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Physique A
(4 heures) (14h-18h)
Les calculatrices ne sont pas autorisées
ni les téléphones cellulaires !!
En octobre 1874, le jeune Max Planck s’inscrit à l’université de Munich pour y étudier les sciences
En octobre
exactes, il a1874,
alors le
16jeune Max Planck
ans. Quelques s’inscrit
années plus àtard,
l’université de Munich
Max Planck pour
reçoit le prixy étudier
Nobel delesphysique
sciences
exactes, il a alors 16 ans. Quelques années plus
en 1918 « pour avoir fondé la mécanique quantique ». tard, Max Planck reçoit le prix Nobel de physique
en 1918
Dans sa «thèse
pourdeavoir fondé soutenue
doctorat la mécanique quantique
en 1924, Louis». de Broglie postulait que toute particule de
Dans sa de
quantité thèse de doctorat
mouvement soutenue
p avait des en 1924, Louis
propriétés de Broglie
ondulatoires postulait
et que que toute
l'on pouvait particuleune
lui associer de
quantité de mouvement p avait des propriétés ondulatoires et que l'on pouvait lui associer une
longueur d’onde donnée par la relation qui porte son nom
longueur d’onde donnée par la relation qui porte son nom
h
= h
=p
p
avec h la constante de Planck.
avec h la constante de Planck.
Depuis, plus de 120 prix Nobel ont été attribués pour des découvertes relatives au monde de la
Depuis, plus
physique de 120; ceci
quantique prixsouligne
Nobel ont été attribués
la vitalité pour desde
et l’importance découvertes
ce domainerelatives au monde de la
de la physique.
physique
Les quantique
phénomènes ; ceci souligne
quantiques la vitalité et l’importance
qui apparaissent de ce domaine sont
à l’échelle microscopique de laparfois
physique.
difficiles à
Les phénomènes quantiques qui apparaissent à l’échelle microscopique sont parfois
appréhender car ils ne correspondent pas à notre intuition naturelle fondée sur notre expérience difficilesduà
appréhender car ils ne correspondent pas à notre intuition naturelle fondée sur notre
monde macroscopique. À la base de leur compréhension se trouve l’idée de dualité onde-particule expérience du
monde
et macroscopique.
la notion À la base de leur compréhension se trouve l’idée de dualité onde-particule
d’onde de matière.
et la notion d’onde de matière.
L’objet de ce problème est d’étudier quelques expériences qui ont mis en évidence ces deux
L’objet : de ce problème est d’étudier quelques expériences qui ont mis en évidence ces deux
notions
notions :
● interférences d’atomes de néon froid en 1992 ;
● expérience ded’atomes
● interférences Davissondeet néon froid
Germer, enen 1992
1927 ; ;
● expérience de Davisson et Germer, en 1927
● interférences de molécules de fullerènes (molécules ; composées de 60 atomes de carbone) en
● 2003.
interférences de molécules de fullerènes (molécules composées de 60 atomes de carbone) en
2003.
Q20.
2 2
(a 2x ) (a + 2x )
a) Montrer que S1M D+ et S 2M D+ à l’ordre le plus bas
8D 8D
2x a
non nul en .
2D
b) On suppose que la longueur d’onde de de Broglie des atomes de néon reste constante
après la traversée des fentes de Young.
Déterminer en fonction de , D , a et x le déphasage entre les ondes interférant au
point M .
c) Déterminer l’expression de l’interfrange théorique ith .
Application numérique.
d) Estimer la valeur iexp de l’interfrange obtenu expérimentalement à l’aide du document 5,
annexe documentaire, page 5. Commenter.
Q21. En réalité, le calcul de l’interfrange est beaucoup plus complexe dans les conditions
expérimentales citées et une étude plus approfondie donne l’expression suivante pour la
'
même interfrange, notée ith :
h D 1+a 1 2gD
ith' = 2 avec a = .
m *v f a a v f2
a) Quelle est la dimension du coefficient a ? Quelles grandeurs compare ce coefficient ?
'
b) Calculer ith et comparer au résultat expérimental.
c) Montrer que si a 1 , on retrouve l’expression de la question Q20.c). Commenter une
telle approximation et indiquer la raison de la correction de l’interfrange.
