Vous êtes sur la page 1sur 37

Electron Lake.

De Broglie Stationary Waves - STM Image- IBM

Where : Amphitheater 2
When : Tuesday p.m.
FPS-uca : SMPC-4 Class-Room Code : ql2c7u7
a. u. : 2023 - 2024

MÉCANIQUE
QUANTIQUE
‘COPENHAGEN INTERPRETATION’ Copyright – D.Soubane, 2024

QUANTUM MECHANICS D. Soubane, Ph. D Eng.


Associate Professor

Website :https://d-soubane.github.io/
e-mail : Driss.Soubane@inrs.ca
D.Soubane Ph.D Eng.

1
A. I. Generated D.Sbne
Sommaire

 Chap. I : Phénomènes Quantiques - Transition du


Déterminisme au Scepticisme 1900-1930
et Incertitude de Heisenberg

 Chap. II : Principes de la Mécanique Quantique - Algèbre Linéaire –


Formalisme de Hilbert & Notation de Dirac

 Chap. III : Postulats de la Mécanique Quantique –


Applications aux Systèmes Quantifiés
 Chap. IV : Oscillateur Harmonique Quantique

 Annexe
2
Copyright – D.Soubane, 2024
cti
Objjee tifs d e ce C ou r s

Contexte historique et fondations, Transition de la mécanique classique vers le monde quantique : Du
déterminisme au scepticisme/indéterminisme , Corps noir et les prémisses de la M. quantique, Loi de Stefan-
Boltzmann, Loi de Rayleigh-Jeans, Loi de déplacement de Wien, Catastrophe ultraviolette, Loi de Planck dans
les systèmes d’unités CGS et SI, Constante de Planck, Les trois constantes fondamentales de la physique, Dualité
onde-particule, Longueur d’onde de De Broglie, Expérience de Davisson-Germer : diffraction des électrons.

Phénomènes et expériences clés, Effet photoélectrique, Expériences de Hertz et Foucault, Interprétation
d’Einstein, Effet Compton, photon relativiste, longueur d’onde de Compton, Modèles atomiques et structure de la
matière, Modèle ‘Plum Pudding’ de J.J. Thomson, Modèle planétaire de Rutherford, Moment cinétique quantifié
et le modèle de Bohr, Rayon de Bohr et spectres de raies. Concepts et principes de la mécanique quantique, La
frontière classique-quantique et la limite de validité de la mécanique classique, Action et la constante de Planck
réduite, Grandeurs de mesure, Fine structure constant α=1/37, Principe d'incertitude de Heisenberg.

Mathématiques de la mécanique quantique, transformée de Fourier, Fonction Dirac-distribution, Fonction
Gaussienne, Symbole de Kronecker, Notions de base de l’algèbre linéaire : Espace de Hilbert, Espace Hilbert dual,
‘Inner Product’, Formalisme de Dirac : notation Bra-Ket, vecteur -covecteur, représentation dans l’espace des
états, Base orthonormée discrète-continue, relation de fermeture, opérateur linéaire, adjoint, hermitien,
observable, Espace des fonctions d'onde et espace des états, relation de commutation canonique,valeurs propres,
vecteurs propres (eigenvalues/eigenvectors), Notation matricielle ‘Heisenberg Picture’, Ensemble complet
d'observables commutables.

Postulats et interprétations, énoncé et interprétation physique de 5 postulats de la mécanique quantique, état
Quantique et Règle de Born, Principe de Correspondance, Postulat de la mesure, Signification des règles de
commutation, Postulat de l'Evolution Temporelle – équation de Schrödinger 1926, principe de superposition,
paquets d’ondes, Vitesse de phase et vitesse de groupe, Théorème d'Ehrenfest et constantes de mouvement,
système conservatif, perspective différente de celle de l'image de Schrödinger, équation de mouvement de
Heisenberg, état d'un système reste fixe indépendamment du temps - observables évolue dans le temps,

Modèles et systèmes quantiques, Puits de potentiel infini ‘particule confinée dans une boite quantique, Énergie
quantifiée, Puits de potentiel fini, Barrière de Potentiel, Effet tunnel, Marche de potentiel.

