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Optique ondulatoire
Rayons X ≡
II. Rayons X. Production et détection
Historique : le tube de Coolidge. Diffusion : effet Compton. Techniques de détection : chambre de Wilson,
chambre d'ionisation, compteur Geiger-Müller, compteur à scintillations, plaques nucléaires, chambre à bulles.
W = hν ≤ e V
L’intérieur du tube est obscur, car les rayons X sont invisibles
pour l’œil, mais on observe une fluorescence verte du tube due à
des négatons qui rebondissent sur l’anticathode. Les rayons X se propagent dans toutes les directions à partir
du point d’impact des électrons.
Ce point d’impact est porté à incandescence (à cause de l’énergie cinétique des électrons). Aussi l’anticathode
est-elle grosse pour assurer un meilleur refroidissement (renforcé par la présence d’ailettes extérieures).
Dans le tube règne un vide aussi parfait que possible. Le rhéostat Rh permet de régler le chauffage du
filament, donc le nombre d’électrons émis par la cathode, donc l’intensité du rayonnement X et sa longueur
λ
d’onde (qui dépend de la nature du métal frappé par les électrons).
Un photon vient frapper un électron au repos en O. Après le choc, le photon est diffusé suivant une certaine
direction et son énergie devient hν
′
. L’électron est diffusé suivant une autre direction.
v c
Si la vitesse de l’électron est bien plus petite que celle de la lumière ( << ), il prend une énergie cinétique :
1
ΔE = m v2
[1]
2
D’après le principe de conservation de l’énergie :
1
hν = hν ′
+
2
mv 2
[2]
v
Si n’est plus négligeable devant , alors le principe de lac
relativité s’applique :
hν = hν ′
+( m − m ) c 0
2
p = mc /c = mc 2
hν
hν cos(φ) + mv cos(θ) /Ox ′
c c =
m v = h ν + h ν + 2 h ν ν cos(φ)
2 2 2 ′2 2 ′
2 2
c c c 2 2 2
m= m m v m c m c
√
0 2 2 2 2 2 2
ou = −
−−−−−
v c
−−−
1 − 2/ 2
0
h( ν − ν ) ′ 2
m v
2
c { 2
=
2
c + m } − m c
2
0
2
0
2
Enfin, en identifiant [1] et [3], puis en simplifiant, il vient (relation de la longueur d’onde λ à la fréquence ν et la
vitesse de propagation ) : c
c
c = λ − λ = h (1 − cos φ) ′
ν ν
m c′
−
0
Ainsi la connaissance de ν entraîne celle de ν ( λ). Il suffit de déterminer l’angle f avec un compteur Geiger
′
3. Détection
L’effet Compton représente déjà le moyen de détection essentiel, mais nous allons examiner d’autres
procédés.
Les ions qui se forment autour de la particule deviennent en effet des centres de condensation pour la vapeur
d’eau sursaturée.
Il se forme alors une ligne de brouillard que l’on photographie par la face supérieure
de la chambre. On obtient en quelque sorte une matérialisation de la trajectoire par
effet Compton.
Les branches A, B, C, D sont des trajectoires d’électrons. En C, C’, C", il y a eu
choc d’électrons.
Celui-ci est d’abord proportionnel à V , puis tend vers une limite IS , appelée
courant de saturation.
Ce courant s’annule en quelques secondes lorsque le rayonnement est supprimé.
1. une substance transparente (cristal à iodure de sodium avec trace de thallium) dans laquelle se
produisent des phénomènes d’ionisation dus à l’absorption d’une particule du rayonnement ;
2. un détecteur qui est généralement un photo-multiplicateur et qui transforme l’émission lumineuse du
cristal en courant électrique.
Le passage des rayons X dans un cristal perturbe ses couches électroniques ; leur retour à la configuration
stable s’accompagne d’émission de lumière. Il en résulte une suite de scintillations le long de la trajectoire des
rayons dans le cristal. Cette lumière vient frapper le photo-multiplicateur dont elle arrache les électrons par
effet photoélectrique.
En plus du caractère détecteur, le compteur à scintillations présente l’avantage de renseigner sur l’énergie du
phénomène ionisant puisque après amplification, on recueille à la sortie du photo multiplicateur une certaine
charge électrique proportionnelle à l’énergie absorbée par le cristal.
Ag +
e
+
−
→ Ag
Les grains d’argent (Ag ) qui se forment à l’intérieur du cristal sont rendus visibles par le développement de
l’impulsion. Si ces grains sont suffisamment rapprochés (cela dépend de l’énergie dissipée par unité de
longueur), ils forment une ligne plus ou moins continue qui matérialise la trajectoire du photon dans l’émulsion.
La connaissance de la longueur des trajectoires permet de connaître l’énergie des particules. Le comptage des
grains par unité de longueur permet de connaître la valeur de la masse de la particule ionisante.
H
Un liquide ( 2 ) est maintenu dans une enceinte à une température supérieure à la température d’ébullition
par application d’une pression convenable. Un abaissement de cette pression favorise l’ébullition.
Quand une particule chargée traverse le liquide, l’ionisation produite le long de la trajectoire entraîne
l’apparition de charges électriques qui trouvent comme support des bulles microscopiques de gaz toujours
présentes dans le liquide.
Une brusque détente de la pression entraîne un développement des bulles chargées, celles-ci servant de
germes à l’ébullition. Une rapide compression arrête la croissance des bulles et restaure la chambre dans son
état initial.
La trajectoire de la particule est ainsi parsemée d’un chapelet de petites bulles qui sont éclairées et
photographiées à travers un hublot.
Actualisé le 2014-02-28