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Attention programme différent de l’EIL2 2021

Mines Douai
Corrigé
Devoir surveillé de décembre 2018

Les énergies renouvelables

Pas de documents. Calculette autorisée.


Barème : Sur 40 points, questions ouvertes (15 points), QCM (15 points), exercices
numériques (10 points).
Si vous n’êtes pas concerné par l’un des cours, ne répondez pas.
(A) Questions courtes ouvertes (15 points)
1. Notions. Définir les notions d’’énergie primaire et finale (un bon schéma sera
apprécié)

Energie primaire : énergie que l’on prélève dans la nature.


Energie finale : Energie mise à disposition du consommateur sous forme directement
utilisable

2. Notions. Où se trouve l’énergie finale dans un bâtiment alimenté au gaz naturel ?


Citer une source de pertes par rapport à l’énergie utile ? une source de pertes par
rapport à l’énergie primaire ?
L’énergie finale est celle mesurée en sortie du compteur (c’est-à-dire à l’entrée du
bâtiment). Elle est dite « finale » du point de vue du producteur-distributeur d’énergie.
Par rapport à l’énergie utile il peut s’agir de pertes de transmission (canalisation) ou du
rendement de la chaudière, ou encore de la faible efficacité des émetteurs.
Par rapport à l’énergie primaire il peut s’agir des pertes par fuite dans les conduites ou à
la production des puits, de la dépense de compression lors du transport, ou de fuites lors
de la distribution.
3. Efficacité. Qu’est-ce qu’est l’effet rebond (possibilité de le définir à travers un
exemple) ?

Il y a effet rebond lorsque la consommation d’énergie augmente malgré l’adoption de


mesures d’efficacité énergétique. Par exemple, un achetant un appareil plus performant
(auto en particulier, éclairage,…), l’acheteur l’utilisera plus qu’avant, sous prétexte que
celui-ci lui coute moins cher à chaque utilisation. Au final, la consommation globale
augmente. De même, dans le cas de ménage en précarité énergétique, l’isolation de leur
logement ne diminuera pas forcément leurs factures ni leur consommation. Au contraire,
ceux-ci pourront peut –être ainsi se chauffer correctement (donc augmentation de
l’utilisation du chauffage). Enfin, l’effet rebond provient aussi du recyclage de l’argent
économisé par la moindre dépense énergétique, qui peut être utilisé dans des usages plus
énergivores ou polluant (ex. voyage en avion).

4. Efficacité. Citer 2 exemples de politiques d’efficacité énergétique ?


Etiquette énergie
Espace Info Energie
Certificat d’Economie d’Energie (CEE)
Législation d’écoconception en Europe
« Golden carrot » des Californiens

5. Solaire thermique. L’eau chaude sanitaire (ECS) permet de valoriser de l’énergie


solaire thermique. Citer au moins 2 autres applications avec un ou plusieurs
avantages et un ou plusieurs inconvénients éventuels
Réponse :
- Application chauffage
o Avantage : basses températures possibles
o Inconvénient : saisonnalité (déphasage du besoin et du gisement)
- Application chauffage des bassins de piscine (ou maintien en température)
o Avantage : basses températures
o Inconvénient : le marché est limité par le nombre de piscines
- Application industrie
o Avantage : Besoin constant toute l’année
o Inconvénient : beaucoup de besoins en très haute température (>100°C)
non atteignables avec des panneaux solaires

6. Réseau électrique. Citer 3 moyens pour améliorer la flexibilité sur le réseau


électrique et permettre d’intégrer un maximum d’énergies renouvelables
variables sans faire appel au stockage.

Il peut s’agir des moyens cités dans le schéma ci-dessous à réseau constant, mais aussi
de l’ajout de lignes électriques orientées entre des zones de production ENR
complémentaires (zones de production éolienne, zones mieux ensoleillées…)
7. Réseaux électriques
Citer trois grandeurs variables qui déterminent le fonctionnement du réseau électrique
en France. Laquelle est la plus déterminante ?
La température et les besoins de chauffage (la plus déterminante pour la planification du
réseau)
L’ensoleillement
Le vent
L’hydraulicité
Les pannes fortuites du réseau ou des centrales électriques
Note. La question a été souvent mal comprise, les points ont été attribués aussi pour
d’autres propositions souvent sur des caractéristiques spécifiques au réseau et non des
contraintes externes.

