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Exercice 7

On considère les systèmes suivants :


- Un électron de vitesse V1 = (100 ± 1).106 km/h.
- Un véhicule pesant 1 tonne et se déplaçant à une vitesse V2 = (100 ± 1) km/h.
1) En appliquant la relation de De Broglie et le principe d’incertitude d’Heisenberg, calculer les longueurs d’onde
pour chacun des deux systèmes et l’erreur commise sur les positions.
2) Discuter la signification des résultats.

Correction :
h
Louis de Broglie associa, à toute particule en mouvement, une onde telle que =
mv
h : constante de Planck
m = masse de la particule
v = vitesse de déplacement de la particule.
p = mv : quantité de mouvement

1 et 2- Calcul de la longueur d’onde :


h 6,626.10 − 34
• Pour l’électron v = 100.106 km/h  2,8 107 m/s = = = 2,597 .10 − 12 m
mv 9,109 .10 − 31 * 2,8.108
1 = 2,6.10 -12 m
• Pour le véhicule de masse m =1000 kg et v = 100 km/h = 27,78 m/s
h 6,626.10 − 34
= = = 2,3856 .10 − 38 m 2 = 2,38.10 -38 m
mv 1000 * 27,78
Par comparaison aux échelles des dimensions de l’électron et du véhicule, seule la valeur de la longueur

d’onde associée à l’électron qui a un sens.

Pour qu’une onde soit détectable il faut que  ≥ 10-14 m, ainsi la longueur d’onde pour un électron est

détectable alors que celle du véhicule ne l’est pas car extrêmement petite et donc non significative

(d’ailleurs les véhicules n’ont pas un mouvement ondulatoire) on ne tient compte que de l’aspect matière

du véhicule, l’aspect ondulatoire est négligeable, ceci justifie le fait que cette théorie ne s’applique que

pour les particules subatomiques.


Application du principe d’Heisenberg
*Pour l’électron
L’inégalité d'Heisenberg s’écrit :
Dp Dx ≥ h / (2 p) ; Avec : p = m v, Dp = m Dv
Donc : Dx Dv ≥ h /2 p m avec Dx l’erreur commise sur la position

Avec Dv =106 km/h = 2,78.105 m/s


h 6,626 .10 −34
Dx ≥ Dx ≥ Dx ≥ 4,166.10-10 m = 4,166 Ǻ .
2pmDv 2.3,14.9,109 .10 −31.2,78.10 5

En considérant par exemple le rayon de l’atome d’hydrogène, pris à l’état fondamental (a0= 0,53 Ǻ
(rayon de Bohr)), Dx est presque égale à 8 fois le rayon de Bohr. Donc la valeur de l’incertitude est
très élevée et par conséquent la notion de trajectoire n’a pas de sens.

(Comme le principe d’Heisenberg le stipule, on ne peut pas connaître avec précision Dv et Dx en même
temps. (En réalité, en mécanique quantique, il n’est pas correct de parler de trajectoire de l’électron
parce qu’il n’en a pas)
*Pour le véhicule Dv =1 km/h = 0,278 m/s
6,626.10 −34
Dx > = 3,79.10 −37 m
2.3,14.1000 .0,278
.
Cette incertitude sur la position du véhicule pesant une tonne n’est pas significative. Ceci constitue une
justification supplémentaire de l’impossibilité d’appliquer la théorie quantique sur les objets
macroscopiques.
Exercice 7 : QCM
Les affirmations suivantes sont–elles vraies ou fausses (justifiez votre réponse):
I. Selon le modèle classique de Bohr:
a) Il faut une énergie infinie pour porter un électron au niveau correspondant à n = ∞.
b) Pour arracher l’électron à l’atome d’hydrogène, il faut toujours fournir une énergie de +13,6 eV
c) Pour arracher l’électron à l’atome d’hyrogène à l’état fondamental, il faut fournir une énergie supérieure
ou égale à +13,6eV
d) L’énergie de l’électron dans l’atome d’hydrogène ne dépend que du nombre quantique principal n.
e) He2+ est un ion hydrogénoïde.
f) Un atome excité est un atome qui a perdu un électron.
g) Le rayon des orbitales atomiques diminue lorsque le nombre quantique principal augmente.
II. Selon le modèle quantique (modèle moderne):
a) Les orbitales atomiques (O.A) de type s ont la symétrie sphérique
b) Le rayon des orbitales atomiques diminue lorsque le nombre quantique principal augmente.
c) L’O.A. Ψ5.2.0 a la symétrie sphérique.
d) L’O.A. Ψ4.3.3 est une orbitale atomique de type f
Atomistique : Série de TD n°2

