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PHYSIQUE DES
SEMICONDUCTEURS
P. Lorenzini
Polytech’Nice Sophia
Dept. Électronique
2
Objectifs du cours
• Comprendre l’intérêt des semi-conducteurs dans la
fabrication des composants électroniques
• Maîtriser des mécanismes de transports et des
phénomènes physiques régissant le fonctionnement des
composants discrets de l’électronique.
• Maitriser le fonctionnement DC et AC de la jonction PN
3
Références bibliographiques
• C. Kittel, « physique de l’état solide », dunod université, 5° ed.,
1983
CHAPITRE 1
Liaison cristalline et cristallographie
6
• Liaisons cristallines
• Distinction:
• Au niveau macroscopique:
• Si on élève la température du verre, on observe un passage progressif
de l'état solide à l'état de liquide sans palier.
• Pour un cristal, on observe un palier de température dû à une
coexistence (changement) de phase.
• Au niveau microscopique:
• Amorphe : répartition aléatoire des atomes
• Cristalin : répartition périodique dans l'espace des atomes.
8
(D’après Neamen)
La liaison cristalline
• Quelles sont les forces qui permettent aux atomes de se lier entre
eux et de former telles ou telles structures?
• Garder les ions chargés positivement éloignés les uns des autres
• Garder les électrons chargés négativement éloignés les uns des
autres
• Garder les électrons proches des ions
• Minimiser l’énergie cinétique des électrons
en les répartissant
10
Electronégativité
• Electronegativité: c’est la capacité d’un atome à attirer les
électrons mis en commun dans une liaison chimique.
La différence d’électronégativité
En entre deux atomes liés
peut être nulle, faible ou grande.
•ΔEN ~ 0: les électrons sont
égalements répartis
•ΔEN ~ 1: les electrons sont plus
proches de l’atome le plus
électronégatif.
•ΔEN est élevée, les électrons sont
peu partagés (pas mis en commun)
11
La liaison cristalline
• 4 principaux types: • Un point commun:
La liaison métallique
• La majorité des éléments chimiques ont un
comportement métallique plus ou moins marqué.
• Construite à partir d’éléments ayant peu d’électrons
de valence /à leur période ou niveau d’énergie
• Exemple:
• Sodium (Na) 1s22s22p63s1
• Cuivre (Cu) 1s22s22p63s23p63d104s1
13
Configuration du Cu
(1s22s22p63s23p63d104s1)
14
La liaison métallique
• Les électrons périphériques sont très peu liés à l’atome
• L’atome « libère » facilement ce(ces) électron(s)
• Les noyaux constituent alors un ensemble de charges positives ions
positifs à couche externe saturée
• La cohésion est assurée par le nuage électronique chargé négativement
• Force de cohésion attraction Coulombienne
• Liaisons « plutôt » faibles matériaux moins durs et fusion à basse
température
Ph. Lorenzini
Semiconductors Physics 15
University of Nice (France)
Metallic bond
Electron-Sea Model: A metal crystal is viewed as a three-dimensional array
of metal cations immersed in a sea of delocalized electrons that are free to
move throughout the crystal.
16
La liaison covalente
• Les cristaux appartiennent à la colonne IV
du tableau périodique
• Liaison du même type que la liaison
hydrogène
• L’Hydrogène:
• 1 électron périphérique
• Pour compléter sa couche, il accepterait « bien »
un deuxième électron
• Un deuxième atome d’H va permettre de mettre
en commun leur électron périphérique
• On obtient la molécule H2
H H
+ H
H
H2
17
La liaison covalente
• Exemple :le Silicium
• 4 électrons de valence Si
La liaison covalente
Liaison ionique
• Association d’un élément chimique fortement
électronégatif ( 7e-) et d’un élément fortement
électropositif (1e-): ex NaCl
• L’électronégatif accepte un e- et devient un ion négatif
(Cl-) , l’électropositif cède son e- et devient un ion
positif (Na+)
3s²3p5
3s1
Liaison ionique
• La force de cohésion est due à l’attraction
Coulombienne des deux ions liaison ionique
• En fait, liaison « identique » à la liaison covalente
sauf que les atomes sont très différents (pas la même
colonne)
• La frontière covalente/ionique n’est pas brutale:
dépend de la nature électronique des éléments
associés
• Col I – VII essentiellement ionique
• Col II-VI 80% ionique 20% covalente (CdTe)
• Col III-V 60% ionique 40% covalente (GaAs, GaP, InP)
• Col IV-IV essentiellement covalente (Si, Ge)
21
Liaison ionique
+ =
• Nota : si un des indices est négatif, on ajoute une barre sur le dessus
Directions cristallines
• Toute droite passant par 2 nœuds du réseau définit une direction
cristalline. On peut la repérer par trois indices h,k,l plus petits
entiers ayant même rapport entre eux que les composantes d’un
vecteur colinéaire à la droite.
