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FR 1.0 - octobre 2010
Vérifier le site internet du projet IUSES : www.iuses.eu pour les mises à jour des versions.
Responsabilité
Ce projet a été co-financé par la Commission Européenne.
Cette publication ne reflète que l’opinion des auteurs. La Commission ne peut pas être tenue pour responsable de
toute utilisation pouvant être fait des informations qui y figurent.
Auteurs:
Maja Blejec (Slovenski E-Forum), Jos Houben (University of Leoben), Hannes Kern
(University of Leoben), Mihai Iancu (S.C. IPA S.A), Giuseppe Pugliese (CIRCE), Harald Rau-
penstrauch (University of Leoben), Fatma Zehra Sükür (University of Leoben)
Traduction et adaptation:
Anne-Sophie Masure, Emmanuelle Geffriaud, Vincent Macris, Vivien Fauvel (Prioriterre)
Layout
Fabio Tomasi (AREA Science Park)
Droits d’auteur
Ce livre peut être copié et distribué librement, à condition de toujours inclure la présente note
également le droit d'auteur, même en cas d'utilisation partielle. Les enseignants, formateurs et
tout autre utilisateur ou le distributeur doit toujours citer les auteurs, le projet IUSES et le pro-
gramme Énergie intelligente pour l'Europe.
Le livre peut aussi être traduit librement dans d'autres langues. Les traducteurs doivent inclure
la présente note de droit d'auteur et envoyer le texte traduit aux coordinateurs du projet
(iuses@area.trieste.it), qui les publiera sur le site Web du projet IUSES pour une distribution
par téléchargement libre.
I
La clé des Symboles
.
Points Clés : résumé de ce que tu as appris, gé-
néralement situé à la fin des chapitres this is a
summary (usually in bullet points) of what you
have covered, usually at the end of a chapter
Question: indique qu’une question nécessite ré-
flexion, plus particulièrement à la fin des chapi-
tres.
Niveau 2 : ceci marque une section plus approfon-
die
IUSES—Manuel des professeurs
Index
……………………………………………………
Ce manuel est un guide conçu pour aider les professeurs utilisant les outils pédagogiques IUSES
à enseigner les bonnes pratiques de gestion de l'énergie. Le manuel aide l'enseignant à compren-
dre et maîtriser les contenus fournis et à les utiliser au mieux en les intégrant les uns aux autres.
Plusieurs outils ont été fournis dans le cadre du projet IUSES. Il s'agit notamment de:
3 manuels pour les élèves sur les transports, les bâtiments et l'industrie;
une boîte d’expérimentation;
un CD multimédia comprenant les trois thèmes principaux.
Les manuels et autres documents peuvent être téléchargés depuis le site du projet: www.iuses.eu.
La première chose à noter dans ce manuel est la légende des symboles présentée plus haut. Ces
symboles indiquent différents types d’informations importantes dans les manuels des élèves ainsi
que dans ce guide. Ces informations indiquent : des définitions, des notes, les objectifs d'appren-
tissage des chapitres, des expériences / activités, des liens, des références, études de cas, les
points clés, les questions et également lorsque le contenu est d'un niveau plus complexe pour les
élèves/classes plus avancées. Vous pourrez les retrouver dans le texte.
Le manuel commence par une introduction à l'énergie dans le chapitre 1. Elle explique quelques-
unes des principales questions liées à l'énergie telles que le développement durable, le réchauffe-
ment climatique, et certains concepts clés sur l'énergie, l’électricité et les énergies renouvelables.
Ces sujets sont décrits à l'enseignant pour qu’il puisse rapidement se familiariser avec les princi-
paux thèmes et les adapter au niveau de sa classe. Toutefois, la plupart des thèmes sont présentés
plus en détail dans les manuels des élèves.
Le chapitre 2 fournit des lignes directrices sur l'utilisation des différents outils IUSES. Il expli-
que tout d'abord la meilleure façon d’utiliser les différentes ressources IUSES et comment les
combiner pour de meilleurs résultats. Ensuite, chacun des manuels des élèves (Transport, Bâti-
ment et Industrie) est présenté plus en détail, avec les points clés de chaque section, leurs objec-
tifs d'apprentissage, et les liens entre les chapitre et le support multimédia fourni. Cela permet
aussi d'aider les enseignants à se concentrer sur les thèmes les plus appropriés pour leurs élèves,
s’ils souhaitaient ne pas enseigner le contenu intégral des manuels. Le chapitre 2 explique égale-
ment la boîte à expérimentation et comment l'utiliser. Les outils multimédias sont également pré-
sentés et il est indiqué comment ils peuvent être liés aux manuels, avec quelle partie de chapitre
et ce qu'ils vont enseigner en matière de transports, de bâtiments et d'industrie.
Le chapitre 2 guide les enseignants sur la façon d'utiliser au mieux les outils en fonction du type
d'établissement, de leur spécialité ou des filières des élèves (filière économique, classe de scien-
ces humaines, de technologie ou lycée professionnel ...).
Le chapitre 3 aide l'enseignant à la mise en œuvre d'un plan d'économies d'énergie pour son éta-
blissement. Il décrit les six principales étapes de ce plan et donne des conseils sur la meilleure
façon de les réaliser de façon simple mais efficace : la création d’une “Commission Ener-
gie” (équipe de gestion de l'énergie), comment faire un audit énergie (simplifié), la fixation d’ob-
jectifs pour le programme, comment élaborer un plan d'action , comment mettre en œuvre le plan
d'action, et les moyens de suivi et d'évaluation des actions.
Enfin, le chapitre 4 porte sur la question de la communication - un élément clé d’une meilleure
gestion énergétique. Il guide l'enseignant dans l'organisation d'événements, la création de listes
de contrôle, la présentation des informations aux différentes parties prenantes selon différentes
méthodes, et comment travailler avec les médias afin d’optimiser les retombées pour l'établisse-
ment.
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IUSES—Manuel des professeurs
Définition: Le développement durable a été défini par le rapport Brundtland comme étant
« …un développement qui répond aux besoins des générations du présent sans compro-
mettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs ».
Social
Soutenable Equitable
Durable
La figure 1 illustre le fait que le développement durable doit obéir à des principes sociaux, éco-
nomiques et environnementaux. Le fait de se concentrer sur seulement un ou deux de ces aspects
ne suffit pas pour qu’une activité soit durable en général.
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IUSES—Manuel des professeurs
La quantité de gaz à effet de serre et d’aérosols dans l’atmosphère a une influence sur la réten-
tion et la réflexion de l’énergie solaire qui arrive à la surface de la Terre. En raison des différen-
ces entre l’énergie solaire reçue par la planète et la quantité d’énergie réfléchie, la température
moyenne globale augmente de plus en plus : le réchauffement climatique est sans équivoque. La
figure 2 présente une comparaison de l’évolution de la température à la surface de la Terre obser-
vée entre 1906 et 2005.
Fig. 2 – Comparaison de l’évolution des températures superficielles observées dans le monde et par continent, avec
des résultats simulés par des modèles tenant compte des causes naturelles et anthropogéniques.
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IUSES—Manuel des professeurs
La température moyenne dans le monde a augmenté de presque 0,8°C, voire environ 1°C en Eu-
rope. C’est entre 1995 et 2006 qu’on a observé les températures les plus élevées depuis 1850,
année où les relevés des températures à la surface de la planète ont commencé. D’après le GIEC,
les températures peuvent encore monter de 1,8 à 4°C d’ici 2100 si les émissions de gaz à effet de
serre continuent d’augmenter. Plusieurs effets du réchauffement climatique peuvent déjà être ob-
servés, par exemple :
La figure 3 montre l’évolution de certains de ces effets tout au long du dernier siècle.
Température (°C)
Evolution de 1961 à 1990 (mm)
Fig. 3 – Changements observés concernant (a) la température moyenne mondiale, (b) la moyenne mondiale du ni-
veau des océans mesuré par maréomètre (en bleu) et par satellite (rouge) et (c) l’étendue du manteau de neige en
mars-avril dans l’hémisphère nord.
Le développement de ces effets liés au changement climatique est causé ou du moins accéléré
par les activités humaines. Les changements sont un fait élémentaire de notre environnement,
mais c’est la vitesse à laquelle ils se produisent qui rend le réchauffement de la planète particu-
lièrement dangereux. C’est pratiquement impossible pour la flore et la faune de s’adapter à temps
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IUSES—Manuel des professeurs
aux changements climatiques, par conséquent plusieurs espèces sont vouées à l’extinction. La
question est : comment peut-on arrêter le réchauffement climatique ? Le projet IUSES s’efforce
au moins de donner des informations concernant la réduction de ces effets.
L’énergie thermique
La somme de toutes les formes microscopiques d’énergie dans un système est ce qu’on appelle
« l’énergie interne ». Cette énergie est liée à la structure moléculaire et au degré d’activité molé-
culaire.
L’énergie thermique est la somme de l’énergie interne latente et de l’énergie interne sensible.
L’énergie sensible est une partie de l’énergie interne correspondant à l’énergie cinétique des mo-
lécules : translation, rotation et vibration moléculaire ; translation et spin des électrons ; et spin
nucléaire. L’énergie latente est également une partie de l’énergie interne. Elle se manifeste lors
du changement d’état d’un système.
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IUSES—Manuel des professeurs
En rapport avec l’énergie thermique, la chaleur est due à la différence de température, au trans-
fert d’énergie d’un système à un autre. Le transfert de chaleur entre systèmes se fait depuis les
zones à températures élevées vers les zones à températures plus basses. L’énergie thermique peut
être transférée d’un objet à un autre ayant une température différente par conduction, convection
et rayonnement.
q cV dT
Dans cette équation, cv est la capacité thermique, c’est-à-dire la quantité de chaleur nécessaire
pour augmenter la température d’un corps d’un degré (unité SI : [J/K]).
L’unité de mesure de la chaleur en tant que forme d’énergie est la calorie ou le joule. La calorie
est la quantité d’énergie nécessaire pour augmenter la température d’un gramme d’eau d’un de-
gré Celsius.
La température, à la différence de la chaleur, est liée à l’énergie cinétique moyenne des particules
d’une substance. Dans le système international, l’unité de mesure de la température est le kelvin
(K). Il est également possible de l’exprimer en degrés Celsius (°C).
[K] = [°C] + 273
Chaleur Température
Energie thermique totale Energie cinétique moyenne
Unité SI → Joule Unité SI → kelvin
Outil de mesure → Calorimètre Outil de mesure → Thermomètre
Le transfert d’énergie thermique dans un système peut être calculé essentiellement de la manière
suivante :
Q m c T
Q : quantité d’énergie thermique
m : masse d’une substance
ΔT : variation de température (Tfin-Tinit)
c : chaleur spécifique d’une substance ([J/kg.K])
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IUSES—Manuel des professeurs
Si la température d’un système augmente, l’énergie thermique augmente également, puisque cela
veut dire que l’énergie cinétique des particules a augmenté. Mais même si la température ne
change pas, l’énergie thermique peut être plus élevée, par exemple si l’on augmente la masse.
Résumé:
L’énergie thermique est l’énergie cinétique interne totale d’un corps, due à l’agitation
désordonnée de ses atomes et molécules. L’énergie thermique peut augmenter en rai-
son de facteurs internes, comme les réactions chimiques, nucléaires et électriques.
Elle peut également être augmentée au moyen de facteurs externes, comme des fac-
teurs mécaniques, le rayonnement et la conduction. La chaleur et la température sont
des choses différentes, mais toutes les deux liées à l’énergie thermique. La chaleur
est le flux d’énergie transférée des zones à haute température vers les zones à basse
température, et son unité de mesure est la calorie ou le joule. La température est l’é-
nergie cinétique de translation moyenne des molécules et ses unités de mesure sont
les degrés kelvin, Celsius et Fahrenheit.
