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Cours Energie Solaire Photovoltaique

Mamadou Lamine NDIAYE


École Supérieure Polytechnique de DAKAR

Centre International de Formation et de Recherche en Energie Solaire


(CIFRES)

ESP, Dakar 2013

1
PLANNING

2
PLAN
q  Contexte et enjeux des énergies renouvelables
q  Effet photovoltaïque et Conversion PV
q  Technologie des cellules PV
q  Répartition énergétique du spectre solaire
q  Evaluation du potentiel solaire
q  Caractérisation des modules solaires
q  Dimensionnement des installations solaires
q  Système solaire connectés au réseau
q  Méthodologie de réalisation d’une installation solaire
q  Maintenance d’une installation solaire
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CONTEXTE ET ENJEUX DES
ÉNERGIES RENOUVELABLES

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ÉNERGIE ET DEVELEOPPEMENT

q  La consommation énergétique en Afrique reste la plus faible du monde :


0,63 tep par habitant
§  1Tep = 41,855 giga joules = 10Gcal, = 1T de pétrole;
§  1baril de pétrole = 159 litres
§  1 Tep = 7,6 barils
q  2,8 fois moins que la moyenne mondiale
q  7 à 14 fois moins qu’en Europe et Amérique du Nord
q  La faiblesse de la consommation énergétique se traduit par l’utilisation
massive des forces humaines et animales pour la satisfaction des
besoins
q  Le soleil déverse chaque jour l’équivalent de 100 000 milliards de TEP
(tonnes équivalent pétrole)

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SOURCES D’ÉNERGIE

q  Un monde dominé par les combustibles fossiles .


q  Nous distinguons :
§  Le Charbon
§  Le pétrole
§  Le Gaz
§  Le Nucléaire
§  Les Énergies Renouvelables
•  L’Hydraulique
•  Le solaire
•  L’Éolien
•  La Biomasse (renouvelable que si l’on replante ce que l’on
consomme)
•  La Géothermie

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DEUX PROBLÈMES PRÉOCCUPANTS

q  Accroissement de l’effet de serre


q  Energies fossiles
§  Inégalement réparties dans le monde
§  Raréfaction des ressources fossiles à bon marché
§  Fluctuations des prix
§  Epuisables à long terme

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ÉNERGIES RENOUVELABLES: ÉNERGIE DE
SUBSTITUTION
q  Le gisement solaire en Afrique et au Sénégal est considérable avec
1.500 à 2.500 heures d’ensoleillement par an
q  74% de l’Afrique reçoit un ensoleillement annuel supérieur à 1900 kWh/
m²/an
q  L’énergie solaire est la source d’énergie la mieux adaptée à la
satisfaction des besoins modérés et dispersés en électricité
q  L’énergie fossile ne dure qu’un temps et coûte chère, 1baril de pétrole
autour de 86dollars
q  La biomasse – essentiellement « bois énergie » représente ¾ de la
consommation énergétique totale constituant une menace pour
l’environnement
q  L’approvisionnement difficile de l’énergie fossile
Malgré des paramètres géographiques et technologiques favorables et des
situations économiques contraignantes, l’utilisation des énergies
renouvelables reste encore marginale
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IMPACTS DE L’UTILISATION DES ÉNERGIES
RENOUVELABLES
q  Le développement des énergies renouvelables notamment l’électricité
solaire au service du développement rural participe à la mise en œuvre
des priorités majeures que sont :
§  Lutte contre la pauvreté à travers l’autosuffisance alimentaire,
l’accès à l’eau potable et à l’énergie,
§  Amélioration de la santé,
§  Égalité entre hommes et femmes,
§  Sauvegarde des ressources naturelles.
§  De l’énergie propre pour un environnement meilleur et un
développement durable.
§  Sécurité: l’éclairage public favorise la lutte contre l’insécurité
§  Création d’emplois dédiés
§  Limitation des catastrophes naturelles
§  Minimalisation des catastrophes écologiques

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L’ENERGIE SOLAIRE

q  L'énergie solaire est l’énergie que dispense le soleil par son


rayonnement, directement ou de manière diffuse à travers l‘atmosphère.
q  Nous distinguons :
§  L’énergie solaire photovoltaïque
§  L’énergie solaire thermique

L’énergie solaire photovoltaïque L’énergie solaire thermique


Production d’électricité Production de la chaleur
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ÉVOLUTION DE LA PRODUCTION DE PV EN GWc

12
ÉVOLUTION DE L’INSTALLATION DE PV EN GWc

13
ÉVOLUTION DES INSTALLATIONS CUMULEES

14
PARTS DE MARCHE PAR TECHNOLOGIE

•Marché dominé par le silicium


•Couche mince en déclin 4-6 %
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UTILISATION DU SILICIUM

q  Sur une production des cellules PV de plus de 100 GW-crête en 2017


q  94% de la production sur silicium cristallin
§  61% monocristallin;
§  33% multicristallin
q  12 tonnes de silicium pour produire 1MWc
q  Le silicium représente 28% de la croûte terrestre
§  oxydes ou de silicates
§  non toxique et peu coûteux
§  Le taux d’impureté dans le silicium métallurgique est entre 0.5 et 2%

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EFFET PHOTOVOLTAIQUE

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HISTORIQUE
q 1839 : Le physicien français Edmond Becquerel découvre l’effet photovoltaïque.

q 1875 : Werner Von Siemens expose le phénomène devant l’Académie des Sciences
de Berlin.

q 1887 : Heinrich Hertz met en évidence en l’effet photoélectrique externe,

q 1922 : Einstein obtient le prix Nobel de physique sur l ’effet photo-électrique

q 1954 : Chaplin, Pearson et Prince, des laboratoires Bell mettent au point une cellule
photovoltaïque à haut rendement (4%).

q 1958 : Une cellule avec un rendement de 9 % est mise au point. Les premiers
satellites alimentés par des cellules solaires sont envoyés dans l’espace.

q 1973 : La première maison alimentée par des cellules photovoltaïques est construite
à l’Université de Delaware.

q 1983 : La première voiture alimentée par énergie photovoltaïque parcourt une


distance de 4 000 km en Australie
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PRINCIPE DE L’EFFET PHOTOVOLTAIQUE
q  L ' é n e r g i e s o l a i r e p h o t o v o l t a ï q u e
est l'électricité produite par transformation d'une
partie du rayonnement solaire au moyen d’une
cellule photovoltaïque.
q  Une cellule photovoltaïque est un composant
électronique qui, exposé a la lumière (photons),
génère une tension électrique (0,5 V/ cellule).
q  Le semi-conducteur le moins cher actuellement
présent sur le marché est le silicium, un élément
en abondance sur la Terre puisqu'il compose à
28% l'écore terrestre.
q  Le but des cellules photovoltaïques est de
convertir l‘énergie lumineuse provenant du Soleil
en énergie électrique.
q  Ceci se fait en trois étapes :
ü  absorption des photons de la lumière solaire ;
ü  conversion de l‘énergie reçue par les photons
en énergie électrique (particules électriques
libres) ;
ü  collecter les particules dans un circuit
électrique externe
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29/10/19
INTERACTION RAYONNEMENT MATIÈRE
Matière
q  Atomes
Noyau entouré d’un nuage électronique. Les électrons ne peuvent
occuper n’importe quels niveaux d’énergie :règles de distribution (Bohr)
Rayonnement
q  Photons
La lumière est constituée de photons vibrant à des fréquences f et
sont donc porteurs d’une énergie E (joule) =h.f

q  E (eV) = hν = hc/λ = 1,24/λ

Lorsqu’il y a interaction, l’énergie du photon est intégralement


transférée à l’électron
h constante de PLANCK = 6,62 x10-34J/s
C: vitesse de la lumière =3x108m/s
λ: longueur d’onde
1 eV = 160,217. 10-21 Joule = 44,505. 10-24 Wh
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STRUCTURE ÉLECTRONIQUE DES SOLIDES
q  Bandes de valence, de conduction et Interdite

Niveau du vide Niveau du vide Niveau du vide

Bande conduction Bande conduction


(dernière bande vide
Bande conduction
ou presque vide)

Bande permise Eg=5 à 10 eV


Eg=1,12eV
(bande de valence)
Bande interdite Bande interdite
(Gap)
Bande de valence
(dernière bande pleine
ou presque pleine)
Bande interdite
Bande permise

Métal Isolant Semi conducteur SI

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STRUCTURE ÉLECTRONIQUE DES SOLIDES
q  Bande de valence, les électrons qui s'y trouvent participent aux liaisons
entre les atomes
q  Bande de conduction, les électrons qui s'y trouvent sont mobiles et
peuvent bouger d'un atome à l'autre si on leur applique un champ
approprié, ils participent donc à la conduction électrique ; c'est le
déplacement de ces électrons là qui est responsable du courant
électrique
q  Bande interdite, ou GAP la gamme d'énergie auxquelles les électrons
n'ont pas accès (il n'y a pas de niveau d'énergie dans cette gamme).
q  Niveau de Fermi, correspond à l'énergie limite qui sépare, au zéro
absolu, les niveaux occupés des niveaux vides. Cette énergie est
caractéristique du matériau.

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CONDITIONS D’INTERACTION
q  Métal, le gap est nul ; il y a continuité entre les bandes de valence et
celles de conduction, il y a donc toujours des électrons susceptibles de
conduire le courant.
q  Isolant, la dernière bande de valence est pleine, et le gap est énorme : il
n'y a donc aucune chance d'exciter un électron pour qu'il passe dans la
bande de conduction (l'énergie requise est trop importante et ferait
fondre le matériau avant qu'il ne commence à conduire).

q  Semi conducteur, à température nulle (=0 Kelvin) ce sont des isolants :


bandes de valence pleines, et bandes de conduction vides. Mais un
apport d’énergie faible (thermique ou lumineuse) suffit à faire passer des
électrons dans la bande de conduction car le gap est très faible (de
l'ordre de l'eV) : le matériau devient ainsi conducteur.

23
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CONDITIONS D’INTERACTION
q  Métal, toutes les λ peuvent être absorbées
§  tous les niveaux supérieurs à EF (niveau de Fermi) sont autorisés.
§  ces niveaux sont libres
EF : Energie où la probabilité de présence d’un électron est de ½

q  Isolant, il y a interaction si Ephoton > Eg (Gap) pour atteindre les


premiers niveaux autorisés
–  càd Ephoton > 5 eV soit λ < 0,25 µm

q  Semi conducteur, Eg compris entre 0,6 et 2 eV

–  Si cristallin : Εg = 1,12eV soit λ < 1,12 µm

24
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PAIRE ÉLECTRON-TROU
q  L’intéraction libère des électrons de la bande de valence qui circulent
librement dans la bande de conduction électrons de conduction
q  Des liaisons chimiques manquantes, absence d’électrons dans la bande de
valence lacunes ou trous

q  Conclusion: l’absorption d’un électron produit un électron et un trou


–  une conduction créée par les électrons qui se déplacent vers la bande
de conduction
–  une conduction dans la bande de valence où les électrons se déplacent
par ce qu’il y a des états libres

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UTILISATION DES PAIRES ÉLECTRON-TROU

q  Ces paires électron-trou peuvent être utilisées pour générer un


courant électrique avant de disparaître par recombinaison

q  Démarche :
–  Séparer les électrons des trous par un champ électrique
–  Les collecter pour créer un courant électrique

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TYPE DE SEMI-CONDUCTEURS
q  Intrinsèques
§  Absence d’impuretés ou d’imperfection du réseau tout
électron de la bande de conduction ne peut venir que de la bande
de valence
§  Pour un conducteur intrinsèque la concentration des porteurs libres
dépend de la température

q  Extrinsèques
§  Semi-conducteur dans lequel sont introduites des impuretés
§  Les impuretés sont de type donneurs ou accepteurs d’électrons

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EFFET PHOTOVOLTAIQUE
q  L'effet photoélectrique est l'émission d‘électrons par un matériau,
généralement métallique lorsque celui-ci est exposé à la lumière ou un
rayonnement électromagnétique de fréquence suffisamment élevée, qui
dépend du matériau.
En résume l’effet photoélectrique :

γ + A → e- + A*+
Le photon transfère la totalité de son énergie a l’atome qui en libère une
large partie en émettant l’un de ses électrons.
Énergie cinétique de l'électron éjecte de l'atome :

Ee = hν - Enlj
ou Enlj représente l’énergie de liaison de l’électron dans l’atome. Les
électrons les plus proches du noyau sont les plus lies.

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EFFET PHOTOVOLTAIQUE ET ENERGIE SOLAIRE
q  Le soleil étant disponible en permanence, il est très intéressant d’en
tiré profit en appliquant l’effet photoélectrique. C’est ainsi des cellules
PV ont été conçues pour convertir le rayonnement solaire en électricité.
q  C’est quoi une Cellule photovoltaïque ?
q  Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui,
exposé à la lumière (photons), génère une tension électrique (effet
photovoltaique).
q  La tension obtenue est de l’ordre de 0,5 V
q  Les cellules photovoltaïques sont constituées de semi-conducteurs à
base de silicium (Si), de sulfure de cadmium (SCd) ou de tellure de
cadmium (CdTe). Elles se présentent sous la forme de deux fines
plaques en contact étroit. Un autre nom est "photo galvanique".

