientation, Concept, Indicateur) dans la zone de travail.
Le groupe Tris et filtres permet d'organiser (trier ou filtrer) l'ordre d'apparition et l'affichage des
textes dans la zone de travail.
362
MODES OPERATOIRES
UTILISATION DU VOLET LEXIQUE
Le volet Lexique est un élément essentiel pour l’exploration d’un corpus. Il liste l’ensemble des mots
ou concepts présents et permet de naviguer dans le corpus. Ce volet permet par exemple, de
connaitre les mots les plus fréquemment cités et d’afficher les observations contenant un mot ou un
concept donné.
Le volet Lexique contenant la liste des mots du corpus s’affiche dans l’explorateur latéral.
Lorsqu’un mot est marqué, il est surligné en jaune dans les observations et seules les observations le
contenant sont affichées dans la zone de travail.
Pour marquer un élément (mot ou concept), il suffit de cliquer dessus dans le lexique.
Remarque : il est possible de désactiver le filtrage sur les observations en cliquant sur Voir toutes les
observations du Groupe Tris et filtres)
363
Il est possible d’utiliser différentes couleurs pour marquer les mots sélectionnés dans le volet Lexique.
Pour ce faire :
364
Afficher les concepts : volet Lexique
Les concepts renvoient à des thèmes qui sont identifiés automatiquement par Sphinx Quali en
fonction des mots cités et de leur environnement. Les concepts sont classés en différents niveaux, des
thèmes les plus généraux (il y en a 28) aux concepts très détaillés.
Lorsqu’un concept est marqué dans le volet Lexique, les observations faisant référence à ce concept
apparaissent dans la zone de travail. Il est possible d’afficher les observations de plusieurs concepts
dans la zone de travail en cliquant sur les différents concepts du lexique. Dans ce cas toute
l'observation est surlignée en jaune.
365
Notez que la colonne Concept de la zone de travail indique le concept évoqué dans l’observation. Par
défaut, seul le concept principal est affiché dans cette colonne, mais il est possible d’afficher tous les
concepts évoqués dans la colonne Concept, pour chacune des observations.
Le volet Lexique offre la possibilité de marquer très rapidement l'ensemble des éléments, d'effacer
tous le marquage, ou d'inverser le marquage (efface le marque des éléments marqués et marque les
éléments non-marqués).
SIMPLIFIER LE LEXIQUE
Les lexiques de très grandes tailles ne sont pas toujours facile à manipuler, c’est pourquoi Sphinx
Quali permet de grouper, exclure et renommer les éléments du lexique (concepts et mots). Il est
également possible de reprendre les simplifications d'une autre analyse.
Faites un clic-droit sur l’un des mots marqués, puis choisissez Grouper.
366
Le groupe de mots ou de concepts est créé et apparaît en violet et en italique dans le Volet lexique. Il
est possible de renommer le groupe en faisant un clic-droit, puis Renommer.
Les groupes de mots / concepts peuvent être édités. Consultez la partie Editer les simplifications pour
davantage de détails.
Des mots ou concepts peuvent être exclus des analyses. Pour exclure un ou plusieurs éléments :
Cliquez sur Exclure les mots marqués (ou Exclure les concepts marqués)
Notez que le fait d’exclure un ou plusieurs éléments n’exclut pas les observations associées. L'élément
n’apparaît plus dans le Volet lexique. L’observation y faisant référence reste visible dans la zone de
travail. En revanche, l'élément exclu ne sera pas pris en compte dans les synthèses de résultats.
367
L’exclusion de mots ou concepts est réversible. Consultez la partie Editer les simplifications pour
davantage de détails.
Sphinx Quali offre la possibilité de renommer les groupes de mots ou concepts pour les rendre plus
explicites dans le cadre de votre analyse. Pour renommer un groupe de mots ou un concept :
Faites un clic-droit sur le groupe de mots ou le concept, puis cliquez sur Renommer, puis
tapez le nouveau nom.
Notez que le fait de renommer un élément est réversible, via l’éditeur de simplifications.
L’éditeur de simplifications permet de gérer les mots et concepts groupés, exclus ou renommés.
NB : Les exemples ci-dessous montrent les cas de simplifications appliqués sur des concepts. Les
simplifications sur le mot s'effectuent de la même manière, si ce n'est qu'on ne peut pas utiliser la
simplification Renommer.
Comment y accéder ?
368
Grouper
Pour éditer les mots et concepts groupés, cliquez sur l’onglet Grouper de l’éditeur de simplifications.
L’onglet Grouper liste l’ensemble des éléments groupés dans l’analyse courante. Le menu déroulant
permet de sélectionner un groupe de mots / concepts pour l’éditer.
Il est possible de supprimer un mot / concept d’un groupe en cliquant sur le bouton apparaissant
au survol.
Le champ texte placé à droite du menu déroulant permet de renommer le groupe de mots / concepts.
Le bouton permet de supprimer le groupe de mots / concepts.
369
Exclure
Pour éditer les mots et concepts exclus, cliquez sur l’onglet Exclure de l’éditeur de simplifications.
Il est possible d’annuler l’exclusion d’un mot / concept en cliquant sur le bouton apparaissant au
survol.
Renommer
Pour éditer les concepts renommés, cliquez sur l’onglet Renommer de l’éditeur de simplifications.
(Notez que l’onglet Renommer n’apparaît dans l’éditeur de simplifications que si les concepts sont
affichés dans le Volet Lexique.)
370
L’onglet Renommer liste l’ensemble des concepts ayant été renommés lors de l’analyse.
371
Cliquez sur le bouton dans l'éditeur de simplifications
Appliquer un dictionnaire
Si vous disposez déjà d'un dictionnaire externe, il est possible de l'utiliser pour simplifier votre lexique
dans Sphinx Quali.
CONSTRUIRE UN DICTIONNAIRE
Un dictionnaire est un fichier texte (au format *.dic ou *.txt) permettant d'effectuer des
regroupements et des exclusions. Vous pouvez construire votre propre dictionnaire et l'utiliser dans
Sphinx Quali pour simplifier le Lexique.
372
Rédigez votre dictionnaire selon la syntaxe présentée ci-dessous
Syntaxe
Pour grouper des mots, on définie le nom du groupe, puis on liste les mots du groupes, séparés par le
signe "=".
Nom du groupe 1=Mot 1=Mot 2=Mot 3Nom du groupe 2=Mot 4=Mot 5=Mot 6
NB : Vous pouvez créer plusieurs groupes de mots dans le même dictionnaire. Pour cela, créez un
groupe de mot par ligne (comme dans l'exemple ci-dessus). Attention : un mot ne peut pas se trouver
dans plusieurs groupes à la fois.
Les groupements peuvent également être effectués en fonction du préfixe des mots (mots qui
commencent par...). Pour cela, on utilise l'opérateur ".*"
Nom du groupe=préfixe.*
Il est également possible d'utiliser les dictionnaires pour exclure des mots. Pour cela, écrivez les mots
à exclure entre parenthèses, un mot par ligne.
(Mot 1)(Mot 2)
Exemple
Exporter un dictionnaire
Les simplifications effectuées dans Sphinx Quali sur le lexique des mots peuvent être exportées sous
forme d'un dictionnaire (fichier .dic). Pour ce faire :
Depuis l'un des trois protocoles de Sphinx Quali, dans le bandeau, cliquez sur l'onglet Accueil,
373
Cliquez sur le bouton Mots (pour afficher le lexique des mots), puis sur le
bouton Simplifications,
De manière à faciliter la fouille de texte lors du protocole d'Exploration, Sphinx Quali permet de filtrer
le contenu du lexique afin de choisir la nature et le nombre des éléments affichés.
Le bouton , situé en haut du volet Lexique permet de filtrer le lexique de différentes manières.
Les filtres sont particulièrement utiles lorsque le lexique affiche la liste des mots du lexique. Ils
peuvent être appliqués sur la liste des concepts, mais sont plus limités.
374
Il existe quatre types de filtre possible :
Une fois vos filtres définis, cliquez sur le bouton pour les appliquer.
Le bouton permet de surligner l'ensemble des mots correspondant aux filtres établis dans
le lexique.
375
COLONNES DE LA ZONE DE TRAVAIL
Il est possible d’afficher différentes colonnes dans la zone de travail pour enrichir le travail
d’exploration. Par défaut, Sphinx Quali affiche les colonnes Numéro d’observation, Texte,
l’indicateur de Longueur, Contexte, Signature. Il est également possible d’ajouter la
colonne d’Orientation, de Concept (Principal ou Tous), et d’autres indicateurs
(Richesse, Banalité).
Numéro d’observation : Fait référence au numéro d’entrée de l’observation, tel qu’il est
affiché dans le Tableur, par exemple.
Indicateur : Permet d’afficher l’un des indicateurs suivants : Longueur, Richesse, Banalité.
Dans le groupe Colonnes, cochez les colonnes que vous souhaitez voir apparaître dans la
zone de travail, et décochez celles à masquer.
Pour ce faire :
376
Vue du corpus
Le groupe Mode, permet de sélectionner le type de vue qui sera appliqué au corpus.
Vue du corpus complet : affiche l'ensemble des observations dans la zone de travail. Par
défaut, elles s'affichent dans leur ordre d'arrivé (numéro d'observation) mais peuvent
être triées de manière différente.
Vue par observation : affiche une observation à la fois dans la zone de travail. La navigation
entre les observations s'effectue grâce aux boutons situées en haut à gauche de la zone de
travail.
Coloriage du texte
Sphinx Quali permet également d'utiliser le moteur d'analyse de sentiment lors de la fouille de texte.
Ainsi, les phrases peuvent être coloriées en fonction du sentiment qu'elles expriment.
Pour activer le coloriage des sentiments, activez l'option Colorier les opinions.
L'option Griser les mots ignorés colorie les mots ignorés lors de l'analyse sémantique.
377
TRIER LES OBSERVATIONS DU CORPUS
Par défaut, les observations du corpus sont triées par leur numéro d'observation. Lors de l'exploration,
vous pouvez également trier les observations par rapport au contenu des autres colonnes présentes
dans la zone de travail.
Bouton Trier
Par défaut, le tri s'effectue dans l'ordre croissant. En cliquant une deuxième fois sur le tri à
effectuer, on change l'ordre du tri. Il devient décroissant. Les flèches ▲ et ▼ indiquent l'ordre du
tri.
Il est possible d'appliquer un tri en cliquant directement sur l'en-tête de la colonne par laquelle on
souhaite effectuer ce tri. Dans l'exemple ci-dessous, on effectue un tri en cliquant sur la
colonne Orientation.
378
Par défaut, le tri s'effectue dans l'ordre croissant. En cliquant une deuxième fois sur l'en-tête de
colonne, on change l'ordre du tri. Il devient décroissant. Les flèches ▲ et ▼ indiquent l'ordre du
tri.
379
Cochez / Décochez les éléments selon lesquels vous souhaitez filtrer le corpus.
Rappel : la variable de contexte doit être une variable fermée unique ou fermée échelle
Pour appliquer une strate au corpus lors de l’exploration des données, il suffit de la sélectionner dans
le panneau Strates :
Le panneau Strates apparaît dans l’explorateur latéral. En sélectionnant une strate, seules les
observations relatives à cette strate s’affichent dans la zone de travail. Tous les traitements se
recalculent et se mettent à jour sur cette strate seulement.
On peut créer une strate grâce au bouton vert "+" du panneau Strates. Plus d’informations sur les
strates ici.
