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Pour le Béton armé (b.a.), le dosage courant est de 350kgCPA/m3. Toutefois, selon les
fonctions et destinations, le béton peut être dosé à 400kgCPA/m3- à 450kgCPA/m3 - à
500kgCPA/m3.
350kgs/m3 représente la quantité de ciment c'est-à-dire 350 kg ou 7 sacs de 50kgs
de ciment. Quelque soit le dosage, les quantités de granulats (sables et graviers)
sont constantes et ne changent pas.
d) Béton réfractaire : Un béton réfractaire est une substance qui résiste à la chaleur et
ne fond qu’à des températures très élevées. Ce qui est important, c’est qu’aux
températures atteintes dans l’usage qu’on en fait, le matériau ne subisse aucune
modification physique ou chimique susceptible de diminuer ses qualités de résistance
mécanique. Chaque usage appelle donc un réfractaire approprié.
Autrement dit, il faut que, dans les limites de températures déterminées, le matériau
reste aussi résistant à la traction, à la compression, aux chocs, etc. La «brique à feu»
pour la construction des fours, cheminés etc.
e) Béton banché : Une banche est un coffrage , outil utilisé dans les travaux de bâtiment
et travaux publics pour coffrer les murs de béton généralement armé. On parle alors
de béton banché. Le béton est coulé puis généralement vibré entre deux banches de
coffrage (coffrages en bois ou en métal convenables).
f) Béton de forme : réalisé en dallage (au sol) avec un dosage de 250 à 350kg de
ciment/m3. Il est généralement d’épaisseur variant de 10 à 20cm avec ou sans pente,
pouvant être exécuté sur un remblai compacté. Le dallage doit être armé selon sa
fonction et les charges d’exploitation (voir F1 &F2 page 36).
g) Le voile : On appelle voile de béton une paroi verticale en béton armé, banchée in
situ et située au dessus du terrain naturel.
Le béton « précontraint » est une technique mise au point par Eugène Freyssinet en 1928
et testée sur des poteaux préfabriqués destinés au support de câbles électriques.
Ultérieurement, le champ d'application du béton précontraint s'est considérablement
élargi. Le béton précontraint convient aussi bien à des petites dalles préfabriquées qu'à
des ouvrages de très grandes portées (100 mètres ou plus).
Les aciers utilisés pour la mise en compression du béton sont des câbles (à torons) ou
des barres de très haute résistance à la rupture. Selon que cette tension appliquée aux
armatures est effectuée avant la prise complète du béton ou postérieurement à celle-ci, on
distingue la précontrainte par « pré-tension » et la précontrainte par « post-tension ».
Dans la « pré-tension » (le plus souvent utilisée en bâtiment), les armatures sont
mises en tension avant la prise du béton. Elles sont ensuite relâchées, mettant ainsi le
béton en compression par simple effet d'adhérence. Elle est très souvent réalisée en
usine, avec des machines spécifiques. les prédalles ou les poutrelles préfabriquées sont
réalisées avec cette technique.
L'équilibre des efforts est obtenu par un tracé judicieux des câbles de précontrainte sur
l'ensemble de la poutre ou de l'élément concerné de telle sorte que les sections de béton
restent (quasiment) entièrement comprimées sous l'effet des différentes actions.
Les aciers sont classés en fonction de leur limite élastique (limite au-delà de laquelle
l'acier ne reprend plus sa forme primitive après une déformation passagère) et de leur
charge de rupture.
• Pour les barres à haute adhérence (HA), l'accroissement d'adhérence par rapport à une
barre lisse est obtenu grâce à des reliefs de formes diverses en surface des barres
Les aciers utilisés dans la construction pour la réalisation des bétons armés, sont classés
en (03) trois grandes catégories dont les caractéristiques sont les suivantes :
Désignation normalisée
Types d’acier Utilisations courantes en construction
N.F.A.