• Notation: [h,k,l]
• Cas particulier: une direction [h,k,l] est orthogonale au plan de
même indices (h,k,l) ou encore [h,k,l] est le vecteur axial du plan
(h,k,l) .
30
(a,0,0) ou (1,0,0)
z
(D’après McMurry and Fay)
y
32
Orthorhombique Orthorhombique
Hexagonal
base centrée faces centrées Tétragonal
Rhomboédrique Tétragonal
centré
33
CS CC
4 atomes (nœuds)
par maille
37
Structure
Hexagonale
Structure
Cubique Faces Centrées
a1
a2
a3
y
a1 a3
x
a2
a
a1 ax a1 ( x y z )
2
a2 a y Ou:
a
a2 ( x y z )
a 2
a3 ( x y z ) a
2 a3 ( x y z )
2
40
a
a
1 4 1 / 4 2 2
densité surfacique 5 .66 1014
at.cm
aa 2 (5 10 8 cm) 2 2
42
Structure NaCl
44
(a) (b)
46
CHAPITRE 3
Mécanique ondulatoire :
l’équation de Schrödinger
48
• Loi de Newton
• Équations de Maxwell
/
kT
/
Corps noir: objet qui absorbe toute
radiation qu’il reçoit
51
/
kT
/
Corps noir: objet qui absorbe toute
radiation qu’il reçoit
52
M. Planck : Il postule que les échanges d’énergie entre la
matière et les radiations ne se font pas de manière continue
mais par des quantités indivisibles et discrète: quanta d’énergie.
Il montre que la relation entre Energie et Fréquence est donnée
par:
En =n.h
M. Planck : lie l’énergie et la fréquence modes autorisés de
plus en plus difficile à peupler. Dans l’enceinte ( le corps noir),
les atomes de la paroi jouent le rôle d’oscillateurs de
fréquence dont l’énergie de l’atome est donnée par
En =n.h
∑ /
∑ / / 1
53
h h
mv p
57
La mécanique ondulatoire
• L’équation de Erwin Schrödinger:
58
La mécanique ondulatoire
• L’équation de Schrödinger:
Le mouvement d’une particule est décrit par une fonction d’onde
(r,t) dont le carré représente la probabilité de présence (Born) en
un point r. Les fonctions (r,t) obéissent à l’équation de
Schrödinger:
2 (r , t )
(r , t ) V (r , t ) (r , t ) i
2m t
L’équation de Schrödinger:
tient compte à la fois de la notion de quanta (Planck) et de la dualité
onde – matière (de Broglie)
59
La mécanique ondulatoire
• Un cas particulier qui nous intéresse dans ce cours concerne les régimes
stationnaires où le potentiel V=V(r) auquel est soumis la particule est
indépendant du temps. La méthode de résolution de cette équation consiste
à chercher des solutions en séparant les variables temps et espace. On
suppose que la fonction d’onde (r,t) peut s’écrire:
(r , t ) (r ) (t )
• r) est une fonction de la position uniquement
• t) est une fonction du temps uniquement
2 1 2 ( x) 1 (t )
V ( x ) i
2m ( x) x 2
(t ) t
60
L’équation de Schrödinger:
2 1 2 ( x) 1 (t )
V ( x ) i
2m ( x) x 2
(t ) t
g(x) f(t)
• La relation ci dessus où une fonction du temps est égale à une fonction de
l’espace, entraîne que ces deux fonctions sont des constantes. On voit
d’autre part que l’équation aux dimensions de la fonction dépendante du
temps est [f(t)] = [Énergie]. Il vient alors:
E
1 (t ) i t
i E (t ) Ae
(t ) t
L’équation de Schrödinger:
• L’équation de Schrödinger indépendante du temps s’écrit:
2 2 ( x)
V ( x) ( x) E ( x)
2m x 2
iE
• avec : ( x, t ) ( x) exp( t)
• Conditions aux limites: ( x) dx 1
2
L’équation de Schrödinger:
e dk
ikx it
( x, t ) Ae
k 0 k / 2
• Nous allons montrer que seul un paquet d’onde peut être une
représentation correcte d’une particule.
