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CONCOURS NATIONAL – MAROC - 1994

EHTP-EMI-ENIM-ENPL-ENSEM-ENSIAS-IAV-INPT
Epreuve d’analyse
Etude sommaire d’un problème de Dirichlet
Solution par Mohammed ISSOUAL

I - Préliminaires

1- a) Calcul des dérivées partielles :


Considérons l’application s : ]0,1[ ×  →  , (r,θ) → (rcosθ , rsinθ) .
Pour (r,θ) dans ]0,1[×  , on a bien (rcosθ , rsinθ) ∈ Ω , puis F = u o s .
L’application F est de classe C2 comme étant la composée de deux applications de classes C2 .
On a :
∂F ∂u ∂u ∂F ∂u ∂u
= cos θ + sin θ et = − r sin θ + r cos θ d'où
∂r ∂x ∂y ∂θ ∂x ∂y
∂2 F 2 ∂ u
2
∂2 u 2 ∂ u
2
= cos θ + 2 sin θ cos θ + sin θ et
∂r 2 ∂x 2 ∂x∂y ∂y 2
∂2 F 2 ∂ u ∂2 u 2 ∂ u ∂u ∂u
2 2
= r 2
sin θ − 2 r 2
sin θ cos θ + r 2
cos θ − r cos θ − r sin θ
∂θ 2
∂x 2 ∂x∂y ∂y 2 ∂x ∂y

b) En combinant ce qui précède , il vient Pour (r , θ) ∈ ]0,1[× :


∂2 F ∂2 F ∂F ∂2 u ∂2 u
r2 ( r , θ) + ( r , θ) + r ( r , θ) = r 2 + r2 = r 2 ∆u( r cos θ, r sin θ).
∂r 2 ∂θ 2 ∂r ∂x 2
∂y 2

2- a) Considérons h : ]0,1[ × →  (r , θ) → F( r , θ)e− inθ .


∂h ∂2 h
h, , existent et sont continues sur ]0,1[ ×  , donc cn est de classe C2 .
∂r ∂r 2

b) NB: Une erreur s’est glissée dans l’énoncé . Il s’agit bien entendu de l’application
θ → F(r , θ) qui est 2 π - periodique pour r fixé dans ]0, 1[ .
Pour r dans ]0 , 1[ et n de  , F est de classe C2 , on peut donc effectuer deux intégrations par parties :
1 − inθ 1 π ∂F
cn = [− e F( r , θ)]−π π + ( r , θ)e − inθdθ et θ → F(r , θ) est 2 π - periodique donc

2 niπ 2 niπ − π ∂θ
1 π ∂F
cn = ( r , θ)e − inθdθ et par une seconde integration par parties , on obtient :

2 nπi − π ∂θ
1 π ∂2 F − inθ
cn = − ∫
2 n 2 π − π ∂θ2
( r , θ) e dθ . L'égalité en découle .

3- a) - Sn est l’ensemble des solutions sur I de l’équation différentielle linéaire du second ordre :
n2
y' , et donc Sn est un  espace vectoriel et plus précisément un plan vectoriel .
1
y″ = y−
2 x
x
Par ailleurs 0 ∈ S n puis pour tout (λ , f , g) ∈  × S 2n , on a : λf + g ∈ S n . On en déduit que S n
constitue un  espace vectoriel .

b) On a déjà énoncé en a) que S n est un plan vectoriel sur  .

c) E0 est équivalente à (xy’)’= 0 c’est à dire : xy’ = c , c ∈  puisque l’on est dans un intervalle . On en
déduit que S0 = { x → c Log(x) + d ; c , d ∈  } .
Comme x → Log(x) est non bornée au voisinage de l’origine , x → c Log(x) + d est un élément de S 0 si et
seulement si c = 0 . Par suite S 0 est l’ensemble des applications constantes définies de ]0,1[ dans  .

Infty08
d) Pour n ≠ 0 , x → xα est solution de En si et seulement si pour tout x de ]0,1[ , on a :
x2 α (α - 1) xα - 2 + x α xα - 1 - n2 xα = 0 ou encore α = ± n . Donc les solutions cherchées sont :
x → xn et x → x- n .

e) Sn est engendré par les deux applications s : x → x|n| et t : x → x- |n| . Comme S n est l’ensemble des
applications bornées de Sn , puis t est bornée et s non bornée , on en déduit que S n est de dimension 1 et est
engendré par s .