29
CONVERSION PV

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MÉCANISMES DE LA CONVERSION PV
q  Conversion directe de l’énergie solaire (la lumière) en énergie électrique
q  Trois phénomènes pour la conversion de l’énergie solaire en énergie
électrique à optimiser
§  Absorption du maximum de photons
§  Transformation de l’énergie absorbée en charges électriques libres
§  Collecte sans perte des charges libres dans un circuit électrique

q  Une photopile solaire doit donc être constituée


§  d’un matériau absorbant dans la bande optique du spectre solaire,
possédant au moins une transition possible entre deux niveaux
d’énergie , transformant l’énergie lumineuse sous forme potentielle et
non thermique
§  et d’une structure de collecte de faible résistance électrique

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MÉCANISMES DE LA CONVERSION PV

q  Pour l’Absorption, il faut un matériau approprié capable d’absorber la


partie la plus intense du spectre solaire; ce qui a comme résultat la
libération d’électrons qui deviennent des porteurs de charge électrique
mobiles laissant derrière eux des vacances, des trous , qui à leur tour
peuvent se déplacer dans le matériau , en général à une vitesse
différente par le réarrangement des électrons qui les entourent

Choix du matériau:
Le matériau idéal à petit ‘gap’ pour absorber jusqu’aux photons
infrarouges dont l’énergie est < 1 eV; Ce petit ‘gap’ baisse la valeur de la
tension de sortie de la photopile (= Eg/q)
Eg est compris entre 1 et 1,5 eV et ne dépend que du matériau utilisé .
Les pertes dans le photopile font que la tension de circuit ouvert
dépasse rarement la moitié du ‘gap’

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MÉCANISMES DE LA CONVERSION PV

q  La séparation des électrons et des trous ainsi que leur


entraînement vers les électrodes collectrices doivent se faire
rapidement pour éviter la recombinaison;

Cette séparation est obtenue grâce à un champ électrique permanent


généré par la jonction de deux semi conducteurs de nature et de type
différents ou par la barrière créée par un métal et un semi-conducteur
(diode Shottky) ou bien plus simplement à l’interface de deux zones
d’un même semi-conducteur dont les concentrations en électrons
libres sont différents (jonction P-N)

—  La réponse spectrale d’une photopile au silicium est comprise


entre 0,4 et 1,15µm

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CONSTITUTION DE LA CELLULE SOALIRE

La cellule solaire est assimilée à une jonction P-N dans un semi


conducteur.
La face arrière de la cellule est constituée d’une partie métallique
permettant d’extraire les porteurs de charge vers une utilisation extérieure.
La face avant est constituée d’une grille permettant une collecte maximale
de courant avec une couche anti-reflet pour une capture optimale des
photons lumineux.
Le matériau le plus utilisé est le Silicium de très grande pureté avec une
addition d’impuretés (dopage) pour obtenir un semi conducteur de type N
(ex le Phosphore) ou P (ex le Bore).

Types de cellules: mono cristallin, poly cristallin, amorphe

Autres matériaux: GaAs – GaTe – CuDs…etc.


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LA CELLULE SOALIRE

P = Scel.ilum ·G

résistance
g
+
r
série
p

V
I _
+ Puissance = I x V

Résistance de charge (utilisation)

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TECHNOLOGIE DES CELLULES PV

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CLASSIFICATION DES CELLULES PV
q TROIS PRINCIPALES FAMILLES
q  Cellules mono cristallines (120w/m2) : 1ère génération de cellules
§ Cellules produites à partir de silicium tiré puis découpé en
plaquettes circulaires.
§ Taux de rendement 12 à 16% jusqu’à 23% au laboratoire.
§ Méthode de production laborieuse , et donc très chère.
q  Cellules poly cristallines (80 w/m2) : produites à partir des déchets
de Si de l’industrie électronique sous forme de lingots carrés
refroidis axialement, découpés en plaquettes minces et débarrassés
de leurs défauts recombinants par diffusion de phosphore ou
aluminium.
§  Procédés moins gourmands en énergie: Coût moins élevés
§  Rendement 11 à 16 % (18 % au laboratoire)
q  Cellules amorphes (40 w/m2) : Utilisent des couches très minces
de Si de 0,3 à 10 micromillimètres (500 micro millimètres pour les
2 autres types)
§  8 à 10% de rendement (13% au laboratoire).
§  Coût de production bien plus bas.
§  De très fines couches de Si amorphes appliquées sur les vitres,
du métal, voire du plastique souple par un procédé de vaporisation
37 sous vide.
CLASSIFICATION
q TROIS PRINCIPALES FAMILLES
q  les cellules amorphes sont présents dans les petits produits de
consommation (calculatrices, montres, Deux fois plus de surfaces
pour la même puissance
—  Dégradations plus rapides

q Avantages: Réactions plus efficaces à la lumière diffuse et celle


fluorescente, et aux températures élevées.
—  Si cristallin adapté à des puissances de qq centaines de Watts à
qq dizaines kW
—  Si mono plus efficace mais plus onéreux.
—  Si amorphe moins cher , destiné à des usages autonomes et de
petites puissances

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CHOIX DU MATÉRIAU SEMI-CONDUCTEUR
q  Parmi les paramètres limitant le rendement de conversion d’une pile
solaire, la largeur de bande interdite Eg apparaît comme l’un des plus
importants. C’est en effet l’énergie nécessaire pour la création des
paires électron – trou et elle fixe la valeur max de la tension de circuit
ouvert.
q  La phototension théorique max est la tension de diffusion qui dépend de
la concentration en impuretés. Celle-ci ne peut atteindre une valeur
proche de la tension correspondant à la largeur de bande interdite que
pour des matériaux très dopés où le niveau de bande est voisin du bord
de bande: la longueur de diffusion des porteurs excédentaires diminue
et les porteurs de charge se recombinent avant d’atteindre la jonction ,
le courant de court circuit décroît alors.
q  Le rendement théorique est compris entre 10 et 30% avec certains semi
conducteurs tels que Si, Ge, Phosphure d’Indium, Sulphure de
Gadmium, Arsénure de Gallium (AsGa).

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PROPRIÉTÉS DE QUELQUES MATÉRIAUX
Propriétés AsGa AlAs Si Ge
Poids atomique 144.64 101.9 28.09 72.60

Densité (g.cm-3) 5.32 3.79 2.33 5.32

Paramètre cristallin (A°) 5.653 5.661 5.43 5.658

Concentration intrinsèque de porteurs (At.cm-3) 1.8 106 1.5 1010 2.4 1013

Mobilité max des électrons (cm2.v-1.s-1) 8800 180 1500 4000

Mobilité max des trous (cm2.v-1.s-1) 450 600 2000

Eg (eV) 1.43D 3.01D


D: transition directe ; I: transition indirecte 1.86I 2.17I 1.11I 0.67I

Point de fusion (C°) 1238 1740 1417 937

Conductivité thermique (W.cm-1°C-1) 0.45 0.08 1.5 0.6

Coefficient de dilatation thermique (10-6.°C-1) 6 5.2 2.5 5.5

Constante diélectrique
40 13.1 8.5 11.8 16.3
ETAPES DE LA FABRICATION
Etapes Opérations Produits résultants
Extraction minière Extraction du minerai Sable Sio2
Décomposition thermique Four à Arc Si métallurgique
Dépôt Si
Traitement chimique Distillation Réaction avec HCL Halogénures
Croissance cristalline par fusion Raffinage des halogénures Si ultra pur (polycristallin ou mono
et solidification cristallin
Usinage, Rectification , Sciage Tirage du mono cristallin, Lingot
Usinage et découpage du lingot Tranche (300µm)
Décapage chimique Nettoyage et texturation Plaquettes

Diffusion Dopage Formation de jonction


Décapage face arrière Attaque de la face arrière
Métallisation Prise de contact grille
Couche anti reflet - Déposition de la couche anti reflet - Cellule individuelle
- Inspection mécanique et électrique - Classement des cellules par
groupe
Soudure connexions - Connexion des cellules et inspection Modules panneaux
mécanique et électrique
Encapsulation Connexion des groupes ensemble et et champs solaires
inspection
41
LA TECHNOLOGIE
q  On peut citer trois grandes technologies de cellules :
ü  Les cellules monocristallins
ü  Les cellules polycristalins
ü  Les cellules minces
Résumé des rendements commerciaux des cellules en fonction des
différentes technologies
Type de cellule Rendement des cellules

Théorique En laboratoire Commercial


Silicium monocristallin 27% 24,7% 14 à 16%
Silicium polycristallin 27% 19,8% 12 à 14%
Silicium amorphe 25% 13% 6 à 8%

Le rendement d'une cellule est le rapport entre l‘énergie électrique


qu'elle fournit et l‘énergie du rayonnement reçue,
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29/10/19
LA FABRICATION

Le silicium est placé dans un Il est fondu (temp : 1430°C) en lingot Le lingot est découpé en
creuset briques

L’énergie nécessaire à la fabrication d’un module représente


10% de l’énergie que ce module produira pendant sa vie

Les cellules sont assemblées pour Les plaques sont transformées en cellules
Les briques sont découpées en
constituer un module et encapsulées dans (dopage bore + phosphore,couche
plaques
du plastique antireflets, contact métalliques)

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29/10/19
LA CELLULE PV
Qu’est ce qu’une cellule photovoltaïque

q  Une cellule photovoltaïque est un composant électronique qui, exposé
à la lumière, génère de l’électricité

q  Les cellules photovoltaïques sont constituées d'un matériau semi-


conducteur (simple & composé)

q  Le principe de l'obtention du courant par les cellules photovoltaïques


s'appelle l'effet photoélectrique.

q  Il existe plusieurs familles de cellules photovoltaïques


§  Certaines familles sont répandues sur la marché
§  D’autres sont toujours au stade de la recherche

q  Les cellules en silicium cristallin


§  Elles représentent plus de 90 % du marché actuel
§  Elles ont un bon rendement

44
LES PRINCIPALES FAMILLES DES CELLULES

q  Les cellules en couches minces


§  Disposant une ou plusieurs couches semi-conductrices et
photosensibles sur un support de verre, de plastique, d’acier.

§  diminution du coût de Fabrication

§  rendement inférieur à celui des cellules en silicium cristallin

§  Plus répandues : silicium amorphe

§  Certaines technologie utilisent des semi-conducteurs


§  CIS : cuivre – indium – sélénium.
§  D’autres utilisent le Tellure, du Gallium et du Cadmium.
§  Fort développement
§  Une part de marché passe de 2 % à plus de 10 %

45
LES PRINCIPALES FAMILLES DES CELLULES
q  Les cellules à concentration
§  Placées au sein d’un foyer optique qui concentre la lumière.
§  Rendement élevé : 20 à 30 %,
§  Constamment positionnées face au soleil.

46
LES PRINCIPALES FAMILLES DES CELLULES

47
PROPRIÉTÉS DE QUELQUES SEMI-
CONDUCTEURS CRISTALLIN

48
QUELQUES FABRIQUANTS MONDIAUX

49
COMMENT FONCTIONNE LA CELLULE PV ?
Lorsqu’un photon ayant suffisamment
d’énergie est absorbé par le semi-
conducteur, il produit la rupture d’une
liaison de valence et libère ainsi un
électron, ce qui crée un « trou » positif.
Ces charges sont ensuite séparés par le
champ électrique au niveau de la jonction
np, puis se dirigent vers les contacts
électriques correspondants. En reliant les
deux couches, à travers un circuit, on
Effet de dopage de deux
obtient un mouvement des électrons qui jonction puis transfert de
passent d’une couche à l’autre et créent porteurs de charges électrique
ainsi un courant électrique. et création d’ énergie électrique

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MODULE PHOTOVOLTAIQUE
q  Pour avoir une tension et un courant plus grand on regroupe
plusieurs cellules PV en série et en parallèle pour former un module
photovoltaïque.
q  Plusieurs modules PV regroupés en série et parallèle donne un
champs photovoltaïque

Module photovoltaïque Champs de module photovoltaïque


51
RENDEMENT DE CONVERSION

52
AUGMENTATION DES RENDEMENTS DE
CONVERSION
Pour une simple jonction : η max (Schockley-Queisser) ≈ 30%

Nouveaux concepts

génération PV de 3ème :

Cellule solaire avec un rendement limite supérieur à celui d’une simple


jonction
q Systèmes à plusieurs matériaux avec différentes sensibilités spectrales

o  CELLULES TANDEM - empilement de cellules

53
MEILLEURS MODULES COMMERCIAUX
q  Sunpower (module c-Si IBC) Efficacité cellules entre 24-25%

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ENCAPSULATION
L’encapsulation est la mise en sandwich des cellules pour obtenir un
module apte á être utilisé. Le module est obtenu après un processus
d’assemblage en guirlande des cellules (connexion électrique), de
protection sur la face avant et arrière et enfin para un laminage (pompe á
vide). La mise en cadre et le boîtier de raccordement sont les dernières
étapes. CONSTITUTION

Cadre Joint

Verre

E.V.A.