Exercice 1
Quel est le nombre maximum d’électrons décrits par les nombres quantiques suivants (s’ils existent) :
a) n = 3 et l = 2 ; b) n = 2 ; c) n = 2, l = 1 et m = -1 ; d) n = 1, l = 0 et m = 0 ; e) n = 1, l = 0 et m = 1.

Correction

a) n = 3 et l = 2 correspond à la sous couche 3d avec un maximum de 10 électrons.

b) n = 2 l=0 correspond à l’orbitale 2s avec un maximium de 2é


En tout, nous avons 8 électrons
l=1 correspond à la sous couche 2p avec un maximium de 6é
c) n=2 l=1 et m= -1 correspond à l’une des orbitales atomiques 2p avec un maximium de 2 électrons

d) n = 1, l = 0 et m = 0 correspond à l’orbitale atomique 1s, 2 électrons au maximum.

e) n = 1, l = 0 et m = 1 cette combinaison ne correspond à aucune fonction d’onde donc 0 électron.


Exercice 2
On considère les éléments suivants : 17Cl, 19K, 33As et 55Cs.
1. Donner la configuration électronique des atomes, à l’état fondamental, de chacun de ces éléments. Préciser le
bloc, la période et la famille.
2. Classer, en justifiant, les atomes de ces éléments par ordre croissant de leur :
- rayon atomique
- électronégativité
3. Quel est l’ion le plus stable correspondant à chaque élément ?

Solution :

1. 17Cl : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5 famille ou groupe 17 ou famille des halogènes, de période 3 et de bloc p.

19K : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 famille ou groupe 1, de période 4 et de bloc s.

33As : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p3 famille ou groupe 15, de période 4 et de bloc p

55Cs : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10 5s2 5p6 6s1 famille ou groupe 1, de période 6 et de bloc s.
2-

Br

Dans un groupe, le rayon augmente du haut vers le bas car on passe à des couches ou des niveaux
supérieurs, et en utilisant l’élément Br on a : r(Cs) > r(K) et r(Br) > r(Cl) (a)
Dans une période, le rayon diminue de gauche vers la droite suite à l’augmentation des forces
d’attraction entre le noyau et les électrons dont le nombre augmente de gauche à droite, alors :
r(K) > r(As) >r(Br) (b)

en combinant les inégalités (a) et (b) on obtient :


r(Cs) > r(K) ) > r(As) >r(Br) > r(Cl) et donc r(Cs) > r(K) ) > r(As) > r(Cl)
Pour l’électronégativité

Même raisonnement que pour celui du rayon, on obtient :


Electronégativité (Cs) < Electronégativité (K) < Electronégativité (As) < Electronégativité (Cl)
3-

17Cl : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p5 l’ion Cl- car possède une configuration électronique plus stable, sa couche externe
est complètement remplie 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 comme celle du gaz rare le plus proche : Ar.

19K : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1 K+ même raison 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6

2 2 6 2 6 10 2 6 10 2 6 1 Cs+ même raison : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6 4d10
55Cs : 1s 2s 2p 3s 3p 3d 4s 4p 4d 5s 5p 6s
5s2 5p6 comme la C.E. du gaz rare le plus proche : Xe.

33As : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p3


L’ion As peut exister sous plusieurs formes de couche ou sous couche externe complètement remplie.
As3+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2
As5+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10
As3- : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 3d10 4s2 4p6
Exercice 3
a) Sans faire de calcul, classer les rayons des atomes suivants par ordre croissant : Se, Sr, Te, F, Br et Cs.
b) Indiquez lequel est le plus grand dans chaque couple suivant : B/F, B3+/F−, Cl/Cl−.