64
V0
2m( E V0 ) 2k 2
avec k soit encore E V0
2 2m
( x, t ) Aeikx e it
( x, t ) ( x, t ) ( x, t ) A cste
2 * 2 2
Ae
ikx it E1
( x, t ) e dk V0
k1 k / 2
k
• Prenons A=cste (hyp) k1 –k/2 k1
• à t=0:
k1 k / 2 k / 2
ik1 x i ( k k1 ) x i ( k k1 ) x
( x,0) Ae e dk Ae ik1 x
e d (k k1 )
k1 k / 2 k / 2
kx )
1 k / 2 sin(
( x,0) Aeik1x . e i ( k k1 ) x Aeik1x k 2
ix
k / 2
k
x
2
68
sin 2
z k x
( x,0) A k avec z
2
2 2
z 2
2
2 4
x1 x 2 x1
1.0
k k
0.8
x k 4
2
0.6
[sin(z)/z]
0.4
0.2
En améliorant la loi d’Amplitude on aurait
pu obtenir la relation d’Heisenberg:
x k 2
0.0
-3 -2 -1 0 1 2 3
z ( en unité de )
69
i k t1 ikx ik1 x i1t1 i ( k k1 ) x i ( k 1 ) t1
( x, t1 ) Ae e dk Ae e e e d (k k1 )
k1 k / 2 k / 2
d
DL : k 1 k (k k1 ) ...
dk k1
k / 2 d
i ( k k1 ) k t1
dk k1
( x, t1 ) Aeik1x e i1t1 e i ( k k1 ) x
e d (k k1 )
k / 2
k / 2
d
posons x' x k t1 ( x, t1 ) Aeik1x e i1t1 ei ( k k1 ) x d (k k1 )
'
dk k1 k / 2
d
x t1
dk k1
dP
x0 (t=0) x1 (t=t1) x
d
vg
dk k1
71
2k 2
2 2 E V0
v (k ) 2m
k v T v
dE d 2 k1 p1
h
hk v g
d' après de Broglie ( p k ) dk k1 dk k1 m m
2
p
E on obtient bien v
ω E E ²k ² m
v or E V0
k p p k 2m
Intervient alors que V0=cste!
1 k V0 1 p V0 aucune
v intervention sur le mvt de la
2 m k 2 m p particule; absurde car v=p/m
72
2 ( x) 2m 2mE
( E V ( x )) ( x ) 0 on pose k
x 2 2 2
Particule
d’énergie E Région II: (x)=Acos(kx)+Bsin(kx)
Région I et III: (x)=0
Continuité en x=0 et x=a
A=0
Bsin(ka)=0 k=n/a
proba entre 0 et a:
2 2
B= ou i
a a
73
2 nx 2 n 2 2
( x) sin avec n 1, 2, 3, ... E En avec n 1, 2, 3, ...
