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Dr. Lakehal Aicha Dr.

Lakehal Salima

MODELE ATOMIQUE
DE BOHR
Rappel de cours
Exercices corrigés

Editions AL-Djazair
Dr. Lakehal Aicha Dr. Lakehal Salima
Université de Batna Université d'Oum El-Bouaghi.

Modèle atomique
de Bohr

Rappel de cours
Exercices corrigès

Editions Al-Djazair
Sommaire

I - Spectre visible de l’hydrogène et formule de Balmer........................................... 1


II - Postulats de Bohr...................................................................................................... 2
III - Résultats..................................................................................................................... 3
Exercices Corrigès............................................................................................................. 9
Modèle atomique de Bohr
Le modèle de Bohr est une théorie physique, cherchant à comprendre la constitution
d'un atome, et plus particulièrement, celui de l'hydrogène et des ions hydrogénoïdes
(ions ne possédant qu'un seul électron). Ce modèle repose sur un certain nombre de
postulats que nous allons cités, mais tout d’abord nous essayons de rappeler
brièvement les résultats expérimentaux qui furent interprétés par la théorie de Bohr, et
qui, par conséquent, contribuèrent le plus à son succès

I- Spectre visible de l’hydrogène et formule de Balmer


Lorsqu’on excite de l’hydrogène sous faible pression, il émet un rayonnement rouge
que l’on peut analyser à l’aide d’un prisme. Quatre raies lumineuses ont été
observées :
 Une raie rouge correspondant à la longueur d’onde 6563A°
 Une raie bleue correspondant à la longueur d’onde 4861A°
 Une raie indigo correspondant à la longueur d’onde 4340A°
 Une raie violette correspondant à la longueur d’onde 4102A°

Figure1 : Spectre d’émission de l’hydrogène

L’ensemble de ces quatre raies lumineuses est appelé spectre des raies visibles de
l’hydrogène (Fig.1). Ce spectre est discontinu. En 1885, Balmer parvint à établir une
formule empirique qui permettait de retrouver les fréquences des raies du spectre de
l’hydrogène. Elle est de la forme :

(1)

est le nombre d’onde de la radiation égal à l’inverse de la longueur d’onde, et RH la


constante de Rydberg égale à 109677.7 cm-1 ; les valeurs de n sont :

n= 3 pour la raie rouge


n= 4 pour la raie bleue
n= 5 pour la raie indigo
n= 6 pour la raie violette

1
Cette série de raies émises par l’hydrogène est dite série de Balmer. C’est à Bohr que
revient la première interprétation théorique de cette formule empirique.

II- Postulats de Bohr

Pour expliquer la stabilité de l’atome d’hydrogène et l’origine des raies de son


spectre, Bohr, dans son modèle, eut recours à des postulats :
a- L’électron décrit autour du noyau des orbites circulaires.
b- A chaque orbite correspond une énergie bien définie, et l’électron ne peut se
mouvoir que sur certaines orbites de rayon bien déterminé. Un électron
décrivant une orbite se trouve dans un état stationnaire d’énergie.
c- Lorsque l’électron passe de l’état stationnaire permis d’énergie E2 à un autre
état stationnaire également permis d’énergie E1 inferieure à E2, il perd de
l’énergie sous forme d’une radiation électromagnétique de fréquence telle
que :

E2-E1 = h (2)

Avec : E2-E1 perte d’énergie de l’électron


Fréquence du rayonnement émis
h constante de Planck
d- Le moment cinétique du système est quantifié, il ne peut prendre que des
multiples entiers de la quantité , soit :

(3)

Avec :
m masse de l’électron
v vitesse de l’électron
r rayon de l’orbite décrite par l’électron
n nombre quantique principal (nombre entier pouvant prendre les
valeurs 1, 2, 3….)

2
III- Résultats
En appliquant ses hypothèses, Bohr a pu établir des expressions pour les niveaux
d’énergie et les rayons orbitaux permis de l’atome d’hydrogène. Il réussit
également à justifier théoriquement une formule de la même forme que celle de
Balmer permettant de retrouver exactement les valeurs des fréquences
expérimentales.