6/11
Commenter la valeur obtenue.
sin k sin 0 =k
a
avec k un entier relatif appelé ordre de diffraction.
Q32. Montrer qu’en incidence normale, la distance entre deux pics adjacents d’intensité maximale
est donnée par
Q31. Comment évolue cette figure lorsque le nombre de fentes N augmente ?
Q32. Montrer qu’en incidence normale, la distance entre deux pics adjacents d’intensité maximale
est donnée par
D
x =
a
avec x l’abscisse du détecteur (on supposera x D ).
Q33. Déterminer la masse des molécules de fullerène puis la longueur d’onde moyenne de de
Broglie m d’une molécule à l’aide de la figure 11, document 8.
Densité
spectrale
9/11
Q35. Estimer à partir de la figure 11. Quelle est la conséquence d’un élargissement spectral
de la source sur la représentation de l’intensité relative donnée dans la figure 14.
Q36. À l’aide d’un critère semi-quantitatif sur l’ordre d’interférences p ( M ) , montrer que le
contraste de la figure reste bon si la différence de marche ( M ) obéit à l’inégalité suivante
(M ) lC
où l’on exprimera lC en fonction de m et . Comment appelle-t-on cette grandeur ?
Q37. En déduire une condition sur la position du détecteur x pour que le contraste reste bon.
Evaluer numériquement cette condition et comparer avec la figure 12, document 8.
Données
Constante d’Avogadro : N A = 6, 02 1023 mol 1
34
Constante de Planck : h = 6, 63 10 J.s
h 34
Constante de Planck réduite : = = 1,1 10 J.s
2
2
Accélération de la pesanteur : g = 9, 8 m.s
31
Masse d’un électron : me = 9,1.10 kg
19
Charge élémentaire : e = 1, 6.10 C
Masse molaire du néon : M ( Ne ) = 20 g.mol 1
Formulaire mathématique
a
(1 + ) 1 + a si 1
2 sin2 x = 1 cos ( 2x )
Ce dispositif utilise des atomes de néon piégés et refroidis par laser à une température de 2,5 mK
de manière à minimiser leur agitation thermique moyenne (à température ambiante, des atomes
de néon dans l’air possèdent une vitesse typique de l’ordre de 600 m.s 1 due à l’agitation
thermique). L’utilisation d’atomes légers et refroidis permet de disposer de valeurs de longueur
d’onde de de Broglie plus élevées. 11/11
Lorsque ces atomes quittent le piège, ils tombent dans le champ de pesanteur et sont alors en
chute libre. Le piège est situé à une hauteur = 76 mm au-dessus de deux fentes d’Young de
largeur b = 2,0 a = 6,0
Un écran MPC (Microchannel Plate Detector) situé à la distance D = 113 mm de la double fente
détecte les atomes de néon avec une
2,5 mK
atomes Figure 7 - Figure d’interférences
gitation
ongueur Source : Fujio Shimizu et al., double-slit interference with ultracold metastahie neon atoms,
Physical Review (1992)
lors en
ung de Document 8 - Diffraction des molécules de fullerène
La production d'un faisceau incident de C 60 s'effectue par sublimation à des températures entre
le fente
626,85 °C et 726,85 °C.
IGEN)
t 2012)
Source : Am. J. Phys. , Quantum interference experiments with large molecules, avril 2003
Dans une première partie du problème, on examine la réalisation, à l'aide d'ALI d'une Modulation de
Largeur d'Impulsion (MLI).
La seconde partie étudie un exemple de processus de fabrication qui a commencé à être utilisé dans
les années 70 : l'épitaxie par jet moléculaire (EJM ou MBE en anglais). Cette dernière, grâce à des jets
d'atomes ou de molécules relativement lent a permis la création de couches de semi-conducteur dont
l'épaisseur peut être monoatomique. On a pu ainsi créer des composants plus petits mais aussi réaliser
des diodes Laser de largeur spectrale très fine.
Exercice B : Réalisation analogique d’une MLI
Les deux parties sont entièrement indépendantes. On mènera les calculs avec les valeurs approchées
des constantes fournies en fin de sujet.
