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MÉCANIQUE QUANTIQUE I

Chapitre 1 :

INSUFFISANCES DE LA PHYSIQUE CLASSIQUE

DÉBUT DE LA THÉORIE QUANTIQUE

A/ CORPUSCULES DE LUMIERE

I. Effet photoélectrique – Relation de Planck-Einstein


II. Photon
III. Effet Compton

B/ ONDES DE MATIERE

I. Hypothèse de Louis de Broglie. Diffraction de particules matérielles


II. Interprétation probabiliste

C/ PHYSIQUE CLASSIQUE OU PHYSIQUE QUANTIQUE

CONCLUSION

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A/ CORPUSCULES DE LUMIERE
À la fin du 19è𝑚𝑒 siècle, des résultats expérimentaux ont posé de sérieux problèmes aux physiciens car les
théories existantes étaient incapables de donner une interprétation satisfaisante. Les chercheurs ont été
amenés à émettre des hypothèses révolutionnaires. Nous allons donner quelques exemples d'échecs de la
physique classique, puis des solutions historiquement proposées.
Lumière
I- Effet photoélectrique

C'est l'émission d'électrons par un métal soumis à l'action d'un

Cathode
rayonnement électromagnétique. Cet effet fut mis en évidence
par Hertz en 1887. Le dispositif dans lequel l'interaction de la

Anode
lumière se manifeste par effet photoélectrique est une cellule
photoélectrique. Il s'agit d'une ampoule vide d'air que l'on a 𝑒
équipée de deux électrodes: l'une est formée d'une plaque
métallique et l'autre d'un fil fin en forme d'anneau afin que les Enceinte sous vide
rayons lumineux puissent atteindre la plaque. On relie ces deux
électrodes aux bornes d'un générateur de telle sorte que la plaque
constitue la cathode et le fil constitue l'anode. Un 𝜇A
microampèremètre est placé sur le circuit et permet ainsi de
détecter le passage d'un courant électrique. 𝐺

𝐹𝑖𝑔. 1 − 𝐶𝑒𝑙𝑙𝑢𝑙𝑒 𝑝𝑕𝑜𝑡𝑜é𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒


Le caractère essentiel de l'effet photoélectrique est l'existence d'un seuil en fréquence: on n'observe le
passage du courant électrique que pour certaines radiations. En termes plus précis :

• si la lumière incidente a une fréquence 𝜗 supérieure à une certaine fréquence 𝜗𝑠 , le courant électrique
circule ce qui signifie que des électrons sont arrachés de la cathode et sont attirés par l'anode. La fréquence
𝜗𝑠 est caractéristique du métal et est indépendante de l'intensité du rayonnement incident.

• si la lumière incidente a une fréquence inférieure à 𝜗𝑠 , il n'y a pas de courant qui circule.

Par ailleurs, on note expérimentalement l'absence d'un seuil de flux lumineux: on enregistre un courant
électrique même pour des valeurs très faibles du flux lumineux.

Ces résultats ne peuvent pas être interprétés par la théorie classique. En effet, si les électrons ne sortent pas
du métal c'est qu'il existe une barrière d'énergie entre le métal et le vide. On pense qu'alors le courant
électrique est dû à certains électrons qui ont une énergie supérieure à cette barrière, mais la théorie
ondulatoire (théorie classique) impose dès lors que l'énergie des électrons est proportionnelle à la densité
d'énergie électromagnétique c'est à dire au flux lumineux. On devrait donc obtenir un seuil en flux et non un
seuil en fréquence, ce qui est en contradiction avec les résultats précédents.

C'est Einstein en 1905 qui, reprenant l'hypothèse des quanta de Planck, donna une interprétation
satisfaisante à l'effet photoélectrique. Il postule donc que les radiations lumineuses sont composées de
quanta (grains, paquets, morceaux) d'énergie. Un quantum transporte l'énergie 𝐸 = 𝑕𝜗 où 𝑕 est la constante
de Planck et 𝜗 la fréquence de la radiation excitatrice. Quand un quantum "tombe" sur la cathode, il disparaît
et son énergie peut être partagée en deux quantités : une quantité, 𝑊𝑠 , est utilisée pour extraire l'électron du

Le caractère essentiel de l'effet photoélectrique est l'existence d'un seuil en fréquence: on n'observe le
passage du courant électrique que pour certaines radiations. En termes plus précis :

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• si la lumière incidente a une fréquence 𝜗 supérieure à une certaine fréquence 𝜗𝑠 , le courant électrique
circule ce qui signifie que des électrons sont arrachés de la cathode et sont attirés par l'anode. La fréquence
s est caractéristique du métal et est indépendante de l'intensité du rayonnement incident.

• si la lumière incidente a une fréquence inférieure à 𝜗𝑠 , il n'y a pas de courant qui circule. Par ailleurs, on
note expérimentalement l'absence d'un seuil de flux lumineux: on enregistre un courant électrique même
pour des valeurs très faibles du flux lumineux.