4-a) Posons pour n ≥ 1 , u n = ∑ A k r keikθ et v n = ∑ A − k r ke−ikθ . On a pour tout entier k ; 1 ≤ k ≤ n et


0≤ k ≤ n 1≤ k ≤ n
(r,θ) ∈ ]0,1[×  : Akrkeikθ ≤ Mrk etA-krke-ikθ≤ M rk .
Puisque , 0 < r < 1 , la série géométrique ∑Mrk est convergente et par suite le théorème de comparaison assure
la convergence de ∑ A k r keikθ , ∑ A − k r ke−ikθ .
0≤ k ≤ n 1≤ k ≤ n
On en déduit que (un) et (vn) convergent puis que (Sn ) converge .

b) On considère ∑ fn une série de fonctions de classe C1 sur un intervalle I de R vérifiant :


i) ∑ fn converge simplement sur I vers une fonction f .
ii) ∑ fn’ converge uniformément sur I vers une fonction g .
Alors f est de classe C1 sur I et on a : f ’= g .

c) Pour θ fixé , posons un (r) = An rn einθ et vn (r) = A - n rn e- inθ et considérons ρ un réel de ]0,1[ . On a pour
tout r dans ]0 , ρ[ :  un’ (r) = n r n -1 An e inθ ≤ M n ρn - 1 .
Le critère de d’Alembert prouve que la série majorante converge et donc ∑ un’(r) est normalement convergente

sur ]0 , ρ[ . D’après ce qui précède , on en déduit que ∑ un est de classe C1. Par un raisonnement
0

analogue , on montre que ∑ vn est de classe C1 et donc : F est dérivable par rapport à r et on a :
0
∞ ∞ k=n
∂F ∂F
=
∂r n = 0
∑u′n + ∑ v′n et donc en explicitant : = lim
∂r n→+∞ k =− n
Ak k r
k −1 ikθ
e . ∑
n=0

d) On a compte tenu des règles autorisées , pour (r,θ) ∈ ]0,1[ ×  :

n n
∂2 F ∂F
r2
∂r 2
( r , θ) + r ( r , θ) = r 2 lim
∂r n →+∞

A k k ( k − 1) r
k − 2 ikθ
e + r lim
n →+∞
Ak k r e ∑
k −1 ikθ

−n −n
n
= lim
n →+∞
∑ A k k 2 r k eikθ
−n
∂ F
2
∂2 F ∂F ∂2 F
=- ( r , θ) , et donc r 2 ( r , θ ) + r ( r , θ ) + ( r , θ) = 0
∂θ 2
∂r 2 ∂r ∂θ2

5-a) On a pour tout n dans  :

Infty08
n n
∑ r k e ikx = 1 + ∑ r k (e ikx + e − ikx )
k =−n k =1
n n
= 1 + 2Re ∑ r k e ikx = 1 + 2 ∑ r k coskx
k =1 k =1
 1 − r n e inx 
= 1 + 2Re  re ix  et donc par passage à la limite :
 1 − re ix 
+∞  1 + re ix 
Pr (x) = 1 + 2 ∑ r k coskx = Re  
k =1  1 − re ix 
 (1 + re ix )(1 − re − ix ) 
= Re  
 1 + r 2 − 2rcosx 
1 - r2
= .
1 + r 2 − 2rcosx

Le résultat en découle .