L’énergie magnétique
Un champ magnétique est un champ vectoriel créé par des aimants et des courants électriques.
Dans le système international, il est mesuré en teslas [T]. Les lignes de champ relient les pôles
magnétiques ; par convention, on les représente de sorte qu’elles rentrent par le pôle sud et res-
sortent par le pôle nord d’un aimant (voir figure 4).
Définition: Le champ magnétique est un champ vectoriel entourant les aimants et les
courants électriques.
Par exemple, une particule ayant une charge électrique q et se déplaçant dans un champ B à une
vitesse v, subit une force magnétique F :
F q (v B )
Le travail de cette force magnétique est défini comme étant l’énergie potentielle d’un aimant.
Elle est calculée de la manière suivante :
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IUSES—Manuel des professeurs
E P ,m m B
,
où m est le moment magnétique et B est le champ magnétique. Le signe négatif indique que la
direction du champ est contraire à l’axe.
Le champ magnétique a également sa propre énergie, avec une densité énergétique proportion-
nelle au carré de l’intensité du champ :
1
uM B2
20
µ0 est la constante magnétique.
Si l’énergie est stockée dans une bobine d’induction (inductance L), lorsqu’un courant I la tra-
verse nous avons :
1
E P ,m LI2
2
L’énergie chimique
L’énergie chimique est l’énergie stockée dans les liaisons des composés chimiques. Elle peut
être libérée lors d’une réaction chimique, le plus souvent sous la forme de chaleur (réaction exo-
thermique). Dans une réaction endothermique, qui demande un apport de chaleur pour avoir lieu,
une partie de l’énergie thermique peut être stockée sous forme d’énergie chimique dans les nou-
velles liaisons créées.
Exemple :
L’énergie chimique présente dans les aliments est transformée en énergie mécanique et en
chaleur par notre organisme. Lorsque la nourriture est digérée et métabolisée avec l’oxy-
gène, l’énergie chimique est libérée et transformée ensuite en chaleur ou en énergie cinéti-
que par nos muscles.
L’énergie chimique présente dans le charbon est transformée en énergie électrique dans les
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IUSES—Manuel des professeurs
centrales électriques thermiques. L’énergie est libérée grâce à une réaction de combustion.
L’énergie chimique stockée dans une batterie peut également fournir de l’électricité à tra-
vers l’électrolyse.
Définitions:
Energie interne : la somme de toutes les formes microscopiques d’énergie d’un sys-
tème (notée U).
Enthalpie : la quantité d’énergie ou de travail nécessaire pour créer un système
(notée H).
Entropie : une mesure de la quantité d’énergie non disponible pour réaliser un travail
(le niveau de désordre d’un système) (notée S).
Energie libre de Gibbs : la quantité maximale de travail obtenue d’une réaction
(notée G).
L’énergie interne d’un système ou d’un corps est la quantité totale d’énergie cinétique créée par
des mouvements de translation, rotation et vibration des molécules, et d’énergie potentielle liée
aux énergies de vibration et électrique des atomes à l’intérieur des molécules.
L’énergie interne est définie par :
U Q W W
H U p V
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IUSES—Manuel des professeurs
Le plus souvent, on considère les variations d’énergie chimique pour une mole de substance. Ce-
la signifie, à pression constante, que la variation d’enthalpie est l’échange de chaleur qui a lieu
lorsqu’une mole d’une substance réagit complètement avec de l’oxygène pour former des pro-
duits à 273,15 K et 1 atm. L’enthalpie totale d’un système ne peut pas être mesurée, mais la va-
riation d’enthalpie si. La variation d’enthalpie est définie comme il suit :
H H final H initial
L’entropie est un concept central du second principe de la thermodynamique, qui traite des trans-
formations physiques et de la possibilité qu’elles aient lieu spontanément. Les transformations
spontanées dans un système isolé s’effectuent avec une augmentation de l’entropie.
Le second principe stipule que les différences de température entre deux systèmes en contact en-
tre eux tendent à s’uniformiser et qu’il est possible d’obtenir du travail à partir de ces différences
d’état de déséquilibre, mais que lorsque le travail est réalisé, il y a perte de chaleur sous forme
d’entropie.
L’entropie est définie par :
S k Pi ln Pi
i
Exemple :
Dans le cas d’un glaçon qui fond, la différence de température entre une pièce chaude
(l’environnement) et un verre d’eau avec des glaçons (le système, ne faisant pas partie de
la pièce) commence à s’égaliser lorsqu’une partie de l’énergie thermique de l’environne-
ment à une température plus élevée se propage jusqu’au système eau/glaçons, plus froid.
Après un certain temps, la température de la pièce et celle du verre et de son contenu de-
viennent égales. L’entropie de la pièce diminue, étant donné qu’une partie de son énergie a
été transférée au système eau/glaçons.
Un cas spécial d’augmentation de l’entropie (l’entropie d’un mélange) a lieu lorsque deux
ou plusieurs substances différentes sont mélangées. Si les substances sont à la même tem-
pérature et même pression, il n’y aura pas d’échange net de chaleur ou de travail – l’aug-
mentation d’entropie sera entièrement due au mélange de différentes substances.
En plus de la variation d’énergie, il faut aussi tenir compte de la variation d’entropie S pour dé-
terminer si une réaction chimique peut avoir lieu spontanément ou pas, ce qui est à la base de la
notion d’énergie libre de Gibbs, G.
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IUSES—Manuel des professeurs
L’énergie libre de Gibbs est une fonction potentielle thermodynamique qui mesure le travail
“utile” ou pouvant initier une transformation qui peut être obtenue d’un système thermodynami-
que isobare et isotherme.
L’énergie libre de Gibbs est la quantité maximale de travail autre qu’un travail d’expansion qui
peut être obtenue d’un système fermé; ce travail maximum ne peut être atteint que dans une
transformation totalement réversible.
Lorsqu’un système passe d’un état initial bien défini à un état final également bien défini, l’éner-
gie libre de Gibbs ΔG est équivalente au travail échangé entre le système et son environnement,
moins le travail des forces de pression, lors d’une transformation réversible du système de ce
même état initial vers ce même état final :
G H TS
Exemple : Dans le cas de l’oxydation du glucose, principale réaction énergétique des cellules
vivantes, la variation de l’énergie libre de Gibbs est de 2870 kJ.
L’énergie nucléaire
Une réaction nucléaire est un processus dans lequel deux noyaux (constitués de protons et de
neutrons) ou particules nucléaires s’entrechoquent donnant origine à des produits différents des
particules initiales. Une réaction peut être déclenchée par trois particules ou plus, mais la proba-
bilité que trois noyaux ou plus se retrouvent au même endroit au même moment est très faible.
Dans une réaction nucléaire, la transformation est déclenchée par une particule, alors qu’elle est
spontanée dans le cas de la désintégration radioactive. Si les particules entrent en collision puis
se séparent sans se transformer, on parle de collision élastique plutôt que de réaction nucléaire.
Exemple :
6
3 Li 12H 24He 24He
Définitions:
Fission nucléaire : division d’un noyau lourd en fragments plus légers. Une grande
quantité d’énergie est libérée, car la somme des masses des fragments est inférieure à
la masse du noyau d’origine (uranium).
Fusion nucléaire : réaction où des noyaux légers sont combinés pour former un
noyau plus lourd. De l’énergie est libérée car la masse du noyau résultant est moins
importante que la somme des masses des noyaux individuels.
La fission nucléaire est une sorte de réaction nucléaire. Le noyau d’un atome
se divise en fragments plus petits et libère des neutrons libres et des noyaux
plus légers, qui peuvent à leur tour produire des photons (sous la forme de
rayons gamma). La fission d’éléments lourds est une réaction exothermique
pouvant libérer de grandes quantités d’énergie, aussi bien sous forme de ra-
diation électromagnétique que d’énergie cinétique des fragments. Les frag-
ments résultants de la fission sont différents de l’atome d’origine.
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IUSES—Manuel des professeurs
La fusion nucléaire est un processus par lequel des noyaux de charges électriques similaires sont
combinés pour former un noyau plus lourd. Ce processus peut libérer ou absorber de l’énergie.
Les étoiles tirent leur énergie de réactions de fusion pro-
duisant des éléments légers. Bien que la fusion d’élé-
ments légers dans une étoile libère de l’énergie, la fu-
sion d’éléments plus lourds au contraire en absorbe.
Exemple : L’énergie solaire est un exemple de cette transformation d’énergie. Dans le soleil, le
processus de fusion de l’hydrogène transforme à chaque seconde environ 4 millions de tonnes de
matière solaire en lumière. Cette lumière est irradiée dans l’espace, mais lors de ce processus le
nombre de protons et de neutrons dans le soleil reste inchangé.
L’énergie électrique
L’énergie électrique est un des éléments-clés de notre approvisionnement en énergie et un impor-
tant vecteur d’énergie. Pour mieux comprendre ce qu’est l’électricité et comment elle fonctionne,
nous allons l’étudier plus en détails dans le sous-chapitre suivant.
La charge électrique
La charge électrique est une propriété physique fondamentale de l’atome et des particules suba-
tomiques. La matière chargée électriquement produit des champs magnétiques et subit également
leur influence.
Dans le système international, l’unité de mesure de la charge électrique est le Coulomb, l’équiva-
6, 24 1018
lent à environ fois la charge d’un unique électron ou proton. Les charges électriques
peuvent être positives ou négatives. Les charges de nature opposée s’attirent, alors que celles de
même nature se repoussent.
Le champ électrique
Un champ électrique (E) est créé par une charge électrique ponctuelle (q) à une certaine distance
(r) et est défini par :
Q er
E
4 0 r r 2
ε0 (constante électrique) = 8,85.10-12 F/m
Les lignes de champ électrique s’éloignent toujours des charges positives tandis qu’elles conver-
gent vers les charges négatives.
Définition: Le champ électrique est un champ vectoriel autour d’une charge électri-
que. Pour une charge ponctuelle, c’est la force subie par une particule test. Son unité
dans le système international (SI) est le newton par coulomb [N/C] ou le volt par
mètre [V/m].
Remarque: Michael Faraday a été le premier à travailler sur le concept de champ élec-
trique.
q1q2
F k
r2
1
k 9 *10 9 Nm 2 / C 2
4 0
Le courant électrique
Le courant électrique est le taux de transmission de charges électriques. L’unité SI de mesure de
l’intensité d’un courant électrique est l’ampère. Le courant (I) peut être calculé au moyen de l’é-
quation suivante :
Q
I
t
6, 24 1018
Définition: Un ampère est défini comme étant un flux constant de charges
élémentaires (électrons) par seconde qui passent en un point donné.
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IUSES—Manuel des professeurs
Le potentiel électrique
L’énergie potentielle électrique en un point donné par rapport à une charge est définie comme le
travail qu’il faut accomplir contre la force de Coulomb pour déplacer une charge test depuis l’in-
fini jusqu’à ce point, ou le travail réalisé par la force de Coulomb pour déplacer la charge test
depuis ce point jusqu’à l’infini. L’énergie potentielle électrique est égale à :
1 q1q2
EP,E
4 0 r
F F
+ -
q1 q2
F F
+ +
1 2
u E
2
Définition: L’énergie potentielle électrique est le travail qui doit être réalisé contre la
force de Coulomb.
Si la charge est emmagasinée dans un condensateur (capacité C), le référentiel choisi en général
est non pas une distance infinie entre les charges, mais plutôt un éloignement extrêmement ré-
duit. Ceci s’explique par le fait qu’il est plus facile de mesurer l’amplitude et la différence de
potentiel des charges sur les armatures d’un condensateur si l’on considère non pas que les char-
ges se déplacent vers l’infini mais plutôt vers le condensateur déchargé où les charges se retrou-
vent très proches les unes des autres. Dans ce cas, le travail (l’énergie potentielle électrique) de-
vient :
q2
EP , E
2C
La quantité d’énergie électrique fournie par un courant électrique peut être définie par :
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IUSES—Manuel des professeurs
E U *Q or E U * I *t
Dans ces équations, U est la différence de potentiel électrique [en volts], Q est la charge [en cou-
lombs], I est l’intensité du courant [en ampères], t est le temps pendant lequel le courant circule
[en secondes]. Ces expressions sont importantes dans la pratique pour mesurer l’énergie, comme
la différence de potentiel.