Tedlar Cellule

55
CONSTITUTION

Cadre
Tedlar

E.V.A.
Joint

Verre

Cellule

56
Un module comprend 36 à 40 cellules

57
QUELQUES DÉFINITIONS
q  La puissance que peut fournir un module est fonction de sa surface et
de l’ensoleillement incident. Elle s’exprime en Watt-crête (Wc) et
représente la puissance maximale du module pour l’ensoleillement
maximal de référence (1000 Watt par m (W/m)).
q  L’ensoleillement, aussi appelé insolation, est la mesure du
rayonnement solaire que reçoit une surface au cours d'une période
donnée, s'exprimant en watt-heures par mètre carré, Wh/m2.
q  La cellule photovoltaïque est l’unité de base qui permet de convertir
l’énergie lumineuse en énergie électrique.
q  Un panneau photovoltaïque est formé d’un assemblage de cellules
photovoltaïques.
q  Parfois, les panneaux sont aussi appelés modules photovoltaïques.
q  Lorsqu’on regroupe plusieurs panneaux sur un même site, on obtient
un champ

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29/10/19
RACCORDEMENT
q  Une cellule (module) photovoltaïque élémentaire constitue un
générateur électrique de faible puissance insuffisant en tant que tel pour
la plupart des applications domestiques ou industrielles. Les
générateurs photovoltaïques sont de ce fait, réalisés par association en
série et/ou en parallèle d’un grand nombre de cellules (modules)
élémentaires.
Montage de modules en série
•  Un regroupement de N modules en série permet d’augmenter
la tension du générateur photovoltaïque.
•  Les modules sont alors traversées par le même courant et la
caractéristique résultant du groupement série est obtenue par
addition des tensions élémentaires de chaque cellule.
Montage de modules en parallèle
•  Le regroupement en parallèle de N modules identiques
permet d’accroitre le courant de sortie du générateur ainsi
créé. Dans ce type de montage, les modules sont soumises à
la même tension et la caractéristique résultant du groupement
est obtenue par addition des courants.
59
Np

CHAMP DE MODULES PV
L’association de plusieurs modules entre eux en combinaison série/
parallèle nous permet d’obtenir un générateur permettant de satisfaire
divers besoins énergétiques.
Nc = Ns x Np
Pt = Ns x Np x Pm et Rt = Ns Rm/Np Ns

Diode anti-retour

I 35 cellules égales
Diode By- pass

Ensemble de 36
1 2 18 19 35 36 cellules
-
+
(a)

Cellule á l’ombre
1 2 12 13 18 24 25 35 36
-
+
Puissance dissipée dans la cellule V
60 (b)
PROTECTION ÉLECTRIQUE DU GÉNÉRATEUR

q  Les para-tonnerres: permettent de protéger le générateur des


décharges électriques de la foudre, moyennant l’envoi du courant sur
la terre.

q  Les diodes anti-retour: permettent de bloquer le courant provenant


des batteries vers le générateur PV

q  Les diodes By-pass: permettent de protéger les cellules d’un


module quand une partie de ce dernier est á l’ombre (phénomène du
hot-spot)

q  La protection des cellules contre le court-circuit n’a pas sa raison


d’être car la cellule est conçue pour travailler à son maximum de
courant.

61
AVANTAGES ET INCONVÉNIENTS

Avantages Inconvénients
Fiable, Silencieuse et simple d’installation Production intermittente

Combustible inépuisable et gratuite


Coût d’investissement élevé

Energies propre et non polluante

Limitation de la charge à satisfaire


Adapté au site isolé

Coût de maintenance faible Occupe une importante superficie


REPARTITION ÉNERGETIQUE DU
SPECTRE SOLAIRE

63
64
RÉPARTITION ÉNERGETIQUE DU SPECTRE
SOLAIRE
AM0 ( 1013hPa) UV Visible IR
Nombre d’air de masse

0,1µm à 4µm 0,1µm à 0,4µm 0,4µm à 0,75µm 0,75µm à 5µm

1350W/m2 9% 42% 49%

q  3 mécanismes modifient cette énergie au sol


§  Réflexion dans une direction privilégiée
§  diffusion par les molécules ou par les aérosols
§  absorption par les composants gazeux de l’atmosphère
§  Ray global au sol = Ray direct + Ray diffus
Au sol AM1,5 l’ensoleillement E= 1000W/m2

65
RÉPARTITION ÉNERGETIQUE DU SPECTRE
SOLAIRE

q  Puissance absorbée par la surface terrestre

§  60% sous forme de rayonnement direct provenant directement du


soleil sans subir d’obstacles sur sa trajectoire (pyrhéliomètre)

§  40 % sous forme de rayonnement diffus provenant multiples


diffractions et réflexions du rayonnement solaire direct par les nuages
(pyranomètre)

66
SPECTRE DU RAYONNEMENT SOLAIRE
q  Eclairement ou irradiance spectrale ou Puissance incidente (W/m2)
ou (W/m2/µm)

Spectre solaire-ASTM

80
Densité de puissance

60
AM0
(W/cm2)

40 AM1,5D
AM1,5G
20

0
0 1000 2000 3000 4000
Longueur d'onde (nm)

Valeur normalisée pour les calculs de performances des cellules


AM1,5 G irradiance : 1000W/m2

68
SPECTRE DU RAYONNEMENT SOLAIRE

69
ÉVALUATION DU POTENTIEL
SOLAIRE

70
MESURE DU RAYONNEMENT SOLAIRE
q  L’ensoleillement varie de zéro, au lever et au coucher du soleil à sa
valeur maximale, typiquement au midi solaire.
q  L’ensoleillement peut également exprimer la quantité d’énergie
solaire captée sur un plan pendant un intervalle de temps déterminé.
q  Il s’exprime habituellement en kilowattheure par mètre carré et par
jour (kWh/m2/j), ou en «heure de soleil maximum», pour l’intervalle
déterminé, une journée ou une heure.
q  Par exemple : 1 kWh/m2/j = 1 heure de soleil maximum = 1000 W/

m2.
q  Les valeurs quotidiennes d’ensoleillement sont habituellement

présentées sous forme de moyennes mensuelles pour différentes


latitudes et inclinaisons à des endroits précis (afin de prendre en
compte l’effet des conditions météorologiques différentes).
71
INSTRUMENTS DE MESURE DU RAYONNEMENT SOLAIRE
q  Les Pyranomètres (à voir en TP)

Ces instruments utilisent la différence de température qui apparaît entre


une surface noire qui absorbe tout le rayonnement solaire visible et une
surface blanche qui le réfléchit. Cette différence de température est
mesurée par un thermocouple. Ils sont généralement placés en position
horizontale de sorte qu’ils couvrent l’ensemble du ciel. On utilise
généralement le cache pour mesurer le rayonnement solaire diffus.
72
INSTRUMENTS DE MESURE DU RAYONNEMENT SOLAIRE
q  Les pyrhéliomètres (à voir en TP)

Ils mesurent le rayonnement solaire direct en incidence normale. Ces


instruments sont constitués d’un tube muni de diaphragmes et pointé en
permanence vers le soleil grâce à un système de suivi automatique. Au fond
de ce tube, se trouve un récepteur thermique non sélectif qui absorbe le
rayonnement solaire et le transforme en chaleur qui sert à élever la
température d’un solide ou d’un fluide. C’est la mesure de cette température
qui permet de déterminer l’intensité du rayonnement.
73
INSTRUMENTS DE MESURE DU RAYONNEMENT SOLAIRE
q  Les héliographes

Ils mesurent la durée d’insolation, c'est-à-dire la période pendant laquelle le


rayonnement direct est supérieur à une valeur donnée (120 W/m²).
L’héliographe le plus utilisé est l’héliographe Cambell-Stokes qui est constitué
par une sphère de verre qui concentre le rayonnement solaire sur une bande
en carton comme. Il s’en suit une brûlure selon l’intensité du rayonnement
solaire. Les bandes sont graduées en heures et le dépouillement des
données consiste à mesurer la longueur des traces et à les convertir en
temps.
74
EVALUATION DU POTENTIEL SOLAIRE
—  Autres méthodes
q  Utilisation des données satellitaires : NASA, METEOSAT
q  Utilisation des modèles
Si on ne dispose pas de mesures, comme dans beaucoup de
régions dans le monde notamment en Afrique, on peut estimer
l’ensoleillement direct sur un plan perpendiculaire au rayonnement
solaire en utilisant l’expression suivante:

β est le facteur de trouble atmosphérique qui prend les valeurs


suivantes selon le site: 0,05 (zone rurale); 0,1 (zone urbaine); 0,2
(zone industrielle).
​P↓𝑉  représente la pression partielle de vapeur d’eau exprimée en
mmHg calculée par l’équation suivante :

75
EVALUATION DU POTENTIEL SOLAIRE

q  Les données obtenues à partir des mesures doivent être traitées

q  Le potentiel solaire est donné pour chaque site en indiquant :


- le plan de mesure (horizontal ou incliné en précisant l’angle)

q  Il est donné sous forme de valeur moyenne


- mensuelle (kWh/m2/jour
- annuelle (kWh/m2/jour

q  Il peut être donné relativement au nombre d’heures d’ensoleillement


annuel

76
EVALUATION DU POTENTIEL SOLAIRE
—  Evolution du potentiel solaire à Dakar ( 2004 et 2006)

77
ENSOLEILLEMENT DES DIFFÉRENTES ZONES DE
LA TERRE
q  Ensoleillement ou Irradiation journalière moyenne Ir ( kWh/m2.j).
C’est l’énergie reçue par une surface de 1m2 en un jour

78 Sud de la France : 3kWh/m2.j Maghreb : 5kWh/m2.j


LE POTENTIEL SOLAIRE
q  Le rayonnement solaire arrive à la surface de la terre de manière
inégale suivant le lieu géographique.

q  Le rayonnement mesuré qui peut être transformée en énergie


électrique ou thermique est appelée le potentiel solaire.

q  Il est mesurée par le pyranomètre et est souvent exprimé en kWh

q  L’irradiation globale annuelle est de 2000 kWh par mètre carré au


Sénégal soit environ 3000 heures d‘ensoleillement.

q  Sa valorisation la plus prometteuse est sous forme d'énergie


photovoltaïque

79
Caractéristiques des modules Photovoltaïques:
Contrôle qualité et de conformité

80
—  La cellule photovoltaïque

Les cellules photovoltaïques sont des composantes électroniques qui


transforment les rayons lumineux du soleil en électricité. Ces cellules
ont des puissances unitaires assez faibles (de l’ordre de 1 W).
—  Association des cellules

Afin d’obtenir des modules de puissances élevées, les cellules sont


associées en série ou en série / parallèle. Pour cela les connexions des
pôles négatives situées sur les faces avant des cellules sont connectées
aux pôles positifs situés sur les faces arrière des cellules suivantes.

81
—  Le Module Photovoltaïque

82
Un module est constitué des cellules associées en série/parallèle
encapsulées et protégées par :
En Face avant du module, la face avant du module doit être en verre
ayant les caractéristiques suivantes :
• bonne transparence
• résistance à l’impact et à l’abrasion (grêle, jet de pierres, vent de
sable, nettoyage au chiffon).
• étanchéité à l’humidité.
L’encapsulant des cellules doit avoir les caractéristiques suivantes :
• transparence (à l’avant)
• souplesse pour «enrober» les cellules et connexions.
• adéquation aux indices optiques du verre et des cellules.
Le matériau généralement utilisé est de l’Acétate d’éthylène-vinyl (EVA).
83
En Face arrière, un matériau ayant les caractéristiques suivantes :
• Protection mécanique contre le poinçonnement et les chocs (risque de
mise à nu et de bris des cellules).
• étanchéité à l’humidité.
• bonne évacuation de la chaleur.
La face arrière est généralement réalisée:
-  soit en verre (modules dits «bi-verre»)
-  soit en composite tedlar/alu.

84
—  Un Boîtier de connexion qui doit permettre :
• le repérage des sorties (+, -, éventuellement point milieu),
• la connexion et le passage des câbles de liaison,
• le logement des diodes de protection,
• l’étanchéité à l’humidité.
—  Un joint périphérique
Il évite les pénétrations d’humidité entre la face avant et la face arrière.
—  Un cadre
• Il permet le montage et la fixation mécanique, tout en participant à la rigidité
du module. Il doit résister à la corrosion (inox, aluminium...) et la visserie doit
être choisie afin d’éviter des problèmes de corrosion.
• Le cadre est généralement en aluminium ou en aluminium anodisé avec une
visserie en matériau inoxydable.

85
—  Protections des cellules : diodes by-pass et diode anti-
retour
Deux types de protection sont généralement indispensables au bon
fonctionnement d’un module photovoltaïque.
• La protection par diodes parallèles (ou by-pass) a pour but de protéger
une série de cellules dans le cas d’un déséquilibre lié à la défectuosité d’une
ou plusieurs des cellules de cette série ou d’un ombrage sur certaines
cellules.
• La diode série placée entre le module et la batterie empêche pendant
l’obscurité le retour de courant vers le module. Elle est dans ce cas appelée
encore diode anti-retour.

