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Introduction
La mécanique quantique, une nouvelle forme de physique inventée par les physiciens du 𝑋𝑋 𝑒
siècle, qui a changé notre compréhension du monde qui nous entoure. Par sa puissance
analytique et prédictive et par un formalisme parfaitement cohérent, la mécanique quantique
a permis de révolutionner d’innombrables secteurs de la technologie ( télécommunications,
médecine, électronique, informatique…).
Ce cours est une introduction au monde quantique. Nous présentons les postulats de la
mécanique quantique, en soulignant les aspects historiques et le vaste champ d'applications de
la physique quantique. Le formalisme de la physique ondulatoire a été utilisé pour se
familiariser avec les nouveaux concepts afin d’aborder des problèmes de physique d’une
grande importance pratique
Figure I.1- Loi de Planck et spectre du corps noir pour différentes Température
Planck (1900): Explique le rayonnement du corps noir en faisant l’hypothèse que des
oscillateurs mécaniques chargés, de fréquence ν, ne peuvent émettre ou absorber l’énergie
lumineuse que par quantités discrètes :
𝜀𝑛 = 𝑛ℎ𝜈
𝑜ù ℎ (𝑖𝑛𝑖𝑡𝑖𝑎𝑙 𝑑𝑒 𝐻𝑖𝑙𝑓𝑒 𝑒𝑛 𝑎𝑙𝑙𝑒𝑚𝑎𝑛𝑑) 𝑒𝑠𝑡 𝑙𝑎 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒 𝑑𝑒 𝑃𝑙𝑎𝑛𝑐𝑘
ℎ = 6,62 . 10−34 𝐽. 𝑠.
L’électron qui ne peut pas émettre de la lumière lorsqu’il est sur une orbite autorisée
(hypothèse qui viole les lois de l’électromagnétisme classique : rayonnement synchrotron)
peut émettre ou absorber de la lumière lorsqu’il passe à une autre orbite c.à.d. à un autre
état d’énergie :
𝐸𝑛 − 𝐸𝑚 = ℎ𝜈𝑛𝑚
Quantification de l’énergie qui a permet d’interpréter les spectres émis ou absorbés par la
matière.
3. Effet photoélectrique
Einstein (1905) introduit l’hypothèse selon laquelle un champ électromagnétique de fréquence
ν est quantifié sous la forme de grains discrets (le quantum de rayonnement baptisé « photon »
par le chimiste Gilbert Lewis en 1926) qui portent chacun une énergie 𝜀 = ℎ𝑓
Cette hypothèse va permettre d’expliquer très simplement l’effet photoélectrique observé par
Hertz en 1887. Cet effet consiste en l’émission d’électrons par des métaux convenablement
éclairés par une irradiation lumineuse. La cellule photoélectrique est une ampoule où règne un
vide poussé, à l’intérieur de laquelle il y a une cathode et une anode métalliques.
on constate que :
- Quelle que soit la valeur du potentiel 𝑉, l’intensité du courant détectée est nulle si la
fréquence du rayonnement incident, 𝑓 est inférieure à une certaine valeur 𝑓0 et ce quelle que
soit la puissance du rayonnement incident.
ℎ𝑓 = 𝐸𝐶 𝑀𝐴𝑋 + 𝜙
où 𝐸𝐶 𝑀𝐴𝑋 est l’énergie maximale d’un photo-électron et où Φ est le travail d’extraction du
métal.
On peut mesurer la valeur expérimentale de constante de Planck :
ℎ(𝑓 − 𝑓0 ) = 𝑉𝑎𝑟𝑟ê𝑡
Voir énoncé https://www.concours-centrale-supelec. d'oral du concours Centrale Supélec MP, effet photoélectrique et
interprétation par Einstein de cet effet et corrigé https://youtu.be/bLu4qqJKWq4
4. Effet Compton
L’effet Compton a été découvert par celui-ci en 1923, le prix Nobel lui a été attribué pour
cette découverte en 1927. Il consiste à envoyer un faisceau de rayons X ou de rayons γ de
fréquence 𝜈 sur une cible très mince. On observe les rayons diffusés dans une direction faisant
l'angle φ avec la direction du faisceau incident. On constate que la longueur d'onde λ' des
photons diffusés est supérieure à λ et que cette longueur d'onde est fonction de l'angle
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d'observation. Ce phénomène, qui est l'effet Compton, résulte de l'interaction entre le photon
incident et un électron. Le photon cède de l'énergie à l'électron et le photon diffusé a une
longueur d'onde plus grande. L'énergie d'un électron lié de la cible est de quelques eV. Cette
énergie est négligeable devant celle du photon incident et on peut considérer que la vitesse
initiale de l'électron est nulle.
