Energie Renouvlable

Université HASSAN II de Casablanca
Faculté des Sciences Ben M’sik, Casablanca
Master Energies Renouvelables & Matériaux
Introduction aux énergies

renouvelables
Cours du Pr. Youssef NAIMI
2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 1

1. Introduction
• L’énergie est indispensable pour le
développement économique et à l’amélioration
des conditions de vie.
• Il en faut pour fabriquer les biens, pour se
déplacer, se chauffer,…
• La consommation d’énergie augmente.
• La planète va vers un manque d’énergie.
• Ainsi, toutes les sources d’énergie seront
sollicitées.

1. Introduction
• DEFINITION
– Les énergie renouvelables désignent les
formes d’énergies dont le taux de génération
est équivalent ou supérieur au taux de leur
consommation.
– Elles sont pratiquement inépuisables et sont
pour la plupart issues de l’activité solaire

2. différentes sources d’énergie
• Actuellement, 80% de l’énergie est produite grâce la
combustion des carburants fossiles ou la fission
nucléaire de l’uranium 235.
• Les ressources renouvelables d’énergie :
– L’hydroélectricité (technologie parfaitement maîtrisée),
– le solaire thermique et photovoltaïque,
– les éoliennes,
– l’énergie des marrées,
– la biomasse,
– la géothermie, …

Vocabulaire
• L’unité scientifique officielle de mesure de l’énergie est le joule.
• On utilise également, et pas seulement pour l’électricité, le
kilowattheure, kWh. 1 million de joules, ou 1 MJ, vaut 0,2778 kWh.
• Pour des raisons de commodité, les productions et consommations
d’énergie “primaire” ou d’énergie “finale” sont exprimées dans une unité
commune, la tonne d’équivalent pétrole, tep, et son multiple Mtep, le
million de tep. 1 tep = 41,8 GJ (1 Giga Joules = 109 J).
• Energie Primaire: avant transformation dans les centrales thermiques à

combustibles fossiles produisant de la chaleur et, ou de l’électricité ; les
raffineries des produits pétroliers.
• Energie Finale: produits énergétiques livrés au consommateur final
(combustibles, carburants, chaleur, électricité).

• La comptabilité en tep des combustibles fossiles (ou du bois) pose peu de
problèmes : les équivalences en tep sont calculées à partir des pouvoirs
calorifiques de ces différents produits énergétiques.
• La production pétrolière est souvent exprimée en “barils par jour” et : 7,3
barils = 1 tonne de pétrole (=1 tep) (une production de 1 baril par jour
équivaut à 50 tonnes par an).
• Le coût du pétrole brut est souvent exprimée en “dollars par baril”.
• Les productions et les consommations d’électricité sont mesurées en kWh
ou en TWh (teraWh = milliard de kWh).
• Pour convertir en tep des kWh, les systèmes statistiques internationaux
ont adopté, pour la consommation finale d’électricité, la correspondance
en unités physiques : 1000 kWh = 0,086 tep ou 1TWh = 0,086 Mtep.
• Une particularité de la comptabilité énergétique internationale concerne la
comptabilité de l’électricité dite “primaire” qui est produite par d’autres
moyens que les combustibles fossiles (hydraulique, nucléaire, géothermie,
éolien ou solaire).

• Pour l’électricité d’origine nucléaire, on comptabilise comme énergie
primaire la chaleur produite par les réacteurs nucléaires et utilisée
pour produire de l’électricité, soit : 0,26 Mtep par TWh produit.
• Pour l’électricité d’origine hydraulique, éolienne, solaire, produite
sans cycle thermodynamique, on comptabilise comme énergie
primaire l’équivalent thermique par effet joule de l’électricité
produite, soit 0,086 Mtep par TWh.
• À même production d’électricité, l’électricité d’origine hydraulique
n’est comptabilisée en système international qu’au tiers de la valeur
du nucléaire dans les bilans en énergie primaire exprimés en tep.
• Du fait de ces difficultés, il est recommandé d’utiliser le kWh lorsque
l’on parle de la production d’électricité primaire.

Production d'énergie primaire au Maroc par
source (ktep)
Source 1990 % 2000 % 2010 %
Charbon 295 20,4 17 1,3
Pétrole 14 1,0 12 0,9 9 0,5
Gaz naturel 43 3,0 38 2,8 45 2,3
Total fossiles 352 24,3 67 5,0 54 2,8
Hydraulique 105 7,2 62 4,6 298 15,5
Biomasse-déchets 992 68,5 1 217 90,1 1 510 78,7
Solaire, éolien, géoth. 6 0,4 57 3,0
Total EnR 1 097 75,7 1 285 95,1 1 865 97,2
Total 1 449 100 1 351 100 1 919 100

Production d'énergie primaire au Maroc par
source (ktep)
% var.
Source 2011 2012 2013 2014
2014 2014/1990
Charbon 0 -100 %
Pétrole 9 7 7 5 0,3 -64 %
Gaz naturel 51 67 83 85 4,8 +98 %
Total fossiles 60 74 90 90 5,1 -74 %
Hydraulique 173 140 222 141 8,0 +34 %
Biomasse-déchets 1 460 1 414 1 389 1 366 77,5 +38 %
Solaire, éolien, géoth. 60 63 127 165 9,4 ns
Total EnR 1 460 1 617 1 738 1 672 94,9 +52 %
Total 1 693 1 691 1 828 1 762 100 +22 %

2.1. Hydraulique
• C’est la première source d’énergie renouvelable.
• La puissance installée dans le monde atteint 1 246 GW
pour une production annuelle de 4 102 TWh.
• Les hydro-générateurs sont constitués d’une turbine
hydraulique associée à une génératrice électrique. Les
rendements de conversion sont de l’ordre de 60 à 90 %.
• Certains régions du monde (Norvège, Québec,
Amazonie, chine, …) sont plus favorisées que d’autres.
• Lorsque le relief le permet, l’hydraulique offre un
intéressant moyen de stockage de l’énergie « stockage
hydraulique gravitaire ».