8. Réseaux électriques. Définir la défaillance du réseau électrique.


En production électrique, c’est la probabilité de ne pas remplir la monotone (en anglais
« Loss of Load Probability ou LOLP). La règle générale est de la tenir à moins de une
journée par dix ans ou 3h par an. Elle est liée à une autre notion, l’énergie non livrée (en
MWh)
Sur la monotone, la première est une longueur de segment d’abscisse, la seconde une
surface. Le coût acceptable de la défaillance est lié à l’acceptation à payer du client.

9. Géothermie. Citer quatre atouts de la géothermie basse température par sonde


verticale
▪ Stabilité de la température de la ressource (indépendante des conditions climatiques)
▪ Energie renouvelable
▪ Disponibilité sur la presque totalité des territoires
▪ Mise en œuvre nécessite peu de terrain
▪ Permet d’importants gains économiques grâce à la performance des procédés
▪ Gains environnementaux importants (moins de GES émis) par rapport aux procédés
basés sur les énergies fossiles
▪ Diversité des procédés permettant une adaptation en fonction des besoins (puissance,…)
et du contexte géologique et hydrogéologique local
▪ Permet la production de chaud mais aussi de froid

10. Géothermie. Citez 4 différents procédés en géothermie basse et très basse température
Doublets de forages (pompage / réinjection) sur nappe
Sonde géothermique verticale
Champ de sondes géothermiques verticales
Fondations thermoactives (géostructures)
Capteurs compacts (hélicoïdes, cônes, paniers)
Capteurs horizontaux
Puits canadiens ou provençaux (procédé en marge de la géothermie, au sens stricte)

11. Solaire. Définissez sur le schéma suivant les 3 composantes du rayonnement


global :

Rayonnement
_______________ Rayonnement
______________
Rayonnement
________________

Réponse : albédo / direct / diffus

12. Climats. Pourquoi les émissions du secteur du transport maritime ont-elles un forçage
climatique négatif ? Expliquer ce phénomène.
Les fumées soufrées sont blanches (aérosol solide) et renvoient la lumière du soleil vers le haut
De façon accessoire, les aérosols créent des noyaux de condensation changeant la répartition des
nuages.

13. Climats. Que veut dire GIEC ? Pour qui travaille-t-il ?


Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) — en
anglais IPCC pour Intergovernmental Panel on Climate Change — est un organisme
intergouvernemental, ouvert à tous les pays membres de l'ONU. Il dépend de
l’Organisation Météorologique Mondiale et du Programme des Nations unies pour
l'environnement (PNUD ou UNEP en anglais). Il a été créé par la Convention Cadre sur
les Changements Climatiques signée à Rio en 1992.

14. Biomasse. Outre son caractère renouvelable et son bilan GES favorable, donner
deux autres avantages du réseau de chaleur bois comparé à la chaudière gaz
individuelle.

- Stabilité des prix


- Retombées économiques locales, emplois locaux
- Renforce l’indépendance énergétique

15. Biogaz. Citer deux types de matières organiques qui ne sont pas biodégradables
par méthanisation ; commenter si besoin
Il s’agit des plastiques d’origine fossile et des branchages de déchets verts (les bactéries
méthanogènes ne dégradent pas la lignine ; plus il y en a, plus le rendement de
gazéification est faible).

16. Biogaz. Qu’est-ce qu’un normo mètre cube et pourquoi doit-il être utilisé en
méthanisation ?
C’est le volume d’un gaz ramené aux conditions « normales » soit en France : 0°C et 1
atmosphère.
On ramène les mesures sur le biogaz pour « effacer » les variations de la pression et de la
température ambiantes au moment des mesures.

17. Biogaz.
Donner la définition de la charge organique volumique, la manière de la calculer, l’unité
correspondante, et son intérêt (ou usage).

C’est le rapport du débit (quotidien en général) de matière organique biodégradable


(exprimée en MSV ou en DCO) et du volume utile dans le digesteur (où se trouvent les
bactéries méthanogènes au sens large). C’est une caractéristique intrinsèque de chaque
type de digesteur, en lien avec le type de matière traitée.
On l’exprime en kg de MSV/m3/jour ou en kg de DCO /m3/jour.