Oscillateur harmonique quantique et opérateurs d'échelle (Raising/Lowering : Ladder operators), Occupation
number operator, ‘Quantum fluctuation’, ‘Casimir effect, 0 K, Etat fondamental E0≠0 Non nulle, Incertitude de
Heisenberg. 3
Copyright – D.Soubane, 2024
Chap. I: Phénomènes Quantiques - Transition du
Déterminisme au Scepticisme 1900-1930
___________________________________________________________

INCERTITUDE DE HEISENBERG

4
Copyright – D.Soubane, 2024
Contexte Historique de la M . Q
Pre-histoire


Democritus: atomes + vides
Chap. I: Phénomènes Quantiques


Aristotle: substance continues, Pas de vide Aristotle Democritus
384 – 322 B.C 460 – 370 B.C
Table des éléments: Terre, Eau, air, Feu

“Nature abhors vacuum”

17e Siècle: Nature de la lumière



Newton: flux de particles.

→ Lumière se propage en ligne et réfléchit des surfaces

• Huygens : aspect ondulatoire Huygens Newton

5
Copyright – D.Soubane, 2024
Contexte Historique de la M . Q
19e Siècle
• Matière discrete: composée d’atomes
– Structure des cristaux: arrangement periodique d’atomes
– Maxwell-Boltzmann J. Dalton Maxwell
• Propriétés de gaz : Modèle atomique
• Chaleur: Mouvement aléatoire d’atomes (agitation
microscopique

• Lumière continue: Boltzmann T. Young

– Maxwell
• C’est une OEM ‘Unification de la théorie de
lumière et électromagnétisme’
– Thomas Young
• A montré que la lumière est une onde ‘Exp. de
Fentes de Young
• Théorie corpusculaire de lumière de Newton est
donc renversée.
6
Contexte Historique de la M . Q
Jusqu’ à la fin du 19 siècle, la physique reposait sur deux
théories fondamentales :
Chap. I: Phénomènes Quantiques

• Mécanique Newtonienne : décrit le comportement des


Macrocosmes (matière)

• Théorie de l’électrodynamique - Maxwell : décrit la


propagation de la lumière en tant qu’onde électromagnétique
(OEMs).

7
Copyright – D.Soubane, 2024
Contexte Historique de la M . Q
Chap. I:

Au début du 20 siècle : l’application de ces théories pour expliquer quelques


phénomènes → des contradictions flagrantes avec l’expérience émergent :
Chap. I: Phénomènes Quantiques

• Particules à grandes vitesses → Naissance de la relativité

• Physique atomique et subatomique → Naissance de la mécanique


quantique.

d > > 10 -9 m Méc. Classique


Méc. Relativiste
Dimension

(Newton, Lagrange ...)

Quantum Field
Méc. Quantique Theory

d < < 10 -9 m
v < < 3.10 +8 m.s-1 Vitesse 3.10 +8 m.s-1

8
Copyright – D.Soubane, 2024
Contexte Historique de la M . Q
Phénomènes physiques donnant lieu à l’introduction de la mécanique quantique.

1. Aspect onde-corpuscule de la lumière

• Aspect Particule : Isaac Newton (1643 – 1727)

• Aspect ondulatoire: Christian Huygens (1629 – 1695) , éxp. T. Young (1802)

Spectre d’onde électromagnétique - visible 380 - 700 nm

9
Copyright – D.Soubane, 2024
Contexte Historique de la M . Q
Travaux de L. Foucault (1850)
 La vitesse de la lumière dans l’eau est différente à celle dans
l’air → réfraction.
• Veau= 0.75 C → aspect ondulatoire de la lumière. L. Foucault

Contribution de H. Hertz


Hertz a confirmé la théorie de Maxwell (1864):
charges oscillant génèrent (détection) des OEMs H. Hertz

10
Copyright – D.Soubane, 2024
1 – Hypothèse de Max Planck 1900 Feb. The 27, 2024

2. Radiation du corps noir


Définition : Un corps noir1 (CN) est un système idéale qui
absorbe toutes radiations électromagnétique incidentes sur
lui.
• Les radiations EM émises par le corps noir sont
nommée les radiations du corps noir. Il ne réfléchit pas
de radiations

• Max-Planck a soutenu l’idée corpusculaire de la


lumière : début historique de la Mécanique quantique

Exemples : Étoiles ( soleil), trou noir, ampoule ‘filament de tungst ène’,


lave d’un volcan, espaces entre les briquettes de charbon...

• Tout objet à une température T → émet de sa surface des


ondes électromagnétiques sous forme d’énergie thermique.

