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Ecole Centrale de Casablanca Semestre 5

Physique des milieux continus Année 2015-2016

Correction de l'examen

1 Exercice 1
1. β s'exprime en N.m−4 .
2. On traduit les équations données, avec t = σ.n = σij nj ei . La première
donne :
β 2
t(x, e3 ) = σ31 e1 + σ32 e2 + σ33 e3 = x e
2 3 3
Et la deuxième :
β 2
t(x, e2 ).e1 = σ21 = x
2 3
On en déduit directement, puisque ces expressions sont valables pour tout
x, avec le caractère symétrique de σ : σ31 = σ13 = σ23 = σ32 = 0 et
β 2
σ33 = σ21 = σ12 = 2 x3
Avec la troisième :
1 β β β
t(x, n1 ) = √ (( x23 +σ11 )e1 +( x23 +σ22 )e2 ) = √ (x21 +x22 +x23 )(e1 +e2 )
2 2 2 2 2

On en déduit : σ11 = σ22 = β2 (x21 + x22 ). D'où l'expression de σ(x) :


 β 2 2 β 2 
2 (x1 + x2 ) 2 x3 0
β 2 β 2 2
σ= 2 x3 2 (x 1 + x2 ) 0 
β 2
0 0 2 x3

3. On a fci = div(σij ej ) donc :

fc1 = βx1
fc2 = βx2
fc3 = βx3

Donc f c = βx.
4. Ainsi la résultante totale est nulle, on a bien un équilibre. On peut en
complément calculer la résultante des forces de volume :

1
Z
Rvol = −βxdV
D
Z l/2 Z l/2 Z l/2
= −β(x1 e1 + x2 e2 + x3 e3 )dx1 dx2 dx3
−l/2 −l/2 −l/2
l/2 l/2 x1 =l/2
x21
Z Z 
= −β e1 + x2 x1 e2 + x3 x1 e3 ) dx2 dx3
−l/2 −l/2 2 x1 =−l/2
Z l/2 Z l/2
= −βl(x2 e2 + x3 e3 )dx2 dx3
−l/2 −l/2

= ...
=0

On trouvera bien sur zéro aussi pour les forces de contact.


5. Pour la résultante des moments des forces volumiques en O, on trouve
bien évidemment zero, et ce pour les deux forces qui sont colinéaires à x.
6. Du fait de la parité des forces, on trouve la aussi 0.

2 Exercice 2
1. Pour le cône d'équation φ = constante, on voit que la vitesse s'écrit sous
la forme v = (ω(φ)ez ) ∧ (rer ) et donc on a aaire à une rotation uniforme
de vitesse angulaire ω(φ)
On en déduit les conditions à satisfaire pour avoir la continuité du champ
de vitesse :

ω(π/2) = 0 ω(α) = ω0
2. On a :
− vrθ
 
0 0
∂vθ 1 ∂vθ
∇v =  ∂r 0 r ∂φ

0 − vrθ cotanφ 0
Et donc :
1
d= (∇v + t ∇v)
2
 
0 − vrθ + ∂v∂r
θ
0
1  vθ
=  −r + ∂vθ
∂r 0 1 ∂vθ
r ∂φ − vθ
r cotanφ 
2

r cotanφ
1 ∂vθ vθ
0 r ∂φ − 0

0 0 0
 
1 dω
= 0 0 dφ sin φ 
2 dω
0 dφ sin φ 0

2
Remarque : Si on fait en plus l'hypothèse que ω(φ) est une fonction
dφ = α−πf rm−e . Ainsi
linéaire de φ, ce qui est raisonnable, on obtient que dω ω0

d est entièrement déterminé si on connaît ω0 .


3. Du fait de l'invariance par rotation d'axe Oz , il est naturel que le tenseur
de contrainte ne dépende pas de θ.
4. Les conditions d'équilibre s'écrivent :

div σ 3 = 0 Equation de Cauchy dans le volume S3


aux frontières avec S2 et S3
 
σ.n = 0
σ 3 .er = −pa er sur la frontière avec l'extérieur en r = R
La première équation se traduit par :
∂s
=0
∂r
1 ∂s
=0
r ∂φ
1 ∂σθφ 2
+ σθφ cotanφ
r ∂φ r
5. Les deux premières équations montrent que s est une constante. De plus la
condition aux limites avec l'extérieur donne : ser = −pa er et donc s = −pa
en tout point.
6. On prend maintenant la dernière équation qui donne :
dσθφ cos φ
= −2
σθφ sin φ
Ce qui donne :
A
σθφ =
sin2 φ
7. La résultante des eorts de S2 sur S3 s'écrit (on note a la surface) :
Z
F 23 = σ 3 .nda
a23

Et ici n = −ez = −eφ et l'intégrale de la composante orthoradiale s'annu-


lera donc :
Z
F 23 = − s.ez da = −sπR2 ez = pa πR2 ez
a23

On peut calculer de la même façon les eorts de pression extérieurs. Du


fait des symétries, on voit que la résultante sera selon ez , donc on peut se
contenter de faire l'intégrale de la projection sur ez des forces de pression :

3
Z
Fpz = −pa er .ez da
aext
Z π/2
= −2πpa R2 sin φ cos φdφ
alpha

= −pa πR2 (1 − sin2 α)

On a un équilibre global du système donc la résultante globale des eorts


sur S3 doit être nulle donc F 23 + F 13 + F p = 0. On en déduit la force
exercée par S1 sur S3 :

F 13 = −pa πR2 sin2 α


8. On peut aussi calculer le moment en O exercé par S2 sur S3 :

Z
M 23 = x ∧ (σ.n)da
Za13
= (rer ) ∧ (σ.n)da
Za13
= (rer ) ∧ (seφ + σθφ eθ )da
Za13
= (−rseθ + rσθφ eφ )da
a13
Z R
= 2Aπr2 ez dr
0
2
= AπR3 ez
3

Le moment des forces de pression est nul (cette force est selon er ) donc
comme la résultante des moments doit être globalement nulle (système à
l'équilibre) :
2
M = M 13 = −M 23 = − AπR3 ez
3
On en déduit que A = − 2πR
3C
3 et donc :

−pa 0 0
 
3C 1
σ= 0 −pa − 2πR 3 sin2 φ 
3C 1
0 − 2πR 3 sin2 φ −pa

9. On peut ainsi en mesurant simultanément ω0 et C accéder à σ et d et


donc caractériser la loi de comportement du uide dans le rhéomètre.

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