METHODE DE RAYLEIGH

La méthode de Rayleight repose sur le principe de la conservation de l’énergie:

L’énergie totale d’un système non amorti et libre de se mouvoir est constante. Considérons donc le système
masse ressort représenté à la Figure 6.1a. En choisissant judicieusement l’origine des temps, le mouvement
k
Soit : =
m
peut s’exprimer par. v=v0 Sin  t
Et la vitesse par
v=v0  Cos  t

k
m

T/4 T/4 T/2

v0 

L'Énergie potentielle du système n’apparent que dans le ressort, et s’écrit

1 1
V = k v 2 = k v0 2 Sin 2 t
2 2

Et l’énergie cinétique de la masse est:

1 1
T = m v2 = m v0 2  2 Cos 2  t
2 2
Au quart de la période t =  2 , il est l’énergie cinétique est nulle et que l’énergie potentielle est
maximum
1
V max = k v0 2
2

Par contre, à la demi-période t =  2 , T est max et V=0

1
T max = m v0 2  2
2
Par conséquente, le maximum de l’énergie potentielle doit être égal an maximum de l’énergie cinétique pour
que l’énergie totale soit constante:
 Vmax = Tmax c.a.d
k
k =m 2
 2
=
m

On trouve le même résultat que précédemment, la méthode Rayleigl consiste à écrire l’égalité d’énergie
cinétique et potentielle.

Etude approchée d’un système quelconque

La méthode est très pratique pour l’étude approchée d’un système ayant un grand nombre de degrés
de liberté.

La méthode Reyleigh passe par une hypothèse se sur la déformée que prendront la poutre dans son
mode fondamentale de vibration, c.-à-d. le 1 mode.

Une telle coordonnée généralisée variant de manière harmonique en vibrations libres;

V (x , t ) =  (x ) 0 Sin  t
Où  (x) est la fonction de
département supposée, qui représente le v(x,t)
rapport du département de référence ou
coordonnée généralisée Z (t ) du même
point de coordonnée x. L’énergie de
EI(x)
déformation de ce système élastique est x m(x)
donnée par:
L
Vibration d’une poutre à section variable
2
1
L
 2  
V =
2 0 E I (x) 
 x 
2 
dx

Dont, en utilisant l’équation et en prenant pour l’amplitude sa valeur maximum:

L
1
E I (x)   ( x )  d x
2
V max = 0 2
2 0

L’énergie cinétique de la masse qui n’est pas répartie de manière uniforme est donnée par:
L
1
T =  m(x)(v)
2
dx
2 0
L
1 2
Tmax = 0   m ( x )  (x)  d x
2 2

2 0

Soit finalement:
raideur généralisée

 E t (x)  (x)
2
dx
k
 = 2 0
L
= 
m
 m(x)  (x)
2
dx
0
Méthode itérative

Les méthodes itératives sont très utilisées. Dans celle décrite ici, simple à présenter, les fréquences et
modes sont calculés successivement.

 2 MX=KX

Qui se met sous la forme :

1
AX= 2 X

Avec A = K - 1 M
Soit un vecteur d’essai  (1) Suffisamment général pour que décomposé dans la base des modes du système
1, 2, ........., il s’écrive:

 (1) = a1  1+ a 2  2 + ........
Avec a1 , a2 ,.....  0
En effectuant le produit de la matrice A par  (1)

A (1) = a1 A  1+ a 2 A  2 + .......

Compte tenu de (42):

1 
A = ; A  2 = 22 ; ......
1 2
(1) 2

Et (III-44) s’écrit :
a  a 
A  (1) = 1 2 1 + 2 2 2 + ......
1 2
En renouvelant le processus à partir de:
 (2) = A  (1)
Il vient :
A A
A = a1 1
+ a2 2
+ ......
  22
(2) 2
1

 
= a1 14 + a 2 24 + ........
1 2
Après r itération :
a 
A  (r) ~- 1 2 r1
1
Après r +1 itération :
a 
A  (r +1) ~- 12(r +11)
1
En combinant les équations :
1
A  (r +1) = 2 A  (r)
1
Ces équations permettent la détermination de  1 et  1.
La convergence est rapide, c.à.d. que r est petit, si  1 <<  2 .
Le calcule de  2 ,  2 s’effectue de la même manière, mais le nouveau vecteur d’essai  (1) doit satisfaire:
 1t M  (1) =0
 1t M ( a1 1 + a 2  2 + ......) = a1  1t M  1 + a 2  1t M  2 + ....... = 0

(
Compte tenu des conditions d’orthogonalité  tj M  i = 0 , )
a1  1t M  1= 0

Et puisque  1t M  1  0 : a1 = 0. La condition élimine la composante  1 de  (1) . En itérant à partir du

nouveau vecteur d’essai (1) on converge donc vers  2 ,  2 .
Pour déterminer les fréquences supérieures, il faut utiliser un vecteur d’essai dont les modes précédents
 1 ,  2 , ......, ont été éliminés.
La recherche des solutions revient à traiter un problème de vecteurs propres. Les valeurs propres et vecteurs
propres correspondent respectivement aux fréquences et modes.