Ces résultats ne peuvent pas être interprétés par la théorie classique. En effet, si les électrons ne sortent pas
du métal c'est qu'il existe une barrière d'énergie entre le métal et le vide. On pense qu'alors le courant
électrique est dû à certains électrons qui ont une énergie supérieure à cette barrière, mais la théorie
ondulatoire (théorie classique) impose dès lors que l'énergie des électrons est proportionnelle à la densité
d'énergie électromagnétique c'est à dire au flux lumineux. On devrait donc obtenir un seuil en flux et non un
seuil en fréquence, ce qui est en contradiction avec les résultats précédents. C'est Einstein en 1905 qui,
reprenant l'hypothèse des quanta de Planck, donna une interprétation satisfaisante à l'effet photoélectrique. Il
postule donc que les radiations lumineuses sont composées de quanta (grains, paquets, morceaux) d'énergie.
Un quantum transporte l'énergie 𝐸 = 𝑕𝜗 où 𝑕 est la constante de Planck et 𝜗 la fréquence de la radiation
excitatrice. Quand un quantum "tombe" sur la cathode, il disparaît et son énergie peut être partagée en deux
quantités : une quantité, 𝑊𝑠 , est utilisée pour extraire l'électron du métal, appelée travail d'extraction ou
travail de sortie, et l'autre quantité est communiquée à l'électron sous forme d'énergie cinétique. La
conservation de l'énergie s'écrit donc :

𝑕𝜗 = 𝑊𝑠 + 𝐸𝑐𝑚𝑎𝑥

Nous pouvons poser 𝑊𝑠 = 𝑕𝜗𝑠 et dès lors les


radiations de fréquence inférieure à 𝜗𝑠 ne permettent
pas l'extraction de l'électron. Il existe donc bien un 𝐼
seuil en fréquence

La caractéristique courant-tension présente 𝐼𝑆


l’allure indiquée sur la figure 4 et peut être décrite
comme suit :
𝑈𝐴𝐶
* Pour 𝑈𝐴𝐶 = 0, des électrons sont arrachés du
métal et possèdent une énergie cinétique. Un certain −𝑉0
nombre atteint l'anode, ils produisent donc un 𝐹𝑖𝑔. 2
courant photoélectrique d'intensité 𝐼0 (courant de court-circuit).

* Pour 𝑈𝐴𝐶 > 0, les électrons sont accélérés vers l'anode, ainsi I augmente si Uac augmente. L'existence
du courant de saturation Is s’explique par le fait qu'au delà d'une certaine valeur de Uac, tous les électrons
émis par la cathode sont captés par l'anode ; donc le courant ne peut plus augmenter.

* Pour 𝑉0 < 𝑈𝐴𝐶 < 0, le champ électrique ralentit les électrons émis par la cathode. Par conséquent, un
nombre limité d’électrons arrivent à l'anode. Donc, le courant diminue quand 𝑈𝐴𝐶 augmente en valeur
absolue.

* Pour 𝑈𝐴𝐶 = −𝑉0 < 0, les électrons sont arrêtés au voisinage de l’anode (courant 𝐼 nul) et même les
électrons ayant une énergie cinétique maximale ne parviennent pas à l’anode. L’application du théorème de
l’énergie cinétique donne : ∆𝐸 = 𝑊 𝐹𝑒 = 𝐸𝑓 − 𝐸𝑖 = 𝑞 𝑉𝑖 − 𝑉𝑓 = −𝑒 𝑉𝐶 − 𝑉𝐴 = 𝑒𝑈𝐴𝐶 = −𝑒𝑉0

1 1 1
∆𝐸 = 𝑚𝑣𝐴 2 − 𝑚𝑣𝐶 2 = − 𝑚𝑣𝐶 2
2 2 2

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𝑚𝑎𝑥
𝐸𝑐𝑖𝑛 é𝑡𝑖𝑞𝑢𝑒 = 𝑒𝑉0

𝑉0 est le potentiel d’arrêt. Sa mesure permet donc de connaître l’énergie cinétique maximale des électrons
émis par la cathode.

La relation d’Einstein permet alors d’écrire : 𝑉0


𝑒𝑉0 = 𝑕𝜗 − 𝑊𝑠
𝜗
Le potentiel d’arrêt est une fonction linéaire de la fréquence et la
mesure de la pente de la droite fournit donc la valeur de la 𝜗𝑠
constante de Planck (𝐹𝑖𝑔. 3) 𝐹𝑖𝑔. 3