86
Les principaux paramètres caractéristiques
d’un module Photovoltaïque
1.  le courant de court-circuit : Icc
2.  la tension de circuit ouvert : Vco
3.  le courant correspondant au point de puissance maximale : Im
4.  la tension correspondant au point de puissance maximale Vm
5.  Puissance crête : qui est la puissance maximale : Pc = Vm*Im:

Conditions Standards de Test (STC)


-Ensoleillement (G) = 1000W/m2
-Température (T) = 25°C
-AM = 1.5

87
Les principales caractéristiques de performance du module photovoltaïque

Caractéristiques techniques

Icc : courant de court-circuit (A)


Vco : tension en circuit ouvert (V)
Pmax : puissance maximale (W)
Vmax : tension maximale
Imax : courant maximal
FF : facteur de forme

La puissance de sortie du module PV

Facteur de forme : (0,65<FF<0,89)


88
A Retenir
—  Rendement moyen:
- Monocristallin:120W/m2
- Polycristallin: 80W/m2
- Amorphe: 40W/m2
—  La tension (Vm) qui correspond à la puissance maximale (Pm) sous un
ensoleillement donné représente 75 à 90 % de la tension de circuit ouvert
(Vco). Elle diminue en fonction de la température.
—  Le courant maximal que peut débiter un module (Im) représente 90 à 94 % du
courant de court-circuit (Icc) sous un ensoleillement donné
—  Le courant de court-circuit (Icc) et le courant maximal (Im) en charge que peut
débiter un module sont presque exclusivement dépendants de l’ensoleillement.

89
Régulateur ou contrôleur de charge
•  Le régulateur est le cœur et le cerveau de l’installation
- Fonction est de protéger la batterie en régularisant sa charge et/
ou sa décharge
- Prévenir la décharge profonde des batteries (augmenter leur
durée de vie)
- Optimiser la production d’énergie du panneau solaire
- Donner des informations au consommateur sur l’état actuel du
système solaire

—  Recommandation: il faut toujours un régulateur dans


le système!!!!

90
Termes et caractéristiques important d’un régulateur
ν 

—  Information importants pour le choix du régulateur adapté

—  Courant photovoltaïque maximum (A)

—  Tension de fonctionnement ou d’utilisation (V)


—  Seuil de fonctionnement
—  Courant maximum d’alimentation

—  Il existe divers types:


—  Régulateur shunt
—  Régulateur série
—  Régulateur MPPT

91
La batterie ou le stockage
—  Sa fonction principale est le stockage de l’énergie par voie chimique
seulement en courant continu
—  Une autre fonction importante du régulateur est la stabilisation de la
tension du système photovoltaïque
—  La batterie constitue le maillon le plus faible du système
—  Plusieurs technologies:
—  AGM (sans entretien) (Absorption Glass Mat)
—  Gel (sans entretien)
—  Plomb acide (avec entretien)
—  Durée de vie d’une batterie dépend de :
—  Du type de batterie
—  Du nombre de cycle de la batterie
—  De la profondeur de décharge
—  De la température ambiante

92
Termes et caractéristiques importants d’une batterie
ν 

—  Capacité en Ah

—  Tension en V (2V/4V/6V/8V/12V)

—  Profondeur de décharge (C20, C50 ou C100)

—  Niveau de charge

—  Cycle de vie

93
Choix d’une technologie de batterie
ν 

—  Les critères de choix sont:

—  La tension du système

—  Le type d’application

—  La période d’autonomie et la profondeur de décharge qui vont définir la capacité en


Ah

—  Le type de batterie disponible sur le marché (définition du nombre de batterie en


série et en parallèle)

—  Emplacement de la batterie (ventilation, accès etc ..)

94
L’onduleur ou le convertisseur

Un onduleur est necessaire lorsqu’on dispose de charge en CA:

Fonction : transformer le courant continu (CC) en courant alternatif


(CA)

Type ou technologie : signal sinusoïdal pur, modifié ou carré.


l 

Tension de fonctionnement : 12V/24V ou 48V


l 

(plus l’onduleur est puissant et plus il fonctionne sur haute tension.)

Branchement :
l Sur le parc de batterie :

l La partie utilisation du régulateur.


L’onduleur ou le convertisseur

Puissance de fonctionnement d’un onduleur dépend de la


l 

puissance qui doit être livrée instantanément

Termes et caractéristiques à connaître des onduleurs:


l 

-Tension d’entrée (CC):

-Tension de sortie (CA) : 220 V/110V

- Puissance (en VA ou W) : puissance instantanée


maximale qu’un onduleur peut livrer pour alimenter
des appareils électriques
- La nature du signal de sortie : sinus pur ou modifié
DIMENSIONNEMENT DES
INSTALLTIONS PV

97
Typologie des Installations Solaires PV

98
Générateur Régulateur Générateur PV Régulateur Onduleur
PV

AC
DC Charges AC Générateur PV Onduleur
D
C
DC AC
Groupe Motopompe
D
DC DC C

Système interconnecté au réseau


· Unidirectionnel
· Bidirectionnel

Batterie Batterie
s s
Système autonome (DC) Système autonome (AC)

Générateur PV Régulateur Onduleur


Générateur PV Convertisseur Groupe Moto-
Tension/Fréquence pompe
AC
AC
Charges AC

DC
Redresseur Générateur
Système hybride
auxiliaire
• Eolien
• Diesel
Système de pompage
..etc.
Batterie
s

99
Typologie des Installations Solaires PV
q  Exemple de configuration d’un système triphasé hors réseau

100
TYPE DE FONCTIONNEMENT
q  au fil du soleil: Nécessité d’une bonne adaptation des caractéristiques
I(V) du générateur et du récepteur afin d’être toujours au plus prêt de
la puissance maximale

Le fonctionnement à puissance max est pratiquement un fonctionnement à


tension constante V= Vopt (pour les forts ensoleillements)
La charge idéale est celle qui absorbe un courant sous une tension
pratiquement constante (cas de la batterie)

101
TYPE DE FONCTIONNEMENT
q  avec stockage d’énergie: batterie tampon qui assure:
§  un couplage direct du générateur à la charge
§  une réserve d’énergie pour les périodes non ensoleillées
q  Choix de la batterie à partir des critères suivant:
§ + la puissance permanente à fournir
§ + la tension nominale et les limites de fonctionnement
§ + l’autonomie de fonctionnement

102
TYPE DE FONCTIONNEMENT
q  système PV couplé au réseau: la tension continue du générateur passe
par un survolteur puis par un onduleur et enfin par un transformateur
élévateur BT/MT

103
TYPE DE FONCTIONNEMENT
q  système avec générateurs auxilliaires: pour éviter le
surdimensionnement du générateur PV pour prendre en compte les
besoins énergétiques en cas de faible ensoleillement

104
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau

Le dimensionnement vise à garantir la couverture optimale des besoins du


système afin d'éviter tout sous ou surdimensionnement. La démarche à
suivre pour calculer les capacités de chaque composant se résume à:

1.  Estimer la consommation journalière en énergie


2.  Déterminer la taille du Générateur PV
3.  Choix de la tension du système
4.  Déterminer les caractéristiques du régulateur
5.  Déterminer la capacité des Batteries
6.  Dimensionner onduleur (Si existe charge AC)
7.  Déterminer la section des câbles
8.  Faire le choix des équipements de protection
9.  Faire les choix technologiques.

105
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
1.  Estimer la consommation journalière en énergie

q  Estimer la consommation journalière en énergie


§  recenser les points de consommation
§  déterminer la puissance appelée par chaque charge
§  estimer la durée de fonctionnement de chaque charge

q  C’est la somme des énergies consommées par chaque équipement


électrique

q  L’énergie de chaque appareil électrique étant sa puissance multipliée


par le nombre d’heure d’utilisation (ou de fonctionnement)

q  Cette énergie est exprimée en Kilo Watt heure par jour (kWh/J)

106
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
1.  Estimer la consommation journalière en énergie
Énergie
Types d'appareils Durée de Puissance
Nombre Consommée par
électriques fonctionnement unitaire de
d'appareils l'appareil par
AC OU DC journalière l'appareil
jour
Lampes A B C =AxBxC
Radio K7 A1 B1 C1 =A1xB1xC1
Climatiseurs
Ventilateurs
Télévisions
Ordinateurs
Imprimante,
photocopieuse
Réfrigérateur
Congélateurs An Bn Cn =AnxBnxCn
Ej =somme de
CONSOMMATION JOURNALIERE (Ej)
cette colonne
107
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
2.  Déterminer la taille du Générateur PV (Pc)
§ Soit Ej la demande énergétique journalière des charges en Wh/j
§ Soit Ejf l’énergie journalière à fournir en Wh/j (à l’entrée des batteries/
onduleur. Ejf est fonction des rendements de la batterie Nb , de l’onduleur
No, de la température, etc.
Ej
E jf = 0.55 < k < 0.7
k
§  La puissance crête Pc dans les conditions STC est :
E j .Estc (kW / m 2 )
Pc =
Ens (kWh / m 2 . j).k
§  L’énergie que produira le panneau sur le site par jour dépendra de :
ü  l’irradiation moyenne journalière ;
ü  la température ;
ü  l’inclinaison et l’orientation du module sur ce site.
108
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
3.  Choix de la tension du système
§  Il dépend de la disponibilité des équipements (fabrication des
régulateurs, modules, etc.)
§  Il dépend aussi des niveaux de puissance et d’énergie nécessaire selon
le type d’application
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
4.  Déterminer les caractéristiques du régulateur
§  Le régulateur assure les fonction suivantes :
o  Protection de la batterie contre les surcharges
o  Protection de la batterie contre toute décharge excessive au
moyen d'une déconnexion automatique de la charge
o  Reconnexion automatique ou manuelle
o  Système d'alarme en cas de charge de batterie faible
o  Compteur d'ampères-heures produits par le champ de panneaux
o  Compteur d'ampères-heures consommés par la charge

§  Le système de régulation peut également intégrer la fonction MPPT et un


capteur de température visant à réguler les apports du champ PV au
système d'accumulation en fonction de la température.

110
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
4.  Déterminer les caractéristiques du régulateur
§  Le régulateur doit supporter le courant maximal délivré par les modules
§  Le nombre de régulateur par groupe de panneaux est obtenu à l'aide de
la formule :

N pp ⋅ I P
NR =
IR
NR : nombre de régulateur
NPP : nombre de modules en parallèle sur le champ de panneaux de
l'installation
IP : intensité maximale du panneau sélectionné
IR : intensité maximale que le régulateur est capable de dissiper

111
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
5.  Déterminer la capacité des Batteries

§  La capacité de la batterie dépend de l'autonomie du système désirée N


en cas d’insuffisance du GPV.
§  La détermination de N dépend de l'installation, du rayonnement du site et
des besoins.
§  La capacité de la batterie est donnée par :
Ej ⋅ N
CB ( Ah ) =
Pd ⋅ R ⋅ U n
§  Pd : profondeur de décharge ; recommandons de ne pas dépasser 70%
§  R facteur de pertes (rendement, autodécharge, effet Joule) R=0.7
§  Un tension nominale du système

112
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
5.  Déterminer la capacité des Batteries

§  Nombre d’éléments en série :


Unom_dc_bus
NES =
Uelt
o  Unom_dc : Tension de service côté continu ;
o  Uelt : Tension d’un élément de batterie.

