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PRINCIPES GENERAUX DE LA MECANIQUE

QUANTIQUE

Fondements de la mécanique quantique

La fonction d’onde

Propriétés observables et opérateurs quantiques

Principe d’incertitude d’Heisenberg

Equation de Schrödinger
Fondements de la mécanique quantique

Fin du 19ème siècle 20ème siècle

La matière Le rayonnement Le rayonnement du corps noir

 L’effet photoélectrique

Les spectres atomiques

James Clerk La théorie de La théorie de


Issac Newton Maxwell relativité la mécanique
(1642-1727) (1831-1879) d'Einstein quantique
Fondements de la mécanique quantique

Problème du corps noir

Spectre d'émission d'un corps chauffé

Corps noir: est un corps capable d’émettre et d’adsorber uniformément à toute les
fréquences du rayonnement
Fondements de la mécanique quantique

Problème du corps noir


1860 - En analysant le spectre du Soleil, Gustav Kirchhoff constata qu’il comportait
des « raies manquantes ». Avec l’aide du chimiste Robert Bunsen il put déterminer
que ces raies manquantes correspondait aux raies d’absorption de l’hydrogène

1879 - Joseph Stephan a démontré expérimentalement que l’intensité totale d’une


radiation d’un corps noir est proportionnelle à T4

1884-Stefan Boltzmann indique que la densité de flux d'énergie ou densité de


puissance émise par unité de surface d'un corps noir est directement proportionnelle
T4

1893 - Wilhelm Wien a démontré expérimentalement que la longueur d’onde max


la plus présente dans le spectre de radiation d’un corps noir est inversement
proportionnelle à la température du corps noir.
Fondements de la mécanique quantique

Hypothèse de Planck
« Les échanges d’énergie entre la matière et le rayonnement ne peuvent se faire que
par des multiples d’une quantité discrète : le quantum d’action »

Les échanges d’énergie s’écrivent ainsi: ∆𝐄 = 𝐍𝐡𝛎 = 𝐍ℏ𝛚

En 1900 , Max Panck (1858 -1947, prix Nobel 1918) décroche une formule
empirique pour le rayonnement du corps noir.

1
8  h c   hc  
u  T    exp    1 

 5
   k BT  
Fondements de la mécanique quantique

Effet photoélectrique

En 1887, Heinrich Hertz (1857 -1894) a


observé que certains métaux produisent du
courant électrique lorsqu’ils sont exposés à
la lumière ultraviolette.

L’effet photoélectrique est caractérisé par :

La lumière se comporte comme un ensemble de corpuscules d’énergie.


Le champ électromagnétique consiste en de véritables corpuscules d’énergie lumineuse h (les
quanta de lumière ou photons) :
 le rayonnement n’extrait des électrons de la photocathode que si > 0 (fréquence de seuil )

L’intensité de saturation ne dépend que de l’intensité du faisceau lumineux de fréquence .


L’interaction entre le rayonnement et les électrons du métal est unitaire: le transfert d’énergie
𝟏
se fait par l’absorption d’un quantum d’énergie, le photon, par un électron : 𝒎𝒗𝟐 = 𝒉𝝂 − 𝑾𝟎
𝟐
Fondements de la mécanique quantique

Le quantum d’énergie
La solution de Planck introduisit :
Une nouvelle constante, la constante d’action, h dont la dimension est « quantité de
mouvement x longueur » ou « moment cinétique » , h  6,6260755.10-34 J.s
Le quantum d’énergie à la fréquence , quantité d’énergie indivisible engagée dans une
interaction entre un rayonnement de fréquence  et la matière, E= h

Quantification des états d’énergie de l’électron dans l’atome.

Niels Bohr (1885 -1962, prix Nobel 1922) a proposé en 1913 un modèle
révolutionnaire basé sur la quantification : le moment cinétique de l’orbital est
quantifié et ne peut prendre que certaines valeurs entières : la mécanique quantique
est née. Il a repris le modèle de Rutherford qui prévoyait que l’électron était libre de
se déplacer dans une sphère autour du noyau, en ajoutant l’hypothèse quantique de
quantification.

Limites du modèle de Bohr


 Le modèle de Bohr reproduit bien les spectres de raies des espèces atomiques à un seul
électron mais échoue pour les atomes et ions polyélectroniques.
Le modèle n'explique pas l'origine de la quantification de l'énergie des atomes.
Il n’est pas en accord avec le principe d’Heisenberg.
Fondements de la mécanique quantique

Dualité Onde–Corpuscule
En 1924, Louis de Broglie (1892 -1987, prix Nobel 1929) unifia les idées
précédentes en affirmant qu’à toute particule de masse m, en mouvement
𝐡
avec une vitesse v, on associe une longueur d’onde telle que :
𝐦𝐯

Naissance de la mécanique quantique

 Les dimensions des objets à mesurer deviennent de l’ordre de ces longueurs d’onde, on ne peut
plus appliquer la mécanique classique.

 L’onde associée à une particule est indivisible.