Puissance installée et production
d'hydroélectricité en 2016
Puissance pompage-
Ajouts 2016 Production
Région totale turbinage
GW 2016 (TWh)
fin 2016 (GW) GW
Afrique 33,6 3,4 3,4 106
Asie méridionale et
166,4 7,5 1,3 493
centrale
Asie orientale et
457,5 64,7 14,15 1 497
Pacifique
Europe 223,0 50,5 1,8 595
Amérique du nord
200,9 22,6 1,05 702
et centrale
Amérique du sud 164,1 1,0 9,7 709
Monde 1 246 149,7 31,5 4 102
The World Factbook : World - Electricity - installed generating capacity [archive] - The World Factbook,
CIA
Principaux pays producteurs
pompage- Ajouts Production
Pays Pt fin 2016 (GW)
turbinage GW 2016 GW 2016 (TWh)
Chine 331,1 26,7 11,74 1 180,7
Brésil 98,0 0,03 6,37 410,2
Canada 79,3 0,2 0,12 379,6
États-Unis 102,5 22,4 0,38 266,4
Russie 48,1 1,4 0,17 178,3
Norvège 31,6 1,4 0,25 144,0
Inde 52,0 4,8 0,48 120,5
Japon 49,9 27,6 - 92,0
Venezuela 15,4 - - 80,0
Viêt-Nam 16,3 - 1,09 71,1
Turquie 26,2 - 0,36 67,0
France 25,4 7,0 0,01 64,5
Paraguay 8,8 - - 62,4
Suède 16,4 0,1 - 61,2
pompage- Ajouts Production
Pays Pt fin 2016 (GW)
turbinage GW 2016 GW 2016 (TWh)
Maroc 1,306 0,464 -
Projet Centrale hydroélectrique

STEP ABDELMOUMEN (350 MW)
Type : Centrale hydroélectrique
Région : Taroudant
Puissance : 350 MW
Technologie : Station de Transfert
d’Energie par Pompage
Mise en service : 1er trimestre 2021
DEFINITION DU PROJET
Le projet STEP Abdelmoumen, est situé à environ 70 km au Nord-Est de la ville
d'Agadir dans la Province de TAROUDANT.
Cette STEP vient renforcer celle existante d'Afourer (460 MW).

FINALITÉ ET OBJECTIF DU PROJET
Ce projet permettra principalement de :
• optimiser l’exploitation des moyens de production ;
• participer à la satisfaction de la demande en électricité du pays
en période de pointe ;
• participer au stockage de l’énergie renouvelable, objet du
Programme National Solaire (2000 MW) et Eolien (2000 MW) à
l’horizon 2020, et en particulier celle d’origine éolienne et
valoriser cette énergie propre via un placement optimal ;
• atténuer l’impact de l’intermittence des moyens de production
éoliens et solaires avec les possibilités de stockage qu’offre
l’utilisation d’une STEP ;
• améliorer la stabilité du réseau électrique de transport d’énergie
du sud.
• Ce projet permettra également de développer la région sur le
plan social et économique, de réduire les émissions de CO2 et
des gaz à effet de serre et de préserver les ressources en eau
puisque la STEP fonctionne en circuit fermé et ne consomme
pratiquement pas d’eau.
DESCRIPTIF DU PROJET
• Le projet comprend essentiellement :
– Un bassin supérieur de stockage d'eau d'un volume utile de 1 300 000 m3.
– Un circuit d'eau d'environ 3 km reliant les deux bassins et alimentant
l'usine, constitué essentiellement d'une conduite forcée extérieure en acier,
de diamètre variable entre 4 m et 5 m et d'une longueur de 2.1 Km.
– Une usine extérieure abritant deux groupes réversibles pompes- turbines
mono-étage de 175 MW de puissance unitaire.
– Un bassin inférieur de stockage d'eau d'un volume utile de 1 300 000 m3.
– Un poste extérieur 225 kV situé à coté de la centrale, comprenant 2
arrivées groupes et 4 départs lignes.
– Une station d'alimentation de premier remplissage et d'appoint en eau des
bassins à partir de la retenue du barrage existant.
– Des routes d'accès aux différents ouvrages de la STEP.
• Les performances du projet sont :
• Puissance en turbinage 2 x 175 MW
• Puissance en pompage 2 x 160 MW
• Production turbinage annuelle 616 GWh
• Consommation pompage annuelle 812 GWh

2.2. Energie solaire
• Le soleil, bien que distant de
plus de 150 millions de
kilomètres de nous, demeure
notre plus grande source
d'énergie même si elle est
intermittente avec l'alternance
jour/nuit (1,7 1014 kW est
interceptée par la terre).
• L'énergie solaire, peut être
convertie en chaleur, puis en
mécanique, puis en électricité,
ou directement en électricité.

La quantité d’énergie captée par la planète terre (venant du soleil) pendant
une heure pourrait suffire à couvrir les besoins énergétiques mondiaux
pendant un an.
Eclairement - Irradiance
• On définit l‘éclairement ou irradiance comme une

puissance reçue par une surface. Il s'exprime en W/m2
(watt par mètre carré). Le S.I. (système international
d’unités) recommande d’utiliser le symbole E.
• L'irradiation solaire ou rayonnement solaire peut être
définie aussi comme l'énergie reçue par une surface.
Elle s'exprime en J m-2 (joule par mètre carré). L'ISES
(International Solar Energy Society) recommande le
symbole H.
• D'autres unités plus courantes sont le kWh/m2
(kilowattheure par mètre carré).
• L’irradiance solaire moyenne hors atmosphère est de :
E = 1 367 W/m2.
• En tenant compte de l’alternance jour nuit, de la latitude,
de l’altitude et des conditions climatiques, l’irradiance
solaire varie de zéro à environ E = 1000 W/m2 au niveau
du sol.
• En moyenne sur l’année, l’irradiance sur terre est de :
E = 180 W/m2 (soit : H = 1 650 kWh/m² par an)
• Elle varie de :
E = 85 à 290 W/m2 (soit : 750 à 2550 kWh/m2 par an).