§  Nombre de branches parallèles NBP:


Ct_bat
NBP =
Cu_bat
o  Ct_bat : Capacité totale de la batterie ;
113
o  Cu_bat : Capacité unitaire de la batterie
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
5.  Critère de choix de la batterie
§  Les critères de choix d’une batterie sont :
o  Type de batterie
o  Tension nominale
o  Capacité en Ah pour des régimes de décharge de 20, 50 et
100 heures à une température de 25ºC et aux tensions de coupure
correspondantes
o  Plage de températures de fonctionnement
o  Profondeur de décharge maximale
o  Régime de perte de capacité due à l'autodécharge

114
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
5.  Critère de choix de la batterie
§  Les critères de choix d’une batterie sont :
o  Décalage maximum journalier permis : durée de vie à chaque
profondeur de décharge
o  Performance de charge
o  Variation de la capacité en fonction de la température pour un
régime de décharge de 100 heures
o  Température de gel de l'électrolyte
o  Densité en fonction de l'état de charge
o  Dimensions
o  Poids

115
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
6.  Dimensionner onduleur (Si existe charge AC)
§  La puissance de l’onduleur dépend de la puissance des charges AC et
de leur cos(φ)
§  Puissance à l’entrée de l’onduleur Pe

S= P/cos(φ)
avec :
P puissance active de la charge alternative
S puissance apparente de la charge
En négligeant les pertes dues aux câbles,
S = celle de l’onduleur S0
Pe = S0 x η

116
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
6.  Choix de l’onduleur
§  Les critères de choix d’un onduleurs sont :
o  Fonctionnement, dans la mesure du possible, à un régime de
charge avoisinant les 95%
o  Capacité à résister à la puissance de « pointe »
o  Stabilité du voltage
o  Faible distorsion harmonique
o  Possibilité de combinaison en parallèle (afin de permettre le
développement de l'installation à l'avenir)
o  Démarrage automatique
o  Sécurité : les convertisseurs doivent être équipés de protection
contre les courts-circuits, les surcharges et les inversions de
polarité
o  Bon comportement face aux changements de température
o  Signalisation appropriée
117
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
6.  Choix de l’onduleur
§  Les critères de choix d’un onduleurs sont :
o  Documentation technique suffisante - spécifications minimales
devant être jointes à tout convertisseur CC/CA :
o  Tensions de travail d'entrée et de sortie
o  Puissance nominale
o  Fréquence nominale et facteur de distorsion
o  Forme de l'onde
o  Plage de températures admissibles
o  Performance en fonction de la puissance demandée
o  Surcharge résistée
o  Résistance aux courts-circuits
o  Facteur de puissance

118
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
7.  Déterminer la section des câbles
§  La sections des câbles peut induire des pertes.
§  Il faut bien dimensionner les câbles.
§  On recherchera, en principe, à maintenir la chute de tension entre les
panneaux solaires et les batteries à un niveau inférieur à 5% ou 3%.
o  Il existe une relation mathématique entre :
* La chute de tension, notée « dU », exprimée en %
* La section de câble utilisée, notée « S », exprimée en mm²
* La distance à parcourir, notée « D », exprimée en m
* L’intensité circulant dans le câble, notée « I », exprimée en A
* La tension du courant, notée « U », exprimée en V :

Ro × 2 × D × I Ro(Cu) = 0.023
S= ×100
dU ×U Ro(Alu) = 0.037
119
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
7.  Déterminer la section des câbles
§  La même quantité d’énergie peut être transportée, sans augmentation
des pertes, avec un câble de section inférieure (donc moins cher), tout
simplement en augmentant la tension.
§  Les installations de puissances élevées, on opte pour une tension de
24V, voire 48V.
§  Faites très attention aux mesures de sécurité qu’il faut prendre en
compte (la protection des personnes et biens)

Ro × 2 × D × I Ro(Cu) = 0.023
S= ×100
dU ×U Ro(Alu) = 0.037
120
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
7.  Déterminer la section des câbles

121
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
8.  Faire le choix des équipements de protection

§  Il est imporant de proteger les differentes connexion des composants par


des disjoncteurs ou des fusibles.
§  Choix des fusibles
§  Choix des disjoncteurs
§  Choix du parafoudre
§  Mise à la terre

122
Dimensionnement des systèmes
solaires PV
q  Dimensionnement d’un système solaire PV hors réseau
8.  Faire le choix des équipements de protection

REGLE DE SECURITE
q  Ne pas dépasser les 120 V courant continu dans le générateur ;
q  Mettre à la terre les principaux éléments métalliques et, notamment, les
cadres des modules, les boîtiers de connexion et l'armoire de l'onduleur.
Le câble de mise à la terre aura une section minimale de 16 mm2.
q  Minimiser la probabilité d'apparition de courts-circuits en séparant les
câbles correspondant aux potentiels positif et négatif dans le boîtier de
connexion centralisant les lignes reliant les différentes branches du
générateur ;
q  Protéger le câblage contre toute éventualité de court-circuit au moyen
de câbles résistant aux intempéries, unipolaires, à double isolation ou
renforcés et capables de supporter le courant de court-circuit dans les
pires conditions de fonctionnement.

123
RÉGLES DE SÉCURITÉ

124
SYSTEMES SOLAIRES
CONNECTES AU RESEAU

125
Systèmes solaires connectés au réseau
Projets IPP solaires opéra/onnels ou en
développement


TERMINÉ/OPERATIONNEL
•  2 MW de CICAD/octobre 2015
•  20 MW de Bokhol /octobre 2016
•  20 MW de Malicounda /novembre 2016
•  30 MW de Santhiou Mékhé / juin 2017
•  30 MW de Mérina Dakhar (Thies)/octobre 2017
•  20 MW de Kahone (Kaolack)/2018
•  20 MW de Sakkal (Louga)/ 2018

EN PROJET
•  60 MW (Scaling Solar) sur 2 sites/
2019 ( Touba-Kael et Kahone)

•  25 MW de Diass avec KfW/2019

126
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Projet de l’Initiative «Scaling Solar» avec la Société Financière
Internationale (IFC) du Groupe de la Banque Mondiale Ainsi, qui a
apporté son soutien à travers:
§  le choix des meilleurs sites
§  la réalisation des études techniques, juridiques, tarifaires
spécifiques, d’impact environnemental et social ….
§  la préparation du dossier d’appel d’offre et de la documentation
contractuelle
§  la gestion du risque (politique, lié aux devises, etc.)
§  l’appel d’offres qui comprend, en amont, le marketing du projet
auprès des partenaires privés potentiels
§  le choix final du producteur privé
§  l’appui à la mobilisation de financements pour la réalisation du projet
Attribution du marché, le 05 avril 2018, au Groupement Engie & Meridiam pour des
tarifs respectifs de 3,98 c€ (26 FCFA/kWh) pour le projet de Touba et 3,80 c€ (25
FCFA/kWh) pour le projet de Kahone.
A titre de comparaison, les centrales solaires déjà réalisées au Sénégal vendent
l’énergie produite à Senelec au prix de 65 FCFA/kWh.
127
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Dimensionnement d’un système solaire connecté au réseau
u  Les composants:

1.  panneaux photovoltaïques


2.  un ou plusieurs coffrets de protection électrique "coffrets DC", ils
contiennent des fusibles, interrupteurs sectionneurs, parafoudres.
3.  des câbles solaires
4.  un ou plusieurs onduleurs qui convertissent l'énergie continue en
courant alternatif synchronisé au réseau
5.  un coffret de protection électrique "coffret AC" avec disjoncteur et
parafoudre
6.  Eventuellement un transformateur et un système de supervision et
de surveillance

128
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Dimensionnement d’un système solaire connecté au réseau
u  Les différents types de raccordement :

§  Il existe principalement deux types de raccordements au réseau :


o  Connexion avec injection de la totalité de la production
photovoltaïque
o  Connexion avec injection du "surplus" de la production
photovoltaïque

129
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Dimensionnement d’un système solaire connecté au réseau
u  Les différents types de raccordement :

130
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Dimensionnement d’un système solaire connecté au réseau
u  Les différents types de raccordement :

131
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Dimensionnement d’un système solaire connecté au réseau
u  Les différents types de raccordement :

Micro-onduleur Onduleur String

132
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Dimensionnement d’un système solaire connecté au réseau
u  Les différents types de raccordement :

Onduleur String

Onduleur central
133
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Dimensionnement d’un système solaire connecté au réseau
u  Les différents types de raccordement :

134
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Dimensionnement d’un système solaire connecté au réseau
u  Centrale PV Sheikh Zaed, 15MWc, 29.826 modules :

135
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Centrale PV Sheikh Zaed de Noakchott
u  15MWc, 29.826 modules :

136
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Centrale PV Sheikh Zaed de Noakchott
u  17 sous systèmes

Sous-système 1 1

§  1872 modules PV
§  Silicium micro-amorphe
§  Puissance nominale (mod) : 510 Wc
§  Puissance installée: 954.72 kWc

137
Systèmes solaires connectés au réseau
q  Dimensionnement d’un système solaire connecté au réseau
u  Les logiciels de dimensionnement et d’optimisation

1.  PVSYST
2.  SUNNY DESIGN
3.  RETSCREEN
4.  PVGIS
5.  Etc.

138
4. Etude de cas

139
Etude de cas 1

Cas n°2 : Dispensaire


Cas n°1 : Maison Utilisation : Toute l’année
Utilisation : Toute l’année Eclairage Fluorescent 18W - 3h/j
Eclairage Fluorescent 18W - 3h/j Eclairage Fluorescent 13W - 3h/j
Eclairage Fluorescent 18W - 2h/j Radiocommunication 20W - 0.3h/j
Eclairage Fluorescent 13W - 2h/j Ventilateur 8W - 5 h/j
Radio FM 10W - 3h/j Réfrigérateur 400Wh/j
Téléviseur 60W - 3 h/j Scialytique 20W - 2 h/j
Tension d’alimentation AC : 230V-50Hz Stérilisateur : 110W - 0.5h/j
Tension d’alimentation : DC
Nbre de jour d’autonomie : 4 jours
Irradiation Décembre : 4 KWh/m2/j Nbre de jour d’autonomie : 5 jours
Irradiation Décembre : 6.2 KWh/m2/j

140
Etude de cas 2

Partant de l'hypothèse que l'énergie nécessaire par jour est de 20000


Wh /jour (4000 W pour 5 heures de fonctionnement) et ensoleillement
site 6 kWh/m2/j. Dimensionner l’installation en respectant les
exigences du schéma
141
Etude de cas 2: choix technologiques

Si nous devions choisir parmi ces composants indiquez le nombre de


chaque. Sachant que le choix final pourrait être déterminé par des
critères financiers.
142
CRITÈRES DE CHOIX DES
ÉQUIPEMENTS SOLAIRES

143
CRITÈRES TECHNIQUES
Déterminer par:
§  la technologie utilisée
§  les caractéristiques techniques des équipements
ü  Générateurs
ü  Batteries
ü  Régulateurs
ü  Onduleurs
ü  Câbles

—  Disponibilité de la documentation technique


—  Qualité du Service après vente
—  Accessibilité des pièces de rechange
—  Contrat de Formation sur les équipements
—  Certificat de garantie
144
CRITÈRES ÉCONOMIQUES

—  Prix de revient des équipements


—  Coûts de la Maintenance
—  Notion de Rapport qualité/Prix
Méthodologie de réalisation
d’installation d’un système
photovoltaïque

146
Champ photovoltaïque
1- Choix de l’emplacement du champ photovoltaïque
Le champ photovoltaïque ne fonctionnera pas correctement s’il n’est pas totalement
éclairé par le soleil durant toute la journée. Il faut donc éviter que le panneau
reçoive l’ombre portée d’un obstacle quelconque (bâtiment, arbre, autres…).

Pour cela, et avant toute installation, il est important de :


a) Choisir un emplacement provisoire,
b) Repérer et identifier tous les obstacles risquant de porter une ombre sur
cet emplacement, surtout entre 8h (le matin) et 17h (l’après-midi),
c) Pour chaque obstacle identifié, bien vérifier qu’il n’y pas de risque
d’ombrage sur le champ PV.

147
2- Orientation et inclinaison des modules PV
L’orientation d’un module est la direction vers laquelle il est situé. Elle
doit être en plein Sud pour les sites de l’hémisphère Nord et en
plein Nord pour les sites de l’hémisphère Sud.
L’inclinaison (ou la pente) est l’angle que fait le module avec
l’horizontale. Elle doit être égale à la latitude du site à 5° près.

Au Sénégal, les modules doivent être orientés plein Sud avec une
inclinaison de 15°.

L’inclinaison et l’orientation du module peuvent être déterminées :


• A l’aide d’une boussole.
• A l’aide d’ un niveau.
• A l’aide d’un inclinomètre (instrument de mesure d’une pente).
148
Avant l’installation des modules
-Vérifier que les diodes by-pass et anti-retour sont bien installées.
-Si elles ne sont pas installées, vérifier qu’elles se trouvent sur la face
intérieure du couvercle de la boîte de jonction. Si elles y sont, les
installer en suivant le schéma, soit sur la notice d’utilisation, soit sur la
face interne du couvercle de la boîte de jonction.
Fixation des modules PV
—  Montage sur toiture:
Une distance minimale de 0,1m doit être respectée entre la face arrière
du module et la toiture. La structure support du module doit être fixée
sur le corps de charpente ou du bâtiment, et non sur la toiture elle-
même. Un système de haubanage doit être prévu si nécessaire.
—  Fixation murale, le support des modules doit être fixé au minimum en
2 points avec un système de fixation traversant le mur.
149
—  Structure au sol:
le support doit être installé dans un lieu à l’écart des zones de passage ;
le(s) module(s) et le câblage doivent être placés hors de portée des
enfants et des animaux.
-  Les pieds de la structure support doivent être boulonnés ou scellés
dans des ancrages en béton coulés dans le sol. Les dimensions
minimales de ces plots en béton armé seront de 300 mm x 300 mm
x 300 mm.
Autre option: Une dalle unique en béton armé de section 250mm x
250 mm chaînée sur sa longueur peut être envisagée.
Quel que soit le cas, le béton devra être dosé au moins à 350 Kg.
La hauteur du champ PV par rapport au sol devra être réglée de sorte
que le point le plus bas soit au moins à 3 m du niveau du sol. Les
câbles seront fixés à la structure au moyen de brides en plastique.
150
Branchement du champ PV
Vérifier les bornes + et – du champ avant de les relier aux bornes + et –
du (des) régulateurs de charge avec un câble résistant aux rayonnements
ultraviolets en prenant la précaution de dimensionner correctement la
section des câbles (voir abaques et outils de dimensionnement).