380
AFFICHER LE THÉSAURUS
Les concepts utilisés dans Sphinx Quali sont issus d'un thésaurus qu'il est possible de visualiser dans
sa forme complète ou bien par observation.
Le thésaurus complet de Sphinx Quali peut être consulté depuis la boîte de dialogue des Options.
Depuis l'un des environnements de Sphinx Quali (Exploration, Codification, Synthèses), dans
le bandeau cliquez sur l'onglet Accueil,
381
Les concepts du thésaurus sont présentés selon une arborescence à quatre niveaux : Thèmes
généraux, Idées principales, Concepts détaillés, Concepts très détaillés.
Il est également possible de visualiser le thésaurus relatif aux concepts repérés pour une observation
donnée. Pour ce faire :
382
Une nouvelle fenêtre s'ouvre :
Cette fenêtre affiche, pour une observation donnée, l'ensemble des concepts repérés par le moteur
sémantique de Sphinx Quali.
Le chiffre entre parenthèses, à côté des concepts détaillés et très détaillés, représente la pertinence
du concept dans l'observation (entre 0 et 1). Cette valeur est relative et construite par rapport au
contexte de chaque mot (application des réseaux sémantiques, par rapport à des corpus de
référence). Ainsi, une observation contiendra toujours un concept avec une valeur de 1 (observation la
plus pertinente pour une observation). Seuls les concepts ayant une valeur supérieure au seuil de
sévérité seront attribués à l'observation.
Le repérage des concepts est d'autant plus efficace que le texte est long.
NB : Par défaut, le repérage des concepts est effectué sur le troisième niveau du thésaurus (Concepts
détaillés), et le seuil de sévérité est fixé à 0,5. Ces paramètres peuvent être modifiés dans
les Options. Pour ce faire :
Dans la boîte de dialogue qui s'ouvre, onglet Lexique, ajustez les valeurs du
groupe Concepts.
383
EXPORTER UN CORPUS / LEXIQUE
Sphinx Quali permet d’exporter le corpus et / ou le lexique d’une analyse lexicale, au format Microsoft
Word ou Microsoft Excel. Pour ce faire :
EXPLORATION DU VERBATIM
Le verbatim est constitué de l’ensemble des réponses à une question ouverte, récoltées lors d’une
enquête. L’étude du verbatim effectuée par Sphinx Quali permet par exemple :
De visualiser les mots les plus spécifiques en fonction d’une variable de contexte ou d’une
classe de répondants
Comment y accéder ?
384
EXPLORER LE VERBATIM
Le verbatim est affiché selon la variable de contexte sélectionnée. Il est possible de changer de
variable de contexte dans l’onglet Données grâce au menu déroulant Contexte.
Le verbatim peut être parcouru par phrases caractéristiques, par mots spécifiques ou par concepts
spécifiques, selon l’onglet sélectionné dans la zone de travail.
L'onglet Mots spécifiques liste les mots présent dans les observations d'un contexte donné
L'onglet Concepts spécifiques liste les concepts présents dans les observations d'un
contexte donné
Les différents éléments (phrases caractéristiques, mots spécifiques, concepts spécifiques) peuvent
être colorés ou surlignés :
385
Les éléments surlignés en orange correspondent aux éléments les plus représentatifs d’un
contexte donné.
Les éléments surlignés en bleu correspondent aux éléments les plus communs d’un contexte
donné.
Les mots / concepts en violet correspondent aux mots / concepts exclusifs à un seul contexte
Les mots / concepts en vert correspondent aux mots / concepts communs à l'ensemble des
contextes
Les mots / concepts en bleu correspondent aux mots / concepts communs à x% des concepts
EXPORTER LE VERBATIM
Notez qu’il est possible d’exporter les données du verbatim au format Microsoft Word ou Microsoft
Excel. Pour ce faire :
Comment y accéder ?
386
Explorer les sentiments
Les opinions relevées dans le texte analysé apparaissent dans la zone de travail.
Sphinx Quali affiche un sentiment (détecté à l'aide du moteur d'analyse sémantique) pour chaque
phrase ou segment de phrase. L’extrait est visible dans la colonne Texte.
La jauge de couleur verte (positif) ou rouge (négatif) indique le sentiment détecté pour une phrase
(ou un segment de phrase). Plus elle est grande, plus l’opinion est marquée (positive ou négative).
Sphinx Quali attribue également un Type (Conseil, Jugement, Sentiment / Appréciation) et
une Catégorie (précisant le Type) à la phrase (ou le segment de phrase) analysée.
387
Lorsque le texte d’une observation est affiché dans cette zone, les phrases ou segments de phrases
sont coloriés selon le sentiment qu’ils expriment.
Notez qu’il est possible d’exporter les données d’opinion au format Microsoft Word ou Microsoft Excel.
Pour ce faire :
388
PROTOCOLE DE CODIFICATION
Le protocole de Codification permet de coder votre corpus à l'aide d'un codebook.
Ce travail permet de catégoriser son contenu à l'aide d'une grille de thèmes. Ce codebook (ou grille de
codification) peut être manuel (créé par le chargé d'étude) ou automatique (proposé par Sphinx
Quali).
Comment y accéder ?
Puis Codification.
ENVIRONNEMENT
Premier lancement de l’environnement de codification
Lors du premier lancement du protocole de codification, trois boutons apparaissent au sein d’un menu
d’orientation :
389
Diagnostics et Conseils : affiche une note méthodologique relative au protocole de
codification. Cette note méthodologique est également accessible dans l’onglet Analyse de
contenu du bandeau (bouton Diagnostics et conseils).
Environnement de codification
L’environnement de Codification est composé de deux parties distinctes dans sa zone de travail : la
grille thématique et la liste des observations.
La grille thématique (ou codebook) permet de classer les observations du corpus selon des thèmes
définis. Le codebook peut être créé manuellement ou automatiquement.
Les observations du corpus sont listées dans l’environnement de codification dans de saisie (mode
manuel) ou bien dans un ordre intelligent (mode assisté).
390
L’environnement du protocole de Codification est composé :
1 : d’une zone de travail centrale permettant le codage du texte. Elle contient la grille thématique et
la liste des observations du corpus.
2 : d’un bandeau horizontal de cinq onglets (les trois onglets communs à tous les protocoles (Accueil,
Données, Affichage) et les onglets Analyse de contenu et Corpus relatifs au protocole de Codification).
BANDEAU
Analyse de contenu
L’onglet Analyse de contenu regroupe l’ensemble des fonctions utiles au codage du texte analysé.
Le groupe Grille thématique permet de gérer les variables, les thèmes de codage et de gérer - le cas
échéant - les extraits de texte significatifs pouvant être associés aux catégories constituées pendant la
codification
Le groupe Codage gère les options de codage : type d’affichage des variables et fonctions
automatiques.
Le groupe Résultats permet d’afficher une synthèse statistique des résultats de l’analyse de contenu.
Corpus
L’onglet Corpus permet de gérer l’affichage des textes analysés lors du protocole de Codification.
391
Le groupe Texte permet de gérer l’affichage du texte à analyser dans la zone de travail du bas de
l’écran.
Le groupe Colonnes permet d’ajouter / supprimer des colonnes (Numéro d’observation, Contexte,
Signature, Orientation, Concept, Indicateur) dans la zone de travail afin d’enrichir le travail
d’exploration.
Le groupe Tris et filtres permet de réorganiser (trier ou filtrer) les textes qui apparaissent dans la
zone de travail.
MODES OPERATOIRES
CONSTRUCTION MANUELLE D'UN CODEBOOK
Le codebook est la grille d’analyse de votre corpus, en général elle contient des thèmes (idées)
présents dans le corpus mais peut parfois contenir des éléments descriptifs permettant de classer les
textes (source des extraits, auteur…). Cette étape permet d’obtenir des résultats quantitatifs de votre
analyse (nombre de thèmes cités, répartition des thèmes etc…). Notez que chaque élément de la grille
est appelé variable.
Le codebook d’une enquête peut être construit manuellement, directement dans l’environnement du
Protocole de Codification. C’est donc l’utilisateur qui définit les variables de codification et leurs
thèmes en fonction de l’enquête et des textes à coder.
Lors du premier lancement du protocole de codification, trois boutons apparaissent au sein d’un menu
d’orientation. Cliquez sur le bouton Construction d’un codebook.
392
L’assistant Définir la variable de codification apparaît pour créer la première variable du codebook.
des thèmes à la variable. Les flèches et permettent d’organiser les thèmes les uns par
rapport aux autres.
Validez pour que la première variable du codebook apparaisse dans la zone de travail.
393
Ajouter un élément à la grille
Si votre codage le nécessite ou pour enrichir le codebook, il est possible d’ajouter plusieurs éléments à
la grille (variables de codification). Pour ce faire :
Il est possible de créer un nouvel élément (comme précédemment expliqué) en définissant le nom de
la variable et ses différents thèmes. Mais il est également possible de Reprendre des variables de
l’enquête comme modèle pour créer une variable de codification.
Le bouton permet d’ouvrir l’assistant Définir la variable de codification pour effectuer des
modifications.
Le bouton permet de gérer les différentes variables de codification du codebook. Il est possible de
déplacer une variable vers la gauche ou vers la droite, voire de la masquer ou la supprimer.
La zone de texte située en bas de chaque variable de codification permet d’ajouter rapidement un
nouveau thème à la variable.
CODEBOOK AUTOMATIQUE
Le codebook est la grille d’analyse de votre corpus, en général elle contient des thèmes (idées)
présents dans le corpus mais peut parfois contenir des éléments descriptifs permettant de classer les
textes (source des extraits, auteur…). Cette étape permet d’obtenir des résultats quantitatifs de votre
analyse (nombre de thèmes cités, répartition des thèmes etc…). Notez que chaque élément de la grille
est appelé "variable".
394
Il est possible de créer automatiquement un codebook grâce au moteur sémantique de Sphinx Quali.
Cette fonction crée la grille puis code automatiquement les observations. Le codebook automatique
contient les concepts présents dans le corpus et chaque observation est codée pour chaque concept y
faisant référence.
Repérage des concepts : permet de choisir la finesse des concepts (Thèmes généraux,
Idées principales ou Concepts détaillés) utilisés pour la création automatique du codebook.
Plus le repérage sera fin, plus le codebook sera dense et précis.
Voir l'ensemble des concepts : décrit le thésaurus utilisé pour l’analyse sémantique. Sont
listés les différents niveaux de concepts (des plus génériques, Thèmes généraux, aux plus
précis, Concepts très détaillés).
395
Notez qu'après sa création, il est possible d'éditer le codebook, et de modifier les variables de
codification et / ou leurs thèmes.
Vous pouvez également créer un nouveau codebook automatique en cliquant sur le bouton
Codebook automatique (dans l'onglet Analyse de contenu). Le fait de recréer un codebook
automatique réinitialisera le codebook courant.
On commence par choisir le mode d'affichage des observations : Mode manuel ou Mode assisté
Mode manuel : par défaut, le Mode manuel fait défiler les observations une par une dans leur
ordre de saisie, c'est-à-dire selon leur numéro d'observation. Ce tri peut également être
effectué sur une autre colonne de la liste des observations. Par exemple, en cliquant sur l'en-
396
tête de la colonne Contexte, on pourra faire défiler les toutes observations d'un même
contexte, puis toutes celles d'un autre contexte, et ainsi de suite.