1- Rayons des orbites


Considérons le noyau de l’hydrogène de charge +e et son électron de charge
–e décrivant une orbite circulaire de rayon r autour du noyau (figure 2)

Figure 2 : Schéma de l’électron sur une orbite

La force d’attraction qui s’exerce entre l’électron et le noyau s’exprime, selon


la loi de Coulomb, par :

=-k (4)

Avec :
valeur algébrique de la force électrostatique d’attraction ;
e charge de l’électron et du noyau ;
r distance entre l’électron et le noyau ;
k= (constante de la loi de Coulomb)

= constante de permittivité

3
L’état stationnaire exige que l’attraction électrostatique soit compensée par la force
centrifuge dont le module est :

= (5)
: module de la force centrifuge de l’électron ;
m : masse de l’électron ;
v: vitesse de l’électron
r: rayon de l’orbite de l’électron

Les deux forces et doivent être égales en intensité, alors :

= k
ce qui donne pour r

r= k (6)

Par ailleurs, le postulat de la quantification exprimé par la formule (3) nous donne :

v=

Cette dernière valeur portée dans la relation (6) nous donne finalement :

= . (7)

: rayon de l’orbite de l’électron ;


m : masse de l’électron (9.1 10-31 kg) ;
e: charge de l’électron (1.6 10-19C) ;
h: constante de Planck (6.610-34 Js) ;
n: nombre entier ;
k : constante de la loi de Coulomb.

On constate que le rayon des orbites de l'atome d'hydrogène est proportionnel au carré
du nombre quantique principal n : rn ~ n2.

La première orbite de Bohr, pour laquelle n = 1, aurait pour rayon

= = = 0,53.10-10 m = 0,53A°

4
D’où : = . (8)

(L’indice n de r indique que c'est le rayon de la nième orbite)

2- Energie des états stationnaires


L’énergie totale E de l’électron dans un état stationnaire est égale à la somme de son
énergie potentielle U et de son énergie cinétique K

E = U + K. (9)

L’énergie cinétique K de l’électron est donnée par la relation :

K= m . (10)

Concernant son énergie potentielle, l’électron situé au voisinage du noyau possède


une certaine énergie potentielle du fait de l’attraction que le noyau exerce sur lui.
Cette énergie a pour expression :

U = -k (11)

L’é rgi o E ’é c ro ur pour valeur

E= m -k

qui devient en utilisant la relation (6)

En remplaçant r par sa valeur donnée dans l’équation (7), nous obtenons pour
l’énergie totale

(12)

Notons que si n augmente, l’énergie augmente aussi, ainsi les orbites de plus grand n
seront plus énergétiques. Le niveau d’énergie le plus bas correspond à n = 1 c’est
l’état fondamental de l’atome.

5
La relation (12) devient :
(13)

L’expression (13) montre bien que l’énergie totale de l’électron est quantifiée

3- Fréquence des radiations émises par l’hydrogène


Lorsque l’électron saute d’une orbite de rang sur une orbite de rang moins
énergétique , il perd de l’énergie et émet une radiation d’énergie h .

Figure 3 : Représentation schématique d’une transition électronique avec


émission d’un photon

Nous pouvons maintenant calculer facilement la fréquence de cette radiation

h =

Soit

 

(14)

En comparant cette formule et celle de Balmer (1), nous trouvons que la constante
a pour expression :

6
Avec m = 9.1  10-31 kg
e = 1.6  10-19 C
h = 6.62  10-34 Js
c = 3  108 m/s
k = 9  109 (en MKSA)
Nous obtenons comme valeur de
= 10 950 000 m-1
Valeur en bon accord avec la valeur obtenue empiriquement par Balmer.

IV- Séries spectrales de l’hydrogène


Le succès du modèle de Bohr ne se limita pas à l’explication du spectre visible de
l’hydrogène. Outre la série de Balmer, d’autres séries d’émission de l’atome
d’hydrogène ont été détectées.