Solution :
a) 1- Comme la charge nucléaire effective Zeff ou Z* grandit de gauche à droite dans une période (on peut le
vérifier par les règles de Slater) les électrons sont plus attirés vers les noyaux et donc les rayons
atomiques diminuent.
2- Les rayons atomiques grandissent en descendant un groupe.
3- Pour un même noyau atomique, si on enlève un électron, le rayon diminue (moins d’électrons, Z* plus
grande). Si on ajoute un électron, le rayon augmente (plus d’électrons, Z* diminue).
Avec les règles 1) et 2) on trouve : R(F) < R(Br) < R(Se) < R(Te) < R(Sr) < R(Cs)

b) R(B) > R(F) (règle 1)


c) R(F−) > R(B3+) (règle 1 et 3)
d) R(Cl−) > R(Cl) (règle 3)
Exercice 4
A.
1. Ecrire la configuration électronique du lithium 3Li.
2. En utilisant les règles de Slater, calculer l’énergie électronique de 3Li et 3Li+ et en déduire l’énergie
d’ionisation.
B.
1. Donner les configurations électroniques du calcium 20Ca et des ions 20Ca+ et 20Ca2+ .
2. Calculer les énergies de première et deuxième ionisation du calcium et en déduire l’énergie d’ionisation
de Ca en Ca2+.
Correction
A-
Le lithium 3Li a pour configuration électronique 1s² 2s1.
L’éléctron 2s a pour charge effective : Z2s* = Z - 2 s1s/2s = 3 - (2 . 0,85) = 1,3
2
Z  *
 1,3 
2

Son énergie est : E 2 s = E H   2s


= − 13,6  = -5,75 eV
 n   2
Un des électron 1s a pour charge effective : Z1s* = Z - s1s/1s = 3 - (1 . 0,3) = 2,7
2
Z 
2
 2,7 
*

Son énergie : E1s = E H   = − 13,6 


1s
= -99,14 eV
 n   1 

L’énergie totale est donc : E = E2s + 2 . E1s


= -5,75 - 2 . 99,14
= - 204,03 eV
Déduction de l’énergie de première ionisation
Lors de la réaction : Li → Li+ + e-, c’est l’électron 2s qui est perdu.
L’énergie de première ionisation EI1 est donc égale à
EI1 = E(Li+) - E(Li) = (2 . E1s ) - (2 . E1s + E2s ) = - E2s

EI1 = - E2s = 5,75 eV. Expérimentalement, on mesure : 5,40 eV.

EI1 est positive car il faut fournir de l’énergie pour arracher un électron (c’est une absorption).

B-
1- 20Ca : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s2
+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1
20Ca
2+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6
20Ca
2- Sur la base du modèle de Slater, l’expression de l’énergie totale de l’atome Ca et des ions Ca+ et Ca2+
en fonction de l’énergie de chaque électron.
ECa = 2 E1s + 8 E2s,2p + 8 E3s,3p + 2 E4s
ECa+ = 2 E1s + 8 E2s,2p + 8 E3s,3p + E’4s
ECa2+ = 2 E1s + 8 E2s,2p + 8 E3s,3p

Première ioniasation : Ca → Ca+ + e-,


EI1(Ca) = E(Ca+) – E(Ca) = (E’4s) Ca+ - 2(E4s)Ca
Calcul de (E4s)Ca

Z 4*s (Ca) = Z- 2s1s/4s – 8 s2s2p/4s – 8 s3s3p/4s - s4s/4s = 20- 2*1 - 8*1 - 8*0,85 - 0,35 = 2,85
2
 Z 4*s 
2
 2,85 
E4 s = E H   = − 13,6  = -6,9 eV
 n   4 

Ca+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6 4s1


énergie orbitalaire de l'électron 4s restant :
Z 4*s (Ca+) = Z- 2s1s/4s – 8 s2s2p/4s – 8 s3s3p/4s - s4s/4s = 20- 2*1 - 8*1 - 8*0,85 = 3,2
2
Z 
2
 3,2 
*

E4 s = E H 
'
 4s
= − 13,6  = -8,704 eV
 n   4 

d'où l'énergie de première ionisation du calcium :


EI1(Ca) = (E’4s) Ca+ - 2(E4s)Ca = -8,704 – 2*(-6,9)= 5,096 eV.