Étude a montrée que les radiations: distribution
continue de longueurs d’ondes (λs) du spectre EM.

1
Nom introduit par Gustav Kirchhoff en 1859.
11
Copyright – D.Soubane, 2024
1 - Quanta de Max Planck 1900

Un objet à température ambiante émet une radiation
principalement I.R non détectable par l’œil humain

Si T ↑ cet objet commence à émettre des radiations
visibles rouge T ↑ jusqu à apparaître blanc (filament W de
l’ampoule incandescente)
- Point de vue classique: origine de radiation thermique est
particules chargées accélérées dans des atomes à la surface de
l’objet. Ces particules thermiquement agitées ont une
distribution d’énergie ↱spectre continu.
- Vers la fin du 19e siècle : La théorie classique de
radiation thermique semble apparemment être non
adéquate → Il faut comprendre la distribution de λs
IR Camera at ALLS Prof. Tsuneyuki
observées dans le spectre émis par le CN. Ozaki's Laboratory - INRS-QC. Canada


Note : Une bonne approximation pour un CN est un petit orifice vers l’intérieur
d’un objet creux →toute radiation incidente sur le trou entre et réfléchit plusieurs
fois→ trou devient ainsi un absorbeur parfait →radiation émise de la cavité ne
dépend que de la température T de la cavité et non pas de la nature du matériau
à partir duquel le CN est fabriqué. →différent modes ‘ondes stationnaires’
conditions aux limites (oscillateurs à l ‘intérieur de la cavité) 12
Copyright – D.Soubane, 2024
1 - Quanta de Max Planck 1900
- Loi de Stefan-Boltzmann (1879)
P= I ∫ dA
Puissance (watts): P= σ A ζ T 4 (1-1) A

Corps noir ζ= 1

A : aire de l’objet (m²)



Corps gris 0 < ζ < 1
Émissivité Stefan Boltzmann

Corps blanc ζ = 0
σ = 5.670 × 10 −8
w.m K
-2 -4
constante de Stefan-Boltzmann

I ( T ) =∫ I ( λ ,T ) d λ I ( λ ,T ) d λ= I ( f , T ) df où c= λ f
0
I : intensité émise par la surface du corps noir (1-2) Thermomètre I.R

- Loi de déplacement de Wien (1893) λ max T =Cste =2.898 10− 3 m . k


λmax: longueur d’onde correspondant au pic de la courbe
Résultat expérimental
 T↑ → λmax shift aux courtes longueurs d’ondes

Lequel des étoiles est plus


chaud, Betelgeuse ou Rigel?

13
Copyright – D.Soubane, 2024
1 - Quanta de Max Planck 1900
- Rayleigh-Jeans (R-J)*: Les radiations émises par un trou dans une cavité (boite
fermée) est appelés radiations du corps noir car toute radiation qui tombe sur le
trou ne sera pas réfléchie à l’extérieur du trou mais elle sera absorbée par les
parois de la cavité.
On veut décrire la distribution d’énergie d’un corps noir, on définit I(λ,T) dλ
comme étant l’intensité ou la puissance par unité de surface émise dans
l’intervalle de longueur d’onde dλ est connue par la loi de R-J:

8 π kB T Tentatives des idées classiques pour interpréter la forme


I ( λ ,T ) = 4 (1-3)
λ de la courbe sont menées à l’échec.
λ : longueur d’onde
T : Temperature absolue
kB : Constante de Boltzmann 1.381 10-23 J.K-1

☺ Note importante :
C’est une expression alternative de I(λ,T) dans le
2π c kBT 4 système d’unités CGS ‘gram cm second’.
I ( λ ,T )cgs = I SI = I CGS
λ
4 c Le passage du système (SI) au cgs → facteur 4/c

Hypothèse de R.J.: énergie des oscillateurs (modes) de la cavit é est continue

La loi de R.J est en raisonnable accord avec l’expérience pour les longue λs. Désaccord majeur pour les courtes λs.
14
Copyright – D.Soubane, 2024
1 - Quanta de Max Planck 1900
Vérification Expérimentale de la loi de R-J

• Soit une boite fermée avec un petit orifice.


• Mesure l’intensité I des radiations émises de cette
boite en fonction de la longueur d’onde λ. R-J
Exp.

(1-2)→
λ→ 0 I(λ,T)→ ∞ Ce désaccord entre l’expérience et la
théorie classique de R-J est connu sous le nom de
’catastrophe ultraviolette’ : énergie infinie pour les courtes
λs.

