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Atomistique

et
liaisons chimiques

Support de cours 1ère partie


R101
1-L'atome

Définition :
L’atome est la plus petite particule qui garde encore les propriétés de l’élément. Il est constitué de 3
particules : proton, neutron et électron.

Rappel sur la structure électronique de l'atome.

Proton Neutron Électron


charge (quantité
d’électricité) q= +1,602.10-19 C q=0 q= +1,602.10-19 C
masse M= 1,67.10-24 g M= 1,67.10-24 g M=0,91.10-27 g
u.m.a 1,007u.m.a 1,008 u.m.a 5,5.10-4 u.m.a

Charge= quantité d’électricité s’exprime en Coulomb C.


1C est la quantité d’électricité traversant un conducteur avec un courant de 1 Ampère pendant 1
seconde
1C=1A x s

u.m.a = unité de masse atomique


1 u.m.a est le 1/12 de la masse de l’isotope majoritaire du carbone. (Carbone 12)
1 u.m.a = (12/N) x 1/12 = (12 / 6,02.1023) x 1/12 = 1,66.10-24g (N = nombre d’Avogadro)

Pour un atome on a
A = nombre de masse
Z = numéro atomique = nombre de charges donc le nombre de protons.

Dans le cas de l’atome de carbone:


A = 12 et Z = 6
Le noyau est constitué de 6 neutrons et 6 protons.
6 électrons porteurs de charges négatives sont autour du noyau.

Écriture conventionnelle de l'atome de carbone:

A A 12

Z
X Z
C 6
C

Pour le phosphore.
Z=15 = nombre de protons et nombre
d’électronsA= 31 = nombre de protons + nombre
de neutrons.
Nombre de neutrons = 31-15= 16

Pour le brome Br

Z= 35 = 35 protons, 35 électrons
A= 80 = 80 protons et neutrons soit 80-35 = 45 neutrons.

ISOTOPES
Des atomes qui ont le même Z (nombre de charges ) mais un nombre de masse différent
sont des isotopes (nombre de neutrons diffèrent). Ces isotopes sont plus ou moins
stables.
Les isotopes portent le même symbole(exception pour l’hydrogène).
Propriétés chimiques identiques.

Exemple : Le carbone le plus abondant est le carbone 12C


Il existe aussi 13C et 14C.
Le carbone 13 est un isotope stable il représente 1% des atomes de carbones.
Le carbone 14 est un isotope instable, il est radioactif sa période est de 5730 ans. Il est
naturellement formé dans les hautes couches de l’atmosphère.
Il en existe 1 atome pour 1012 atomes de carbone 12C.

Les isotopes de l’hydrogène portent des noms différents.

l’hydrogène H A=1 1 proton


Le Deutérium D A=2 1 proton et 1 neutron
Le Tritium T A=3 1 proton et 2 neutrons.
2- Structure électronique des atomes.

.Répartition des électrons autour du noyau d’un atome


Les électrons d’un atome se trouvent dans des zones concentriques, plus ou moins
éloignées du noyau qui sont appelées couches.
Ces couches sont elles-mêmes divisées en plusieurs zones appelées sous couches.

Les électrons sont repartis en différents niveaux énergétiques : Ils possèdent des niveaux
d'énergie différents.

Les e- sont repartis autour du noyau en différentes couches (niveaux énergétiques) elles
mêmes divisées en sous couches.(sous niveau énergétique)

Les couches représentent le nombre quantique principal noté n (couches k, l, m, n ..)


n=1 pour la couche k
n=2 pour la couche l
n=3 pour la couche m
n=4 pour la couche n
...
Les sous couches représentent le nombre quantique secondaire noté l (sous couches s, p,
d, f).
l=0 sous couche s
l=1 sous couche p
l=2 sous couche d
l=3 sous couche f

Le premier niveau énergétique (n=1 ) = couche k possède une seule sous couche s.

Le deuxième niveau énergétique (n=2) = couche l possède une sous couche s et une
sous couche p
Le troisième niveau énergétique (n=3) = couche m possède une sous couche s, une sous
couche p et une sous couche d.