151
152
Installation du régulateur de charge
- Le régulateur doit être installé à hauteur des yeux, soit à peu près 1,50 m du
sol afin de faciliter son accès pour les techniciens.
- Il doit être le plus près possible du parc de batteries et du champ PV afin
d’éviter des pertes inutiles (voir tableau de chute de tension suggérée).
- Il doit être protégé des rayons solaires et, bien entendu, de la pluie.
- La polarité doit être respectée lors du branchement des différentes
composantes.
L’ordre de branchement des composantes aux bornes du régulateur est:
1) Parc de batteries
2) Champ PV
3) Utilisation (charge)
L’ordre de débranchement des composantes aux bornes du régulateur est:
1) Utilisation (charge)
2) Champ PV
3) Parc de batteries

153
1- Après la connexion, vérifier les indicateurs de régulateur
de charges afin d’identifier les anomalies possibles dans le
fonctionnement.

2- Si aucune indication ne confirme le fonctionnement du


Régulateur de charge , vérifier que les connexions ont été
bien réalisées : inversion de polarité probable, etc…

3- Ne pas continuer avant d’avoir validé le bon


fonctionnement du régulateur.

154
Installation de la batterie
Les batteries doivent être placées dans un local aéré en dehors des locaux
où des personnes sont susceptibles de séjourner (bureaux, chambres à
coucher, etc.) à l’abri des enfants et des animaux.
Les batteries doivent être installées sur un support ( en bois si possible
enduit d’une protection contre l’agression de l’acide).
Le parc de batteries doit être assez proche du régulateur de charge.
• Le parc de batteries sera connecté au régulateur de charge avec un câble
de section adéquate (abaques).
• Les cosses des batteries seront protégées par des capots les protégeant
contre toutes manipulations étrangères.
Une charge préalable sera réalisée conformément à la procédure de la
fiche avant la mise en service des batteries.

155
L’aération du local devra être telle que les ouvertures du
local assurent une ventilation naturelle présente une
superficie égale :
A : surface des ouvertures en cm²
Q : volume d’air en m3/h
Exemple: Pour une batterie de 75 Ah à installer,
Q doit être égal à 15 m3/h
A, la surface des ouvertures du local doit être ≥ à 420 cm²

156
Installations des câbles
—  Les câbles seront posés apparents le long des murs ou des structures
des charpentes de toiture.
- Les câbles seront fixés au mur au moyen d’attaches adéquates. On
disposera 3 fixations par mètre.
- La connexion dans les boîtes de dérivation se fera au moyen de bornes.
- Les fixations murales de câbles seront disposées à intervalles égaux
d’environ 35cm.
- Les parcours de câbles sur les murs devront être parfaitement
horizontaux ou verticaux.
- Aux endroits de changement de direction, le rayon de courbure d’un
câble ne doit pas être inférieur à 6 fois son diamètre extérieur.

157
—  Les spécifications ci-après seront rigoureusement respectées:

• La distance entre la boîte de dérivation et la lampe sera de 3 mètres.


• La distance entre le boîtier de l’interrupteur et les appareils électriques
(interrupteur ou prise de courant) sera de 1,5 m.
• La distance entre un interrupteur, une prise, une boîte de connexion,
un régulateur et la plus proche attache de chacun des câbles qui y
parvient sera égale à 5 cm.
• Toutes les connexions se feront par l’intermédiaire de barrettes de
connexions incluses dans les appareils. Aucun «domino» ne devra être
apparent.
• Toutes les connections devront être à l’intérieur des boîtes de
connexion ou à l’intérieur des appareils électriques.

158
• L’entrée du câble dans un appareil électrique devra donc toujours se
faire par un presse-étoupe dont les dimensions seront adaptées aux
sections des câbles qui passent.

• Le câblage de tout élément situé à l’extérieur d’un bâtiment :


interrupteur, prise, lampe, devra se faire «en goutte d’eau». L’entrée du
câble devra se faire par la partie horizontale inférieure.

• Pour faciliter les opérations de dépannage, les couleurs des fils seront
homogènes dans toutes les installations avec un code de couleur standard
pour le positif et le négatif.

159
Chutes de tension dans le système
Les chutes de tension admissibles dans les différents tronçons du
système ainsi que les distances maximales correspondantes sont
présentées dans le tableau ci-après :

160
La longueur maximale à ne pas dépasser pour une section
donnée peut aussi être vérifiée à partir de la formule
suivante :
Lmax <= Δ U x S / 2x ρ x I
Δ U = chute de tension (voir tableau ci-dessus)
S = section câble = 4 mm²
ρ = résistivité câble = 0,01786 pour le cuivre
I = Intensité de courant en Ampères

161
Installation de l’onduleur
• L’onduleur doit être installé dans un lieu sec et protégé du
rayonnement direct du soleil des sources de chaleur et d’humidité.
• L’onduleur doit être installé dans un lieu assez aéré.
• L’onduleur doit être installé à une distance minimale de la batterie afin
d’éviter des chutes de tension excessives.
• L’onduleur doit être si possible installé dans un local différent du local
des batteries car le dégagement gazeux provenant des batteries peut
avoir des effets explosifs de corrosion.
• L’onduleur doit être installé en position verticale et fixé au mur avec
les dispositifs prévus à cet effet.
• Les câbles de raccordement doivent être fixés au mur à l’aide
d’attaches adéquats ou d’embases à colliers « Colson » adaptées.
• Les câbles + et – doivent être clairement marqués.
162
Mise en service des équipements

163
—  Les principes d’assurance qualité permettent par la mise en œuvre
systématique d’action planifiée de vérification de validation et
conservation de traces, de maîtriser la qualité de l’installation des
systèmes.
—  La mise en œuvre des dispositifs d’assurance qualité permet aux
techniciens de faire la preuve des précautions prises pour assurer la
qualité de leurs installations et de garantir une traçabilité des actions
menées au cours de l’installation des systèmes.
—  Les documents indispensables à la mise en œuvre du plan qualité au
cours de l’installation sont disponibles (à fournir), ils sont listés ci-
après :
• Consigne de la charge préalable des batteries
• Fiche d’installation
• Certificat de réception quantitative
•164Certificat de réception quantitative
Les batteries
Les batteries sont les composantes dont la mise en service nécessite un
soin particulier.
Nous décrivons ci-dessous les différentes étapes de cette mise en service.
Préparation de la batterie
• Mesurer la densité de l’électrolyte de remplissage.
• Remplir les batteries jusqu’au niveau correspondant à la partie
inférieure du marquage de niveau.
• Attendre après remplissage au moins deux heures.
• Ajuster si nécessaire l’électrolyte à son niveau nominal.
• Après deux heures de repos :
• Mesurer la tension de la batterie.
• Mesurer la densité de l’électrolyte.
• Mesurer la température.
165
La charge préalable peut commencer si après un repos de deux heures
les mesures montrent que :
• La température de l’électrolyte n’augmente pas de plus de 5 °C par
rapport à la température initiale.
• Ou que la densité de l’électrolyte n’a pas diminué de plus de 0,02kg/
l par rapport à sa valeur initiale.

NB:
Si la température de l’électrolyte au cours du remplissage
est supérieure à 40 °C, laisser reposer la batterie pendant au
moins 12 heures ou reporter la charge préalable au
lendemain.

166
—  Déroulement de la charge préalable
La source utilisée ( champ photovoltaïque, Groupe électrogène ou
autres) ne sera pas équipée de dispositif de contrôle de la charge (ceci
afin d’éviter un arrêt précoce de la charge préalable).
- Si la charge est réalisée avec un module ( champ photovoltaïque) , il
sera connecté directement à la batterie sans régulateur de charge.
—  La batterie sera chargée :
• Dans une première phase si possible à courant constant pendant au
moins 3 heures.
• Après cette phase, le courant sera réduit à une valeur correspondant à
la capacité de la batterie .
• Au cas où la procédure ci-dessus décrite ne peut être respectée,
charger la batterie pendant au moins 15 heures.
• Mesurer par pas de 30 mn après l’apparition du gassing, la tension, la
densité de l’électrolyte.
167
—  La batterie sera considérée comme complètement chargée :
• Lorsque, les valeurs de densité contenues dans le tableau suivant sont
atteintes et ne varient plus pendant 2 heures.
• Lorsque la tension de la batterie de 12 V atteint 15,90 V et ne varie plus
pendant 2 heures.
Dans tous les cas lorsque la température de l’électrolyte dépasse 45 °C, la
charge doit être arrêtée.

Les grandeurs mesurées seront consignées dans une fiche (à fournir). L’écart
entre les grandeurs mesurées ne devra pas excéder 0.005 V par élément pour
la tension et 0.01 kg/l pour la densité.

A la fin de la charge, le niveau d’électrolyte doit être ajusté au maximum


dans chaque élément.

168
Densité de l’électrolyte avant et après remplissage avec une température de référence de
20°C

Les densités lues seront corrigées par rapport à la température comme dans
le tableau ci-après :

169
—  La correction de la densité en fonction de la température peut aussi
être obtenue à l’aide de la formule suivante :

D20°C = dT1 + 0,0007 . T


Avec : D20°C : densité à 20°C
DT1 = densité mesurée à la température T1
T = T1 – 20°C

170
Maintenance préventive ou entretien

171
Deux types d’entretien seront réalisés dans le cadre de l’exploitation des
équipements installés :
L’entretien trimestriel
L’entretien trimestriel s’effectue tous les trois mois et a pour but de
vérifier le bon fonctionnement des équipements et de prendre des
mesures pouvant assurer leur bon fonctionnement. Cet entretien
consiste principalement à des actions de contrôle visuels et des mesures
légères.
L’entretien annuel
L’entretien annuel consiste en un entretien plus approfondi. Il couvre les
actions menées au cours des entretiens trimestriels mais aussi des actions
de mesures approfondies permettant d’apprécier de façon plus précise
l’état de fonctionnement des équipements.

172
Entretien Trimestriel
Champ photovoltaïque
L’entretien du champ PV consiste principalement en la vérification
visuelle du champ:
Contrôle visuel
- Contrôle de vue de la propreté des modules : nettoyage fréquent des
modules « renouveler les consignes au responsable du système :
nettoyage des modules tôt le matin ou tard le soir »
• Faire le nettoyage le soir ou tôt le matin quand les modules ne sont pas exposés à
un fort ensoleillement.
• On utilisera un chiffon doux et propre
• On essuiera doucement la surface des panneaux en partant du haut vers le bas.
• On s’assurera qu’il n’y a plus de trace de poussière.
• On évitera de marcher sur les modules ou de s’y appuyer.
173
- Contrôles des fixations des modules : vérification de la visserie
antivol en cas de corrosion ou d’infraction : resserrer si possible et les
enduire ci nécessaire de dégrippant.

- Contrôle des boîtiers de jonction : présence d’eau, ou


d’insectes : vérifier l’étanchéité des boîtiers si nécessaire resserrer les
presse-étoupe ou les remplacer.