𝑝 2𝜋ℏ ℎ
⃗ =
𝑘 𝑠𝑜𝑖𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 𝑑 ′ 𝑜𝑛𝑑𝑒 𝜆 = =
ℏ 𝑝 𝑝
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Ordre de grandeurs :
𝑝𝑜𝑢𝑟 𝜆 = 1 Å
é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 ∶ 𝑣 = 7.3 106 𝑚/𝑠 𝐸 = 150 𝑒𝑉
𝑛𝑒𝑢𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 ∶ 𝑣 = 4000 𝑚/𝑠 𝐸 = 0.1 𝑒𝑉
Des atomes d’Hélium sont émis par une enceinte de gaz de température T contrôlée. Ils
sont alors collimatés par une première fente et passe à travers deux fentes de Young pour
pouvoir interférer. Les atomes sont détectés par un dispositif à travers une dernière fente
que l’on déplace latéralement, et qui produit un signal électrique, proportionnel au
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nombre d’atomes qui passent dans cette fente. Les résultats de l’expérience sont pour
deux températures d’enceinte sont rapportés sur la figure 2
-La fonction d’onde est une amplitude de probabilité trouver la particule au point r .
2. Principe de superposition
𝑇𝑜𝑢𝑡𝑒 𝑐𝑜𝑚𝑏𝑖𝑛𝑎𝑖𝑠𝑜𝑛 𝑙𝑖𝑛é𝑎𝑖𝑟𝑒 𝑑𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠 𝑑’𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑒𝑠𝑡 é𝑔𝑎𝑙𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡
𝑢𝑛𝑒 𝑓𝑜𝑛𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑’𝑜𝑛𝑑𝑒 𝑝𝑜𝑠𝑠𝑖𝑏𝑙𝑒.
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1 1
écarts-type ∆𝑥 = (〈𝑥 2 〉 − 〈𝑥〉2 )2 et ∆𝑝𝑥 = (〈𝑝𝑥 2 〉 − 〈𝑝𝑥 〉2 )2
𝜓(𝑟, 𝑡) = 𝜓0 𝑒 −𝑖(𝜔𝑡−𝑘⃗.𝑟)
𝐸 𝑝 𝑚𝑣
𝜓0 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡𝑒, 𝜔 = ⃗ =
𝑒𝑡 𝑘 =
ℏ ℏ ℏ
(𝐸𝑡−𝑝 ⃗)
⃗⃗ .𝑟
−𝑖
𝜓(𝑟, 𝑡) = 𝜓0 𝑒 ℏ
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𝑂ù 𝐸 𝑙 ′ é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑑𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒:
𝑝2
𝐸= 𝑝𝑜𝑢𝑟 𝑢𝑛𝑒 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 𝑙𝑖𝑏𝑟𝑒 (𝑠𝑎𝑛𝑠 𝑖𝑛𝑡𝑒𝑟𝑎𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛𝑠)
2𝑚
𝑝2
𝐸= +𝑉 𝐿𝑜𝑟𝑠𝑞𝑢𝑒 𝑙𝑎 𝑝𝑎𝑟𝑡𝑖𝑐𝑢𝑙𝑒 𝑒𝑠𝑡 𝑝𝑙𝑎𝑐é𝑒 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙 𝑐𝑜𝑛𝑠𝑡𝑎𝑛𝑡 𝑉
2𝑚
𝐸 = (é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑐𝑖𝑛é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 + é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒 𝑝𝑜𝑡𝑒𝑛𝑡𝑖𝑒𝑙𝑙𝑒)
−𝑝2
Et Le Laplacien de 𝜓 ∆𝜓 = 2 𝜓
ℏ
Par identification des deux expressions on peut déduire que les ondes de de Broglie sont
solutions de l’équation d’onde appelée équation de Schrödinger :
−ℏ2 𝜕𝜓
∆𝜓 + 𝑉𝜓 = 𝑖ℏ
2𝑚 𝜕𝑡
2. Énoncé
On considère le mouvement d’une particule quantique de masse m, dans un référentiel R. La
particule est en interaction avec d’autres systèmes physiques, ce que l’on traduit par une
énergie potentielle, notée V(M, t) (par abus de langage, cette énergie potentielle sera aussi
appelée potentiel).