Le nombre quantique magnétique est noté m il définit les orientations dans l’espace des
trajectoires des électrons il dépend de l et il varie de -l à +l.
Exemple pour l=1 (sous couche p) nous avons 3 nombres quantiques magnétiques : -1,
0, +1

le nombre quantique de spin tient compte de la rotation de l’électron sur lui même. Le
nombre quantique de spin ne prend que deux valeurs +1/2 et -1/2.
L'énergie des électrons est quantifiée. Et l'on considère que les électrons occupent des
cases quantiques. 2 électrons de spin opposés peuvent occuper une case et la remplir.
Les cases quantiques sont saturées avec deux électrons de spin opposés.

La première couche électronique K possède une seule sous couche S qui est saturée
avec deux électrons. Lorsqu'elle est saturée elle est notée 1s2.

La deuxième couche électronique L possède une sous couche S saturée avec deux
électrons et une sous couche p contenant 3 cases quantiques. La sous couche p est donc
saturée avec 6 électrons. Lorsque la deuxième couche est saturée elle s'écrit. 2S2 2p6

La troisième couche électronique possède une sous couche S saturée avec deux
électrons, une sous couche p contenant 3 cases quantique et une sous couche d saturée
avec 10 électrons constituée de 5 cases quantiques.

Hydrogène H : A= 1, Z= 1
un proton et un seul électron.
Cet électron est sur la première couche énergétique : La sous couche s, il occupe une
case quantique qui est saturée avec deux électrons.
Notation: 1s1

Oxygène
L'oxygène 0 : A= 16, Z= 8.
8 protons, 8 neutrons et 8 électrons.
Les électrons sont répartis en couches (en niveaux énergétiques) autour du noyau.
 2 électrons sont dans la première couche énergétique qui ne possède qu'une seule
sous couche de type S avec une seule case quantique saturée avec 2 électrons.
Notation 1s2
 6 électrons dans la deuxième couche. Notation 2s2 2p4
 2 électrons sont dans la sous couche S saturée avec 2 électrons.
 4 électrons sont dans la sous couche p qui possède 3 cases quantiques
cette sous couche p saturée avec 6 électrons (il en manque 2).

Notation : 1s2 2s2 2p4

Pour que la sous couche p soit saturée il faudrait que l'atome d'oxygène acquière 2
électrons supplémentaires.
C'est ce qui se produit lorsque l'oxygène est sous la forme O2-.
L'oxygène a tendance à vouloir remplir sa souche p c'est pourquoi il attire vers lui les e-.
On dit qu'il est électronégatif.

Carbone.

Le carbone C : A =12, Z=6.


Notation : 1s2 2s2 2p2.
La sous couche p serait saturée avec 4 électrons supplémentaires.
Le remplissage des couches et sous couches se fait suivant certaines règles.1 Principe de
stabilité règle d’Aufbau
Le remplissage des couches et sous couche se fait par énergie croissante.
On remplit d’abord les couches et sous couches les plus proches du noyau. (on verra qu’il
existe des « anomalies » de remplissage)

2 Principe d’exclusion de Pauli


Deux électrons d’un même atomes ne peuvent avoir les 4 nombres quantiques identiques.
Si n, l et m sont identiques les électrons occupent la même orbitale mais leur nombre de
spin est différent (leur rotation sur eux même est différente) ils forment ce qu’on appelle
un doublet d’électron.

Représentation sous la forme de cases quantiques du contenu électronique des atomes:


Les orbitales sont représentées sous la forme de cases quantiques. Une case quantique
contient au maximum 2 électrons qui ne diffèrent que par leur nombre de spin.

Exemple du carbone 1s2 2s2 2p2

3 Règle de Hund
Dans une même sous couche les électrons occupent un maximum de case quantiques
vides avec le même spin . Les électrons célibataires occupent seuls une case quantique.
C’est le cas représenté plus haut. Les deux électrons 2p sont dans des cases quantiques
différentes et sont de spin identiques.

Autre exemple : Azote.


Azote symbole N nombre de masse A :14. Numéro atomique Z : 7 (7électrons).
Notation : 1s2 2s2 2p3.
Représentation sous la forme de cases quantiques :
4 « Anomalies » de remplissage.
Les électrons remplissent les couches et sous couches en fonction de leur énergie
croissante. Au delà de 3d des « anomalies » apparaissent.