L'éclairement solaire direct
extra-atmosphérique est
appelé constante solaire.
L'épaisseur de l’atmosphère à Au sol, le rayonnement solaire global

traverser est caractérisée dépend (G) reçu par une surface plane
d'inclinaison quelconque est constituée
de l’inclinaison du soleil.
de 3 composants principaux.
Solaire thermique
• Les rayons solaires sont concentrée par un disque parabolique, un
capteur cylindro-parabolique ou un système de miroirs,
• Les centrales thermodynamiques permettent d’exploiter directement
la chaleur rayonnée par le soleil pour chauffer l’eau en vapeur via
un liquide caloporteur.
• Une température suffisamment éleveée est atteint qui permet de
générer de l’électricité via une turbine et un alternateur.
• Le prix de revient du kWh électrique est intéressant pour de grandes
installations, ce système est difficilement applicable pour de petites
installations et son intégration dans le bâti n’est pas évidente.
• Même avec le faible rendement des turbines à vapeur (30 %), on
peut envisager une production annuelle de 4 106 kWh avec une
puissance électrique de 3 MW environ.

Concentrations des rayons solaires
– Les trois principaux types de centrales Absorber tube
solaires :
Parabolic-trough
• Les capteurs cylindro- piping
reflectors
paraboliques (500 °C),

Receiver/
Motor
Reflector
• Les capteurs disque-

paraboliques (1 000 °C),
Receiverr
• Les centrales à tour (1 000 °C).
2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI Heliostats

23
2.2.1.1 Capteurs cylindro-
paraboliques (parabolic through)
• Ce sont des capteurs (miroirs) cylindro-
paraboliques, au fond desquels se trouve
un tube parcouru par un liquide
caloporteur.
• Leur axe de rotation orienté Nord-Sud
permet le suivi du soleil d’Est en Ouest.

Tube récepteur contenant le
fluide caloporteurs
(Absorber tube)
Réflecteurs
cylindro-paraboliques
piping (concentrateurs)
Capteur cylindro-parabolique (Parabolic Troughs)

Structure en Réflecteurs cylindro-
acier parabolique
Tube récepteur
Pylônes Fondations

Le Capteur cylindro-parabolique suivant le
mouvement du soleil
Coucher du soleil
Le collecteur tournant autour de son axe

Equation du cylindre parabolique

r F
X
Y = X2 /4.F
r = 2F/ 1+cos()

Paramètres de design et de performance dans les collecteurs
cylindro-paraboliques (CSP)
• Trois paramètres de design :
– Angle d’acceptation (acceptance angle) β : c’est l’angle maximal qui
peut être formé par deux rayons solaires du plan transversal au
collecteur et qui interceptent le tube absorbeur après réflexion sur le
miroir parabolique.
– La valeur minimale pratique de β est 0,53° (valeur moyenne de l’angle
solide sous lequel la sphère du soleil est vue sur terre). Ce qui veut dire que si
β < 0,53°, il y aura des pertes des rayonnements solaires
– Plus l’angle d’acceptation est petit, plus le système de poursuite du
soleil doit être précis.
– En fait, la valeur recommandée pour β est 1 à 2°.
– Des valeurs plus petites exigent beaucoup de précision du système de
poursuite du soleil
– Alors que des valeurs plus grandes entrainent un taux de
concentration plus petit, et ainsi des températures de fonctionnement
plus petites.
– Taux de concentration géométrique ( Geometric
Concentration Ratio) C : c’est le rapport entre la
surface apparente du collecteur la surface totale du
tube absorbeur : la  l la
C 
  do  l   do
– Les valeurs habituelles du taux de concentration des
CSP est de l’ordre de 20, alors que la valeur
théorique maximale est de l’ordre de 70.
– Les taux de concentration élevés sont associés à des
angles d’acceptation petits, ce qui nécessite
l’installation de système de poursuite du soleil très
précis, et par suite, un coût très élevé.
– Angle de la courbure de la jante (Rim angle) : il est directement
relié à la largeur apparente de l’arc collecteur est peut être
calculée en fonction de la distance focale de la parabole, à partir
de l’équation :
la 
 tan 
4 f 2
– Les valeurs usuelles de l’angle de la jante dans les CSP sont
entre 70° et 110°.
– Des valeurs plus petites ne sont pas envisageables car cela
réduit la surface apparente.
– Des valeurs supérieures à 110° impliquent une augmentation de
la surface de réflexion sans augmenter la largeur apparente(ne
présentent pas un rapport rendement/prix)

Rendements dans les collecteurs cylindro-paraboliques (CSP)
• Une quantité importante de la radiation solaire est perdue
à cause de plusieurs facteurs. Ces pertes peuvent être
divisées en trois groupes :
A. Pertes optiques
B. Pertes thermiques
C. Pertes géométriques.
A. Les pertes optiques sont associées à quatre paramètres :
– Réflectivité, . Valeur typique  = 0.9
– Facteur d’interception, . Valeur typique  = 0.95
– Transmissivité du verre, . Valeur typique  = 0.93
– Absorptivité du revêtement absorbeur, α. Valeur typique α =
0.95
• Le rendement optique total est le produit :
opt , 0         0
En général, il est de l’ordre de 0,70 à 0,76
B. Pertes thermiques du Collecteur vers l’ambiant :

 W 
PQ ,Coll amb  U L ,coll    d o  l  Tabs  Tamb  ;  2 
 mcoll  K 
U L ,abs
Avec U L ,col 
C
- La variation des pertes thermiques est donnée par
l’équation :
 W 
U L ,abs  a  b  Tabs  Tamb   c  Tabs  Tamb   2 
2
;
 mabs  K 

- Valeurs des coefficients a, b et c :
Tabs / °C a b c
< 200 0,687257 0,001941 0,000026
>200 ; < 300 1,433242 - 0,00566 0,000046
> 300 2,895474 - 0,0164 0,000065
- La valeur typique pour les tubes absorbeurs avec un vide

dans le domaine entre le tube en acier et le tube
couvercle en verre est inférieur à 5 W/m2abs

2.2.1.2 Capteur disque-parabolique
Récepteur/Moteur
Réflecteur
Collecteur disque-parabolique
2.2.1.3. Centrale à tour
Récepteur
Heliostats focalisants
Principe des centrales à tour

Plataforma Solar de Almería
Spain

La centrale solaire à tour THEMIS
de Font-Romeu

2.2.2. Solaire photovoltaïque
• Un système de conversion photovoltaïque
relié au réseau alternatif comprend un
ensemble de module PV associés en
série et en parallèle débitant dans un
convertisseur électronique de puissance.
• L’orientation des modules PV est
généralement fixe pour des raisons de coût
et de robustesse.
• Dans l’hémisphère nord, une orientation
sud est souhaitable avec une inclinaison
par rapport à l’horizontal.
• Une inclinaison minimale, favorise la
production d’été, tandis qu’une inclinaison
importante maximise celle de l’hiver.