Cadres et étriers pour poutres et poteaux
ou anneaux de levage pour pièces en
Aciers « Ronds Fe E 215/ Fe E 235 béton armé préfabriquées
lisses »
Les poutres sont armées par des aciers principaux longitudinaux, destinés à reprendre
les efforts de traction dus à la flexion, et des aciers transversaux, cadres et épingles (ou
étriers), destinés à reprendre l'effort tranchant. Les espaces entre cadres varient en
fonction de l'effort tranchant resserrés quand l'effort tranchant est important, en général
près des appuis, et plus espacés quand l'effort tranchant est faible, en général vers le
milieu des poutres
Les poteaux sont armés par des aciers longitudinaux et transversaux destinés à limiter le
flambement. Les aciers transversaux sont espacés régulièrement et resserrés dans les
zones de recouvrement avec les aciers en attente.
Les diamètres d’aciers couramment utilisés dans le ferraillage des bétons armés sont
indiqués ci après :
Diamètre
Poids théorique
Poids de la barre commerciale de 12m en kg
(kg/ml)
en mm
6 0,222 kg 2,7 kg
8 0,396 kg 4,7 kg
10 0,617 kg 7,4 kg
12 0,888 kg 10,7 kg
14 1,208 kg 14,5 kg
16 1,578 kg 18,9 kg
20 2,466 kg 29,6 kg
25 3,854 kg 46,2 kg
32 6,313 75,8 kg
40 9,864 kg 118,4
50 15,413 kg 185,0 kg
56 19,235 kg 232,0 kg
Le façonnage des aciers pour le ferraillage des bétons armés se fait par des ouvriers
spécialisés appelés ferrailleurs qui utilisent des outils que sont : la griffe, la cintreuse, la
cisaille ainsi que la tenaille conformément aux diamètres des aciers à mettre en œuvre.
La mise en place de ferraillages dans les coffrages doit s’effectuer avec soin et de façon
précise pour respecter les règles et dispositions constructives adaptées.
8.5.2. Coffrage métalliques : Les coffrages métalliques, relativement plus couteux, ont
l’avantage de durer plus longtemps notamment dans la réalisation d’ouvrages nombreux
et répétitifs.
8.6.2. Le transport du béton : Les distances et durées de transport doivent être très
courtes pour éviter la ségrégation du béton (descente des gros granulats vers le fonds
sous l’effet des vibrations) et le défaut d’homogénéité. Pour les chantiers importants, on
utilise des toupies ou des silos transportables sur de grands camions. Pour les chantiers
de petite taille, on utilise des brouettes, des dumpers, des rampes d’accès, des treuils, des
poulies etc.
b) Prendre le climat en compte c.-à-d. éviter de couler le béton en temps très chaud
au-delà de 40° et ensoleillé qui pourrait porter préjudice à la qualité du béton. Les
conditions climatiques lors de la mise en œuvre ont une grande influence sur la qualité
finale du béton. Le béton est sensible aux paramètres que sont la température,
l’hygrométrie, la vitesse du vent... qui agissent sur la rhéologie (caractéristiques de
viscosité) du béton et son évolution, la vitesse de prise, la cinétique de durcissement,
l’évaporation et la dessiccation du béton.
c) Pendant le coulage, limiter la hauteur de chute du béton, verser le béton par petites
quantités dans le moule (coffrage) à l’aide de sceaux, par exemple, ensuite assurer le
tassement ou la vibration du béton à l’aide de vibrateurs. Ne pas oublier d’insérer dans le
béton, les barres d’acier (éventuelles) à laisser en attente pour d’autres ouvrages de b.a.
qui viennent en liaison (poteaux et semelles ; poteaux/poutres.)
d) Après le coulage, maintenir une certaine humidité du béton par arrosage dès le
lendemain. En zone très chaude couvrir le béton (dalles et dallages) avec du sable arrosé
ou de la paille en milieu rural pour protection contre les rayons solaires.