18. Biogaz. Définir et donner le PCI du méthane, en kWh/Nm3. Qu’utilise-t-on pour


le biométhane épuré injecté dans les réseaux (de GRDF) ?
Le pouvoir calorifique inférieur, qui caractérise tout combustible, solide, liquide ou
gazeux, indique l’énergie utile récupérable après combustion (avant application du
rendement des générateurs), une fois déduite la part qui a été utilisée pour vaporiser
l’eau créée par la
combustion (pour le CH4 : CH4 + 2 02 -> CO2 + 2 H20).
Dans le système SI, on l’exprime en MJ/kg. Pour le biogaz et de manière pratique, on
l’exprime en général en kWh/Nm3 sec car cela facilite les calculs des bilans matières et
énergies et que le biogaz est le plus souvent transformé en kWh électriques.
PCI = 9,94 kWh/Nm3

19. Biogaz. Donner la définition du temps de séjour TS dans un digesteur de


méthanisation, l’unité à utiliser
TS (ou RT = Retention Time, en anglais) est la durée moyenne de présence des matières
dans cette le digesteur (de type infiniment mélangé ou de type piston vrai).
Il est important de mettre TS en relation avec le temps moyen de reproduction des
bactéries méthanogènes, pour être certain que l’extraction quotidienne des matières
méthanisées n’entraîne pas leur disparition progressive. Il faut TS >> temps de
génération.
TS (jours) = Volume utile du digesteur (en m3) / débit d’alimentation (m3/jour)

20. Energies Marines. Quel est le principe de la production d’énergie osmotique ?


L’énergie osmotique est produite lors de la dilution d’une eau chargée en sel, par
exemple dans une embouchure de rivière ou de fleuve.
Cette énergie est soit mécanique (pression différentiée entre les fluides salé et moins
salé) ou électrolytique (par échange d’ions).
L’énergie potentielle d’une telle installation équivaut à environ 20 m de chute.
(B) Questionnaire à choix multiple-QCM (pas de
pénalité pour réponse fausse). 15 points

b1. Notions. Parmi ces grandeurs, où est l’énergie finale :


a) La lumière émise par une LED
b) Les tonnes de charbon expédiées depuis un port
c) La puissance délivrée par une auto sur l’arbre de transmission du pont avant
d) Les mètres cube de gaz mesurés par le compteur GASPAR

b 2. Enjeux. La doctrine probabiliste de l’accident nucléaire veut démontrer la très faible


probabilité de fusion du cœur. On compte en années-réacteur le temps de
fonctionnement des réacteurs commerciaux en service. Que dit cette doctrine ?
[Nota : le total de l’exploitation commerciale des réacteurs à ce jour est inférieur à 20
000 dans le monde]
a. Une chance sur mille années-réacteurs
b. Une chance sur cent mille années-réacteurs
c. Une chance sur un million d’années-réacteurs
d. Une chance sur dix millions d’années-réacteurs

b 3. Climats. Si on stabilisait aujourd’hui la concentration des gaz à effet de serre sur


terre, la température se stabiliserait
a. Vers 2050
b. Avant 2100
c. En quelques siècles
d. En quelques millénaires
[Nota : les scénarios de stabilisation à 400ppm (soit la concentration actuelle) sont des
scénarios très radicaux de type 1,5°C qui limitent fortement les émissions et même les
annulent à la moitié du siècle ; les scénarios de poursuite des émissions actuelles sont
par contre des scénarios très pessimiste conduisant à des réchauffements élevés]

b 4. Climats. L’Accord de Paris signé lors de la COP21 a quel objectif ?


• Limiter les émissions des pays riches
• Limiter les émissions des pays riches et des pays émergents
• Limiter la hausse des températures moyennes
• Stabiliser les concentrations de gaz à effet de serre
• Limiter le forçage radiatif à un niveau non dangereux
[Nota : l’objectif de l’accord de Paris est donné par l’article 2 : « Le présent Accord (…)
vis à renforcer la riposte mondiale à la menace des changements climatiques (…)
notamment en : a) contenant l’élévation de la température moyenne de la planète en
dessous de 2°C par rapport aux niveaux préindustriel et en poursuivant l’action menée
pour limiter l’élévation de la température à 1,5°C par rapport aux niveaux pré-
industriels, étant entendu que cela réduirait sensiblement les risques et les effets des
changements climatiques (…)]

b 5. Climats. Le forçage radiatif du gaz carbonique sur l’atmosphère


a) 15 W.m²
b) 1,6 W/m²
c) 4 ppmv/an
d) 2,4 à 6 °C/doublement du carbone émis
[Nota : le forçage radiatif correspond à un flux d’énergie s’ajoutant au rayonnement
solaire]

b 6. Efficacité. Quel est le rôle d’ENEDIS ?