Exemple :
Ordinateur de bureau 60 - 250 watts
Ordinateur portable 15 - 45 watts
Ecran CRT 17" 80 watts
Ecran LCD 17" 35 watts
Mode veille/standby 1 - 6 watts
Définition: Les ressources non renouvelables sont des ressources naturelles nécessi-
tant des millions d’années pour être créées naturellement et ne pouvant pas être rem-
placées à la même vitesse qu’elles sont consommées.
Actuellement, les principales sources d’énergie utilisées par l’humanité ne sont pas renouvela-
bles.
Les sources d’énergie non renouvelables peuvent être divisées en deux groupes : les combusti-
bles fossiles (charbon, pétrole, gaz naturel) et les combustibles nucléaires.
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IUSES—Manuel des professeurs
Dèfinition: Les combustibles fossiles sont générés par des processus naturels
comme la décomposition anaérobique sous terre d’organismes morts il y a jusqu’à
300 millions d’années. Ces combustibles possèdent un taux élevé de carbone et
d’hydrocarbures.
Les combustibles fossiles peuvent se présenter sous des formes variées, allant des substances vo-
latiles avec un rapport carbone-hydrogène peu élevé, comme le méthane et le pétrole liquide, à
des substances non volatiles composées presque uniquement de carbone, comme le charbon.
Le charbon : Combustible fossile, c’est la plus importante source d’énergie pour la production
d’électricité et de chauffage par combustion dans le monde ; c’est aussi l’une des principales
sources d’émission de dioxyde de carbone. Environ 6,2 milliards de tonnes de charbon sont pro-
duites par an dans le monde.
Lorsque le charbon est utilisé pour produire de l’électricité, le plus souvent il est pulvérisé et en-
suite brûlé dans un four équipé d’une chaudière. La chaleur du four transforme l’eau de la chau-
dière en vapeur, laquelle est utilisée pour faire tourner des turbines qui font fonctionner des gé-
nérateurs produisant de l’électricité.
Les centrales à cycle combiné, la production combinée de chaleur et d’électricité, et les centrales
magnéto-hydro-dynamiques sont également des manières efficaces d’utiliser le charbon.
Remarque: L’énergie stockée dans le pétrole brut, réagissant avec l’oxygène de ma-
nière exothermique, est de 46, 3 MJ/kg; soit 12, 86 kWh/kg.
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IUSES—Manuel des professeurs
Exemple : La production totale de pétrole brut dans le monde est de 85471,764 milliers de barils
par jour (2008). Sa consommation totale est de 85896,905 milliers de barils par jour (2007).
Le gaz naturel : Le gaz naturel est un mélange de gaz inflammables d’origine fossile qui se
trouve dans l’écorce terrestre. C’est également un dérivé du pétrole. Sur une échelle d’impor-
tance des combustibles, le gaz vient en seconde place juste après le pétrole. Il est constitué à 70-
90% de méthane (CH4), associé à d’autres hydrocarbures comme l’éthane (C2H6), le propane
(C3H8) et le butane (C4H10) ; il peut contenir également du dioxyde de carbone (CO2), de l’azote
(N2), de l’hélium (He) et de l’acide sulfhydrique (H2S).
Le gaz naturel est utilisé pour produire de l’électricité au moyen de turbines à gaz et de turbines
à vapeur. Il est possible d’obtenir des rendements particulièrement importants en utilisant, dans
les centrales électriques et les groupes électrogènes alimentant le réseau, des turbines à gaz et à
vapeur associées en mode cycle combiné.
La combustion du gaz naturel est plus propre que celle du charbon ou du pétrole. En effet, elle
produit moins de dioxyde de carbone par unité d’énergie libérée.
Remarque: Pour une même quantité de chaleur, la combustion du gaz naturel produit en-
viron 30% de dioxyde de carbone de moins que celle du pétrole, et environ 45% de moins
que celle du charbon.
Le gaz naturel est également utilisé dans des applications domestiques comme les cuisinières, les
fours, les sèche-linges, le chauffage/climatisation et le chauffage central. Les systèmes de chauf-
fage en général peuvent comprendre des chaudières, des fours et des chauffe-eaux.
Le GNC (gaz naturel comprimé) est utilisé dans les zones rurales n’ayant pas accès aux services
de gaz de ville, ou encore pour alimenter des barbecues. Toutefois, il est moins économique que
le GPL (gaz de pétrole liquéfié), forme prédominante dans les zones rurales.
Exemple : La densité énergétique du gaz naturel est de 53,6 MJ/kg (ou 10 MJ/L), et sa production
mondiale est d’environ 3 619 milliards de mètres cubes par an. Dans cette même année (2006), la
consommation mondiale de gaz naturel sec a été de 2 957 milliards de mètres carrés.
L’énergie nucléaire
Il existe deux sources potentielles d’énergie nucléaire : la fission et la fusion nucléaires.
Plusieurs éléments lourds, comme l’uranium, le thorium et le plutonium, subissent soit une fis-
sion spontanée, une forme de désintégration radioactive, soit une fission induite. La fission est le
processus utilisé actuellement dans toutes les centrales nucléaires. Dans un réacteur à fission, les
neutrons libérés lors de la fission des atomes du combustible sont utilisés pour déclencher encore
d’autres fissions nucléaires qui libèrent à leur tour de l’énergie, maintenant ainsi une réaction en
chaîne contrôlée. La durabilité de la fission nucléaire comme source d’énergie à long terme dé-
pend de la quantité d’uranium et de thorium pouvant être obtenue dans les mines, de la capacité
des opérateurs à traiter les déchets de manière sûre, et de la mise en place de moyens permanents
de prévention des accidents majeurs.
Les principaux types de réacteurs sont :
Réacteurs de puissance : produisent de la chaleur à partir de l’énergie nucléaire ; peuvent être
employés dans une centrale produisant de l’énergie tout comme dans un système d’énergie
local, par exemple dans un sous-marin nucléaire.
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IUSES—Manuel des professeurs
Réacteurs de recherche : produisent des neutrons et activent des sources radioactives à des
fins scientifiques, médicales, techniques ou autres.
Réacteurs surgénérateurs : produisent des combustibles nucléaires en grande quantité à partir
d’autres isotopes plus abondants.
La fusion est la réaction qui fournit de l’énergie aux étoiles, y compris le soleil, mais qui reste
irréalisable sur Terre. Depuis 50 ans, les chercheurs étudient la possibilité d’utiliser la fusion nu-
cléaire contrôlée pour produire de l’électricité. Le plus souvent, le combustible proposé pour la
fusion nucléaire est le deutérium, un isotope de l’hydrogène ; dans plusieurs modèles actuels le
lithium est également utilisé. La durabilité à long terme de la fusion nucléaire dépend de la possi-
bilité de mettre au point une technologie pratique et économiquement viable.
Lorsque la fusion devient une réaction en chaîne non contrôlée, elle peut déclencher une explo-
sion thermonucléaire. C’est le cas par exemple dans une bombe à hydrogène.
Ces deux types de réaction produisent des déchets radioactifs sous forme de matériaux de struc-
ture activés, ce qui constitue l’une des principales entraves à l’utilisation durable de ces énergies.
Définition: Une ressource naturelle est dite renouvelable si elle est naturellement
remplacée à une vitesse égale ou supérieure à la vitesse à laquelle l’humanité la
consomme.
Les principales sources d’énergie renouvelables sont les biocarburants, l’énergie hydraulique,
l’énergie solaire, l’énergie éolienne et l’énergie géothermique.
Les biocarburants
Les végétaux utilisent la photosynthèse pour se développer et produisent de la biomasse, laquelle
peut être utilisée directement comme combustible ou transformée en biocarburant. Les combusti-
bles à base de biomasse issue de l’agriculture peuvent être brûlés dans des moteurs à combustion
interne ou dans des chaudières. En général, les biocarburants sont brûlés afin de libérer leur éner-
gie chimique stockée. Lorsque la biomasse est brûlée pour produire de la chaleur, elle émet
moins de carbone que la quantité absorbée par les végétaux pendant leur cycle de vie. Il y a deux
raisons principales qui expliquent cela : la première est le fait qu’environ un tiers du carbone ab-
sorbé est retenu par les racines, lesquelles sont laissées dans le sol pour qu’elles se décomposent
et fertilisent les plantes autour ; la deuxième, le fait que selon le type de végétal utilisé, la com-
bustion de la biomasse produit d’un à dix pourcent de résidus solides, très riches en carbone.
De nombreuses recherches sont effectuées afin de mettre au point des méthodes plus efficaces
pour transformer des biocarburants et d’autres combustibles en électricité au moyen de piles à
combustible. L’utilisation de déchets organiques (biomasse) pour produire de l’énergie peut
contribuer à réduire l’utilisation des combustibles fossiles, les émissions de gaz à effet de serre et
les problèmes de gestion des déchets.
Les biocarburants les plus connus sont : le biodiesel, les bioalcools, le biogaz, les biocarburants
solides (granulés).
Le biodiesel : Le biodiesel peut être produit à partir d’huiles et de graisses animales, ou encore
d’huiles végétales vierges ou de récupération, comme l’huile de tournesol ou de colza. Le biodie-
20
IUSES—Manuel des professeurs
sel peut être utilisé dans les moteurs des véhicules diesel modernes avec peu ou pas de modifica-
tions. L’un des principaux avantages de l’utilisation du biodiesel est la réduction des émissions
nettes de CO2 et CO (de 20% à 40% de réduction, en tenant compte d’autres émissions).
Les bioalcools : Certaines graines et céréales, par exemple le blé, contiennent de l’amidon qui
peut être fermenté pour produire du bioéthanol, carburant pouvant être utilisé dans des moteurs à
combustion interne et dans des piles à combustible. Peu à peu, l’éthanol est intégré à l’infrastruc-
ture énergétique actuelle. Par exemple, le consommateur peut déjà acheter le carburant E85,
constitué de 85% d’éthanol et 15% d’essence. On étudie également l’utilisation du biobutanol
comme une alternative au bioéthanol.
Le biogaz : Le biogaz est produit par le processus de digestion de matières organiques en l’ab-
sence d’oxygène par des anaérobies. On peut l’obtenir aussi bien à partir de déchets biodégrada-
bles que de végétaux énergétiques placés dans un digesteur anaérobique qui favorise la produc-
tion de gaz.
Le biogaz peut être facilement produit à partir de différents flux de déchets courants, comme
ceux de l’industrie papetière, de l’industrie sucrière, du traitement des eaux usées et de l’élevage
d’animaux, ou bien au moyen de systèmes de traitement de déchets avancés, comme le traite-
ment biomécanique. Les différents types de déchets sont rassemblés et laissés à fermenter natu-
rellement, libérant ainsi du méthane qui peut être transformé en biogaz. Une fois tout le méthane
récupéré, les résidus restants sont parfois plus adaptés à une utilisation comme engrais que la
biomasse d’origine. Le gaz de décharge est une forme de biogaz moins propre produit dans les
sites d’enfouissement de déchets par la digestion anaérobique qui s’y produit naturellement. Il
s’agit d’un puissant gaz à effet de serre s’il est libéré dans l’atmosphère.
