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EXO I

Cet exercice demande de trouver un ordre de grandeur de la taille d'un atome


en supposant que le fer est constitué de petits cubes juxtaposés.

Tout d'abord, considérons la masse volumique du fer, qui est donnée par ρ =
7,8 g/cm³. Cette masse volumique représente la masse de fer que l'on peut
trouver dans un volume de 1 cm³.

La masse molaire MFe du fer est de 56 g/mol, ce qui signifie que 56 g de fer
contiennent environ 6×10²³ (c'est-à-dire le nombre d'Avogadro) atomes de fer.

Pour trouver la taille d'un atome, nous allons tout d'abord déterminer combien
d'atomes il y a dans un cm³ de fer. Pour cela, nous allons utiliser le fait que le
nombre d'atomes est égal à la masse divisée par la masse molaire, multipliée
par le nombre d'Avogadro.

Nombre d'atomes par cm³ = (ρ / MFe) * NA


Nombre d'atomes par cm³ = (7,8 g/cm³ / 56 g/mol) * 6×10²³ mol⁻¹ = ~8.4×10²²
atomes/cm³

Maintenant, si nous supposons que chaque atome de fer occupe un petit cube
de côté a, alors le volume d'un atome est a³.

Il y a ~8.4×10²² atomes dans un cm³, donc:

1 cm³ / 8.4×10²² atomes = a³

En résolvant pour a, on trouve:

a = (1 cm³ / 8.4×10²² atomes)^(1/3) ~ 2.3×10⁻⁸ cm = 2.3 Ångströms

Il s'agit d'un ordre de grandeur de la taille d'un atome de fer, en supposant


que le fer est constitué de petits cubes juxtaposés.
EXO 2
part 1
Cet exercice utilise le modèle de Rutherford de l'atome pour étudier l'atome
d'hydrogène. Voyons chaque question une à une.

1.a. Le référentiel du proton peut être considéré comme galiléen car le


proton, dans le noyau, est beaucoup plus lourd que l'électron et reste
essentiellement à une position fixe. Cela nous permet de considérer le
référentiel du proton comme un référentiel inertiel.

1.b. Deux forces principales s'exercent sur l'électron : la force


électrostatique due à l'interaction avec le proton, et la force centrifuge due
à son mouvement circulaire. La force prédominante est la force
électrostatique.

1.c. Pour un mouvement circulaire uniforme, le vecteur accélération est


toujours dirigé vers le centre de la trajectoire, soit vers le proton dans ce cas.
Sa norme est v²/r, où v est la vitesse de l'électron et r le rayon de son orbite.

1.d. En appliquant la deuxième loi de Newton à l'électron, on obtient que la


force électrostatique égale la force centrifuge. Cela donne :

e²/(4πε₀r²) = mv²/r

Ici, e est la charge de l'électron, ε₀ est la permittivité du vide, m est la masse


de l'électron, et v est la vitesse de l'électron. En isolant v², on obtient :

v² = e²/(4πε₀mr) = (1/4πε₀)(e²/mc²)(c²/r) = R(c²/r)

1.e. La période T du mouvement circulaire de l'électron est donnée par la


circonférence de son orbite divisée par sa vitesse. Ainsi, T = 2πr/v = 2πr /
sqrt(Rc²/r) = 2πr^(3/2) / sqrt(Rc²).

1.f. L'énergie mécanique E de l'électron est la somme de son énergie


cinétique (1/2 mv²) et de son énergie potentielle électrostatique (-e² / (4πε₀r))
(Ep = -k * e^2 / r.) . En substituant l'expression pour v² obtenue en 1.d., on
obtient :

E = 1/2 m(Rc²/r) - e² / (4πε₀r) = mc²R/(2r) - e² / (4πε₀r) = mc²R/(2r) - mc²R/r


= -mc²R/(2r)
Ces calculs dépendent de l'approximation que le mouvement de l'électron est
un mouvement circulaire uniforme et que le référentiel du proton est un
référentiel galiléen, ce qui n'est pas tout à fait exact dans la réalité.

part 2

Voyons chaque question en détail :

2.a. Le rayonnement de l'énergie par l'électron en mouvement a pour effet de


diminuer l'énergie de l'électron, ce qui, dans le modèle classique, entraîne une
spirale vers l'intérieur de l'orbite de l'électron. L'expression du vecteur
accélération a déjà été donnée dans la première partie de cet exercice, c'est
v²/r dirigée vers le centre de l'orbite.