- Contrôle de présence d’ombre portée sur les modules : «


pour cela confirmer les risques à l’aide de l’abaque de la figure … »

174
Batteries
• Contrôle visuel de la propreté du local des batteries.
• Contrôles visuels des batteries:
- Des différences de couleurs,
- De dépôts de sédiments dans les cuves des éléments,
- Vérifier les connexions des éléments,
- Fissures des éléments,
- Les fuites d’électrolytes.
• Fuites d’électrolyte : avec un chiffon, nettoyer les dépôts
d’électrolyte sur les bacs des éléments. Pour ce faire, utiliser uniquement
de l’eau distillée propre exempte de tout additif.
Les fuites d’électrolyte peuvent causer des défaillances massives de batterie lorsque
le courant sortant d’un élément passe dans l’électrolyte d’un autre. La formation
de dépôts de matériaux conducteurs peut également causer des arcs électriques et
des explosions d’éléments.
175
PRECAUTION : ne pas utiliser une grande quantité d’eau à proximité
des batteries durant leur nettoyage, car l’eau est un conducteur.
CORROSION DES BORNES ET DES CONNEXIONS: une des
principales causes de la mauvaise performance des batteries est la
corrosion des bornes et des connexions. La corrosion des connexions
peut être suivie de la défaillance des bornes ou d’une rupture
d’éléments.
En cas de corrosion des connexions, effectuer les opérations
suivantes :
• Isoler complètement la batterie de tous les branchements :
branchement au champ, branchement à l’onduleuret au régulateur de
charge.
• Isoler l’élément ou les éléments concernés (selon les prescriptions du
constructeur).
176
• Nettoyer la connexion ou la borne corrodée à l’aide d’une brosse
métallique.
• Appliquer une mince couche de graisse anti-corrosion haute
température.
• Raccorder l’élément et serrer les connexions (selon les prescriptions du
fabricant).
• Rebrancher la batterie dans le circuit raccordement au régulateur de
charge et à l’onduleur.
CONTROLE DU NIVEAU D’ELECTROLYTE
Contrôler le niveau d’électrolyte dans chacun des éléments. Si le niveau
de l’électrolyte dans un élément n’est pas au bon niveau, ajouter de l’eau
distillée jusqu’au niveau haut du marquage de niveau

177
Comment ajouter de l’eau distillée ?
• A l’aide d’un équipement propre (entonnoir), ajouter lentement de
l’eau distillée dans l’élément jusqu’au niveau haut du marquage.
• Enregistrer le numéro de l’élément ainsi que la quantité d’eau ajoutée.
Comment conserver l’eau distillée?
• La conservation d’eau doit se faire dans des récipients adéquats. Des récipients
adéquats sont en verre, ébonite, polyéthylène, polypropylène, PVC ou autres matières
plastiques. Les tubes doivent être composés de PVC, gomme ou polyéthylène.
• Les récipients métalliques peuvent provoquer la dissolution d’ions métalliques et
sont par conséquent à éviter.
• Les récipients en verre peuvent provoquer la dissolution d’alcalins et de l’acide
silicique. Ceux-ci ne sont pas nuisibles et se trouvent dans les résidus d’évaporation.
Il est recommandé de toujours garder l’eau distillée dans des récipients étanche à
l’air.
178
Vérifier la densité de l’électrolyte
La densité de l’électrolyte d’un accumulateur au plomb donne une bonne
idée de son état de charge. Ainsi pour apprécier l’évolution de l’état de
charge des batteries, on effectuera des mesures trimestrielles précises de
la densité.
Procédure de mesure de la densité d’électrolyte :
• Arrêter le système afin d’éviter une décharge.
• Débrancher tous les modules.
• Laisser reposer les batteries pendant une à deux heures.
• Mesurer la densité de chaque élément.
• Mesurer simultanément la température de l’électrolyte de chaque élément.
• Mesurer la tension de chaque élément.
• Inscrire les résultats dans la fiche en annexe.
179
Mesure de la densité de l’électrolyte

Répéter la même opération pour chaque élément et inscrire les résultats sur la fiche disponible en annexe (ANNEXE 1)

180
Entretien du régulateur de charge

Le régulateur de charge est un équipement qui nécessite peu


d’entretien. On effectuera trimestriellement les opérations suivantes:
• Vérification de la propreté du régulateur de charge.
• Vérification de l’aération du régulateur de charge.
• Vérification des connexions aux bornes du régulateur.
• Observation du bon fonctionnement des différents indicateurs du
régulateur de charge.

181
Entretien de l’onduleur

Comme le régulateur de charge l’onduleur nécessite peu d’entretien.


Les opérations de vérifications suivantes se feront trimestriellement :
• Vérification de la propreté de l’onduleur : présence de poussière,
présence d’insectes.
• Vérification de l’aération de l’onduleur.

182
Inspection des câbles électriques
Des câbles électriques relient :
- Les modules au régulateur de charge.
- Les batteries au régulateur de charge.
- Les batteries à l’onduleur.
- L’onduleur aux récepteurs.
On inspectera ces câbles à chaque visite d’entretien pour être sûr qu’ils
sont en bon état:
• Contrôle des connexions aux bornes des batteries.
• Suivre le câble de bout en bout chercher les détériorations suivantes :
coupure, isolant usé ou mangé dénudant l’âme des conducteurs. Tout
câble endommagé doit être remplacé.
• Si on constate que les câbles sont rongés par des animaux, envisager
de les protéger par un fourreau.

183
Entretien annuel
Champ photovoltaïque
Contrôle visuel (identique pour l’entretien trimestriel)
• Contrôle de vue de la propreté des modules : nettoyage fréquent des
modules « renouveler les consignes au responsable du centre : nettoyage des
modules tôt le matin ou tard le soir ».
• Contrôle de présence d’ombre portée sur les modules « : pour cela
confirmer les risques à l’aide de l’abaque de la figure … ».
• Contrôles des fixations des modules : vérification de la visserie antivol en cas
de corrosion ou d’infraction : resserrer si possible et les enduire si nécessaire
de dégrippant.
• Contrôle des boîtiers de jonction : présence d’eau, ou d’insectes : vérifier
l’étanchéité des boîtier, si nécessaire resserrer les presse-étoupe ou les
remplacer.
• Inspection des défauts sur les modules suivant la fiche en annexe.
184
Contrôle des performances électriques
• Mesurer la tension de circuit ouvert du champ photovoltaïque.
• Mesurer le courant de court-circuit du champ photovoltaïque.
• Mesurer le courant de charge des batteries.
• Mesurer la tension de charge des batteries.
Procédures à suivre :
Mesure de la tension de circuit ouvert : à faire vers midi un jour
ensoleillé
• Après avoir débranché les modules, on exécute la mesure au niveau des
bornes de sortie correspondante.
• Les mesures effectuées, on refait le branchement.
• On utilisera un multimètre ou un voltmètre en courant continu.
• Comparer la valeur obtenue à la valeur de la fiche technique des
modules.
185
Mesure du courant de court-circuit :
• Le courant de court-circuit est celui débité au niveau des bornes de sortie lorsque
celles-ci sont reliées par le multimètre.
• On fera la mesure vers midi, un jour bien ensoleillé et cours d’une
longue période d’ensoleillement non fluctuante.
• Pour faire la mesure on débranche les modules du régulateur de charge.
• La mesure effectuée, on refait les branchements.
• On utilise un multimètre ou un ampèremètre pour le mesurer.
• Mettre le multimètre sur mesure d’intensité.
• Sélectionner la plage de mesure pour qu’elle contienne l’intensité à laquelle on
s’attend.
• Lire la valeur affichée par le multimètre et noter la valeur sur la fiche en annexe.

186
Batteries
Les contrôles et opérations suivantes déjà décrites pour l’entretien trimestriel
seront réalisés :
• Vérification de fuites d’électrolyte et nettoyage des batteries.
• Vérification de la corrosion des bornes et connexions: En cas de corrosion des
connexions, effectuer les opérations décrites pour les entretiens trimestriels
correspondantes.
• Contrôler le niveau d’électrolyte dans chacun des éléments. Si le niveau de
l’électrolyte dans un élément est bas, ajouter de l’eau distillée jusqu’au niveau
haut du marquage de niveau.
• Contrôler la présence éventuelle de fissures au niveau des bacs.
• Vérifier l’aération du local des batteries.
Outres ces opérations déjà effectuées trimestriellement, des mesures
précises de densité et de la tension à vide des éléments seront effectuées
annuellement.
187
Maintenance curative d’un système PV
Diagnostic et réparation de pannes

188
Dans cette présentation, on indique ce qu’il faut faire pour identifier les
principales pannes pouvant subvenir dans un système et comment
remédier à ces pannes.

Préalable
Avant de commencer la recherche d’une panne on doit s’assurer :
• Qu’on dispose du schéma global de l’installation.
• Qu’on identifie sur le schéma assez clairement chacun des composants.
• Qu’on dispose des fiches d’intervention permettant de consigner les
interventions effectuées.

189
Recherche de la panne
Note : pour des raisons de commodité, le processus de recherche de
panne et de dépannage est ici appliqué à un système (avec onduleur) et
sur des lampadaires solaires . Néanmoins les instructions données pour la
réparation sont exprimées dans un souci de généralisation aux systèmes
les plus communs.

Il est important :
• D’être sûr d’avoir correctement identifié les symptômes du défaut.
• D’avoir toujours commencé par la première étape inscrite sous chaque
symptôme et d’avoir continué dans l’ordre vers chaque étape.

190
Symptômes de dysfonctionnements courants (1)
SYMPTÔMES DIAGRAMME DE
RECHERCHE DE
PANNE CORRESPONDANT

- Aucun récepteur n’est - Diagramme 1


alimenté, « l’onduleur ne débite
pas ».
- Les récepteurs fonctionnent le
soir pendant 1 ou 2 heures et - Diagramme 2
l’onduleur s’arrête.
- L’onduleur ne débite pas mais
- Diagramme 3
l’indicateur de fonctionnement
clignote.
- L’onduleur indique une baisse - Diagramme 4
de tension prématurée.

191
Symptômes de dysfonctionnements courants (2)
SYMPTÔMES DIAGRAMME DE
RECHERCHE DE
PANNE CORRESPONDANT

- L’onduleur ne peut pas démarrer ou - Diagramme 5


s’arrête au bout de quelques minutes de
fonctionnement.

- L’onduleur indique une surtension. - Diagramme 6

- Le lampadaire (charge) ne s’allume pas. - Diagramme 7

- Le lampadaire (charge) s’allume quelques - Diagramme 8


heures et s’éteint.
192
Diagrammes de recherche de pannes (1)
DIAGRAMME DE RECHERCHE DE PANNE N° 1
Symptômes : aucun récepteur n’est alimenté. (l’onduleur ne débite pas)

CAUSES PROBABLES N° DE PROCÉDURE À SUIVRE

- Alimentation coupée 1
- Tension aux bornes de l’onduleur faible 2

- Circuit batterie- onduleur interrompu 3


- Batterie déchargée ou défectueuse 6
- Panneau solaire ne débite pas 4
193
Diagrammes de recherche de pannes (2)
DIAGRAMME DE RECHERCHE DE PANNE N° 2
Symptômes : les récepteurs fonctionnent le soir pendant une à deux heures et l’onduleur s’arrête.

CAUSES PROBABLES N° DE PROCÉDURE À SUIVRE

- La charge a augmenté 5
- Batterie profondément déchargée 6

- Batterie défectueuse 6
- Batterie déchargée ou défectueuse 6
- Module ne débite pas correctement 4
194
Diagrammes de recherche de pannes (3)
DIAGRAMME DE RECHERCHE DE PANNE N° 3
Symptômes : l’onduleur ne débite pas mais l’indicateur de fonctionnement clignote.

CAUSES PROBABLES N° DE PROCÉDURE À SUIVRE

- Charge à la sortie trop faible pour être 7


détectée.
- L’alimentation de certaines charges
interrompue ou défaillante.

195
Diagrammes de recherche de pannes (4)
DIAGRAMME DE RECHERCHE DE PANNE N° 4
Symptômes : l’onduleur indique une baisse de tension prématurée.

CAUSES PROBABLES N° DE PROCÉDURE À SUIVRE

- Câble d’entrée onduleur trop long 8


- Batterie pas assez chargée ou défectueuse 6

196
Diagrammes de recherche de pannes (5)
DIAGRAMME DE RECHERCHE DE PANNE N° 5
Symptômes : l’onduleur ne peut pas démarrer ou s’arrête au bout de quelques
minutes de fonctionnement.

CAUSES PROBABLES N° DE PROCÉDURE À SUIVRE

- Charge trop importante 5


- Chute de tension importante à l’entrée de
8
l’onduleur
- Batterie pas assez chargée ou défectueuse 6

197
Diagrammes de recherche de pannes (6)
DIAGRAMME DE RECHERCHE DE PANNE N° 6
Symptômes : l’onduleur indique une surtension.

CAUSES PROBABLES N° DE PROCÉDURE À SUIVRE

- Seuil de régulation modifié. 9


- Raccordement Batterie-Régulateur (onduleur)
3
Défaillant
- Régulateur défaillant 9

198
Diagrammes de recherche de pannes (7)
DIAGRAMME DE RECHERCHE DE PANNE N° 7
Symptôme : Le lampadaire ne s’allume pas.

CAUSES PROBABLES N° DE PROCÉDURE À SUIVRE

- Le temps maximum programmé est terminé 10


- L’énergie disponible est épuisée 11

- La batterie ne se charge pas correctement 12

199
Diagrammes de recherche de pannes (8)
DIAGRAMME DE RECHERCHE DE PANNE N° 8
Symptômes : Le lampadaire s’allume quelques heures et s’éteint.

CAUSES PROBABLES N° DE PROCÉDURE À SUIVRE

- Le temps maximum programmé est terminé 10


- L’énergie disponible est épuisée 11

- La batterie ne se charge pas correctement 12

200
Diagrammes de recherche de pannes (9)
DIAGRAMME DE RECHERCHE DE PANNE N° 9
Symptômes : Le lampadaire ne s’allume pas avant le lever du jour.

CAUSES PROBABLES N° DE PROCÉDURE À SUIVRE

- L’énergie disponible est épuisée 11


- La batterie ne se charge pas correctement 12
- Le commutateur pour enclencher le système
n’est pas activé 15

201
Procédures d’opération de dépannage (1)
PROCEDURE D’OPERATION N°1 : L’alimentation est coupée
Symptôme du défaut : Aucun récepteur n’est alimenté, l’onduleur ne débite pas

Comment confirmer cette panne ?

L’onduleur est équipé d’un disjoncteur à son entrée; l’onduleur n’est pas alimenté quand le
disjoncteur est ouvert.

Réparation à faire

Vérifier que le disjoncteur est ouvert.


S’il est ouvert, refermer.
Observer le comportement de l’onduleur.