II- Photon

Nous avons montré que les résultats des deux expériences précédentes ne peuvent pas être expliqués par la
théorie qui attribue à la lumière la notion d'onde (théorie ondulatoire de la lumière). Ces résultats ne peuvent
être correctement interprétés qu'en supposant l'existence d'une particule associée à la lumière que l'on
appelle le photon. Le photon est une particule d'énergie 𝐸 = 𝑕𝜗 de masse nulle se déplaçant à la vitesse de
la lumière 𝑐. Il possède une quantité de mouvement 𝑝 = 𝐸 𝑐 = 𝑕𝜗 𝑐 . Ainsi on associe à l'onde
électromagnétique, une particule de caractéristiques 𝐸, 𝑝 qui sont liées aux caractéristiques de l'onde
𝜔, 𝑘 par :

𝐸=𝑕𝜗= 𝑕 2𝜋 2𝜋 𝜗 = ℏ𝜔 𝑒𝑡 𝑝 = 𝑕𝜗 𝑐 = ℏ𝜔 𝑐 = ℏ𝑘

ℏ = 𝑕 2𝜋 = 1.054 10−34 𝐽. 𝑠

La lumière possède alors le double aspect ondulatoire-corpusculaire. Autrement dit, la lumière manifeste des
propriétés spécifiques d'une nature ondulatoire et également des propriétés de nature corpusculaire. Si l'on
fait abstraction de l'une ou de l'autre, on se trouve dans l'impossibilité d'expliquer l'ensemble des faits
expérimentaux observés sur les champs électromagnétiques. On doit donc admettre que la lumière possède
"simultanément" ces deux natures dont les paramètres caractéristiques sont reliés par la relation 𝐸 = ℏ𝜔
(relation de Planck-Einstein). Ce double aspect de la lumière nous incite à définir le carré de l'amplitude
de l'onde électromagnétique, proportionnelle à la densité d'énergie électromagnétique, comme une
grandeur caractérisant la probabilité de présence du photon en chaque point

III. Effet Compton

Quand on envoie un faisceau lumineux sur des particules, le phénomène attendu par la théorie classique est
l’observation d’un rayonnement diffusé sans changement de longueur d’onde. En 1923, Compton a observé,
en attaquant du graphite avec des rayons 𝑋 (𝜆0 = 0.71Å), que la longueur d’onde du rayonnement diffusé
dépend de l’angle de diffusion (𝐹𝑖𝑔. 4). Il note que les rayonnements diffusés à 𝜃 ≠ 0 ont des longueurs
d’onde supérieures à 𝜆0 alors qu’à 𝜃 = 0, le
rayonnement est émis avec 𝜆0 .
𝑎𝑝𝑟é𝑠
Ici, encore, il s’agit d’un phénomène que la physique 𝑎𝑣𝑎𝑛𝑡 (𝑕 𝜐, 𝑝)
classique ne peut pas expliquer et que seule
l’hypothèse de photons (particules lumineuses) conduit
(𝑕 𝜗0 , 𝑝0 )
à une interprétation satisfaisante des résultats 𝑒
expérimentaux. Compton a considéré ce phénomène 𝜑
comme résultant d’un choc (du type boules de billard)
𝐹𝑖𝑔. 4 𝑒
entre deux particules considérées relativistes à savoir :

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le photon de fréquence 𝜗0 (= 𝑐/𝜆0 ) et un électron qu’il est légitime de supposer immobiles et libre puisque
son énergie de liaison est faible devant 𝑕𝑐/𝜆0 = 17,5𝑘𝑒𝑉. Avant le choc, le photon est caractérisé par une
énergie 𝐸0 = 𝑕𝜗0 et une impulsion 𝑝0 = 𝐸0 /𝑐 (= 𝑕/𝜆0 ) et l’électron, de masse au repos 𝑚0 , par une
énergie 𝑊0 et une impulsion nulle (électron au repos). 𝑊0 se réduit donc à l’énergie de masse 𝑚0 𝑐 2 . Après
le choc, le photon diffusé possède une énergie 𝐸 = 𝑕𝜗0 et une impulsion 𝑝 = 𝑕/𝜆 et la particule cible
(l’électron) a acquis une énergie cinétique 𝑇 = 𝑊 − 𝑊0 où 𝑊 est l’énergie relativiste et une impulsion 𝑃𝑒 .

En utilisant la loi de la conservation de la quantité de mouvement et celle de l’énergie totale (ou la


méthode des quadri-vecteurs énergie-impulsion), on peut établir la relation suivante :

∆𝜆 = 𝜆 − 𝜆0 = (𝑕 𝑚0 𝑐) 1 − 𝑐𝑜𝑠𝜃 𝑜𝑢 ∆𝜆 = 2(𝑕 𝑚0 𝑐) 𝑠𝑖𝑛2 𝜃 2

Cette relation justifie entièrement les résultats expérimentaux puisqu’elle exprime bien le changement de
la longueur d’onde du photon diffusé et de plus, on a pour 𝜃 = 0, 𝜆 = 𝜆0 . On note aussi que ∆𝜆 ne dépend
que de l’angle de diffusion 𝜃 et qu’elle est indépendante de l’énergie du photon incident. La quantité 𝑕/
𝑚0 𝑐, que l’on note 𝜆𝐶 , est appelée longueur d’onde Compton ; sa valeur pour l’électron vaut 0.0243Å.

