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Module M6
Cours
Chimie Générale
Raddoine Bellajrou
2014 / 2015
Faculté des Sciences – Université Ibn Zohr B. P. 8106 – Hay Dakhla Agadir Maroc
: (212) 05 28 22 09 57 ; Fax : (212) 05 28 22 01 00
Cours de Chimie 2
CONFIGURATION ELECTRONIQUE
Les électrons, comme toutes les particules subatomiques, ont à la fois un
comportement de particule solide et un comportement d'onde. Par exemple,
on sait qu'un électron peut entrer en collision avec une autre particule (c'est
donc un élément solide) mais il peut aussi être diffracté, ce qui est typiquement
le comportement d'une onde.
Une orbitale atomique indique la probabilité de présence d'un électron
autour du noyau d'un atome isolé. Elle dépend de la fonction d'onde de
l'électron déterminée par l'équation de Schrödinger.
Les nombres quantiques :
Le nombre quantique principal : n ≥ 1 définit une couche (niveau)
électronique, les valeurs possibles
n: 1 2 3 4
couche : K L M N
Le nombre quantique secondaire (ou azimutal) : l définit une sous-couche
électronique Les valeurs permises dépendent de n : 0 < l < n-1
Il détermine la forme et la symétrie de l’orbitale et peut être noté s, p, d, f.
l = 0 correspond à une orbitale s (sharp ou simple) ;
l = 1 correspond à une orbitale p (principal) ;
l = 2 correspond à une orbitale d (diffuse) ;
l = 3 correspond à une orbitale f (fundamental) ;
1s 2s 2p 3s 3p 4s 3d 4p 5s 4d
5p 6s 4f 5d 6p 7s 5f 6d 7p
l=0 ml = 0 2s
n=2 (L)
ml =-1
l=1 ml = 0 2p
ml = 1
l=0 ml = 0 3s
ml =-1
l=1 ml = 0 3p
n=3 (M) ml = 1
ml =-2
ml =-1
l=2 ml = 0 3d
ml = 1
ml = 2
Règle de Hund :
Les électrons ont tendance à occuper le maximum d’orbitales de même
énergie avant de s’apparier, dans ce cas :
Le nombre d’électrons célibataires est maximum
Les électrons célibataires ont le même spin
Exemple : 32Ge =1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p2
Notations : en chimie, les électrons des couches les plus externes sont ceux
sont les plus réactifs (et permettent la création de liaison) et sont appelés «
électrons de valence » :
32Ge = 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d10 4p2
électrons de cœur =[Ar] électrons de valence
Energie d’ionisation
Energie requise pour arracher un électron d’un atome ou d’un ion à l’état
gazeux : X(g) → X+(g) + e-
Le potentiel d'ionisation croit de gauche à droite et de bas en haut
L’électronégativité (X)
En chimie, l'électronégativité d'un élément est une grandeur qui caractérise
sa capacité à attirer les électrons lors de la formation d'une liaison chimique
avec un autre élément. Plus l'électronégativité est grande et plus l'élément
est susceptible d'attirer des électrons à lui dans une liaison chimique.
L’électronégativité croit de gauche à droite et décroit de haut en bas
La liaison chimique
On peut distinguer 2 grandes catégories de liaison chimique :
* des liaisons que l’on peu décrire par une mise en commun d’électron :
- liaisons covalentes
- liaisons donneur-accepteur ou liaison de coordination ou liaison dative
* des liaisons que l’on peut décrire par le biais d’interactions électrostatiques
entre charges de signes opposés.
- liaisons ioniques : il y a un transfert complet d’électrons de valence
d’un atome vers l’autre. ex NaCl
- liaisons intermoléculaires de faibles énergies
Quelquefois une liaison est un mélange de plusieurs catégories : on parle de
liaison covalente à caractère ionique partiel ex HF.