(1-2)→ lim λ →0 I=∞ Comparaison entre l’expérience et la prédiction


de la loi de R-J pour la distribution de radiation
du corps noir

15
Copyright – D.Soubane, 2024
1 - Quanta de Max Planck 1900
Continuum → discret (quantification d’énergie)
Hypothèses de Max-Planck: Radiation de la cavité provient des oscillateurs atomiques dans les parois.
● L’énergie de l’oscillateur ne peut avoir que certaines valeurs discrètes : En = n hf où n est le
nombre quantique, un entier positif.
● Les oscillateurs émettent ou absorbent de l’énergie seulement lors de la transition d’un
état quantique à un autre. La différence d’énergie entre l’état initial et finale est émise ou
absorbée en un seule paquet de radiation quantique : Quantum1 Max Planck
(1858-1947)
Ces hypothèses combinées avec la distribution de Boltzmann ( la
probabilité pour qu’un état soit occupé est proportionnelle au
facteur e-E/KBT)→ Loi de Max-Planck ‘en remarquable accord avec
l’expérience’. 8 πhc
I ( λ ,T ) =
lim λ →∞ I Planck =I R.J
h=6.626 10−34 j.s
( )
hc
λ kB T
λ⁵ e −1
‘When Planck presented his theory, most scientists (including Planck!)
did not consider the quantum concept to be realistic. They believed it was
a mathematical trick that happened to predict the correct results ‘

Notes : The Birth of the Quantum Theory


- 3 constantes fondamentales en physique: h, c et G (Cste gravitationnelle de Newton).
- Toutes les prédictions théoriques purement quantique fait intervenir h Cste de Planck. ħ=h/2π =1.05 10-34 J.s


- La divergence dans la région UV disparaît 2 πhc ²
I ( λ ,T ) = Dans le système
16
λ ⁵ (e −1 )
hc
1
Quantum : pl. Quanta. Latin’ how much’ ou ‘an amount’ λ kB T d’unités CGS Copyright – D.Soubane, 2024
32 – Effet Photoélectrique
• Première fois observé en 1887 par Hertz

• Effet photoélectrique : C’est l’extraction des électrons de la matière


(métal) par un rayonnement électromagnétique (lumière u.v).
Einstein
• Interprétation de Albert Einstein en 1905 :
• Raisonnement : concept de particule de la lumière, appelé photon, et le
concept du quantum d'énergie initialement introduit par Max Planck en 1900
pour son explication qu'il a proposé pour le rayonnement du corps noir.

17
Copyright – D.Soubane, 2024
2 – Effet Photoélectrique
- Un rayonnement de fréquence f arrive sur la
cathode et arrache des électrons.
- L’Énergie cinétique des photoélectrons T arrivant à
l’anode.

Conséquences
• à chaque métal correspond une fréquence seuil f 0 :
• f < f0 → pas d’effet photoélectrique ∀ l’intensité du rayonnement I =|E2|
(E est le champ électrique associé à l’onde).
• f > f0 → énergie cinétique des photoélectrons éjectés ne dépend pas de -
l’intensité I du rayonnement incident mais de la fréquence f .
• Si l’intensité I du rayonnement incident augmente seul le flux des électrons
arraché qui va augmenter.

18
Copyright – D.Soubane, 2024
2 – Effet Photoélectrique
Théorie classique et l’effet photoélectrique
- La théorie classique était incapable d’expliquer
l’existence de la fréquence seuil f0
On s’attend à ce que l’énergie cinétique augmente
lorsque l’intensité I du rayonnement augmente.

Explication de l’effet photoélectrique par Einstein

- Einstein (1905) : lumière = photon (corpuscules E= hf- vitesse c.


- Cas de radiation monochromatique de fréquence f, Ephoton= hf
- Extraction d’électron du métal en fournissant le travail d’extraction W, le
reste d’énergie est communiquée à l’e- éjecté sous forme d’énergie cinétique
T = e U.
Ephoton= hf = W + T

19
Copyright – D.Soubane, 2024
2 – Effet Photoélectrique
Remarque
- Le travail d’extraction W = hf0 est une caractéristique du métal →
détermination de la fréquence seuil f0 pour arracher un électron du métal
(threshold work).

