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Le dernier défi de la physique moderne:

Perspective en matière d'analyse des


concepts et des modèles
(Republication amplifiée PI)
André Michaud
Service de Recherche Pédagogique

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Abstract:
Synthèse de l'état actuel des recherches sur les processus de conversion impli-
quant l'énergie et la masse électromagnétiques, et description d'une géométrie spa-
tiale étendue qui pourrait aider à résoudre bon nombre des questions restantes.
Mots clé: Hamiltonien; Géométrie trispatiale; Équations LC trispatiales; Quantum
d'action; Quantum d'induction; Induction d'énergie adiabatique;

Cet article a été initialement publié dans le Journal of Physical Mathematics:


Michaud A (2017) The Last Challenge of Modern Physics. J Phys Math 8: 217.
doi: 10.4172/2090-0902.1000217
https://www.hilarispublisher.com/open-access/the-last-challenge-of-modern-
physics-2090-0902-1000217.pdf

Une version amplifiée de cet article a été republiée sur invitation sous forme d'un chapitre
d'un livre en version finale sous le titre "The Last Challenge of Modern Physics: Perspective to
concept and model analysis" dans le livre intitulé "Newest Updates in Physical Science Research
Vol. 4", qui fait partie d'une collection qui présélectionne des articles jugés dignes d'attention
dans l'offre globale, pour les rendre plus immédiatement disponibles à la communauté.
Michaud, A. . (2021). The Last Challenge of Modern Physics: Perspective to
Concept and Model Analysis. In: Dr. Jelena Purenovic, Editor. Newest Updates in
Physical Science Research Vol. 4, 1–29.
https://doi.org/10.9734/bpi/nupsr/v4/1977F
https://stm.bookpi.org/NUPSR-V4/article/view/1640
Une Annexe A a été ajoutée à la version republiée, résumant la synthèse de Maxwell de l'en-
semble des équations électromagnétiques et présentant les formes de premier niveau de ces équa-
tions qui sont applicables aux particules électromagnétiques élémentaires individuelles en tant
qu'extensions de la quatrième équation de Maxwell pour les photons électromagnétiques et de
l'équation de la force de Lorentz pour les particules élémentaires telles que l'électron.
Voici la traduction française de l'article final:

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LE DERNIER DÉFI DE LA PHYSIQUE MODERNE

1. Introduction
Au cours du XXe siècle, un grand nombre de particules ont été identifiées ou définies et ont
été classées dans le cadre du modèle standard de la physique des particules. Le modèle standard
est le sur-ensemble de toutes les particules qui existent ou sont supposées exister pour servir de
matériau à la construction de l'univers matériel, qui est le fondement de la réalité physique objec-
tive.
Elles peuvent être regroupées en de nombreux sous-ensembles : les particules virtuelles, les
particules complexes instables, les particules élémentaires instables, les particules complexes
stables, les particules élémentaires stables, et enfin les neutrinos. Nous examinerons chacun de
ces sous-ensembles au niveau général.
Mais avant de poursuivre, examinons d'abord les outils dont nous disposons pour identifier et
vérifier l'existence physique de ces particules élémentaires.

2. Collisions destructives et non-destructives


La vérification de l'existence des particules élémentaires ne peut être réalisée qu'en les faisant
entrer en collision les unes avec les autres. Leurs trajectoires, déviées lors de ces rencontres, peu-
vent être enregistrées par divers moyens pour être ensuite étudiées et interprétées. En fait, les tra-
ces enregistrées des trajectoires déviées des particules en cours de collision sont la seule preuve
hors de tout doute de l'existence physique de ces particules.
Les particules élémentaires n'interagissent pas lors de telles collisions comme des objets soli-
des, comme on pourrait s'y attendre dans notre perspective macroscopique, mais comme des ob-
jets élastiques en raison de leur nature électromagnétique commune. Elles peuvent interagir soit
électriquement selon la loi bien connue de l'inverse du carré de la distance entre les particules
chargées électriquement, soit magnétiquement selon la loi moins connue de l'inverse du cube ma-
gnétique qui s'applique aux interactions entre les aspects magnétiques des mêmes particules [1].
De notre point de vue macroscopique, les particules élémentaires chargées électriquement se
comportent comme si elles s'attiraient ou se repoussaient électriquement selon la loi de l'inverse
du carré.
Plus elles se rapprochent les unes des autres, plus elles semblent se repousser électriquement si
leurs charges électriques sont du même signe, et plus elles semblent s'attirer électriquement si
elles ont des signes électriques opposés. De même, plus elles se rapprochent les unes des autres,
plus elles se repoussent magnétiquement si elles interagissent en alignement de spin magnétique
parallèle, et plus elles s'attirent magnétiquement si elles interagissent en alignement de spin ma-
gnétique antiparallèle.
Les collisions exploratoires à haute énergie entre des particules fondamentales peuvent être ré-
alisées de deux manières différentes, soit le mode de collision non destructif et le mode de colli-
sion destructif, et l'absence d'une description claire dans les manuels de la différence entre les
deux méthodes a été une source de confusion généralisée.

3. Collisions non destructives

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Les collisions non destructives ont été utilisées pendant une courte période dans la seconde
moitié des années 1960 pour explorer les deux seules particules composites stables existantes, à
savoir le proton et le neutron, dont les diverses combinaisons possibles établissent la structure
interne de tous les noyaux atomiques existants. Étant donné qu'il a été confirmé très tôt qu'ils oc-
cupent des volumes mesurables dans l'espace, cela laissait immédiatement entrevoir la possibilité
qu'ils puissent avoir une structure interne comprenant des particules plus petites, et par consé-
quent, qu'ils puissent ne pas être élémentaires. Le proton a été identifié en 1919 par Ernest Ru-
therford et le neutron en 1932 par James Chadwick.
Les collisions non destructrices avec les neutrons et les protons (noyaux d'atomes d'hydrogène
et de deutérium captifs dans les molécules d'eau, par exemple), consistent à les faire entrer en
collision avec des électrons ou des positons suffisamment accélérés par des aimants pour aug-
menter suffisamment leur énergie cinétique de momentum afin qu'ils parviennent à surmonter la
résistance magnétique qui les empêche de pénétrer à l'intérieur des volumes internes des protons
et des neutrons lorsqu'ils sont accélérés à des niveaux d'énergie de momentum moindres, mais
avec une énergie insuffisante pour éjecter de leurs structures leurs composants internes collisio-
nables.
Contrairement aux protons et aux neutrons, les électrons et les positons ne semblent pas oc-
cuper de volume mesurable dans l'espace et se comportent toujours comme s'ils étaient presque
ponctuels au sens mathématique du terme chaque fois qu'ils sont impliqués dans des collisions
mutuelles. Ils sont considérés comme élémentaires parce que lors de collisions frontales non des-
tructives les plus énergiques auxquelles deux électrons ont été soumis, aucune limite infranchis-
sable à une certaine distance de leur centre n'a jamais été rencontrée, quelle que soit la distance
qui les séparait du centre ponctuel de l'autre électron avant de rebondir.
Ils étaient alors les projectiles idéaux pour tenter de résoudre l'énigme de la structure interne
des protons et des neutrons. L'électron a été découvert en 1856 par Joseph Thompson et le posi-
ton, qui s'est avéré identique en tous points à l'électron, à l'exception du signe de sa charge élec-
trique unitaire, qui est positif au lieu d'être négatif, a été découvert en 1932 par Carl Anderson,
après que l'hypothèse de son existence ait été émise par Dirac en raison du principe de symétrie
fondamental censé s'appliquer au niveau subatomique fondamental.
Les électrons et les positons qui n'ont rencontré aucun obstacle à l'intérieur des nucléons ont
traversé complètement leur volume, mais ont vu leur trajectoire déviée à des degrés divers en
fonction de leur proximité avec les composants internes des nucléons, qui ont ainsi été directe-
ment détectés pour la première fois. Certains de ces électrons ou positons incidents ont été très
fortement déviés, certains même directement rejetés vers l'arrière, perdant une grande partie de
leur énergie de momentum, lorsque leurs trajectoires se sont avérées être en ligne directe avec
l'un de ces composants internes [2]. Une analyse minutieuse des données recueillies a révélé que
ces composants internes sont chargés électriquement comme les électrons et les positons, car
leurs trajectoires déviées obéissent toutes à la même loi de déviation qui régit les collisions entre
deux électrons ou deux positons, c'est-à-dire la loi de Coulomb inverse du carré de la distance.
Plus les particules incidentes se rapprochaient de ces composants internes lors de ces passages,
plus leurs trajectoires étaient déviées. Les électrons négatifs incidents ont été attirés par les com-
posants internes chargés positivement et repoussés par les composants internes chargés négative-
ment, tandis que les positons positifs ont été attirés par les composants internes chargés négati-

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vement et repoussés par les composants internes chargés positivement. En dernière analyse, les
éventails de déflexions révélés par les trajectoires déviées ont conduit à la découverte confirmée
que seulement deux types de particules élémentaires collisionables différentes au comportement
quasi-ponctuel, chargées en opposition, existent à l'intérieur des protons et des neutrons, et défi-
nissent leur structure collisionable interne.
La composante positive fut nommée quark up, possédant 2/3 de la charge du positon, et la
composante négative fut nommée quark down, possédant 1/3 de la charge de l'électron ([3], p. 11-
6). C'est ainsi que l'on a découvert que la structure interne collisionable du proton est constituée
de 2 quarks up et 1 quark down (uud), tandis que celle du neutron est constituée de 1 quark up et
2 quarks down (udd).
On a découvert en outre que le quark up n'était que légèrement plus massif que l'électron et
que le quark down n'était que légèrement plus massif que le quark up [2] [3]. Notons également
que l'addition des charges fractionnaires de ces sous-composants élémentaires se comportant
quasi-ponctuellement explique directement les charges électriques mesurables du proton et du
neutron : +2/3 + 2/3 - 1/3 = +1 pour le proton et 2/3 - 1/3 - 1/3 = 0 pour le neutron.

4. Collisions destructrices
Ne trouvant aucun autre composant collisionable à l'intérieur des nucléons, les collisions des-
tructrices ont commencé à être utilisées vers la fin des années 1960, et ont été utilisées à des ni-
veaux d'énergie de plus en plus élevés depuis. Cette méthode peut impliquer la libération de
l'énergie de momentum de deux particules de même signe, comme deux électrons, qui se produit
lorsque deux de ces particules entrent en collision frontale, provoquant l'émission de cette énergie
de momentum sous forme de photons de bremsstrahlung hautement énergétiques lorsque leur
mouvement est brutalement stoppé, ou la destruction physique de deux particules élémentaires de
signe opposé, comme un électron et un positon, lorsque ces particules se rencontrent en fin de
course, ce qui fait que l'énergie dont leurs masses au repos sont faites se transforme en énergie
libre (photons électromagnétiques), les faisant ainsi cesser d'exister sous leur forme initiale, en
plus de leur énergie de momentum qui est également libérée sous forme de photons électroma-
gnétiques.
Même lorsque des protons entrent en collision dans le LHC, le niveau d'énergie des faisceaux
de protons en collision est suffisamment élevé pour surmonter leur répulsion électromagnétique
mutuelle, de sorte que les collisions réelles impliquent en réalité des collisions entre leurs quarks
up et down internes, ce qui libère leurs énergies de masse et de momentum de manière similaire.
Lorsque ce niveau destructeur est atteint lors de telles collisions, d'énormes quantités d'énergie
électromagnétique en mouvement libre sont libérées, car le projectile incident (un électron, par
exemple) et le quark up ou down contre lequel il entre directement en collision sont convertis en
énergie. La quantité totale d'énergie libérée est composée de toute l'énergie cinétique soutenant
l'élan de l'électron entrant, plus toute l'énergie du quark impliqué dans la collision [4], plus l'éner-
gie qui a constitué les masses au repos du quark et de l'électron impliqués s'ils se convertissent
également.
Chaque fois qu'une quantité aussi importante d'énergie électromagnétique est libérée, elle se
recongèle immédiatement en toutes sortes de particules massives transitoires métastables et hy-