La liaison Covalente = mise en commun de 2 électrons de valence
Règle de l’octet : au sein d’une molécule les atomes le la 2ème et la 3ème
période recherchent la configuration ns2np6 (gaz rares) et vont créer autant
de doublets d’électrons qui leurs sont nécessaires pour la réalisation de leur
octet. Conséquence sur le nombre de liaisons: C=4 ; N =3 ; O = 2 ; F=1
Dans le cas d’un atome central appartenant à une période ≥ 3 (cases d sur la
couche de valence), la règle de l’octet peut être enfreinte. Cet atome central
peut s’entourer de 8 à 18 électrons.
Hybridation orbitalaire
Dans ce modèle mathématique on combine plusieurs OA s et p entre elles
pour constituer une orbitale hybride plus pratique.
Lorsqu’on combine 1 orbitale s avec trois orbitales p,
on crée 4 orbitales hybrides sp3. Les 4 orbitales sp3
sont identiques et pointent vers le sommet d'un
tétraèdre centré sur l'atome de carbone. L'angle entre
deux orbitales sp3 est de 109,5°.
L'hybridation sp3 permet aussi d'interpréter la structure
de molécules inorganiques telles que NH3, H2O, H2S,
rapport à ce plan.
Exemple C2H4 :
1- Système thermodynamique
En thermodynamique classique, on appelle système thermodynamique,
une portion de l'univers que l'on isole par la pensée du reste de l'univers
que l'on baptise alors milieu extérieur.
La séparation, même fictive, entre le système et le milieu extérieur est
appelée paroi ou enceinte. Selon la nature et les propriétés de cette paroi,
un système thermodynamique sera qualifié de :
Système ouvert s'il peut y avoir échange de matière et d'énergie entre
le système et le milieu extérieur. (Exemple : les êtres vivants)
Système fermé si ce système n'échange que de l'énergie avec le milieu
extérieur, sous la forme de chaleur ou de travail. (Exemples : piles
électriques, réfrigérateur en fonctionnement)
Système isolé s'il n'y a aucun échange avec le milieu extérieur. Dans ce
cas la paroi est qualifiée d'adiabatique et doit être indéformable.
(Exemples : une bouteille isotherme (thermos), un calorimètre)
2- Variables d’état
L’état d’un système est défini par un certain nombre de variable que l’on
appelle variables d’état. Ce sont par exemple, la pression totale, la
température, le volume, le nombre de moles de chacune des espèces
présentes, la masse, … . Elles sont extensives quand elles dépendent de
l’extension du système (n, m, V, …) et intensives dans le cas contraire (T,
P, C, …).
3-Équation d’état
Les variables d’état définissant l’état d’équilibre d’un système, P, V, T, n,
ne sont pas indépendantes. Elles sont liées par une relation appelée
équation d’état du système, plus ou moins complexe.
Par exemple, l’équation d’état la plus simple est celle du gaz parfait. Elle
s'exprime par la relation : PV nRT
P : pression du gaz en Pascal V : volume en m3
T : température en Kelvin R : constante des gaz parfaits, R = 8,314 J.K-1.mol-1
4- Fonctions d'état
Les grandeurs dont les valeurs découlent des variables d'état choisies sont
des fonctions d'état (si par exemple, on choisit la masse m et le volume V
d'un système comme variables d'état, sa masse volumique = m/V devient
une fonction d'état).
5- Transformation chimique
Une transformation correspond à un changement de l'état d'un système
d’un état d’équilibre, dit initial, à un autre état d’équilibre, dit final. Une
transformation chimique implique en outre la rupture (et / ou la formation)
d'une ou plusieurs liaisons chimiques. Elle peut se faire suivant différents
processus :
- à température constante = isotherme
- à pression constante = isobare
- à volume constant = isochore
Si une transformation s'effectue sans échange de chaleur avec le milieu
extérieur, elle est adiabatique (Qéchangée = 0 : exemple du calorimètre)
Attention : Une transformation adiabatique n'est pas une transformation
isotherme.(ex : dans un calorimètre, la chaleur dégagée va être intégralement
communiquée au système et la température du système va donc augmenter).
1- Echange d’énergie
En thermodynamique, on considère deux formes d’énergies : la chaleur Q
et le travail W. Par convention, une énergie reçue par le système est
comptée positive, l'énergie fournie par le système au milieu extérieur est
donc négative.