☺ hc= 1240 eV.nm 20


Copyright – D.Soubane, 2024
3 – Effet Compton
Onde électromagnétique incidente sur un électron au repos (libre). Selon
l’électromagnétisme classique, l’électron chargé va osciller à la même
fréquence que celle de l’onde incidente et par conséquent va rayonner des
ondes électromagnétiques avec la même fréquence de l’onde incidente
• Les rayons X diffusés ’ scattered’ ont une longueur d’onde A. H. Compton
supérieure à celle des rayons incidents: (1892-1962)

• La longueur du rayon diffusé dépend de l’angle de diffusion ϕ .


Compton explique cet effet en termes de diffusion des photons
individuelles par les électrons.

h λc = 0.002 43 nm: Longueur d’onde ϕ= π/2


Δ λ=λ f − λ i= ( 1 −cos ϕ ) de Compton de l’électron
me c h
λ c=
Notes: me c
• Δλ = λc si ϕ=π/2 rad
• Δλmax = 2λc si ϕ= π rad→ rétrodiffusion ‘Backscattering’
• Δλmin= 0 si ϕ= 0 rad diffusion de rayons X par des e- fortement
ϕ= 0
liés à l’atome cible.

● Excellent accord en la prédiction de Compton et l’expérience.


● Ce résultat a été le premier à convaincre plusieurs physiciens de
la validité fondamentale de la théorie quantique 21
Copyright – D.Soubane, 2024
3 – Effet Compton

Explication: Lors de la collision du photon incident avec l’e- au repos, il transfert
une partie de son énergie à l’ e-.

Le photon diffusé a moins d’énergie une longueur d’onde supérieure à celle du
photon incident: collision élastique → l’impulsion et l’énergie sont conservée:

Lumière constituée de photons (particules)

22
Copyright – D.Soubane, 2024
3 – Effet Compton
 Relativité restreinte 2
E ²=( pc ) +m 0 c ²
 Particule au repos (p=0): E=m0 c 2 (1-4)

 Photon, de masse au repos m~0: E= pc (1-5)


h
Or E = hf et c = λf → p= (1-6)
λ
λ: Longueur d’onde du photon (rayons X )

ϕ : angle de diffusion du photon % ox


θ : angle de diffusion de l’électron
pi : quantité de mouvement du photon incident.
pf : quantité de mouvement du photon diffusé.
pe : quantité de mouvement de l’électron diffusé

me = 9.11 10-31 kg

23
Copyright – D.Soubane, 2024
3 – Effet Compton
• Conservation de la quantité de mouvement

⃗pi = ⃗
pf + ⃗
pe → [ pi − p f ] ²= p e ² → pe ²= p i ²+ pf ² −2 p i p f cos ϕ (1-7)

• Conservation de l’énergie
(1-4)
Ei + m 0 c ²=E f + √ p e ² c + m 0 ² c ⁴ √
2 2
→ i( p − p f ) c +m 0 c ²= p e ² c +m 0 ² c ⁴
(1-5)
→ [ ( p i − p f ) c+ m0 c ² ] ²= p e ² c +m 0 ² c ⁴
2

2
→ ( pi − p f ) ² c ²+ m 0 ² c ⁴ +2 ( pi − p f ) m0 c ³= p e ² c + m 0 ² c ⁴ (1-8)
→ pe ²= ( pi ²+ p f ² −2 pi p f ) +2 ( pi − p f ) m 0 c → pe ²= p i ²+ pf ² −2 p i p f +2 ( p i − p f ) m 0 c
(1-8)=(1-7) → pi ²+ p f ² −2 pi p f + 2 ( p i − p f ) m 0 c= pi ²+ p f ² − 2 pi p f cos ϕ
→ ( pi − p f ) m0 c= p i p f ( 1− cos ϕ )
1 1 1 λf λi 1
− = ( 1 − cos ϕ ) Or p = h/λ (1-6) → − = ( 1− cos ϕ )
p f pi m 0 c h h m0 c
h
→ Δ λ=λ f − λ i = ( 1 −cos ϕ ) 24
m0 c Copyright – D.Soubane, 2024
Dualité Onde-Corpuscule: Lumière
Réconciliation

La matière (une particule) comme la lumière (un photon)
manifeste une dualité de comportement onde-corpusculaire.
Relation de De Broglie* (1924) h h (1-9)
λ= =
p mv L.De Broglie
Longueur d’onde (De Broglie)
impulsion

Attribut ondulatoire

Attribut corpusculaire

• Davisson &t Germer : en 1927 ont vérifié expérimentalement


l’hypothèse de De Broglie dans le cas des électrons et des
rayons X sur des surfaces cristallines de Nickel (phénomène
d’interférence-diffraction).