2.2.2.1 Avantages et inconvénients des PV
•Avantages :
–La génération directe de l’électricité,
–La conversion photovoltaïque est statique (silence et

fiabilité),
–Exploitation sur les toits des bâtiments (décentralisation).

•Inconvénients :
–Les cellules au silicium cristallin (environ 84 % de la
production) ont un rendement de 12 à 16 %,
–Prix élevé.
• Pour arriver à un coût acceptable, il faut :
– Soit, un ensoleillement important,
– Soit, un éloignement au réseau,
– Ou encore, de fortes subventions.
•Perspectives :
–Des dispositifs à concentrations et multi jonctions
promettent rendements futurs de 40%,
–Des technologies à couches minces,
–La technologie à silicium amorphe (moins chère) avec
un rendement entre 6 et 9%.
Principe du Photovoltaïque
Les propriétés électroniques des solides sont habituellement
décrites en termes de modèles de bandes, qui traitent du
comportement d’un électron évoluant dans le champ crée par
le noyau atomique et tous les autres électrons.
Lorsque les atomes sont
assemblés en réseau solide
contenant environ 5.1022
atomes/cm3 (tel que Cu, Si ou
TiO2), de nouvelles orbitales
moléculaires se créent.
Ces orbitales sont si voisines
qu’elles forment
essentiellement des bandes
continues.
• Les orbitales liantes,
remplies, constituent la
bande de valence,
• les orbitales anti-liantes,
vides, constituent la bande
de conduction.
• Ces bandes sont

séparées par une région
interdite ou bande vide,
d’énergie Eg, qui est
habituellement de quelques
électrons-volts.
Formation de bandes dans les solides par réunion des
atomes isolés en un réseau.
Conducteurs :
• Lorsque Eg << kT, ou lorsque les bandes de valences

et de conduction se recouvrent, le matériau est un bon
conducteur de l’électricité (par exemple Cu, Ag).
• il existe dans le solide des niveaux électronique qui

sont remplis et vides pratiquement à la même énergie
• un électron peut passer d’un niveau à l’autre avec

seulement une faible énergie d’activation.

Semi-conducteurs :
Pour des valeurs relativement plus élevée de Eg (par
exemple dans le cas de Si, pour lequel Eg = 1,1 eV),
• la bande de valence (BV) est presque remplie et
• la bande conductrice (BC) est presque vide.
L’excitation thermique des électrons produit
• le transfert des électrons de BV à BC,
• libère un trou dans BV
• Le trou est rempli par un électron de BV
• électricité.
Un tel matériau est appelé semi-conducteur intrinsèque
la densité ni d’électrons de BC et la densité pi de trous dans
BV sont données par l’expression :
  Eg 
ni  pi  2,5  10 exp
19
 cm 3 (à T  25 C )
 2kT 
Pour le silicium, par exemple, ni + pi  1,4.1010 cm-3.
Les transporteurs mobiles (électrons et trous) se déplacent
dans le semi-conducteur de la même manière que les ions
en solution.
Les mobilités un et up de ces espèces sont supérieures de
plusieurs puissances de 10 à celles des ions en solution.
pour le silicium, un = 1350 et up = 480 cm2.V.s-1.
Bandes d’énergie et représentation bidimensionnelle d’un réseau de semi-conducteur intrinsèque.
(a) : Au zéro absolu (ou Eg >> kT) et pour un réseau parfait, il n’y a ni trou ni électron. (b) : A
une température pour laquelle quelques liaisons du réseau sont rompues, produisant des électrons
dans BC et des trous dans BV. EF représente le niveau de Fermi.
Isolants
Pour les matériaux tels que Eg > 1,5 eV, il y a si peu de

transporteurs créés par excitation thermique à température
ambiante qu’à l’état pur.
Ces solides sont des isolants électriques.
par exemple GaP et TiO2, pour lesquels Eg vaut
respectivement 2,2 et 3,0 eV.

Semi-conducteur extrinsèque
Un matériau dopé avec un atome donneur est appelé semi-
conducteur de type n.
Des électrons dans la BC et des trous dans la BV peuvent
aussi être introduits dans le matériau pour produire des
semi-conducteurs extrinsèques, par addition d’accepteurs
ou de donneurs (d’électrons) appelés dopants.
l’arsenic (élément du groupe V) se conduit-il comme un
matériau donneur d’électrons lorsqu’il est adjoint au silicium
(élément du groupe IV)
il introduit un niveau énergétique ED proche (à 0,05 eV

environ) du bas de la BC.

A la température ambiante, la plupart des atomes donneurs

vont être ionisés, chacun fournissant un électron dans la BC
et laissant un site déficitaire positif sur le noyau de l’atome
donneur
Si, par exemple, la quantité de dopant est de l’ordre de 1
ppm, la densité ND de donneurs sera environ 5.1016 cm-3 ;
sera essentiellement la densité n d’électrons dans BC.
La densité p de trous est donnée par :
ni2
p p ≈ 4000 cm-3
ND

Un matériau dopé avec un atome accepteur est appelé semi-

conducteur de type p.
Si un accepteur (tel que le gallium, qui est un élément du
groupe III) est ajouté au silicium, il introduit un niveau
d’énergie EA proche du haut de la bande de valence
les électrons excités thermiquement passent de la BV à ces
sites accepteurs
ils laissent derrière eux des trous mobiles dans la BV et il y
a formation de sites accepteurs isolés chargés
négativement.

la densité NA d’accepteurs, lorsqu’on a ajouté 5.1016 atomes

d’accepteur par cm3, est-elle la même que la densité p des
trous.
La densité n des électrons de BC est donnée par :
ni2
n n ≈ 4000 cm-3
NA

(a) Semi-conducteur de type n. (b) Semi-conducteur de type p.