Si on postule en outre l’homogénéité et l’isotropie de l’espace, ainsi que le caractère
homogène du temps , alors l’équation d’évolution de la fonction d’onde est nécessairement
l’équation de Schrödinger:
−ℏ2 𝜕𝜓(𝑀, 𝑡)
∆𝜓(𝑀, 𝑡) + 𝑉(𝑀, 𝑡)𝜓(𝑀, 𝑡) = 𝑖ℏ
2𝑚 𝜕𝑡
𝜕𝜓
̂ 𝜓 = 𝑖ℏ
𝐻
𝜕𝑡
−ℏ2
̂=
𝑎𝑣𝑒𝑐 𝐻 ∆ + 𝑉 𝑒𝑠𝑡 𝑢𝑛 𝑜𝑝é𝑟𝑎𝑡𝑒𝑢𝑟 𝑎𝑝𝑝𝑒𝑙é ℎ𝑎𝑚𝑖𝑙𝑡𝑜𝑛𝑖𝑒𝑛
2𝑚
Conformément au programme, nous nous limiterons à l’étude de problèmes unidimensionnels
(nous choisissons de travailler avec la coordonnée d’espace x) où l’énergie potentielle de la
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3. Courant de probabilité
Pour un état quantique d’une particule de masse m non localisée, d’impulsion 𝑝 = ℏ𝑘 ⃗ , décrite
par une fonction d’onde 𝜓(𝑥, 𝑡), le vecteur densité du courent de probabilité est :
⃗
2 ℏ𝑘
𝐽(𝑥, 𝑡) = |𝜓(𝑥, 𝑡)|
𝑚
4. États stationnaires de l’équation de Schrödinger.
4.1. Séparation des variables dans l’équation de Schrödinger.
Les états stationnaires sont ceux dont la fonction d’onde est à variables séparées :
Les deux membres de cette équation sont des fonctions de deux variables indépendantes, donc
ils sont égaux à une même constante notée E
La partie temporelle de la fonction d’état stationnaire est solution de l’équation
différentielle :
𝑑𝑔(𝑡) 𝐸
+𝑖 𝑔(𝑡) = 0
𝑑𝑡 ℏ
𝐸
D’où 𝑔(𝑡) = 𝑔(0)𝑒 −𝑖 ℏ 𝑡
𝜓 est un vecteur propre de l’Hamiltonien associé à la valeur propre E qui est l’énergie de la
particule :
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̂ 𝜓 = 𝐸𝜓
𝐻
2 ℏ𝑘
⃗
Le vecteur densité du courant de probabilité 𝐽(𝑥) = |𝜑(𝑥)| est indépendant du temps.
𝑚
−ℏ2 𝑑 2 1
̂=
𝐻 + 𝑚𝜔2 𝑥 2
2𝑚 𝑑𝑥 2 2
̂ Nous travaillons avec les variables sans dimensions
Pour déterminer les valeurs propres de 𝐻
𝜀 𝑒𝑡 𝑦 définies par :
𝐸 𝑥 ℏ
𝜀= 𝑒𝑡 𝑦= 𝑎𝑣𝑒𝑐 𝑎 = √
ℏ𝜔 𝑎 𝑚𝜔
dont les solutions de carré sommable normalisées sont les fonctions de Hermite :
𝑦2
−
𝜙𝑛 (𝑦) = 𝐶𝑛 𝑒 2 𝐻𝑛 (𝑦)
−1/2
𝐶𝑛 = (√𝜋2𝑛 𝑛!) 𝑒𝑡 𝐻𝑛 (𝑦) est un polynôme de degré n, qui ne comporte que des
puissances paires (resp. impaires) de y si n est pair (resp. impair) :
2 𝑑𝑛 2
𝐻𝑛 (𝑦) = (−1)𝑛 𝑒 𝑦 𝑛
(𝑒 −𝑦 )
𝑑𝑦
Les valeurs propres correspondantes sont 𝜀𝑛 = 𝑛 + 1/2 n entier positif ou nul .