* E= mv²= hf = hv/λ → mv=P=h/λ


25
Copyright – D.Soubane, 2024
Evolution du Modèle de l’atome

J. J. Thompson (1898) : découverte de l’e-: Modèle ‘Plum Pudding’

Joseph John Thomson (1856-1940)

Ernest Rutherford
(1871-1937
 Rutherford (1911): Modèle - système solaire
• Rutherford a bombardé une feuille d'or par des
particules α.
• → La plupart des particules vont en lignes droites
→ la matière principalement formée de vide.
• Certaines α déviées → charge positive concentré
dans un espace restreint→ Modèle planétaire :
l'atome : noyau très petit positif et d'électrons
tournant autour.
Ce modèle pose un gros problème

e- orbitent autour du noyau → emission de


radiations → Perte d’énergie → collapse sur le
noyau. Atomes devraient imploser sur eux
26
mêmes. Copyright – D.Soubane, 2024
4 – Modèle Atomique de Bohr 1913
moment cinétique rayon de l’orbite
• Modèle de Bohr (1913) d’ordre n
– Orbites des e-: états stationnaires
– → moment cinétique de l’e- est quantifié L= p r n=n ℏ (1-10)
– Si l'e- saute d’un niveau d’énergie supérieur
au niveau inférieur émet des photons. impulsion de l’e-

• De Broglie (1924)
– Orbites de Bohr sont interprétés par des ondes électroniques stationnaires
– Seulement certaines energies sont permises
– Ondes stationnaires sont les orbites de Bohr

Onde stationnaire : 2π r= n λ
→ 2π r p= n p λ
→ 2π r p= n h/λ λ ←(1-9)
→ rp= nh/2π
→ L = nℏ

27
Copyright – D.Soubane, 2024
4 – Modèle Atomique de Bohr 1913

1913 : Niels Bohr a réunit les concepts de Planck et de
Rutherford: les orbites des électrons ont des rayons définis.
L’énergie que peut prendre les électrons sont quantifiés.

Niels Bohr
(1885-
1962)
Rayon d’atome : 10-10 m
Rayon du noyau : 10-15 m

e- liés aux orbites (attraction coulombienne avec les noyaux).


En orbitant autour du noyau, les e- émiettement radiations
électromagnétiques → perte d’énergie → e- collapse sur le noyau t= 10-
10
s : atome non stable.
L’atome doit-être de dimension comparable au dimension de noyau :
absurde
Comment les e- sont stables dans leurs orbites ?
Comment les e- ne collapsent pas sur le noyau ?

28
Copyright – D.Soubane, 2024
4 – Modèle Atomique de Bohr 1913
• Un autre mystère de la structure atomique est l’existence des raies spectrales.

• Gaz dans un tube déchargé soumis au différence de potentiel →


Radiation EMs de λs discrètes caractéristiques du gaz.

• Lumière (visible) traverse un prisme → spectre de raies discontinues

• Pourquoi la lumière émise est limitée sur un nombre finie de fréquences?

Spectres d’émission de H, Hg et Ne
29
Copyright – D.Soubane, 2024
4 – Modèle Atomique de Bohr 1913
Démonstration
Hypothèses: électrons sur orbites stationnaires spécifiées par une
loi de quantification
PFD Σ⃗F =m γ Ze²
⃗ Σ F =−
Z e² v² 4 π ϵ0r n ² rn
Proj.%normale Σ Fn= =m
4 π ϵ0 r n² rn
rn
x
2
x mr n ³ mZ e ² r n =m² v ² r ²=L ² Z e² 1 F =−⃗
⃗ grad E p
4 π ϵ0 n = m v ²=E c Z e²
8 π ϵ 0 rn 2 E p =−
4 π ϵ 0 rn

mZ e ² r n → E p =− 2 E c
(1-10) → =n ² ℏ ²
4 π ϵ0 ET =E n= E p + Ec =− E c

4 π ϵ 0n ² ℏ ² Ze ²
→ rn = (1-11) En =−
mZ e ² 8 π ϵ 0 rn
Z² me⁴
E
(1-12) n =− ℜ ℜY = =hc ( cm s −¹ ) ℜ H =13.6 eV
n² y 8 ϵ0 h ²
L’énergie totale est négative car l’électron est dans un état lié. 30
Copyright – D.Soubane, 2024
4 – Modèle Atomique de Bohr 1913
Spectre de raies
Deux entiers n et m (m> n)
chaque raie spectrale λ* :
associés à 1
λ
=ℜ H
1
(−
1
n² m² )
RH=109677.576 cm−1 Cste
n= Série Raie de Rydberg pour H