 Série de Lyman. Observée par Lyman dans l’ultraviolet lointain. Cette série
contient des raies de plus haute fréquence que le visible. Elle correspond à
n1= 1, et n2 = 2, 3,4...
 Série de Paschen. Observée par Pashen dans l’infrarouge, elle correspond à
n1= 3, et n2 = 4, 5,6...
 Série de Brackett. Observée par Brackett dans l’infrarouge, elle correspond à
n1= 4, et n2 = 5, 6,7...
 Série de Pfund. Observée par Pfund dans l’infrarouge, elle correspond à n1=
5 et n2 = 6, 7,8...
Remarque :
L’ensemble des raies qui possèdent le même niveau de départ s’appelle une série.
 n1 = n et n2 =n+1 : représente la première raie.
 n1 = n et n2 =  : représente la raie limite.
Sur le diagramme suivant (Fig. 4) sont représentés les niveaux d’énergie
atomiques et les transitions électroniques donnant lieu à un certain nombre de
raies.

7
Figure 4 : Diagramme des niveaux d'énergie et transitions
Pour l’hydrogène

Lorsque l’électron se trouve sur le niveau n = 1, l’atome d’hydrogène possède


l’énergie la plus faible, il est dans son état fondamental (niveau de stabilité de
l’atome) ; les autres niveaux correspondent à des états excités. On peut remarquer
qu’à mesure que n croit, la distance entre les niveaux successifs diminue. Lorsque n
tend vers l’infini, l’énergie devient nulle.

V- Application de la théorie de Bohr aux atomes hydrogénoïdes


Comme les hydrogénoïdes ne possèdent qu’un seul électron on peut faire le même
calcul que pour l’hydrogène, excepté que la force électrostatique F1 entre le noyau de
charge +Ze et l’électron de charge -e a pour intensité

Qu à ’é rgi po i ’é c ro vi

8
Le rayon quantifié des orbi i i qu ’é rgi o ro or :

(Hydrogènoide) = = (15)

EHydrogènoide = . EHydrogène =

= (16)

Et pour le nombre d’onde

 (17)

Les valeurs des nombres d’ondes ainsi obtenues sont en bon accord avec les
résultats expérimentaux.

La théorie de Bohr a fournit une explication à l'existence des raies d'absorption et


d'émission de l’hydrogène ainsi que celles des hydrogénoïdes. Cependant, elle s’est
avérée très limitée dès que le système comporte plus d’un électron.

EXERCICES CORRIGES
Exercice 1
1. Calculer d’après la théorie de Bohr :
- Le rayon de l’orbite circulaire (rn) décrite par l’électron de l’atome
d’hydrogène pour n = 1,2 ,3.
- La vitesse de l’électron sur ces orbites
- L’énergie du système noyau- électron sur les trois niveaux (n= 1,2 ,3), en
joule et en eV.

2. Calculer l’énergie nécessaire, en eV, pour exciter l’électron d’un atome


d’hydrogène de l’état fondamental n=1 au niveau excité n=2. Quelle est la
longueur d’onde de la radiation lumineuse que doit absorber cet atome pour
réaliser cette transition ?

9
3. Calculer l’énergie d’ionisation en eV de l’atome d’hydrogène, ainsi que la
longueur d’onde de la radiation électromagnétique pouvant provoquer cette
ionisation.
On donne : h= 6,62.10-34 J.s ; c = 3.108 m.s-1 ; e = 1,6 10-19 C ;
m = 9,1.10-31Kg ; k = 9.109 (MKSA)

Solution
1) En utilisant la théorie de Bohr ;
 Le rayon de l’orbite de rang n de l’atome d’hydrogène a pour expression :

 La première orbite de Bohr, pour laquelle n = 1, aurait pour rayon

= =
   

= m≈ A°

En prenant pour référence le rayon du niveau fondamental, le rayon de chaque orbite


s’exprime :
=

 Pour n=2 = 0,53 = 2,12A°


 Pour n = 3 = 0,53 =4,77A°
 Vitesse de l’électron
Le postulat de la quantification du moment cinétique du système exprimé par :

mvr=

Nous donne : =

En remplaçant par sa valeur dans l’expression de la vitesse on aboutit alors à :

=
 
 Pour n= 1 = =

=
En tenant compte de la valeur de l’expression de la vitesse devient simple :

 Pour n = 2 = = =

10
 Pour n = 3 = = =

 Energie totale de l’électron sur son orbite


Bohr démontra que l’énergie de l’électron décrivant chacune des orbites
pouvait être reliée à un nombre entier, n par l’équation suivante.