B/ ONDES DE MATIERE

I- Hypothèse de L. de Broglie. Diffraction de particules matérielles


En 1924 (peu de temps avant la thèse de L.
de Broglie), Thomson a observé lors de la Faisceau
traversée d'une feuille métallique par des d’électrons
électrons, une figure de diffraction analogue
à celle que l'on observe avec les rayons X;
(𝐹𝑖𝑔. 5).

Ce phénomène ne peut pas s'expliquer par


la théorie classique qui exclut tout 𝐹𝑖𝑔. 5
comportement ondulatoire d'un corpuscule.

Louis de Broglie posa l'hypothèse suivante: Non seulement la lumière, mais aussi la matière possède le
double aspect ondulatoire-corpusculaire. A toute particule de matière de quantité de mouvement 𝑝 = 𝑚𝑣 est
associée une onde de longueur d'onde 𝜆 donnée par :

𝜆=𝑕 𝑝

𝑕 est la constante de Planck, 𝜆est appelée longueur d'onde de L. de Broglie.

Cette hypothèse a été confirmée par d'autres expériences :

Davisson et Germer pour la diffraction des électrons (sur cristal de 𝑁𝑖). Rupp pour la diffraction des
protons Olson pour la diffraction des atomes Stern pour la diffraction des molécules

Par analogie avec le rayonnement lumineux, l'énergie de la particule et la pulsation (ou la fréquence) de
l'onde associée sont liées par la relation 𝐸 = 𝑕𝜗(𝑜𝑢 𝐸 = ℏ𝜔). Cette relation et la relation de L. de Broglie
permettent ainsi de relier les deux aspects ondulatoire et corpusculaire de la matière :

Aspect corpusculaire Aspect ondulatoire Relations


Impulsion 𝑝 Longueur d’onde 𝜆 𝑜𝑢 (𝑘) 𝜆 = 𝑕 𝑝 (𝑜𝑢 𝑘 = 𝑝 ℏ
Energie 𝐸 Fréquence 𝜈 𝑜𝑢 𝜔) 𝐸 = 𝑕𝜗(𝑜𝑢 𝐸 = ℏ𝜔)

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L’aspect ondulatoire des particules matérielles ne se manifeste que lorsque la longueur d'onde de L. de
Broglie est du même ordre de grandeur que la longueur caractéristique de la matière à l’échelle atomique
c’est à dire la distance atomique. Celle-ci est de l’ordre de l’angström. En utilisant la formule 𝜆 = 𝑕 𝑝 =
𝑕/ 2𝑚𝐸 (cas non relativiste), on trouve 𝐸 = 150 𝑒𝑉 pour des électrons et 𝐸 = 1/13 𝑒𝑉 pour des
neutrons ; d’où l’utilisation de particules relativement lentes pour l’étude par exemple de la structure d’un
cristal. Pour des objets macroscopiques la longueur d'onde associée est toujours infime. Une particule de
masse 10−5 𝑔 se déplaçant à la vitesse 𝑣 = 1𝑐𝑚/𝑠 aura une longueur d'onde de L. de Broglie de l'ordre de
6,6 𝑥10−22 𝑐𝑚 ce qui est une valeur ridiculement petite, de telle sorte que l'aspect ondulatoire de son
mouvement est indécelable. C'est pourquoi les ondes de matière ne sont pas évidentes en physique
macroscopique. Ainsi la physique non quantique (physique classique ou relativiste) reste une excellente
approximation pour l'étude des mouvements à notre échelle.

Remarques importantes

Il existe des différences notables entre ondes lumineuses et ondes de matière :

* Pour les ondes lumineuses, 𝜆 𝑒𝑡 𝜈 sont liées par la relation 𝜆𝜈 = 𝑐 où c est la vitesse de la lumière alors
que pour les ondes de matière, il n'y a pas de relation évidente entre 𝜆 𝑒𝑡 𝜈; mais des relations plus ou moins
complexes selon le phénomène physique (relations de dispersion).

* La vitesse de la particule de matière et la vitesse de l'onde associée sont en général différentes tandis que
la particule lumineuse, le photon, se déplace à la vitesse c de propagation de l'onde électromagnétique.

* L'amplitude de l'onde lumineuse est reliée au module du champ électrique. Pour les ondes de matière,
l'amplitude est un nombre complexe à priori sans signification physique.

II. Interprétation probabiliste

De la même manière que pour le photon, le carré du module de l'amplitude de l'onde de L. de Broglie
donne la probabilité de présence d'une particule. Ceci est justifié expérimentalement. En effet, dans
l'expérience de diffraction des électrons on observe (sur plaque photographique) des endroits de
noircissement maximal (𝐹𝑖𝑔. 4). Ce sont donc des régions où l'intensité c'est à dire le carré de l'amplitude de
l'onde, est maximale. Ces noircissements sont crées par les impacts des électrons.