1 Lyman UV 121.6 – 91.2nm


2 Balmer Vis. 656.5 – 364.7nm
3 Paschen IR 1876.0 – 820.6 nm
4 Brackett
5 Pfund

Lorsque un électron saute d’un état d’énergie E m vers un état d’énergie basse
En : émission d’un photon Ephoton= ΔEn,m

*
(1-12) → Δ Em , n=
hc
λ (
=ℜ y
1

1
n² m² ) →
1 ℜy 1
= (

1
λ hc n ² m ² )
=ℜ H
1
(−
1
n² m² ) 31
Copyright – D.Soubane, 2024
4 – Modèle Atomique de Bohr 1913
• Condition de quantification de Bohr explique aussi la stabilité de l’atome
→ rayon de Bohr : rayon minimal de l’orbite de l’électron.
4 π ϵ0 ℏ ²
(1-11) et n=1 r B=
⁻ 11
=5.29177 10 m rB = 0.529 Å
me ²
• Impossible qu’un e- saute à une orbite de rayon inférieur au rayon de
Bohr.

• Possible de prédire la dimension de l’atome d’hydrogène.

• Cette prédiction est compatible avec l’estimation empirique dérivée de


l’équation d’état de Van der Waal.
v1 ℏ e² 1
• On définit ‘the fine structure constant’ α : α = = = ≃
c mr B c 4 π ϵ 0 ℏ c 37
e² Sans unité
v n= Vitesse de l’e- selon le modèle de Bohr
4 π nϵ0 ℏc

32
Copyright – D.Soubane, 2024
Frontière Classique-Quantique
Limite de validité de la mécanique classique

• La constante de Planck h est un étalon pour délimiter le domaine


de la validité de la mécanique classique.

• La vitesse de la lumière c : sépare le domaine relativistes v ~ c


du non relativiste (classique) v << c.
Analyse dimensionnelle
système des unités internationale SI ou (MKSA):[ħ]
E=hf =ℏω
La dimension de [E] [W]=[F L]=[M γ L ]=[M V T-1L] = [ML2T-2]
La dimension de [ω] = T-1
avec
→ [ ℏ ] = ML ² T −1
M: masse
L: longueur
T: temps ħ a la dimension d’une action ℒ (J.s) (énergie x temps)

33
Copyright – D.Soubane, 2024
Frontière Classique-Quantique
Conséquence

Le comportement physique d’un système donné doit-être décrit par la


mécanique quantique si toute variable de ce système ayant la dimension
d’une action ℒ est comparable à ħ :

• Si ℒ ~ ħ domaine de la mécanique quantique



Si ℒ >> ħ domaine de la mécanique classique

34
Copyright – D.Soubane, 2024
Principe d’Incertitude Heisenberg de

• L’état physique classique d’une particule est


déterminé à chaque moment par sa position et
son impulsion obtenu simultanément par mesure. W. Heisenberg
(1901-1976)

• En M.Q, on ne peut pas connaitre simultanément


au même temps la position x et l’impulsion
(momentum) avec une meilleure precision :


Δ x× Δ p≥
2
• Le même principe s’applique pour l'énergie et temps:


Δ E×Δt≥
2

35
Copyright – D.Soubane, 2024
© D. Soubane 2024

This material is protected by the author


copyright

Partial or integral use of this material is


subject to permission from the author
‘I think it is safe to say that no one understands quantum mechanics. Do not
keep saying to yourself, if you can possibly avoid it, “But how can it be like
that?” because you will get “down the drain” into a blind alley from which
nobody has yet escaped. Nobody knows how it can be like that.’
- Richard Feynman

Chap. II: Principes de la Mécanique Quantique


- Algèbre Linéaire
___________________________________________________________

FORMALISME DE HILBERT &


NOTATION DE DIRAC

37
Copyright – D.Soubane, 2024

Vous aimerez peut-être aussi