= 

 Le niveau d’énergie le plus bas correspond à n = 1 c’est l’état fondamental


de l’atome.
  
E1 = =

E1 = −21,7 · 10−19 J = −13,6 eV.


L’expression de devient :

En =

 Pour n = 2 = = = = -3,4 eV

 Pour n = 3 = = = = -1,51 eV

2) Imaginons la transition entre deux niveaux d’énergie n=1 et n = 2 (absorption)

n=2

n=1

 Energie absorbée : = = -3,4 - (-13,6) = 10,2 eV

 Longueur d’onde de la radiation lumineuse absorbée


= =


= =

11
3) L’énergie d’ionisation est l’énergie nécessaire pour libérer l’électron de
l’attraction du noyau, ce qui correspond à la transition du niveau n = 1 (état
fondamental) au niveau n ∾ (énergie nulle), par absorption d’un photon
d’énergie .

 L’énergie d’ionisation = ΔE = E∾ –E1 avec E∾ = 0


= 0- =- = = 13,6 eV
(L’énergie d’ionisation est toujours positive)

= ΔE = =

 La longueur d’onde correspondante est :



= = = 9,15.10-8 m = 915A°.

Exercice 2
1. Calculer les longueurs d’onde de la première raie et de la raie limite des trois
premières séries du spectre d’émission de l’hydrogène. On établira d’abord la
formule donnant le nombre d’onde (1/ ), où représente la longueur
d’onde de la radiation émise lorsque l’électron passe du niveau n2 au niveau
n1. (n2 > n1).
Dans quel domaine spectral (visible, ultra-violet, infrarouge,…) observe-t-on
chacune de ces séries ?
2. On donne la longueur d’onde ( = 12,8210-7 m) d’une émission appartenant
au spectre de l’hydrogène ;
- Déterminer à quelle série appartient cette longueur d’onde
- Déterminer le niveau de transition n2
- Déterminer l’énergie émise au cours de cette transition.
On donne : h= 6,62.10-34 J.s ; c = 3.108 m.s-1 ; e = 1,6 10-19 C ; RH = 1,09678. 107 m-1

Solution
1. L’énergie du niveau n, pour l’hydrogène (Z = 1) est :

=  =
Lorsque l’électron saute d’une orbite de rang sur une orbite de rang moins
énergétique , il perd de l’énergie et émet une radiation d’énergie h .

12
n2

n1

La radiation émise a une longueur d’onde telle que :

h =

h =  

L’expression s’identifie à la constante de Rydberg ( , et la formule

donnant le nombre d’onde s’écrit alors :

 =
Série Lyman : transition avec n1=1 et n2 ≥ 2 Domaine ultra-violet

Série Balmer : transition avec n1=2 et n2 ≥ 3 Domaine visible

Série Paschen : transition avec n1=3 et n2 ≥ 4 Domaine infra-rouge

n=∾

n =3

n=2

n=1

 La première raie de chaque série correspond à la transition :


n1+1 n1
Le nombre d’onde de la première raie de chaque série est :

13
 = =

Série Lyman : = =1,09678. 107 = 1216 Å

Série Balmer: = =1,09678. 107 = 6565 Å

Série Paschen : = =1,09678. 107 = 18756 Å

 La dernière raie (raie limite) de chaque série correspond à la


transition : n∾ n1 :
Le nombre d’onde limite ∾ de chaque série est :

 ∾ = =

∾ =

Série Lyman : ∾ = = = 912 Å



Série Balmer: ∾ = = = 3647 Å



Série Paschen: ∾ = = = 8206 Å



Longueur d’onde A°
Série Domaine spectral
Première raie Raie limite

Lyman 1216 912 Ultra-violet


Balmer 6565 3647 Visible
Paschen 18756 8206 Infrarouge

2. D’après les résultats si dessus (voir tableau), = 12.8210-7 m (12820 A°)


appartient à la série de Paschen où n1 = 3. Il reste à déterminer le niveau de
transition n2

