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En −E m=Rhc
( 1
2
m n
1
− 2
)
Calculer la constante de Rydberg R.
6- Calculer le rayon de la 1ère orbite. Déduire la vitesse, la fréquence et la période de rotation sur
cette orbite.
7- Déterminer l’expression de l’énergie En sur l’orbite n et comparer les spectres de H et He+.
8- Ce modèle ne rend pas compte des observations spectroscopiques et de la stabilité de l’édifice
atomique. Quelles sont les incapacités de ce modèle.
9- 2ème postulat de Bohr : Lors du passage de l’électron d’une orbite stationnaire ou permise à une
autre, l’atome absorbe ou émet un photon d’énergie h.
En fixant l’état du départ (i) et en faisant varier l’état d’arrivée (f), on obtient des séries spectrales.
La série de Lyman correspond à i=1, celle de Balmer i=2, et celle de Paschen i=3.
a- Tracer le spectre lumineux et montrer les transitions d’absorption.
b- Calculer la plus grande longueur d’onde correspondant à chaque série. Situer chaque longueur
d’onde dans le spectre électromagnétique.
c- Historiquement, quelle est la série qui a été découvertes en premier.
10- On se propose d’améliorer l’approximation faite dans les questions précédentes en tenant
compte de la finitude de la masse M du noyau de l’hydrogène.
a- Donner l’expression de la constante de Rydberg dans le cas du deutérium ?
b- Montrer que le rapport /µ reste inchangé pour les différents isotopes, étant le nombre
d’onde.
c- Calculer en eV et en MHz le déplacement isotopique entre l’hydrogène et le deutérium.
Conclure.
1
Exercice 2
Exercice 3
1- Définir un hydrogénoïde
2- La résolution complète de l’équation de Schrödinger stipule que les orbitales possibles des
hydrogénoïdes sont définies par trois nombres quantiques n, l et m (une orbitale correspond à
la fonction d’onde atomique représentant l’électron).
a- Quelle est la signification de ces nombres quantiques et quels sont leur domaine de
variation ?
b- Lesquels parmi les ensembles (n,l,m) suivants ceux qui peuvent représenter une orbitale
possible ? (2,2,1) ; (3,-1,0) ; (0,0,0) ; (4,0,1).
3- Sachant que dans le cas d’un hydrogénoïde, les énergies en eV des niveaux permis sont
Données : h= 6.626 × 10-34 J.s (m2 kg/s) ; k=1.3806 × 10-23 J K-1 , me= 9,1 10-31 kg,
2
Corrigé
Exercice 1
1- Système hydrogénoïde formé par un électron (m) et un noyau (mp) :
masse de l’électron.
2- RFD
3ème hypothèse de Bohr : Les trajectoires permises sont des solutions d’équations de la
mécanique classique (RFD) auxquels on impose la condition de quantification du moment
cinétique : .
Pour l’hydrogène Z=1, h= 6.626 × 10-34 J.s (m2 kg/s) ; me= 9,1 10-31 kg, e=−1,602 × 10−19 C
3
On trouve en accord avec la valeur expérimentale
Vitesse vn de l’électron
Période
8- Incapacités du modèle
- La masse et le mouvement du noyau ne sont pas pris en compte.
- Les effets relativistes ont été négligés puisque le mouvement de l’électron sur les orbites s’effectue à
une vitesse relativiste (proche de c)
- Le principe d’incertitude de Heisenberg n’est pas respecté à cause de la notion de trajectoire sur des
orbites de rayons et des vitesses bien définies.
- Ce modèle n’est valable que pour des atomes (ou ions) à un seul électron (hydrogène, hydrogènoïde)
4
b- Longueur d’onde correspondant à chaque série.
E0
EnH =−
n2 avec E0=RH= 1.09557 × 105 cm-1
La plus grande longueur d’onde correspond au plus faible écart d’énergie
i- Série de Lyman
E0 E0 3 1
ΔE=E 2−E 1= 2
− 2
=− E 0 =
2 1 4 λL ⇒ L=0.122 µm (UV)
ii- Série de Balmer
E0 E0 5 1
ΔE=E 3 −E2 = 2
− 2
=− E0 =
3 2 36 λB ⇒ B=0.658 µm (Visible)
iii- Série de Pashen
E0 E0 7 1
ΔE=E 4 −E 3= 2
− 2
=− E0 =
4 3 144 λP ⇒ p=2.033 (IR)
c- Les transitions de la Série de Balmer se produisent dans le domaine du visible. C’est pour
cette raison que cette série a été découverte la première historiquement.
10- Le rapport /µ reste inchangé
a- Constante de Rydberg de H :
c- Déplacement isotopique :
à vérifier
En MHz, il suffit de diviser par :
5
1 eV= 1,6 10-19 J=h → z1,6 10-19/h= 241799050402417 Hz
Exercice 2
1- L’énergie d’ionisation EI est par définition l’énergie nécessaire pour éjecter l’électron du
niveau fondamental (n=1) de l’atome d’hydrogène vers l’infini (n→∞), c’est la différence
d’énergie entre ces deux niveaux :
E∞=0 car l’électron n’est plus lié à l’atome. Le système n’existe plus et son énergie de liaison
est nulle.
EI =13.54 eV
2- L’énergie de 1ère ionisation est l’énergie nécessaire pour faire passer l’électron du
niveau n=1 vers le niveau n=2 :
; ;
;
On constate un bon accord, la différence moyenne vaut 0.5 %.
Exercice 3
1- Un hydrogénoïde est un atome ou ion formé d’un noyau et d’un seul électron.
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- sous-couche s
- sous-couche p
- sous-couche d
- sous-couche f
b- Orbitales possibles
La dégénérescence gn d’une énergie propre En est le nombre d’état propres pour n donné.
On verra plus loin que si on tient compte du spin de l’électron (s=1/2), càd on a : 2s+1=2 valeurs
possibles de ms → gn =2n2
Exemple : Niveau
On a : l =0,1,2
Pour l =0, m=0 → 1 états
Pour l =1, m=-1,0,1 → 3 états
Pour l =2 ; m=-2,-1,0,1,2 → 5 états
Ça fait gn =9=32 états.
; ; ;
7
; ; ;