Il est donc naturel d'envisager une relation de proportionnalité entre l'intensité de l'onde et la densité
d'électrons, n.

Si l'on désigne par Φ l'amplitude de l'onde, son intensité est donnée par 𝐼Φ𝐼 2 , soit 𝐼Φ𝐼 2 = 𝛼. 𝑛. Si 𝑑 3 𝑃 est
la probabilité de trouver un électron à l'instant t dans l'élément de volume 𝑑 3 𝑟, on a :

𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑 ′ 𝑒𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑙𝑒 𝑣𝑜𝑙𝑢𝑚𝑒 𝑑 3 𝑟 𝑛 𝑑 3 𝑟


𝑑3 𝑃 = =
𝑛𝑜𝑚𝑏𝑟𝑒 𝑑′𝑒𝑙𝑒𝑐𝑡𝑟𝑜𝑛𝑠 𝑎𝑟𝑟𝑖𝑣𝑎𝑛𝑡 𝑑𝑎𝑛𝑠 𝑡𝑜𝑢𝑡 𝑙′𝑒𝑠𝑝𝑎𝑐𝑒 𝑁

En posant 𝐼ψ𝐼 2 = 𝐴 𝐼Φ𝐼 2 avec 𝐴 = 1/𝛼𝑁 (= 𝑐𝑡𝑒), on obtient alors : 𝑑 3 𝑃 = 𝐼ψ𝐼 2 𝑑 3 𝑟

et, on dit que 𝐼ψ𝐼 2 est une densité de probabilité de présence de la particule. On voit donc que seule 𝐼ψ𝐼 2
(et non ψ) a une réalité physique. Cette interprétation impose une condition évidente sur la fonction ψ(𝑟, 𝑡):
la probabilité de trouver la particule dans tout l'espace est égale à 1; soit : 𝐼ψ𝐼 2 𝑑 3 𝑟 = 1, quelque soit t.

C'est la condition de normalisation. En d'autres termes, la fonction ψ(𝑟, 𝑡) doit être une fonction bornée
dans tout l'espace de façon à ce que l'intégrale converge; on dit que

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ψ(𝑟, 𝑡) est une fonction de carré sommable. De plus ψ(𝑟, 𝑡) doit être continue et admettre une dérivée
première également continue.

La condition de normalisation exprime donc que la particule est nécessairement localisée dans une région
finie de l'espace, en dehors de laquelle la densité de probabilité de présence doit être nulle. On s'attendra
donc à ce que l'onde associée à une particule sera d'étendue limitée spatialement et on pourra à chaque
instant définir 𝐼ψ𝐼 2 comme une fonction de la position dans l'espace. Ainsi il sera possible à partir de cette
onde de localiser avec une certaine probabilité la particule qui lui est associée.

C/ PHYSIQUE CLASSIQUE OU PHYSIQUE QUANTIQUE

On sait que la mécanique classique, telle que l'on peut la tirer de la loi fondamentale de la dynamique cesse
d'être applicable quand les vitesses relatives des particules deviennent comparables à la vitesse 𝑐 (𝑐 =
3𝑥108 𝑚/𝑠). Un tel critère est donc basé sur l'existence de la constante 𝑐 (constante fondamentale de la
mécanique relativiste). Par analogie, on peut formuler un critère pour décider quand on doit appliquer la
mécanique quantique ou quand la théorie classique convient. En effet, la constante 𝑕 de Planck va servir à
définir la frontière entre les domaines de validité des théories classique et quantique. Remarquons d'abord
que d'après la relation de Planck-Einstein (𝐸 = 𝑕𝜈), 𝑕 a pour dimensions: (énergie) x (temps) =
[𝑀𝐿2 𝑇 −1 ]; de même d'après la relation de L. de Broglie (𝜆 = 𝑕/𝑝), 𝑕 a pour dimensions : (quantité de
mouvement) x (longueur) = [𝑀𝐿𝑇 −1 . 𝐿]. Ces dimensions ne sont rien d'autres que celles du moment
cinétique. Une telle grandeur physique s'appelle une action et la constante 𝑕 s'appelle le quantum
(fondamental) d'action. Dans le système 𝑆. 𝐼., l'unité d'une action est le Lagrange (𝐿). On a donc:

1 𝐿 = 1 𝐾𝑔𝑚2 𝑠 −1 1 𝐽. 𝑠 ∼ 10+34 𝑕

Le critère est en gros le suivant : Si dans un système physique une quelconque grandeur ayant les
dimensions d'une action prend une valeur numérique de l'ordre de celle de la constante de Planck 𝑕, le
comportement du système doit être décrit dans le cadre de la mécanique quantique. Si au contraire une
grandeur physique homogène à une action a une valeur très grande par rapport à 𝑕, les théories classiques
sont largement suffisantes pour comprendre les phénomènes qui se produisent. Notons enfin qu'il n'est pas
possible qu'un phénomène physique possède une action très inférieure à 𝑕; si une combinaison de grandeurs
physiques conduit à une telle action, cette combinaison n'a pas de sens physique.