Les biocarburants solides : La biomasse solide est en général utilisée directement comme com-
bustible, produisant de 10 à 20 MJ/kg de chaleur. Parmi les biocarburants solides on trouve le
bois, la sciure, l’herbe tondue, les ordures ménagères, le charbon de bois, les résidus agricoles,
les cultures énergétiques non alimentaires et le fumier séché. Lorsque la biomasse brute se pré-
sente déjà sous une forme utilisable, comme le bois de feu, elle peut alimenter directement un
poêle ou une chaudière. Mais si la biomasse se présente sous une forme peu adaptée, comme la
sciure, les copeaux de bois, l’herbe, les résidus agricoles, il est possible de la transformer en gra-
nulés en utilisant une presse à granulés. Il est plus facile ensuite d’utiliser le combustible granulé
issu de ce procédé pour alimenter un poêle à granulés. Le biocharbon, produit à partir de la pyro-
lyse de la biomasse, est également un type de biocarburant solide.
L’énergie hydraulique
L’énergie hydroélectrique : Cette énergie est issue de la force ou l’énergie de l’eau en mouve-
ment. Le plus souvent, l’énergie hydroélectrique provient de l’énergie potentielle de l’eau rete-
nue dans les barrages qui entraîne des turbines et des générateurs hydroélectriques. Dans ce cas,
l’énergie obtenue dépend du volume d’eau et de la différence de hauteur entre la source et le
point d’écoulement de l’eau.
L’énergie hydroélectrique fournit environ 715 000 MW, soit 19% de l’électricité produite dans le
monde. Ce type d’énergie ne produit pratiquement pas de dioxyde de carbone ni d’autres émis-
sions polluantes, contrairement à la combustion des combustibles fossiles, et ne contribue pas de
manière significative au réchauffement climatique causé par le CO2.
L’énergie marémotrice : Il s’agit d’une forme d’énergie hydraulique qui consiste à transformer
21
IUSES—Manuel des professeurs
l’énergie des marées en électricité ou autres formes d’énergie utiles. La France, le Canada et la
Russie ont déjà réussi à exploiter l’énergie des marées dans des baies ou des estuaires. L’eau de
la retenue entraîne des turbines au fur et à mesure qu’elle passe par le barrage aussi bien à marée
montante qu’à marée descendante. Une éventuelle faiblesse de ce système est le fait qu’il produi-
rait de l’électricité de manière plus efficace par à-coups toutes les six heures, soit une fois à cha-
que marée. Cela limite les applications de l’énergie marémotrice, qui est hautement prévisible
mais incapable de s’adapter aux variations de la demande d’électricité.
L’énergie houlomotrice : Il s’agit du transport d’énergie par la surface des océans sous l’action
de la houle, et la récupération de cette énergie pour la rendre utile, par exemple pour produire de
l’électricité, dessaler de l’eau, ou pomper de l’eau vers des réservoirs. L’exploitation de l’énergie
des vagues à la surface des océans pourrait fournir beaucoup plus d’énergie que les marées. Des
études sont menées pour vérifier la faisabilité de ce système, plus particulièrement en Ecosse.
L’énergie solaire
L’énergie solaire consiste à transformer la lumière solaire en électricité. La lumière du soleil peut
être transformée en électricité directement par un système photovoltaïque (PV), ou de manière
indirecte en utilisant un système d’énergie solaire à concentration, qui consiste à concentrer de
l’énergie solaire pour faire bouillir de l’eau qui est ensuite utilisée pour produire de l’électricité,
ou encore d’autres technologies, comme les moteurs utilisant le cycle de Stirling pour alimenter
un générateur.
Dans un premier temps, les panneaux photovoltaïques ont été utilisés pour alimenter de petites et
moyennes applications, depuis la simple calculatrice équipée d’une seule cellule photovoltaïque
jusqu’à l’alimentation de maisons non connectées au réseau par un ensemble de panneaux photo-
voltaïques.
Le seul problème significatif de l’énergie solaire est le coût des installations. L’énergie solaire
peut toutefois être associée à d’autres sources d’énergie pour fournir continuellement de l’éner-
gie.
L’énergie éolienne
Les différences de densité entre deux masses d’air donnent naissance aux vents. La Terre est
chauffée par le soleil de manière inégale. En effet, les pôles reçoivent moins d’énergie solaire
Remarque: Les systèmes d’énergie solaire à concentration utilisent des lentilles ou des
miroirs ainsi que des systèmes de poursuite solaire pour concentrer la lumière du soleil
d’une zone étendue en un point restreint. La chaleur concentrée est ensuite utilisée
comme source de chaleur pour une centrale électrique conventionnelle.
Un panneau solaire, ou panneau photovoltaïque (PV), est un dispositif qui transforme la
lumière en courant électrique en utilisant l’effet photoélectrique.
que l’équateur. Les différences de chaleur entre les pôles et l’équateur fait apparaître le courant-
jet et les zones climatologiques qui y sont associées : les zones de vents d’ouest des latitudes
moyennes, les vents d’est polaires et les alizés. En général, les vents sont classés selon leur
échelle spatiale, leur vitesse, le type de forces qui sont à leur origine, les régions géographiques
dans lesquelles ils surviennent et leurs effets.
L’énergie éolienne est la transformation de l’énergie du vent en un autre type d’énergie utile,
comme l’électricité, au moyen d’éoliennes. La majeure partie de l’énergie stockée dans les vents
se trouve à haute altitude, où les vents atteignent continuellement des vitesses supérieures à
160 km/h. Par la suite, l’énergie du vent est transformée par frottement en chaleur diffuse dans
22
IUSES—Manuel des professeurs
L’énergie géothermique
L’énergie géothermique est obtenue en récupérant la chaleur de la Terre elle-même, en général à
des kilomètres de profondeur dans la croûte terrestre. La construction d’une centrale électrique
est coûteuse mais les coûts d’exploitation sont faibles, permettant d’obtenir de l’énergie à faible
coût dans les sites favorables. En fin de compte, cette énergie provient de la chaleur du noyau
terrestre.
Il existe trois technologies permettant de produire de l’électricité à partir de l’énergie géothermi-
que : les centrales à vapeur sèche, à vaporisation et à cycle binaire. Les centrales à vapeur sèche
captent la vapeur qui se trouve dans des fissures du sous-sol et l’utilisent directement pour entraî-
ner une turbine qui fait tourner un générateur. Les centrales à vaporisation récupèrent de l’eau
chaude (en général à des températures supérieures à 200°C) qui se trouve dans le sous-sol et la
laissent entrer en ébullition au fur et à mesure qu’elle remonte à la surface. La vapeur est ensuite
séparée dans des séparateurs vapeur/eau et utilisée pour entraîner des turbines. Dans les centrales
à cycle binaire, l’eau chaude est envoyée dans des échangeurs de chaleur et provoque la vapori-
sation d’un fluide organique qui entraîne à son tour des turbines. La vapeur condensée et le
fluide géothermal restant de ces trois types de centrales sont réinjectés dans le sous-sol pour cap-
ter plus de chaleur.
Exemple : En 2005, 24 pays ont produit un total de 56 786 GWh (204 PJ) d’électricité à partir de
l’énergie géothermique. En 2007, la capacité de production mondiale était de 10 GW.
Références :
Hyperphysics : http://hyperphysics.phy-astr.gsu.edu/Hbase/hph.html
Agence américaine pour l’information sur l’énergie : http://www.eia.doe.gov/
Ressources pédagogiques BBC : http://www.bbc.co.uk/schools/
Energy Star : http://www.energystar.gov/index.cfm?c=guidelines.download_guidelines
Energy Management Handbook, Wayne C. Turner ; Steve Doty ; sixième édition, 2006
Guide to Energy Management, B L Capehart, Wayne C. Turner, William J. Kennedy, 2008
23
IUSES—Manuel des professeurs
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IUSES—Manuel des professeurs
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IUSES—Manuel des professeurs
Le premier chapitre devrait donner aux élèves une idée sur la manière dont le transport fait partie
de leur vie et quelle influence ce transport a sur leur environnement. En examinant différentes
données statistiques et en étudiant des études de cas et des questions à travailler seul ou en
groupe, l’élève apprend quels sont les problèmes et les difficultés causés par les transports.
Le chapitre 2 contient des informations élémentaires (définitions, caractéristiques) sur les carbu-
rants classiques (pour camions, avions, bateaux, voitures et divers autres véhicules utilisés pour
les différents types de transport) et les carburants alternatifs (qui se révéleront être de plus en
plus importants). Il inclut aussi les sources renouvelables: les aspects liés à la consommation et à
la façon de réduire la pollution, des conseils pour économiser l'énergie (et donc du carburant)
dans les déplacements quotidiens. Il parlera également du principe de KISS : comment agir de
manière simple, saine et écologique.
Le chapitre 2 explique comment les carburants sont produits et donne une vision des principales
tendances et difficultés des carburants conventionnels et alternatifs.
Les questions proposées à la fin de ce chapitre et les conseils sur l'utilisation des carburants et les
façons d’économiser ont pour objectif principal d'aider les élèves à mémoriser les nouvelles
connaissances acquises.
Le chapitre 3 porte sur «les transports alternatifs» et se penche sur ces moyens de transport qui
permettent de rester en forme et qui pourraient avoir un impact social positif. Ce chapitre parle
également des tendances dans le domaine du développement de véhicules et explique par exem-
ple le concept d'une voiture hybride. Des études de cas et des conseils complètent la présentation
des transports alternatifs, en soulignant les avantages à utiliser les transports en commun et son
propre effort physique.
Les auteurs espèrent que les idées défendues dans ce chapitre et les conseils donnés auront un
impact sur le comportement quotidien des élèves quant à leurs déplacements et à l'effort physi-
que. D’autre part, nous espérons voir les effets non seulement chez les scolaires, mais aussi dans
leurs familles et autres groupes communautaires.
Ce chapitre contient également des questions et exercices pour aider les élèves à récapituler les
problématiques importantes.
Le chapitre 4 du manuel Transport et Mobilité est divisé en trois sous-chapitres qui traitent de la
durabilité dans le secteur des transports et qui proposent un plan de mobilité scolaire.
La première partie du chapitre 4 se concentre sur l'aspect organisationnel et comportemental du
transport durable. Il examine de près le transport urbain et comment certains modes de transports
durables sont déjà mis en œuvre dans différentes villes en Europe.
La deuxième partie du chapitre donne quelques informations utiles sur la conduite durable. Bien
que les élèves n’aient généralement pas encore leur permis, il est intéressant d’avoir une idée sur
comment économiser l'énergie et l'argent en suivant quelques recommandations simples. Il est
intéressant d'avoir cette connaissance avant de commencer à apprendre à conduire et avant
l'achat d'une voiture. Devenir un conducteur est une phase importante. Les habitudes sont prises
dès le début et la rééducation des conducteurs à l’éco conduite est moins efficace.
Dans la troisième partie, les élèves pourront apprendre ce qu’est un plan de mobilité scolaire et
comment en proposer un dans son école.
26
IUSES—Manuel des professeurs
d'enseigner les chapitres individuellement en fonction de vos besoins. Chaque chapitre est une
unité distincte, divisée en sous-sections, traitant de différents thèmes en détail.
Introduction
Ce chapitre est très général, c'est une brève introduction sur les bâtiments, leurs besoins et leurs
consommations énergétiques.
élémentaires - convient pour toute filière) : comment économiser l'énergie dans les
bâtiments de manière simple et efficace
Exercices et questions (connaissances élémentaires), glossaire, liens Internet relatifs
27
IUSES—Manuel des professeurs
consommation et ses coûts (niveau élémentaire – pour toute filière) : conseils simples
et efficaces sur les façons d'économiser l'énergie de production d‘eau chaude
Bref commentaire sur le chauffage solaire de l'eau chaude sanitaire
clés
28
IUSES—Manuel des professeurs
29
IUSES—Manuel des professeurs
Les expériences rapportées ci-dessous vous aideront à tester, décrire et comprendre certains des
principes d'énergie alternatifs:
32
IUSES—Manuel des professeurs
2.3 CD multimédia
Le troisième outil disponible pour les élèves et les enseignants est le CD-ROM multimédia, dé-
veloppé pour répondre à deux exigences principales:
-synthétiser les notions principales décrites dans les manuels, en utilisant la visualisation comme
moyen d'apprentissage,
-attirer l'attention de l'élève en présentant les sujets d'économie d'énergie sous forme interactive.