a a 2ma 2
Particule
d’énergie E
74
21 ( x) 2m V(x)
2 E1 ( x) 0 Particules
x 2
incidentes
2mE V0
1 ( x) A1e B1e
ikx ikx
avec k
2
Région I Région II
• Région II (0<E<V0)
2 2 ( x) 2m
2 (V0 E ) 2 ( x) 0
x 2
x=0
x x 2m(V0 E )
2 ( x) A2 e B2 e avec
2
75
2m 1 mv
k mv ² vi vr k
m
2
R 1
2
2mE
1 ( x) A1e B1e
ikx ikx
avec k
2
2m
2 ( x) A2 e x B2e x avec (V0 E )
2
3 ( x) A3eikx X
B3e ikx
• Facteur de transmission:
CHAPITRE 4
Les électrons libres :
le modèle de Sommerfeld
78
Électron libre
• Électron libre potentiel (énergie) est nul partout V(x)=0:
2 ( x) 2m
2 E ( x) 0
x 2
• Solution de cette équation différentielle peut se mettre sous la forme:
i 2mE i 2mE
( x) A exp x B exp x
• Soit:
E i i
( x, t ) ( x) exp(i t ) A exp ( x 2mE Et ) B exp ( x 2mE Et )
79
Électron libre
E i i
( x, t ) ( x) exp(i t ) A exp ( x 2mE Et ) B exp ( x 2mE Et )
+x -x
• Onde propagative une particule dans le vide peut être représentée par
une onde : c’est normal, on est parti de l’éq. de Schrödinger !
• Supposons (simplicité!) que B=0 onde se propageant uniquement vers
les x>0:
• Vecteur d’onde: k 2
• Longueur d’onde: h 2mE
• Énergie: E ² k ² 2m E(k) c’est une parabole
Potentiel de Sommerfeld
• A. Sommerfeld considère 1 cristal unidirectionnel (1D) de longueur L
• Les électrons sont liés au cristal par les forces d’attraction
Coulombienne.
• Les électrons sont piégés ils ne peuvent sortir
cristal
V0
1 2 3
-L/2 0 +L/2
81
Potentiel de Sommerfeld
• Simplification: on se rapproche de la réalité en considérant que la
fonction d’onde associée à l’électron s’annule aux limites (±L/2)
les électrons ne peuvent s’échapper du cristal
• Démarche:
• On cherche des solutions de l’E.S
• On ne garde que celles qui satisfont les conditions de continuités
• On forme un paquet d’ondes avec les conditions aux limites pour
représenter l’électron.
82
Potentiel de Sommerfeld
• Solution en région 2 (idem électron libre):
2 ( x) 2m 2mE 2k 2
2 E ( x) 0 ( x) Aeikx k E
x 2
2 2m
• Conditions aux limites: E
• Réelles: s’annulent en ± L/2
Aeikx cc Aeikx cc V0
2 2
cosinus
sinus
A cos(kx) A sin( kx)
• Solutions en cosinus
L 2 k
cos k 0 k (2 p 1) k
2 L L
• Solutions en sinus Le vecteur d’onde est quantifié
L 2 2 l’énergie l’est également
sin k 0k p k
2 L L
83
Potentiel de Sommerfeld
• Conditions cycliques de Born von Karmann:
• L’idée est de considérer qu’à l’échelle de la longueur d’onde
électronique, la dimension du cristal est infinie on assimile le cristal
unidimentionnel de longueur L à un cercle de périmètre L : on « oublie »
les conditions aux limites?
