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République Algérienne Démocratique et Populaire

Ministère de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique


Ecole Nationale Supérieure de Technologie
Département de la Formation Préparatoire ( DFP )
Deuxième année Classe Préparatoire (CP2)

Compte rendu

Travaux pratiques de physique 3


TP N°4 : Pendule forcé à deux degrés de
liberté

Année Universitaire : 2022/2023

Introduction :

Tout système a besoin de deux coordonnées indépendantes pour être étudié,


on dit que le système a deux degrés de liberté Ce type de système a deux
battements naturels ωn1, ωn2 Lorsque le système vibre dans un de ses
battements naturels, on dit que le système est dans son battement naturel L'un
des battements vibre selon son propre schéma. En d'autres termes, le système
possède deux modes de vibration qui lui sont propres.

Objectif :
Déterminer les deux modes de résonances.
Calculer les coefficients de frottement du système avec l’air.
Vérification expérimentale de l’équation d’Euler-Lagrange.

I. Partie Théorique :
1-Système non amorti :
1. L’énergie cinétique (EC) et l’énergie potentielle (U) et la fonction de Lagrange
L :
1 2 1 2
L’énergie cinétique Ec : Ec= 2 ( 2 m ) ẋ 1+ 2 (m) ẋ2
1 1
L’énergie potentielle U : U = 2 ( 2 k ) ( ẋ 1 + ẋ 2 )−ky ( x 1 + x 2 ) + 2 ( 2k ) ¿ ¿
2 2

Lagrengien : L=Ec−U
1 1 1 1 1
L= ( 2 m ) ẋ 21 + ( m ) ẋ 22− ( 2 k ) ẋ 21− ( 2 k ) ẋ 22− ( 2 k ) y2 + ky ( x 1 + x 2 )
2 2 2 2 2

2. Les deux équations différentielles du mouvement :

{ ( )
δ ∂L ∂L
− =0
δt ∂ x˙1 ∂ x 1 1 1 1
2 21 2 1 2 2
On a et on a L= 2 ( 2 m ) ẋ + 2 ( m ) ẋ − 2 ( 2 k ) x − 2 ( 2 k ) x − 2 ( 2 k ) y + ky ( x + x )
( )
1 2 1 2 1 2
δ ∂L ∂L
− =0
δt ∂ ẋ2 ∂x 2

Après la dérivation on trouve m x¨ 1+ 2k x 1−ky=0


2 2
{ 2m ẍ +2 k x −ky =0

{
k k
x1 = y0 e j ωt
ẍ1 +
y=cos ( ωt )=¿ y 0 e j ω t alors m 2m ¿
On a 2k k jωt
x¨2 + x= y e
m 2 m 0

3. Les deux fonctions des amplitudes :

{
~ j (ω t )
x1 = A ( ω ) e
On a les solutions particulières en régime permanant sont :
x 2=~B ( ω ) e j ( ωt )

Et {
ẍ1 =−ω2 ~
2~
A ( ω ) e j (ω t )
ẍ 2=−ω B ( ω ) e j ( ω t )

On remplace dans le système différentielle

{
k~ k
−ω2 ~
A ( ω ) e j (ω t ) + A ( ω ) e j (ω t )= y0e j ωt
m 2m
on trouve 2 k k
−ω 2~
B ( ω ) e j (ω t )+ ~ B ( ω ) e j( ω t ) = y 0 e j ω t
m m
{
k y0
~ 2m
A ( ω )=
k
(−ω 2+ )
m
donc k y0
~ m
B ( ω )=
2 2k
(−ω + )
m

4. Les fréquences des deux modes de résonance : ω 1= k ,ω 2= 2 k


√ m √ m

{ √
{ { √
2π m 1 1 k
T1= =2 π f 1= f 1= =f
ω1 k T1 2π m 0
On a et donc
√ √
2π m 1 1 2k
T 2= =2 π f 2= f 2= = √2 f 0
ω2 2k T2 2π m

En déduire le rapport entre les deux fréquences de résonance :

{ f 1=f 0
On a f = 2 f donc
2 √ 0
f2
f1
=√ 2

5. La fréquence de mode anti-résonance :


k y0 k y0

m 2m
A=−B ↔ =
2 k 2 2k
(−ω + ) (−ω + )
m m

( )
k y0 2 k −k y 0 k
↔ −ω 2 + = (−ω2 + )
2m m m m

(
↔ k y 0 −ω 2+
2k
m )
=−2 k y 0 −ω 2+(2k
m )
↔ ω2=
4k
3m
↔ ω=
4k
3m √
Et on a T AN =

