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KHALED.HOULI S.

Chapitre III : Les électrons dans l’atome

Introduction
Ce chapitre a pour objectif l’étude du modèle atomique proposé par BOHR.
Le modèle actuel de l’atome est un modèle simple comme celui proposé par Rutherford : la masse se
concentre dans un petit noyau central. Cependant, on ne parle plus de trajectoire électronique au sens de la
mécanique classique mais d’un « nuage électronique ».
III.1 Nature ondulatoire de la lumière
Au début du 19éme siècle, on considérait la lumière comme une association de deux champs électrique et
magnétique perpendiculaires et qui se déplacent dans l’espace suivant un mouvement ondulatoire. Ces
ondes électromagnétiques ou lumineuses se déplacent dans le vide avec une célérité (vitesse) C=3.108
m/s.
Chacune de ces ondes est caractérisée par sa longueur d’onde . Le nombre de longueur d’onde par
seconde est appelé fréquence  tel que C= .

Figure 1. Schéma d’une onde électromagnétique ou lumineuse.

Le spectre électromagnétique se compose de l’ensemble des ondes lumineuses où la fréquence peut


prendre toutes les valeurs de façon continue. Le spectre visible, n’est qu’une petite partie du spectre
complet des radiations électromagnétiques
Le spectre électromagnétique est représenté sur la figure suivante :

Figure 2.Spectre électromagnétique.

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III.2. Effet photoélectrique


L’effet photoélectrique a été découvert par Hertz vers 1885. Il consiste en une émission d’électrons
lorsque sous certaines conditions, des rayons lumineux frappent la surface d’un métal.
D’après PLANCK en 1900 puis Einstein en 1905, la lumière est porteuse de grains de matière, les « quanta
», appelés aussi en 1926 « photons », porteurs chacun d’une énergie. Ces grains d’énergie viennent
frapper les atomes métalliques de la plaque, et s’ils ont suffisamment d’énergie, arrachent des électrons de
la plaque, d’où la production de l’électricité. C’est ce qui constitue l’effet « photoélectrique ».
L’énergie d’un photon est donnée par E= h.
h est appelée constante de Planck égale à 6,62.10-34 J.S
 est la fréquence du rayonnement
Dans cette expérience, il a été mis en évidence l’aspect corpusculaire de la lumière. On découvre ainsi
que la lumière n'était pas seulement une onde, mais avait également les propriétés de multiples particules
appelées photons.

Figure 3.Schéma représentant l’effet photoélectrique

a) Conditions d’émission d’électrons


Pour qu’un électron soit expulsé de la surface d’un métal sous l’action d’une radiation convenable
monochromatique de fréquence , il doit absorber une énergie E = h.  au moins égale à l’énergie
d’extraction du métal E0= h. 0 0= E0 /h
0 est appelée fréquence du seuil photoélectrique
Si E> E0  l’excès d’énergie par rapport à l’énergie caractéristique du métal est dissipée sous forme
d’énergie cinétique Ec prise par les électrons

Ec= ½ mv2= EE0 = h(0)


b) Notion de potentiel d'arrêt
Le potentiel d’arrêt correspond à la tension U qu’il faut appliquer entre les électrodes afin d’annuler
l’énergie cinétique des électrons.

Remarque
L’´energie cinétique des électrons émis n’augmente pas avec l’intensité lumineuse. Augmenter l’intensité
revient `a augmenter le nombre de photons, c.`a.d. augmenter le courant photo électrique. Cela ne revient
pas à changer l’énergie hʋ de chaque photon, donc ne peut pas changer l’´energie cinétique des électrons
émis.
III.3.Spectre d’émission de l’atome d’hydrogène
III.3.1. Etude expérimentale du spectre d’émission de l’atome d’hydrogène

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Pour observer le spectre d’émission d’hydrogène, on produit une décharge électrique dans un tube
contenant de l’hydrogène gazeux. Les atomes excités émettent une lumière. Si on fait passer cette lumière
à travers un prisme, on obtient sur une plaque photographique plusieurs groupes de raies lumineuses sur
un fond obscur. L’ensemble de raies brillantes constitue le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène.
Le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène présente donc un grand nombre de raies dans l’ultraviolet,
le visible, l’infrarouge lointain et le proche infrarouge.
Les premières raies étudiées par Balmer en 1885 se situent dans le domaine du visible.
Chaque groupe de raies est appelée une série de raies et porte le nom du savant qui l’a découverte.