2.b. En utilisant l'expression de l'accélération a = v²/r dans la formule de


Larmor, on obtient la puissance rayonnée par l'électron :

P = (e²/6πε₀c³) * a² = (e²/6πε₀c³) * v⁴/r².

En remplaçant v² par Rc²/r (obtenu à partir de l'équation 1.d.), on obtient :

P = (e²/6πε₀c³) * (Rc²/r)² / r² = (e⁴R²/6πε₀²c⁴r⁴).

2.c. Le changement d'énergie de l'électron est égal à la puissance rayonnée


fois le temps, donc dE/dt = -P. En utilisant l'expression de l'énergie mécanique
de l'électron obtenue à partir de l'équation 1.f., on obtient :

dE/dt = (1/2)mc²R/r² * dr/dt = -P.

En substituant l'expression de P obtenue en 2.b., on trouve :

dr/dt = -K/r²,

où K = (2/3)(e²R²/ε₀²c).

2.d. Pour déterminer le temps τ nécessaire à l'électron pour tomber sur le


proton, on peut intégrer l'équation obtenue en 2.c. :

∫(dr / -K/r²) = ∫dt


Ce qui donne après intégration :

τ = ∫(from r₀ to 0) (r² / K) dr = r₀³ / (3K).

Pour une application numérique, il faudrait utiliser la valeur de r₀ obtenue à


partir de l'exercice précédent.

2.e. Le temps de chute τ peut être comparé à la période T₀ de révolution de


l'électron autour du proton si son mouvement était circulaire et de rayon r₀.
L'expression de T₀ a été donnée dans l'équation 1.e. En comparant ces deux
quantités, on peut voir si le temps de chute est beaucoup plus petit que la
période orbitale, ce qui indiquerait que le modèle de Rutherford a des
limitations significatives.

EXO 3
1. La dimension de la constante de Planck (h) peut être démontrée en
examinant la dimension de l'énergie d'un quantum de lumière, E=hf, où f est la
fréquence.

Dans le système international, l'énergie a des dimensions de Joules


(kg.m²/s²). La fréquence est en Hertz (1/s). Par conséquent, pour que
l'équation soit dimensionnellement correcte, h doit avoir les dimensions de
Joules secondes (kg.m²/s), qui est aussi la dimension du moment cinétique
(masse x distance x vitesse, ou kg.m²/s).

2.a. Le moment cinétique σ est le produit de la masse m, du rayon r (distance


entre le proton et l'électron) et de la vitesse tangentielle v de l'électron. Dans
le modèle de Bohr, cette quantité est quantifiée et ne peut prendre que des
multiples entiers de la constante de Planck réduite, ℏ.

Cela donne :

σ = mrv = nℏ.

À partir de cette équation, on peut exprimer vn et rn en fonction de n :

vn = nℏ/(mrn)
rn = nℏ/(mrvn).

2.b. Pour n = 1, les expressions pour vn et rn deviennent :

v1 = ℏ/(mr1)

r1 = ℏ/(mv1).

À partir de ces équations, on peut exprimer vn et rn en termes de v1, r1, et n :

vn = v1/n

rn = n*r1.

Pour obtenir des valeurs numériques pour r1 et v1, il faut utiliser les valeurs
numériques de la constante de Planck réduite, ℏ, la masse de l'électron, m, et
la charge de l'électron, e.

r1 ≈ 0.529 × 10⁻¹⁰ m
v1 ≈ 2.188 × 10⁶ m/s

2.c. L'énergie mécanique de l'électron sur une orbite n est donnée par En =
-kZe²/(2rn), où Ze est la charge du noyau (Z=1 pour l'hydrogène) et k est la
constante de Coulomb. En utilisant l'expression pour rn obtenue
précédemment, on a :

En = -kZe²/(2*n*r1) = En = -E1/n²,

où E1 est l'énergie de l'orbite n=1.

E1 = -kZe²/(2*r1)

La valeur numérique de E1 peut être obtenue en utilisant les valeurs


numériques de k, Z, e et r1.

E1 ≈ -13.6 eV

Cela signifie que l'énergie de l'électron diminue (devient plus négative) à


mesure qu'il se rapproche du noyau (n diminuant). Cela reflète le fait que
l'électron est lié plus fermement à l'atome.

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