202
Procédures d’opération de dépannage (2)
PROCEDURE D’OPERATION N°2 : Tension aux bornes de l’onduleur faible
Symptôme du défaut : Aucun récepteur ne fonctionne, l’onduleur ne débite pas

Comment confirmer cette panne ?


Dans certains cas ,les batteries sont directement connectées à l’onduleur qui en assure la protection contre les
décharges profondes. Quand la tension de la batterie de 12 V est inférieure à 11,4 V (tension de déconnexion de la
charge Vmin) l’onduleur coupe les récepteurs. Vérifier si l’indication de décharge profonde est activée : Si oui, la
batterie est déchargée et ceci explique l’arrêt de l’onduleur. Si non, vérifier la tension de la batterie 12 V. Si elle est
supérieure à 11,4 V, le seuil de coupure de l’onduleur est peut être déréglé.

Réparation à faire
Si la tension de la batterie est inférieure à 11,4 V, cas normal de délestage des récepteurs, laisser recharger les batteries et
suivre leur comportement. Si la tension de la batterie est supérieure à 11,4 V, vérifier le seuil de délestage de l’onduleur.
Si un onduleur de rechange est disponible essayez-le. Si le défaut se confirme faites remplacer l’onduleur défaillant.

203
Procédures d’opération de dépannage (3)
PROCEDURE D’OPERATION N°3 : Circuit batterie-onduleur interrompu, Connexion
batterie interrompue
Symptôme du défaut : Aucun récepteur ne fonctionne, l’onduleur ne débite pas

Comment confirmer cette panne ?

Les connexions des batteries peuvent être endommagées à cause de la corrosion. Dans ce cas les batteries
n’alimentent plus l’onduleur qui affiche une tension basse et ne peut pas débiter.

Réparation à faire
Vérifier toutes les connexions des batteries ainsi que le circuit entre les batteries et l’onduleur. Si une
déconnection est identifiée, réparer la connexion et observer le fonctionnement de l’onduleur.

204
Procédures d’opération de dépannage (4)
PROCEDURE D’OPERATION N°4 : Les modules ne débitent pas
Symptôme du défaut : Aucun récepteur ne fonctionne, l’onduleur ne débite pas
Comment confirmer cette panne ?

Si les modules ne débitent pas convenablement, les batteries ne seront pas chargées.
Vérifier que les modules sont bien nettoyés. Si oui, vérifier les connexions des modules, vérifier les
tensions de circuit ouvert et les courants de court-circuit.
Si la tension de circuit ouvert est faible, vérifier les diodes by-pass de chacun des
modules.

Réparation à faire
Si les modules sont sales, les nettoyer et suivre la charge des batteries.
Si les connexions sont défaites, les rétablir. Si les tensions de circuit ouvert sont faibles (environ la moitié de
la tension totale par module) et que certaines diodes by-pass sont défectueuses, les changer, ou les enlever
en vue d’un futur remplacement.
205
Procédures d’opération de dépannage (5)
PROCEDURE D’OPERATION N°5 : La charge a augmenté : d’autres récepteurs que ceux
prévus ont été branchés.
Symptôme du défaut : Les récepteurs fonctionnent une à deux heures et s’arrêtent.

Comment confirmer cette panne ?

Les charges prévues pour être alimentées par le système sont prédéterminées. Si d’autres charges sont
branchées sur le système, il s’arrêtera plus tôt que prévu.

Réparation à faire
Vérifier si d’autres récepteurs n’ont pas été branchés. Si d’autres récepteurs ont été branchés, demander à
l’usager de les débrancher et suivre le comportement du système.

206
Procédures d’opération de dépannage (6)
PROCEDURE D’OPERATION N°6 : Batteries souvent déchargées ou défectueuses.
Symptôme du défaut : Les récepteurs fonctionnent une à deux heures et s’arrêtent.

Comment confirmer cette panne ?


Débrancher les batteries des modules et de l’onduleur et laisser reposer au moins pendant une heure.
Mesurer la densité de chaque élément, sa température et sa tension. Vérifier l’état de charge de chaque
élément en vérifiant le lien entre la densité et la tension de la batterie à l’aide de la formule suivante :
U = d + 0,85
Où : U tension de l’élément, d sa densité,
Si U est inférieure à 1,85 V (11,1V), les batteries sont déchargées profondément

Réparation à faire
Effectuer une charge d’égalisation. A cet effet les récepteurs doivent être déconnectés pendant une période
qui permet une pleine charge des batteries. Après la charge d’égalisation, faites un test de décharge sur la
batterie le soir sans charge. Il s’agira de mesurer le comportement de la tension de la batterie avec des
niveaux de charge évolutifs ( 1 lampes , 2 lampes etc). Si la tension diminue trop vite la batterie est
défectueuse.

207
Procédures d’opération de dépannage (7)
PROCEDURE D’OPERATION N°7 : Charge à la sortie trop faible pour être détectée.
Symptôme du défaut : L’onduleur ne débite pas mais l’indicateur de fonctionnement clignote

Comment confirmer cette panne ?


Si l’onduleur est doté d’un dispositif « de Stand-by » en mode automatique, il s’éteint quand il n’y a aucune
charge. Il ne redémarre que quand il détecte une charge. Si la sensibilité préfixée ne permet pas de détecter
la charge alimentée, il ne démarrera pas. Augmenter la charge et suivre le comportement de l’onduleur.

Réparation à faire
Si l’onduleur démarre après l’augmentation de la charge, diminuer progressivement la charge afin de
détecter la charge minimale de démarrage de l’onduleur. Si cette charge minimale est fréquente, modifier la
sensibilité du seuil de démarrage ou changer l’onduleur.

208
Procédures d’opération de dépannage (8)
PROCEDURE D’OPERATION N°8 : Câble d’entrée onduleur trop long
Symptôme du défaut : L’onduleur indique une chute de tension prématurée
Comment confirmer cette panne ?
Une chute de tension importante à l’entrée de l’onduleur peut être due au dimensionnement de la section
du câble d’alimentation et de la distance entre la batterie et l’onduleur. Vérifier la section du câble installé.
Vérifier la distance entre les batteries et l’onduleur. Vérifier la chute de tension maximale admissible en
tenant compte du courant maximal :
- Soit à l’aide de la formule : Δ U = 2 . ρ . I . L/S
Avec : Δ U = chute de tension maximale
S = section câble actuelle
ρ = résistivité du câble (= 0,01786 pour le cuivre)
I = Intensité de courant en Ampères
L = Longueur actuelle du câble
- Soit à l’aide de l’abaque

Réparation à faire
Si la chute de tension constatée est supérieure à 3 %, rapprocher les batteries de l’onduleur. Si le
rapprochement n’est pas possible augmenter la section du câble.

209
La chute de tension à l’entrée de l’onduleur peut être grande si la charge est trop importante (donc le
courant à l’entrée élevé) bien que le câble à l’entrée ne soit pas trop long.

Vérifier qu’une charge trop importante n’empêche pas le démarrage de l’onduleur.

Cette vérification se fera en mesurant ou en évaluant le courant en fonction de la charge.

210
Procédures d’opération de dépannage (9)
PROCEDURE D’OPERATION N°9 : Régulateur défaillant
Symptôme du défaut : L’onduleur indique une surtension

Comment confirmer cette panne ?


Le régulateur de charge assure la protection en surcharge de la batterie. Il arrête la charge de la batterie
quand la tension de celle-ci dépasse un seuil maximal. Si la tension à l’entrée de l’onduleur est supérieure à
la tension maximale de fin de charge, le régulateur est peut être défaillant. Mesurer la tension aux bornes
des batteries. Mesurer la tension aux bornes « batterie » du régulateur de charge. Si ces tensions sont
supérieures à la tension de fin de charge (fonction de la température),le régulateur ne régule pas.

Réparation à faire
Si l’on dispose d’un régulateur de rechange, remplacer le régulateur. Si ce régulateur
limite la tension, le régulateur d’origine est défectueux.

211
Procédures d’opération de dépannage (10)
PROCEDURE D’OPERATION N°10 : Le temps maximum programmé est
terminé ou non sélectionné
Symptôme du défaut : Le lampadaire ne s’allume pas

La durée d’éclairage à la tombée de la nuit et au lever du jour est programmée sur le régulateur. A
l’expiration de la durée programmée, la lampe s’éteint.
Comment confirmer cette panne ?
La sélection de la durée d’éclairage à la tombée de la nuit est programmée par le sélecteur A du panneau de
contrôle. La sélection de la durée au lever du jour est programmée par le sélecteur B. Vérifier si la durée
d’éclairage est bien sélectionnée sur le panneau de contrôle, position du sélecteur différente de 0. Si la
durée prévue est bien conforme à la durée prévue, le défaut n’est pas lié à la programmation
de la durée.

Réparation à faire
Si la durée programmée n’est pas conforme à la durée prévue, reprogrammer la durée prévue et observer
le comportement du lampadaire.
212
Procédures d’opération de dépannage (11)
PROCEDURE D’OPERATION N°11 : L’énergie disponible est épuisée
Symptôme du défaut : Le lampadaire ne s’allume pas

La durée de fonctionnement du lampadaire dépend de la quantité d’énergie stockée par la batterie. Si la


quantité d’énergie disponible n’est pas suffisante, les récepteurs ne seront plus alimentés.

Comment confirmer cette panne ?


Quand l’énergie stockée n’est pas suffisante, la batterie sera profondément déchargée après une utilisation
préalable. Si la batterie est déchargée alors la sortie de la consommation est désactivée.
Mesurer la tension de la batterie : si elle inférieure à 11,50 V la batterie est profondément déchargée.

Réparation à faire
Si la batterie est déchargée et que la sortie de la consommation est désactivée, laisser recharger la batterie
un à deux jours et observer le comportement du lampadaire.

213
Procédures d’opération de dépannage (12)
PROCEDURE D’OPERATION N°12 : La batterie ne se charge pas correctement
Symptôme du défaut : Le lampadaire ne s’allume pas
Si la batterie est souvent déchargée, elle n’est peut être pas correctement chargée.

Comment confirmer cette panne ?


Si les modules ne chargent pas la batterie, ils sont peut être sales ou déconnectés du régulateur. Vérifier que
le voyant correspondant est allumé : si il est allumé les modules chargent la batterie. Vérifier que le panneau
est bien nettoyé. Vérifier les connexions entre les modules et la batterie, il est probable qu’un problème de
fixation déconnecte momentanément le module de la batterie.

Réparation à faire
Si le voyant correspondant n’est pas allumé, vérifier la connexion entre les modules et la batterie.
Si le voyant correspondant est allumé, vérifier que les modules sont bien propres. S’il ne sont pas propres,
les nettoyer et mesurer le courant de charge en fonction de l’ensoleillement, Enfin vérifier les connexions
entre les modules et la batterie. Les resserrer si nécessaire.

214
Procédures d’opération de dépannage (13)
PROCEDURE D’OPERATION N°13 : L’interrupteur crépusculaire est défaillant
Symptôme du défaut : Le lampadaire ne s’allume pas

L’interrupteur crépusculaire permet d’enclencher l’allumage du lampadaire à la tombée de la nuit. Ainsi, le


lampadaire ne s’allumera pas si l’interrupteur crépusculaire est défaillant.

Comment confirmer cette panne ?


Recouvrir la cellule de l’interrupteur pour simuler l’obscurité. Si le lampadaire s’allume, l’interrupteur
n’est pas défaillant. Si la lampe ne s’allume pas, vérifier le dispositif électronique d’amorçage de
l’interrupteur.

Réparation à faire
Si l’interrupteur crépusculaire est défaillant, le remplacer.

215
Procédures d’opération de dépannage (14)
PROCEDURE D’OPERATION N°14 : Le récepteur est défaillant
Symptôme du défaut : Le lampadaire ne s’allume pas

L’interrupteur crépusculaire permet d’enclencher l’allumage du lampadaire à la tombée de la nuit. Ainsi, le


lampadaire ne s’allumera pas si l’interrupteur crépusculaire est défaillant.

Comment confirmer cette panne ?


Démonter la lampe fluorescente et la vérifier. Si une lampe de rechange est disponible, la remplacer et
observer le fonctionnement du lampadaire. Si le lampadaire ne fonctionne pas, la lampe n’est peut être pas
défaillante.

Réparation à faire
Si la lampe fluorescente est défaillante, la remplacer et observer le fonctionnement du lampadaire.

216
Procédures d’opération de dépannage (15)
PROCEDURE D’OPERATION N°15 : Le Régulateur-temporisateur ou le dispositif de commutation
est défaillant
Symptôme du défaut : Le lampadaire ne s’allume pas

Le régulateur gère la charge et la décharge de la batterie, contrôle le fonctionnement de l’interrupteur


crépusculaire. Le dispositif de commutation gère les durées de fonctionnement.

Comment confirmer cette panne ?


Si aucune des recherches précédentes n’a été concluante, ces dispositifs sont peut être défaillants.

Réparation à faire
Remplacer le dispositif de commutation et observer le comportement du lampadaire.
Si le lampadaire ne fonctionne toujours pas, remplacer le régulateur et observer le comportement du
lampadaire.

217

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