Mode assisté : grâce à une classification préalable, le Mode assisté fait défiler les
observations qui diffèrent le plus les unes des autres. Si vous souhaitez utiliser l'extension de
codification, préférez ce mode de présentation pour préparer au mieux les données.
Pour coder les observations du corpus, il s'agit de faire défiler les observations une à une en
utilisant les flèches, situées au dessus du codebook, qui permettant de parcourir le corpus et
de coder les observations.
EXTENSION DE CODIFICATION
L'extension de codification Pas à pas propose une codification automatique pour l'observation
courante. Pour utiliser cette fonctionnalité :
Sphinx Quali vous code alors l'observation courante. Il vous est possible de modifier le codage proposé
s'il ne vous convient pas, en cochant / décochant les différents thèmes des variables de codification.
397
Une boîte de dialogue apparaît et indique si l'extension de codification peut être appliquée ou non au
corpus. Si elle le peut, cliquez sur Continuer pour lancer la codification.
398
La synthèse s’ouvre dans l’environnement du protocole de Synthèse. Elle est composée de deux vues :
1. Distribution des thèmes: cette vue affiche la distribution des observations codées par
variable.
2. Verbatim illustratifs des thèmes : cette vue liste les phrases les plus significatives par
variable.
La synthèse peut être exportée au format Microsoft Word ou PDF en cliquant sur l’onglet Accueil dans
le bandeau, puis sur le bouton Exporter.
PROTOCOLE DE SYNTHÈSE
Le protocole de Synthèse permet de visualiser les résultats des analyses textuelles et sémantiques,
et de préparer leur restitution. Quatre types de synthèses peuvent être affichés : Synthèse globale,
Orientation et Sentiments, Analyse par contexte, Analyse de contenu.
Toutes les modifications effectuées dans le corpus et le codage sont prises en compte lors de la
création des synthèses.
Comment y accéder ?
Puis Synthèse.
ENVIRONNEMENT
Sphinx Quali permet de créer différents types de synthèses :
Synthèse globale : Elle affiche un aperçu lexical et sémantique, réparti les mots et
verbatim spécifiques par thématique et les caractérise. La synthèse globale donne une
vision générale du corpus analysé.
Orientations et Sentiments : Cette synthèse reprend les données visibles lors de
l’analyse des Sentiments. Elle affiche un bilan des orientations et des sentiments, ainsi
que le verbatim et les catégories d’opinion.
Analyse par contexte : Cette synthèse est calculée en fonction de la variable de
contexte sélectionnée pour l’analyse (comme l’âge ou le sexe, par exemple). Elle
affiche les mots et verbatim spécifiques à un contexte, ainsi qu’une caractérisation des
observations selon le contexte. Il est possible, à tout moment, de modifier la variable
de contexte. La synthèse sera alors recalculée.
Analyse de contenu : Cette synthèse reprend les données issues du codage
(protocole de codification) et affiche la distribution des observations selon les variables
de codification et leurs thèmes. Cette synthèse reprend également un verbatim
illustratif de chacun des thèmes codés. Elle est accessible directement depuis le
protocole de Codification.
399
1 : d’une zone de travail centrale où s’affichent les résultats,
2 : d’un bandeau horizontal de quatre onglets (les trois onglets communs à tous les protocoles
(Accueil, Données, Affichage) et l’onglet Synthèses relatif au protocole de Synthèse).
Les flèches en bas à droite des vues du protocole de Synthèse permettent de naviguer entre les
différentes vues de la synthèse sélectionnée.
400
BANDEAU
Le protocole de Synthèse dispose, dans le bandeau, d’un onglet Synthèses qui lui est spécifique, en
plus des trois onglets communs à tous les protocoles.
Synthèses
Le groupe Synthèses permet de sélectionner le type de synthèse à afficher dans la zone de travail
(parmi Synthèse Globale, Orientations et Sentiments, Analyse par contexte, Analyse de contenu).
MODES OPERATOIRES
AFFICHER UNE SYNTHÈSE
401
Cliquez sur le bouton correspondant à la synthèse à afficher.
Il est possible de paramétrer certains éléments des nuages de mots et des verbatims des
synthèses en cliquant sur le bouton Options dans le bandeau (onglet Accueil). Les paramètres
relatifs aux synthèses se situent dans l'onglet Synthèses de la boîte de dialogue Options
Synthèse globale
La synthèse globale s’appuie sur une approche sémantique et statistique du corpus. Sa qualité est
indiquée par l’icône en haut à droite, qui varie selon la taille du corpus.
402
Les principaux champs sémantiques sont établis en application du thésaurus, des ontologies et des
corpus de référence du logiciel. Ces idées générales sont illustrées par le nuage des mots clés les plus
fréquents (la taille indique la fréquence). Le nombre et la nature des mots affichés est paramétrable.
Répartition thématique
Les pavés représentent les sous-ensembles du corpus établis par une classification hiérarchique
descendante. Elle répartit les observations (phrases, répondants, observations…) en catégories
homogènes selon les mots clés et concepts qu’ils contiennent. La taille des classes est indiquée dans le
coin supérieur droit des pavés. Les nuages présentent les mots spécifiques (surreprésentés) de
chaque classe. Leur taille est proportionnelle à leur fréquence.
La classification est conforme à la procédure Alceste. Les éléments pris en considération (nature des
mots et ou concepts, critère d’arrêt) sont paramétrables. L’affichage des mots des nuages est
également paramétrable (nature des mots, test de spécificité).
403
Verbatim spécifique par thème
Les verbatim illustrent chacune des classes dont ils permettent de contrôler la signification (leur
dénomination peut être à nouveau précisée). Les phrases affichées sont les plus spécifiques
(contenant le plus d’éléments surreprésentés) ou choisies au hasard parmi les plus spécifiques. On
peut éviter les redondances en ignorant les phrases qui se ressemblent trop. Le nombre de phrases
affichées est paramétrable.
404
Caractérisation des thèmes
Le tableau donne les caractéristiques de chaque classe. Les spécificités mettent en évidence les mots,
concepts, orientation, sentiment et contexte surreprésentés pour chacune des classes.
Orientation et sentiments
Le moteur d’analyse de sentiments détermine dans l’ensemble du corpus les opinions exprimant un
sentiment, un jugement ou une évaluation. Le graphique met en évidence la répartition des
observations selon l’orientation des opinions positives ou négatives qu’elles contiennent. Le tableau de
droite caractérise les opinions positives ou négatives en indiquant la taille moyenne des observations
concernées ainsi que les mots et contextes surreprésentés dans chacun des cas.
405
Verbatim spécifiques selon l’orientation
Les verbatim donnent des exemples d’opinions positives ou négatives. Pour les opinions partagées la
totalité de l’observation qui les contient est affichées.
406
Caractérisation selon l'orientation et les sentiments
Le tableau met en évidence ce qui caractérise l’orientation des réponses. Les spécificités mettent en
évidence les mots, concepts, sentiment, orientation, contextes et classes thématiques surreprésentés
pour chacune des catégories d’orientation.
Cette vue est calculée en fonction de la variable contexte sélectionnée et met en évidence :
407
Le vocabulaire spécifique des différentes catégories de contextes (sources, partie de
document, identité des répondants…), présenté sous forme de nuages de mots dans les pavés
périphériques. L’effectif des catégories apparaît dans le coin supérieur gauche.
La taille des mots est proportionnelle à leur fréquence. Dans les pavés catégories ne figurent que les
mots surreprésentés. Les communs sont les plus fréquents parmi les mots communs à toutes les
catégories.
Les verbatim illustrent les énoncés relatifs à chacun des contextes. Les phrases affichées sont les plus
spécifiques (contenant le plus d’éléments surreprésentés) ou choisies au hasard parmi les plus
spécifiques. On peut éviter les redondances en ignorant les phrases qui se ressemblent trop. Le
nombre de phrases affichées est paramétrable.
408
Le tableau caractérise les catégories de contexte. Les spécificités mettent en évidence les mots,
concepts, orientation, sentiment, classes thématiques et orientation surreprésentés selon la catégorie
de cotexte considérée.
Analyse de contenu
Le tableau présente la statistique des thèmes et sous thèmes du thésaurus présent dans le corpus.
Ces résultats sont obtenus par le codage du corpus (Protocole de Codification).
409
Verbatim illustratifs des thèmes
Les verbatim illustrent les énoncés relatifs à chacun des thèmes codés. Les phrases affichées sont les
plus spécifiques par thème (contenant le plus d’éléments surreprésentés) ou choisies au hasard parmi
les plus spécifiques.
410
Pour ajouter un commentaire :
Notez que pour effectuer un retour à la ligne dans la zone de commentaire, vous devez presser Shift +
Entrée. Pour plus d’aisance dans la rédaction des commentaires, il est possible d’exporter les
synthèses dans Microsoft Word.
Dans la Synthèse globale (vue n°2 : « Répartition thématique »), des classes thématiques sont créées
et affichent les mots spécifiques pour chaque catégorie. Par défaut, les classes sont nommées « Classe
n°1 », « Classe n°2 »,…
Notez également, que le nouveau nom de classe sera utilisé sur les autres vues de la synthèse (vue
n°3 : « Verbatim spécifique par thème » ; vue n°4 : « Caractérisation des thèmes »). Ils sont
également modifiables à partir de ces autres vues.
411
AFFICHER LE VERBATIM D'UN MOT DU NUAGE
Les nuages de mots et verbatim affichés dans les différentes synthèses de Sphinx Quali ne montrent
que les éléments les plus significatifs d’une classe. Il est possible d’afficher le verbatim complet
correspondant à cette classe. Pour ce faire :
412
Lors de la visualisation d’un verbatim spécifique
Le verbatim des phrases caractéristiques d’une classe s’affiche. Les phrases surlignées en
jaune sont les plus significatives.
413
MODIFIER LES MOTS AFFICHÉS DANS LES NUAGES ET LES CALCULS
Sphinx Quali permet de modifier le contenu des nuages de mots, en renommant un groupe de mots
ou excluant certains mots. Les modifications effectuées sur le lexique lors du protocole
d’Exploration sont prises en compte et peuvent être éditées directement depuis le protocole de
Synthèse.
Pour que les modifications effectuées dans le Lexique s'affichent dans les nuages de mot,
l'option Utiliser : Lexique affiché doit être sélectionnée dans les Options. Pour ce faire :
La boîte de dialogue des options de calcul s’ouvre. Cliquez sur l’onglet Mots spécifique.
414
Sélectionnez Utiliser : lexique complet, puis cliquez sur OK pour valider
Pour modifier les mots affichés dans un nuage, il est nécessaire d’afficher le volet lexique. Pour ce
faire :
Le Volet lexique contenant la liste des mots du corpus s’affiche dans l’explorateur latéral, à gauche de
la synthèse. A partir du volet lexique, il est possible de :
Sphinx Quali permet de restreindre l’affichage des certains mots dans les synthèses. Ainsi, il est
possible de gérer indépendamment l'affichage des verbes, des adjectifs, des noms, des noms propres
et des autres mots.
Pour ce faire :
La boîte de dialogue des options de calcul s’ouvre. Cliquez sur l’onglet Mots spécifiques.
415
Sélectionnez Utiliser : lexique complet
Puis sélectionnez les types de mots à afficher grâce à l’option Filtrage par type
grammatical
La variable de contexte utilisée pour une analyse est modifiable à tout instant. Lors de la visualisation
de la synthèse « Analyse par contexte », il peut être intéressant de modifier le contexte pour observer
les variations de résultats.