b) r étant dans ]0,1[ donc 1-r2 > 0 et 1+r2 -2rcosθ ≥ 1+r2 -2r = (1- r)2

1− r2
Donc ≥ 0 c’est à dire Pr (x) ≥ 0 .
1 + r 2 − 2 r cos x
c) On considère ∑ fn une série de fonctions continues sur un intervalle I de  et qui converge uniformément sur
tout segment inclus dans I . Alors pour tout (a , b) ∈ I2 , a < b on a :
∞ b b ∞
∑∫ fn ( x) dx = ∫ ∑ fn ( x)dx .
n=0 a a n=0
+∞
d) Considérons x dans  et r fixé dans ]0,1[ : Pour θ dans [-π , π] , Pr (θ - x) = 1 + 2 ∑ r k cos( k (θ − x)) .
k =1
+∞
Pour tout entier k > 0 ,  rk cos(k(θ-x))  ≤ rk et ∑ rk converge , car 0 < r < 1 , donc ∑ r k cos( k (θ − x)) est
k =1
normalement convergente , et donc uniformément convergente , sur [- π , π] . On se trouve dans les hypothèses
du théorème précédent :
π n π
∫− π Pr (θ − x)dθ = 1 + 2 lim
n→+∞
∑ ∫− π r k cos( k(θ − x))dθ
k =1
+∞
∑ r k [ k sin( k(θ − x))]π− π
1
= 1+ 2
k =1
π
et donc : ∫− π Pr (θ − x)dθ = 1 .
II Analyse du problème :

1) D’après I-1) , F est de classe C2 et :


∂2 F ∂F ∂2F
r2 ( r , θ) + r ( r , θ) + ( r , θ) = r 2 ∆u( r cos θ, r sin θ)
∂r 2 ∂r ∂θ 2
∂2 F ∂F ∂2 F
et comme , u est solution de (P) , donc : r 2 ( r , θ) + r ( r , θ) + ( r , θ) = 0 .
∂r 2 ∂r ∂θ 2

2) Il s’agit du théorème de Dirichlet : Soit g une fonction de D de classe C1 par morceaux . Alors sa série de
Fourier converge simplement vers g sur  .

Infty08
3)a) La règle de dérivation sous le signe intégrale , justifiée antérieurement , fournit :
1 π ∂F
Pour tout r dans ]0,1[ : cn’(r) =
2π − π ∂r ∫
( r , θ)dθ

1 π ∂2 F
cn’’(r) =
2 π − π ∂r 2 ∫
( r , θ) dθ , puis :

1 π 2 ∂2 F ∂F ∂2 F
r 2c n "( r ) + r c n '( r ) − n 2c n ( r ) =
[r ( r∫, θ ) + r ( r , θ ) + ( r , θ)]e −inθdθ = 0 .
2π −π ∂r 2 ∂r ∂θ2
On en déduit que cn est dans Sn .
Par ailleurs , u étant continue sur Ω , et donc bornée , F = u o s ( avec les notations de la solution de I ) est
bornée . En particulier , il existe M réel , tel que : Pour tout (r,θ ) dans ]0,1[× ,F(r,θ)≤ M .
M π − inθ
Pour tout r dans ]0,1[ , nous avons donc : cn(r)≤
2π − π
e ∫ dθ ≤ M , et par suite cn est bornée , d’où cn

 .
appartient à S n

b) Nous avons montré en I-3 - e ) que pour tout n dans  , S n est engendré par r → r| n | . Il en découle
l’existence de An ∈  tel que : cn = An r| n | , et donc la « suite » (An) répond à la question .

c) L’application (r, θ) → u( rcosθ , rsinθ )e- inθ est continue sur ]0,1] × [-π,π] , donc l’application :
π − inθ
r → ∫− π u( r cos θ, r sin θ)e dθ est continue sur ]0,1] , puis :
1 π
A n = lim A n r n = lim u( r cos θ, r sin θ)e − inθdθ

r →1 r →1 2 π − π
1 π 1 π
= u(cos θ,sin θ)e − inθdθ et donc A n =
∫ f (cos θ,sin θ)e − inθdθ , car u coïncide avec f sur Γ

2π −π 2π − π

4 - Bilan : on a donc montré à la lueur de ce qui précède l’unicité sous réserve d’existence :
pour F donnée , (An) est déterminé de façon unique par la relation précédente . Ensuite cn(r) = An r| n | puis F(r,θ)
k=n
= lim ∑ A k r k e ikθ , pour (r,θ ) dans ]0,1[× sont déterminés de façon unique , sous réserve d’existence .
n→∞ k =− n

III- SYNTHESE :

1- a) f est continue sur Γ donc g est continue sur le compact [-π,π] , et par suite bornée sur ce compact .On en
déduit qu’il existe M réel tel que : ∀ θ ∈ [-π,π] g(θ)≤ M . Donc pour tout n dans  :
1 π
An ≤ g( t )e − int dt ≤ M .