Niveau de Fermi
Définition : EF est l’énergie pour laquelle la probabilité
d’occupation d’un niveau énergétique est ½.
Pour un semi-conducteur intrinsèque à la température
ambiante, EF se situe dans la bande interdite, à mi-chemin
entre BV et BC.
Pour un matériau dopé, la place de EF dépend du niveau de
dopage NA ou ND.
pour des solides de type n fortement dopés (ND > 1017 cm-3),
EF se trouve légèrement au-dessous de la limite de BC.
De même, pour des matériaux de type p modérément ou
fortement dopés, EF se trouve juste au-dessus de la limite
de BV.
Niveau de Fermi
le niveau de Fermi d’une phase α peut être identifié au
potentiel électrochimique d’un électron dans la phase α :


EF   e   e  e (en eV)
Relations entre niveaux d’énergie, Φ (travail d’extraction) et EA (affinité

électronique) pour un métal (a) et pour un semi-conducteur (b).
Effet Photovoltaïque
HISTORIQUE
• Le terme photovoltaïque provient de photo qui signifie
lumière, et de voltaïque qui signifie électricité, désignant
donc la production d’électricité à partir de lumière.
• L'effet photovoltaïque a été découvert par Antoine
Becquerel en 1839. Einstein expliqua ce phénomène en
1912 (et obtint le prix Nobel de physique sur ses travaux
en 1921).
• En 1954, trois chercheur américains (Charpin, Pearson
et Price) des laboratoires BELL mirent au point la
première cellule photovoltaïque au silicium avec un
rendement de 4%.

Principe de fonctionnement
• L’énergie de Gap Eg, pour un semi-conducteur est
d’environ 0,6 à 2 eV.
• Elle de 1,12 pour le silicium cristallin(c-Si) et de 1,8 eV
pour le silicium amorphe (a-Si).
• L’énergie des photons, fonction de la longueur d'onde de
la lumière, doit être supérieue ou égal à l’énergie de gap
Eg.
les paires d’électrons trous créées par les photons ont
tendance à se recombiner très rapidement. Pour ralentir
ce phénomène et permettre leur récupération vers les
électrodes, un champ électrique est créé par une
jonction PN.

Principe de fonctionnement

Réponse spectrale des cellules
photovoltaïques
• Suivant l'énergie de gap Eg du semi-conducteur,
les photons ayant une énergie inférieure à Eg ne
pourront pas être utilisés, et seront donc
convertis en chaleur.
• Les photons ayant une énergie supérieure à Eg
pourront eux déloger un électron utile, mais
l’énergie excédentaire sera perdue elle aussi.
• C’est ce que montre le schéma suivant :

photovoltaïques

photovoltaïques
• Ce schéma montre l’exploitation du spectre solaire hors
atmosphère par une photopile au silicium.
• La zone A correspond à l’énergie perdue par les photons
non absorbés (environ 23,5 %).
• La zone B correspond à l’excès d’énergie, non utilisée,
par les photons d’énergie supérieur à Eg (environ 33 %).
• A ces pertes, s’ajoute celle du facteur de forme, de la
réflexion, de la surface des collecteurs …
• pour en final descendre à 10 – 15 %.

2.3. Le vent (Aérogénérateur ou
éolienne)
• Il a fallu plusieurs décennies pour réaliser des éoliennes
silencieuses, esthétiques et résistances aux conditions
météorologiques.
• Zones assez ventée (100 W à 30 kW), pour site isolé
non raccordé au réseau.
• Zones suffisamment ventée (200 kW à 3 MW), pour site
isolé raccordé au réseau.
• En fin 2002, plus de 30 GW étaient installées dans le
monde pour environ 50 109 kWh annuelle.

• Les aérogénérateurs actuels
sont presque tous à axe
horizontal.
• Il comprennent :
– Un mât (Pylône support ou tour),
– Une nacelle supportant la
turbine,
– La turbine généralement à trois
pâles,
– Génératrice.
• La plupart des systèmes

intègrent un multiplicateur de
vitesse entre la turbine (lente) et
la génératrice (rapide).
Emplacement (obstacles)
• Barrage au vent par une construction
ou un arbre de hauteur h :
• Effet d’une colline dans le

champ du vent :

Variation de la puissance avec la hauteur

Aérogénérateur de faible puissance
• (Selon la norme IEC 61400-2 Ed 2)

– Surface de captage inférieure à 200 m2
– Diamètre du rotor < 15 m
– Puissance unitaire 0-50 kW

Calcul
de l’énergie pour une éolienne
E (Wh/jour) = A (m2)*DPE (W/m2) * Cp * 24 (heures/jour)
• Exemple (Aérogénérateur Bornay INCLIN 1500) :

Données :
–Rayon de rotor : R = 1.5 mètres ; A = R2 = 7 m2.
–DPE (Densité de Puissance Eolienne) dépend du lieu
(carte régionale) = 150 W/m2.
–Cp (coefficient de puissance) = 0,2.
Calcul:
E (Wh/JOUR) = 7 (m2)*150 (W/m2) * 0.2 * 24 (Heures/jour)
RESULTAT:
E = 5 kWh/jour
Densité de puissance Éolienne (DPE)

Ferme d’éolienne en France

Gisement éolien du Maroc

Station d’éolienne Abdelkhalek
TOURAIS ou (El Koudia El Baida)

Caractéristiques techniques du parc
éolien de Koudia al Baïda
• Situation géographique : 20 km au nord de Tétouan, 30
km à l'est de Tanger
• Nombre d'éoliennes : 84 réparties le long d'une crête de
8 km de long à une altitude comprise entre 370 et 560 m
• Puissance : 600 kW chacune
• Puissance totale installée : 50,4 mégawatts
• Poids d'une éolienne : 26 tonnes
• Hauteur des tours : 45 mètres
• Hélice tripale : diamètre 42 ou 44 mètres
• Poids d'une pale : 8,5 tonnes d’acier et de fibres de verre.