L'animation devrait également motiver les élèves à explorer davantage les sujets de l'énergie et
leur montrer comment ils peuvent changer certaines habitudes.
En plus des animations, le CD contient des exercices interactifs - qui permettront aux élèves de
vérifier ce qu'ils ont appris. Les outils peuvent être utilisés pendant les cours, lors de présentation
ainsi qu‘ à la maison si vous les prêtez aux élèves.
Les animations inclues dans le CD sont divisées en trois sections différentes: la maison, les
transports et l'industrie. Chaque section a été élaborée sur la base de « critères » que l'on peut
résumer en trois mots: "Espace-Règles-comportement».
Dans la section „maison“, en cliquant sur la souris, les élèves peuvent se déplacer dans un appar-
tement virtuel (l'espace) et choisir d‘allumer ou éteindre les différents appareils électriques, selon
leur propre usage quotidien ou pour essayer différents comportements et voir les consommations
d'énergie qui résultent. Pendant le jeu, certaines indications (les règles) sont affichées
33
IUSES—Manuel des professeurs
34
IUSES—Manuel des professeurs
Les approches humaine, technique et économique doivent, en tant qu'exemples, être décrites de
manière plus détaillée. Les différents exemples doivent être vus comme des suggestions et peu-
vent facilement être adaptés en fonction des besoins des différents types d'établissements.
2.5.1 Humaine
L'approche humaine vis-à-vis d'une utilisation intelligente de l'énergie se focalise plus sur les
« parties non techniques » des manuels. Les éléments principaux du cours adoptant l'approche
humaine se focalisent sur le transport (transports publics, transport de biens de consommation,
etc.) et les bâtiments. Le manuel sur l'industrie fournit des informations basiques sur l'énergie et
la production d'énergie.
Les éléments clés de l'enseignement de l'approche humaine du programme IUSES sont des dis-
cussions, des travaux de groupe, des rapports d’élèves, des expériences, etc. Tous les manuels
35
IUSES—Manuel des professeurs
sont traduits dans les langues des pays partenaires et peuvent, par exemple, être également utili-
sés dans les cours de langues.
Buildings Bâtiments
Le secteur des transports est l’un des domaines auxquels les élèves peuvent avoir accès assez fa-
cilement. Ils sont confrontés aux problèmes de transport tout au long de leur journée, ce qui offre
bien des opportunités pour les discussions et les activités. Ils doivent pouvoir obtenir des infor-
mations sur l'impact environnemental du secteur des transports, les futures tendances et la ma-
nière dont ils peuvent économiser de l'énergie grâce à un changement de comportement.
En travaillant sur le chapitre 2, les élèves doivent obtenir des informations basiques sur les flux
de chaleur à l'intérieur d'un bâtiment et comment la perte non nécessaire d'énergie peut être évi-
tée par une isolation thermique appropriée. Pour avoir une idée de l'isolation thermique sur un
plan pratique, il faut réaliser les expériences proposées.
36
IUSES—Manuel des professeurs
Les chapitres 5 et 6 du manuel Bâtiments doivent montrer aux élèves comment utiliser efficace-
ment l'éclairage et les appareils électroniques par des exemples qu'ils peuvent ramener à leur vie
de tous les jours. Ce sont tout particulièrement les appareils électriques et électroniques qui pos-
sèdent un large potentiel d’augmentation d'efficacité, ce qui peut être facilement démontré par
des expériences simples.
Les chapitres 1 et 2 du manuel Industrie doivent être utilisés pour recueillir des informations ba-
siques sur la question de l'énergie et pour sensibiliser les élèves aux problèmes liés à l'énergie.
Utilisez les questions des chapitres comme point de départ pour des discussions.
Comme mentionné ci-dessus, le secteur des transports est l’un des domaines auxquels les élèves
peuvent avoir accès assez facilement. Avec l'approche humaine, les élèves doivent pouvoir ac-
quérir une connaissance plus poussée des problèmes liés au transport, et trouver des solutions par
eux-mêmes. L'introduction d'un plan de mobilité scolaire, par exemple, offre aux élèves une op-
portunité de trouver des solutions et de voir directement les résultats de leur travail.
L'élève doit pouvoir obtenir une vue plus détaillée sur le potentiel d'économie d'énergie d'un bâ-
timent et constater dans quelle mesure un changement de son comportement peut permettre
d'économiser directement de l'énergie et de l'argent. La boîte à outils pour les expériences offre
de nombreuses possibilités pour mesurer l'efficacité des différentes mesures mises en place en
termes de rendement énergétique. Ces outils permettent également aux élèves de comprendre des
relations physiques de base.
Le manuel Industrie donne de bons points de départ pour des discussions et peut également être
utilisé pour obtenir des informations basiques sur la question de l'énergie. Les questions se rap-
37
IUSES—Manuel des professeurs
portant aux sources d'énergie alternatives et les problèmes posés par les sources non renouvela-
bles sont suffisantes pour la réalisation de travaux de groupe ou de rapports et le lancement de
discussions.
Le chapitre sur la gestion de l'énergie doit montrer comment les mesures pour économiser l'éner-
gie sont introduites à plus grande échelle et comment se traduit dans la pratique une approche
systématique de l'efficacité énergétique.
2.5.2 Technique
Les trois manuels contiennent de nombreuses informations techniques, qui sont particulièrement
intéressantes pour les établissements se concentrant sur la technique et la technologie. La ma-
jeure partie des informations techniques se trouve dans les manuels sur l’Industrie et les Bâti-
ments, mais le manuel sur lesTransports contient également beaucoup d'informations sur le sec-
teur technique. Les expériences et les exercices sont particulièrement importants pour les établis-
sements se concentrant sur la technique et la technologie. Les manuels Industrie et Bâtiments,
combinés avec la boîte à outils, contiennent une large gamme d'activités pratiques à but pédago-
gique.
A partir des deux premiers chapitres, les élèves doivent obtenir des informations sur l'énergie en
général et sur les futures tendances en matière de production d'énergie.
Ils doivent comprendre les concepts basiques de l'utilisation de l'énergie dans l'industrie et les
problèmes liés à la consommation d'énergie à grande échelle. Ils doivent pouvoir apprendre,
grâce à divers exemples tirés de l'industrie, comment augmenter l'efficacité et comment réduire
les pertes d'énergie, grâce peut-être à une approche systématique comme un système de gestion
de l'énergie.
En travaillant sur le chapitre 2, les élèves doivent rassembler des informations basiques sur les
flux de chaleur à l'intérieur d'un bâtiment et sur les façons dont la perte non nécessaire d'énergie
peut être évitée par une isolation thermique appropriée. Pour avoir une idée de l'isolation thermi-
que sur un plan pratique, il faut réaliser les expériences proposées.
Le chapitre 3 donne des informations sur la climatisation et sur la création du microclimat adé-
quat dans un bâtiment. Les élèves doivent pouvoir comprendre les fondamentaux du chauffage et
de la climatisation ainsi que l'utilisation appropriée qui doit être faite de ces systèmes en termes
d'efficacité énergétique.
Les chapitres 5 et 6 du manuel Bâtiments doivent montrer aux élèves comment utiliser efficace-
ment l'éclairage et les appareils électroniques par des exemples qu'ils peuvent ramener à leur vie
de tous les jours. Ce sont tout particulièrement les appareils électriques et électroniques qui pos-
sèdent un large potentiel d’augmentation d'efficacité, ce qui peut être facilement démontré par
des expériences simples.
En travaillant sur le chapitre 2 du manuel transport, les élèves doivent pouvoir avoir une vue
d'ensemble des carburants utilisés dans le secteur des transports, et être sensibilisés aux problè-
mes liés aux carburants conventionnels, ainsi qu’aux carburants non conventionnels ou alterna-
tifs.
39
IUSES—Manuel des professeurs
A partir des deux premiers chapitres, les élèvent doivent obtenir des informations sur l'énergie en
général et sur les futures tendances en matière de production d'énergie.
Ils doivent comprendre les concepts basiques de l'utilisation de l'énergie dans l'industrie et les
problèmes liés à la consommation d'énergie à grande échelle. Ils doivent pouvoir apprendre,
grâce à divers exemples tirés de l'industrie, comment augmenter l'efficacité et comment réduire
les pertes d'énergie, grâce à une approche systématique comme un système de gestion de l'éner-
gie. En travaillant sur l'étude de cas des utilisations efficaces de l'énergie dans l'industrie pape-
tière, les élèves doivent pouvoir avoir une idée de la façon dont les mesures énergétiques élabo-
rées sont mises en œuvre dans un processus industriel. En réalisant l'expérience sur la fabrication
du papier, ils doivent pouvoir avoir une idée des étapes du processus qui requièrent le plus
d'énergie et comment ils peuvent économiser de l'énergie tout au long du processus de produc-
tion.
Le chapitre 1 contient une vue d'ensemble sur différents types de bâtiments et donne des infor-
mations sur la large gamme de bâtiments possédant des buts différents. En travaillant sur le cha-
pitre 2, les élèves doivent obtenir des informations basiques sur les flux de chaleur à l'intérieur
d'un bâtiment et comment la perte non nécessaire d'énergie peut être évitée par une isolation
thermique appropriée. Pour avoir une idée de l'isolation thermique sur un plan pratique, il faut
réaliser les expériences proposées.
Le chapitre 3 donne des informations sur la climatisation et sur la création du microclimat adé-
quat dans un bâtiment. Les élèves doivent pouvoir comprendre les fondamentaux du chauffage et
de la climatisation ainsi que l'utilisation appropriée qui doit être faite des ces systèmes en termes
d'efficacité énergétique.
Les chapitres 5 et 6 du manuel Bâtiments doivent montrer aux élèves comment utiliser efficace-
ment l'éclairage et les appareils électroniques par des exemples qu'ils peuvent ramener à leur vie
de tous les jours. Ce sont tout particulièrement les appareils électriques et électroniques qui pos-
sèdent un large potentiel d’augmentation d'efficacité, ce qui peut être facilement démontré par
des expériences simples.
En travaillant sur le chapitre 2 du manuel Transport, les élèves doivent avoir une vue d'ensemble
des carburants utilisés dans le secteur des transports, et être sensibilisés aux problèmes liés aux
carburants conventionnels, ainsi qu’aux carburants non conventionnels ou alternatifs. Dans le
chapitre 3, les élèves acquièrent des connaissances sur les formes alternatives de transport et sur
les futures tendances en matière de transport.
40
IUSES—Manuel des professeurs
2.5.3 Economie
L'approche économique du programme IUSES se concentre sur les problèmes économiques et de
gestion du secteur de l'énergie. Les élèves doivent comprendre l'importance de l'efficacité éner-
gétique d'un point de vue économique et comment ils peuvent effectivement économiser sur les
coûts et les ressources. Le point central de l'approche économique se trouve dans les manuels
Transport et Industrie, en fournissant différents outils de gestion, des calculs et des exercices au
caractère économique.
Les chapitres du manuel Industrie doivent constituer la base pour l'approche économique de l’en-
semble des outils IUSES. Les élèves doivent obtenir des informations basiques grâce aux deux
premiers chapitres et doivent apprendre comment économiser l'énergie dans une grande entre-
prise ou même dans leur établissement scolaire en mettant en place un système de gestion de
l'énergie.