L’énergie de la sous couche 4s est inférieure à la 3d. Elle sera remplie avant la 3d.
Il s’agit d’une inversion de la valeur énergétique mais pas d’une modification de la position
des sous couches. Ainsi 4s est plus éloignée que 3d mais se remplie avant.

Pour retenir l’ordre de remplissage on utilise la règle de Klechkowski.

Sharayanan — Travail personnel, CC BY-SA 3.0, https://commons.wikimedia.org/w/index.php?curid=2022314

Exemples :
Potassium K : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 3 d est vide
Calcium Ca 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2
Cuivre Cu 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2 3d1

3 Energie d’ionisation. Affinité électronique.


L’atome est neutre.
L’énergie nécessaire pour transformer un atome en cation (+) est l’énergie d’ionisation.
L’énergie nécessaire pour transformer un atome en anion (-) est appelée affinité
électronique.
Ex :
Na →Na+ + 1e-
Cl + 1e- → Cl-

Le départ du premier électron (le plus éloigné du noyau) = énergie de première ionisation
Le départ du 2ème électron = énergie de deuxième ionisation. L’énergie de deuxième
ionisation est toujours plus élevée que la première.

Exemple :
Ca → Ca+ +1e- Ei= 6,11 ev
Ca+ → Ca2+ + 1e- Eii = 11,87 ev
4-Tableau de classification périodique des éléments.

classement des éléments par numéro atomique croissant. (par nombre d’électrons croissant à l’état
fondamental.)
colonnes ou groupes sur la verticale
périodes sur l’horizontale.
la dernière couche est la couche de valence.

Les éléments d’une même colonne ont donc des propriétés chimiques voisines.

Li, Na, K, Rb, Cs. : même configuration au niveau de leur couche externe : ns1. Ils ont le même
comportement (perdent facilement un électron) ils donnent des cations monovalents = famille des
alcalins.

F, Cl, Br …. il manque seulement un électron pour que leur couche soit saturée. Ils peuvent capter
un électron. Ils donnent des anions monovalents. =famille des halogènes.
Dernière colonne du tableau : éléments avec leurs couches entièrement remplies c’est pourquoi ces
éléments sont très peu réactifs. Ces éléments font parties des gaz inertes ou gaz rare.

Deuxième colonne se trouvent les alcalino terreux : configuration ns2. Peuvent perdent 2 électrons
pour donner des cations divalents. Ex : Mg donne Mg2+. Ca donne Ca2+.

Colonne de l’oxygène : O, S, Se, Te . La dernière couche est du type ns2, np4. Il manque deux
électrons pour remplir leur couche électronique (configuration du gaz rare correspondant). Ces
éléments vont avoir tendance à capter 2 électrons. Ils vont former des anions divalents.

Les éléments situés du scandium au zinc remplissent progressivement leur sous couches 3d (après la
4s) =éléments de transition.
Les lanthanides vont du lanthane au hafnium leur sous couches 4f est en cours de remplissage alors
que leur sous couche 5s et 5p sont complètes.
Les actinides sont radioactifs et ont leur sous couche 5f en cours de remplissage.

5-Electronégativité.

L’électronégativité est la tendance pour l’atome d’attirer des électrons.

Le chlore donne l’ion chlorure


Cl + 1e- → Cl-
17Cl : 1s 2p 3s 3p → 17Cl 1s 2p 3s 3p
2 6 2 5 - 2 6 2 6

O +2e- → O2-
80 : 1s 2p → 80 : 1s 2p6
2 4 2- 2

Le fluor donne l’ion fluorure


F +1e- → F-

Ces éléments donnent facilement des anions : ils sont électronégatifs

L’électronégativité augmente de la gauche vers la droite (exception faite des gaz rares) et du bas
vers le haut le long d’une colonne.
Atome le plus électronégatif :fluor.
Le moins électronégatif : césium.
6- Notion d'orbitales

A chaque case quantique correspond une orbitale.


Les orbitales définissent en quelque sorte une probabilité de présence de deux électrons d'une même
case quantique autour de son noyau.
Par extension, les orbitales représentent un volume dans lequel peuvent se trouver les deux
électrons de la case quantique correspondante.