ω
=2 π
3m
4k √
donc f TN =
1
=
1
T AN 2 π √ 4k
3m
2- Système amorti :

1. L’équation différentielle du mouvement :


On a :
1 2 1 2
L’énergie cinétique Ec : Ec= 2 ( 2 m ) ẋ 1+ 2 (m) ẋ2
1 1
L’énergie potentielle U : U = 2 ( 2 k ) ( ẋ 1 + ẋ 2 )−ky ( x 1 + x 2 ) + 2 ( 2k ) ¿ ¿
2 2

Lagrengien : L=Ec−U
1 2 1 2 1 2 1 2 1 2
L= ( 2 m ) ẋ 1 + ( m ) ẋ 2− ( 2 k ) ẋ 1− ( 2 k ) ẋ 2− ( 2 k ) y + ky ( x 1 + x 2 )
2 2 2 2 2

1 2 1 2
La fonction de dissipation : D= 2 α 1 ẋ 1 + 2 α 2 ẋ 2

{ ( )
δ ∂L ∂L ∂D
− + =0
δt ∂ x˙1 ∂ x 1 ∂ x˙1
Et on a
(
δ ∂L
δt ∂ ẋ )−
∂ L dD
+
∂ x d x˙
2
=0
2 2

{
2m ẍ + α x˙ +2 k x −ky=0 jωt
On dérive m x¨ 1+ α 1ẋ 1+2 k x 1−ky =0 telque : y =cos ( ωt )=¿ y 0 e ¿
2 2 2 2

{
α1 k k α k
ẍ1 + x˙1 + x1 = y 0 e j ω t telque :δ 1= 1 , ω 1=
2m m 2m 4m m
Donc α2 2k k α 2k
ẍ2 + ẋ2 + x 2= y 0 e j ωt telque :δ 1 = 2 , ω1 =
m m m m m

2. Les deux fonctions des amplitudes :

{
~ j (ω t )
x1 = A ( ω ) e
On a les solutions particulières en régime permanant sont :
x 2=~B ( ω ) e j ( ωt )

{ {
~ j (ω t ) 2~ j (ω t )
ẋ1 =ω A ( ω ) e ẍ1 =−ω A ( ω ) e
Et et
x˙2=ω ~B (ω )e j(ωt) ẍ 2=−ω2 ~
B (ω )e j( ωt )

On remplace dans le système différentielle

{
k k
−ω2 ~
A ( ω ) e j (ω t ) +2 δ 1 ω ~
A ( ω ) e j ( ωt ) + ~ A ( ω ) e j (ω t )= y 0 e j ωt
m 2m
on trouve 2 k k
−ω2 ~
B ( ω ) e j( ω t )+2 δ 2 ω ~B ( ω ) e j ( ω t) + ~ B ( ω ) e j (ω t )= y 0 e j ω t
m m
{
k y0
2m
|~
A ( ω )|=


2
2k 2
(−ω + ) +(2 δ 1 ω)
m
donc k y0
m
|~
B ( ω )|=


2
2 2k 2
(−ω + ) +(2 δ 2 ω)
m

k 2k
3. Les fréquences des deux modes de résonance : ω 10= m , ω20= m

{ {
2π 2π 1
T 1= = f 1=
ω a 1 √( ω )2−2(δ )2 T1
On a 2π
10

1
et 1
T 2= = f 2=
ω a 2 √( ω20)2 −2(δ 2)2 T2

{
1
f 1=

√(ω10)2−2( δ1 )2
donc 1
f 2=

√ 2
(ω 20 ) −2( δ 2 )
2

les coefficients de frottements :

{ √
{
1 k 2 α1 2 2 k
2
α1 2
f 1= ( ) −2( ) (2 π f 1) =( ) −2( )
2π m 4m → m 4m
on a

2
1 2k
2
α2
2
2 2k
2
α2
f 2= ( ) −2( ) (2 π f 2 ) =( ) −2( )
2π m 2m m 2m

{ (( ) )
{ √
k 2
( )
2
− ( 2 π f 1 )2 k 2
−( 2 π f 1 )
m m
α 21 = .16 m2 α 1=4 m
2 → 2