Chapitre 5 Eclairage
Chapitre 6 Appareils électriques et électroniques
Le chapitre contient une vue d'ensemble sur différents types de bâtiments et donne des informa-
tions sur la large gamme de bâtiments possédant des buts différents. En travaillant sur le chapitre
2, les élèves doivent pouvoir rassembler des informations basiques sur les flux de chaleur à l'in-
térieur d'un bâtiment et comment la perte non nécessaire d'énergie peut être évitée par une isola-
tion thermique appropriée. Pour avoir une idée de l'isolation thermique sur un plan pratique, il
faut réaliser les expériences proposées.
Les chapitres 5 et 6 du manuel Bâtiments doivent montrer aux élèves comment utiliser efficace-
ment l'éclairage et les appareils électroniques par des exemples qu'ils peuvent ramener à leur vie
de tous les jours. Ce sont tout particulièrement les appareils électriques et électroniques qui pos-
sèdent un large potentiel d’augmentation d’efficacité, ce qui peut être facilement démontré par
des expériences simples.
Le secteur des transports est l’un des domaines auxquels les élèves peuvent avoir accès assez fa-
cilement. Ils sont confrontés aux problèmes de transport tout au long de leur journée, ce qui offre
bien des opportunités pour les discussions et les activités. Ils doivent obtenir des informations sur
l'impact environnemental du secteur des transports, sur les futures tendances et sur la manière
dont ils peuvent économiser de l'énergie grâce à un changement de comportement.
Dans le chapitre 3, les élèves acquièrent des connaissances sur les formes alternatives de trans-
port et sur les futures tendances en matière de transport. L'introduction d'un plan de mobilité sco-
laire, par exemple, donne une grande opportunité pour les élèves de trouver des solutions par
eux-mêmes et de pouvoir voir directement les résultats de leur travail.
Les chapitres du manuel Industrie doivent construire la base pour l'approche économique de la
boîte à outils IUSES.. Les élèves doivent obtenir des informations basiques grâce aux deux pre-
miers chapitres et doivent apprendre comment économiser l'énergie dans une grande entreprise
ou même dans leur établissement scolaire en mettant en place un système de gestion de l'énergie.
En réalisant l'expérience sur la fabrication du papier, ils doivent pouvoir avoir une idée des éta-
pes du processus qui requièrent le plus d'énergie et comment ils peuvent économiser de l'énergie
tout au long du processus de production.
42
IUSES—Manuel des professeurs
Le chapitre contient une vue d'ensemble sur différents types de bâtiments et donne des informa-
tions sur la large gamme de bâtiments possédant des buts différents. En travaillant sur le chapitre
2, les élèves doivent obtenir des informations basiques sur les flux de chaleur à l'intérieur d'un
bâtiment et comment la perte non nécessaire d'énergie peut être évitée par une isolation thermi-
que appropriée. Pour avoir une idée de l'isolation thermique sur un plan pratique, il faut réaliser
les expériences proposées.
Les chapitres 5 et 6 du manuel Bâtiments doivent montrer aux élèves comment utiliser efficace-
ment l'éclairage et les appareils électroniques par des exemples qu'ils peuvent relier à leur vie de
tous les jours. Ce sont tout particulièrement les appareils électriques et électroniques qui possè-
dent un large potentiel d’augmentation d’efficacité, ce qui peut être facilement démontré par des
expériences simples.
Le secteur des transports est l’un des domaines auxquels les élèves peuvent avoir accès assez fa-
cilement. Ils sont confrontés aux problèmes de transport tout au long de leur journée, ce qui crée
de la place pour les discussions et les activités. Ils doivent pouvoir découvrir l'impact environne-
mental du secteur des transports, les futures tendances et la manière dont ils peuvent économiser
de l'énergie grâce à un changement de comportement. Dans le chapitre 3, les élèves découvrent
les formes alternatives de transport et les futures tendances en matière de transport. L'introduc-
tion d'un plan de mobilité scolaire, par exemple, offre aux élèves une opportunité de trouver des
solutions et de voir directement les résultats de leur travail.
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IUSES—Manuel des professeurs
Si vous souhaitez en savoir plus sur les plans de gestion de l’énergie généralement adoptés par
les entreprises et secteurs industriels, consultez l’explication détaillée disponible dans le manuel
« Efficacité énergétique dans le secteur industriel », chapitre 4.
Étape 1
Désigner les membres du Conseil de l’énergie (équipe de gestion de l’énergie)
L’équipe Énergie doit être composée de représentants de toute la communauté scolaire, de préfé-
rence de toutes les catégories d’employés et d’élèves. Le nombre de membres et la façon dont le
Conseil est élu ne sont pas essentiels. La perception des problèmes liés à l’énergie et la pleine
participation de ses membres sont toutefois très importantes.
Un bon travail d’équipe est le facteur principal pour la réussite de l’élaboration et de la mise en
œuvre d’un tel plan énergétique, plus particulièrement lors de la phase de lancement. Il doit favo-
riser une participation aussi importante que possible.
Les principales tâches de l’équipe Énergie peuvent être synthétisées comme suit : assumer la res-
ponsabilité du processus dans son ensemble, diffuser les informations nécessaires au sein de l’é-
tablissement scolaire, mettre en œuvre des outils pratiques et des actions, organiser des activités
et des réunions internes régulières pour améliorer et surveiller l’évolution du programme.
44
IUSES—Manuel des professeurs
Étape 2
Audit énergétique (qui inclut une analyse énergétique)
La plupart du temps, un audit énergétique est l’une des étapes nécessaires à mettre en œuvre pour
réduire la quantité d’énergie consommée dans votre établissement scolaire. Un audit peut vous
aider à évaluer la quantité d’énergie que les infrastructures utilisent et à découvrir où des écono-
mies d’énergie peuvent être réalisées. Mais attention, les audits seuls ne permettent pas d’écono-
miser de l’énergie ! Ils ne représentent que la base de départ à partir de laquelle on peut détecter
les points noirs de la consommation d’énergie et définir des mesures visant à la réduire et leur
mise en place.
Vous pouvez réaliser un audit simple vous-même ou demander à un auditeur professionnel en
énergie d’effectuer un audit plus approfondi. La suite vous donne une méthode simplifiée à met-
tre en œuvre vous-même.
Les étapes sont les suivantes :
Recueillir les principales données de consommation.
Obtenir des informations détaillées sur les sources de consommation énergétique.
Réaliser une analyse énergétique (en identifiant les faiblesses).
Anné e 1 Anné e 2
Nombre de personnes
Surface de l'établissement - (m²)
45
IUSES—Manuel des professeurs
Les relations entre ces données vont permettre de déduire des indicateurs de consommation très
utiles : consommation énergétique annuelle (ou quotidienne) par mètre carré et par personne
(kWh/m²/personne) et les émissions correspondantes (vous pouvez utiliser les facteurs d’émis-
sions décrits dans l’exercice du Manuel des Bâtiments. En ce qui concerne la consommation de
combustibles, convertissez l’unité de masse en kWh (à l’aide de l’exercice du Manuel des Bâti-
ments) pour pouvoir comparer le tout dans le tableau ci-dessous.
46
IUSES—Manuel des professeurs
Degré de mise en
œuvre
Nul
Lance-ment
En cours
Intensif
Standards de base Commentaires
Éclairage et matériel
1 Lorsque la lumière du jour est suffisante dans une X Quelqu’un éteint la lu-
pièce ou que personne n’y travaille, toutes les lam- mière mais ce n’est pas
pes sont éteintes. une habitude.
2 La lumière installée dans les pièces de passage X
(couloirs, toilettes, etc.) sont-elles éteintes lorsque
personne n’y est présent ?
3 Les moniteurs des ordinateurs sont éteints ou les X Les moniteurs des ordi-
ordinateurs sont en veille lorsqu’ils ne sont pas utili- nateurs fonctionnent
sés. souvent lorsqu’ils ne
sont pas utilisés mais
les ordinateurs sont
généralement mis en
veille.
4 Les périphériques des ordinateurs tels que les im- X Non.
primantes, les scanners et tout autre matériel élec-
tronique sont éteints lorsqu’ils ne sont pas utilisés.
5 L’éclairage extérieur est éteint pendant la journée. X Pas toujours. Certaines
lampes sont souvent
allumées pendant la
47
IUSES—Manuel des professeurs
Chauffage et climatisation
1 Les fenêtres et rideaux sont fermés à la fin de la Certains rideaux et
journée de cours. certaines fenêtres
sont fermés lorsque
les cours sont termi-
nés mais pas systé-
X matiquement. Cela
dépend de la per-
ception du pro-
blème par le
concierge.
2 Les zones autour des grilles d’aération sur les Certaines grilles
murs ou les fenêtres ne sont pas bouchées. X sont bloquées dans
les salles de classe.
48
IUSES—Manuel des professeurs
Comme nous l’avons indiqué précédemment, ce tableau inclut une liste limitée d’éléments à ana-
lyser et il est recommandé d’y ajouter d’autres éléments en fonction des caractéristiques de votre
établissement.
Étape 3
Définir des objectifs
Il est tout d’abord conseillé de définir un objectif général pour le programme ainsi que des objec-
tifs partiels pour des zones de l’établissement ou des types d’activités. Rappelez-vous que les
objectifs doivent être adaptés, réalistes et réalisables. Les objectifs partiels représentent la mar-
che à suivre pour atteindre chacun des objectifs généraux. Voici quelques exemples :
Les objectifs généraux du plan sont les suivants :
Réduire la consommation d’énergie dans l’établissement scolaire d’au moins __ % (par rap-
port aux factures de l’année précédente) au terme de la période définie et conserver ce niveau
de consommation pendant trois ans après avoir atteint cet objectif.
Vous pouvez également établir un niveau de référence à l’année scolaire 20XX qui peut être
utilisé pour des comparaisons futures. Il est également possible de calculer le niveau de réfé-
rence en faisant la moyenne des valeurs de la consommation des années précédentes.
Les objectifs partiels sont les suivants :
Remplacer au moins __ % des ampoules à incandescence par des ampoules néons compactes
au cours du premier trimestre de l’année.
Réduire la quantité de temps pendant lequel les lampes sont allumées de __ % dans l’ensem-
ble de l’établissement.
Ces objectifs doivent correspondre à des mesures définies dans le plan d’action, comme indiqué
dans l’étape suivante.
Étape 4
Identifier les priorités et élaborer le plan d’action visant à économiser de l’énergie
D’après les résultats des audits énergétiques et des inspections des bâtiments et des systèmes,
vous devez avoir détecté les zones et activités pour lesquelles des économies d’énergie peuvent
être réalisées, vous permettant ainsi d’identifier les priorités à traiter et les objectifs qui ont dé-
coulent, le tout formant le plan d’action visant à économiser de l’énergie.
Autrement dit, il est temps d’établir une liste de mesures que vous pouvez mettre en œuvre dans
votre établissement scolaire pour améliorer le rendement énergétique et la gestion de l’énergie.
La feuille de calcul ci-dessous donne un exemple qui vous aidera à élaborer le plan d’action de
votre établissement. (Pour plus d’informations sur les actions à mettre en place en matière d’é-
nergie et sur l’évaluation de ces mesures, consultez l’exercice du Manuel sur les Bâtiments,
étape 6).
Des mesures destinées à faire des économies doivent être ajoutées dans la deuxième colonne inti-
tulée « Actions », puisqu’elles doivent s’appuyer sur les faiblesses détectées pendant la phase
d’inspection. Il est recommandé de suivre le même ordre que celui qui a été utilisé dans la fiche
de données de l’audit énergétique, par exemple en utilisant le même numéro pour chacun des
éléments.
L’objectif doit être défini dans la première colonne, en indiquant ce qui doit être amélioré.
La troisième colonne indique les facteurs de réussite qui vous seront utiles pour savoir à quel
moment les objectifs sont atteints.
La colonne intitulée « Ressources » doit contenir des estimations de coût pour chacune des ac-
tions en termes de ressources humaines, matérielles et financières.