Ca2+ : 1s2 2s2 2p6 3s2 3p6


pour Ca2+ il n'y a plus d'électron 4s;
ECa+= 2 E1s +8 E2s,2p + 8 E3s,3p + E’4s
ECa2+= 2 E1s +8 E2s,2p + 8 E3s,3p
Pour la deuxième ionisation Ca+ → Ca2+ + e-,
EI2(Ca) = E(Ca2+) – E(Ca+) = - E’4s = 8,704 eV.

l’énergie d’ionisation de Ca en Ca2+ E Ca Ca2+ = EI1(Ca) + EI2(Ca) = 5,096 + 8,704 = 13,8 eV.
Série de TD n°2
(Thermochimie)
Exercice 1 :
1) Sachant qu’une mole de gaz parfait occupe à 0°C et sous une pression d’une atmosphère
(conditions normales), un volume égal à 22,4 l, calculer la valeur de la constante R des gaz parfaits :
1 atm = 101325 Pa, 1 cal = 4,18 J
a- En l. atm. mol-1. K-1.
b- En J. mol-1. K-1.
c- En cal. mol-1. K-1.
2) D’après la loi des gaz parfaits, calculer la pression exercée par 0,5 mole de N2 dans un récipient de
1 L à 25°C.
Corrigé 1 :
Équation d’état d’un gaz parfait : P.V = n.R.T, soit R = P.V/n.T
a) R = P.V/n.T = 0,082 l. atm.mol-1.K-1

b) P = 1 atm = 101325 Pa et 1 l = 10-3 m3


R = 101325 x 22,4 x 10-3 /1 x 273 = 8,31 J.mol-1.K-1
c)1 calorie = 4,18 joules
R = 8,31/4,18 = 1,98  2 cal. mol-1. K-1.

2) P = n.R.T/V = 0,5x0,082x298/1 = 12,218 atm


Exercice 2 :
Soit une masse de 80 g de mélange gazeux d’azote (N2) et de méthane (CH4), formée de 31,14 % en
poids d’azote et occupant un volume de 0,995 litres à 150°C.
1. Calculer la pression totale du mélange gazeux.
2. Calculer les pressions partielles de chacun des gaz.

Corrigé 2 :
On suppose que le mélange est un gaz parfait : Pt = nt.R.T/V

1. Pression totale du mélange gazeux


nt = n(N2) + n(CH4)
Dans une masse de 80 g du mélange, nous avons 31,14 % en poids d’azote ce qui correspond à la masse de (N2).

m(N2) = Pourcentage massique x masse totale/100 = 31,14 x 80/100 = 24,912 g.


m(CH4) + m(N2) = masse totale = 80 g m(CH4) = 80 – 24,912 = 55,088 g
n(N2)=m(N2)/M(N2) = m(N2)/2M(N)=24,912/28 = 0,88 mol
n(CH4) = m(CH4)/M(CH4) Avec M(CH4) = M(C) + 4 M(H) = 12 + 4 x 1 = 16 g/mol
n(CH4) = m(CH4)/M(CH4) = 55,088/16 = 3,44 mol
nt= n(N2) + n(CH4) = 0,88 + 3,44 = 4,32 mol
T(K) = T(°C) + 273 et R = 0,082 l. atm.mol-1.K-1.
Pt = nt.R.T/V= 4,32 x 0,082 (150+273)/0,995 = 151,59 atm.
2. Pressions partielles de chacun des gaz
➢ P(N2) = x(N2). Pt
x(N2) = n(N2)/nt = 0,88/4,32 = 0,203
P(N2) = 0,203. 151,59 = 30,87 atm
➢ Pt = P(N2) + P(CH4) P(CH4) = Pt- P(N2) = 151,59 – 30,87 = 120,72 atm
Exercice 3 :

Déterminer le travail mis en jeu par 2 litres de gaz parfait maintenus à 25°C sous la pression de 5
atmosphères (état 1) qui se détend de façon isotherme pour occuper un volume de 10 litres (état 2) :
a. de façon réversible.

b. de façon irréversible.