Nacelle de l’éolienne

Les Pales

Différents composants de la nacelle de
l’éolienne
1. Automate,
2. Girouette située à l’arrière de la nacelle,
3. Moteurs d’orientation,
4. Pales,
5. Axe lent,
6. Multiplicateur,
7. Axe rapide,
8. Génératrice,
9. Unité hydraulique,
10. Roulement,
11. Frein à disque.
Fonctionnement des éoliennes
• Lorsque la vitesse du vent est suffisante (15 km/h), le rotor

tourne à sa vitesse nominale (environ 30 tours par minute)
et la génératrice à 1,500 tours par minute.
• La génératrice délivre alors un courant électrique alternatif
d’une tension de 690 volts, dont l’intensité varie en fonction
de la vitesse du vent.
• Lorsque la vitesse du vent dépasse 90 km/h, les pales sont
mises en drapeau (parallèles à la direction du vent) et leur
portance devient quasiment nulle.

Fonctionnement des éoliennes
• Toutes ces opérations sont entièrement automatiques et

gérées par ordinateur. En cas d’arrêt d’urgence, un frein
à disque (11) placé sur l’axe rapide permet de mettre
l’éolienne en sécurité.
• Au pied de chaque éolienne, un transformateur convertit
la tension de 690 volt en 22 000 volts, tension de
transport jusqu’à la station HT/MT.
• Cette tension est élevée à 60 000 volts, tension de
transport du réseau national de l’Office National de
l’Electricité, sur lequel toute l’électricité produite est
déversée.

2.4. L’énergie marine
(houles et marées)
• L'énergie des océans est potentiellement importante.
• Mais, elle est très dispersée et loin des lieux de
consommation donc difficile à collecter.
• La seule qui ait été vraiment captée jusqu'ici est
l'énergie des marées mais seulement sur quelques
sites.
• Cette énergie potentielle est captée par des centrales
marémotrices.
• Près des côtes, l'amplitude des marées entre le
niveau de basse mer et le niveau de haute mer peut
dépasser dans certains sites 15 m (baie de Fundy au
Canada).
• L'énergie engendrée par les vagues et l'énergie
thermique sont d'autres potentialités liées à
l'exploitation de la mer.
2.4.1. générateur utilisant la houle
• La houle (origine = vent) représente un immense
gisement d’énergie.
• La puissance s’exprime par rapport à l’unité de front de
vague (atteint quelques10 kW/m).
• La puissance moyenne des côtes atlantiques est entre
15 et 80 kW/m.
• Générateurs intéressants pour l’alimentation de balises
en mer, pour les plates-formes pétrolières ou pour
production d’énergie à grande échelle (réseau).
• Grand problème = hostilité du milieu marin (tempêtes,
corrosion).
• De nombreuses idées ont conduit à des systèmes très
variés. Nous citons les principaux dispositifs.

2.4.1.1. Barrages à houles sur les côtes
(système à déferlement)
Turbine et alternateur
Canalisation vers turbine
Canal de Réservoir
retour
Canal convergeant
en pente

2.4.1.2. système à flotteurs en surface
ou semi-immergé

Pelamis Wave Power

2.4.1.3. système à colonne oscillante

2.4.1.4. système à flotteur immergé
10 m
Flotteur
Stator du générateur
linéaire
Axe de guidage Support guide vertical
Fond marin ou arrimage

2.4.2. Les centrales marémotrices
• C’est un barrage muni de "pertuis" (ouvertures) : lorsque

la marée monte, les pertuis sont ouverts et le niveau de
l'eau monte dans le bassin.
• Dès que la mer redescend, on ferme les pertuis pour
conserver l'eau.
• Puis, dès que la différence de hauteur entre le niveau du
bassin et celui de la mer est suffisante, on peut "libérer"
l'eau du bassin en la dirigeant vers des turbines qui vont
générer de l'électricité.
• L'énergie des marées est variable mais elle peut être
prévue des années à l'avance.
• C'est l'investissement qui coûte le plus cher dans une
centrale marémotrice, le coût d'exploitation est en
revanche très faible vu le peu de frais de maintenance.²

2.4.2. Les centrales marémotrices
• Les centrales marémotrices exigent:
– des investissements lourds,
– un fonctionnement intermittent,
• Mais:
– il n'y a pas de combustible,
– peu de frais d'exploitation, de maintenance,
– une forte disponibilité.
• La première et la plus puissante usine marémotrice au
monde fut construite en France en 1966 dans l'estuaire
de La Rance avec une puissance de 240 MW.
• Les autres sont beaucoup plus petites (la plus
importante se situe dans la baie de Fundy au Canada
avec une puissance de 18 MW).

2.5. Énergie de la biomasse (énergie en
provenance des végétaux)
• On peut aussi l’appeler "houille verte".
• Elle est renouvelable puisque les plantes
repoussent pratiquement sans cesse grâce à
l'énergie solaire et au processus de
photosynthèse qui en résulte :
– Anabolisme :
n [CO2 + H2O] + énergie → n (CH2On)
– Catabolisme :
[CH2O]n + nO2 → n[CO2 + H2O] + énergie
On regroupe les termes d'anabolisme et de
catabolisme sous le nom de métabolisme.

2.5. La géothermie
Baigneurs autour d'une centrale géothermique,

Islande
Centrale géothermique, Philippine

Energie
1) Petit Larousse Illustré :
Energie = Force morale; fermeté, puissance, vigueur.
2) Physique : Grandeur caractérisant un système et

exprimant sa capacité à modifier l'état d'autres systèmes
avec lesquels il entre en interaction. Unité en système
international : le Joule
Retenons : Energie : capacité d'action, de force.
Quelles relations avec les notions de Force, de Travail, de

Puissance

Force
1) Petit Larousse Illustré :
Force = Energie, vigueur physique ( confusion des concepts de
force et d'énergie)
2) Mécanique:
Force = toute cause capable de déformer un corps, d'en modifier
l'état de repos ou de mouvement.
1687 Isaac Newton F = m*gamma (Unité =Newton).

La pesanteur, à la surface de la terre, accélère une masse de 9,81
m/s²
Une masse de 1 kg pèse 9,81 newton. (environ 10 newton)
La vitesse possède une direction et une intensité, C'est un

vecteur. L'accélération et la force sont des vecteurs.
L'énergie ne possède qu'une intensité.
Travail
1) Petit Larousse Illustré:
Travail = Activité de l'homme appliquée à la production, à la
création, à l'entretien de quelque chose
2) Physique:
Travail = Quantité d'énergie reçue par un système se
déplaçant sous l'effet d'une force. Le travail est une
manifestation de l'énergie
Travail = produit scalaire de la force par le déplacement.