 Elle est à la base du développement de la mécanique quantique grâce à Schrödinger en 1925


et sa fameuse équation. où les particules et les photons sont décrits par une fonction d’onde qui
contient toutes les informations relatives au système qu’ils constituent.
Fondements de la mécanique quantique

Naissance de la mécanique quantique

Erwin Rudolf Josef Alexander Schrödinger (1887 -1961) à Vienne, est un


physicien, philosophe et théoricien scientifique autrichien . il a admis le
développement du formalisme théorique de la mécanique quantique en
imaginant l'équation d'évolution de la fonction d’onde associée à l'état d'une
particule. Cette équation d’onde , qui tient compte à la fois de la quantification et
de l’énergie non relativiste, a été appelée par la suite équation de
Schrödinger (Il a reçu avec Paul Dirac, le prix Nobel de physique en 1933).

Etat quantique Le modèle quantique de l’atome appelé également modèle ondulatoire,


ne considère plus l’électron comme une particule mais il lui associe une onde. L’électron obéit
alors à des lois qui ne sont plus celles de la mécanique classique (utilisée par Bohr dans son
modèle), mais celle de la mécanique ondulatoire.
La fonction d’onde

Fonction d’onde En mécanique quantique, une particule de masse m dans l’espace à


l’instant t est décrite par une fonction d'onde ou orbitale d’après De Broglie, et
représentée par 𝛙 𝐫⃗, 𝐭 c’est une fonction complexe des coordonnées spatiales exprimées
dans un référentiel centré sur le noyau. Elle contient toutes les informations sur l’état
dynamique de la particule.
Postulat 1
Tout état dynamique d’un corpuscule est entièrement défini par une fonction spatio-
temporelle  (x,y,z) appelée fonction d’onde ou fonction d’état.

On remplace la notion de trajectoire d’une particule (MC) par la notion de probabilité de


présence 𝒅𝑷 de trouver la particule à un instant donné dans un élément de volume
(d3r=dxdydz ) entourant le point 𝒓(MQ) est interprétée comme une densité de probabilité de
présence. 𝐝𝐏 = 𝛙 𝐫⃗, 𝐭 𝟐 𝐝𝟑 r

La probabilité totale pour trouver la particule n’importe où dans l’espace, à l’instant t, doit être
finie et égale à l’unité :∫ 𝛙 𝐫⃗, 𝐭 𝟐 𝒅𝟑 𝒓 = 𝟏
La fonction dont l’intégrale sur tout l’espace du carré de l’amplitude est finie est dite fonction
de carrée sommable. C’est la condition de normalisation de la fonction d’onde.
La fonction d’onde

Onde plane L'onde lumineuse de la forme d’où


𝝍 𝒓, 𝒕 = 𝝍𝟎 𝒆 𝒊(𝝎𝒕 𝒌𝒓) (𝜓 est l’amplitude ;=2T=2
est la pulsation ;𝒌 = 𝟐𝝅𝝀𝒖 est le vecteur d’onde). est
dite plane si le vecteur d'onde 𝒌 qui définit sa
direction de propagation est constant en sens et en
direction(par exemple direction z, alors cette onde ne
dépend pas des coordonnées x et y ). Cette direction
est appelée la direction de propagation de l'onde et le
plan perpendiculaire au vecteur 𝒌 contenant les
vecteurs E et B est appelé plan d'onde.
L'onde est dite monochromatique si le vecteur d'onde
est de module constant. Elle est dit harmonique si les
variations spatiales et temporelles sont sinusoïdales.
La fonction d’onde

La représentation de l’onde de De Broglie par une telle onde n’est pas valable du fait qu’elle
n’est pas de carré sommable. En effet ,∫ 𝝍 𝒓, 𝒕 𝟐 𝒅𝟑 𝒓 = 𝝍𝟎 𝟐 ∫ 𝒅𝟑 𝒓 = 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄𝒆∞, mais on peut
faire des superpositions linéaires de ces fonctions d’onde qui sont normalisables, ce sont les
paquets d’onde.

Paquet d’onde est une superposition linéaire


d’ondes planes de la forme :

𝟑
𝟏
𝝍 𝒓, 𝒕 = 𝒅𝒌𝒇 𝒌 𝒆𝒙𝒑 𝒊 𝒌𝒓 − 𝝎𝒕
𝟐𝝅

Une telle onde peut convenir à la représentation de


l’onde de De Broglie du fait qu’elle peut-être de carré
sommable. On montre que∫ 𝝍 𝒓, 𝒕 𝟐 𝒅𝟑 𝒓 est finie . Ce
paquet d’ondes représente en MQ la particule et
permettra d’obtenir toutes les informations utiles sur le
système physique constitué par cette particule.
La fonction d’onde

Propriétés de la fonction d’onde Pour être physiquement convenable, la fonction d'onde


doit se conformer à certaines règles :

• Elle doit être continue et dérivable.


• Le carré de son module doit être intégrable.
• Pour conserver le sens de densité de probabilité de présence, l'intégrale de sur n'importe
quel volume doit être plus petite que 1.

•On dit que la fonction d’onde est normalisée, si :

𝝍∗𝒊 𝝍𝒊 𝒅𝑽 = 𝝍𝒊 𝝍𝒊 = 𝟏
𝒔𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒍 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄𝒆

•On dit que deux fonctions d’ondes exprimées dans le même système de coordonnées, sont
orthogonales si :

𝝍∗𝒊 𝝍𝒋 𝒅𝑽 = 𝝍𝒊 𝝍𝒋 = 𝟎
𝒔𝒖𝒓 𝒕𝒐𝒖𝒕 𝒍 𝒆𝒔𝒑𝒂𝒄𝒆

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