A la même température le gaz est ramené de l’état 2 à l’état 1. Déterminer le travail mis en jeu lorsque la
compression s’effectue :

a. de façon réversible.

b. de façon irréversible.
Corrigé 3 :
Compression isotherme
ETAT 1 ETAT 2
Détente isotherme
V1 = 2 litres V 2 = 10 litres
T1 = T = 298 K T2 = T =298K
P1 = 5 atm P2 = ? atm
n n
P1V1 5 x 2
A T = constante, nous avons : P1 V1 = P2 V2 = nRT soit P2 = = = 1 atm
V2 10
a) de façon réversible.
Pext = Pgaz à chaque instant.

Wrev (1→2) = –  Pext dV = –  Pgaz dV = –  dV = –nRTLn = – P1 V1 Ln(V2/V1)

Le produit P1 V1 doit être exprimé en Joules donc P1 doit être en Pascal et V1 en m3

Wrev (1→2) = (– 5 x 101325) 2 x 10-3 x ln 2 = – 1 630,76 J


b) de façon irréversible.
Pext = Pfinale = P2 = Constante (transformation brutale)
Wirrev (1→2) = –  Pext dV = –  Pfinale dV = –Pfinale  dV = – P2 (V2 – V1)

Wirrev (1→2) = – 1 x 101325 (10 – 2) x 10-3 = – 810,6 J

A la même température le gaz est ramené de l’état 2 à l’état 1.


Déterminons le travail mis en jeu lorsque la compression s’effectue :
a) de façon réversible.
Wrev (2→1) = –  Pext dV = –  Pgaz dV = –  dV = –nRTLn = – P1 V1 Ln(V1/V2)
Wrev (2→1) = + P1 V1 Ln(V2/V1) = 1 630,76 J

b) de façon irréversible.
Wirrev (2→1) = –  Pext dV = –  Pfinale dV = –Pfinale  dV = – P1 (V1 – V2)
Wirrev (2→1) = – 5 x 101325 (2 – 10) x 10-3 = 4 053 J
Exercice 4 :
Déterminer l'enthalpie molaire standard de combustion de l'acétylène, ainsi décrite :

Corrigé 4 :
ΔRH° = ΔCH°m = Σ ʋi Δf H°m (produits) - Σ ʋi Δf H°m (réactifs)

ΔR H°m = 2.Δf H°m (CO (g)) + Δf H°m (H2O (g)) – Δf H°m (C2H2 (g)) – 3/2. Δf H°m (O2 (g))

ΔR H°m = 2. (-110,35) + (-241,60) – (226,56) – 3/2. (0) = - 688,86 kJ/mol

ΔR H°m ˂ 0 : Réaction exothermique c’est une réaction de combustion d’un hydrocarbure


Exercice 5 :
Calculer les chaleurs standards de la réaction de synthèse à pression constante et volume constant du
tétroxyde de dihydrogène (N2H2) selon la réaction en phase gazeuse :
N2 + 2 H2 N2 H2
Données : Δf H° (N2H2) = + 22, 8 Kcal. mol-1 ; R = 2 cal. mol-1.degré-1

Corrigé 5 :
- Chaleur standard de la réaction de synthèse à pression constante :

La loi de Hess permet d'écrire, à pression constante :

Qp = ΔR H° = 1. Δf H° (N2H4) - (1 . Δf H° (N2) + 2 . Δf H° (H2))

AN : Qp = 1. ( 22, 8 ) - (1. (0) +2. (0)) = + 22, 8 Kcal.

Rappel : Δf H° (N2) = Δf H° (H2) = 0 car N2 et H2 sont des corps simples.


Le signe + indique qu'il s'agit d'une réaction endothermique.
- Chaleur standard de la réaction de synthèse à volume constant.