(( ) ) √ ( )
2
2k 2 2k 2 2
−( 2 π f 2 ) −( 2 π f 2 )
m m
α 22= .4 m2 α 2=2 m
2 2

{ √
f 02−f 12
α 1=8 πm
2 k 2
Et on a f 0= donc


4 π2 m f 02−f 22
α 2 =4 πm
2

4. La fréquence de mode anti-résonance :


k y0 k y0

2m m
A=−B ↔ =

√ √
2 2
k 2k
(−ω2 + ) +(2 δ 1 ω)2 (−ω 2+ ) +(2 δ 2 ω)2
m m

k y0
√ 2 −k y 0


2 2
2 2k 2 k 2
↔ (−ω + ) +( 2δ 2 ω) = (−ω + ) +(2 δ 1 ω)
2m m m m

√ 2k 2

2
2 k
↔ (−ω + ) +(2 δ 2 ω) =−2 (−ω + ) +(2 δ 1 ω)2
2 2
m m

4 k
3 m
2 2 4 k
↔ ω = ( −( 4 δ 1−δ 2 ) )↔ ω= ( −( 4 δ 1 −δ2 ) )
2
3 m
2 2

2π 2π

√[ ]
T AN = = 1 1 4 k

Et on a ω 4 k donc f AN = =
2 2
−(4 δ 1−δ 2 )
( −( 4 δ 1−δ 2 ) )
2 2
T AN 2 π 3 m
3 m

On déduire α 21−α 22 :

On a f AN = 21π
√[
4 k
3 m
2 2 2
]1
−( 4 δ 1−δ 2) ↔ f A = 2 ¿

3 2 1 k
→ f A= 2
4
−(
α 21
4π m 4m 4m 2

[
α 22
2
) → α 21 −α 22 =
]
k
4π 4
2
3
− f 2A 16 π 2 m2
( )
2
Donc α 1−α 2=( 4 πm)
2 2
( f − 34 f )
2
0
2
A

II. Partie Pratique :


Matériel utilisé :

 Support métallique .
 Quatre ressorts hélicoïdaux similaires (k, l0).
 Deux masses à crochets (m et 2m) avec attachement conductrice.
 GBF
 Tige en cuivre conductrice souple de langueur 20 à 24 cm.
 Deux plates-formes élévatrices manuelles.
 Deux aux trois aimants magnétiques permanents similaires.

Manipulation :
Partie 01 : Mesure la constante de raideur (k)

mesurer à l’aide d’une règle la langueur (Li) les différentes valeurs de la masse
M suspendue à l’extrémité du ressort, à l’état d’équilibre (repos).
Les résultats :

1-Le tableau :

Relation de base
T 0=2 π √ m/k k=Mg/ΔL f 0=1/T 0 g=9.81m.s-2
M(kg) 1,78.10-3
L0(m)10-2 4.10-2
M(kg)10-3 20 25 30 35
Li(m)10-2 9.5 11 12.5 14
Δ Li(m)10-2 6.5 8 9.5 11
ki(N/m) 3.018 3,065 3,097 3,121
k(N/m) 3,075
T0(s) 0,151
f0(Hz) 6,622

Partie 02 : Mesure des fréquences

Régler le GBF à la fréquence de 1Hz comme valeur de départ.


Augmenter la valeur de la fréquence pour avoir un mouvement vibratoire
(résonance 1).
continuons d'augmenter la fréquence pour avoir un deuxième mouvement
vibratoire (anti résonance).

Les résultats :

1-Le tableau :

Relation de base

√ √ [ ]
2 2 2 2
f 0−f 1 2 f 0 −f 2 2 2 2 2 3 2
α 1=8 πm α 2=4 πm α 1−α 2=( 4 πm) f 0− f A
2 2 4
f0=6.622 Hz m=1,78.10-3 kg
Paramètres Résonance :mode01 Résonance :mode02 Anti Résonance
3.967 3.973 3.98 9.223 9,232 9,240 5,476 5,492 5,513
f(Hz)
f1=3.974 f2=9,231 fA=5,493
α (Ns/m) 0,1672 0,024 /
2 2 2
α −α 2 ( Ns/m)
1 0,0273 0,0106

Conclusion :

Nous étudions un système oscillatoire forcé du second degré Degrés de liberté


à l'aide de l'équation d'Euler-Lagrange, pour découvrir et déterminer les deux
mode de résonance et d’antirésonance, après plusieurs Calculs pour trouvé le
coefficient de frottement du système contre l'air. Nous avons pu conclure et
vérifier expérimentalement que l'équation Correspond à celle d'euler-lagrange
du système.

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