416
La synthèse se recalcule par rapport à la nouvelle variable de contexte.
Rappel : la variable de contexte doit être une variable fermée unique ou fermée échelle
Les strates créées lors de l’analyse quantitative des données peuvent être réutilisées dans l’analyse
textuelle et sémantique. Pour appliquer une strate à une synthèse, il suffit de la sélectionner dans le
panneau Strates :
Le panneau Strates apparaît dans l’explorateur latéral. En sélectionnant une strate, seules les
observations relatives à cette strate seront utilisées pour le calcul de la synthèse affichée.
Les synthèses produites par Sphinx Quali lors du protocole de Synthèse peuvent être exportées au
format Microsoft Word ou au format PDF. C’est toujours la synthèse courante qui est exportée avec la
fonction d’export.
417
418
GESTION DES DONNES
CRÉER DE NOUVELLES VARIABLES LEXICALES
Sphinx Quali permet de créer des variables lexicales issues des données de l’analyse textuelle pour
permettre une analyse statistique. Ainsi, les données qualitatives traitées avec Sphinx Quali pourront
être utilisées dans les tableaux de bord personnalisés
L’assistant Création des variables lexicales s’ouvre et permet de définir les nouvelles variables
lexicales à créer. Sélectionnez les nouvelles variables à ajouter à l’enquête puis validez. Les variables
créées peuvent être visualisées dans le Tableur et exploitées dans les tableaux de bord.
Notez que la création d’une nouvelle variable lexicale écrasera la variable lexicale du même type
précédemment créée. Pour conserver les deux variables, il est nécessaire de cocher Utiliser un
préfixe qui sera attribué à la nouvelle variable.
419
ECLATER L'ENQUÊTE
Eclater une enquête permet le changement d’unité statistique. Les observations textuelles de
l’enquête en cours seront donc découpées par paragraphe ou par phrase et extraites dans une
nouvelle enquête. Cela permet de traiter les phrases ou les paragraphes des observations
indépendamment les uns des autres. D’autres variables de l’enquête peuvent être conservées dans la
nouvelle enquête éclatée.
L’assistant Eclater l’enquête s’ouvre et permet de paramétrer les données qui seront générées pour
la nouvelle enquête éclatée.
Changement d’unité statistique : Il est possible d’éclater le corpus par phrase ou par
paragraphe
Cliquez sur OK pour créer l’enquête éclatée. Cette enquête est une nouvelle enquête, qui doit être
enregistrée à part. Elle n’écrase pas l’enquête initiale.
420
METHODOLOGIE
RAPPEL DES PRINCIPES DE L’ENQUETE PAR QUESTIONNAIRE
Dans la plupart des cas, l’enquête par sondage est une voie de recherche très efficace pour obtenir
des informations. C’est l’outil le plus utilisé dans les études qualitatives et quantitatives, dans les
enquêtes et les sondages. Mais pour être fiable et efficace, cet instrument doit être mené avec
précaution. Il est donc nécessaire de déterminer les objectifs de l’étude avant de définir sa mise en
œuvre. A cet égard, plusieurs étapes sont alors à envisager.
La première phase d’une étude consiste à définir précisément le problème qui doit être traité. Afin de
tirer le meilleur profit des résultats de l’étude, il est indispensable de savoir ce que l’on recherche et
d’avoir une idée de l’intérêt de l’étude.
Connaître les données dont on a besoin permet de concevoir un instrument capable de les produire.
C’est donc grâce à la détermination préalable des objectifs de l’enquête que des moyens appropriés
pourront être définis.
La réalisation d’un sondage s’effectue sur une partie de la population appelée échantillon. Mais la
détermination de l’échantillon doit être calculée afin de fournir des informations et des résultats
cohérents avec ceux qui seraient obtenus si toute la population était interrogée. Il faut donc d’abord
définir la population mère pour être en mesure d’interroger un échantillon fiable et représentatif.
C’est tout le problème de l’échantillonnage qui consiste à se poser plusieurs questions : Qui interroger
? Combien de personnes ? Quel échantillon retenir et comment le sélectionner (échantillon
représentatif ou non, tirage aléatoire ou respect de quotas) ? Dans quelle mesure les résultats de cet
échantillon sont-ils fiables ? Etc.
Même si les contraintes budgétaires et les techniques employées fournissent des éléments de
réponses, la théorie des sondages nous apporte des enseignements précis fondés sur des hypothèses
contraignantes concernant la sélection des échantillons. Néanmoins, le savoir-faire et l’expérience
guident souvent fortement la détermination de l’échantillon à interroger et les logiciels Sphinx
proposent une aide à l’échantillonnage.
Lorsque les objectifs de l’étude, la population mère et l’échantillon sont fixés, il s’agit de définir les
moyens mis en œuvre pour l’étude. Si on envisage que l’enquête sera la méthode d’observation et de
recueil des informations, on doit alors opter pour une technique d’enquête.
Or celles-ci sont très diversifiées. Parmi les plus répandues, nous retiendrons l’enquête par voie
postale, l’entretien, le questionnaire sur Minitel, l’enquête sur Internet et l’entretien en face-à-face.
Ces derniers peuvent se dérouler à domicile, sur le lieu de travail, dans la rue, à proximité des points
de vente...
Le questionnaire est le seul lien, dans les enquêtes par courrier ou par Internet, entre l’enquêteur et la
population interrogée. Dans le cas des entretiens téléphoniques ou en face-à-face, la communication
entre l’interviewé et l’interviewer passe par le dialogue et le questionnaire devient alors un guide
d’entretien ou une grille d’observation où il est possible d’enregistrer les réponses.
Le questionnaire
Le questionnaire est donc destiné à capter, dans la population interrogée, les éléments de réponses
aux questions que l’on se pose. Il a alors deux objectifs : provoquer une réaction chez les interviewés
et servir de support à l’interviewer qui y enregistrera ses informations de façon complète et précise.
La rédaction du questionnaire est à soigner dans ce sens.
Le questionnaire incorpore non seulement les questions à poser mais également les plages de
réponses. Il est souvent bon d’indiquer un titre ainsi qu’un commentaire évocateur pour la population
interrogée. C’est un instrument très flexible du fait de la grande variété des questions qui peuvent
421
être posées. L’élaboration d’un bon questionnaire requiert une très grande compétence et peut être
intégrée dans des logiciels spécialisés en analyse statistique. C’est le cas du Sphinx qui propose une
gamme variée de fonctions destinées à la conception du questionnaire.
Le pré-test
La phase de conception d’une enquête s’achève en général par le test d’une enquête pilote qui permet
de valider, sur un nombre restreint de personnes, les choix effectués dans le cadre de l’étude. Ce test
permet de voir si le protocole d’étude est réaliste, si le contenu et la forme des questions sont adaptés
aux objectifs de l’étude.
C’est aussi souvent l’occasion de découvrir des erreurs grossières et des oublis, ou encore de vérifier
la nécessité de chaque question posée et d’écarter éventuellement celles qui ne répondent pas
directement aux objectifs de l’étude.
Le test d’une enquête présente donc l’intérêt de rechercher la meilleure adaptation entre les objectifs
de l’étude, les moyens alloués et les méthodes choisies.
Quoique fastidieuse, cette phase ne présente aucune difficulté particulière, même si selon les
techniques d’enquêtes utilisées, les enquêteurs doivent posséder des compétences plus ou moins
importantes.
Cette étape nécessite néanmoins une bonne organisation du travail et peut être effectuée dans des
logiciels de gestion de données, de traitement d’enquêtes ou d’analyse statistique. Actuellement,
l’amélioration des communications entre ces logiciels permet d’échanger les bases de données très
facilement et de reprendre des données existantes comme s’il s’agissait d’informations obtenues par
questionnaires. Dans ce domaine, le Sphinx présente une fonction d’importation des données depuis
des traitements de textes, des tableurs ou toute base de données externes.
Une fois les réponses saisies, on s’intéresse aux résultats qui vont ressortir de cette étude. On peut
alors distinguer plusieurs niveaux d’analyse : on commencera par le constat des réponses données par
les interviewés, c’est-à-dire le dépouillement. Cette phase sera complétée par des calculs ou des tests
statistiques et par un approfondissement des analyses pour parvenir aux résultats significatifs de
l’enquête, ce qui permettra d’adapter les décisions et les actions aux conclusions de l’étude.
Le dépouillement des résultats donne rapidement un aperçu de l’ensemble des résultats de l’enquête
en produisant des tableaux ou graphiques de résultats et des listes de réponses données. Il est
d’abord conseillé de prendre connaissance des résultats Des variables considérées indépendamment
les unes des autres et de procéder ensuite à la mise en relation de plusieurs variables.
La phase d’analyse permet d’effectuer des tests et des calculs sur les résultats extraits du
dépouillement. Elle a pour objectif d’analyser les résultats de façon précise et d’aider à l’interprétation
et à la décision.
Il est souvent nécessaire, après analyse, de revenir sur la définition initiale d’une ou plusieurs
variables pour modifier et enrichir la base initiale de données. A ce niveau, on peut transformer le
contenu d’une variable en procédant à des regroupements ou à la suppression de modalités de
réponses, mais on peut également créer ou calculer de nouvelles variables.
La présentation des résultats significatifs de l’enquête est parfois une tâche complexe : elle nécessite
de prendre connaissance des analyses de données pour ne sélectionner que les plus caractéristiques
et les plus synthétiques. Les résultats retenus pour le rapport d’étude sont également ceux qui sont
susceptibles de conduire aux prises de décisions et aux actions. Il s’agit ensuite de les présenter dans
un rapport d’étude qui, par sa mise en page, ses commentaires, ses graphiques..., mettra en valeur
les résultats significatifs. Dans cet objectif, le Sphinx propose des fonctions adaptées qui permettent
de présenter un rapport organisé selon un plan de dépouillement, de synthétiser et résumer les
résultats dans des tableaux construits à cet effet et complétés par des commentaires générés
automatiquement par le Sphinx.
422
Des fonctions de mise en forme des tableaux et graphiques de résultats permettent également de
distinguer les résultats les plus significatifs dans l’ensemble des informations ressortant de l’étude
réalisée dans le logiciel. Enfin, les nombreuses possibilités d’échange avec les autres logiciels offrent
une grande souplesse lors de la réalisation du rapport d’étude.
La communication
L'observation directe
L'observation directe consiste à mener une observation sans solliciter la participation consciente des
personnes observées. Ceci pose bien sûr des questions d'ordre moral : a-t-on le droit de procéder à
l'insu de ceux qu'on observe ? Tout dépend de l'usage qui sera fait des informations recueillies.
Il existe aussi des obstacles d'ordre pratique. En effet, beaucoup d'informations sont inaccessibles par
cette méthode. D'autre part, les dispositifs concrets permettant d'assurer ce type d'observation
(camouflage, glace sans tain, caméra vidéo) sont coûteux et difficiles à mettre en œuvre. Notons
cependant les nombreuses possibilités offertes par Internet. L'analyse des traces (origine, pages
visitées, temps passé, clic...) laissées par l'internaute est une modalité de l'observation directe.
Entretien en face-à-face
Les protagonistes de l'entretien se font face et peuvent ainsi dialoguer en utilisant toutes les
ressources de la communication interpersonnelle. Les circonstances de ce type d'entretien -
communication de sujet à sujet présentent des avantages certains. L'enquêteur sollicite activement le
répondant tout en interagissant avec lui pour réguler l'entretien dans sa durée. Des questions peuvent
être précisées ou expliquées, l'interprétation des réponses peut être vérifiée, au risque cependant
d'influencer ou de biaiser l'observation. Cette méthode n'est pas exclusive de l'observation directe.