2π − π
n
Par suite ( An )n∈ est bornée , elle satisfait I-4 -a) , et par conséquent la limite de ∑ A k r k e −ikθ existe .
−n
b) Nous avons :
n
1 π
F( r , θ) = lim
n→+∞ 2 π − π
k

g( t ) r eik (θ − t ) dt

−n
n π
∑∫
1
g( t )r eik (θ − t ) dt
k
= lim
2 π n→+∞ − n − π

π n
∑∫
1
lim= g( t )(1 + 2 r k cos(θ − t ))dt .
2π n→+∞ 1 − π
Considérons k et n des entiers tels que 1 ≤ k ≤ n , t ∈ [-π , π] un réel et M = sup g(t). On a :
t∈[ −π , π ]

Infty08
n
2 g( t ) r k cos(θ − t ) ≤ 2 r k M et la serie ∑ r k converge car 0 < r < 1 donc
k=1
n
∑ 2 g( t) r k cos(θ − t ) converge normalement , et donc uniformement sur [-π , π] .
k =1
Par conséquent , en se servant du théorème cité à la fin de la partie I , on obtient :

+∞ π π +∞
∑ ∫− π 2g( t ) r k cos(θ − t )dt = ∫− π ∑ 2g( t) r
k
cos(θ − t )dt
k =1 k =1

n
1 π
F( r , θ) = ∫
2π −π
g( t )( lim
n→+∞
k

r eik (θ − t ) ) dt
−n
1 π
=
2π − π ∫
g( t ) Pr (θ − t )dt
Le résultat est établi .

n
2) Pour tout (r,θ) de ]0,1[ ×  , F(r,θ) = lim ∑ A k r k eikθ et ( Ak ) k∈ , donc par application de I -4-d) , on
n→+∞
−n
en déduit que :

∂2 F ∂F ∂2 F
(r2
r , θ ) + r ( r , θ ) + ( r , θ) = 0
∂r 2 ∂r ∂θ2
3) a) Nous avons , pour (r,θ) dans ]0,1[ ×  :

 1 π  1 + rei(θ − t )  
u( r cos θ, r sin θ) = Re
 2π −π


g( t )
 1 − re
dt
i (θ − t )  
 

1 π  1 + rei(θ − t ) 
= ∫
2π −π
g( t ) Re
 1 − re
 dt
i(θ− t ) 

1 π
2π − π
= ∫
g( t ) Pr (θ − t )dt

= F(r, θ) .
Le résultat en découle .

b) Pour tout (x,y) de Ω\ {(0,0)} , il existe (r,θ) dans ]0,1[ ×  tel que (x,y) = (rcosθ,rsinθ) . Nous avons :
1 ∂2 F ∂F ∂2 F
∆u( x, y) = ( r 2 2 ( r , θ) + r ( r , θ) + 2 ( r , θ)) = 0
r2 ∂r ∂r ∂θ
Donc ∆u est nulle sur Ω \ {(0,0)} . Comme ∆u est continue sur Ω , et Ω \ {(0,0)} est dense dans Ω , on en
déduit que ∆u(0,0) = 0 , d’où : ∆u = 0 .

4- Nous avons , pour (r,θ) dans ]0,1[×  :


1 π 1 π +θ
F( r , θ) =
2π −π ∫
g( t ) Pr (θ − t )dt =
2π − π +θ ∫
g(θ − s) Pr (s)ds , par le changement t = θ - s .

Par ailleurs , pour tout x dans  :


+∞
g(θ - x)Pr (x) = f(rcos(θ - x),rsin(θ - x)) [1 + 2 ∑ r k cos( k(θ − x))]
k =1
+∞
= f(rcos(θ - x-2π),rsin(θ - x- 2π)) [1 + 2 ∑ r k cos( k (θ − x − 2π))]
k =1
= g(θ - x-2π)Pr (x+2π) , et par suite x → g(θ - x) Pr (x) est 2π -périodique

Infty08
π +θ π
On en déduit que : ∫− π +θ g(θ − x) Pr ( x)dx = ∫− π g(θ − x) Pr ( x)dx et par suite que :
1 π
2π − π
F( r , θ) = ∫
g(θ − t ) Pr ( t )dt .