Rappel : Etat standard : T = 25 °C = 298 K

On utilise la relation : Qp = Qv + Δ n. R.T

avec ici : Δ n = 1 - (1 + 2) = -2

Qv = 22800 - (-2). 2. 298 = 23992 Cal.


Soit : Qv = 23, 992 Kcal.

Le signe + montre que la réaction à volume constant est toujours endothermique.


Exercice 6 :
Soit la réaction suivante à 298K : CH4 (g) + Cl2 (g) → CH3Cl (g) + HCl (g)
1. Calculer son enthalpie standard de réaction
2. Calculer l’énergie de la liaison C-H à 298K
Données : ∆f H° 298 (CH4 ,g) = -17,9 Kcal/mol, ∆f H° 298 (CH3Cl,g) = -20 Kcal/mol,
∆f H° 298 (HCl,g) = -22 Kcal/mol, ∆H° 298 (Cl-Cl) = -58 Kcal/mol ∆H° 298 (C-Cl) = -78 Kcal/mol,
∆H° 298 (H-Cl) = -103 Kcal/mol

Corrigé 6 :
∆R H° 298 = ???
1. Enthalpie standard de réaction : CH4 (g) + Cl2 (g) → CH3Cl (g) + HCl (g)
∆R H° 298 = ∆f H° 298 (CH3Cl,g) + ∆f H° 298 (HCl,g) - ∆f H° 298 (CH4,g) - ∆f H° 298 (Cl2,g)
∆f H° 298 (Cl2,g) = 0 (corps simple)
AN : ∆R H° 298 = (- 20 - 22 ) – (- 17,9 + 0) = - 24,1 Kcal/mol
C’est une réaction exothermique
2. Calcul de l’énergie de la liaison C-H à 298 K :

∆R H° 298

+
4 ∆a H° (C-H) ∆a H° (Cl-Cl)
3 E(C-H) + E(C-Cl) + E(H-Cl)

C (g) + 4 H (g) + 2 Cl (g)

En appliquant la méthode du cycle de Hess des corps à l’état gazeux :

Σ ∆ Ha° (cycle) = 0 Avec ∆a H° (A-B) = - E(A-B)


4 ∆a H° (C-H) + ∆a H° (Cl-Cl) + 3 E(C-H) + E(C-Cl) + E(H-Cl) - ∆R H° = 0
4.(- E(C-H)) + (- E(C-Cl)) + 3 E(C-H) + E(C-Cl) + E(H-Cl) - ∆R H° = 0
E(C-H)) = E(C-Cl) + E(H-Cl) - E(Cl-Cl) - ∆R H° = -78 – 103 + 58 + 24,1 = -98,9
Exercice 7 :
Calculer, à 450 °C, température à laquelle se fait la synthèse en phase gaz du gaz ammoniac (NH3) , la
chaleur Qp de cette réaction de synthèse selon :
N 2 + 3 H2 → 2 NH3
Données : Δf H° (NH3) = - 10,98 Kcal. mol-1 ; Cp (N2) = 6,95 cal. mol-1.degré-1 ; Cp (H2) = 6,78 cal. mol-
1.degré-1 ; Cp (NH3) = 8,89 cal. mol-1.degré-1.

ΔR H°298
Corrigé 7 : N2(g) + 3 H2 (g) → 2 NH3(g) à T = 298 K

Réaction de synthèse : Δ H1 Δ H2
ΔR H°723
N2(g) + 3 H2 (g) → 2 NH3(g) à T = 723 K

On commence par calculer la chaleur Qp dans l'état standard P= 1 atm et et T = 298 K,


On écrit : Qp = ΔR H° 298 = 2. Δf H° (NH3) - (1. Δf H° (N2) + 3. Δf H° (H2))
Qp = 2 . (- 10, 98 Kcal) - (1 .(0) + 3 . (0)) = - 20, 96 Kcal dans l'état standard,
la réaction est exothermique.
Ensuite, on utilise la loi de Kirchoff pour calculer Qp à 450 °C, soit : T= 723 K
723

∆R H 723 = ∆R H°298 + ʃ ∆ (Σ Cp). dT


298
723

Qp 723 = Qp 298 + ʃ ∆ (Σ Cp). dT


298

On calcule le ∆ (Σ Cp) correspondant à la réaction, soit:


∆ (Σ Cp) = 2 . Cp (NH3) - (1. Cp (N2) + 3. Cp (H2)
= 2 . (8, 89) - (1 . (6, 95) + 3 . (6, 78)) = - 9, 51 Cal.mol-1. degré-1

Finalement, on calcule Qp 723 :

Qp723 = Qp 298 + ʃ (- 9, 51). dT

= - 20960 + [ (- 9, 51) . (723 - 298)] = - 26000, 2 Cal.