Unité = Joule = 1 newton * 1 mètre.
Exemple : Je soulève une masse de 100g de un mètre, je lui

communique une énergie supplémentaire de 1 joule (énergie
potentielle).
Puissance
Puissance = Energie divisée par le temps
Unité = Watt = 1 joule par seconde

Donc 1 Joule = 1 Watt * 1 seconde
1 heure = 3600 secondes
1 Watt*heure = 3600 joule
1 kiloWatt*heure = 1000 Watt*heure
= 3,6 million de joule
1kWh = 3,6 MJ = une tonne d'eau chutant de
360 m

Les différentes formes d’énergies
La chaleur
L’énergie mécanique
L'énergie électrique
L'énergie chimique

Réserves énergétiques mondiales
estimées en 2008.

Réserves mondiales en énergie (en Gtep)
Hydraulique ; 2,7;
0% Éolien; 8,8;…
Pétrole ; 172;
Uranium; 18%
30; 3%
Gaz naturel ;
185; 19%
Charbon ; 578; 59%
Vendredi 25/05/2012 Stockage pour les Energies 104

Renouvelables Pr. Youssef NAIMI
Réserves mondiales en énergie (en Gtep)
Charbon
Pétrole
Gaz
Hydraulique
Uranium
naturel
Éolien
Solaire

Puissance mondiale, en térawatts (TW),
1965-2005 (pétrole, charbon, gaz, nucléaire,
hydraulique)

Consommation d'énergie mondiale en
2010 (kg équivalent pétrole par habitant)

Carte de la répartition de la production
d'énergie dans le monde entre 1989 et 1998.

Prévision de consommation mondiale
d'énergie (en Btu).
Un BTU vaut
approximativement :
•252–253 cal
(petites calories)
•0,252–0,253 kcal
(grandes calories,
calories diététiques)
•778–782 ft·lbf (pieds-
livres-force)
•1054-1060 joules
•2,93-2,94 10-4 kWh

Consommation d'énergie selon le type
d'utilisation (en MTEP)
Consommation Part dans la
(2006) consommation
Transport 2 180 27 %
Industrie 2 226 28 %
Résidentiel 1 958 24 %
Tertiaire 643 8%
Agriculture 181 2%
Autres 156 2%
Usages non
740 9%
énergétiques
Total 8 084 100 %

Consommation annuelle planétaire (en
1998)
*Gtep: 1 milliard de Tonnes équivalents pétrole.

**Exploitation de la biomasse, essentiellement le bois.
Evolution des parts du marché de
l’énergie.
Les courbes lisses représentent les prévisions du
modèle diffusif, les lignes
brisées l’évolution réelle des parts de marché.

Répartition, selon les régions, de l’énergie
éolienne potentiellement utilisable

L'électricité européenne viendra-t-elle
des déserts africains en 2030 ?
(DESERTEC)

Transformations de l ’énergie
Il n'y a pas de perte d'énergie, mais transformation
réciproque d'une forme dans une autre.
Cependant la chaleur à température ambiante est
inutilisable (mais pas inutile)
La chaleur à température ambiante ne génère aucune force.
Pour convertir de la chaleur en travail, il faut transférer une
partie de la chaleur d'une source chaude à une source froide :
rendement maximum possible : ρ= 1 – Tf/Tc
Rendement maximum habituel d'une machine thermique :
30%
Inversement: une pompe à chaleur convertit de l'énergie
mécanique (électrique) et transporte de la chaleur du froid
vers le chaud avec un rendement de 3 à 4, réfrigérateur). 1
kW électrique peut fournir 3 à 4 kW thermique.
Stockage des énergies renouvelables
Barrages hydrauliques
Compression d’air
•Adiabatique
•Isotherme
Stockage électrochimique
L’hydrogène par électrolyse

Stockage des énergies renouvelables

Stations de Transfert d’Energie par
Pompage (STEP)

Stations de Transfert d’Energie par Pompage
(STEP) AFOURAR
Puissance totale = 463 MW
productible moyen annuel = 800 MWh
Exploiter et mieux utiliser les capacités disponibles
du parc de production pendant la nuit pour répondre
à la forte demande d'énergie aux heures de pointe.
Entre 22h et 7h du matin où la demande en
électricité est faible, l'eau est pompée grâce à des
turbines de type réversible pour être stockée sous
forme d'énergie potentielle dans un bassin
supérieur. Elle est ensuite turbinée pour produire de
l'électricité pendant les heures de pointe où la
demande est maximale.
Cette unité de production a nécessité un
investissement de 1 600 millions de dirhams financé
grâce à des emprunts octroyés par la Banque
Européenne d'Investissement et par le Fonds Arabe
de Développement Economique et Social.
Stockage d’énergie sous forme d’air
comprimé (CAES)

Stockage de l’énergie par air comprimé,
adiabatique

Stockage hydropneumatique, isotherme

Pompe solaire

Batteries au plomb

Batteries sodium - soufre

Batteries sodium - soufre

Production d’hydrogène par électrolyse
de l’eau

Caractéristique de l’hydrogène et du
propane

Production de l’hydrogène
Electrolyse industrielle :
2NaCl + 2H2O → 2 NaOH + Cl2 (70g) + H2 pur
(2g)
Production d’ammoniac :
3,5 CH4 + 5 H2O + air (O2 + 4 N2) → 4N2 +12 H2+ 3,5
CO2
Reformage :
CH4 +2H2O → CO2 +4 H2
Coût estimé : 0,20 Euros (2DH)/m3
séquestration CO2 ≥ 0,05 Euros (0,5 Dh) /m3

H2 = Vecteur énergétique
Biomasse – gazéification :
→ Hydrogène (coût > 0,5 Euros /m3), <10 Mtep
Solaire :
• Photoélectrochimie rdt << 10%
• Photovoltaïque → Electrolyse
• Thermique → Thermochimique
Eolien – Hydraulique :
→ Electrolyse

Production de l’hydrogène
Cycles thermochimiques :
H2SO4 → H2O +SO2 + ½ O2
SO2 + 2 H2O + I2 → H2SO4 + 2 HI
2 HI → H2 + I2
Electrolyse de l’eau :
- Classique 5KWh /m3
- Avancée 4 kWh /m3
-Haute température ≤ 3 kWh /m3 (≥ 800°C)
Nucléaire :
- centrale à Hte température

Données de base pour différents
électrolyseurs d’eau

Comment remplacer le pétrole ?
• Véhicule hybride
• Véhicule électrique
• La pile à combustible

Evolution de la consommation mondiale
d’énergie primaire et finale

Consommation d’énergie primaire globale pour l’année 2008 (492 EJ) :
Répartition des sources d’énergies.
• E J = ExaJoule = 1010 J
Energie finale par secteur (2004)
Les trois grands secteurs consommateurs sont : l’Industrie, les

Transports et l’ensemble “Résidentiel et Tertiaire” (consommation
d’énergie dans les bâtiments : chauffage et, à un moindre degré,
climatisation, cuisson, eau chaude sanitaire, appareils
électroménagers, bureautique, etc.).