Q m.C.dT Q T m.C.dT
Tf
i
dV Vf
Wrev V nRT nRT Ln
Vf
i
V Vi
Le travail et la chaleur ne sont pas des fonctions d’état. Leur quantité, mise
en jeu au cours d’une transformation, dépend de la façon dont on procède.
2- Premier principe
2-1- Enoncé
Selon le premier principe de la thermodynamique, lors de toute
transformation, il y a conservation de l'énergie. Dans le cas des
systèmes thermodynamiques fermés, il s'énonce de la manière suivante :
« Au cours d'une transformation quelconque d'un système fermé, la
variation de son énergie est égale à la quantité d'énergie échangée
avec le milieu extérieur, sous forme d'énergie thermique (chaleur) et
de travail. »
Relation entre Qv et Qp :
Les chaleurs de réactions mesurées à volume constant et à pression
constante au cours d’une transformation ne sont pas indépendantes. A
température constante :
ΔH = ΔU + RTΔn et Qp =Qv + RTΔn
où Δn = la variation du nombre de moles de gaz
Conventions d'écriture
ΔZ "delta Z" = différence entre l'état final et l'état initial ; il s'applique à toute
grandeur thermodynamique
ΔrZ "delta, R, Z" = variation de Z au cours de la réaction (r) pour un
avancement de réaction ξ de 1 mol.
ΔrZ°TK "delta, R, Z, zéro à T Kelvin" = signifie que la grandeur Z est attribuée à
un constituant ou à un ensemble de constituants dans leur état standard à
la température T K.
Loi de Hess
La loi de Hess découle directement de l'application du premier principe
de la thermodynamique : Si la transformation s'effectue soit à volume
constant, soit à pression constante La chaleur dégagée ou reçue lors
d'une réaction ne dépend que de l'état initial et de l'état final. Elle ne
dépend pas du chemin parcouru pour aller de l'état initial à l'état final.
Dans le cas d’une transformation cyclique : Ucycle = 0 et Hcycle = 0
r H T r H 298 r CP0 dT
0
2
0
298
4- La calorimétrie
Le calorimètre est un système thermodynamique isolé qui n'échange
aucune énergie avec le milieu extérieur (ni travail, ni chaleur). Sa paroi est
indéformable et adiabatique. Donc W = 0 et Q = 0.
T
r S T02 r S 298
0
r C P0 Ln 2
298
rST (en J.K-1.mol-1) : entropie de réaction renseigne sur l’organisation ou
la désorganisation associée à une réaction.
rST <0 la réaction chimique conduit à une organisation du système
rST >0 la réaction chimique conduit à une désorganisation du système
CO(g) + 2H2(g) CH3OH(g) rS° <0
CH4(g) + H2O(g) CO(g) + 3H2(g) rS° >0
Remarque :
Le signe de l'entropie de réaction est souvent prévisible, puisque
l'entropie peut-être considérée comme une mesure du désordre). Plus le
désordre est important, plus l'entropie est grande, d'où le classement
.
Remarques
L'entropie d'un système isolé ne peut qu'augmenter ou rester constante
puisqu'il n'y a pas d'échange de chaleur avec le milieu extérieur.
L'entropie d'un système peut diminuer mais cela signifie que l'entropie
du milieu extérieur augmente de façon plus importante ; le bilan
entropique étant positif, ou nul si la transformation est réversible.
L'entropie d'un système thermique est maximale quand la température
est identique en tout point.
Equilibre chimique
lntroduction
Une réaction totale s’arrête par épuisement des réactifs, ou épuisement
de l’un deux (réactif en défaut). L’état final est constitué par les seuls
produits (et le réactif en excès) :
Zn(s) + HCl(g) Zn2+ + 2Cl- + H2(g)
Alors qu’une réaction inversible n’est pas totale ; la transformation
apparente s’arrête avant que la consommation des réactifs ne soit totale
et, dans son état final, le système est constitué par un mélange en
équilibre de réactifs non consommés et de produits :
CH3COOH + H2O CH3COO- + H3O+
Cette réaction constitue un exemple de réaction effectivement possible
dans le sens 1 aussi bien que dans le sens 2. Le signe symbolise
cette double possibilité.