𝜋 −1/4 𝑥2
−
𝜑𝑛 (𝑥) = 𝐻𝑛 (𝑥/𝑎)𝑒 2𝑎2
√2𝑛 𝑛! 𝑎
Pour 𝑛 = 0
𝜋 −1/4 𝑥2
−
𝜑0 (𝑥) = 𝑒 2𝑎2
√𝑎
ℏ𝜔
L’énergie minimale 𝐸0 = ≠ 0, appelée énergie de point zéro, est essentielle pour satisfaire
2
les relations d’incertitude de Heisenberg.
Voir Mines Physique 2 MP 2017 : l'oscillateur harmonique quantique (partie 3)
https://youtu.be/rFG6xngmzZw
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Pour 𝑥 < 0 (région I), la fonction d’onde propre apparaît, sous forme de la superposition
d’une onde plane progressive dans le sens des x croissant (onde incidente) et d’une onde plane
progressive dans le sens des x décroissant (onde réfléchie).
Pour x > 0 (région II), nous n’avons gardé que l’exponentielle décroissante pour s’assurer que
la fonction d’onde ne diverge pas lorsque x tend vers l’infini.
𝑑𝜑(𝑥)
Les conditions de continuité de 𝜑(𝑥) et en x=0 donnent :
𝑑𝑥
𝛼1 + 𝛽1 = 𝛽2
{
𝑖𝑘(𝛼1 − 𝛽1 ) = −𝑘′𝛽2
𝑘−𝑖𝑘′ 2𝑘
On en déduit : 𝛽1 = 𝛼1 𝑘+𝑖𝑘′ 𝑒𝑡 𝛽2 = 𝛼1 𝑘+𝑖𝑘′
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𝑘−𝑖𝑘′ 𝑘−𝑖𝑘′
On note en particulier que |𝑘+𝑖𝑘′| = 1, ce qui signifie que 𝑘+𝑖𝑘′ = 𝑒 −𝑖𝜃
𝐸
−𝑖 𝑡
𝛼1 𝑒 ℏ (𝑒𝑖𝑘𝑥 + 𝑒−𝑖(𝑘𝑥+𝜃) ) 𝑠𝑖 𝑥 < 0
𝜓(𝑥, 𝑡) = { 2𝑘 𝐸
𝛼1 𝑒 −𝑖 ℏ 𝑡 𝑒−𝑘′𝑥 𝑠𝑖 𝑥 > 0
𝑘 + 𝑖𝑘′
La densité de probabilité de présence
2|𝛼1 |2 (1 + 𝑐𝑜𝑠(2𝑘𝑥 + 𝜃)) 𝑠𝑖 𝑥<0
𝑃(𝑥) = { 4𝑘 2 𝐸
−𝑖ℏ𝑡 −𝑘′𝑥
|𝛼1 |2 𝑒 𝑒 𝑠𝑖 𝑥>0
𝑘 2 +𝑘′2
Figure V.2- Représentation de la densité de probabilité de présence d’une particule quantique en fonction de x.
l’onde réfléchie a même intensité que l’onde incidente : il y a réflexion totale de l’onde, ce qui
est à rapprocher du résultat classique. On notera cependant que la fonction d’onde est non
nulle à l’intérieur de la marche de potentiel : elle y est exponentiellement décroissante et la
ℏ
distance de pénétration moyenne est proportionnelle à ce que l’on rapprochera de
√2𝑚(𝑉0 −𝐸)
l’effet de peau en électromagnétisme.