Le signe - indique qu'il s'agit toujours, à 450 °C, d'une réaction exothermique.
Exercice 8 :
On considère les réactions, à pression constante, suivantes :
CH4 + 3 Br2 → CHBr3 + 3 HBr
C6H6 + 3 H2 → C6H12
2Fe + 3/2 O2 → Fe2O3
Dans les tables de données thermodynamiques, on trouve les valeurs suivantes :

Composés CH4 Br2 CHBr3 HBr C6H6 H2 C6H12 Fe O2 Fe2O3


∆f H° -17.89 - 7,91 -8,70 19,82 - -29,43 - - -197,00
S°f 44,52 58,64 79,08 47,46 64,34 58,31 71,28 6,52 49,00 20,89

Dans le tableau ci dessus, les chaleurs de formation des composés sont exprimées en Kcal.mole-1 et les
entropies absolues de formation en cal.mole-1.K-1.
Prévoir si les réactions ci-dessus seront possibles, équilibrées ou impossibles à réaliser à la température de
20° C.
NB : Les ΔS° se calculent en utilisant la loi de Hess : ΔRS° = Σ S°f (produits) - Σ S°f (réactifs)
Corrigé 8 :

Pour prévoir l'évolution des réactions, on utilise la relation :


∆R G° = ∆R H° - T. ∆R S°
* CH4 + 3 Br2 → CHBr3 + 3 HBr
∆R H° = 3. ∆f H° (HBr) + 1. ∆f H° (CHBr3) - (1. ∆f H° (CH4) + 3. ∆f H° (Br2))
= 3. (- 8, 70) + 1. (7, 90) - (1. (- 17, 89) + 3. (0)) = - 0, 31 Kcal.
∆R S° = 3. S°f (HBr) + 1. S°f (CHBr3) - (1.S°f (CH4) + 3. S°f (Br2))
= 3. (44, 52) + 1. (79, 08) - (1. (44, 52) + 3. (58, 64)) = - 7, 8 Cal/K
∆R G° = - 310 - 293 . ( - 7, 8) = 1975, 4 Cal
∆R G° > 0 La réaction est impossible à réaliser.
* C6H6 + 3 H2 → C6H12

∆R H° = 1. ∆f H° (C6H12) - (1. ∆f H° (C6H6) + 3. ∆f H° (H2))

= 1. (- 29, 43) - (1. (19, 82) + 3. (0)) = - 49, 25 KCal

∆R S° = 1. S°f (C6H12) - (1. S°f (C6H6) + 3. S°f (H2))

= 1. (71, 28) - (1. (64, 34) + 3. (58, 31)) = - 168 Cal / d°

∆R G° = - 49250 - 293 . ( - 168) = - 26 Cal

∆R G° très faible c-à-d que la réaction, quasi équilibrée, sera difficile à réaliser.
* 2 Fe + 3/2 O2 → Fe2O3

∆R H° = 1. ∆f H° (Fe2O3) - (2 . ∆f H° (Fe) + (3/2) . ∆f H° (O2))

= 1. (-197) - (2. (0) + 3 / 2 . (0)) = - 197 KCal

∆R S° = 1. S°f (Fe2O3) - (2 . S°f (Fe) + (3/2) . S°f (O2))

= 1. (20, 89) - (2 . (6, 52) + (3/2) . (49, 00)) = - 65, 65 Cal / d°

∆R G° = - 197000 - 293 . ( - 65, 65) = - 177764, 6 Cal

∆R G° < 0 La réaction est spontanée et facile à réaliser (formation de la rouille).

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