• La situation en x et en x+L est identique:
eikx eik ( x L )
eikL 1 kL p 2
Même résultat: il y a encore
2 quantification de k donc de E
k p
L
84
Modèle de Sommerfeld
• L’électron de Sommerfeld: E
• Soit l’électron en k0: L est de l’ordre
de 108Å (1 cm) on admet que le
paquet d’onde de largeur k,
constitue un pseudo continuum car:
2 2 7
k 8 10 A ‐1
L 10
• Vitesse de l’électron: k0 k
d 1 dE 2k 2 k0 –k/2
vg avec E k0 +k/2
dk dk 2m
k p
vg 0 0
m m
85
Modèle de Sommerfeld E
• L’électron de Sommerfeld:
• Accélération de l’électron:
dE
k’0
+
-
Velec
k0 k
Modèle de Sommerfeld
• L’électron de Sommerfeld:
• Accélération de l’électron:
Si on appelle:
F dv g
ici F gradV0 Fext 1 1 d 2E 2k 2
m dt 2 2 car E V0
(=0, V =cste) -qE
0 elec
m dk k 2m
0
dv g d 1 dE
m qEelec et vg
dt dk k0 dk k0
dv g F 1 1 d 2E
dv g dv g dk avec
dt m m 2 dk 2 k
0
dt dk dt
1 d 2E dk 1 d 2 E F
2 2 2 F
dk k dt dk k m
0 0
dk0
F
dt
87
Modèle de Sommerfeld
dvg F 1 1 d 2E
avec 2 2
dt m m dk k
0
• Nota: la relation F=m est toujours vraie. La masse ainsi calculée n’est
la masse de la particule que si V=V0=cste, ie que les forces résultantes
sont égales aux forces extérieures. Pour un potentiel V(x) non constant,
la relation est identique à condition de remplacer la masse par une
masse efficace ( ou effective m*) qui traduira une réponse (inertie)
différente de la particule (voir plus loin!).
88
Le modèle de Sommerfeld
• Bilan:
• Compréhension de la chaleur spécifique
• Loi d’Ohm (on verra plus loin)
• …
• Ne permet pas d’expliquer la différence entre un conducteur
(métal), un semiconducteur et un isolant
métal
1032 !!!
isolant
CHAPITRE 6
Les électrons dans une structure périodique :
le modèle de Bloch - Brillouin
90
plan
• Formation des bandes d’énergie
• Introduction de la périodicité du cristal
• Le pseudo vecteur d’onde
• Ondes de Bloch
• Modèle de Kronig-Penney
• Diagramme d’énergie dans l’espace des k
91
1 atome isolé
d’hydrogène
2 atomes
d’hydrogène
adjacents
92
3p2
3s2
93
Bande
d’énergie
3s2 3p2 États anti-liants (4N)
N atomes Bande
3p2 de
conduction
Bande interdite
Bande
3s2 de valence
V ( x) V ( x a)
(d’après Neaman)
97
V ( x L) V ( x)
( x L) ( x)
Le cristal étant périodique de période a, les propriétés du cristal sont les mêmes
en x et x+a. Il en est de même pour la fonction d’onde, donc pour la probabilité de
présence de l’électron.
98
2
• Si on pose Kp , alors on peut écrire:
L
( x a) eiKa ( x)
• K n’est pas un vecteur d’onde; il ne traduit que le déphasage entre 2 ondes.
2
• K est quantifié. Il prend N valeurs consécutives distantes de
2 L et prend
les mêmes valeurs à près.
a
100
( x ) u ( x )e iKx
x avec u ( x) u ( x a )
101
2 2
( x) Ae k
ikx
et x kx
• Onde de Bloch:
2
( x) u ( x)e K p et Kx arg(u ( x))
iKx
L
inconnu
102
2 2
(u ( x ) e ikx
) V u ( x ) e ikx
E u ( x ) e ikx
2m x 2
0
III ( x) e II ( x a b)
iK ( a b )
I
106
i x i x 2mE
I ( x) Ae Be avec
• Région II (dans la barrière): 2
x x 2m(V0 E )
II ( x) Ce De avec
2
• Continuité de la fonction d’onde et sa dérivée première en a et en 0:
attention au déphasage !
107
2 2
cos k (a b) sin( a ) sinh(b) cos( a ) cosh(b)
2
Rappel !! : k est le pseudo vecteur d’onde !!
108
sin a mV0ba
P cos a cos ka avec P
a 2
109
• Diagramme E(k)
sin a
P cos a f ( a ) cos (ka)
a
f(a)
2n
a
110
Diagramme E(k)
2mE
E
2 2
2
2m
a
sin a
1 P cos a
• ka=0 a
On en déduit une valeur de donc de
l’énergie E1.
•
• ka= a=
On en déduit une valeur de a donc
de l’énergie E2.