D’autre part , grâce à I-5-d ) , nous avons pour tout (r, θ) de ]0,1[×  :
1 π
1=
2π − π ∫
Pr ( t − θ)dt

1 π +θ
= ∫
2π − π +θ
Pr ( x)dx

1 π
=
2π −π ∫
Pr ( x)dx
1 π
En combinant , il vient : F( r , θ) =
2π − π ∫
(g(θ − x) − g(θ)) Pr ( x)dx .

5- Considérons η ∈ ]0 , π[ , η étant fixé .

Posons : ξ = Sup g( x) − g( y) = Sup g(θ − t ) − g(θ) , qui existe dans  puisque g est bornée.
x −y <η t <η
Il s’ensuit : pour tout (r, θ) dans ]0,1[×  :
1 π
F( r , θ) − g(θ) ≤
2π − π ∫
(g(θ − t ) − g(θ)) Pr ( t ) dt

1 η 1 −η

2π − η ∫
g(θ − t ) − g(θ) Pr ( t )dt +
2π −π ∫
g(θ − t ) − g(θ) Pr ( t )dt

1 π
+
2π η ∫
g(θ − t ) − g(θ) Pr ( t )dt comp te - tenu de la positivité de Pr

1 η 1 −η 1 π
≤ξ
2π −η ∫
Pr ( t )dt +
2π − π ∫
2 MPr ( t )dt +
2π η ∫
2 MPr ( t )dt

1 π 1 −η π
≤ξ
2π −π ∫
Pr ( t )dt + 2M (
2π − π ∫
Pr ( t )dt + Pr ( t )dt )
η ∫
1 π
≤ ξ + 2M
π η ∫ 
Pr ( t )dt , ceci , grace à la parité d e Pr

Par ailleurs , pour r dans ]0,1[ , t → 1+ r2 - 2 r cos t est croissante positive sur [0,π] , et par suite :
1 − r2
t→ est décroissante sur [0, π] . On en déduit que :
1 + r − 2 r cos t
2

π π 1 − r2 π 1 − r2 (1 − r 2 )( π − η) π(1 − r 2 )
∫η Pr ( t )dt = ∫η 1 + r 2 − 2 r cos t dt ≤ ∫η 1 + r 2 − 2r cos η dt =
( r − cos η) 2 + sin 2 η

sin 2 η
.

Et enfin :
c(1 − r 2 )
F(r, θ) - g(θ) ≤ sup g( x) − g( y) + , avec c = 2M
x−y <η sin 2 η

6- Considérons ε > 0 . Montrons l’existence de 0 < α < 1 :


∀ r ∈]0,1[ , α < r < 1 ⇒ F(r,θ) - g(θ)≤ ε , ∀ θ ∈ .
θ → ( cos θ , sin θ) est uniformément continue sur  , car ses composantes sont 1-lipchitziennes . f est
continue sur Γ qui est compact , donc est uniformément continue , d’où : g est uniformément continue sur  ,
comme étant , la composée de fonctions uniformément continues .
Donc , il existe η > 0 , tel que : x-y < η ⇒ g(x) - g(y)< ε/2 . Pour ( r, θ ) dans ]0,1[ ×  :
c(1 − r 2 )
F( r , θ) − g(θ) ≤ sup g( x) − g( y) +
x− y <η sin2 η
ε c(1 − r 2 )
≤ +
2 sin2 η

Infty08
c(1 − r 2 )
Or en fixant η , lim = 0 , donc il existe α > 0 , tel que pour tout r de ]0,1[ :
r →1 sin 2 η
c(1 − r 2 ) ε
1> r > α , on ait : 0 ≤ ≤
sin η 2 2
Nous avons donc pour tout r de ]0,1[ : α < r < 1 ⇒ F(r,θ) - g(θ)≤ ε ,∀ θ ∈  .
La démonstration est complète .

7- On vient d’établir dans cette dernière partie l’existence d’une solution au problème P : En effet , nous avons
trouvé u de classe C2 sur Ω , avec ∆u = 0 sur Ω . Par ailleurs , tout point de Γ s’écrit (cosθ , sinθ) , θ étant réel
. Comme u est continue sur Ω ,
lim F( r , θ) = lim u( x, y)
r →1 ( x, y)→ (cos θ,sin θ)
= u(cos θ,sin θ)
= F(cos θ,sin θ)
= g(θ).
On en déduit : u|Γ = f . Nous avons atteint notre objectif .

Infty08

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