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per-excitées qui sont génériquement nommées partons. Plus la quantité d'énergie libérée lors
d'une telle collision est importante, plus les particules transitoires momentanément créées seront
massives, généralement bien plus massives que les particules qui sont entrées en collision.
Lors de ces collisions destructrices, il peut également arriver que le quark up ou down impli-
qué ait été éjecté sans avoir été détruit, c'est-à-dire sans avoir été converti en énergie. Notons que
cela aurait à peine diminué la quantité totale d'énergie libérée, puisque l'énergie constituant les
masses au repos des deux types de quarks et de l'électron ou du positon incident est très faible par
rapport à celle soutenant le momentum de la particule entrante et l'énergie stabilisée induite dans
le quark concerné au moment de l'impact ([3], p. 11-6).
Notons que l'énergie de maintien du momentum de la particule entrante et l'énergie de momen-
tum stabilisée de chaque quark up et down captif de la structure interne des nucléons, est une
énergie cinétique supérieure à leur énergie de masse au repos invariante, et à moins qu'une identi-
fication spécifique ne soit nécessaire, cette énergie de momentum sera généralement désignée
dans ce texte comme énergie porteuse ou comme un composant des photons-porteurs des particu-
les, pour des raisons qui deviendront évidentes plus loin.
Il est un fait que l'on n'a jamais observé de quarks up et down se déplaçant librement après
avoir été éjectés tout en présentant les mêmes caractéristiques que lorsqu'ils sont à l'intérieur de
nucléons. Cela ne signifie pas pour autant qu'ils n'ont pas été observés avec des caractéristiques
différentes après avoir été éjectés, ce qui est une possibilité encore inexplorée qui pourrait bien
avoir empêché les expérimentateurs de les reconnaître comme étant la même particule.
Par exemple, si les quarks up et down s'avèrent être en réalité des positons et des électrons
dont les caractéristiques de masse et de charge ont été altérées par les contraintes imposées par
ces états d'équilibre de moindre action les plus énergiques que les électrons et les positons pour-
raient éventuellement atteindre dans la nature, s'ils sont le matériau réel que la nature a utilisé
pour construire les nucléons [4], alors lorsque l'un d'eux est éjecté d'un nucléon sans être détruit,
il retrouverait bien sûr instantanément ses caractéristiques normales d'électron ou de positon dès
qu'il échappe à ces contraintes de distorsion, ce qui pourrait expliquer directement pourquoi des
quarks up and down en mouvement libre n'ont jamais été observés au cours de ces expériences.
Sans exception, tous les partons instables produits lors de collisions destructrices se décompo-
sent presque instantanément en cascades d'états transitoires bien documentées, dont la dernière
étape est toujours l'un ou l'autre ou une combinaison du sous-ensemble très limité de particules
stables, c'est-à-dire l'électron, le positon, le proton, le neutron et des photons résiduels. Toutes ces
séquences de désintégration ont été analysées de manière approfondie et sont disponibles dans la
Référence [3]. Plus l'électron ou le positon incident est énergétique, plus il libère d'énergie lors-
qu'il entre en collision destructrice avec l'un des quarks up ou down à l'intérieur d'un nucléon, ce
qui permet à de plus en plus de partons métastables massifs d'apparaître fugitivement avant de se
désintégrer presque instantanément comme décrit précédemment.
Même le boson de Higgs, qui a fait l'objet d'une grande publicité récemment, appartient à cette
catégorie. Il s'agit, en réalité, du parton instable le plus massif jamais détecté, lorsqu'un quark up
ou down, d'un proton incident entra en collision directe et de manière destructrice avec l'un des
quarks up ou down d'un autre proton dans les installations du LHC.

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Quatre des premiers partons qui ont eu une durée de vie assez longue pour être détectés dans
les années 1970 ont reçu les noms de quark charme, quark étrange, quark bottom et quark top, car
ils semblaient satisfaire la théorie la plus populaire de l'époque, même si, comme tous les autres
partons, ils se décomposent tous presque instantanément en l'une ou l'autre des particules du sous-
ensemble des particules stables.
Malheureusement, tous ces partons de courte durée de vie sont inutiles pour décrire la matière
normale dans l'univers, car ils ne peuvent exister qu'en dehors des protons et des neutrons puis-
qu'ils sont créés par ce type de collision destructive. En aucun cas, ils n'ont pu être identifiés à
l'intérieur des structures de protons ou de neutrons par collisions non destructive.
Ce fait vérifié n'a pas empêché la communauté des physiciens de classer tous ces états massifs
métastables de courte durée comme faisant partie du Modèle Standard, dans une recherche appa-
remment sans fin d'un nombre croissant de ces états énergétiques massifs transitoires, même s'ils
ne peuvent évidemment pas faire partie des structures matérielles stables de l'univers.
La même restriction s'applique à la variété de particules virtuelles dont on a fait l'hypothèse,
tels que les gluons, ou qui ont été définies comme des photons virtuels par exemple, qui sont des
concepts mathématiques qui furent proposés comme des artefacts mathématiques pour faciliter la
description mathématique des interactions des particules dans les théories actuellement populai-
res.
Une distinction claire doit également être faite entre les photons électromagnétiques réels, qui
sont collisionables contre les électrons, et dont les trajectoires peuvent être déviées par la gravité
[5], et les photons virtuels de l'Électrodynamique Quantique qui sont des métaphores mathémati-
ques conçues par Richard Feynman ([6], p.711) pour faciliter le calcul des interactions entre les
particules élémentaires.
De plus, la métaphore du photon virtuel de la QED regroupe deux aspects fondamentalement
très différents de la relation entre les particules, c'est-à-dire la force de Coulomb proprement dite
en action en fonction de l'inverse du carré de la distance (1/d2) séparant toutes les particules élé-
mentaires chargées, et l'énergie cinétique de maintien du momentum induite par cette force en
fonction de l'inverse simple de la distance qui les sépare (1/d) [7], ce qui, combiné à la présence
du mot photon dans son nom, induit un niveau élevé de confusion avec les photons électromagné-
tiques réels qui sont constitués uniquement d'énergie cinétique en mouvement libre, tel qu'analy-
sé à la Référence [8], et qui sera mis en perspective plus loin.
Dans la nature, les partons instables se présentent également sous forme d'états massifs éphé-
mères tels que les diverses configurations des mésons π et K ainsi que les hypérons, ces derniers
étant des particules complexes instables encore plus massives que les protons et les neutrons, et
sous forme de quelques particules instables élémentaires telles que le muon et le tau, dont l'espé-
rance de vie ne dépasse jamais quelques fractions de seconde.
Ils sont créés comme des sous-produits éphémères du rayonnement cosmique entrant en colli-
sion avec les noyaux des atomes à la surface des planètes, comme celle de la Terre ou dans son
atmosphère, ou comme sous-produits de l'interaction des particules à haute énergie dans les coro-
nas des étoiles [9] [10] et à l'intérieur des masses d'étoiles en explosion permanente [11].

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Notons ici que ce que l'on nomme génériquement le rayonnement cosmique est principalement
constitué de protons qui sont de plusieurs ordres de grandeur plus énergétiques que ce qui peut
être obtenu même dans l'accélérateur LHC, ce qui signifie qu'ils peuvent théoriquement créer des
partons éphémères plus massifs encore que le boson de Higgs récemment détecté lorsqu'ils en-
trent en collision avec d'autres particules.
Tout comme dans les accélérateurs à haute énergie, le produit final de la désintégration prati-
quement instantanée de ces partons naturels est toujours l'une des particules stables appartenant
au sous-ensemble des particules massives stables déjà mentionné, outre les photons et les neutri-
nos.
Le positon, connu pour être l'antiparticule de l'électron, est totalement identique à l'électron à
l'exception du signe de sa charge [12], mais ne fait pas partie de l'escorte électronique des noyaux
des atomes contrairement à l'électron car il bascule facilement vers différents états de photons
électromagnétiques dès qu'il se recombine individuellement avec tout électron qu'il peut ren-
contrer après avoir été créé, par la même occasion convertissant également l'électron en énergie
photonique électromagnétique dans ce processus familier qui est nommé la dégradation du posi-
tronium.
Les positons étant perçus comme étant les antiparticules chargées positivement des électrons
chargés négativement, ils sont considérés dans la communauté des physiciens comme de l'anti-
matière par rapport aux électrons, qui sont donc considérés comme de la matière normale. Il exis-
te d'ailleurs une hypothèse centenaire selon laquelle l'univers est presque entièrement constitué de
matière normale, un concept qui, curieusement, inclut aussi traditionnellement des protons char-
gés positivement et des neutrons apparemment neutres, dont l'origine remonte à avant que la
structure interne des protons et des neutrons ne soit explorée expérimentalement à l'Accélérateur
de Stanford (SLAC); et des spéculations sans fin ont encore cours à savoir pourquoi on trouve si
peu d'antimatière, ce qui est jugé en contradiction directe avec le principe de symétrie, même des
décennies après que les sous-composants internes chargés positivement et négativement du proton
et du neutron aient été découverts.
Cette question peut cependant être complètement résolue en considérant simplement que lors-
que les trois sous-composants élémentaires collisionables chargés des protons et des neutrons
sont pris en compte au lieu des protons et des neutrons eux-mêmes, qui ne sont pas élémentaires,
il existe par structure dans l'univers exactement la même quantité de matière normale (chargée
négativement, considérant que l'électron négatif est sensé être de la matière normale) et d'antima-
tière chargée positivement, c'est-à-dire qu'il existe le même nombre de particules élémentaires
chargées négativement que de particules élémentaires chargées positivement [10] [13] [14].
Examinons maintenant les différents sous-ensembles de particules.

5. Particules virtuelles
Nous pouvons inclure dans ce sous-ensemble les photons virtuels, qui sont une métaphore ma-
thématique que Feynman a proposée en 1949 [6] pour introduire la notion de quantification de
l'interaction entre les particules chargées, ce qui a permis d'utiliser la méthode de calcul statique
Lagrangienne plus simple au lieu de la méthode Hamiltonienne plus élaborée pour rendre compte

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des interactions entre les particules chargées élémentaires. Ces photons virtuels regroupent en un
seul concept la force de Coulomb et l'intensité de la quantité d'énergie correspondante, une mé-
thode plus facile à utiliser mathématiquement que la méthode hamiltonienne, qui, de son côté,
rend plus facilement compte de la nature infinitésimalement progressive de la variation d'énergie
lorsque les particules chargées se déplacent les unes par rapport aux autres.
Incluons également ici les gluons, qui sont également des métaphores mathématiques pseudo-
quantifiées, mais cette fois-ci, de l'interaction probablement aussi progressive, mais pas encore
entièrement explorée, qui est en jeu entre les sous-composants internes chargés des nucléons dans
le cadre de la Chromodynamique Quantique ; une interaction qui reste à explorer, dont l'une des
lois ne peut être que l'interaction de Coulomb, étant donné que les quarks up et down sont chargés
électriquement.
Ce qui nous permet de distinguer clairement ces particules virtuelles métaphoriques des parti-
cules réelles existant physiquement est le fait qu'il est impossible de prouver leur existence physi-
que au moyen de la seule méthode disponible pour une telle confirmation, qui est de les faire en-
trer en collision directement avec des particules de l'ensemble stable.
En d'autres termes, toutes les particules virtuelles ou hypothétiques du Modèle Standard qui ne
peuvent pas entrer en collision avec des particules de l'ensemble stable s'avèrent être, sans excep-
tion, de simples concepts mathématiques.

6. Particules complexes instables


On y trouve les différentes configurations des mésons π et K ainsi que les hypérons et le boson
de Higgs, qui sont des particules complexes instables encore plus massives que les protons et les
neutrons, avec une espérance de vie ne dépassant jamais quelques fractions de seconde [3].
Ce qui est remarquable à propos de toutes les particules complexes instables, qui sont toutes
des partons produits uniquement dans des accélérateurs à haute énergie, ou comme sous-produits
éphémères du rayonnement cosmique, c'est que, sans exception tel que déjà mentionné, le produit
final de leur dégradation pratiquement instantanée est systématiquement l'une ou l'autre, ou une
combinaison de particules du seul sous-ensemble connu de particules stables, c'est-à-dire des
électrons, des positrons, des protons, des neutrons et des photons plus des neutrinos dans certains
cas.
Par conséquent, ces particules complexes instables pourraient toutes être considérées comme
des états métastables hyper-énergétiques temporaires du sous-ensemble des particules stables
fondamentales.

7. Particules élémentaires instables


Ici, nous retrouvons les différents quarks, à l'exception des quarks up et down bien sûr, et aussi
tous les partons élémentaires, qui, comme nous l'avons déjà dit, se dégradent rapidement pour
finir par devenir l'une ou l'autre des particules du sous-ensemble des particules stables.
Dans cette catégorie, nous trouvons également le muon, qui est un parton de deuxième généra-
tion puisqu'il est généralement généré par la dégradation des mésons, qui sont des partons de

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première génération, et la particule tau, qui est un parton de première génération produit lors de
collisions frontales destructives électron-positon, observé pour la première fois à l'installation
SLAC dans les années 1970. Ces deux particules laissent toujours derrière elles un seul électron
comme sous-produit massif et solitaire de leur désintégration, en plus de neutrinos.
D'une certaine manière, les particules mu et tau peuvent être considérées comme des états hy-
per-massifs instables temporaires de l'électron, qui se dégradent rapidement jusqu'à l'état final de
masse au repos stable de l'électron par émission de paires de neutrinos. La mécanique de l'émis-
sion des paires de neutrinos électroniques, muoniques et tauiques dans la géométrie de l'espace
trispatiale est analysée à la Référence [15].
Bien sûr, les particules anti-muons et anti-taus laissent derrière elles un positon solitaire au
lieu d'un électron.