Figure 4 : Allure du spectre de l’atome d’hydrogène.


III.3.2.Interprétation du spectre optique
L’émission d’un rayonnement lumineux correspond à un échange d’énergie : un photon est émis lorsqu’un
électron de l’atome, préalablement excité par le potentiel électrique, revient à un niveau d’énergie plus bas
en rendant son énergie.

Figure 5. Schéma d’une transition électronique.


III.3.3.Relation empirique de Balmer‐Rydberg :
En 1885, Johann Jacob Balmer publia une formule empirique permettant de calculer les longueurs d’onde
du spectre de l’atome d’hydrogène. Cette formule qui permet de relier les longueurs d’onde λ aux niveaux
d’énergie n que Johannes Robert Rydberg généralisa en 1890, peut s’écrire pour la partie visible du
spectre de l’atome H comme suit:
Formule de Balmer – Rydberg: υ = RH (  )
Avec :
n: numéro de la raie qui prend les valeurs successives 3, 4, 5, 6, …;
λ : longueur d'onde correspondante
RH : constante de Rydberg pour l’hydrogène, trouvée expérimentalement (RH=109677,6 cm-1 =1.1 107 m-1).
υ : nombre d’onde
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Ritz a généralisé la relation empirique de Rydberg pour trouver les longueurs d’onde de toutes les raies
des différentes séries observées selon la relation :
υ = = RH (  )

Avec : n1 et n2 nombres entiers positifs (n1>0 et n2>n1).

Les domaines spectraux

Nom du domaine spectral Longueur d'onde

UltraViolet (UV) 120 - 400 nm

Visible 400 - 800 nm

Infra-Rouge (IR) 800nm - 1 mm

III.4.Modèles classiques de l’atome


III.4.1Modèle atomique de J J Thomson
En 1904, Thomson propose un premier modèle d'atome, surnommé depuis "le pudding de Thomson".
Il imagine l'atome comme une sphère remplie d'une substance électriquement positive et dans laquelle
s’incrustent des électrons négatifs "comme des raisins dans un cake".

Figure 6 : Modèle atomique de J J Thomson

III.4.2Modèle de RUTHERFORD
Ce modèle suppose que l’électron décrit autour du noyau immobile, une trajectoire circulaire. Il a comparé
l’atome au système solaire.

 Insuffisance de l’hypothèse de Rutherford


Les lois de l'électromagnétisme imposent que l'électron en mouvement doit perdre de l'énergie sous forme
de rayonnement par conséquent, à cause de la perte d’énergie correspondante, l’électron devrait tomber sur
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le noyau en 10-8 s, suivant une spirale (figure 6) ; impliquant donc une instabilité de la matière. Ce qui
est en contradiction avec la réalité.

Figure 7 : Trajectoire de l’électron selon le modèle de Rutherford

D’autre part, la diminution continue de la distance « électron-noyau » implique la variation continue de la


fréquence de rayonnement et un spectre d’émission de l’atome continu. Ceci est contradictoire avec les
résultats expérimentaux du spectre d’émission de l’atome d’Hydrogène (spectre discontinu).
Le modèle de Rutherford est donc incapable d’expliquer la présence d’un spectre discontinu.

III.4.3.Modèle de Bohr ou théorie atomique de Bohr


Niels Bohr (physicien danois, 1885-1962, prix Nobel 1922) propose en 1913 une théorie permettant de
lever les contradictions du modèle de Rutherford et d’expliquer le spectre de l’hydrogène. En effet, il
reprend le modèle de Rutherford et le complète avec trois postulats. Il suppose que l’électron dans l’atome
d’hydrogène, décrit autour du noyau immobile des orbites circulaires.