Figure A.1
Le principe consiste à générer des impulsions électroniques à intervalles régulières mais dont la
largeur temporelle va dépendre d'un signal « modulant ». C'est la valeur de tension du ce signal
qui va déterminer la largeur de l'impulsion (cf. Figure A.1).
1/13
2/13
Figure A.
Figure A.3
Q . Déterminer la pente a des rampes de la tension u scie (t ) en fonction de T et U max .
Q . On considère un signal modulant continu : ue (t) U . Déterminer, les durées et ,
correspondant respectivement aux temps passés en saturation haute et en saturation basse
durant une période T en fonction de U , U max et T. Représenter graphiquement le signal um (t )
en sortie de l'ALI entre t 0 et t 3T.
Q . Que se passe-t-il si U U max ?
Q . On considère maintenant comme signal modulant ue (t ) un signal sinuso dal de période
1
e , de valeur basse 0 et de valeur haute U max (atteinte pour t ). On prendra e 1 ,
max m
Figure A.
A. - éalisation d'un signal dent de s ie
Le principe de cette modulation est basé sur l'utilisation d'un signal dent de scie. On se propose ici
d'étudier une fa on de créer un tel signal. On considère le montage suivant (les ALI sont supposés
idéaux) :
/13
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Tournez la page S.V.P.
Figure A.
Q . Rappeler les ordres de grandeurs des impédances d'entrée et de sortie réelles d'un ALI.
Q . Expliquer brièvement pourquoi on peut commencer par étudier les deux étages 1 et 2
représentés sur le schéma séparément.
Q . On considère l'étage 1. On admet que :
− Quand le signal u e (t ) est positif, la diode est assimilable à un interrupteur ouvert et la diode
1 à un fil.
− Quand le signal u e (t ) est négatif, la diode est assimilable à un fil et la diode 1 à un
interrupteur ouvert.
Q .a. Déterminer l'équation différentielle qui relie u s (t) et u e (t ) quand ue (t ) est positive.
Comment appelle-t-on un tel montage ?
Q . . Déterminer l'équation différentielle qui relie u s (t ) et u e (t ) quand ue (t ) est négative.
Q1 . On considère maintenant l'étage 2.
Q1 .a. Expliquer pourquoi on sait que l'ALI de l'étage 2 va fonctionner en régime de saturation.
Q1 . . On suppose que la sortie est en saturation haute ue sat . Déterminer les gammes de
valeurs possibles pour u s .
Comment appelle-t-on un tel montage ?
Q . . Déterminer l'équation différentielle qui relie u s (t ) et u e (t ) quand ue (t ) est négative.
Q1 . On considère maintenant l'étage 2.
Q1 .a. Expliquer pourquoi on sait que l'ALI de l'étage 2 va fonctionner en régime de saturation.
Q1 . . On suppose que la sortie est en saturation haute ue sat . Déterminer les gammes de
valeurs possibles pour u s .
Q1 .c. On suppose que la sortie est en saturation basse ue sat . Déterminer les gammes de
valeurs possibles pour u s .
Q1 .d. Représenter la caractéristique de transfert ue (u s ) . Comment appelle-t-on un tel
montage ?
On considère maintenant le montage entier. Il n' a pas de « tension d'entrée » et la tension de
sortie est la tension u s (t) .
Q11. On suppose que, à t 0, l'étage 2 vient de basculer en saturation haute u e sat .
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4/13
Exercice C : Puissance et efforts subis par un avion en vol
Fin de l’énoncé
Académie : Session : Modèle EN.
Examen ou Concours : Série* :
Spécialité/option : Repère de l’épreuve :
Épreuve/sous-épreuve :
DANS CE CADRE
NOM :
(en majuscules, suivi, s’il y a lieu, du nom d’épouse)
Prénoms : N° du candidat
Né(e) le (le numéro est celui qui figure sur la
convocation ou la liste d’appel)
NE RIEN ÉCRIRE
133
Exercice B : Réalisation analogique d’une MLI
13/13 B
Il est interdit aux candidats de signer leur composition ou d'y mettre un signe quelconque pouvant indiquer sa provenance.