8. Les particules complexes stables


Dans cette catégorie, on ne trouve que le proton, qui est totalement stable, et le neutron, qui
devient totalement stable lorsqu'il est associé à des protons dans des noyaux atomiques (bien qu'il
existe quelques cas limites d'instabilité neutronique dans certains noyaux instables).
Les neutrons, bien que totalement stables lorsqu'ils font partie de noyaux, avec la restriction
mentionnée précédemment, deviennent instables lorsqu'ils sont isolés avec une demi-vie d'envi-
ron 16,88 minutes. Lorsqu'ils se dégradent, ils laissent derrière eux deux particules totalement
stables, un proton et un électron plus une paire possible de neutrinos [15].

9. Particules élémentaires stables


Dans ce sous-ensemble de particules élémentaires stables très particulier, on trouve un seul bo-
son élémentaire, le photon électromagnétique, et quatre fermions, qui sont l'électron, le positon
(qui est l'antiparticule de l'électron), et enfin, le quark up et le quark down.
Ces particules sont considérées comme élémentaires, car absolument toutes les expériences de
collisions non destructrices qui ont été réalisées avec ces particules, même les plus énergétiques
sans être destructrices, révèlent qu'elles se comportent en toutes circonstances comme des parti-
cules quasi-ponctuelles.
Ce comportement ponctuel se caractérise par l'observation expérimentale qu'aucune limite in-
franchissable n'a jamais été identifiée, même lors des collisions frontales non destructrices les
plus énergiques entre deux électrons, par exemple, quelle que soit la distance de proximité qui les
séparait du centre quasi-ponctuel l'une de l'autre avant de rebondir. Nous avons donc la preuve
formelle qu'ils ne sont pas constitués de particules plus petites en interaction, comme c'est le cas
des protons et des neutrons.
Elles sont considérées stables, car à moins d'être physiquement reconverties en énergie élec-
tromagnétique, elles ont une durée de vie illimitée. Une particule stable est considérée détruite si
elle est affectée par une collision de telle manière qu'elle cesse d'exister sous la forme qu'elle
avait auparavant, soit en se combinant avec une autre particule, comme c'est le cas pour les pho-
tons électromagnétiques lorsqu'ils sont absorbés par des électrons [7], par exemple en communi-

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quant une partie ou toute leur énergie cinétique à l'électron, ou, dans le cas des quatre fermions
élémentaires stables, en se convertissant à l'état de photons électromagnétiques pendant l'une ou
l'autre des séquences de collisions spécifiques décrites précédemment.
Quelque chose de particulier peut être observé à propos de ces particules élémentaires stables.
C'est le fait que, à l'exception du photon électromagnétique, elles ont toutes un spin 1/2, et qu'el-
les possèdent toutes une charge électrique positive ou négative mesurable.
Le cas du photon électromagnétique est très particulier, en ce sens qu'en dépit du fait qu'il se
comporte quasi-ponctuellement à tout moment tout comme les quatre fermions stables, son spin
est établi comme étant égal à 1, qui est une caractéristique sans équivoque des particules consti-
tuées de deux composantes élémentaires, qu'il semble électriquement neutre et qu'il est considéré
comme dépourvu de masse.
Louis de Broglie a élaboré une hypothèse des plus prometteuses pour aider à expliquer ces ca-
ractéristiques particulières du photon. Après les avoir analysées à la lumière des aspects vérifiés
des différentes théories qui s'y rapportent, il a finalement conclu que la seule façon pour un pho-
ton électromagnétique de satisfaire à la fois la statistique de Bose-Einstein et la loi de Planck, et
pour expliquer parfaitement l'effet photoélectrique tout en obéissant aux équations de Maxwell et
en se conformant à la propriété de symétrie des corpuscules complémentaires dans la Théorie des
trous de Dirac, serait qu'il soit constitué non pas d'un corpuscule, mais de deux corpuscules, ou
demi-photons, qui seraient complémentaires, comme l'électron est complémentaire du positon
dans la Théorie des trous de Dirac ([16], p. 277 ).
Étant donné que ces photons doivent être électromagnétiques par nature, cette conclusion exi-
ge que les deux demi-photons soient chargés en opposition, ce qui expliquerait l'observation selon
laquelle les photons semblent être électriquement neutres, tout comme les atomes non ionisés
semblent être neutres, ce qui expliquerait leur aspect électrique apparent non signé. Cette hypo-
thèse a abouti à une description claire de la structure dynamique interne du photon de Broglie
dans la géométrie de l'espace trispatiale, tel que décrit à la Référence [8].
Ce qui est remarquable à propos de toutes les particules élémentaires stables, c'est que, sans
exception, leur existence physique objective peut être vérifiée expérimentalement en les faisant
entrer en collision avec d'autres particules du même sous-ensemble.
En réalité, on pourrait même considérer qu'au niveau fondamental, la réalité physique objecti-
ve ne peut être constituée que de l'ensemble de ces particules électromagnétiques discrètes et sta-
bles en interaction électromagnétique constante, dont l'existence peut être physiquement prouvée
par collisions mutuelles, et de l'ensemble de leurs interactions électromagnétiques mutuelles
continues.

10. Les neutrinos


Le cas des neutrinos est une question encore incomplètement résolu en physique des particu-
les. Nous savons depuis le début des années 1920 qu'une partie de l'énergie d'un neutron en dé-
gradation semble disparaître complètement lorsqu'il se décompose en un proton et un électron,
par le fait observé que la somme des énergies constituant les masses de l'électron et du proton

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LE DERNIER DÉFI DE LA PHYSIQUE MODERNE

résultants, plus l'énergie soutenant le momentum de l'électron qui s'échappe, est presque toujours
inférieure à l'énergie totale de la masse du neutron au repos avant la dégradation.
Fermi a proposé l'hypothèse que cette énergie non comptabilisée doit être emportée par une
sorte de nouvelle particule que nous ne pouvions alors pas détecter physiquement, et qu'il a pro-
posé de nommer neutrino. Les particules mu et tau semblent également perdre leur excès de mas-
se de manière similaire, laissant derrière elles un électron isolé stable comme seul produit final
massif détectable de leur dégradation, le processus impliquant toujours la disparition apparente
d'une quantité d'énergie.
Même après un siècle de recherche et d'expérimentation, nous n'avons toujours pas réussi à dé-
tecter physiquement les neutrinos en les faisant entrer en collision avec des particules du sous-
ensemble des particules stables d'une manière directement vérifiable, bien qu'après que la défini-
tion de vérification directe ait finalement été élargie pour inclure les phénomènes indirectement
observés que seule l'existence des neutrinos peut expliquer, l'existence physique de l'énergie cor-
respondante a été effectivement confirmée. En 1956, Frederick Reines et Clyde Cowan ont réussi
à forcer la reconversion des protons à l'état de neutrons, avec l'émission de positons correspon-
dante, au réacteur nucléaire de Savannah River, en forçant les antineutrinos produits par la désin-
tégration de muons à interagir avec les protons [17]. Une explication cohérente possible à l'énig-
me des neutrinos dans le cas des particules mu et tau est explorée dans une perspective trispatiale
à la Référence [15].
Cependant, contrairement aux particules mu et tau, dans le cas de la conversion des neutrons à
l'état de proton plus électron, la possibilité d'une diminution adiabatique de l'énergie du système
neutronique passant à un état de moindre action lorsqu'il se convertit au système moins énergéti-
que de l'état de proton lorsque l'électron est éjecté définitivement du système neutronique ne peut
pas être écartée [4], étant donné que la condition que Raines et Cowan ont confirmée est que les
muons se désexcitent en libérant des antineutrinos, mais qu'aucune expérience n'a jamais confir-
mé, même indirectement, l'émission de neutrinos pendant la dégradation des neutrons. Il est donc
tout à fait possible que les neutrinos électroniques n'existent pas, et que l'énergie qui disparaît au
cours du processus soit simplement la première preuve encore non reconnue que des processus
adiabatiques pourraient être impliqués lors de changements de niveaux d'intensité des états d'ac-
tion axiale stationnaires dans des systèmes précédemment considérés comme conformes au prin-
cipe de conservation de l'énergie.

11. La matière stable de l'univers


Examinons maintenant de plus près l'ensemble très restreint de particules élémentaires stables
dont sont faits tous les atomes, dont sont faites à leur tour toutes les masses de l'univers.
Il a été clairement établi que les quarks up et down collisionables sont associés en groupes de
3 pour former les nucléons (protons et neutrons) dont sont faits tous les noyaux atomiques exis-
tants. Les différents éléments du tableau périodique et tous leurs isotopes sont constitués de toutes
les combinaisons possibles de ces nucléons. De leur côté, les électrons se stabilisent dans les dif-
férents états de résonance électromagnétique qui définissent leurs orbitales de résonance possibles
autour des noyaux atomiques et définissent ainsi le volume mesurable de chaque atome.

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Lorsqu'un photon est absorbé par un électron dans un atome [4] [7], cet excès d'énergie oblige
l'électron à quitter son état de résonance au repos pour se déplacer vers une orbitale plus éloignée
du noyau qui correspond au minimum à l'énergie accrue qu'il vient d'absorber, ou même à
s'échapper complètement de l'atome si l'énergie ajoutée est suffisante pour permettre une évasion
complète.
Les photons électromagnétiques sont générés lorsque des électrons sur-énergisés dans les ato-
mes perdent un tel excès d'énergie sous la forme d'un photon électromagnétique [7] en retombant
vers le noyau jusqu'à ce qu'ils atteignent finalement l'orbitale de résonance de moindre action la
plus proche du noyau qu'ils puissent atteindre dans cet atome. Les photons électromagnétiques
peuvent également être produits lorsque les nucléons des noyaux perdent leur excès d'énergie de
la même manière, et lorsque les nucléons sont capturés par les noyaux.

12. La nature des particules élémentaires stables


Étant donné que toutes les particules instables se révèlent n'être que des états hyper-
énergétiques de particules stables à très courte durée de vie, nous limiterons désormais notre dis-
cussion au seul sous-ensemble des particules stables, en admettant bien sûr que toutes les lois
s'appliquant aux particules stables s'appliquent également aux particules instables.
Alors que Maxwell était en train d'intégrer en un tout cohérent les découvertes de Gauss, Am-
père et Faraday sur les différents aspects de l'électricité et du magnétisme, il a fini par compren-
dre et expliquer mathématiquement que la lumière ne pouvait être qu'un phénomène électroma-
gnétique qui ne pouvait se déplacer dans l'espace qu'à une vitesse très spécifique et invariante, car
il a conclu que la lumière qui nous parvient des étoiles devait être causée par l'interaction d'un
aspect électrique de l'énergie interagissant orthogonalement avec un aspect magnétique de la
même énergie, et que l'énergie que nous percevons comme de la lumière se déplaçait dans l'espa-
ce perpendiculairement à un plan déterminé par la relation orthogonale entre ces deux aspects
électrique et magnétique.
Il est bien connu qu'il a conçu la lumière comme une onde dont la surface, ou le front d'onde,
se propage dans un éther sous-jacent sous la forme d'une impulsion en expansion sphérique à la
vitesse de la lumière à partir de son point d'origine. L'éther ne peut alors être compris que comme
un milieu sous-jacent dont l'existence devait être supposée puisque le concept classique de propa-
gation des ondes de cisaillement (onde S) qu'il utilisait était le seul procédé alors identifié permet-
tant la description d'une impulsion d'énergie se propageant transversalement ([18], p. 401).
Cependant, l'inconvénient du concept d'onde S transversale, tel qu'il est appliqué à la propaga-
tion de l'énergie dans le vide, est que la propagation de l'onde S implique par structure une com-
posante oscillante longitudinale qui exige que le milieu de propagation soit rigide et transversa-
lement élastique pour que l'onde se propage, métaphoriquement parlant, comme une impulsion de
coup de fouet se propage sur la longueur d'un fouet. Aucune expérience n'a cependant jamais lais-
sé entrevoir que le vide spatial posséderait une telle rigidité et une telle élasticité. Des décennies
plus tard, au tournant du XXe siècle, après avoir analysé les résultats expérimentaux de Wien sur
le rayonnement du corps noir, Planck a démontré mathématiquement que l'onde de Maxwell ne
pouvait pas être un phénomène continu au niveau fondamental, mais semblait plutôt être un phé-
nomène discontinu.