50
Modèle de plan d'action v isant à économiser de l'énergie
51
Mousse Résultats
Installation d'isolant sur toutes les Nombre de portes et Service de 100 01 déc. 09 -
13 T autocollante enregistrés à la
Réduire fenêtres et portes fenêtres isolées maintenance (estimation) 31 jan. 10
(200 m) fin de la période
l'énergie
Chaque salle de classe disposera Élèves par Résultats
consommée
d'un inspecteur qui régulera les Évalué de façon classe par 15 jan. 10 - enregistrés
par le 12 C S/O S/O
IUSES—Manuel des professeurs
tions pour refléter le changement des conditions, les réussites et les échecs.
Enfin, la dernière colonne indique les « Résultats » obtenus après l’analyse de la progression à
N’oubliez pas que le plan est un document qui évolue. Il sera mis à jour grâce à des évalua-
IUSES—Manuel des professeurs
Une méthode plus simple d’élaboration du plan d’action énergétique peut également être adop-
tée. Elle consiste à mettre en place un ensemble de mesures/actions et de les faire correspondre à
des dates, comme l’exemple ci-dessous (feuille de calcul Excel disponible).
Plan d’action énergétique : chronologie
Étape 5
Mise en œuvre du plan d’action
Le plan d’action doit être mis en œuvre en permanence pour atteindre la consommation décrite
dans les mesures d’économies d’énergie.
L’implication et l’encouragement à la participation de l’intégralité de la communauté scolaire est
52
IUSES—Manuel des professeurs
l’une des actions essentielles à mettre en place pour atteindre les objectifs identifiés.
Par conséquent, l’élaboration de stratégies de communication est, en premier lieu, un facteur clé
pour encourager une implication générale (voir le chapitre sur le plan de communication).
Certaines activités de mise en place peuvent être réalisées, voici quelques idées :
Désigner une équipe de gestion de l’énergie composée de toutes les catégories des mem-
bres de la communauté scolaire.
Adopter un programme de formation visant à sensibiliser les participants à la gestion de
l’énergie et le proposer régulièrement à tous le personnel de l’établissement.
Obtenir et mettre à disposition de la documentation pédagogique pour les enseignants afin
qu’ils l’intègrent dans leur programme.
Adopter un ensemble de lignes directrices d’habitudes à prendre pour atteindre un niveau
élevé de performance énergétique, destinées à être utilisées quotidiennement au sein de l’é-
tablissement, telles que l’utilisation des salles informatiques, des salles de classe, des gym-
nases, des espaces collectifs, etc.
Élaborer des listes de contrôle pour l’ensemble de la communauté scolaire (gestionnaires,
personnel pédagogique et personnel technique) à utiliser quotidiennement lors d’actions de
gestion de l’énergie.
Attribuer régulièrement des récompenses pour le rendement énergétique, les standards éco-
logiques, les comportements respectueux de l’environnement, etc.
Étape 6
Surveiller et évaluer la progression
La dernière étape consiste à élaborer un système de surveillance qui sera de façon commune ap-
prouvé pour contrôler les activités du projet pendant une période définie.
Il aidera l’équipe Énergie à suivre le déroulement complet du plan ainsi que celui de chacune des
mesures.
Le plan énergétique étant considéré comme un processus circulaire ou cyclique, la surveillance
et l’évaluation permettent de dégager très tôt des observations sur les problèmes et difficultés
potentiels et d’apporter, par conséquent, des solutions adéquates pour améliorer le plan.
Il est très important que les méthodes de surveillance et d’évaluation soient simples et efficaces.
Le système de surveillance doit s’appuyer sur des objectifs, des indicateurs et des dates indiqués
dans le plan d’action et utiliser des outils simples, comme :
l’observation des résultats (journal) ;
des rapports de progression (dont les données financières, s’il y a lieu) ;
des réunions ;
une évaluation du plan et de la réussite ;
l’utilisation des informations.
53
IUSES—Manuel des professeurs
Ils se composent d’une synthèse des résultats régulièrement enregistrés. Ils doivent être courts et
permettre de montrer un enregistrement clair de ce qui a été atteint à une fréquence définie par
l’équipe de gestion énergétique (il est suggéré de rédiger un rapport tous les trimestres).
Voici un exemple des résultats qui peuvent facilement être ajoutés au modèle du plan d’action
visant à économiser de l’énergie, après la dernière colonne (feuille de calcul Excel disponible).
Fréquence :
Date :
Donné e s
Réalisation Résultats fina nciè re s
Évaluation
10 portes sur 15 et 40
Fin de l'action prévue
Installation d'isolant en cours fenêtres sur 75 ont été 350
dans 1 mois
isolées
Réunions
Les réunions sont nécessaires pour mettre en commun des idées et des suggestions et pour faire
le bilan de l’avancée du plan.
Les réunions peuvent servir à :
communiquer les résultats intermédiaires du rapport de progression (préalablement rédi-
gé), de les contrôler et de proposer des améliorations ; ou
rédiger le rapport de progression en combinant les efforts de tous les membres de l’équipe
Énergie.
La fréquence des réunions est choisie librement par l’équipe Énergie. Il est suggéré de ne pas
prévoir la date de réunion avant celle de rédaction du rapport de progression.
54
IUSES—Manuel des professeurs
Pour que la surveillance soit un outil efficace, les informations recueillies doivent être utilisées
intelligemment pour :
améliorer la planification des activités prévues et le délai qui leur est alloué,
ajuster le budget et les efforts à fournir,
améliorer la planification et la prise de décision,
déterminer les activités/mesures à mettre en œuvre à l’avenir,
impliquer les membres d’autres établissements scolaires pour établir des liens de coo-
pération,
informer la communauté scolaire de la progression et des projets futurs.
55
IUSES—Manuel des professeurs
4. Plan de communication
Tous les enseignants qui ont déjà mis en place un contrôle de l’énergie avec leurs élèves savent
parfaitement que de telles initiatives demandent beaucoup de travail. Si l’équipe Énergie néglige
son rôle dans les locaux et oublie d’en informer les autres membres de l’établissement (voir cha-
pitre précédent), ce genre de travail passera la plupart du temps inaperçu et finira par être oublié.
Ainsi, il vaut mieux diffuser les informations dans tout l’établissement.
Une large publication des communiqués de presse en rapport avec les activités scolaires peut
avoir des conséquences positives, par exemple :
se sentir important et reconnu ;
permettre à l’établissement d’être de plus en plus reconnu ;
éveiller le sentiment de mobilisation des jeunes auprès de la communauté locale ;
montrer les bonnes pratiques aux autres établissements ;
établir des bonnes relations avec des personnes importantes qui pourraient nous soutenir à
l’avenir ;
créer des contacts avec d’autres établissements ;
avoir un meilleur accès à des sponsors et donateurs potentiels.
Le manuel ne prendra en considération que la première idée, à savoir l’organisation d’un événe-
ment pour la communauté locale. L’idée d’organisation fait généralement référence aux événe-
ments qui s’étendent sur une journée comme « la journée de l’école », « la journée de l’éner-
gie », « la journée pour tous » : à l’occasion de ces événements, tous les représentants de la com-
munauté locale dans laquelle l’établissement est situé sont invités et nos (dernières) réalisations
leur sont présentées.
Parmi toutes les idées mentionnées ci-dessus, l’organisation d’événements pour la communauté
locale est l’activité la plus appropriée au sein de l’établissement : facile à mettre en place, c’est
également la mesure la plus efficace. Pour cela, l’équipe Énergie doit être fiable. L’établissement
scolaire peut, quant à lui, proposer ses locaux, ses infrastructures internes et peut même s’occu-
per de l’impression d’affiches, prospectus et autre. Il est toujours possible de trouver une per-
sonne chargée de concevoir les prospectus, préparer des gâteaux, filmer et prendre des photos.
En combinant leurs efforts, élèves et enseignants sont capables de mettre en place de grands évé-
nements avec relativement peu de moyens financiers.
De tels événements représentent également un sujet intéressant pour les médias. En effet, ceux-ci
ne prêtent généralement pas une grande attention aux opinions assommantes de vieux experts
ennuyeux. En revanche, ils s’intéressent de près aux jeunes en action avec qui ils pourront tenter
d’obtenir de bons enregistrements ou de bonnes photos.
56
IUSES—Manuel des professeurs
Les étapes suivantes peuvent être judicieuses pour l’organisation d’un événement scolaire :
Étape n°1 : l’équipe d’organisation
Les élèves qui ont déjà participé au contrôle énergétique de l’établissement sont des membres
indispensables à l’équipe. D’autres élèves ayant des compétences d’organisation et des connais-
sances du monde des médias peuvent compléter le groupe.
Étape n°2 : Prévoir un événement
L’économie d’énergie est un sujet relativement sérieux dans votre établissement scolaire. Votre
recherche inclut sûrement des tableaux, des graphiques et des explications détaillées, ce qui peut
être très intéressant pour des experts du domaine, mais vraiment ennuyeux et peu attractif pour
une personne ordinaire. Réfléchissez donc aux façons de rendre le sujet de l’énergie plus intéres-
sant et amusant pour ces personnes.
Ces derniers temps, on a souvent évoqué l’idée d’ « ecotainment ».
Voici quelques idées concernant l’organisation d’un événement selon les principes de
l’« ecotainment » :
créer une mascotte pour l’occasion et préparer des sketches
organiser une promenade sur le thème de l’énergie autour de l’établissement : dessinez des
flèches que les participants devront suivre et des affiches représentant les différents as-
pects de la situation énergétique de votre établissement scolaire.
Le groupe de musique de l’établissement peut jouer de la musique « écologique ».
Étude de cas
Efficacité énergétique à l’établissement Cleeve
(Cleeve School), Royaume-Uni
En septembre 2008, la Cleeve School s’est inscrite au projet YEP! (Young En-
ergy People!). L’agence Severn Wye Energy a organisé des réunions dans les
classes de 10e et 12e années (equivalents de la seconde et de la terminale en
France) afin de recruter des élèves pour l’équipe de gestion de l’énergie de l’é-
tablissement (EGEE). Les élèves intéressés ont complété un formulaire de can-
didature et ont postulé pour un poste spécifique au sein de l’équipe, comme
conseiller énergétique ou chef général de projet. Composée de quinze élèves
au départ, l’équipe a connu une crise quand le nombre de ses membres est
tombé à cinq. Pourtant, tout n’était pas perdu : les cinq membres de l’équipe
ont fait des efforts et ont non seulement réussi à lancer une superbe campagne
sur l’efficacité énergétique de l’établissement mais ils se sont en plus élargis et
dirigent désormais un groupe d’« espions » de l’énergie en 7e année
(equivalent de la 6e).
57
IUSES—Manuel des professeurs
58
IUSES—Manuel des professeurs
Étude de cas
59
IUSES—Manuel des professeurs
Il est possible de préparer des petites lettres d’invitations (1/2 format A4) que les enfants remet-
tront à leurs parents. Les invitations doivent être publiées à temps afin de laisser aux invités une
marge de manœuvre suffisante pour s’organiser, décommander ou fixer d’autres rendez-vous.
Informer la presse nécessite une attention toute particulière (voir partie 5.3 – Les médias).
Étude de cas
60
IUSES—Manuel des professeurs
61
IUSES—Manuel des professeurs
Remarque: Une attitude calme et posée est recommandée dans toutes les situations in-
confortables (pas de panique !). Une fois l’événement terminé, une analyse des disfonc-
tionnements (causes, personnes responsables) devrait avoir lieu. Reportez-vous à l’étape
13 sur « l’évaluation de l’événement ».
Il est fort probable que le public ne remarque même pas ces erreurs déclarées inadmissibles par
les organisateurs. Gardez donc le sourire et vos bonnes volontés.