1.2. Deuxième cas : 𝑬 > 𝑽𝟎
𝛼1 + 𝛽1 = 𝛽2
{
𝑘1 (𝛼1 − 𝛽1 ) = 𝑘2 𝛽2
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𝑘 −𝑘 2𝑘1
On en déduit : 𝛽1 = 𝛼1 𝑘1+𝑘2 𝑒𝑡 𝛽2 = 𝛼1 𝑘
1 2 1 +𝑘2
On note en particulier que |𝛽1 |, n’est jamais nul Cela est contraire `a la mécanique classique
où la particule passe toujours à droite si son énergie est supérieure à 𝑉0
𝐸 𝑘1 − 𝑘2
−𝑖 𝑡
𝛼1 𝑒 ℏ (𝑒𝑖𝑘1𝑥 + 𝑒−𝑖(𝑘1 𝑥) ) 𝑠𝑖 𝑥<0
𝑘1 + 𝑘2
𝜓(𝑥, 𝑡) = 2𝑘1 𝐸
𝛼1 𝑒 −𝑖 ℏ 𝑡 𝑒−𝑘2′𝑥 𝑠𝑖 𝑥>0
{ 𝑘1 + 𝑘2
quantique en fonction de x.
0 𝑠𝑖 |𝑥| < 𝑎
𝑉(𝑥) = {
𝑉0 𝑠𝑖 |𝑥| > 𝑎
Les potentiels carrés constituent une excellente approximation de plusieurs systèmes
physiques concrets de grand intérêt, on peut :
- 𝐹𝑜𝑟𝑐𝑒𝑠 à 𝑐𝑜𝑢𝑟𝑡𝑒 𝑝𝑜𝑟𝑡é𝑒 entres les neutrons et les protons d’un noyau
- 𝐸𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛 𝑑𝑒 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑖𝑜𝑛 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑢𝑛 𝑠𝑒𝑚𝑖 − 𝑐𝑜𝑛𝑑𝑢𝑐𝑡𝑒𝑢𝑟 qui constitue un puits de potentiel
à l’échelle du pas du réseau cristallin (Figure V.4- (b))
- 𝑍𝑜𝑛𝑒 𝑎𝑐𝑡𝑖𝑣𝑒 𝑑’𝑢𝑛𝑒 𝑑𝑖𝑜𝑑𝑒 𝑙𝑎𝑠𝑒𝑟 est constituée d’une succession de puits quantiques
qu’on appelle des multi-puits quantiques (MQW pour multi-quantum well)
Figure V.5- (a) forme du puits de potentiel ; (b) Sandwich de AlGaAs –Ga As – AlGaAs. La partie centrale en Ga As a une
largeur de 6 nm. Sur l’axe vertical est portée la concentration en aluminium. Le relief correspond à la variation du potentiel
“vu” par un électron de conduction(potentiel électrostatique moyenne sur une période spatiale du réseau cristallin).
Photographie due à Abbas Ourmazd, ATT Bell Labs.
Nous nous intéresserons aux états liés, c’est-à-dire d’énergie positive inferieure 𝑉0 , 0 < 𝐸 <
𝑉0, ceux qui en mécanique classique correspondent à une particule confinée dans le puits. E
est donc l’énergie cinétique à l’intérieur du puits.
Les solutions de l’équation de Schrödinger indépendante du temps
2 𝑑 2 𝜑(𝑥)
−ℏ
+ (𝑉 − 𝐸)𝜑(𝑥) = 0
2𝑚 𝜕𝑥 2
dans les régions 𝐼 ′ (𝑥 < −𝑎) , 𝐼𝐼(−𝑎 < 𝑥 < 𝑎) 𝑒𝑡 𝐼 (𝑥 > 𝑎) sont:
- Région 𝐼 ′ (𝑥 < −𝑎): 𝜑(𝑥) = 𝛼𝑒 𝐾𝑥
- Région 𝐼 (−𝑎 < 𝑥 < 𝑎): 𝜑(𝑥) = 𝛽𝑒 𝑖𝑘𝑥 + 𝛾𝑒 −𝑖𝑘𝑥
- Région 𝐼 (𝑥 > 𝑎): 𝜑(𝑥) = 𝛿𝑒 −𝐾𝑥
Pour obtenir des fonctions d’ondes normalisables, nous écartons les solutions
exponentiellement croissantes en I ou exponentiellement décroissantes en I’.