a. Propriétaire des réseaux de distribution d’électricité
b. Exploite les réseaux de distribution d’électricité
c. Exploite les réseaux de transport d’électricité
d. Propriétaire des compteurs
e. Fixe le niveau du TURPE

b 7. Efficacité. L’opération « golden carrot » de Californie


a. Les meilleurs produits sur le marché à une date fixée remportent la carotte
b. Le premier à commercialiser un réfrigérateur respectant la cible a gagné
c. Le réfrigérateur doit intégrer chacun des meilleurs sous-ensembles mesurés
par le laboratoire de Berkeley
d. Les réfrigérateurs les moins performants payent un malus qui bénéficie aux
meilleurs appareils du marché.

b 8. Solaire thermique. Quel type de panneau permet d’atteindre les meilleurs


rendements thermiques sur rayonnement solaire :
a. Panneau plan vitré
b. Moquette solaire
c. Tubes sous vide
d. Hybride
b 9. Solaire thermique Dans une installation d’ECS collective, quelle est la température
optimale de mise en distribution ?
a. entre 50°C et 55°C
b. entre 55°C et 60 °C
c. entre 60°C et 65 °C
d. >65°C
b 10. Solaire thermique Quelle phrase est fausse ?
a. Une PAC sur capteur moquette permet de valoriser les EnR dans le
maintien en température de la boucle de distribution.
b. Un mitigeur général au départ d’une distribution d'ECS collective permet
d'assurer l'absence de brûlure dans la baignoire
c. Un mitigeur général au départ d’une distribution d’ECS collective est très
difficile à mettre en œuvre, en cas d’erreur de pose ou de réglage, il peut
favoriser l’apparition de légionnelles et/ou réduire sensiblement la
production solaire.
b 11. Géothermie. Le gradient géothermique correspond à l’accroissement de la
température en fonction de la profondeur. En France, pour un accroissement de 100
mètres de la profondeur, l’augmentation moyenne de la température est proche de
quelle valeur ?
a) 3°C
b) 0,5°C
c) 2°C
d) 1°C
b 12. Géothermie. Le nouveau Code minier a défini le cadre réglementaire dit de la
Géothermie de Minime Importance (G.M.I.). Pour quelles profondeurs s’applique la
G.M.I. ?
a. 0 à 100 mètres
b. 10 à 100 mètres
c. 0 à 200 mètres
d. 10 à 200 mètres
e. 0 à 500 mètres

b 13. Solaire PV. Que signifie l’unité de puissance photovoltaïque le watt-crête :


a) la puissance maximale que peut délivrer un module photovoltaïque dans des
conditions normales d’utilisation (NOCT)
b) la puissance moyenne délivrée par le panneau lors du solstice d’été avec une
inclinaison de 30°.
c) la puissance du panneau aux conditions de test standardisées (STC)

b 14. Solaire PV. Un panneau solaire est recyclable à


a. Moins de 30 %
b. 50%
c. Plus de 90%

b 15. Solaire PV Quelle est l’influence de l’augmentation de la température sur une


cellule :
a. la tension diminue
b. la tension augmente
c. le courant diminue mais la tension reste identique

b16. Solaire PV. Qu’est-ce que la parité réseau ?


a. La puissance produite est égale à la puissance consommée instantanément.
b. Le coût du kWh provenant d’une installation solaire est égal au coût du kWh
provenant du réseau
c. Le volume d’énergie fourni annuellement par le solaire photovoltaïque est égal
au volume d’énergie soutiré par le site au réseau public de distribution

b 17. Solaire PV Qu’est-ce que le taux d’autoproduction :


a. la part de production d’électricité photovoltaïque qui est consommée sur place
instantanément par rapport à la production totale du site
b. la part de consommation d’électricité qui est produite instantanément sur
place par l’installation photovoltaïque par rapport à la consommation totale du
site
c. le rapport entre le volume d’énergie produite et le volume d’énergie
consommée du site.
b 18. Solaire PV . Classer ces sites du meilleur au moins bon profil de charge d’un point de
vue autoconsommation :
A : Ecole maternelle B : Maison individuelle C : Immeuble de bureaux

a. B / A / C
b. A / C / B
c. C / A / B
b 19. Eolien Offshore et énergies marines. Quel est le côté d’un carré permettant de
produire avec de l’éolien offshore en mer du Nord l’équivalent d’un réacteur nucléaire
de 900 MW
a. 18 km
b. 36 km
c. 180 km
d. 360 km

b20 Les énergies marines ; laquelle de ces propositions est vraie ?