Exemples:

1) soit un corps de masse m=1g et effectuant des oscillations d'amplitude maximale 𝑥 = 1𝑐𝑚 avec une
vitesse 𝑣 = 1𝑐𝑚/𝑠. Sa quantité de mouvement est donc 𝑝 = 𝑚𝑣 = 105 𝑘𝑔. 𝑚/𝑠 et son action est
alors 𝐴 = 𝑝. 𝑥 = 107 𝐿 = 10+27 𝑕 >> 𝑕. C'est ce que nous savions déjà: un tel système peut
être décrit classiquement.
2) Soit un atome d'hydrogène dont on savait dès le début de ce siècle que l'énergie d'ionisation vaut
𝐸 = 13,6 𝑒𝑉 ∼ 2. 1018 𝐽 et que la lumière qu'il émet est situé dans l'ultra-violet: 𝜆 = 100 𝑛𝑚 soit
𝜔 = 2. 1016 𝑠 −1 . On en déduit une action caractéristique 𝐴 = 𝐸/𝜔 ≈ 10−34 𝐿 ≈ 𝑕. la théorie
quantique s'impose donc pour analyser les mécanismes en jeu dans l'atome d'hydrogène.

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Chapitre 2 :

MÉCANIQUE ONDULATOIRE

OU

MÉCANIQUE QUANTIQUE DE CHRÖDINGER

INTRODUCTION

I. PAQUET D'ONDES

1) Onde associée à une particule

2) Inégalités spectrales et Relations d’incertitude

II. ÉQUATIONS DE SCHRÖDINGER

1) Cas d'un système libre (non relativiste)

2) Cas d'un système soumis à des forces dérivant d'un potentiel

3) Cas du système conservatif.

4) quelquesexemples de potentiels plats.

a- Marche de potentiel

b- Puits plat infini

A. RTIBI Page 8
Introduction

Historiquement, la mécanique ondulatoire constitue la première approche, bien avant la mécanique


matricielle de Heisenberg, élaborée pour interpréter les faits expérimentaux relatifs à l'aspect ondulatoire de
la matière. L'hypothèse de Louis de Broglie a été l'idée de Base de cette approche. Dans cette approche et
comme nous l’avons déjà souligner (conclusion du Chap.1), que l’état quantique d’une particule matérielle
est caractérisé par une fonction d’onde 𝜓 𝑟, 𝑡 qui contient toutes les informations qu’il est possible
d’obtenir sur la particule. Cette fonction étant de carré sommable. Ce chapitre sera consacré à l'approche de
Schrödinger.

I- PAQUET D'ONDES
1- Onde associée à une particule

Considérons une particule libre de masse m. On lui attribue une impulsion p et elle possède au moins
classiquement, une énergie purement cinétique 𝑝2 /2𝑚. En suivant les idées de L. de Broglie, on va associer
à cette particule une onde de vecteur d'onde 𝑘 = 𝑝 / ℏ et de pulsation 𝜔 = 𝐸/ћ qui peut être représentée
par une onde plane:

𝜓 𝑟, 𝑡 = 𝐶𝑒𝑥𝑝𝑖 𝑘. 𝑟 − 𝜔 𝑘 . 𝑡 = 𝐶𝑒𝑥𝑝𝑖 𝑝. 𝑟 − 𝐸 𝑝 . 𝑡

On a la densité de probabilité 𝜓 𝑟, 𝑡 2 = 𝐶 2 = 𝑐𝑡𝑒, on en déduit que 𝜓 𝑟, 𝑡 n'est pas de carré sommable


et par conséquent elle ne doit pas être associer à une particule. On conclue qu’ une onde plane
monochromatique n'est pas physiquement réalisable.

Utilisant maintenant une superposition d’ondes planes monochromatiques de caractéristiques (𝑘 , 𝜔) pour


chacune (paquet d’ondes) :

𝜓 𝑟, 𝑡 = (2𝜋)−3 2
𝑔(𝑘)𝑒𝑥𝑝𝑖 𝑘. 𝑟 − 𝜔 𝑘 . 𝑡 𝑑 3 𝑘

Pour une dimension et à 𝑡 = 0 on a :