La stabilité de l’électron résulte de la compensation de la force d’attraction électrostatique et de la force


centrifuge.
Considérons un atome d’hydrogène et admettons que, conformément au modèle planétaire de
Rutherford, l’électron de charge qé = e et de masse m tourne avec une vitesse linéaire v autour du proton
de charge qp = + e et de masse mp >> me (masse de l’électron).

Figure 8 : Différentes forces exercées sur l’électron d’un atome

L’électron est donc soumis à l’action des deux forces suivantes :


 Force d’attraction coulombienne du noyau (Fa)
 Force centrifuge Fc (de répulsion).

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 Fa = Avec K= = 9.109 = 8,85 10-12 C2 N-1 m-2 : Permittivité du vide.



Fc =
m : masse dé l’électron ; v sa vitesse et r la distance de l’électron au noyau

Condition de stabilité : Fa =Fc


=  m.V2 = avec = Z.e (charge du noyau)

Remarque
Il est à noter que la théorie de Bohr s’applique pour l’atome d’hydrogène et les hydrogénoides.
Un hydrogénoïde est un ion positif monoatomique (un cation) ne possédant qu'un seul électron.
Exemples : He+(z=2), Li++(Z=3), Be+++(Z=4)
Si on note b, la charge portée par les ions alors b=Z1
III.4.3.1Premier postulat de BOHR: postulat des orbites
L’électron tourne autour du noyau fixe sur des orbites stationnaires (stables) circulaires de rayon bien
déterminé. L’électron sur ces orbites ne rayonne pas d’énergie électromagnétique. Ces orbites
correspondent à des niveaux d’énergie définis. On dit que l’énergie est quantifiée. Elle ne peut prendre
que certaines valeurs permises. C’est-à-dire chacune de ces orbites a une valeur d’énergie bien définie qui
reste constante avec le temps.
III.4.3.2 .Deuxième postulat de Bohr
Le moment cinétique de l’électron est quantifié sous la forme L = n ħ (où ħ désigne la constante de Planck
réduite (h/2) et n un entier positif).
Le moment cinétique de l’électron par rapport au centre du noyau atomique, est défini par le produit
vectoriel du vecteur position r et du vecteur p relatif à l’électron (quantité de mouvement) suivant la
relation :

La quantité de mouvement est définie comme le produit de la masse par la vitesse, p = m.v, ou la masse
mesure l’inertie d’un corps, c’est à-dire la résistance qu’il oppose à toute modification de son état de
mouvement. Ce moment ne peut prendre que des valeurs entières de , par conséquent, le moment
cinétique est quantifié :
L = m r v = n.
Avec

n = nombre entier positif, n = {1 ; 2 ; 3 ; ... }


m = masse de l’électron
r = rayon de l’orbite de l’électron autour du noyau
v = vitesse de l’électron sur son orbite
h = constante de Planck
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En conclusion, on constate que le rayon r ne peut pas prendre n’importe quelle valeur. Les orbites
permises sont situées sur des couches de rayons discrets r1 ; r2 ; r3 ; etc. autour du noyau. Pour cette raison,
le modèle de Bohr est encore appelé « modèle des couches »

III.4.3.3.Troisième postulat
L’électron peut passer d'une orbite à une autre, c'est-à-dire d'un niveau d'énergie à un autre, par absorption
ou émission d'énergie. Au cours d'une transition entre deux états stationnaires d'énergies respectives et
, il ya émission ou absorption d'une quantité d'énergie égale à E = h
Avec  : fréquence du rayonnement émis ou absorbé
Une absorption d’une radiation est obtenue lorsque l’électron passe du niveau n1au niveau n2 avec n1< n2
et E  0   = h  0

Une émission d’une radiation est obtenue lorsque l’électron passe du niveau n2 au niveau n1 avec
n1<n2 et E  0   = h  0

III.4.3.4.Résultats de la théorie de Bohr


a) Calcul du rayon des orbites stationnaires
Pour que l'électron reste stable sur une orbite circulaire de rayon r, il faut que la force d’attraction
coulombienne du noyau soit égale à la force centrifuge (de répulsion).
Fa =Fc
=  V2 = (1)

D’autre part, d’après le deuxième postulat de Bohr : m.v.r = n.