Cette relation, établie dans le cas d'un mélange de gaz parfaits formant
un système idéal, peut être généralisée aux systèmes contenant des gaz
réels ou des solutions. Il suffit de remplacer les pressions partielles, dans
le quotient réactionnel, par l'activité chimique de chaque constituant.
- Q < K : le système doit évoluer dans le sens pour lequel M est défini
(sens 1). Cette évolution transforme une partie des réactifs en produits,
donc M augmente, l’évolution s’arrêtera lorsque M sera devenu égal à K.
- Q > K : le système doit évoluer dans le sens inverse (sens 2). Cette
évolution fait diminuer M et s’arrêtera lorsque M sera devenu égal à K.
- Q = K le système est en équilibre et n’évolue pas.
Influence de la température:
De l’équation de Van’t Hoff, on peut dire que :
- Une augmentation de température favorise la réaction dans le sens
où elle absorbe la chaleur = sens endothermique.
- Une diminution de température favorise la réaction dans le sens où
elle exothermique.
Influence de la pression:
- Une augmentation de la pression favorise la réaction dans les sens
de diminution du nombre de moles gazeuses.
- Une diminution de la pression favorise la réaction dans les sens
d’augmentation du nombre de moles gazeuses.
Solutions aqueuses
où l’indice «aq » (aqueux) signifie que l’ion est entouré par plusieurs
molécules d’eau.
Réactions acido-basiques
1- Notions d’acide et de base:
Parmi les différentes théories des acides et des bases, la théorie proposée
par Bronsted en 1923 est encore actuellement la plus utilisée.
* Une base est une espèce chimique, ion ou molécule, susceptible de fixer
un proton H+. Une base possède nécessairement un doublet d’électrons
non-liant sur lequel l’ion H+ vient se lier. :
A- + H+ AH ou B- + H+ BH+
Remarque : Selon Lewis un acide est un accepteur de doublet électronique, il doit donc
posséder une case quantique vide (AlCl3, H+, …) Alors qu’une base est un porteur de
doublet électronique non liant, ex : NH3, H2O
Remarques :
Le pH mesure l’acidité ou la basicité d’une solution et non la force de l’acide ou la
base en solution. Alors que le pKa mesure la force propre de l’acide ou de sa base
conjuguée indépendamment de sa concentration.
Une solution acide peut être obtenue :
* soit à partir d’un corps présentant lui même le caractère acide
* soit par la dissociation ionique d’un corps qui fournit une espèce acide
Une solution basique peut être obtenue
* soit à partir d’un corps présentant lui même le caractère basique
* soit par la dissociation ionique d’un corps qui fournit une base
d’où = Ka
C0
.
3-3-2) Mélange d’un acide fort A1H (C1) et d’un acide faible A2H (Ka2 ,C2)
A1H + H2O A1- + H3O+ et A2H + H2O A2- + H3O+
Le pH du mélange est alors imposé par l’acide fort d’où :
[H3O+] = ………….…………. pH =…………………………
4) Courbes de neutralisation
Les dosages acide-base sont extrêmement courants en chimie. Deux
techniques sont utilisées :
- Le dosage pH métrique
- Le dosage volumétrique avec indicateur coloré
Un indicateur coloré est un acide (ou base) faible dont les formes conjuguées
acide/base sont de couleurs différentes. Les indicateurs colorés sont des composés
capables de colorer une solution même à l’état de trace ; le tableau ci-dessous donne
quelques exemples montrant que les zones de virage des indicateurs sont très variées :
Indicateur Domaine pH pKa Forme acide Forme basique
hélianthine 3,1- 4,4 4,2 rouge jaune
rouge de méthyle 4,2- 6,2 5,0 rouge jaune
bleu de bromothymol 6,0- 7,6 7,1 jaune bleu
phénolphthaléine 8,0- 9,8 9,7 incolore rose
* Lors de titrage d’une base forte par un acide fort, on retrouve la courbe
précédente mais inversée et les mêmes indicateurs colorés sont utilisés.
Lors de titrage d’une base faible par un acide fort, on retrouve la courbe
précédente mais inversée et les indicateurs colorés utilisés sont ceux
virant en milieu acide.