Energie finale par produit (2004)
• La répartition par produits montre que les produits pétroliers restent

prédominants dans la consommation finale (43% en 2004) bien
que leur part ait baissé sur la période 1971 – 2004, au profit du gaz
et de l’électricité.

Energie finale par source (2004)
• Le pétrole reste l’énergie dominante (35% en 2004), suivi par le

charbon qui, après une relative stagnation durant les années 1980
repart à la hausse (25% en 2004). La source d’énergie dont la
contribution a le plus augmenté depuis trente ans est le gaz naturel.
La biomasse (bois, déchets végétaux et animaux), utilisée encore
essentiellement par des techniques traditionnelles, occupe une
place importante (10 % en 2004), légèrement supérieure à
l’électricité primaire (hydraulique et nucléaire) ; la contribution de la
chaleur “primaire” (géothermie et solaire) est très faible.
Production d’électricité par source (2004)
• La production mondiale d’électricité est passée de 5 250 TWh en

1971 à 17 370 TWh en 2004. Depuis 1971, le charbon reste le
premier combustible avec une croissance régulière qui s’accélère
depuis 2000, la contribution du pétrole a nettement baissé au profit
du gaz (essentiellement gaz naturel), avec l’apparition de la
technique des centrales à cycle combiné et la progression de la
cogénération. Les contributions de l’hydraulique et du nucléaire sont
du même ordre et à peu près stables en valeur absolue depuis
1990, après un fort accroissement du nucléaire entre 1970 et 1990.
Puissance électrique supplémentaire installée
(moyenne annuelle sur 2000-2004 )=133GW
• Un élément intéressant, notamment en termes de politique

industrielle, est l’accroissement annuel de la puissance électrique
installée au niveau mondial : les centrales au gaz naturel
(essentiellement à cycle combiné) arrivent nettement en tête.

Répartition par sources primaire de la
production d’électricité (année 2000)
Puissance installée (3 400 GW)
Énergie annuelle produite (15 1012 kWh)

Evolution de l’approvisionnement en énergie
primaire entre 1971 et 2008
• Biomasse solide pour la production de la chaleur et de l’électricité

• Energie Hydraulique
• Biocombustible – Eolienne – Géothermie – Solaire thermique –

déchets solides municipaux
• Energie marine et Energie solaire Photovoltaïque

Energies Renouvelables et
Développement Durable
• Historiquement, le développement économique a été
extrêmement lié avec la croissance de l’utilisation de
l’énergie et l’augmentation des émissions des gaz à effet
de serre, et les Energies Renouvelables peuvent aider à
découpler cette corrélation, contribuant ainsi au
développement durable (soutenable).
• Le développement des énergies renouvelables offre
l’opportunité à :
– contribuer aux développements économiques et sociales,
– accès à l’énergie,
– sécurité à l’approvisionnement en énergie,
– l’apaisement des changements climatiques,
– et la réduction des impacts négatifs sur l’environnement sur la
santé.
2.5. Énergie de la biomasse (énergie en
provenance des végétaux)
• On peut aussi l’appeler "houille verte".
• Elle est renouvelable puisque les plantes
repoussent pratiquement sans cesse grâce à
l'énergie solaire et au processus de
photosynthèse qui en résulte :
– Anabolisme :
n [CO2 + H2O] + énergie → n (CH2On)
– Catabolisme :
[CH2O]n + nO2 → n[CO2 + H2O] + énergie
On regroupe les termes d'anabolisme et de
catabolisme sous le nom de métabolisme.

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Université HASSAN II de Casablanca

Faculté des Sciences Ben M’sik, Casablanca

Master Energies Renouvelables & Matériaux

Introduction aux énergies

Cours du Pr. Youssef NAIMI

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 1

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 2

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 3

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 4

• Energie Primaire: avant transformation dans les centrales thermiques à

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Projet Centrale hydroélectrique

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2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 15

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 16

• On définit l‘éclairement ou irradiance comme une

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 19

L'épaisseur de l’atmosphère à Au sol, le rayonnement solaire global

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 22

paraboliques (500 °C),

• Les capteurs disque-

• Les centrales à tour (1 000 °C).

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI Heliostats

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 24

Capteur cylindro-parabolique (Parabolic Troughs)

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 26

Le collecteur tournant autour de son axe

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2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 31

B. Pertes thermiques du Collecteur vers l’ambiant :

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 33

- Valeurs des coefficients a, b et c :

- La valeur typique pour les tubes absorbeurs avec un vide

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 34

Principe des centrales à tour

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2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 39

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 40

–La génération directe de l’électricité,

–La conversion photovoltaïque est statique (silence et

–Exploitation sur les toits des bâtiments (décentralisation).

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 41

• Ces bandes sont

• Lorsque Eg << kT, ou lorsque les bandes de valences

• il existe dans le solide des niveaux électronique qui

• un électron peut passer d’un niveau à l’autre avec

2017-2018 Cours du Pr. Youssef NAIMI 45

Pour les matériaux tels que Eg > 1,5 eV, il y a si peu de

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il introduit un niveau énergétique ED proche (à 0,05 eV

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A la température ambiante, la plupart des atomes donneurs

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Un matériau dopé avec un atome accepteur est appelé semi-

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la densité NA d’accepteurs, lorsqu’on a ajouté 5.1016 atomes

La densité n des électrons de BC est donnée par :

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