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Einstein a confirmé l'hypothèse de Planck en 1905, avec sa preuve photoélectrique. D'autres


confirmations ont ensuite été fournies par Compton et Raman. Ces quanta de lumière distincts
qu'Einstein a d'abord décrits et nommés Lichtquanten (quanta de lumière) ont ensuite été nommés
photons.
Le doute n'était plus permis. Au niveau subatomique, l'énergie électromagnétique en mouve-
ment libre dans toute la gamme des fréquences pouvait alors être expérimentalement établie
comme étant constituée d'innombrables photons électromagnétiques individuels discrets se dépla-
çant chacun individuellement à la vitesse de la lumière, chaque photon de lumière visible étant
maintenant compris comme ayant été émis par un électron désexcité au moment ou il atteignait
une orbitale plus proche de son noyau dans un atome quelque part dans l'univers ou par la désex-
citation des quarks up ou down à l'intérieur des noyaux atomiques, ou par la capture des nucléons
par les noyaux.
Au début des années 1930, de Broglie a émis l'hypothèse que les photons devaient également
être de nature électromagnétique et donc avoir une fréquence, ce qui a été confirmé expérimenta-
lement par Davisson et Germer.

13. Preuve que les photons et les électrons sont faits de la même
substance
Une étape supplémentaire a été franchie en 1933 lorsque Blackett et Occhialini ont prouvé ex-
périmentalement que des photons électromagnétiques sans masse d'une énergie de 1,022 MeV ou
plus, sous-produits du rayonnement cosmique, se convertissent spontanément en paires d'élec-
tron/positon massifs lorsqu'ils frôlent des noyaux atomiques [19], ce qui n'a laissé aucun doute
quant à la relation étroite qui existe entre l'énergie dont sont faits les photons électromagnétiques
et celle dont sont faites les masses de repos invariantes des électrons et des positons.
De plus, la création de paires électron-positon lors du croisement de deux faisceaux de pho-
tons, dont au moins un impliquait des photons dépassant le seuil d'énergie minimum de 1,022
MeV, sans qu'aucun noyau atomique ne soit proche, a été confirmée expérimentalement par Kirk
McDonald et al. avec l'expérience #e144, à l'accélérateur linéaire de Stanford en 1997 [20].
D'autre part, nous savions déjà qu'il existe un lien direct entre l'énergie qu'un électron accumu-
le grâce à la force de Coulomb lorsqu'il accélère entre les électrodes d'un tube de Coolidge, par
exemple, et l'énergie dont sont faits les photons électromagnétiques, car après qu'un électron a
quitté la cathode, il accumule de l'énergie cinétique en accélérant à travers le vide du tube, et un
photon électromagnétique est évacué dans la gamme de fréquences des rayons X au moment
même où l'électron est brutalement freiné, lorsqu'il est capturé en équilibre électromagnétique de
moindre action dans une orbitale autorisée d'un atome ionisé positivement de l'anode, évacuant
ainsi, de manière vérifiable, toute l'énergie cinétique de momentum que l'électron a accumulée
pendant son transit.
Nous savons grâce à une vérification expérimentale que le quantum d'énergie de ce photon
électromagnétique est exactement égal à la quantité d'énergie cinétique qui soutenait le momen-
tum de l'électron au moment même de sa capture, juste avant la libération de ce photon. Nous

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savons également que le photon est libéré au moment même de sa capture, car l'origine de l'émis-
sion est clairement établie comme étant le point de capture de l'électron.
Par conséquent, nous avons depuis les années 1930 la preuve expérimentale formelle qu'il est
possible de convertir l'énergie cinétique soutenant le momentum d'un électron en mouvement à
l'état de photon électromagnétique, une énergie qu'il accumule par l'interaction de Coulomb entre
l'électron chargé négativement en accélération et les atomes ionisés positivement de l'anode, et de
convertir des photons électromagnétiques d'une énergie de 1,022 MeV ou plus en paires d'élec-
tron/positon massif.
Le cercle de conversion énergie-masse électromagnétique a été fermé lorsqu'il fut établi expé-
rimentalement que lorsqu'un électron et un positon sont amenés à interagir à l'intérieur d'un vo-
lume suffisamment petit d'espace, ils finissent toujours par se capturer mutuellement dans un sys-
tème métastable nommé positronium qui se dégradera rapidement jusqu'à ce que les particules
entrent en collision, pour ensuite se convertir complètement en énergie électromagnétique à l'état
de photon, un processus qui fut également confirmé par Blackett et Occhialini [19].
En bref, nous avons la preuve expérimentale que la substance qui soutient le momentum des
particules électromagnétiques élémentaires en mouvement, tels l'électron et le positon, est la mê-
me substance que celle dont sont faits les photons électromagnétiques, c'est-à-dire de l'énergie
cinétique pure, malgré la perception que les photons sont supposés être sans masse et que les
électrons et les positons sont massifs et présentent une variété d'autres caractéristiques apparem-
ment en conflit avec celles du photon électromagnétique, comme des charges électriques oppo-
sées mesurables par exemple.
Les propriétés que la substance fondamentale énergie cinétique, dont toutes les particules élec-
tromagnétiques élémentaires sont faites au niveau subatomique, doit présenter pour expliquer la
chaîne complète de causalité dans l'univers, ont été provisoirement identifiées à Référence [8]
comme étant l'incompressibilité, l'élasticité, la fluidité et finalement une propriété de toujours-
tendre-à-demeurer-en-mouvement.
Pour en revenir brièvement à la question des neutrinos, des considérations théoriques décou-
lant des conclusions de de Broglie concernant la structure interne des photons, et par extension,
celle des électrons et des positons, conduisent à penser que l'énergie associée aux neutrinos, lors-
que les particules mu ou tau se désexcitent, pourrait être une énergie qui se déquantifierait dans
l'espace sous forme de simple énergie cinétique libre par un processus inverse de celui observé
lorsque l'énergie cinétique soutenant le momentum est induite dans les électrons par la force de
Coulomb, comme dans l'exemple du tube de Coolidge mentionné précédemment. Cette possibili-
té est étudiée dans un article séparé [15].

14. La mécanique électromagnétique des particules élémentaires


Dans le sous-ensemble des particules massives et chargées élémentaires stables et collisiona-
bles qui ont été identifiées au niveau subatomique, seules deux particules massives autres que
l'électron et le positon ont été identifiées. Il s'agit des quarks up et down.
Comme ils sont chargés électriquement et massifs tout comme les électrons et les positons, la
possibilité qu'ils soient également constitués de la même substance énergie cinétique est loin

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d'être improbable. Il s'agit en effet d'une certitude pratique, puisque leur énergie a été libérée sous
forme d'énergie électromagnétique pendant des décennies par collisions destructive dans de nom-
breux accélérateurs à haute énergie bien avant l'entrée en service du LHC.
Mais à ce jour, depuis leur découverte en 1968 à l'installation SLAC, aucun processus n'a été
identifié et décrit qui permettrait de comprendre comment ils s'intégreraient dans la séquence des
processus de conversion qui comprend la conversion de l'énergie cinétique soutenant le momen-
tum sous forme de photons électromagnétiques [7], suivie de la conversion de photons électro-
magnétiques en paires électron-positon massifs [12], et la reconversion de paires électron-positon
à l'état de photon électromagnétique, qui viennent d'être mis en perspective.
Ainsi donc, la question suivante vient à l'esprit:
" Pourquoi n'a-t-on pas tenté d'identifier et de décrire ce dernier processus man-
quant depuis la confirmation de l'existence physique des quarks up and down?"
Cette question constitue en effet le dernier défi de la physique moderne, puisque sa résolution
mettrait enfin à notre disposition la séquence complète des processus de transformation de l'éner-
gie qui semblent être possibles au niveau subatomique [21]. Mais avant de tenter de résoudre cet-
te question, il convient de mettre en perspective la philosophie de recherche qui a prévalu au
cours du dernier siècle.

15. La fonction d'onde et l'état réel des systèmes physiques


Au Congrès de Solvey de 1927, la Mécanique Quantique fut adoptée comme étant la théorie la
plus fondamentale pour traiter des particules élémentaires et des atomes. Vint-cinq ans plus tard, en
1952, Einstein avait ceci à dire à propos de la théorie quantique:
" Je ne doute aucunement que la théorie quantique actuelle (plus exactement la "mécanique quan-
tique") ne soit la théorie la plus parfaite compatible avec l'expérience, pour autant qu'on fait repo-
ser la description sur les concepts de point matériel et d'énergie potentielle comme concepts élé-
mentaires. Mais ce que je trouve de non satisfaisant dans la théorie se situe ailleurs, dans l'inter-
prétation que l'on donne de "la fonction ψ". En tout cas, ceci est à l'origine de ma conception
d'une thèse qui se trouve catégoriquement rejetée par les plus grands théoriciens actuels:
Il y a quelque chose comme "l'état réel" d'un système physique, qui existe objectivement,
indépendamment de toute observation ou mesure, et qui peut en principe se décrire par
les moyens d'expression de la physique.
Maintenant, il n'y a aucun doute que la fonction ψ ne soit une manière de description d'un
"état réel". La question est alors si cette description d'un état réel a un caractère complet
ou incomplet."
Albert Einstein ([18], p. 7).
Soixante cinq ans après qu'Einstein nous ait quitté en 1955, ce sujet suscite toujours des débats
passionnés qui sont rapidement calmés, étant donné le succès évident de la Mécanique Quantique à
fournir des informations d'une totale précision sur les probabilités d'amplitude du momentum, de la
position et de plusieurs autres propriétés physiques de l'électron.
Ce qu'Einstein déplorait en fait, c'était que la fonction d'onde ne pouvait pas donner une descrip-
tion claire de l'électron en mouvement. Il estimait que cela devrait être possible par des moyens
encore à découvrir, et qu'aucune pierre ne devrait demeurer non retournée dans la recherche d'une

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image plus claire des particules élémentaires. Cependant, les propriétés mêmes de la fonction d'on-
de sont telles qu'il semble impossible de clarifier davantage la description des particules électroma-
gnétiques en mouvement à partir de la mécanique quantique, probablement parce qu'elle n'a pas
encore été harmonisée avec la théorie électromagnétique, comme l'a observé Feynman lui-même il
y a 60 ans, soit le dernier physicien qui ait tenté une telle réconciliation, comme en témoigne cette
citation de ses "Lectures on Physics" [23] :
"Il existe des difficultés liées aux idées de la théorie de Maxwell qui ne sont pas résolues
ni directement associées à la Mécanique Quantique... lorsque l'électromagnétisme est as-
socié à la Mécanique Quantique, les difficultés demeurent".
Cependant, comme le souligne Einstein, cet état réel des particules élémentaires au niveau suba-
tomique qui doit exister objectivement, indépendamment de toute observation ou mesure, et que la
fonction ψ ne décrit que vaguement lorsqu'elles sont en mouvement, est également connu pour être
lié à une énergie réelle qui possède des propriétés électromagnétiques connues, qui ne sont pas
complètement intégrées à la MQ.
Par exemple, bien que la fonction d'onde soit l'outil idéal pour explorer les différents états orbi-
taux de résonance d'action stationnaire des électrons dans les atomes, elle ne permet pas de séparer
l'énergie invariante de la masse au repos des électrons de la composante momentum de leur énergie
porteuse, qui est induite adiabatiquement en eux en fonction de l'inverse du carré des distances sé-
parant chacun d'eux des autres particules chargées lorsque les électrons sont translationnellement
immobilisés dans des états de résonance, qui soutient leur vitesse lorsqu'ils sont en mouvement li-
bre, et qui maintient la pression qu'ils exercent dans la même direction vectorielle lorsque leur vi-
tesse est entravée.