= Série de Paschen donc n1 = 3

= = - = -

14
 n2 = = n2 = 5

 L’énergie émise (ΔE):


ΔE = h =

ΔE =

ΔE = 1,55.10-19J
L’énergie émise est -1.55.10-19 J
En effet, lorsqu’un électron passe d’un niveau d’énergie supérieur à un niveau
inférieur, il émet une quantité d’énergie égale à la différence entre les deux niveaux.
Par convention, on dit que cette énergie est négative. L’inverse est également vrai :
lorsqu’un électron passe d’un niveau d’énergie inférieur à un niveau supérieur, la
même quantité d’énergie est mise en jeu mais, dans ce cas, elle est absorbée et
possède une valeur positive.

Exercice 3
Si l’électron de l’atome d’hydrogène est excité au niveau n=4, calculer les longueurs
d’onde d’émission créées lors du retour à l’état fondamental.
On donne :
h= 6,62.10-34 J.s ; c = 3.108 ms-1 ; RH = 1,096 107 m-1; e = 1,6 10-19 C.

Solution
Six raies sont possibles lors du retour de l’électron d’hydrogène du niveau excité
(n=4) à l’état fondamental (émission).

n= 4

n =3

n=2

n=1

15
Le nombre d’onde a pour expression :

 =

 =4  =1
= = = = 

= 9, 72.10-8 m = 97, 2 nm

On suit le même raisonnement pour le reste des transitions, les résultats sont
rassemblés dans le tableau ci-dessous.

Transition Longueur d’onde Domaine spectral Série


(nm)
4 3 1875,6 I.R Paschen
4 2 486,3 Visible Balmer
4 1 97,2 U.V Lyman
3 2 656,5 Visible Balmer
3 1 102,6 U.V Lyman
2 1 121,6 U.V Lyman

Exercice 4
Si un atome d’hydrogène dans son état fondamental absorbe un photon de longueur
d’onde 97, 2 nm puis émet un photon de longueur d’onde 487 nm, sur quel niveau
l’électron se trouve t-il après cette émission ?
On donne :RH = 1,09678. 107 m-1 ;

Solution

L’énergie du niveau n pour l’hydrogène est :

=  =

On admettra que l’énergie absorbée ou émise par l’électron est donnée par la relation :

ΔE = h =  = = =

 Absorption d’un photon de longueur d’onde  = 97, 28 nm

 = =

16

= = =

=  = 1-

= =

=4

 Pour identifier le niveau atteint par émission d'un photon de longueur d'onde
égale à 487 nm, on procède de la même manière.

 = =


= = =

=  = +

= =

=2

Exercice 5

1. Le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène présente une raie de longueur


d’onde 1094 nm, quelle est la transition correspondante à cette raie ?
2. Calculer en A° la plus grande longueur d’onde produite dans le visible ainsi
que la plus petite longueur d’onde produite dans l’UV

Solution

1) Pour l’atome d’hydrogène le nombre d’onde a pour expression :

 =  =

= = 0,0833

17
 = 1, = 2 ,3 ,4…….

 0,75  transition exclue

 = 2, = 3, 4, 5…….

 0,1389  transition exclue

 = 3, = 4, 5,6…….

 0,0486  il s’agit donc de la troisième série (Série de Paschen)

=  = -

=3  = -

n2 = = n2 = 6

La longueur d’onde = 1094 nm correspond à la transition 6  3

2) =

 La plus grande longueur d’onde  plus petite énergie donc passage de :


n1+1 à n1.
Pour le spectre visible =2. Il s’agit de calculer la première raie de la série de
Balmer.