Alors v = n. et v2 = n2. (2)

(1)= (2)  = n2. d’où r= (3)

Remarque
Pour trouver l’expression de la vitesse, il suffit de remplacer l’expression du rayon r dans l’équation de la
vitesse. On obtient : Vn =
b) Calcul de l’énergie de l’électron
L'énergie totale E de l’électron est la somme de l'énergie potentielle et de l'énergie cinétique . E=
+
Avec : = ½ m .V2 et = −K .Z.e 2 / r
Sachant que m.V2 = (la Force de Coulomb = Force centrifuge car le système est en
équilibre)
E= +  E=  ½ K.Z. (4)

En remplaçant r par son expression dans l’équation (4), on obtient l’expression de l’énergie totale de
l’électron sur une orbite stationnaire: :
E= 
Conclusion
L'énergie de l'électron sur l’orbite dépend uniquement de n ( , K, e, m, h et Z sont des constantes). Elle est
donc quantifiée et ne peut prendre que certaines valeurs permises dépendant de n en accord avec
l’expression :
=
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c) Application de la théorie de Bohr à l’atome d’hydrogène

= et =
Avec
h= 6,62.10-34 J.S m= 9,108.10-31 Kg e= 1,6.10-19 C K= 9.109 = 3,14 et Z= 1

Pour n=1, c’est le rayon de la première orbite de Bohr. L’orbite la plus proche du noyau. Le rayon de
cette orbite vaut :
= 0,529.10-10 m = 0,53 Å
On l’appelle « rayon de Bohr » et il est noté =
L’expression du rayon devient : = . = a0

Pour n = 1 : l’énergie de l’atome d’hydrogène vaut : E1 = -21,8.10-19 J = -13,6 eV


C’est l’énergie d’un atome d’H dans lequel l’électron se trouve sur la couche K.
L’énergie de l’atome d’H est la plus petite possible : l’atome d’H se trouve dans son état fondamental.
Les autres états d’énergie définis par n 1 correspondent à des états excités.
L’expression de l’énergie devient :
= avec = 13,6 eV
La vitesse de l’électron sur la première orbite est égale à : V0= 2,18.106 m/s. vn peut alors s’écrire :
= .
Cas d’un hydrogénoïde
Le calcul du rayon, de l’énergie et de la vitesse de l’électron d’un ion hydrogénoïde caractérisé par Z1
sur une orbite n aboutit aux expressions suivantes:

rn= = 0,53 = a0 (Å)

Vn = = 2, 18.106 = . (m/s)

=  = 13,6 = (eV)

d) Energie d’ionisation de l’atome d’hydrogène


L’énergie d’ionisation Ei de l’atome d’hydrogène est l’énergie minimale qu’il faut lui fournir pour arracher
l’électron à partir de l’état fondamental. Cette énergie correspond à la transition électronique du niveau
n=1 à un niveau infini : E=  = 0  ( 13,6) = 13,6 eV
La valeur expérimentale de l’énergie d’ionisation est égale à 13,595eV ; cette valeur est très proche de
celle calculée par Bohr.
e) Calcul de la constante de RYDBERG
D'après le 3ème postulat de Bohr, quand l'électron de l’hydrogène passe d'un niveau d’énergie n1 à un
niveau d’énergie n2 , l’énergie mise en jeu a pour expression :
 = h
= 

= 

 = h = (  )

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La fréquence  et le nombre d’onde  correspondant à cette radiation sont donnés par :


C= .  = et  =  (nombre d’onde)