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Les fonctions propres de l’hamiltonien qui satisfont ces conditions aux limites et à la
condition de normalisation sont :
2 𝑥
𝜑𝑛 (𝑥) = √ 𝑠𝑖𝑛 (𝑛𝜋 )
𝐿 𝐿
√2𝑚𝐸 𝑛𝜋
𝑘= =
ℏ 𝐿
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plusieurs tailles. Les particules les plus petites (1,7 𝑛𝑚) émettent dans le bleu, les plus
Dans cet appareil, on déplace une pointe très fine près de la surface d’un échantillon
conducteur. Les électrons peuvent passer par effet tunnel de la pointe à l’échantillon, et cela
produit un courant macroscopique qui permet d’effectuer une cartographie de haute précision
de la surface de l’échantillon. La variation extrêmement rapide de la fonction exponentielle
𝑒 −2𝐾𝑎 a dans le coefficient 𝑇 proportionnel au courant, provoque une variation extrêmement
vite avec la distance, permet d’obtenir une résolution de l’ordre de 0,01 nm.
𝑎 = 5 𝐴𝑛𝑔𝑠𝑡𝑟ö𝑚𝑠 : 𝑇~6. 10−3
Pour 𝑉0 − 𝐸 = 1𝑒𝑉, {
𝑎 = 6 𝐴𝑛𝑔𝑠𝑡𝑟ö𝑚𝑠 : 𝑇~2. 10−3
En étendant cette technique, on peut également manipuler des atomes ou des molécules
déposés sur la surface d’un cristal.
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2 𝑥 −𝑖𝐸1 𝑡 2 𝑥 −𝑖𝐸2 𝑡
𝜓(𝑥, 𝑡) = 𝛼1 √ 𝑠𝑖𝑛 (𝜋 ) 𝑒 ℏ + 𝛼2 √ 𝑠𝑖𝑛 (2𝜋 ) 𝑒 ℏ (0 < 𝑥 < 𝐿)
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
On rappelle que :
ℏ2 𝜋 2 2
𝐸𝑛 = 𝑛
2𝑚
Condition de normalisation :
𝐿 2
∫0 |𝜓(𝑥, 𝑡)| 𝑑𝑥 = 1 ∀ 𝑡 𝛼12 + 𝛼22 = 1
1
On prend par exemple 𝛼1 = 𝛼3 =
√2
1 𝑥 𝐸1 1 𝑥 𝐸2
𝜓(𝑥, 𝑡) = √ 𝑠𝑖𝑛 (𝜋 ) 𝑒 −𝑖 ℏ 𝑡 + √ 𝑠𝑖𝑛 (2𝜋 ) 𝑒 −𝑖 ℏ 𝑡 (0 < 𝑥 < 𝐿)
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿
1 𝑥2 𝑥2 𝑥 𝑥 𝐸2 − 𝐸1
𝑃(𝑥) = (𝑠𝑖𝑛 (𝜋 ) + 𝑠𝑖𝑛 (2𝜋 ) + 2𝑠𝑖𝑛 (𝜋 ) 𝑠𝑖𝑛 (2𝜋 ) 𝑐𝑜𝑠 ( 𝑡))
𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 𝐿 ℏ
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Conclusion
Les technologies s’appuyant sur les propriétés les plus extraordinaires du monde quantique
telle la superposition, la non-localité, l’intrication, seront de plus en plus nombreuses. Les
connaissances en mécanique quantique sont devenues nécessaires pour les futurs ingénieurs
afin de comprendre le fonctionnement de ces dispositifs.
Rappelons enfin que la construction de la mécanique quantique doit beaucoup à la
collaboration active des mathématiciens : les mathématiques sont le langage de la physique.
"Extracting Coherence information from Random Circuits via 'Sparkle Purity Benchmarking'"
is presented by Quantum Research Scientist Julian Kelly for the APS March Meeting 2020.
https://youtu.be/KLKEgXUBlM0
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