2mE2
2
a
111
Bandes d’énergie
• Le fait que la particule se déplace dans un potentiel périodique induit
l’apparition de bandes d’énergie séparées les unes des autres par des bandes
d’énergie interdite ( ).
Attention !!!!
2
kp
L
(d’après Neaman)
cos( a ) cos
cos( a ) cos cos( a ) cos
h2n2 h2 1 2
• a = 2n : E1n • a = (2n+1) E3n (n )
2ma 2 2ma 2
2
h2 2 h2 1 2
• a = 2n+2 E2 n (n ) • a = (2n+1)+2 E4 n ( n )
2ma 2
2ma 2
2
Limite supérieure
Limite inférieure
114
dE dE d sin a
??? P
mais cos a cos ka
dk d dk a
OK ! sin a
d[P cos a ]
d [cos ka] d [cos ka] dk a
d dk d d
dE
On montre (voir TD!) qu’en centre de zone et en bord de zone, 0
dk 0,
a
115
dE 1 d 2E
E k E ( 0) ( k 0) ( k 0) 2
dk k 0 2! dk 2
k 0
=0
1 d 2E k
2 2
1 1 d 2
E
E k E( 0 ) k 2 E( 0 ) avec 2
2 dk 2 k 0
2 m * m * dk 2
(0)
dvg F 1 1 d 2E
avec 2 2
dt m* m * dk k
0
117
2k 2
E k E( 0 )
2m1*
• Ek >E(0)=Eminimum
Sommet de bande:
2k 2
Ek EMax
2m2*
2° Règle: la masse efficace en sommet
de bande est un coefficient négatif
118
2k 2
E Emin
2m *
Densité d’états 3D
Emax
??
Emin
g(E)
a a
Les masses effectives ne sont pas les mêmes et
l’approximation de la m* n’est valable qu’en bord de bande !
124
Si
Eg
(0 0 0.85)
Eg
GaAs
126
synthèse
• Cristal potentiel périodique
CHAPITRE 7
Courant dans les solides :
cas particulier des semiconducteurs
128
j q ni vi q vi
i i
• À 1 dim:
avec ni le nombre (densité lineïque) d' électrons de vitesse vi
j q vi
i
129
d 1 dE k0 2 k 2
vg avec E accélération
dk dk m 2m
• À t>0, dk0
q elec
dt
k0' (t ) k0 q t
k
• Tous les électrons subissent
la même variation k
k0 q t ∀k0
133
k k
t=0 t=t1>0
k0 q
k0 t1
Toutes les vitesses ne sont
plus compensées ! J (t1 ) 0 0
134
k k
t2>t1 t3>t2
J (t3 ) 0 0 !!!
Impossible d’afficher l’image.
dk 2 1 2
T a
q q
dt a T q
dk0
q grad (V ( x)) q Force aléatoire
dt
• Cette force imprime des impulsions aléatoires ( = à des forces lors des chocs avec les
« impuretés »)
• En moyenne, tout les ( temps moyen entre deux chocs), l’électron change de
direction et surtout perd son énergie cinétique il acquiert donc en moyenne un
« excédent » de vecteur d’onde:
k k0 q
'
0 t
138
k k
t=0, elec=0 k0
t≠0 , elec≠0 k’0
k k0 q
'
0 t
139
E k 0 Ec
2 k02
vg
1 dE
k k0' k0 q
• :
* 0
2m1* dk k0 m1
j q v gi -q k i 0
m1*
• ≠ :
i i
elec
j q v gi -q * i k i -q m*
'
i ki q m* n
2
i m1 1 1
j qµ n n elec avec µ n q 0
m *
1 C’est la loi d’Ohm
j n elec Mobilité (cm²/Vs)
140
Np N p
j q vgi q vgi (q vgi )
i 1 i 1 i 1 Charge
p positive!
0 q vgi
bande pleine i 1
141
E (b)
Notion de trous (a)
• Expression de J:
2m * m*
elec=0 J q k0 0
m*
p elec q elec
2
elec≠0 J q * 0 k q
* p
m2 i 1 m2
q
J q p µ p elec avec µ p
m2*
143
J qnµn qpµ p
BC BV
145
Semiconducteur ou isolant ?