= C.   = = (  )

Pour l’atome d’hydrogène (z=1), le terme = 10973740 m-correspond à la constante de


Rydberg RH.
La valeur calculée de la constante de Rydberg est proche de la valeur expérimentale donnée
empiriquement par Balmer RH=109677,6 cm-1
Ainsi, on retrouve la formule empirique de Ritz et les différentes séries de raies du spectre d’émission de
l’atome d’hydrogène.
= = (  )= RH (  ) avec
Pour un hydrogènoide Z1, on a:

 =  = RH.Z2 (  )

Les transitions spectrales entre les différents niveaux électroniques de l’atome d’hydrogène sont
représentées dans le diagramme énergétique suivant (Figure 7).

Figure 9: Diagramme énergétique de l’atome d’hydrogène.

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IV.4.2.5.Avantages de la théorie de Bohr


La théorie de Bohr a permis :
 d’interpréter le spectre d’émission de l’atome d’hydrogène
 de calculer le rayon, l’énergie et la constante de Rydberg ; les valeurs calculées sont très proches de
celles obtenues expérimentalement.

III.4.3.6.Insuffisance du modèle de Bohr


 Cette théorie s’avère insuffisante pour expliquer le dédoublement des raies spectrales observées
lors de l’application d’un champ magnétique intense (effet Zeeman) ou d’un champ électrique
intense (effet Starck) au tube émetteur contenant H2.
 Cette théorie est incapable d’expliquer le spectre d’émission des atomes lourds.
Exercices

Exercice 1
Une cathode d'un métal est éclairée par deux radiations lumineuses, l’une de longueur d'onde 1= 660nm
et l'autre de longueur d’onde 2= 490 nm.
L'énergie d'extraction des électrons du métal est de 2,25 eV.
l- calculer la longueur d'onde du seuil photoélectrique 0 ?.
2- Les deux radiations permettent-elles l'émission de l'électron de la cathode ? Justifier la réponse dans le
cas où il y a photoémission.
3- Quelle est l'énergie cinétique des électrons émis ?
On donne: e =1,6 1O19 C; h= 6,62 1034 Js; C = 3. 1O8 m/s.
Solution
1. EO=hv0 = 
D’ou  =6,62×10−34 × 3×108/2,25×1,6×10−19
 =5,5166 ∗ 10−7m =551,66 nm
2. il y’a émission des électrons lorsque  
    →Pas d’émission d’e−
   → Donc il ya émission
3. calcul de l’énergie cinétique
Ec= hv-hv0 =hc (   )
Ec=6,62 × 10−34 ×3×108×109 (  ) =4,53 ∗ 10−20 joule
Ec=0,283eV

Exercice 2
A) Un atome d'hydrogène initialement à l'état fondamental absorbe une quantité d'énergie de 10,2 eV.
A quel niveau se trouve-t-il alors ?
Solution
Il y’a absorption d’une quantité d’énergie E= 10,2eV qui va permettre à l’électron de passer du niveau
fondamental (n=1) à un niveau supérieur défini par n. En effet, le photon peut être absorbé si son énergie
est égale à la différence d'énergie entre deux niveaux d'énergie de l'atome.
E= 10,2eV = 
Alors E +
A.N
  = (z=1 car il s’agit de l’atome d’hydrogène)
Avec =  13,6 eV  n= 2
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B) Un atome d'hydrogène initialement au niveau n = 3 émet une radiation de longueur d'onde


= 1027 A°. A quel niveau se retrouve-t-il ?
-10
= 1027 A° = 1027 10 m
Solution
Il y’a émission d’une radiation lumineuse quand l’électron passe du niveau (n=3) à un niveau inférieur
défini par n.
E= h.υ= 
(z=1 car il s’agit de l’atome d’hydrogène)
υ= 
Alors E= + =
E = h C / = 6,62 10-34 3108 /1027 10-10= 1,934 10-18 J = 12,086 eV
=  13,6 eV
On obtient n=1

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