L'enquêteur peut, en cours ou en fin d'entretien, noter les caractéristiques du comportement de son
interlocuteur. Durée de l'entretien, perception de l'assurance, de la sincérité de l'interlocuteur,
présence ou absence de certains indices sur les lieux de l'interview, de comportement a priori définis.
Entretien téléphonique
C'est une autre forme d'entretien. La communication y dispose de moins de ressources. Les
protagonistes ne se voient pas, l'enquêteur ignore le cadre dans lequel se trouve le répondant.
L'interaction reste possible, mais la bonne compréhension de l'interlocuteur est privée des
informations gestuelles. La pression du temps s'exerce différemment.
Le questionnaire est, dans ce cas, l'unique lien entre l'observateur et la population. Le répondant est
seul, libre de répondre ou non, dans l'ordre qui lui convient, sans subir d'autre influence que celle des
indications et questions du questionnaire. Il a tout le temps de réfléchir à ses réponses. L'observateur
s'est exprimé une fois pour toutes en élaborant des questions qu'il ne peut plus ni modifier ni
expliquer. De même n'a-t-il aucun recours auprès du répondant pour vérifier le sens de ses réponses.
423
Ce type d'enquête se développe avec l'usage de l'Internet. Le questionnaire est accessible sur un site,
le répondant lit les réponses sur son écran et entre ses réponses. L'avantage de ce procédé est de
supprimer en aval la saisie informatique. Ce moyen permet aussi de gérer la séquence des questions.
Une nouvelle question n'apparaît à l'écran que lorsque la question précédente a reçu une réponse.
C'est un avantage par rapport aux enquêtes postales dans lesquelles on ne peut dévoiler
progressivement les questions. Cette approche est de plus en plus fréquente pour la consultation de
panels. Elle reste encore limitée pour le grand public par le faible taux de connexion des ménages.
Celui qui rédige un questionnaire peut toujours ramener les questions qu'il envisage à l'un des 4
grands thèmes suivants. Ceux-ci peuvent être étudiés indépendamment les uns des autres, mais la
richesse de l'enquête naîtra de la manière dont on est capable de les relier dans un système.
Les quatre grands thèmes suivants peuvent s'appliquer à l'étude de tout type de population.
Le 4ème thème ne concerne que les populations humaines.
- Identité : qui interroge-t-on? Quels objets observe-t-on?
424
- Comportement : Que font ceux qu'on interroge, comment agissent-ils? Quelles sont les propriétés
des objets observés ?
- Motifs contraintes: quelles sont les raisons qui guident les comportements, expliquent les actions ? A
quelles contraintes, mécanismes sont soumis les objets étudiés ?
- Opinions et valeurs : quelle signification les sujets accordent-ils à leur comportements, sur quelles
valeurs se fondent leurs motifs d'action ?
Les thèmes qui structurent le questionnaire peuvent être envisagés comme un système situant les
questions les unes par rapport aux autres. Ainsi, l'explication d'un comportement peut être recherchée
dans des facteurs d'identité suivant les modèles du déterminisme social ou dans la prise en
considération des motifs en référence au modèle de décision rationnelle. Toutes les relations
envisageables entre les différents thèmes peuvent faire sens en renvoyant aux grandes théories du
domaine étudié.
Raisonner ainsi sur les relations entre les questions permet d'affiner le questionnaire en anticipant sur
les analyses qui se révéleront utiles au moment de l'analyse des résultats.
Quel que soit votre domaine d'étude, il vous sera utile de revenir sur votre questionnaire en
l'analysant du point de vue de ce modèle. Tous les thèmes sont-ils abordés, les manques
correspondent-ils à un choix délibéré ou à un oubli ?
Quelles sont les relations envisageables entre questions ? A quel type de théorie renvoient-elles ? ....
Toute question posée dans un questionnaire renvoie à une ou plusieurs questions que s'est posée celui
qui fait l'étude.
Ainsi, derrière toute question qu'on pose, il y a une question qu'on se pose : une hypothèse. Celle-ci
renvoie à une ou plusieurs théories, connaissances préalables dégagées dans une phase préliminaire
d'étude documentaire et de réflexion. La qualité du questionnaire repose sur la clarté de ce travail
initial.
Sa fonction est de susciter une réponse, donc de provoquer une réaction. Mais pas n'importe quelle
réaction. On recherche en fait la réponse à la question qu'on se pose et on veut la connaître avec une
objectivité maximale. Il faut donc perturber le moins possible l'authenticité de ce qu'est celui qu'on
interroge, ce qu’il fait, sait, ressent, pense et à tout prix, éviter de provoquer une réponse qui serait
influencée par les circonstances de l'interrogation.
Neutralité, objectivité, mais aussi clarté. Que le sens de la question soit le même pour celui qui la pose
que pour celui qui l'entend. La qualité des réponses dépend de celle de la compréhension entre
questionneur et répondant.
425
La finesse de l'observation dépend du procédé d'enregistrement de la réponse. Répondre en
choisissant parmi une liste de modalités prédéfinie fait perdre la variété et les nuances que permet
l'enregistrement d'une réponse librement formulée. Il en va différemment lorsqu'il s'agit d'une
grandeur ou d'un nombre. Il suffit alors d'enregistrer tel quel le chiffre annoncé pour saisir dans l'unité
considérée toutes les nuances de la réponse. Dans tous les autres cas, la mesure dépend de
l'étalonnage de l'instrument.
Choix de l'unité, définition a priori d'un système de codification : dès la conception du questionnaire, il
faut imaginer les réponses. Ce travail suppose une connaissance a priori sur les phénomènes abordés.
Sans hypothèses, pas d'observation.
Une question est à réponse spontanée lorsqu’aucune indication n'est apportée au répondant sur la
manière de formuler sa réponse. Même s'il s'agit d'une question à réponse fermée - dont la réponse
sera codée par rapport à des modalités préétablies – la nomenclature préconçue ne lui est pas
communiquée. Par exemple, la profession est demandée sans que la classification en CSP ne soit
fournie. Le répondant est donc entièrement libre de sa réponse.
426
Entretien fermé : Question assistée
La question est fermée ou à réponse assistée si la liste des modalités de réponses est communiquée
au répondant. On l'aide à répondre en lui proposant de choisir parmi une liste. Dans les enquêtes par
courrier ou Internet, les questions sont généralement assistées. Très couramment utilisé, ce procédé
simplifie considérablement le traitement. On évite ainsi tout le travail d'interprétation engendré par le
système semi-ouvert.
Dans les enquêtes en face-à-face, l'enquêteur peut énumérer la liste, la faire lire sur son document ou
utiliser des panneaux écrits en grosses lettres à cet effet. Cette dernière méthode est de loin la
meilleure. Au téléphone, l'énumération est le seul moyen d'assister la question. Cela ne va pas sans
poser quelques difficultés si la liste est trop longue.
Procéder ainsi a l'avantage de la facilité pour ceux qui font l'enquête. Mais cette méthode comporte
également des risques. Le répondant est fortement poussé à répondre. Il faut donc bien préciser que
la réponse n'est pas obligatoire et prévoir une rubrique "autre précisez"
L'ordre dans lequel sont énumérées les questions et les modalités de réponses a une influence sur le
choix. Lorsque la liste est longue, les dernières modalités sont survolées ou trop rapidement énoncées
par l'enquêteur.
L'attention se fixe alors sur les premières citations. Si de plus, celles-ci sont des réponses évidentes,
le phénomène est amplifié : il faut donc éviter de placer ces modalités en tête de liste. Pour éviter les
autres effets d'ancrage sur le début de la liste, il peut être intéressant de soumettre l'échantillon à des
énumérations différentes obtenues par permutation. On neutralise ainsi les éventuelles influences en
faisant varier la position des termes.
Notons pour l'instant que cette décision affecte le fond de l'enquête et ne doit pas être prise à la
légère. Son application correcte par les enquêteurs doit donc être soigneusement contrôlée.
Suivant que la question est assistée ou non, l'information recueillie n'a pas la même signification.
Les méthodes de l'analyse de données sont multiples et répondent à des objectifs variés :
- dépouillement visant à restituer les réponses de manière individuelle ou synthétique ;
- transformation des données originales par recodification ou calcul ;
- analyses statistiques visant à décrire, expliquer ou classifier.
Elles peuvent concerner une ou plusieurs variables, un seul individu, tous les individus de l'échantillon
ou un sous-ensemble appelé strate.
Le niveau d'analyse
427
De l'univarié au multivarié
La recodification
Les données disponibles ne sont pas toujours dans un format adéquat. La recodification permet de
générer de nouvelles variables mieux appropriées à l'analyse. On peut distinguer :
La recodification d'une seule variable : mettre en classes une variable numérique, agréger les
modalités d'une variable nominale, recoder une variable texte en fonction de son contenu.
La recodification de plusieurs variables : calculer un score à partir de plusieurs variables nominales,
calculer une nouvelle variable avec une formule faisant intervenir plusieurs variables, créer de
nouvelles variables calculées en application d'une analyse multivariée (scores factoriels,
classifications...).
Synthétiser
Analyser la population comme un tout
On s’intéresse aux variables
Détailler
Analyser les données individuelles
On s’intéresse aux individus
Segmenter
Analyser les sous-ensembles de la population
On s’intéresse aux strates
Les problématiques
L'ANALYSE UNIVARIEE
L'analyse univariée consiste à donner une description synthétique de l'ensemble des individus
observés ou d'un de ses sous-ensembles.
La manière d'effectuer ces descriptions dépend de la nature statistique des variables en jeu. Dans le
cas d'étude par sondage, on peut également se livrer à l'estimation des propriétés de la population
mère.
Décrire
On analyse chaque variable pour parvenir à un énoncé synthétique du type :
" Il y a ......." : Il y a tant d'hommes, tant de femmes qui connaissent notre produit, il y a chez les
acheteurs tant d'ouvriers...
" ........... est (sont).... " : Le revenu moyen des ménages acheteurs est de.., la qualité est le
premier critère de choix...
"...........fait (font)....." fait confiance à......X% de l'échantillon
Ces énoncés spécifient l'état d'une variable par un effectif (tant d'hommes), un pourcentage (X% de la
population fait) une grandeur moyenne (le revenu moyen des ménages acheteurs est...) ou un rang
428
(le premier critère de choix est la qualité). L'importance du phénomène considéré se trouve ainsi
chiffrée.
L'analyste peut, sur cette base, exercer son jugement pour décider. Si la précision le permet, il pourra
effectuer des calculs et des prévisions.
Dans le cas d'une variable texte, la description consiste à restituer le texte sous forme de liste ou
lexique indiquant la fréquence des termes utilisés. Dans tous les cas, il faudra lire et interpréter ces
éléments dont le sens n'est pas, comme pour les autres variables, fixé a priori.
Selon le type de variable, la nature de l'information recueillie n'est pas de même nature et n'autorise
pas les mêmes traitements. A chaque cas correspondent des indicateurs de résultats différents.