16. La théorie électromagnétique ondulatoire de Maxwell


La théorie de Maxwell, quant à elle, traite de l'aspect électromagnétique de cette énergie réelle
comme étant applicable avec succès à notre niveau macroscopique, mais n'a pas encore franchi de
manière satisfaisante le pas entre traiter l'énergie électromagnétique comme une densité d'énergie
sans caractéristique par unité de volume ou un flux d'énergie sans caractéristique par unité de surfa-
ce, et la traiter comme une somme de l'énergie de photons électromagnétiques localisés en mouve-
ment, enfermés dans une unité de volume ou traversant une unité de surface, qui tiendrait compte
de leur localisation et représenterait tout aussi bien tous les phénomènes électromagnétiques obser-
vés à notre niveau macroscopique, tout en tenant compte de la localisation des quanta d'énergie au
niveau subatomique, ce qui permettrait éventuellement d'établir la relation manquante entre l'élec-
tromagnétisme et la Mécanique Quantique.
Cela est dû au fait que, tel que déjà mis en perspective, l'énergie électromagnétique telle que
théorisée par Maxwell est décrite comme un phénomène d'onde continue se propageant dans un
éther sous-jacent, un concept dont on peut difficilement se passer du point de vue de l'onde S conti-
nue, mais qui n'est pas directement conciliable avec le concept de quanta électromagnétiques locali-
sés se déplaçant séparément, dont la composante d'oscillation électromagnétique oscillerait réelle-
ment transversalement sans aucune composante longitudinale et qui s'autopropulserait sous l'impul-
sion de sa propre composante d'énergie cinétique de momentum sans avoir besoin d'un support tel
que l'éther.
Ainsi donc, du point de vue électromagnétisme, il ne semblait y avoir aucune avenue permettant
une description plus claire des photons localisés à partir de la théorie électromagnétique plus géné-

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rale de Maxwell. Et similairement au cas de la Mécanique Quantique, même avec le concept d'onde
continue plutôt vague de l'approche de Maxwell en arrière plan, ses équations permettent néan-
moins les calculs les plus précis de tous les aspects de l'énergie électromagnétique qui peuvent nous
être utiles au niveau macroscopique.
Un rayon d'espoir demeurait cependant, si on considérait les équations de Maxwell comme étant
séparées de sa théorie ondulatoire. Louis de Broglie, qui a découvert le lien entre les états quanti-
ques discrets et les états de résonance, ce qui a inspiré à Schrödinger son équation d'onde, et qui
introduisit alors la fonction d'onde, donnant naissance à la Mécanique Ondulatoire, ensuite enrichie
par Heisenberg et Feynman, ce qui donna naissance à la Mécanique Quantique, a aussi conclu au
début des années 1930 qu'un photon localisé en permanence et suivant une trajectoire de moindre
action pourrait satisfaire en même temps la statistique de Bose-Einstein et la loi de Planck, expli-
quer parfaitement l'effet photo-électrique tout en obéissant aux équations de Maxwell, et demeurer
conforme aux propriétés de la théorie des trous de Dirac quant au principe de symétrie complémen-
taire des particules, si il était constitué de deux particules, ou demi-photons de spin 1/2 ([16],
p.277).
La solution qu'il élabora par la suite dans les années 1930 et 1940 au moyen de la fonction onde,
bien qu'intéressante, ne fut pas convaincante malgré tous ses efforts, sans doute parce que la fonc-
tion ψ n'est pas complètement conciliable avec l'électromagnétisme.

17. Expansion de la géométrie spatiale


Confronté aux difficultés inhérentes à la définition de son concept de photon localisé à double-
particule au moyen de la fonction d'onde, il finit par conclure en 1936 qu'il était impossible de re-
présenter exactement les particules élémentaires dans le cadre d'un espace continu à trois dimen-
sions:
"... la non-individualité des particules, le principe d'exclusion et l'énergie d'échan-
ge sont trois mystères intimement reliés : ils se rattachent tous trois à l'impossibilité
de représenter exactement les entités physiques élémentaires dans le cadre de l'espace
continu à trois dimensions (ou plus généralement de l'espace-temps continu à quatre
dimensions). Peut-être un jour, en nous évadant hors de ce cadre, parviendrons-nous
à mieux pénétrer le sens, encore bien obscur aujourd'hui, de ces grands principes di-
recteurs de la nouvelle physique." ([16], p. 273).

En tenant compte de sa conclusion selon laquelle la géométrie spatiale 3D/4D serait insuffisante
pour décrire correctement les particules élémentaires au niveau subatomique, couplée à une analyse
approfondie de l'ensemble augmenté des données et de connaissances accumulées au cours du
20ème siècle, cela permet maintenant d'établir une description électromagnétique conforme aux
équations de Maxwell de la structure interne des photons électromagnétiques localisés, en accord
avec l'hypothèse de de Broglie, et également des particules élémentaires électromagnétiques locali-
sées chargées et massives, dans le cadre de la mécanique électromagnétique des particules élémen-
taires qui peut être définie dans une géométrie spatiale suffisamment étendue pour permettre cette
description.
Cette novelle géométrie de l'espace a été proposée sommairement à l'événement CONGRESS-
2000 tenu en juillet 2000 à l'Université d'État de Saint-Pétersbourg [24], et les considérations sémi-
nales qui ont conduit à l'élaboration de cette géométrie sont exposées à la Référence [8].

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Ce n'est bien sûr pas la première tentative de résolution des problèmes restants en physique des
particules par considération d'un plus grand nombre de dimensions de l'espace-temps, la plus nota-
ble étant la Théorie-M à onze dimensions, mais qui ouvre apparemment trop de possibilités pour
permettre d'identifier facilement un fondement complètement cohérent pour la physique des parti-
cules.
Diverses approches ont été explorées au cours de ces tentatives, la plupart impliquant la notion
de compactification, qui consiste à définir des dimensions supplémentaires qui ne seraient pas si-
gnificatives selon notre perspective d'espace-temps macroscopique 3+1 (3 dimensions spatiales
plus le temps), mais qui deviennent mathématiquement utilisables plus on s'enfonce dans le niveau
sous-microscopique. Diverses combinaisons ont été explorées, soit des espace-temps à 9+1, 10+1,
25+1 dimensions et autres. La direction opposée a aussi été explorée, impliquant que notre espace-
temps 3+1 soit un sub-espace-temps appartenant à un super-espace-temps, qui produisit des théo-
ries de branes. Toutes ces tentatives cependant, impliquaient des multidimensionnalités d'un espa-
ce-temps unique qui contiendrait des nombres variables de dimensions, plus une dimension temps.
Il y a cependant un aspect de l'espace-temps 4D de Minkowski qui suscite un accord universel et
est mathématiquement facile à traiter. C'est le fait que les 4 dimensions de l'espace-temps 3+1 tradi-
tionnel sont orthogonales les unes par rapport aux autres.
Un examen attentif de l'ensemble des particules électromagnétiques élémentaires stables révèle
que la même caractéristique d'orthogonalité s'applique également à l'énergie électromagnétique, et
qu'il y a un accord universel à propos du fait que le momentum dans l'espace d'un quantum élec-
tromagnétique est orthogonal par structure à son aspect électrique qui est lui-même orthogonal à
son aspect magnétique, ce qui constitue la triple orthogonalité reconnue comme fondamentale en
électromagnétisme.
Étant donné que l'augmentation du nombre de dimensions dans un espace unique augmente de
manière exponentielle la complexité, ce parallèle évident entre les structures orthogonales de l'es-
pace-temps 3+1 de Minkowski et la structure électromagnétique commune à tous les quanta élec-
tromagnétiques a fait germer l'idée que de lier l'orthogonalité électromagnétique de l'énergie à la
structure orthogonale du concept d'espace lui-même, pourrait réduire la complexité mathématique
du modèle résultant.
C'est ainsi que naquit l'idée de répartir les différents aspects orthogonaux des quanta d'énergie
parmi 3 espaces orthogonaux qui coexisteraient et agiraient comme des vaisseaux communicants
par le biais d'une zone de jonction ou point de jonction, lequel point de jonction serait l'objet col-
lisionable au comportement quasi-ponctuel que nous identifions comme se déplaçant dans l'espa-
ce normal, et qui agirait comme un véritable point d'appui interne contre lequel la composante de
momentum de chaque particule électromagnétique élémentaire pourrait appliquer une pression,
soit pour définir la vitesse de la particule, soit la pression qu'elle applique alternativement dans la
même direction vectorielle lorsque le mouvement de la particule est entravé.
Le résultat, tel que décrit à la Référence [8], a permis d'établir que l'énergie soutenant le mo-
mentum d'une particule électromagnétique serait localisée dans son propre espace 3D séparé (es-
pace-X ou espace normal), et que l'énergie de la même particule qui oscille transversalement en-
tre des états électrique et magnétique orthogonaux oscillerait maintenant entre deux autres espa-
ces séparés orientés orthogonalement, qui seraient un deuxième espace 3D (espace-Y ou espace
électrostatique) où l'énergie manifeste les caractéristiques électriques et un troisième espace 3D

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orthogonal (espace-Z ou espace magnétostatique) où l'énergie manifeste les caractéristiques ma-


gnétiques.
Les dimensions orthogonales internes de chaque espace peuvent alors être identifiés comme
X-x, X-y, X-z, Y-x, Y-y, Y-z et finalement Z-x, Z-y et Z-z, tous uniquement identifiés, l'orthogo-
nalité des trois espaces étant structurellement établie en définissant que les axes-x mineurs des
trois espaces seraient parallèles à la direction conventionnelle du mouvement de l'énergie dans
l'espace normal dans le traitement par onde plane. Un sur-ensemble de vecteurs unitaires majeurs
IJK identifierait alors globalement chaque espace alors que les vecteurs unitaires mineurs ijk
conserveraient leur fonction traditionnelle dans chaque espace.
Cette perspective jette immédiatement une nouvelle lumière sur le problème du signe des
charges électriques, étant donné qu'elles vivent dorénavant dans l'espace-Y. La charge électrique
des particules élémentaires peut maintenant être représentée par un vecteur pouvant posséder un
signe négatif, positif ou nul dans l'espace-Y. La charge de l'électron se manifesterait comme un
momentum dans la direction négative le long de l'axe Y-x, celle du positon comme un momentum
dans la direction positive le long de l'axe Y-x, et les charges nulles des demi-photons de l'hypo-
thèse de de Broglie deviendraient explicables, considérant qu'elles oscilleraient dans des direc-
tions opposées sur le plan Y-y/Y-z, perpendiculairement à l'axe Y-x, tel que mis en perspective à
la Référence [8].
Une telle structure trispatiale soulève aussi la question de la fonction du temps dans cette nou-
velle géométrie. S'agirait-il de trois espaces tridimensionnels plus le temps 3 x (3D + 1), ou d'un
seul complexe trispatial plus le temps (3 x 3D) + 1?
La cohérence demande ici que le temps s'écoule à la même vitesse, pour ainsi dire, pour les di-
vers aspects dynamiques d'un quantum d'énergie électromagnétique donné. Elle demande donc
aussi que l'écoulement du temps soit aussi commun à tous les quanta électromagnétiques possi-
bles, chacun vivant dans de tels complexes trispatial, la configuration (3 x 3D) + 1 semblait donc
la meilleure option.
Mais puisqu'un paramètre commun à tous les éléments d'un ensemble ne peut pas par défini-
tion être lui-même un élément de cet ensemble, par nature même il appartient donc au cadre de
référence de cet ensemble (il est un élément du sur-ensemble), peut importe quels autres élé-
ments, le cas échéant, pourraient faire partie de ce sur-ensemble. Ceci laisse miroiter la possibilité
que le temps, qui progresse à une vitesse apparemment constante, serait plus fondamental que
l'espace. Ce sujet est analysé à la Référence [25].
Un autre indice qui vient supporter cette possibilité est le fait que l'énergie électromagnétique
est induite strictement en fonction de la distance entre les particules chargées (la loi de l'inverse
du carré), et NON PAS en fonction du temps écoulé, car même lorsqu'elle ne supporte pas le
momentum, l'énergie porteuse adiabatiquement induite dans les particules chargées en fonction
de l'inverse du carré de la distance entre elles demeure adiabatiquement induite en elles, même
lorsqu'elles sont captives dans les divers états d'équilibre électromagnétique qui empêchent les
mouvements de translation, peut importe l'écoulement du temps [4].