a. L’énergie thermique fonctionne mieux aux tropiques
b. L’énergie des vagues représente un total de 280 MW de puissance au niveau
mondial
c. L’énergie osmotique peut fonctionner en plein océan
d. L’énergie hydraulique fonctionne pour des hauteurs d’au minimum 12 mètres

B21. Hydraulique. La turbine Pelton


a. Sert pour les basses chutes
b. Est réversible en pompe pour les STEP
c. Est basée sur l’injection d’eau à très haute pression
d. Utilise l’énergie de pression sur un bulbe

(III) Exercices numériques (2 fois 5 points)

Solaire Thermique
On considère une installation de production d’ECS collective composée :
- De capteurs solaires pour assurer le préchauffage de l’eau soutirée
- D’un appoint pour assurer le complément et maintenir la température de la
boucle de distribution
On prend des hypothèses simplificatrices :
- Les capteurs solaires fournissent en permanence de l’eau à 45°C, et l’échangeur
immergé dans le ballon n’a pas de pincement (l’eau est préchauffée jusque 45°C
en permanence)
- L’eau soutirée est puisée à débit constant : 8 m3/ jour = 0.333 m3/h
- On néglige les pertes des ballons et les consommations des circulateurs
Les autres hypothèses sont indiquées sur le schéma :
- L’appoint régule pour maintenir 58°C en permanence au départ de la distribution
- Le retour de boucle revient à 52 °C avec un débit de 0.8 m3/h
- La température de l’eau froide est de 15°C
Calculer la part d’énergie renouvelable (solaire) par rapport au besoin total dans les 2
cas suivants :
On rappelle :
- La valeur de Rho x Cp=1.16 kWh/K/m3 (masse volumique x chaleur massique)
- La température d’un mélange : T3 = (T1.Q1 + T2.Q2) / Q3
Cas n° 1 :

Cas n°2 (erreur de raccordement du retour de bouclage)

Réponse :
Le besoin total est la somme du besoin utile au chauffage de l’eau soutirée et du besoin
lié au maintien en température de la boucle :
Besoin utile = 0.333 * 1.16 * (58-15) = 16.61 kW
Besoin boucle = 0.8 * 1.16 * (58-52) = 5.57 kW
Besoin total = 16.61 + 5.57 = 22.18 kW
Apports EnR (cas n°1) = 0.333 * 1.16 * (45-15) = 11.59 kW
Part des EnR (cas n°1) sur le besoin total = (environ) 52 %
Cas n°2 : il faut calculer le débit (Q3) et la température (T3) d’entrée dans le premier
ballon :
Q3 = 0.333 + 0.8 = 1.133 m3/h
T3 = (0.333*15 + 0.8 * 52) / (0.333+0.8) = 41.125 °C
Apport EnR (cas n°2) = (0.333 + 0.8) * 1.16 * (45-41.125) = 5.09 kW
Part des EnR (cas n°2) sur le besoin total = (environ) 23%

Ce diagramme représente le bilan énergétique de l’Europe en 2007 (source : Global


Chance),
Répondre aux questions suivantes

L’efficacité du système énergétique est de 70%. Comment la calculez-vous ?


Energie finale / énergie primaire = 1298 / 1846 = 70%

Si l’on considère que le nucléaire est « Européen », quel est le taux d’indépendance
énergétique ?
Part de l’énergie primaire non importée sur l’énergie primaire totale, soit

Produite en Europe :188,5 (charbon)+120 (pétrole)+ 166 (gaz) + 242 (nucléaire) + 139
(renouvelables) soit 857
Total primaire 324,7 + 705,2+ 431,8+ 242,8+ 141,3
Soit 1845
857/1845 = 0,46 ou 46%

L’uranium, source de la « chaleur nucléaire » est en réalité importé, soit un taux de 0.,33
On peut également ajouter l’import d’électricité (marginal) dans l’équation

Quelle est l’efficacité du système électrique ?


Production des centrales électriques / énergie primaire consommée = (élec
242.9+chaleur 55.3-import elec 0.9)/ (726.7)=41%
Attention, comme il y a des centrales en cogénération, la production des centrales
électriques intègre de la production de chaleur (valorisable), il faut la prendre en
compte pour avoir l’efficacité.

Combien y-a-t-il de pertes dans le système électrique ?


429,4 Mtep

Sous quelles formes se font principalement ces pertes ?


Chaleur rejetée au milieu naturel (refroidissement du condenseur des centrales
électriques)

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