Type de Opérations
Nature de l’information Indicateurs
variable possibles
Moyennes, écarts-
Calcul : +,-,*, :, <, >,
Numérique nombre types, effectifs,
=, #
pourcentages
Effectifs,
pourcentages, sous
Comparaison : >,>,
Echelle Rang, ordre certaines hypothèses
=, #
moyennes et écarts-
types
code : suite de caractères affectés
Nominale Indentification : =, # Effectifs, pourcentages
d’une signification
Recodification,
forme graphique : suite de
effectifs ou
Texte caractères sans signification à Interprétation : ?
pourcentages de
priori
forme graphique
L'ANALYSE BIVARIEE
L'analyse bivariée commence par la formulation d'une hypothèse orientée par la signification des
variables et se poursuit par la mise en œuvre d'une méthode résultant de la nature des variables.
L’analyse bivariée conduit à formuler un énoncé de type Si..V1.. Alors V2… postulant l'hypothèse d'une
relation causale entre 2 variables. A ce stade, c'est la sémantique qui guide l'analyse : la signification
des variables conduit à formuler une théorie justifiant la relation et son sens. La statistique confirme
ou invalide son existence mais seule la théorie en donne le sens. Ainsi, on peut établir statistiquement
un lien entre le niveau d'éducation et le revenu. Mais c'est en fonction d'une théorie qu'on interprétera
cette relation pour dire que le revenu conditionne l'éducation (théorie du coût) ou que l'éducation
détermine le revenu (théorie du rendement).
429
L'analyse bivariée commence donc par la formulation des hypothèses que la statistique permettra de
tester. Le modèle suivant peut orienter la réflexion : parmi toutes les relations envisageables, 3
renvoient à des théories très générales du comportement humain :
1 - Le déterminisme sociologique : l’action obéit aux habitudes et aux contraintes.
2 - La décision et la rationalité : l’action résulte des choix et des calculs
3 - Les psychologismes : l’action est modalité d’expression.
On peut bien sûr faire l'économie de la réflexion préalable et essayer toutes les relations
envisageables.
Elles peuvent être très nombreuses et perdre l'analyste dans une quête aveugle. D'autre part, le fait
de constater une relation statistique ne suffit pas à établir une connaissance argumentée.
Avant de commencer toute analyse bivariée, il convient d’établir une stratégie de recherche, en
mobilisant les expériences, intuitions, croyances, théories, toutes connaissances préalables que l’on
confrontera aux informations contenues dans la base de données. On déterminera ainsi quelles
variables mettre en relation. La statistique conduira à rejeter l’hypothèse si on ne peut pas montrer
que la relation recherchée existe. Dans le cas inverse, la qualité de l’interprétation du fait statistique
ne dépendra que de celle de la théorie utilisée.
La méthode à mettre en œuvre pour tester l'existence d'une relation dépend de la nature des variables
en présence. Le tableau suivant identifie les 3 cas possibles selon la nature des variables (nominales
ou numériques). Pour les variables échelles, on se ramène à l'un des cas précédents selon qu'on les
considère comme des variables numériques ou comme des variables nominales.
Le cas des variables textuelles peut également être ramené à l’un des 3 cas :
- En faisant une analyse de contenu par recodification de la variable, on est ramené au cas du
croisement avec une variable nominale.
- En utilisant les méthodes de l’analyse lexicale : construction d’un tableau lexical qui décompte le
nombre d’occurrences des mots de la variable texte, pour les modalités d’une variable nominale. On
est ramené au traitement d’un tableau de contingence analogue au tri croisé,
- création de nouvelles variables d’origine lexicale : nominales (fermées sur les mots du lexique) ou
numériques (longueur, banalité, intensité...) susceptibles d’être mises en relation entre elles ou avec
les variables de contexte) ; ce qui ramène à l’un des cas précédents.
V2 : Nominale V2 : Numérique
V1 : Nominale Tris croisés Analyse de la variance
Recherche de correspondances par Recherche des variations de V2 selon les
le calcul des effectifs relatif aux modalités de V1 par le calcul des
croisements de modalités de chaque moyennes et écart-types de V2 sur les
variable (tableaux de contingence) strates définies par les modalités de V1.
Test du Chi2 : analyse des Test de comparaison de moyennes,
correspondances analyse de la variance.
Séquence : Séquence :
Analyser/Tableaux croisés Approfondire/ Tableau de moyennes
Analyser/Tableaux multiples croisées
V1 : Analyse de la variance Corrélation
Numérique Recherche des variations de V2 Recherche d’une relation graphique ou
selon les modalités de V1 par le algébrique entre les valeurs des 2
calcul des moyennes et écart-types variables (droite et équation de
de V2 sur les strates définies par les régression)
modalités de V1. Test de corrélation : analyse de la
Test de comparaison de relation.
moyennes, analyse de la Séquence :
variance. Analyser/Corrélation et nuage de
Séquence : points
430
Approfondire/ Tableau de
moyennes croisées
Afin de déterminer s’il existe un lien entre 2 variables nominales, on compare les effectifs du tableau à
ceux qu'on aurait obtenus si les effectifs étaient répartis proportionnellement. Si tel est le cas, quelle
que soit la modalité considérée d’une des variables, la répartition des modalités de l’autre reste la
même. Il y a alors indépendance entre les 2 variables.
Le calcul du Chi2
Le test du Chi² consiste à déterminer si le tableau étudié correspond à cette hypothèse. S’il s’en
écarte beaucoup, on présume l’existence d’un lien d’autant plus significatif que l’écart est grand. Le
Chi² est la mesure de cet écart. A partir d'un tableau de contingence à L lignes Li et C colonnes Cj, on
détermine d’abord, pour chaque case, l’effectif théorique. C'est le produit du total de sa ligne (Li,.) par
le total de sa colonne (C.,j) divisé par le total général (n) soit (Li,.*C.,j/n). On calcule ensuite la
somme des carrés des écarts entre effectif réel et effectif théorique. Plus l’écart est grand, plus le Chi²
est élevé, et plus on a de chances d’être en présence d’un lien significatif.
Le test du Chi² consiste à déterminer si le tableau étudié correspond à cette hypothèse. S’il s’en
écarte beaucoup, on présume l’existence d’un lien d’autant plus significatif que l’écart est grand. Le
Chi² est la mesure de cet écart. A partir d'un tableau de contingence à L lignes Li et C colonnes Cj, on
détermine d’abord, pour chaque case, l’effectif théorique. C'est le produit du total de sa ligne (Li,.) par
le total de sa colonne (C.,j) divisé par le total général (n) soit (Li,.*C.,j/n). On calcule ensuite la
somme des carrés des écarts entre effectif réel et effectif théorique. Plus l’écart est grand, plus le Chi²
est élevé, et plus on a de chances d’être en présence d’un lien significatif.
Cette appréciation dépend bien sûr de la dimension du tableau, c’est-à-dire du nombre de degrés de
liberté : ddl = (L-1)* (C-1). Plus il y a de cases, plus la somme risque d’être élevée. Si la valeur du
Chi² permet d’indiquer l’existence d’un lien, il faut, pour le qualifier, examiner comment celui-ci est
composé.
Sur quelles cases observe-t-on les écarts les plus importants ? Sur quelles autres les effectifs sont
sans surprise ?
On examine pour cela les contributions de chaque case à la somme du Chi², elles mettent en évidence
l'importance de l'excès ou du déficit observable dans chaque cellule. Les cases contribuant le plus
fortement sont encadrées de bleu ou de rouge selon que l'effectif réel excède ou est inférieur à
l'effectif théorique.
Ainsi, c’est l’examen des contributions au Chi² et des correspondances qu’elles révèlent qui permet
véritablement de qualifier la relation.
On peut donner une représentation plus visuelle des écarts à l’indépendance par la technique de
l’analyse factorielle des correspondances. Elle conduit à tracer une carte qui dispose les modalités des
2 variables en fonction des écarts à la situation d’indépendance. Par défaut, chaque modalité est
représentée par un pavé de surface proportionnelle à son effectif. Leurs positions les unes par rapport
aux autres s’interprètent ainsi :
2 modalités lignes et colonnes seront d’autant plus proches que les effectifs du tableau sont en
excès par rapport à l’indépendance : attraction.
Les modalités lignes et colonnes seront d’autant plus éloignées que les effectifs du tableau
sont en déficit par rapport à l’indépendance : répulsion.
Les modalités lignes ou colonnes situées à la périphérie de la carte signalent des profils originaux. Au
contraire, une position centrale interdit tout commentaire (profils sans originalité ou point mal
représenté dans le système d’axes de la carte).
Le bien-fondé de ces interprétations dépend de :
L’intensité du lien entre les 2 variables, mesuré par le Chi².
431
La quantité d’informations restituée par la carte, indiquée par le pourcentage de variance
expliquée (ou d’écart à l’indépendance) par les axes. La qualité de la représentation est
d’autant meilleure que ces pourcentages sont élevés.
L’interprétation des axes à partir des oppositions qu’ils mettent en évidence doit tenir compte
du pourcentage de variance restituée.
S’il est faible, il faut se garder d’insister sur des phénomènes qui ne représentent qu’une petite partie
des caractéristiques du tableau.
Lorsque les variables sont numériques, on dispose d'une information très riche autorisant la recherche
d'une formule mathématique pour qualifier la relation.
La recherche d’une relation entre 2 variables numériques x et y peut se faire de 2 manières différentes
:
D’une manière graphique, en représentant chaque observation par ses coordonnées x et y selon 2
axes. On obtient alors un nuage de points plus ou moins bien alignés.
D’une manière algébrique, en recherchant l’existence d’une relation linéaire entre ces 2 variables y =
ax + b. On obtient des valeurs calculées y plus ou moins proches des valeurs observées.
Selon que la forme du nuage est plus ou moins proche d’une droite (la droite de régression), ou que
les valeurs calculées à partir de l’équation (de régression) sont plus ou moins proches des
observations réelles, on dira que la corrélation entre les 2 variables est bonne ou mauvaise. Le
coefficient de corrélation mesure la qualité de l’ajustement entre les valeurs y et x réelles et le modèle
de la relation représenté par l’équation y = ax + b ou par la droite correspondante. En référence à une
interprétation causale du modèle, y est appelée variable à expliquer et x variable explicative.
Le coefficient de corrélation
Le coefficient de corrélation (r) établit la qualité de l’ajustement entre deux variables V1 et V2. Sa
valeur absolue (ou r2) est comprise entre 0 et
Elle est égale à 1 si l’ajustement est parfait : il existe une fonction V1=axV2+b dont le résultat donne
toujours exactement la valeur observée de V1 : on peut alors dire que V1 dépend exactement de V2.
Elle est égale à 0 si quelle que soit la fonction considérée, la valeur calculée de V1 est également
éloignée de sa valeur observée. V1 est indépendante de V2.
L’usage est de considérer qu’à partir d’un coefficient de corrélation de valeur absolue supérieure à 0.8,
il existe une bonne relation entre les 2 variables.
Le coefficient de corrélation est également affecté d’un signe. Il indique le sens de la relation. Elle est
croissante si le signe est positif, décroissante sinon. Ce signe est aussi celui de a, le coefficient de
régression dans l’équation V1=axV2+b.
Dans le cas d’une régression multiple, on cherche à établir une relation du type
V1=axV2+bxV3+cxV4. On calcule alors un coefficient de régression multiple. Il indique également la
qualité de l’ajustement effectué par le modèle et s’interprète comme un coefficient de corrélation
simple.
432
Modèle linéaire et non linéaire
Le calcul du coefficient de corrélation se fait par rapport au modèle linéaire de l'équation du premier
degré à laquelle correspond la droite de régression. On peut tester la relation par référence à un
modèle non linéaire.