18. Définition d'un quantum d'action fondé sur la distance


À première vue, cette idée semble être paradoxalement en contradiction avec le fait que le
quantum d'action de Planck h=6.626068759E-34 js (joules  seconde), qui sous-tend la physique

 André Michaud Page 19


LE DERNIER DÉFI DE LA PHYSIQUE MODERNE

quantique, est fondé sur le temps. Cependant, il existe un quantum d'action correspondant fondé
sur la distance qui n'est pas utilisé actuellement en physique quantique.
Cette constante découle du fait que non seulement la fréquence, mais aussi la longueur d'onde
d'un quantum électromagnétique en mouvement libre (un photon) dépend uniquement de la quan-
tité d'énergie de ce quantum. En associant cette énergie à sa longueur d'onde, le simple fait qu'un
photon possédant deux fois l'énergie d'un autre, nécessite une distance deux fois plus courte dans
l'espace pour compléter son cycle, suffit à lui seul pour démontrer que l'énergie du photon se
comporte localement comme un matériau totalement incompressible, ce qui est l'une des quatre
propriétés qui ont été identifiées comme caractérisant la substance énergie cinétique fondamenta-
le [8].
Étant donné que la vitesse de la lumière est constante dans le vide, on peut donc affirmer avec
force que la quantité d'énergie constituant le quantum d'énergie d'un photon est inversement pro-
portionnelle à la distance qu'il doit parcourir linéairement dans le vide pour qu'un de ses cycles
d'oscillation électromagnétique transversal soit complété, ce qui peut être représenté par E=1/λ,
qui redéfinit la définition de la longueur d'onde applicable aux quanta localisés, en passant de la
signification traditionnelle appliquée à la propagation de l'onde S de "la longueur dans l'espace
d'une oscillation longitudinale d'une impulsion transversale se propageant dans un milieu sous-
jacent rigide", à "la distance dans l'espace parcourue par un quantum électromagnétique oscil-
lant transversalement pour qu'un cycle de son oscillation transversale stationnaire soit complé-
té".
Cela signifie que le produit Eλ est constant. Une analyse des diverses définitions de l'énergie
révèle qu'en isolant ces deux variables dans une nouvelle définition de l'énergie établie à la Réfé-
rence ([26], Équation (11)), une telle constante peut être établie à partir d'un ensemble familier de
constantes électromagnétiques et de la longueur d'onde absolue d'un quantum d'énergie (λ), au
lieu d'avec le quantum d'action de Planck et de sa fréquence:
e2
E  hf  (1)
2ε 0 αλ

En isolant le produit Eλ du côté gauche de cette équation, laissant seulement l'ensemble des
constantes du côté droit, permit de définir ce quantum d'action fondé sur la distance à partir du
même ensemble de constantes électromagnétiques à la Référence ([27], Équation (17)), où il fut
nommé constante d'intensité électromagnétique:
e2
H  Eλ   1.98644544E  25 j  m (joules  meter) (2)
2ε 0 α

En divisant cette constante par la vitesse de la lumière (c), nous avons alors la surprise d'obte-
nir le quantum d'action de Planck à partir du même ensemble de constantes électromagnétiques,
ce qui révèle que H=hc associe la constante de Planck directement à l'électromagnétisme:
H
h  6.62606876E  34 j  s (joules  seconde) (3)
c
Incidemment, nous observons qu'une combinaison des Équations (2) et (3) permet de définir le
quantum d'action fondé sur le temps de Planck à partir du même ensemble de constantes électro-
magnétiques:

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e2
h  6.626068757E  34 J  s (4)
2ε 0αc

Une analyse approfondie montre que le quantum d'action basé sur le temps de Planck était lié à
l'énergie de momentum de l'électron dans l'atome d'hydrogène uniquement parce qu'il s'est avéré
qu'il était égal à l'énergie correspondant à une orbite qu'un électron parcourrait autour d'un noyau
d'atome d'hydrogène s'il était libre de se déplacer à la distance moyenne du noyau à laquelle la
fonction psi s'établit en moyenne pour l'orbitale de repos d'un atome d'hydrogène, initialement
identifiée comme l'orbite de l'état fondamental de Bohr dans l'atome d'hydrogène théorique de
Bohr.
C'est Louis de Broglie qui découvrit cette relation lorsqu'il observa que la constante de Planck
était exactement égale au produit du momentum de l'électron sur l'orbite de Bohr par la longueur
de cette orbite, dont le rayon est exactement égal à la distance moyenne à la quelle la densité pro-
babiliste de la fonction psi atteint son maximum pour l'état de repos de l'atome d'hydrogène.
Puisque l'état de résonance de l'orbitale de repos de l'atome d'hydrogène est la clé de la détermi-
nation de tous les autres états de résonance électroniques, cela explique pourquoi la Mécanique
Quantique fondée justement sur le quantum d'action de Planck procure des données si précises
pour les orbitales électroniques:
h = m0vB = 6.62606876E-34 js (5)

Étrangement, on ne retrouve nulle part dans la littérature formelle cette définition si précise de
la constante de Planck à partir du momentum de l'électron sur l'orbite de Bohr découverte par de
Broglie, ni aucune trace d'aucune définition la reliant aux constantes électromagnétiques, ni chez
NIST, ni dans le CRC Handbook of Chemistry & Physics [3], ce qui implique que h semble tou-
jours être considéré comme une constante strictement mesurée, sans rapport avec les principes
premiers.
Puisque l'orbite de Bohr est λB=3.32491846E-10 mètres de longueur, la quantité totale d'éner-
gie translationnelle induite à l'orbite de Bohr peut être obtenue en multipliant le quantum d'action
de Planck par le nombre de fois que cette distance doit être parcourue en une seconde à la vitesse
classique associée à l'orbite de Bohr (v = 2187691.253 m/s) pour que la quantité totale de l'éner-
gie à l'orbite de Bohr soit accumulée (h multiplié par v/λB), ce qui est la raison pour laquelle la
constante de Planck est associée au temps.
vh
EB   4.359743808E  18 j (27.21138346 eV) (6)
λB

La raison pour laquelle la constante de Planck peut être si précisément définie à partir de la vi-
tesse non-relativiste calculée pour le rayon de Bohr est précisément parce que ce rayon de Bohr
est obtenu par l'équation de Coulomb, qui permet de calculer la quantité correcte d'énergie adia-
batique induite à la moyenne de l'orbitale repos réelle de l'atome d'hydrogène, et ainsi d'y associer
la quantité correcte d'énergie électromagnétique correspondant à un cycle orbital.
Il en résulte que de diviser une quantité d'énergie électromagnétique par la constante de Planck
procure la fréquence électromagnétique exacte de cette quantité d'énergie:
EB
f   6.579683921E15 Hz (7)
h

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et donc de diviser la vitesse de la lumière (c) par cette fréquence électromagnétique procure la
longueur d'onde électromagnétique de cette quantité d'énergie:
c
λ  4.55633525E  8 m (8)
f
ce qui est la procédure établie pour calculer les longueurs d'onde et fréquences de tout quanta
d'énergie en mouvement libre.
Mais notons qu'à partir de l'Équation (2), en divisant la constante d'intensité magnétique par la
quantité d'énergie induite à l'orbite de Bohr, procure aussi la même longueur d'onde absolue:
H
λ  4.556335252E  8 m (9)
EB

Par conséquent, l'énergie de l'état de repos de Bohr peut aussi être obtenue par le biais du
quantum d'action fondé sur la distance et de la longueur d'onde absolue de l'énergie porteuse in-
duite à l'orbite de Bohr:
H
EB   4.359743808E  18 j (10)
λ
ce qui déconnecte le calcul de l'énergie fondamentale de toute nécessité d'utilisé les paramètres
de l'état de repos de l'orbite de Bohr, et le connecte plutôt aux paramètres électromagnétiques, et
montre aussi que les calculs d'énergie peuvent être déconnectés du passage du temps.

19. Séparation de l'énergie porteuse d'une particule de l'énergie de sa


masse au repos
Une conséquence intéressante de la nouvelle définition de l'énergie procurée par l'Équation (1)
est qu'elle permet à la Référence [26] de définir des champs électrique et magnétiques locaux
représentant l'énergie des photons individuels localisés qui impliquent la longueur d'onde du
quantum électromagnétique comme unique variable, tous les autres paramètres étant un ensemble
bien connu de constantes électromagnétiques:
πe μ 0 πec
E B (11)
ε 0α3λ 2 α3λ 2

Il est intéressant aussi de noter que les mêmes équations permettent de représenter directement
les champs électrique et magnétique de l'énergie de la masse au repos de l'électron en utilisant la
longueur d'onde de Compton pour l'électron:
πe μ 0 πec
E 2
B (12)
ε 0α λ C
3
α3λ C
2

Ayant établi aux Références [8] et [26] que l'énergie porteuse d'une particule telle l'électron
possède la même structure électromagnétique que celle d'un photon libre, cela ouvrit la possibilité
d'unifier les Équations (11) et les Équations (12) pour construire des équations de champs relati-
vistes E et B pour l'électron en mouvement qui ne contiendrait comme seules variables que la

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longueur d'onde de l'énergie de la masse au repos de l'électron et celle de son énergie porteuse.
Une simple addition et simplification des paramètres des champs magnétiques de l'énergie por-
teuse et de l'énergie de la masse au repos de l'électron procure directement l'équation unifiée B
correcte de l'équation de Lorentz, tel que défini à la Référence [26]:

B

πμ 0 ec λ 2  λ C
2
 (13)
α3 λ2λC
2

Mais la combinaison de leurs champs électriques s'avère beaucoup plus complexe, car tel que
mentionné précédemment, dans la structure trispatiale de l'espace, la charge de l'électron est asso-
cié à un momentum dans la direction négative parallèlement à l'axe Y-x, alors que l'aspect élec-
trique de son énergie porteuse ne peut être qu'en oscillation en des direction symétriquement op-
posées sur le plan Y-y/Y-z de l'espace-Y électrostatique, ce qui signifie qu'un produit vectoriel est
impliqué dans leur relation.
Ainsi donc, en multipliant l'Équation (14), qui définit la valeur de v, par l'équation relativiste
(13), qui définit la valeur de B, l'équation de champs électriques relativiste suivante, complémen-
taire de l'équation de champs magnétiques relativiste (13) peut être obtenue pour l'électron en
mouvement [20]:
Ce problème peut être indirectement résolu en redéfinissant le paramètre de vitesse relativiste
v dans l'Équation E=vB issue de l'équation de force de Lorentz, pour n'impliquer que les lon-
gueurs d'onde des énergies de l'énergie porteuse et de l'énergie de la masse au repos de la particu-
le [26] [28]:
2
4λλ C  λ C
vc (14)
2λ  λ C

Ainsi, en multipliant l'Équation (14) définissant la valeur de v par l'Équation relativiste (13)
définissant la valeur de B, on obtient l'équation suivante des champs électriques E relativistes,
complémentaire à l'équation des champs magnétiques B relativistes (13) pour l'électron en mou-
vement [26]:

E

πe λ  λ C
2 2
 λ C 4λ  λ C 
(15)
ε 0α3 λ2λC
2
2λ  λ C 
À partir des Équations (13) et (15), toutes les vitesses relativistes des électrons peuvent main-
tenant être calculées à partir de la longueur d'onde de leur énergie porteuse et de la longueur d'on-
de de l'énergie de la masse au repos de l'électron comme seules variables requises, avec l'équation
habituelle v=E/B. Voir Annexe A pour un résumé de la manière dont les équations de Maxwell
standard peuvent être mises en perspective par rapport au nouvel ensemble d'équations applica-
bles au niveau de magnitude subatomique.

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20. L'équation LC trispatiale pour photons localisés en permanence


dans la géométrie des 3-espaces
La prochaine équation est une équation LC trispatiale, développée à la Référence [7], mon-
trant la moitié de l'énergie du quantum qui soutient son momentum comme étant localisé dans
l'espace-X, propulsant son autre moitié, qui oscille de manière translationnellement inerte entre
l'espace-Y et l'espace-Z. Puisque la seule énergie qui peut soutenir un momentum longitudinal
dans l'espace est localisé dans l'espace-X, cette seconde moitié de l'énergie du photon est donc
translationnellement inerte à l'intérieur des espaces Y et Z le long de leurs axes x:

  e2      
 2  ( J j , J j ) cos2 (ω t) 
 hc     4C  Y
E I i    I i   


 (16)
 2λ  X
  L i  K sin 2 (ω t)
2 

  2  Z 

μ 0 αλ 2π ec 2π c
C  2ε 0 αλ L i ω (17)
8π 2 αλ αλ

Ce partage moitié-moitié de l'énergie du photon entre une quantité supportant son momentum,
qui propulse une quantité égale d'énergie électromagnétique en oscillation transversale à l'inté-
rieur de deux espaces 3D orthogonaux orientés perpendiculairement est ce qui explique dans cette
géométrie spatiale pourquoi la vitesse de la lumière ne peut être que constante dans le vide [8].
Question simplicité, cette structure oscillante des deux demi-photons de l'hypothèse de Louis
de Broglie (deux charges électriques) est montrée comme étant en oscillation le long de l'axe Y-y
du plan Y-y/Y-z. Étant donné que dans le cas du photon, aucun mouvement n'est possible le long
de l'axe perpendiculaire Y-x dans cette géométrie spatiale, cela procure une explication possible à
la valeur nulle observée pour les charges qui sont présumées exister dans l'hypothèse du photon
électromagnétique à double-particule de de Broglie, puisque dans cette géométrie spatiale, le si-
gne moins de la charge de l'électron est associé à une énergie soutenant un momentum orienté
dans la direction négative parallèlement à l'axe Y-x, alors que le signe positif de la charge du po-
siton est associé à une énergie soutenant un momentum orienté dans la direction positive parallè-
lement à cet axe. Cela sera rendu plus évident avec les Équations (20) et (21) qui définissent les
équations LC trispatiales des électrons et positons.
Le remplacement des représentations par inductance et capacitance, par leurs représentations
par champs électrique et magnétique E et B équivalents montrées aux Équations (11), permet de
les observer en oscillation d'un état à l'autre à l'intérieur du complexe espace-Y/espace-Z dans la
géométrie trispatiale en relation avec l'énergie soutenant le momentum de la particule dans l'espa-
ce-X normal:

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  ε 0E2      
2  ( J j , J j ) cos2 (ω t) 

 hc      4  Y 
E I i   I i V (18)
 2λ  X   B 2
 

 K sin 2 (ω t)
  2μ 0  Z 

où V est le volume isotrope stationnaire théorique que le quantum d'énergie cinétique incom-
pressible en oscillation occuperait s'il était immobilisé dans une sphère de densité isotrope, tel
que défini à la Référence [26]:

α5 λ 3
V (19)
2π 2

21. Les équations LC trispatiales décrivant les masses au repos de


l'électron et du positon
Les équations LC trispatiales dérivées à la Référence [12] décrivent la circulation interne de
l'énergie constituant la masse au repos invariante de l'électron et du positon après découplage d'un
photon-mère de 1.022 MeV. L'équation trispatiale LC de l'électron est donc:

  e'2      
 2 2
 ( I j , I j ) cos (ω t) 
   hc     4C
 C X  (20)
E 0  mec2 0    J i 

 C Y   L Ci C 2   
  
2
 K sin (ω t) 
 
 2 
 Z 

et pour la masse invariante du positon:

  e'2      
 2 2
 ( I j , I j ) cos (ω t) 
   hc      4C C  X  (21)
E 0  mec2 0    J i 
 2λ C  Y   L Ci C 2   
  
2
 K sin (ω t) 
  2  Z 

où λc est la longueur d'onde de Compton pour l'électron.


Ces représentations permettent d'observer que la moitié de l'énergie de la masse au repos de
l'Électron qui soutiens son momentum électrique dans l'espace-Y est orientée dans la direction
négative parallèlement à l'axe Y-x pour l'électron et dans la direction positive pour le positon.
Nous pouvons aussi observer qu'il ne reste aucune énergie pour induire un momentum le long de
l'axe X-x de l'espace normal puisque l'énergie qui est maintenant en oscillation entre les espaces
Z et X ne peuvent osciller que sur le plan X-y/X-z dû aux contraintes du processus de découplage
[12], plan qui est orienté perpendiculairement à l'axe X-x, qui est la seule direction qui permet au
momentum de s'exprimer sous forme d'une vitesse en traitement par onde plane dans la géométrie
trispatiale. Cette oscillation est représentée ici comme étant alignée le long de l'axe X-y.

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22. Les équations LC trispatiale décrivant un électron en mouvement


dans la géométrie trispatiale
Les Équations (13) et (15) ont précédemment établi la structure interne des champs électri-
ques et magnétiques relativistes d'un électron en mouvement, dont la vélocité peut alors être cal-
culée avec l'Équation v=E/B.
Dans le Tableau 1, les Équations (16) et (20) sont utilisées pour produire une représentation
LC trispatiale du même électron se déplaçant à vitesse relativiste, en utilisant les représentations
par champs E et B des Équations (11) pour l'énergie porteuse, et les représentations par champs E
et B des Équations (12) pour l'énergie de la masse au repos de l'électron. Il peut être observé que
la seule quantité d'énergie qui peut soutenir un momentum doit obligatoirement se trouver dans
l'espace-X normal orientée le long de l'axe X-x.
En attendant le développement éventuel d'un moyen d'intégration plus poussé pour unifier
plus avant ces équations, ce tableau semble être la meilleure représentation unificatrice des diver-
ses caractéristiques de l'électron en mouvement dans le complexe de la géométrie trispatiale.
Tableau 1: Équations de champs combinées de l'électron en mouvement et de son pho-
ton-porteur.

Énergie cinétique Énergie localisée dans les espaces Y et Z


dans l'espace-X constituant la masse inerte
(espace normal) de la particule en mouvement

Énergie de
la masse au  ε 0 E 2      B 2   
  J i     K Vme
repos  2 Y  2 μ0  
  Z 
(moc2)
Énergie  hc     B 2   
porteuse  2 λ  I i  K  K VK
ΔK + Δmmc2 X  2 μ0  Z 
Énergie de
la masse  ε 0 E 2      B 2     B 2   
relativiste   
J i   
 K Vme   K  K VK
    
totale  2 Y   2 μ0  Z   2 μ0  Z 
(mc2)

23. Le dernier défi


Maintenant que les photons électromagnétiques en mouvement et les électrons et positons
massifs ont été sommairement décrits dans la géométrie de l'espace trispatiale, le moment est
venu d'aborder la question des deux derniers membres restants de l'ensemble stable, les quarks up
et down, qui sont les seuls composants élémentaires chargés, massifs et collisionables de tous les
noyaux atomiques, et qui jusqu'à présent n'ont pas été liés à la série de processus de transforma-
tion de l'énergie cinétique qui unit les autres membres de l'ensemble.

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LE DERNIER DÉFI DE LA PHYSIQUE MODERNE

Puisque les quarks up et down vivent dans les noyaux des atomes, les constantes d'action h et
H -- bien que tout à fait appropriés pour calculer l'énergie soutenant le momentum translationnel
familier des particules élémentaires, ne sont pas appropriés pour établir des niveaux d'énergie
variables en fonction de l'inverse du carré de la distance séparant deux particules électriquement
chargées, ce qui implique l'utilisation d'une distance radiale, c'est-à-dire axiale, par rapport à la
longueur d'onde.
Tel qu'observé avec l'Équation (6), le calcul de l'énergie de l'état de repos de l'atome de Bohr
ne fait aucune référence directe à la distance entre l'électron et le noyau, et ce calcul de la quantité
correcte d'énergie se fait à partir de considérations horizontales strictement orbitales qui sont fon-
damentalement perpendiculaires à la direction d'induction de l'énergie.
Ce qui est requis est une constante agissant axialement, c'est-à-dire, perpendiculairement au
plan sur lequel le mouvement orbital translationnel d'un électron est exprimé à partir de son mo-
mentum, ce qui est représentable à l'aide du Hamiltonien.
Une telle constante d'induction d'énergie peut être définie à partir de l'équation de Coulomb,
puisque cette équation permet effectivement de calculer l'énergie induite à l'orbite de Bohr en
fonction de l'inverse du carré de la distance réelle séparant cette orbite du proton central. Nous
pouvons donc écrire qu'à la distance rB, l'énergie induite sera:

e2
E B  FB rB   4.359743805E  18 Joules (22)
4π ε o rB

ce qui correspond exactement à l'énergie calculée avec l'Équation (6) à partir de considéra-
tions orbitales et avec l'Équation (10) à partir de considérations électromagnétiques.
Cette quantité d'énergie cinétique est induite adiabatiquement en permanence à l'orbitale
moyenne de repos de l'atome d'hydrogène [4], et ne dépend pas du temps écoulé, tel que précé-
demment mis en lumière. La seule possibilité pour que cette quantité d'énergie adiabatique varie
est que la distance entre l'électron et le proton varie.
La constante électrostatique d'induction d'énergie requise, que nous nommerons K et qui
pourrait être vue comme le quantum d'induction, a été établie de deux manières différentes. La
première méthode découle de l'analyse de la manière dont un photon d'énergie 1.022 MeV ou
plus peut se découpler en une paire électron-positon dans la géométrie trispatiale, tel qu'établi à la
Référence [12], et la deuxième méthode consiste à simplement multiplier l'Équation (22) par rB au
carré:

2 e 2  rB
K  E B  rB  1.220852596E  38 j  m 2 (23)
4π ε o

Avec cette constante, il devient possible d'entrer dans le noyau d'hydrogène verticalement, ou
axialement, pour ainsi dire, en variant la distance r entre deux particules chargées à l'aide de
l'Équation E=K/r2, et ainsi établir les quantités exactes d'énergie adiabatiques induite dans chacun
des composants internes du proton et du neutron (voir Tableau 2), permettant ainsi de finalement

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LE DERNIER DÉFI DE LA PHYSIQUE MODERNE

établir des équations LC trispatiales cohérentes pour les quarks up et down et leurs photons-
porteurs, tel qu'analysé à la Référence [21].
En effet, le traitement par induction axiale d'énergie cinétique semble être le seul moyen pos-
sible pour explorer les structures atomiques dans une telle géométrie de l'espace, ce qui induit une
conscience aigue des niveaux adiabatiques d'énergie induits en permanence dans toutes les parti-
cules élémentaires constituant les objets massifs, ce que n'est pas représentable à l'aide du hamil-
tonien lorsque leurs mouvement translationnel, donc leur momentum, est inhibé par les états
d'équilibre électromagnétiques translationnellement immobilisant dans lesquels elles sont généra-
lement captives. Le problème de l'induction adiabatique axiale d'énergie dans les atomes est ana-
lysé à la Référence [4].
Cette analyse met en lumière le fait surprenant que quoique la communauté physique est été
consciente depuis Coulomb que l'énergie cinétique est induite en fonction de l'inverse du carré de
la distance entre les particules chargées, et depuis le début du 20ième siècle que les particules
chargées s'organisent axialement dans les structures atomiques, la mécanique classique, la méca-
nique relativiste, l'électrodynamique quantique, la théorie électromagnétique et la mécanique
quantique continuent à traiter l'énergie horizontalement, pour ainsi dire, tel qu'en fait foi le Ha-
miltonien, fondamental en physique quantique, et qui est issu d'une reformulation de la mécani-
que classique, qui peut représenter l'énergie cinétique translationnelle seulement si elle implique
le momentum d'une particule en mouvement, ce qui le rend incapable, par exemple, de représenter
la quantité adiabatique de 27.2 eV d'énergie cinétique induite à l'orbitale de repos de l'atome
d'hydrogène, dont la moitié est unidirectionnelle, donc translationnelle, si l'électron est transla-
tionnellement immobilisé par l'état d'équilibre électromagnétique local, ce qui semble être généra-
lement le cas.
Une conscience claire de l'énergie adiabatiquement stabilisée dans les structures atomiques
jette une lumière nouvelle sur la gravitation et sur la manière dont doivent être interprétées les
données accumulées concernant les trajectoires hyperboliques des sondes spatiales, sur l'accéléra-
tion systématique soi-disant anormale des sondes spatiales lors des passages à proximité de pla-
nètes pour assistance gravitationnelle, et sur les ralentissements systématiques de rotation soi-
disant anormaux de toutes les sondes spatiales [7] [10] [11] [29] [30] [31] [32].

24. Les charges fractionnaires des quarks up et down


Dans l'espace-Y, la distance de découplage (voir r' dans le Tableau 2) d'une paire électron-
positon de 3,344237326E-13 m de la jonction trispatiale [12] détermine l'intensité unitaire de
leurs charges tandis que le momentum de la moitié électrique de leur énergie dans des directions
opposées parallèles à l'axe Y-x détermine l'intensité du signe de ces charges. Les charges dimi-
nuées des quarks up et down sont donc liées aux distances précises plus courtes auxquelles la
contrainte de leurs états d'équilibre les oblige à exprimer leur momentum dans des directions op-
posées parallèles à cet axe au sein de la structure des nucléons [21].
Tableau 2: Calcul de l'énergie des masses effectives des quarks up et down.

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LE DERNIER DÉFI DE LA PHYSIQUE MODERNE

Tableau des énergies contenues dans les masses effectives des quarks up et down,
estimées en prenant pour hypothèse que la charge unitaire de l'électron et du posi-
ton serait une mesure de la distance de découplage de la paire électron-positon
dans l'espace-Y électrostatique

Particle r' = a0α E=K / r2 λ = hc / E

Électron r'e = 3.861592641E-13 m 0.5109989027 MeV 2.426310215E-12 m

Quark up r'eu = 2.574395094E-13 m 1.149747531 MeV 1.078360096E-12 m

Quark down r'ed = 1.287197547E-13 m 4.598990173 MeV 2.69590021E-13 m

Dans la géométrie trispatiale, l'énergie cinétique de momentum qui ne peut être exprimée sous
forme d'une vitesse, est exprimée sous forme d'une pression mesurable dans la direction d'appli-
cation de la force de Coulomb dans l'espace-X dans le cas des états d'équilibre électromagnétique
à moindre action [4], et cette pression est exprimée sous forme d'une intensité mesurable de la
charge électrique d'une particule dans l'espace-Y [8] [21].
Leurs masses au repos accrues (Tableau 3) sont également liées à ces distances plus courtes
en fonction de la loi de l'inverse du carré axial de la distance par rapport aux jonctions trispatiales
mentionnée précédemment [21] :
Tableau 3: Relation entre les masses des quarks up et down et leurs
rayons de translation et de rotation autour de l'axe Y-z et de l'axe X-x
dans la géométrie trispatiale.

