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1) Physique classique
Jusqu’à la fin du 19eme siècle, la science physique était basée sur, la mécanique du Newton, la
thermodynamique et la physique statistique de Boltzmann. Des disciplines qui s’intéressent à
étudier la matière. La matière est formée de corpuscules localisés dans le temps et l’espace par
le vecteur position. La science physique est basée également sur l’électromagnétisme du
Maxwell qui s’intéresse à l’étude du rayonnement ; les ondes. Elles sont décrites par un champ
électromagnétique.
Si on résume la situation en cette fin de 19eme siècle, il y a donc d'une part une théorie de la
dynamique de la matière (la mécanique newtonienne), on pourrait parler de physique
corpusculaire, d'autre part la théorie électromagnétique, qui est clairement de nature ondulatoire
puisqu'elle décrit la dynamique des champs électrique et magnétique cette théorie décrit les
phénomènes lumineux ; on parle de la physique ondulatoire. Malgré des succès remarquables
de ces deux théories, elles sont remises en question à la fin du 19eme siècle par un certain
nombre de problèmes, qui ne trouvaient pas de solution dans ce cadre classique. Mentionnons
une première difficulté : les équations de Newton et les équations de Maxwell ne sont pas
invariantes sous le même groupe de transformations d'espace-temps ce qui contredit l'idée
fondamentale de l'invariance des lois de la physique lors des changements de référentiels
inertiels. Ce problème est résolue par l'élaboration, en 1905, d'une nouvelle mécanique (non
quantique) permettant de décrire les corps aux très grandes vitesses (comparables à la vitesse
de la lumière) : la théorie de la relativité restreinte d'Einstein.
Les problèmes profonds de la physique classique portent sur les mécanismes d'interaction
matière-rayonnement. La discussion de ces questions est liée à l'exploration de la structure de
la matière aux échelles atomiques
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Une différence de potentiel V est appliquée entre le métal (cathode) et une anode. Le courant I
d'électrons arrachés est mesuré en fonction de la tension V est donnée par la figure la suivante :
Lorsque la tension est inférieure à la contre-tension V0 les électrons sont repoussés et le courant
électrique ne passe pas. Vo fournit une mesure de l'énergie cinétique maximale des électrons
arrachés. En augmentant l'intensité lumineuse du rayonnement monochromatique on augmente
l'énergie déposée dans le métal, on pourrait penser qu'on augmente ainsi l'énergie cinétique des
électrons arrachés, l’expérience montre que la contre-tension V0 est indépendante de l'intensité
lumineuse. Seul le flux d'électrons arrachés varie. La contre-tension est tracée en fonction de la
fréquence du rayonnement, on observe l'existence d'une fréquence de seuil 𝜈0 en dessous de
laquelle la lumière n'est pas absorbée,
L'existence du seuil est incompréhensible classiquement. Albert Einstein suggère que l'énergie
du rayonnement monochromatique ne peut être absorbée que par quanta d’une énergie 𝐸 = ℎ𝜈
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ℎ
On montre que 𝜆′ = 𝜆 + 𝑚 𝑐 (1 − cos(𝜃))
𝑒
Les électrons sont diffusés seulement dans des directions privilégiées. Ils forment une figure de
diffraction identique à la diffraction de des rayons X de Bragg par un réseau. Ils montrent que
la figure de diffraction persiste même pour des intensités faibles, qui s’explique par le caractère
constructif d’interférence des électrons diffractés. Le maximum d’intensité des électrons
diffractés dans l’expérience de Davisson-Germer correspond au premier maxima (n = 1) de
la formule de Bragg : 𝑛𝜆 = 2𝑑𝑠𝑖𝑛(𝜙). où d est la distance entre deux plans réticulaires (plans
de Bragg), 𝜙 est l’angle entre le rayon incident et les plans de réflexion du cristal et 𝜃 l’angle
entre le faisceau incident et diffracté. Sachant qu’un seul maximum est observé, en 𝜃 = 50°pour
un faisceau d’électron d’énergie cinétique 54 eV; la longueur d’onde associée aux électrons
2𝑑 𝜃 𝜃
diffractées s’écrit𝜆 = 𝑛 𝑐𝑜𝑠 (2) On a 2𝜙 + 𝜃 = 𝜋 𝑠𝑖𝑛(𝜙) = 𝑐𝑜𝑠 ( 2)
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2.2.2. Expérience de Thomson
Dans l’expérience de Thomson, les électrons sont diffractés à travers un film mince de
polycristalline. Sur l’écran d’observation on enregistre une figure des anneaux de diffraction.
Ce résultat confirme bien aussi le comportement ondulatoire des électrons.
3) Onde de De Broglie
De Broglie généralise la propriété de la lumière qui a un aspect ondulatoire et un aspect
corpusculaire pour la matière. Une particule a aussi l’aspect ondulatoire. La mécanique
quantique est une généralisation de la mécanique ondulatoire
La relation d’Einstein pour l’énergie du photon 𝐸 = ℎ𝜈 doit être valable pour les particules
Les photons se déplacent à la vitesse de la lumière, le traitement doit faire appel à la relativité
restreinte. L’énergie au repos est l’énergie dans référentiel où la particule est au repos 𝐸 = 𝑚𝑐 2
par rapport à un référentiel quelconque 𝐸 2 = 𝑝2 𝑐 2 +𝑚2 𝑐 4 . Comme le photon sans masse 𝐸 2 =
𝐸 ℎ𝜈 ℎ ℎ
𝑝2 𝑐 2 ⇒ 𝐸 = 𝑝𝑐 ⇒ 𝑝 = = = ⇒𝜆=𝑝
𝑐 𝑐 𝜆
ℎ
𝑝⃗ = 𝑢
⃗⃗
𝜆
⃗⃗
𝑘
𝑢
⃗⃗ =
‖𝑘⃗⃗ ‖
2𝜋
⃗⃗ ‖ =
‖𝑘
𝜆
ℎ 𝜆
⃗⃗ = ℏ𝑘
𝑝⃗ = 𝜆 2𝜋 𝑘 ⃗⃗ impulsion d’un photon.
ℎ
ℏ=
2𝜋
ℎ
De Broglie associe à chaque particule une onde de longueur d’onde 𝜆 = 𝑝 : la longueur d'onde
onde de De Broglie
ℎ a la dimension d’un moment cinétique « action »
ℎ𝜈 = 𝐸 ⇒ ℎ[é𝑛𝑒𝑟𝑔𝑖𝑒][𝑡𝑒𝑚𝑝𝑠] = [𝑙𝑜𝑛𝑔𝑢𝑒𝑢𝑟 ][𝑞𝑢𝑎𝑛𝑡𝑖𝑡é 𝑑𝑒 𝑀𝑜𝑢𝑣𝑒𝑚𝑒𝑛𝑡]
𝜆 a un sens si 𝑝 a une valeur proche de ℎ
𝑝 Très petit, il s’agit des petits systèmes, c’est une étude à l’échelle microscopique
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Si le système possède un moment cinétique qui a une valeur proche de ℎ, le comportement doit
être traité dans le cadre de la mécanique quantique la particule a un caractère ondulatoire, si
non la physique classique est suffisante pour étudier le système. Une particule est donc
caractérisée, au sens quantique, par une fonction d'onde, dont l'interprétation est la même que
celle du photon.
La mécanique quantique est le cadre théorique permettant de décrire le comportement de la
matière et de la lumière aux échelles atomiques et subatomiques