Il faudra pour cela transformer la valeur de la variable expliquée en la recalculant par rapport au
modèle à tester. Par exemple, pour tester un modèle logarithmique, on calculera une nouvelle variable
égale au log de la variable explicative : log(x) pour ensuite tester l'équation y=a.logx+b.
L'analyse de la variance s'applique au cas où les variables sont de natures différentes : l'une est
nominale et définit des catégories d'individus, l'autre, numérique, permet de mesurer une propriété de
ces individus. On pourra ainsi par exemple savoir si, selon le sexe, le revenu varie significativement.
La construction d’un tableau de valeurs moyennes, établit, pour les modalités d'une variable nominale,
les valeurs moyennes d'une ou plusieurs variables numériques. On peut ainsi comparer ces valeurs
entre elles et conclure à l’existence d’une relation si les variations de la moyenne mettent en évidence
des différences significatives sur l’ensemble des modalités. On utilise alors le test de l’analyse de la
variance.
Analyse de la variance
Son but est d’établir si, au regard des valeurs de la variable numérique, les groupes d’individus
correspondant aux modalités de la variable nominale sont significativement différents les uns des
autres. Elle met en œuvre les principes suivants :
Pour chaque modalité de la variable nominale, la moyenne de la variable numérique dissimule une
dispersion autour de cette moyenne. La variance (le carré de l’écart-type) mesure cette dispersion
appelée variance interne.
D’une modalité à l’autre, la moyenne varie et révèle une hétérogénéité, plus ou moins grande,
mesurée par un autre calcul de variance : la variance entre modalités.
Le test d’analyse de variance porte sur le rapport entre la variance entre modalités et la moyenne des
variances internes.
Il a pour but de vérifier si l’hétérogénéité entre modalités est plus grande que l’hétérogénéité à
l’intérieur des modalités. Si ce rapport noté F est suffisamment élevé, on dit que la variable numérique
discrimine les modalités de la variable nominale.
Ce jugement global s’applique à la répartition de la population totale en catégories définies par
chacune des modalités. On peut le compléter en comparant les valeurs moyennes de chaque modalité
à la moyenne établie sur l’ensemble de la population.
Les tests d’analyse de la variance et de comparaison de moyennes apportent une information très
utile permettant d'identifier les variables pour lesquelles les catégories de la variable nominale font
apparaître des différences discriminantes :
Les variables dont le nom est encadré de bleu discriminent les modalités de la variable nominale. Pour
ces variables, le test de Fisher est significatif (par défaut au risque de 5 %).
Les cellules encadrées dans le tableau signalent une moyenne significativement différente de la
moyenne sur l’ensemble de l’échantillon. Le test de comparaison de moyennes est significatif (par
défaut au risque de 5 %).
L'analyse d'un tableau de moyennes est facilitée par la représentation graphique de la dispersion des
variables numériques selon les modalités de la nominale.
Analyse de la variance à plusieurs facteurs
On peut mener une analyse de la variance en considérant 2 variables nominales et une numérique.
433
On cherche alors, par la comparaison de tous les cas définis par les nominales les influences directes
et croisées qu'elles peuvent avoir sur la valeur de la numérique. Cette méthode dite analyse de la
variance multiple (Manova) fait partie des méthodes multivariées. Elle n'est disponible que dans Plus2.
L’analyse multidimensionnelle des données consiste à analyser simultanément plus de deux variables
à la fois dans un but de synthèse ou d’analyse.
Synthétiser
Il s'agit de résumer la masse des informations concernant un grand nombre d’individus décrits par de
nombreuses variables. On cherche à décrire les données par une expression plus économique afin d’en
rendre compte plus simplement. Deux voies sont envisageables :
La classification ou la typologie : elle consiste à regrouper les individus de la base de données en
classes (ou types) d’individus selon les similarités qui permettent de les rassembler.
La réduction des dimensions d’analyse : elle consiste à réduire un grand nombre de variables à
quelques dimensions communes. Par exemple, ramener la variété des opinions exprimées par les
réponses à vingt questions différentes, à 2 dimensions opposant d’une part, le sentiment à, la raison,
et d’autre part, la tradition au changement.
Analyser
On cherche les influences de plusieurs variables entre elles pour mettre en évidence comment celles-ci
se déterminent les unes et les autres.
On cherche à expliquer en construisant des modèles permettant d’expliquer une variable par les
variations de plusieurs autres, en cherchant ainsi des liens de causalité plus complexes que la simple
relation entre deux variables.
Les méthodes
La corrélation multiple : elle permet de construire la matrice de corrélation qui met en évidence
l’ensemble des relations existant entre plusieurs variables.
La régression multiple : à partir des propriétés de la matrice de corrélation, elle permet de bâtir un
modèle explicatif donnant la meilleure expression de l’une des variables variable à expliquer- en
fonction des autres variables explicatives -.
La classification automatique : cette méthode consiste à répartir les individus d’une population en
un nombre de classes déterminé a priori. En fonction de la structure des données, la méthode consiste
à améliorer une partition initiale des individus.
Pour les variables qualitatives, il s’agit de :
434
L’analyse factorielle des correspondances multiples : à partir d’une analyse des distances entre
individus, définie par rapport à leur description sur un grand nombre de variables qualitatives, on
détermine un sous-ensemble de dimensions, des facteurs conservant au mieux les distances de
départ. Dans cet espace réduit, on peut alors définir une typologie en regroupant les individus en
classes homogènes.
Toutes ces méthodes sont accessibles par le menu Approfondir. On peut pour mémoire y rajouter des
méthodes de même nature, ne portant pas sur les individus mais sur des tableaux d’effectifs ou des
tableaux de moyennes. Le tableau ci-dessous résume les méthodes disponibles.
Les méthodes d'analyse factorielle peuvent porter sur des données de dimensions modestes, tableaux
croisés, tableaux de moyennes… ou sur des ensembles de grande dimension lorsqu'en ligne, on trouve
tous les individus de la population. Dans ce dernier cas, la recherche des facteurs peut se prolonger
par la construction d'une typologie.
AFCM et ACP
Les deux méthodes présentées ici portent sur ce type de données comportant autant de lignes que
l'échantillon ou la strate compte d'individus.
Quant aux colonnes, ce sont :
- soit des variables numériques ou critères (questions ouvertes numériques ou échelles), auquel cas, il
s'agit d'un tableau de valeurs (chaque case est la valeur donnée par l'individu en réponse à la question
posée) et l'analyse est une Analyse en Composantes principales ou ACP sur individus.
- soit des variables qualitatives (questions fermées uniques ou multiples), auquel cas, elles
représentent les modalités. Le tableau est alors un tableau binaire ne comportant que des 1 ou des 0,
selon que l'individu a cité ou non la modalité en question. Un tel tableau binaire peut être assimilé à
un tableau d'effectifs et peut être soumis comme tel à l'Analyse factorielle des correspondances
multiples ou AFC sur individus.
Bien qu’elles concernent des variables de natures différentes, ces deux méthodes mettent en œuvre
les mêmes principes et la même démarche. Nous les décrivons d’une manière commune dans ce qui
suit, pour illustrer plus en détail ensuite l’Analyse en composantes principales et situer enfin, par
différence, les spécificités de l’Analyse factorielle multiple.
Les données individus / variables
Le tableau de i lignes, représentant les individus, et de c colonnes, représentant les dimensions,
correspond à l’univers à analyser. Il forme un hyper-espace de c dimensions dans lequel se situent les
i individus. Les techniques qui nous intéressent ont pour but de ramener cet espace à de plus
435
modestes dimensions. L’idéal est de le réduire aux deux dimensions d’un plan. Cette configuration
permet en effet de visualiser les individus et de mettre en évidence ce qui les distingue. Ces deux
dimensions, appelées facteurs, résument l’ensemble des variables de départ et peuvent conduire à
une interprétation plus synthétique de la structure des données.
A partir de ces mêmes informations, on peut regrouper les individus en classes de proximité pour
définir ainsi une typologie. Cette démarche est illustrée par le schéma suivant.
La réduction de l’espace de départ se fait par la recherche des facteurs résumant l’ensemble des
données.
Pour l’ACP - cas des données quantitatives -, on cherche les combinaisons linéaires des variables qui
conservent le mieux la structure des données. On s’appuie sur l’analyse de la matrice de corrélation.
Pour l’AFM – cas des données qualitatives -, on procède par une analyse de la distance du Chi² en vue
de déterminer les facteurs qui restituent au mieux les écarts entre individus. On s’appuie sur le
tableau des effectifs ou tableau de Burt.
La détermination des facteurs résumant l'information de départ permet, par projection, de représenter
les individus dans un plan. Les individus apparaissent ainsi sous la forme d'un nuage de points
mettant en évidence différentes zones. On peut regrouper les individus en catégories selon leur
disposition sur la carte et définir ainsi une typologie.
L'enregistrement des coordonnées des individus par rapport aux axes factoriels (score factoriels) et
leur appartenance à l'une des catégories de la typologie permet de résumer l'information de départ.
436
L'ANALYSE FACTORIELLE : INTERPRETER LES RESULTATS
Qualité de la réduction par l’analyse factorielle
Les algorithmes utilisés consistent à rechercher les n premiers facteurs. Chacun d’eux restitue une
partie de l’information du tableau de départ. Le premier facteur en restitue le plus et ainsi de suite,
selon l’ordre décroissant de la quantité d’informations.
La qualité de l’analyse dépend ainsi de l’information restituée par les deux premiers facteurs. Plus
celle-ci est élevée, meilleure sera l’analyse effectuée dans le plan qu’ils définissent. Lorsque celle-ci
est trop faible, il peut être nécessaire de la compléter par l’analyse des plans suivants.
La quantité d’informations restituée par un facteur (ou axe factoriel) est indiquée par le pourcentage
de variance expliquée par le facteur (AFC) ou la composante (ACP).
Interpréter les facteurs
L’interprétation des facteurs peut se faire par l’examen du plan factoriel ou du tableau des
contributions. Les contributions indiquent dans quelle mesure les axes restituent l'information
contenue dans les variables de départ. Visuellement, on peut raisonner comme si, par leur position
éloignée du centre, les variables (ACP) ou les modalités (AFCM) « tiraient les axes factoriels en leur
donnant leurs propriétés ». Au contraire, lorsqu’elles sont près du centre, elles n’ont pas ou peu
d’influence.
Trouver une typologie pour grouper les individus en classes homogènes
Par projection, on peut représenter les individus dans le plan factoriel, mais selon leur position dans
l’espace d’origine, ils seront plus ou moins bien représentés. S’ils sont éloignés du plan de projection,
ils se projetteront au centre du plan et leur position fera illusion.
Dans le cas de l'ACP, les coordonnées des variables sont égales au coefficient de corrélation de la
variable avec chacun des axes. Pour l'AFCM, elles sont un indicateur de la contribution des modalités à
chacun des axes.
Ainsi dans la figure suivante, les individus C et A semblent proches alors qu’ils sont en fait éloignés. A
est mal représenté car très éloigné du plan factoriel avec lequel il forme un angle presque droit.
La projection est déformante, il convient donc de procéder avec prudence, par exemple en ignorant les
points mal projetés (ceux qui font un angle élevé avec le plan) et en concentrant l’analyse sur les
groupes de points éloignés du centre.
Ces précautions étant prises, il est alors possible de regrouper les individus, selon leur proximité dans
le plan factoriel, en construisant ainsi une typologie à vue. Cette possibilité est une des originalités du
Sphinx. Elle est accessible à partir du bouton Typologie figurant en regard des cartes d’analyses
factorielles.