L'orbitale S
- L'orbitale s :sphère centrée sur le noyau. Elle est occupée au maximum par deux électrons.
- L'orbitale 2s est plus grande que l'orbitale 1s etc.
L'orbitale P.
Chaque orbitale p est formée de deux « sphères allongées » tangentes au niveau du noyau ou la
probabilité de présence des électrons est nulle. Il existe trois orbitales p par niveau énergétique elles
sont placées sur les axes X,Y,Z perpendiculaires entres eux.
7- Liaisons covalentes.
Dans une molécule, les atomes sont réunis par des liaisons. L’édifice formé est plus
stable que les atomes libres.

Liaison covalente implique 2 électrons.


Le nombre de liaisons que peut former un atome est la VALENCE. Ce nombre est égal au
nombre d'électrons « célibataires ».
Exemple : Carbone 4 électrons célibataires (couche L contient 4 électrons alors qu'elle est
saturée à 8) il peut former 4 liaisons covalentes en mettant en commun ses électrons.
Sa valence est de 4.

- l’atome d’azote : 1s2 2s2 p3 Deuxième couche : 5 électrons alors qu’elle est saturée à
8e-. Il manque 3 électrons à l’azote pour avoir la configuration électronique du gaz rare
correspondant. L’atome d’azote peut donc à priori accepter 3 électrons d’un autre atome
sa valence est de 3 il peut former 3 liaisons covalentes avec un autre atome.

Ainsi on peut former N2 (diazote) chaque atome d’azote met en commun 3 électrons de la
sous couche p.

A noter chaque atome d’azote possède ici un doublet électronique libre.

- L’atome d’oxygène : 1s2 2s22p4

Deuxième couche : 6 e- alors qu’elle est saturée à 8 e-. Il manque 2 e- à l’oxygène pour
avoir la configuration électronique du gaz rare correspondant. L’atome d’oxygène peut
donc à priori accepter 2 électrons d’un autre atome sa valence est de 2 il peut former 2
liaisons covalentes avec un autre atome : Formation du dioxygène
-La molécule d’eau
2 atomes d’hydrogène 1s1 peuvent se lier avec un atome d’oxygène 1s2 2s2 2p4.
Les atomes d’hydrogène ont leurs couches externes saturées à 2 électrons, l’atome
d’oxygène voit sa couche externe saturée avec 8 électrons.

On représente souvent chaque doublet libre par un trait ─ (qui représente les 2 électrons)

- l’atome de carbone : C possède 4 électrons sur sa dernière couche (couche L contient


4 électrons alors qu'elle est saturée à 8) il peut former 4 liaisons covalentes en mettant en
commun ses électrons : Valence 4.

Pour former une liaison covalente, une orbitale atomique d'un atome se combine
avec l'orbitale atomique d'un autre atome pour former une orbitale moléculaire (on
dit qu'il y a recouvrement des orbitales atomiques). Cette orbitale moléculaire
possédant 2 électrons.
Orbitale moléculaire formée par recouvrement de deux orbitales S
On forme deux orbitales moléculaires.
 Une orbitale moléculaire dite liante d'énergie plus basse que le système de départ. Elle
est notée σ
 Une orbitale moléculaire dite antiliante d'énergie plus élevée que le système de départ.
Elle est notée σ*.

Il y a établissement de liaison covalente lorsque deux électrons appariés sont présents dans
une orbitale moléculaire liante et que l'orbitale antiliante est vide.
Orbitale moléculaire formée par recouvrement de deux orbitales P.

A partir de deux orbitales P on forme 2 orbitales moléculaires. Une liante appelée π avec 2
électrons et une antiliante appelée π* d'énergie supérieure et dépourvue d'électrons.

Du fait de la forme des orbitales le recouvrement ne peut être que latéral, les deux axes des
orbitales étant parallèles.
8- Molécules hétéronucléaires moment dipolaires.

Si liaisons covalentes entre deux atomes d’électronégativité différente on a un


déplacement du centre des charges négatives. (un atome attire plus vers lui les électrons
que l’autre)
La liaison est alors un dipôle électrique.
On définit un moment dipolaire de la liaison (vecteur dirigé du centre des charges positives
vers le centre des charges négatives).

Le module de ce vecteur est

q = charge et d = distance entre les charges.