= 1,09678. 107
= 6565 Å

 La plus petite longueur d’onde correspond à la valeur d’énergie la plus élevée,


donc ∾
Transition : n∾  n1 ou = 1(Domaine d’U.V) Raie limite de la série de
Lyman
= = 1 = = 912A°

18
Exercice 6

On considère l’ion hydrogénoïde


1. Calculer le rayon de la première orbite ainsi que la vitesse de l’électron
sur cette orbite
2. Calculer en eV et en joules, l’énergie des trois premiers niveaux de l’ion
hydrogénoïde Li2+, sachant qu’à l’état fondamental, l’énergie du système
noyau-électron de l’atome d’hydrogène est égale à -13,6 eV.
3. Calculer la longueur d’onde de la première raie et de la raie limite de la
troisième série du spectre d’émission de hydrogénoïde Li2+. Dans quel
domaine du spectre électromagnétique se situent les raies de la série.
4. Déterminer la plus petite longueur d’onde du spectre d’émission de cet ion.

On donne : e = 1,6.10-19 Joules, h= 6,62.10-34 J.s, c = 3.108 m.s-1,


m= 9, 1.10-31 kg, k= 9.109 (MKS), 1eV= 1, 6.10-19 Joules

Solution
1) Rayon de l’orbite de rang n des hydrogénoïdes :

Autrement = 

= 0,53 A° (rayon de la 1ére orbite de Bohr)


: Z= 3

 n=1

 = = 0,176 A°

Selon l’hypothèse de Bohr, le moment cinétique orbital est quantifié :

mvr= = (Vitesse de l’électron sur une orbite de rang n)

 =  
=

2) Energie de l’électron sur une orbite de rang n des hydrogénoïdes:

= 

Pour Z= 1 et n =1 Energie de l’électron occupant la première orbite (état


fondamental de l’atome d’hydrogène).

19
= =-13.6 eV

L’expression de En s’écrit alors : = 

 n=1 = -13,6 = -122,4 eV =

 n= 2 = -13,6 = -30,6 eV =

 n=3 = -13,6 = -13,6 eV =

3) Dans le cas des hydrogènoïdes le nombre d’onde a pour expression :

Troisième série =3
: Z= 3
 La première raie correspond à la transition : n1+1 n1
Nombre d’onde de la première raie :

= =

= = 

= =9 

= = La longueur d’onde =

= = = 2084 A°

 La raie limite correspond à la transition : n∾ n1 :


Nombre d’onde limite ∾ :

∾ = =

∾ =

∾ = = = =

= = = 912A°

Ces raies se situent dans le domaine UV


4) la plus petite longueur d’onde correspond à la plus grande énergie (-
énergie d’ionisation)
ΔE = = E∾ –E1 avec E∾ = 0

20
ΔE = = –E1 = avec n = 1

    
ΔE =
ΔE =

ΔE = = =

= 101 A°

Exercice 7
1. L’énergie d’ionisation d’un ion hydrogénoïde est égale à 218 eV.
- Déterminer son numéro atomique Z, connaissant l’énergie de l’état
fondamental de l’atome d’hydrogène ( = -13.6 eV).
2. Une des raies limites du spectre d’émission de cet ion se situe vers 513°A.
calculer :
- Le numéro de la série à laquelle appartient cette raie.
- La longueur d’onde de la première raie de cette série

Solution
1) Energie de l’électron sur une orbite de rang n des hydrogénoïdes:

= 

= =-13.6 eV (Energie de l’état fondamental de l’atome d’hydrogène)

L’expression de En devient : = 

Pour n = 1 = 

 L’énergie d’ionisation = ΔE = E∾ –E1 avec E∾ = 0


ΔE = –E1 = - 

Z= = =4

Z=4
2) Raie limite = 513A°
 Numéro de la série n1 = ?
La raie limite correspond à la transition : n∾ n1 :
Nombre d’onde limite ∾ :

21
∾ = =

0

∾ = =

 = 

=  
=3
Ou encore :
h = ΔE = E∾ –En1 avec E∾ = 0

h = –En1 = - 

=- 

    
 = = 

=3

 Première raie correspond à la transition : n1+1 n1


(4 3)
Nombre d’onde de la première raie :

= =

= = 

= =16 

= = La longueur d’onde =

= = 1172 A°

22
Carrés avec cercles concentriques, par Wassily Kandinsky - Städtische Galerie im Lenbachhaus, Munich, Allemagne 1913

Copyright Editions El-Djazair — Novembre 2014


13, rue des frères Boulahdour
16000 Alger-Algérie

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