−1 2
𝜓 𝑥, 0 = 2𝜋 𝑔 𝑘𝑥 𝑒𝑥𝑝𝑖 𝑘𝑥 . 𝑥 𝑑𝑘𝑥

𝑔 𝑘𝑥 est une fonction complexe qui n’a de valeurs notables


que dans un intervalle relativement étroit Δ𝑘 centré autour d’une 𝑔 𝑘𝑥
valeur 𝑘0 et pratiquement nulle en dehors de cet intervalle. Δ𝑘
On note que 𝑔 𝑘𝑥 n’est autre que la transformée de Fourier de 𝑘𝑥
𝜓 𝑥, 0 :
𝑘0
−1 2
𝑔 𝑘𝑥 = 2𝜋 𝜓 𝑥, 0 𝑒𝑥𝑝 − 𝑖 𝑘𝑥 . 𝑥 𝑑𝑥

2- Inégalités spectrales et relations d’incertitudes

D’après les propriétés de la transformation de Fourier, on montre que si 𝑔 𝑘𝑥 est appréciable au voisinage
de 𝑘𝑥0 , la fonction 𝜓 𝑥, 𝑡 l’est aussi au voisinage d’un point 𝑥0 . Néanmoins, l’étalement des deux
voisinages est inversé càd si Δ𝑥 est l’étendu de 𝜓 𝑥, 0 et Δ𝑘𝑥 celui de 𝑔 𝑘𝑥 , plus Δ𝑥 est étroit plus Δ𝑘𝑥 est
étalé et vice versa.

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𝑔 𝑘𝑥 𝜓 𝑥, 0
Δ𝑥
Δ𝑘
𝑘𝑥 𝑥

Un calcul mathématique montre en effet queΔ𝑥 et Δ𝑘𝑥 sont lié par la relation Δ𝑥. Δ𝑘𝑥 ≥ 1 2 donc
Δ𝑥. Δ𝑝𝑥 ≥ ℏ 2. Cette relation affirme que l’on ne peut pas connaître en même temps avec une grande
précision la position et la quantité de mouvement de la particule càd si la position est connue avec une
incertitude Δ𝑥, la quantité de mouvement est au mieux connue avec une incertitude Δ𝑝𝑥 ≥ ℏ 2Δ𝑥. Ainsi,
l’amélioration de la précision sur la position se fait au détriment de celle de la quantité de mouvement et
inversement.

Pour l’espace à 3 dimension on a :

𝚫𝒙. 𝚫𝒑𝒙 ≥ ℏ 𝟐 , 𝚫𝒚. 𝚫𝒑𝒚 ≥ ℏ 𝟐 , 𝚫𝒛. 𝚫𝒑𝒛 ≥ ℏ 𝟐

Relations d’incertitudes de Heisenberg.

II- ÉQUATION DE SCHRÖDINGER (ou Equation d’onde)

Considérons une particule de masse m, on lui associe le paquet d’onde :

𝜓 𝑟, 𝑡 = (2𝜋)−3 2
𝑔(𝑘)𝑒𝑥𝑝𝑖 𝑘. 𝑟 − 𝜔 𝑘 . 𝑡 𝑑 3 𝑘

Dans le cas d’une dimension on a : si on pose 𝑘𝑥 = 𝑘

𝜓 𝑥, 𝑡 = (2𝜋)−1 2
𝑔(𝑘)𝑒𝑥𝑝𝑖 𝑘. 𝑥 − 𝜔 𝑘 . 𝑡 𝑑𝑘

Cette expressionvérifie l’équation suivante :

𝜕 ℏ2 𝜕 2 1 ℏ2 2
−𝑖ℏ 𝜓 𝑥, 𝑡 − 2
𝜓 𝑥, 𝑡 = 𝑘 − ℏ𝜔 𝑘 𝑔 𝑘 𝑒𝑥𝑝𝑖 𝑘. 𝑥 − 𝜔 𝑘 . 𝑡 𝑑𝑘
𝜕𝑡 2𝑚 𝜕𝑥 2𝜋 2𝑚

ℏ2 𝑝2
Or 𝐸 = ℏ𝜔 et 𝑝 = ℏ𝑘 donc 2𝑚 𝑘 2 − ℏ𝜔 = 2𝑚 − 𝐸

En conséquence :

𝜕 ℏ2 𝜕 2 1 𝑝2
−𝑖ℏ 𝜓 𝑥, 𝑡 − 𝜓 𝑥, 𝑡 = − 𝐸 𝑔 𝑘 𝑒𝑥𝑝𝑖 𝑘. 𝑥 − 𝜔 𝑘 . 𝑡 𝑑𝑘
𝜕𝑡 2𝑚 𝜕𝑥 2 2𝜋 2𝑚

1- Cas d'un système libre (non relativiste)

Pour une telle particule, on a :𝐸 = 𝐸𝑐 = 𝑚𝑣 2 2 = 𝑝2 2𝑚 et l’équation de Schrodinger est:

𝜕 ℏ2 𝜕 2
𝑖ℏ 𝜓 𝑥, 𝑡 = − 𝜓 𝑥, 𝑡
𝜕𝑡 2𝑚 𝜕𝑥 2
2- Cas d'un système soumis à des forces dérivant d'un potentiel 𝑼(𝒙, 𝒕)