5) Solution tampon
Soit une solution aqueuse d’acide acétique CH3COOH, en ajoutant un sel de
sa base conjuguée, par exemple CH3COONa (totalement dissocié) dans
pH pKa log 3
CH COOH
3
C base
Dans ces conditions on a : pH = pKa + log
C acide
La formule donne aussi le pH d’un mélange d’une base faible, par
exemple NH3, avec le sel de son acide conjugué NH4Cl.
Equilibre de dissolution
Ks = …………………………………
donc : Ks = ……………………………….
Exemples :
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
………………………………………………………………………………………
Réactions d’oxydoréductions
2- Définitions
Dans les réactions d’oxydo-réduction, il y a échange d’électrons entre espèces
chimiques :
* Un oxydant : espèce chimique capable de capter un ou plusieurs électrons.
Ex. : Fe3+ + 1 e- Fe2+
* Un réducteur : espèce chimique capable de céder un ou plusieurs électrons.
Ex. : Fe2+ Fe3+ + 1 e-
* L’oxydation représente une perte d’électrons une augmentation du DO
* La réduction représente un gain d’électrons une réduction du DO
* Couple redox : A chaque oxydant correspond un réducteur, et inversement. Il
forment ensemble un couple d’oxydoréduction ou couple rédox : ox / red .
D’une manière générale on peut représenter un couple redox par :
ox + ne- red
La réduction d’un élément correspond à une réduction de son DO alors
que l’oxydation correspond à une augmentation de son DO, et Le
nombre d’électrons mis en jeu (gagné ou perdu) est égal à différence
entre le DO final et le DO initial.
Force du Réducteur
Force de l’Oxydant
4- Réaction d’oxydoréduction
4-1- Définition :
Une réaction d’oxydoréduction est une réaction d’échange électronique
entre un oxydant ox1 du couple (ox1/red1) et un réducteur red2 du couple
(ox2/red2) :
ox1 + red2 ox2 + red1
Une telle réaction évolue dans le sens qui transforme l’oxydant et le
réducteur les plus forts en oxydant et réducteur les plus faibles (condition
thermodynamique) :
E°(ox1/red1) > E° (ox2/red2) ox1 + red2 ox2 + red1
E = …………………………………………………………………………….
et [Ce ].[Fe ]
3 3
E = 0 K
[Ce 4 ].[Fe 2 ]
équilibre
d’où E° = 0,06 log K Kc = 10E°/0.06 = 1,47 1011
K est très grande donc la réaction est totale
La mesure de E° constitue un bon moyen de calculer la constante
d’équilibre de la réaction. De manière générale,
Cinétique chimique
1) Vitesse de réaction :
Etant donnée la réaction générale totale :
aA + bB cC + dD
on exprime généralement sa vitesse par rapport à un réactif ou un produit.
3) Ordre de la réaction :
L’expérience montre, dans de nombreux cas, que la vitesse d’une réaction
est proportionnelle à la concentration de chacun des réactifs élevée à une
puissance convenable.
Ainsi la vitesse de la réaction : a A + b B produits
peut fréquemment se mettre sous la forme : V = k [A] [B]
[A], [B] : concentrations molaires des réactifs à l’instant où la vitesse est
mesurée.
k : constante de vitesse elle dépend de la réaction considérée et de la
température.
: ordre partiel de la réaction par rapport au réactif A
: ordre partiel de la réaction par rapport au réactif B
( +) ordre global de la réaction.
Les ordres partiels, , … peuvent être entiers ou fractionnaires. Ils peuvent
aussi être nuls ce qui signifie que la concentration du réactif
correspondant n’intervient pas dans la vitesse de réaction. Ils ne sont pas
prévisibles et leur valeur ne peut être déterminée que par l’expérience.
L’ordre d’une réaction est une notion purement expérimentale
Il se détermine expérimentalement, soit par la représentation graphique,
soit par le calcul de k.
ln k2 - ln k1 = - E ( 1 - 1 ) E = - R T1 T2 ln k2
R T2 T1 T1 T2 k1