Quark up Quark down

Diamètre de rotation r = r' sin 60o = 3.344237326E-13 m


2r / 3 = r/3=
Rayons de rotation
2.229491551E-13 m 1.114745775E-13 m
Longueur des orbites
1.400830855E-12 m 7.004154277E-13 m
D = 2πr
Masses des quarks en kg
2.049610923E-13 kg 8.198443779E-30 kg
m = E ∙ 1.6E-19 / c2

32. Les équations LC trispatiales des quarks up et down


Le résultat de cette exploration axiale de la structure interne des nucléons est venu étayer la
possibilité que les quarks up et down pourraient simplement être des positons et des électrons
dont les masses et les caractéristiques de charge seraient altérées en ces états modifiés par les
contraintes imposées par ces états d'équilibre de résonance électromagnétique d'action stationnai-
re les plus énergétiques que les électrons et positons peuvent atteindre dans la Nature [4] [21].
L'équation trispatiale LC pour le quark up est:

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  hc  
S U   
  2λ U  Y 
   e' 2

1 
cos (ω t)  
EU   2
mU  2  2  2   (24)
c c    4C U  X 
 2  S U   2


 L i
   U U  sin (ω t) 
2
   
   2 Z 

où λu est la longueur d'onde de l'énergie qui constitue la masse au repos invariante du quark
up, et Su est sa constante de dérive magnétique [21], qui est sans dimensions et possède la valeur
2/3.
Et l'équation trispatiale LC pour le quark down est:

  hc  
SD   
  2λ D  Y 
   e'2  
ED 1   cos (ω t)  
2
2
mD  2  2    (25)
c c    4C D  X 
 2  SD   2


 L i
   D D  sin (ω t) 
2
   
   2 Z 

où λd est la longueur d'onde de l'énergie qui constitue la masse au repos invariante du quark
down, et Sd est sa constante de dérive magnétique [21], qui est sans dimensions et possède la va-
leur 1/3.
Dans les deux cas, l'équation LC trispatiale décrivant l'énergie porteuse de chaque quark up et
down est identique à l'Équation (16) pour le photon localisé en permanence.
Puisque les trois quarks d'un proton (uud) ainsi que ceux d'un neutron (udd) sont simultané-
ment en translation et/ou rotation autour de deux axes orthogonaux différents dans la géométrie
trispatiale [21], c'est-à-dire l'axe coplanaire Y-z et l'axe normal X-x de l'espace normal, il serait
nécessaire de construire 6 tableaux tels que le Tableau 1 pour représenter chaque configuration
possible des trois quarks dont le mouvement/état-de-résonance par rapport à l'axe Y-z coplanaire
serait soutenu par leurs photons-porteurs tels que perçus depuis l'espace-X, chacun possédant une
énergie d'environ 310 MeV (Réf : [21], Tableau III), et les autres tableaux représentant chaque
photon-porteur étant alors perçu comme la particule propulsée telle que perçue depuis l'espace Y,
étant propulsée par le quark correspondant et agissant comme son photon-porteur, soutenant son
mouvement par rapport à l'axe X-x.
De toute évidence, cet ensemble d'équations LC trispatiales est seulement un premier pas dans
l'exploration de cette géométrie de l'espace, considérant qu'elles semblent avoir déjà avoir atteint
leur limite de représentabilité avec ces tableaux de représentation.

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Conclusion
Ces équations résument la description de toutes les particules électromagnétiques stables à
comportement ponctuel qui ont été détectées expérimentalement au niveau subatomique de la
réalité physique. Les équations LC trispatiales des électrons, et des particules mu et tau avant
qu'elles ne libèrent leur excès de masse momentané sous forme de neutrinos dans la perspective
trispatiale sont dérivées à la Référence [15].
Similairement, des équations LC trispatiales peuvent bien sûr être définie pour tous les sous-
composants électromagnétiques collisionables au comportement quasi ponctuel de tous les par-
tons détectés, mais leur description excède le cadre du présent article, et ne sont pas requises pour
décrire la matière normale, puisqu'ils n'existent que fugacement et dont la masse est pratiquement
nulle dans l'univers puisque leur faible durée de vie empêche toute accumulation de ces particu-
les.
Ces conclusions de l'analyse de la manière dont l'énergie électromagnétique est susceptible de
se comporter dans cette géométrie spatiale élargie, en pleine conformité avec le principe fonda-
mental de symétrie que Newton a formulé sous forme de troisième loi du mouvement [33], sont
provisoires à bien des égards et peuvent nécessiter un certain recentrage vers de meilleures for-
mulations, et peuvent même être trop spéculatives en attendant une confirmation expérimentale,
ce qui signifie qu'une analyse formelle approfondie reste à faire.
Mais une mathématisation complète de l'énergie adiabatique induite axialement dans les struc-
tures atomiques, et dont l'existence devient si évidente dans le modèle trispatial, pourrait apporter
à la physique appliquée certains avantages importants suggérés à la Référence [4], qui resteront
hors de portée tant que cette mathématisation n'aura pas été réalisée.
Ainsi donc, après avoir minutieusement exploré le plan translationnel, fondé sur le momen-
tum translationnel de la physique des particules, principalement au moyen du Hamiltonien, le
dernier défi de la physique moderne pourrait bien être pour elle de finalement devenir tridimen-
sionnelle en intégrant les processus si prometteurs d'induction adiabatique d'énergie qui sont
orientés orthogonalement.

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Annexe A

A.1 Les équations de Maxwell

Les Équations de Maxwell


Ordres de grandeur atomique, macroscopique et astro- Ordre de grandeur
nomique subatomique
Forme pre-
Forme integrale Forme différentielle
mier niveau

q πe
1  E  dS  ε0
 ΦE   E  ρ ε0 E 
ε 0 α 3λ 2

E C  E 
2  
 E  dl   d  B  nˆdS dt   dΦB dt   E   B t v
B C  B 

μ 0 πec
3  B  dS  0 B  0 B 
α 3λ 2
 ε E  E
4  B  dl  μ i  ε dΦ  dt 
0 0 E   B  μ0 J  0 
 t 
c
B

A.2 Équations pour les ordres de grandeur atomique, macroscopique et astronomique

L'ensemble des équations connues sous le nom d'équations de Maxwell ont été développées
en réalité par Gauss, Faraday et Ampère à partir d'expériences menées physiquement. La princi-
pale contribution de Maxwell à la science, après avoir analysé le fait observé que les change-
ments de champs magnétiques induisent un courant dans des fils conducteurs, et que réciproque-
ment, tel que précédemment découvert par Oersted, que le courant électrique circulant dans un fil
induit un champ magnétique autour du fil, a été son intuition que cette induction mutuelle de
champs électriques et magnétiques pouvait se produire dans l'espace sans supports matériels tels
que des aimants et des fils électriques.
Cela le conduisit à associer cette hypothèse à l'énigme de la propagation de la lumière après
que Faraday l'eut informé que lorsqu'il plaçait une plaque de verre entre les pôles d'un électro-
aimant, le champ magnétique faisait tourner le plan de polarisation de la lumière traversant la
plaque.
Il tira ensuite la conclusion que la lumière devait être de l'énergie électromagnétique réelle et
que, étant donné que la gamme des fréquences de la lumière visible était plutôt limitée, c'est-à-
dire d'environ 405 THz pour la lumière rouge jusqu'à environ 790 THz pour la lumière violette,
cette gamme limitée devait faire partie d'un spectre potentiellement plus complet, comprenant
d'autres fréquences qui seraient invisible pour nous cette fois, et qui s'étaleraient dans les deux
directions, c'est-à-dire aux fréquences plus hautes que les 790 THz de la lumière violette et plus
basses que les 405 THz de la lumière rouge.

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Son hypothèse à cet égard fut confirmée pour la première fois 20 ans plus tard lorsque Hertz
confirma l'existence des fréquences radio. Le reste appartient à l'histoire, et sa théorie des ondes
continues de l'énergie électromagnétique s'est avérée totalement efficace pour traiter l'énergie
électromagnétique du niveau atomique jusqu'au niveau astronomique.
La première équation de Maxwell est en fait l'Équation de Gauss pour le champ électrique,
qui est une généralisation de la loi de Coulomb, établissant un champ d'interaction électrique po-
tentiel, en retirant une charge de l'équation de Coulomb.
La deuxième équation, dérivée de la loi de Faraday sur l'induction, signifie qu'une variation
d'un champ magnétique est nécessaire pour qu'un champ électrique soit produit. Dans le contexte
des champs ponctuels localisés du présent modèle, elle peut être interprétée sans modification
comme signifiant que toute variation de l'aspect magnétique d'un événement électromagnétique
est obligatoirement accompagnée d'une variation inverse correspondante de son aspect électrique.
La troisième équation correspond à la loi de Gauss pour le magnétisme, qui définit un champ
d'interaction magnétique potentiel comme contrepartie du champ électrique potentiel défini avec
la première équation, et implique qu'autant d'énergie magnétique sort d'un volume donné conte-
nant la source du champ qu'il en entre, d'où la valeur zéro résultante.
La quatrième équation, dérivée de la loi d'Ampère et appelée équation d'Ampère-Maxwell,
tenait initialement compte de l'observation selon laquelle un champ magnétique est produit par un
courant électrique dans un fil, et que Maxwell étendit à la conclusion qu'un champ magnétique
peut être produit par un champ électrique changeant, et réciproquement, même sans support maté-
riel, ce qui constitue la plus grande découverte de Maxwell.

A.3 Équations pour l'ordre de grandeur subatomique

Les quatre équations électromagnétiques de premier niveau de l'ordre de grandeur subatomi-


que ont été développées pendant la première vague de dérivations qui suivit la découverte de Paul
Marmet, et ont été publiées en 2007 dans le "International IFNA-ANS Journal" de l'Université
d'État de Kazan [26].
Le terme "premier niveau" fait référence au fait que, contrairement aux équations de Maxwell
traditionnelles mentionnées dans tous les ouvrages de référence, et telles que présentées ci-
dessus, les équations du niveau subatomique ne sont qu'à une étape de l'affichage de l'ensemble
complet des constantes et variables qui peuvent être immédiatement utilisées pour calculer une
valeur physique, tout comme l'équation de Coulomb. L'analyse de la raison pour laquelle l'élabo-
ration de telles équations de premier niveau est nécessaire pour progresser en physique fonda-
mentale a été faite dans la Section 27 de la Référence [34].
L'équation électrique de Gauss de premier niveau a été développée en tant qu'Équation (40)
dans la Référence [26]:

πe (A.1)
E 
ε 0 α 3λ 2

 André Michaud Page 33


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ainsi que l'Équation magnétique de Gauss de premier niveau développée en tant qu'Équation
(34) dans la même référence:

μ 0 πec
B  (A.2)
α 3λ 2

L'équation du champ électrique composite E de premier niveau nécessaire pour calculer la vi-
tesse d'une particule massive chargée, qui est en fait le champ E entièrement résolu de l'équation
de Lorentz F=q(E + v x B), a ensuite été résolue sous forme de l'Équation (58) dans la même ré-
férence, et est ici entièrement développée pour commodité:

E  E C  E  
2

πe λ  λ C
2
 λ C 4λ  λ C 
(A.3)
ε 0α3 λ 2 λ C 2 2λ  λ C 
L'équation du champ magnétique composite B de premier niveau nécessaire pour calculer la
vitesse d'une particule chargée massive, qui est le champ B entièrement résolu de l'équation de
Lorentz, a été résolue sous forme de l'Équation (49) dans la même référence, et est entièrement
développée ici pour commodité:

B  B C  B  

π μ 0 ec λ 2  λ C
2
 (A.4)
α3 λ2λC
2

Les Équations (A.3) et (A.4) peuvent alors être utilisées directement pour calculer la vitesse
d'une particule massive chargée avec l'équation traditionnelle v=E/B. De même, les Équations
(A.1) et (A.2) peuvent être utilisées directement pour calculer la vitesse de tout photon en mou-
vement libre avec l'équation c=Eλ/Bλ.

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INDEX - Mécanique électromagnétique (Le model des 3-espaces)

 André Michaud Page 37

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