• Comment les différentie on?
T= 0 K T≠0K
146
Métal ?
• T=0K ou T≠ 0K
Résumé:
• Métal:
• Très faible résistivité
• Conduit mieux le courant à basse température
• Isolant:
• Ne conduit pas le courant même à haute température
• « gap » supérieur à 3,5 eV (valeur généralement admise)
• Semiconducteur:
• « gap » inférieur à 3,5 eV ( la tendance est à l’augmentation de ce
critère!)
• Sa conductivité est une fonction non monotone de la température
148
CHAPITRE 8
Mécanique statistique : la fonction de
Fermi – Dirac et la fonction de
Maxwell – Boltzmann
149
n particules
États quantiques
ni
n2
n1
indiscernables discernables
• Conditions :
• Nb de particules est constant : n
i
i n
• Énergie interne constante : n E i i E
• Discernables ou indiscernables? i
Maxwell – Boltzmann
• Discernables
• Chaque état peut contenir grand nombre de particules
• L’état d’équilibre est celui le plus probable
gi !
( g i N i )!
gi !
N i !( g i N i )!
indiscernables
« Bose » « Pauli »
( N i g i 1)!
( g i 1)! N i !
gi !
N i !( g i N i )!
Nb de niveau d’énergie
n
gi!
P
i 1 N i !( g i N i )!
156
E4
gi!
E3
N i !( g i N i )!
E2
Densité d’électrons
E1
sur le niveau E
Nb de niveau d’énergie
n
gi! n( E )
P f FD ( E )
1
i 1 N i !( g i N i )! g (E) E EF
1 exp
kT
Densité de « places »
Niveau de Fermi
sur le niveau E
157
T = 0K
EF
T> 0K
159
Influence de la température
E1 E2 E3 E4 E5
EF
Passage FD MB ?
• L’utilisation de FD pour
les calculs n’est pas tjs
aisée
• Dans quelle mesure MB
est suffisant ?
• Condition:
Passage FD MB
E
EF -E EF +E
Pour E < EF, il est facile de montrer que la probabilité de non occupation
1-f(E) est la même à EF - E que la probabilité d’occupation f(E) à EF +
E. Le point f(E) = 0,5 est le centre de symétrie pour la courbe.
162
E E E
EF
EF
dn(E)/dE
g(E) f(E)
163
CHAPITRE 10
Le semiconducteur à l’équilibre
thermodynamique
164
Le semiconducteur à l’équilibre
• C’est quoi l’équilibre?
Ec max
n0 g c ( E ) f ( E )dE
Ec min
Ev max
p0 g v ( E )(1 f ( E ))dE
Ev min
166
Calcul de n0 et p0
• hypothèse: EF est à plus de 3kT sous la BC ou à plus de 3
kT au dessus de BV on peut utiliser l’approximation de
MB.
• Expression de n0:
E EF
Ec max 4 (2m )
* 3/ 2
( )
n0 g c ( E ) f ( E )dE n
E EC e kT
dE
Ec min Ec min h3
3/ 2
( Ec E F ) 2m kT *
n0 N C exp avec N C 2 n
kT h
2
168
Calcul de n0 et p0
3/ 2
( Ec E F ) 2m kT
*
n0 N C exp avec N C 2 n
kT h
2
3/ 2
( E F Ev ) 2m kT
*
avec NV 2
p
p0 NV exp
kT h 2
Ec E v Eg
n p N c N v exp( ) N c N v exp( ) ni2
kT kT
• Remarque importante: les expressions que nous venons
d’établir pour n et p l’ont été en supposant que EF distant
d’au moins 3kT d’une ou l’autre bande. Ce calcul ne suppose
pas que n = p la règle n x p = ni2 restera vraie lorsque l’on
dopera le SC, à condition de respecter la condition sur EF.
C’est le cas usuel. Dans le cas contraire (exception) on dit
que le SC est dégénéré.