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Examinons d’abord le cas où U(x,t) = constante que l’on pose 𝑈 𝑥, 𝑡 = 𝑈0

𝜕 ℏ2 𝜕 2
𝑖ℏ 𝜓 𝑥, 𝑡 = − 𝜓 𝑥, 𝑡 + 𝑼𝟎 𝜓 𝑥, 𝑡
𝜕𝑡 2𝑚 𝜕𝑥 2
Dans le cas où le potentiel est quelconque, Schrödinger a proposé d’étendre le résultat précédent en
postulant que l’onde associée à la particule obéit à l’équation :

𝜕 ℏ2 𝜕 2
𝑖ℏ 𝜓 𝑥, 𝑡 = − 𝜓 𝑥, 𝑡 + 𝑼(𝒙, 𝒕)𝜓 𝑥, 𝑡
𝜕𝑡 2𝑚 𝜕𝑥 2
En 3-dimension :

𝜕
𝑖ℏ 𝜓 𝑟, 𝑡 = Δ𝜓 𝑟, 𝑡 + 𝑼 𝑟, 𝒕 𝜓 𝑟, 𝑡
𝜕𝑡
𝜕2 𝜕2 𝜕2
Et où : Δ = 𝜕 𝑥 2 + 𝜕 𝑦 2 + 𝜕 𝑧 2

3- Cas du système conservatif.


Pour un tel système, l’énergie potentiel ne dépend pas du temps ; soit : 𝑼 𝑟, 𝒕 = 𝑼 𝑟 . Cherchons des
solutions à variables séparées en posant : 𝜓 𝑟, 𝑡 = Φ 𝑟 . 𝑓 𝑡

En remplaçant le ptentiel et en divisant par : Φ 𝑟 . 𝑓 𝑡 on obtient :

𝑓 ℏ2 ΔΦ 𝑟
𝑖ℏ =− +U 𝑟
𝑓 2𝑚 Φ 𝑟

L’égalité n’est possible que si chacun des deux membres est égal à la même constante que l’on pose = 𝐶.
On aura alors :

𝑓 𝐶
𝑖ℏ =C, d’où : 𝑓 𝑡 = 𝑓 𝑡0 exp⁡
[−𝑖 𝑡 − 𝑡0 ]
𝑓 ℏ

𝐶 a la dimension d’une énergie que l’on note 𝐸 et 𝑓 𝑡0 est détermin »epar les conditionsinitiales. On a
alors :

ℏ2
− ΔΦ 𝑟 + U 𝑟 Φ 𝑟 = 𝐸Φ 𝑟
2𝑚
C’est l’équation de Schrodinger indépendante du temps, ainsi la solution générale dans le cas d’un système
conservatif s’écrit :

𝐸
𝜓 𝑟, 𝑡 = Φ 𝑟 . exp⁡
[−𝑖 𝑡 − 𝑡0 ]

Remarques

i. 𝐶 = 𝐸 est réelle ,si non 𝜓 𝑟, 𝑡 2 𝑑 3 𝑟 varie au cours du temps


ii. 𝜓 𝑟, 𝑡 2 = Φ 𝑟 2 , densité de probabilité de présence de la particule est indépendante du temps.
C’est pour cela que 𝜓 𝑟, 𝑡 décrit un état stationnaire.

A. RTIBI Page 11
iii. Tout ce qui vient d'être explicitement démontré pour un système ne contenant qu'une particule
s'étend, sans aucune difficulté, aux systèmes contenant un nombre quelconque de particules et dont
l’énergie potentiel ne dépend pas du temps explicitement.

4- Quelques exemples de potentiels plats.

Pour simplifier, nous supposerons que le potentiel ne varie qu'avec une seule coordonnée de position:
𝑈(𝑥) 𝑈(𝑥) 𝑈(𝑥) 𝑈(𝑥) ∞

𝑝𝑢𝑖𝑡𝑠
𝑎 𝑥 𝑎 𝑥 𝑎 𝑥
𝑚𝑎𝑟𝑐𝑕𝑒 𝑎 𝑏 𝑏
𝑏𝑎𝑟𝑟𝑖è𝑟𝑒 𝑝𝑢𝑖𝑡𝑠 𝑖𝑛𝑓𝑖𝑛𝑖

Comme l'hamiltonien du système est indépendant du temps, le problème se ramène donc à la recherche
d'états stationnaires. Ces états sont représentés par des fonctions d'onde, solutions de l'équation de
Schrödinger indépendante du temps.

ℏ2 𝜕 2
− Φ 𝑥 + U 𝑥 Φ 𝑥 = 𝐸Φ 𝑥
2𝑚 𝜕𝑥 2
Le but est donc de :

- déterminer les énergies 𝐸 possibles

- calculer les fonctions Φ 𝑥 .

Voir Serie 2 pour les 2 cas :

a. marche de potentiel
b. puits infini de potentiel.

A. RTIBI Page 12

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