Après l’événement :
Une fois l’événement derrière nous, il est temps de reprendre notre souffle. Notre démarche a été
un succès ? Beaucoup de personnes étaient présentes ? Dans ce cas, les sentiments positifs préva-
lent. Nous nous réjouissons de l’attention de la presse et des nouvelles connaissances. De nou-
velles idées pour améliorer la situation énergétique de l’établissement fleurissent dans nos têtes.
En revanche, si l’événement n’a eu que très peu de visites ou si quelque chose s’est vraiment mal
passé, un (léger) sentiment de déception nous gagne.
Dans tous les cas, il nous faut garder à l’esprit qu’à ce moment-là, l’événement n’est pas encore
terminé : l’évaluation de l’événement, la restitution du matériel et l’envoi de lettres de remercie-
ments sont désormais à l’ordre du jour. Ces actions peuvent avoir un impact remarquable sur le
succès des prochains événements organisés.
Remarque: L’évaluation n’est ni une critique, ni un reproche. Elle représente une op-
portunité de dire ce qui pourrait être amélioré.
Toute l’équipe et ses membres peuvent proposer quelques suggestions relatives aux améliora-
tions possibles. Ces remarques pourront être utilisées au cours de l’organisation de l’événement
suivant.
En Slovénie, il existe un fichier non-officiel appelé « NEFIX » qui contient les enseignements
officieux (connaissances) des jeunes à partir de 14 ans. Grâce à ce genre de fichiers, un élève
peut systématiquement regrouper au même endroit tout ce qu’il a fait en dehors du programme
officiel.
Pour plus d’informations sur le « Nefix », veuillez consulter les sites Internet suivants : http://
www.mladinski-ceh.si et http://enefiks.talentiran.si/
63
IUSES—Manuel des professeurs
le texte ne doit pas être ennuyeux. Nous souhaitons que les gens prennent cette bro-
chure et la lisent réellement ;
elle ne doit contenir que des informations importantes et pertinentes ;
il ne faut pas généraliser ; le document ne doit contenir que des faits et des exemples
(« études de cas ») ;
une brochure peu soignée et mal rédigée n’est pas souhaitée. Elle laisserait une mau-
vaise image sur le projet lui-même. De même, une impression sur un papier de trop
grande qualité est déconseillée dans la mesure où cela serait synonyme de mauvaise
gestion des ressources financières. Une impression sur du papier écologique reste
donc une meilleure option.
Adresses de médias
Il est fortement recommandé d’avoir un carnet d’adresses de médias. Pour cela, l’organisateur a
besoin des données suivantes : le nom du journaliste et son employeur, son adresse électronique
et son numéro de téléphone et de fax.
Un bon carnet d’adresses de médias ne se constitue pas en un jour. De nouveaux contacts ainsi
que des mises à jour doivent être effectuées quotidiennement. Si l’on ne possède pas de carnet
d’adresses, il est toujours possible de demander celui d’un ami ou d’un collègue travaillant avec
ce genre de support, ou mieux encore, essayer d’en constituer un dès que possible. Les chances
de paraître dans la presse nationale étant plus faibles, les activités scolaires doivent se concentrer
sur les médias locaux.
Inviter la presse
L’invitation d’un journaliste doit lui être envoyée à son bureau et peut être envoyée par courriel.
L’événement est annoncé dans l’objet du courriel. Le contenu du message est un bref résumé de
l’événement. En général, ce genre de message est envoyé en pièce jointe avec le courriel.
Remarque: L’invitation doit parvenir aux journalistes au moins trois jours avant l’évé-
nement. La veille, il est possible de téléphoner pour vérifier si le journaliste invité sera
présent ou non.
64
IUSES—Manuel des professeurs
Avant d’envoyer les invitations aux médias, il est recommandé de les faire lire à des personnes
connaissant peu nos actions afin de savoir si ces personnes comprennent ce que l’on veut dire.
Communiqué de presse
Les élèves désignés pour s’occuper des communiqués de presse doivent être informés sur les
éventuelles questions comportant aussi quelques sujets délicats afin d’être déjà préparés avant le
jour-J. Ils doivent toujours être disponibles pour répondre aux questions des médias. Outre les
élèves, l’enseignant responsable du bon déroulement de l’événement, le directeur de l’établisse-
ment et éventuellement le maire de la ville ou certains experts (dans le cas où ils seraient aussi
présents) peuvent également tenir un discours public.
La période après-événement
Collecter des articles, diffusions télévisées de l’événement (coupures de presse)
Si l’établissement ne collecte pas systématiquement les articles dans lesquels il est mentionné,
l’organisateur est chargé de rassembler des coupures de presse et de suivre les médias. Les ma-
gasines mensuels doivent faire l’objet d’une attention particulière car les chances d’y apparaître
existent, même un mois après l’événement. Les annonces de la presse peuvent nous permettre de
65
IUSES—Manuel des professeurs
mesurer notre présence médiatique. Elles peuvent également nous révéler quels sujets abordés
lors de l’événement ont été les plus importants aux yeux des journalistes et quels sujets au-
raient le plus d’impact auprès du public. Si une page web est créée, elle doit être mise à jour et
mentionner les dernières contributions de l’organisateur, ce qui développera encore la notoriété
de l’établissement scolaire et de l’équipe Énergie.
SPECTACLE SOLAIRE
Les organisateurs de cet événement sont des élèves ayant participé au projet
« agents of low-carbon society » en juillet. 48 élèves en provenance de 8 ly-
cées ont participé à ce camp organisé par Slovenian E-forum. Tout au long du
programme, ces futurs « agents » ont découvert les centrales solaires, ont ap-
pris à travailler avec les médias et à créer des tracts, des affiches et un site In-
ternet. À cela s’ajoute le développement de leur esprit d’équipe et du travail en
groupe.
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IUSES—Manuel des professeurs
Check-list
Avons-nous tout ce dont nous avons besoin pour mener à bien nos tâches ?
Journalistes
Avons-nous appelé les journalistes pour leur demander la confirmation de leur pré-
sence ?
Techniques et logistique
Si l’événement a lieu dans l’enceinte de l’établissement, les plans (flèches) doivent être
bien visibles !
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IUSES—Manuel des professeurs
2.3 Exercice/Questions
1. D’après toi, quelles couleurs absorbent le mieux la lumière du soleil ? Lesquelles la reflètent
le mieux ?
....................................................................................................................................................
....................................................
2. Cite trois matériaux isolants parmi les plus utilisés : .............. .............................
................................ ..................................
8. Quel dispositif ou système pourrait être utilisé pour tenir la lumière brûlante du soleil loin
des fenêtres pendant l’été ?
..................................................................................................................................................
...................................................
9. Quelle sorte de fenêtre montre les meilleurs résultats et à quel niveau devrait se situer son
coefficient U ?
..................................................................................................................................................
...................................................
10. Indique si les dispositifs ci-dessous sont solaire actif (A) ou solaire passif (P)
Panneaux photovoltaïques [ ] [ ]
68
IUSES—Manuel des professeurs
Atrium [ ] [ ]
Installations avec apports de soleil indirects. [ ] [ ]
12. Durant l’été, quel inconvénient présentent les systèmes solaires passifs ? De quelle maniè
re cet inconvénient peut-il être facilement supprimé ?
..................................................................................................................................................
................................
13. Coche les fonctions de la masse thermique (le mur interne) d’un système solaire passif :
Absorption et stockage de la chaleur
Protection contre les intempéries
Emission de chaleur après le coucher du soleil
Ventilation
14. D’après la mesure du besoin en énergie du bâtiment (kWh/m²), et si l’on suppose que ton
établissement scolaire dispose d’un coefficient de transfert (coefficient U) d’environ 150
kWh/m² par an :
Trouve (ou évalue) la surface habitable de ton établissement scolaire (m²) = ……
Calcule le besoin total en énergie (kWh) =.................
69
IUSES—Manuel des professeurs
permettent d’avoir de l’ombre en été et de garder la chaleur en hiver. De plus, il est impor-
tant de favoriser l’aération.
13. Absorption et stockage de la chaleur – Emission de chaleur après le coucher du soleil.
14. Exemple : surface (m²) = 2 500. Besoin total en énergie (kWh) = 150 kWh/m² x 2 500 =
375 000 kWh par an.
3.3 Exercice/Questions
2. Quel est le caloporteur le plus souvent utilisé dans les systèmes de chauffage ?
………………………………………………………………………………………
6. Quels sont les trois principaux facteurs qui ont une influence sur le confort thermique ?
– ........................ – ........................... – ............................
7. À quelle température doit être réglé un climatiseur en été pour que les habitants se sentent
à l’aise et évitent les chocs thermiques ? .....................
70
IUSES—Manuel des professeurs
trique du compresseur.
5. Capteur solaire, réglage, pompe, réservoir solaire, capteurs.
6. La température de l’air, l’humidité et la circulation de l’air.
7. 23–25ºC.
8. Compresseur.
4.4 Exercice/Questions :
3. Quelle proportion d’eau chaude domestique peut être produite annuellement par un systè
me de chauffage solaire ?
………………………………………………………………………………………..
5.3 Exercice/Questions
2. Pourquoi est-il nécessaire de réguler les rayons directs de la lumière du jour dans les espa
ces intérieurs ?
………………………………………………………………………………………..
71
IUSES—Manuel des professeurs
6.1 Exercice/Questions
1. Quelle est la part des appareils électriques dans la consommation d’énergie et d’électrici té
d’un ménage moyen (en %) ? ...........................................
3. À quel type d’appareils a-t-on donné deux classes d’efficacité énergétique supplémentaires
(A+ et A++) ? ...............................................................................................
4. Selon la table de puissance, indique la puissance utilisée par les appareils suivants (en
kW) :
Mixeur =.....................
Aspirateur =..................
6. Combien d’électricité les appareils suivants consommeront-ils s’ils sont tous deux utilisés
pendant 2,5 heures ?
Mixeur = .....................kWh
Aspirateur =.................. kWh
Et s’ils sont utilisés 0,5 heures par jour pendant 12 jours tous les mois ?
Mixeur =..................... kWh/mois
Aspirateur =.................. kWh/mois
72
IUSES—Manuel des professeurs
10. Quelle tâche effectuée par les machines à laver et les lave-vaisselle consomment le plus
d’électricité ? .........................................................................................
11. Réponds aux affirmations suivantes par vrai (V) ou faux (F) :
Les fours ne perdent pas de chaleur lorsqu’on ouvre leur porte pendant la cuis-
son ........
Les petits appareils électroménagers sont évalués par l’étiquette énergie.......
Certains petits appareils électroménagers ont une puissance élevée ........
12. Quelle est en moyenne la part des équipements électroménagers dans la consommation
d’électricité des ménages européens (en %) ?............................
13. Cite au moins deux appareils électriques ou électroniques qui, même s’ils ne sont pas très
puissants, consomment beaucoup d’électricité au cours de l’année :
– ............................ – ...............................
Explique pourquoi : .........................................................................
14. Quel est le coût moyen d’un kilowattheure d’électricité pour les consommateurs qui vivent
dans ton pays ?
..................................................
12. Environ 10 à 15 %.
13. Réfrigérateur – télévision, en raison de leur fréquence d’utilisation au cours de l’année.
en moyenne : 0,11 €
6.5 Exercice/Questions
2. Quel est le rendement des cellules photovoltaïques à l’heure actuelle ? Explique ce que sig
nifie le rendement de conversion?
.................................................................................................
.................................................................................................
3. Est-ce que les cellules produisent du courant alternatif (CA) ou du courant continu
(CC) ? .................................................................................................
4. Fais une estimation de la quantité d'électricité qui pourrait être produite si un système pho
tovoltaïque était installé dans ton école (regarde la carte) et calcule la taille qu’il devrait
avoir. Fais la même chose en supposant que le système est installé dans la région géogra
phique où se trouve ton école.
Données :
il faut installer un système de 5 kW ;
les modules choisis ont une puissance de 160 watts chacun ;
la dimension de chaque module est de 2 mètres carrés.
Calcule :
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