437
V1=axV2+bxV3+cxV4. On calcule alors un coefficient de régression multiple. Il indique la qualité de
l’ajustement effectué par le modèle et s’interprète comme un coefficient de corrélation simple.
L'exemple ci-contre, tiré d'une étude de satisfaction, montre comment on peut expliquer la
satisfaction globale en la rapportant à l'évaluation des différents attributs du service considéré. Les
coefficients de régression partielle (ai) donnent une indication sur la manière dont la perception de
chaque attribut intervient dans la formation de la satisfaction globale.
Equation de régression linéaire multiple et paramètres d’ajustement
On calcule l’équation linéaire qui ajuste le mieux la variable expliquée par rapport aux variables
explicatives. Les résultats sont communiqués sous la forme de l’équation de régression multiple.
La qualité de l'ajustement s'apprécie principalement à la valeur du coefficient de corrélation. Plus sa
valeur absolue est élevée, plus faible est l'écart entre les valeurs calculées et observées (cet écart est
aussi appelé résidu). L'effet de chaque variable explicative dépend des coefficients de régression
figurant dans l’équation. Plus celui-ci est grand, plus la variable explicative considérée influence la
variable expliquée. Mais il faut également tenir compte de l’écart-type de chacun de ces coefficients.
Enfin, l’indicateur F est un autre moyen d'apprécier la qualité de l'estimation. Si sa valeur est
supérieure au seuil d'une table de Fisher, l'estimation est considérée comme très significative (à 95%)
ou peu significative (entre 80 et 95%), sinon, elle ne l'est pas du tout.
Les variations de F peuvent conduire à reconsidérer les variables intervenant dans le modèle. En effet,
la suppression ou l'ajout de variables supplémentaires peut affecter la qualité de l'ajustement
(coefficient de corrélation) mais dégrader celle de l'estimation. On observe alors une décroissance de
F.
Procédure de régression pas à pas
Les variables explicatives interviennent dans le calcul, dans l’ordre de leurs corrélations respectives
avec la variable à expliquer. L’algorithme s’arrête quand la qualité de l’ajustement n’augmente plus de
manière significative.
Indépendance des variables explicatives
L'examen de la matrice des coefficients de corrélation permet de vérifier que les variables explicatives
intervenant dans l'équation sont indépendantes. On peut, en outre, tester la sensibilité de la
régression en supprimant ou rajoutant des variables. On peut alors suivre l’évolution du coefficient de
corrélation multiple.
Régression non linéaire
Il est tout à fait possible de tester des modèles non linéaires. Il faut pour cela au préalable
transformer les variables intervenant dans le modèle en utilisant la fonction.
438
CLASSIFICATION AUTOMATIQUE
La classification automatique répond à l’objectif de regrouper les individus d’une population en classes
formant une partition. C’est-à-dire que tout individu appartient à une classe et à une seule. La
partition est l’ensemble des classes.
Différentes approches de classification
Il existe plusieurs méthodes de classification :
effectuer le tri à plat ou croisé d’une ou plusieurs variables fermées uniques. Chaque classe
est formée des individus ayant en commun une modalité (tri à plat) ou un couple de modalités
(tri croisé). Toute variable fermée unique (ou toute combinaison de variables fermées
uniques) définit ainsi une classification ;
construire une typologie à vue à partir de l’examen d’un plan factoriel : on définit la variable
fermée sur la typologie qui, comme toute variable fermée, définit une classification.
Dans le premier cas, la classification est la traduction exacte des données. Mais si on veut la
construire à partir de plusieurs variables, on risque d’obtenir un nombre beaucoup trop grand de
classes, ce qui fait perdre tout intérêt à la classification. Dans le deuxième cas, on peut fixer un
nombre réduit de classes ou types, pour capter les individus apparaissant dans un plan factoriel mais
le procédé d’affectation peut paraître trop subjectif et approximatif.
La procédure de classification automatique proposée est un compromis pour éviter les inconvénients
qui viennent d’être signalés. Elle repose sur la mise en œuvre de la méthode dite des centres mobiles
ou des nuées dynamiques.
Il existe bien d’autres méthodes (classifications hiérarchiques ascendantes ou descendantes) mais
celle que nous proposons peut s’appliquer à de très grands effectifs et permet de contrôler a priori le
nombre de classes.
Définir une classification
Les étapes de la méthode sont les suivantes :
Fixer les objectifs de la classification ;
Définir la population : tous les individus de la base ou une strate seulement ;
Sélectionner les variables par rapport auxquelles on souhaite définir une partition de la
population ;
Fixer le nombre de classes désirées ou une partition de départ définie par la variable fermée
unique de son choix ;
Il est tout à fait possible de choisir pour variable de départ une typologie définie à partir d’une analyse
en composantes principales ou une analyse factorielle multiple. On pourra ainsi affiner les agrégations
effectuées dans le plan factoriel.
La méthode des centres mobiles
Cet algorithme met en œuvre le principe suivant : on améliore progressivement la partition de départ
en calculant, pour chaque classe, un individu fictif moyen. On définit alors une nouvelle classification,
par agrégation aux individus fictifs moyens résultant de la classification précédente. On répète
l’opération ttant que la nouvelle classification diffère de la précédente.
L’individu fictif moyen est calculé comme le barycentre de la classe, l’agrégation se fait en fonction de
la moindre distance.
Analyser la classification obtenue
La classification résultant de l’algorithme dépend de la partition de départ. Elle est fixée d’une manière
aléatoire si on se borne à indiquer le nombre de classes désirées, sinon, elle dépend de la variable
choisie. Il peut alors être intéressant de rechercher plusieurs classifications pour les comparer entre
elles.
On peut pour cela considérer :
- le pouvoir discriminant de la classification. On cherchera pour cela à comparer les classes du point
de vue des variables à partir desquelles on les a déterminées : analyse de la variance ou test du Chi²
selon qu’il s’agit de variables quantitatives ou qualitatives.
- la répartition des effectifs conduisant à des classes plus ou moins équilibrées ;
439
LES ETUDES « QUALI »
Les « études quali » se définissent bien souvent par opposition aux « études quanti ». On indique ainsi
que les informations étudiées proviennent de sources multiples documents, écrits ou discours et
qu’elles sont analysées sans recourir au calcul.
440
Les méthodes
Ceci nous conduit à une autre caractéristique des études « quali ». Le terme renvoie à l’approche
traditionnelle des textes par lecture et annotation sans autres instruments que le stylo le papier dans
la tradition des études littéraire et de la critique. Le travail du chercheur consiste à rendre compte des
textes étudiés en citant des extraits et en produisant un nouveau texte compréhensif et démonstratif
dont, pour faire bref, la qualité ne tient qu’au talent de lecteur et d’écrivain du chercheur.
Avec l’analyse de contenu ou analyse thématique, le classeur et le stylo de couleur s’ajoutent à la
panoplie des instruments de recherche. Le travail de lecture devient plus systématique, le système de
compréhension s’explicite en une grille qui guide le classement des citations et le repérage par
couleurs ou annotations des passages du texte. Cet effort de méthode débouche naturellement sur le
dénombrement des thèmes, si on admet que la répétition ou la fréquence peuvent également faire
sens et que l’argument du décompte renforce la démonstration.
L’appellation « quali » évoque ainsi le travail artisanal prudemment démarqué des méthodes
scientifiques et de la statistique, mais l’approche des textes a aussi de tout temps été marquée par la
fascination pour le chiffre ou le recours au comptage.
Dans la tradition de la kabbale, de l’exégèse et dans le travail des moines copistes les chiffres et les
nombres guident vers les significations cachées ou permettent de contrôler l’exactitude des
manuscrits. Des études sur la bible aux concordances de Saint Augustin le texte analysé est mis en
fragments puis en cartes perforées… Les premières analyses par ordinateurs ont été effectuées en
1945 par IBM qui pour reconstituer les concordances de Saint Augustin.
Devenu donnée textuelle, le texte échappe à la tradition « quali » et se trouve aussi concerné par les
problématiques « quanti » comme l’ont montrés des travaux sur l’étude de l’attribution des œuvres
littéraires et l’usage déjà très ancien des techniques informatique par les services de renseignements…
En banalisant ces méthodes et en les rendant accessibles, les évolutions technologiques ajoutent
l’ordinateur, le moteur de recherche et le logiciel d’analyse de données textuelle à la boite à outil du
chercheur.
La spécificité des données textuelles et les voies d’analyse assistée par ordinateur
Réponses aux questions ouvertes dans les enquêtes, interviews ou entretiens de groupe, revue
bibliographique, étude de documents, ces corpus ont en commun d’être essentiellement formés de
données textuelles.
Elles ont la complexité et l’ambiguïté de la langue. Leur sens n’est pas fixé a priori comme c’est le cas
pour les données quanti pour lesquelles les unités de mesures (variables numériques) et les états
observés (variables nominales) sont fixés par un accord tacite de compréhension entre le répondant et
l’enquêteur. La signification des données textuelles est à découvrir dans le sens des mots des phrases
et de l’organisation du discours. Chacun de ces niveaux (lexique, syntaxe, rhétorique) apporte une
contribution au sens dégagé par la lecture.
Cette propriété justifie la méfiance de ceux qui pensent qu’on ne peut pas faire l’économie d’une
lecture humaine et qu’une machine ne peut pas comprendre un texte. Toutefois sans pour autant
souscrire à la prétention des tenants de l’intelligence artificielle nous pouvons accepter que
l’ordinateur et sa puissance de calcul apportent une aide pour l’approche des corpus textuels et
notamment lorsque ceux-ci sont de très
Nous montrerons dans ce qui suit que l’ordinateur peut être utilisé comme un auxiliaire pour rendre
plus systématique les approches classiques et augmenter la productivité du chercheur et la qualité de
ses résultats.
En effet, les fonctions de recherche peuvent considérablement accélérer le travail traditionnel
nécessité par l’usage de la citation ou la production de verbatim
Pour l’analyse de contenu, la construction d’une grille thématique et la codification du corpus
peuvent se faire en utilisant les ressources de l’informatique. Le travail de conception devient
ainsi plus explicite et rigoureux et on gagne en souplesse et productivité pour la lecture et la
codification
Mais il peut aussi être mis en œuvre d’une manière beaucoup plus automatique en fournissant,
à partir du repérage des formes graphiques qui composent le texte, des indications sur son
contenu.
L’analyse de contenu peut ainsi être automatisée en construisant les listes de mots ou
dictionnaires correspondant aux différentes catégories de la grille thématique. La fréquence
avec laquelle ces éléments se trouvent dans le texte sert d’indicateurs pour mesurer la
présence et l’intensité de ces catégories. On peut parler ici de sémiométrie puisque l’usage des
dictionnaires permet de « mesurer » les significations ainsi repérées dans le texte
441
L’analyse lexicale offre une autre voie. Elle consiste, sans aucun a priori sur le texte à utiliser
la redondance des données de langue et la statistique pour substituer à la lecture du texte
celle d’éléments lexicaux qui en sont extraits : listes des mots les plus fréquents (mots clés),
cartes visualisant la manière dont les mots se trouvent associés (zones thématiques) ou l’effet
des circonstances ou des contextes (mots spécifiques)
Ces approches sont particulièrement bien adaptées au traitement de très gros corpus. Plus le corpus
est volumineux, plus on gagne de temps et plus les régularités et effets statistiques sont significatifs.
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