Le moment dipolaire est mesuré en Coulomb.mètre (C.m) ou en Debye.
1D = 3,336. 10-30 C.m

Les liaisons covalentes entre atomes d’électronégativité différentes sont polarisées (les
électrons de liaisons sont déplacés vers l’atome le plus électronégatif.
La liaison présente un certain caractère ionique qui peut être estimé.

On peut calculer le caractère ionique d’une liaison en utilisant l’échelle d’électronégativité


de Pauling.(voir tableau précédent).

Méthode : liaison entre le Cs et le F est totalement ionique (le moins électronégatif et le


plus électronégatif du tableau) : 100 % de caractère ionique. Pour une différence
d’électronégativité de 4-0,7 = 0,33.

Par comparaison avec le CsF on peut calculer le caractère ionique d’une liaison.

L’électronégativité du fluor est de 4,0


Césium est de 0,7
Pour une différence de 4-07 = 3,3 on a 100 % de caractère ionique.

Ex Si on désire connaître le caractère ionique de la liaison K Cl :


% de caractère ionique de la liaison K-Cl = [(EnCl - EnK)/3,3] x 100 = [(3-0,8)/3,3] x100= 67 %
avec En Cl = électronégativité du chlore
EnK = électronégativité du potassium

% de caractère ionique de la liaison C-H : [(2,5-2,1)/3,3]x100= 12 % c’est une liaison très peu
polarisée.
9- Liaisons covalentes des molécules carbonées
Exemple du méthane CH4. Hybridation sp3
Si on regarde le contenu des cases quantiques du carbone 2s2, 2p2 on devrait s'attendre
à ce que la valence de carbone soit de 2. (2 cases quantiques possèdent 1 électron sur
les deux possibles).

Or le carbone est tétravalent.

→ Il y a hybridation des orbitales du carbone. L'hybridation ne concerne que la couche


électronique externe des molécules carbonées. (la couche 1s n'est pas affectées)
L'hybridation est la réorganisation de n orbitales atomiques pour former n orbitales hybrides
identiques.

Dans le cas du méthane toutes les liaisons covalentes du carbone sont identiques (angles de 109°5,
énergie de liaison identique).

On a hybridation entre l'orbitale 2s et les 3 orbitales 2p pour former 4 orbitales hybrides


notée sp3.

Les liaisons covalentes formées sont appelées σ


Molécule de méthane :

Recouvrement entre les


orbitales s (de chaque hydrogène ) et les orbitales sp3 du carbone.
Les 4 orbitales moléculaires sp3 forment 4 liaisons covalentes identiques.

Comme tous les alcanes.

Exemple de l'éthylène C2H4.hybridation sp2

Les liaisons ne sont pas identiques. Les angles de liaisons ne sont pas égaux. Il existe entre les deux
atomes de carbones de l'éthylène ce que l'on appelle une double liaison.
Il se forment 3 liaisons identiques notées σ ( liaison sigma) et une liaison π (liaison pi ) d'énergie et
de forme différente.

A partir de l'orbitale 2s et de 2 orbitales 2p il se forme 3 orbitales hybridées sp2. Il reste alors une
orbitale p non hybridée qui fusionne avec une autre orbitale p non hybridée pour former une
orbitale moléculaire π.
L'orbitale p conserve sa forme et va établir une double liaison que l'on appelle liaison π (on a
recouvrement latéral).

La molécule d'éthylène est plane : les angles de liaisons font 120°

Exemple de l'éthyne (acétylène) H-C ≡ C-H C2H2. Hybridation sp

On forme 3 liaisons entre les deux atomes de carbones. Ce type de liaisons n'est possible
que s'il se forme deux liaisons de type π et une σ.
La molécule obtenue est linéaire.

Deux orbitales hybrides sp se forment pour établir deux liaisons σ alors qu'il reste deux
orbitales atomiques p qui vont former deux liaisons π.
10 Hybridation et réactivité

L'état d'hybridation à deux conséquences.


 Aspect stérique : L'hybridation détermine la géométrie de la molécule. En effet :
Au niveau des doubles liaisons la molécule est plane et toute rotation est
impossible.
Au niveau d'une triple liaison la molécule est linéaire et toute rotation est
impossible.
 Aspect électronique : L'hybridation modifie l'électronégativité des molécules. Elle
augmente dans l'ordre sp3 < sp2 < sp.

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