170
n p ni T
171
Conduction bipolaire
• La présence d’électrons et
trous entraîne une
conduction bipolaire dans
les SC
On peut privilégier une
conduction par le dopage
du semi‐conducteur, ie
l’introduction d’impuretés
E externe
172
( Ec EFi ) ( EFi Ev )
n0 N C exp p0 NV exp
kT kT
2 EFi N C ( Ec Ev )
exp exp kT
kT NV
Ec Ev 1 N V Ec E v 3 mv* Ec Ev
E Fi kT ln kT ln * E Fi
2 2 NC 2 4 mc 2
~10 meV
175
mc* mv* NC NV Eg ni
m0 m0 (1019 cm-3) (1019 cm-3) (eV) (cm-3)
Si 1,06 0,59 2,7 1,1 1,12 1,5x1010
Ge 0,55 0,36 1 0,5 0,66 2,4x1013
GaAs 0,067 0,64 0,04 1,3 1,43 2x106
GaN 0,2 1,4 0,223 4,6 3,39
4H-SiC 1,69 2,49 2,86
InP 0,073 0,87 0,05 2 1,27
176
Variation ni(T)
Eg
ni N c N v exp( )
2kT
• Dans un SC intrinsèque:
Eg
• ni n’est pas constant ni N c N v exp(
2kT
)
Dopage du semiconducteur
• Va permettre de changer et surtout contrôler les propriétés
électriques du SC
• Introduction d’impuretés (dopants) qui vont modifier la relation n =
p:
• Impuretés de type donneur n > p type n
• Impuretés de type accepteur p > n type p
Semi-conducteur intrinsèque
SC à grands « gap »
Type SiC, GaN, Diamant
Introduction du dopage
179
Dopage du semiconducteur
• Considérons le cas du SC Silicium ( col IV)
• Introduisons des atomes dopants de la colonne V:
• Par ex N, As ou P 5 électrons périphériques ie un de « trop » / au Si.
e-
P
P
neutre Ionisé +
Cela « ressemble » à
e- +
l’atome d’hydrogène
180
Dopage du semiconducteur
• Atome colonne V : analogie avec l’atome d’hydrogène
• Le « cinquième » électron n’appartient pas à la BV !
• Le « cinquième » électron n’appartient pas à la BC !
• Où est il énergétiquement ?
1 q2 • m par m*.
• Potentiel V
4 0 vide r
• Énergie mq 4 1 m*
En R Ry 2
*
sc m0
y
2n 2 (4 0 vide ) 2
• Rydberg mq 4
R 13,6eV
2(4 0 vide ) 2
182
1 0,5 m0
R 13,6
*
y 40meV
(12) 2
m0
• Expérimentalement on trouve:
• P => 44 meV
• As => 49 meV
• Sb => 39 meV
• Bi => 67 meV
183
B
B
+e
neutre Ionisé -
Cela « ressemble » à
e+ -
l’atome d’hydrogène
186
État quantique libre : le niveau de cet état quantique est très proche de la
bande de valence. Même calcul que pour le « donneur »
187
• Le problème « ressemble »
au modèle de l’atome
d’hydrogène:
m0e 4 13.6
En 2 eV
2(4 0 )
2 2
n
• Introduction du Rydberg
« modifié » :
m* 0
2
Ed EC 13.6
m0
Exemple de dopants et leurs énergies
188
p >> n
Expérimentalement on trouve:
13,6 mv* B => 45 meV
Ea EV 2 Al => 57 meV
sc m0 Ga => 65 meV
In => 160 meV
189
f D (E) f (E)
192
ND
nD N D f D ( E D )
1 ED EF
1 exp( )
2 kT
• Soit encore:
nd N d N d
193
1
f A (E)
E EF
1 2 exp( )
kT
1 g : facteur de dégénérescence
f (E)
E EF 1: intrinsèque
1 g exp( ) 2 ou 4: accepteur
kT ½: donneur
194
NA
nA N A f A ( E A )
E EF
1 4 exp( A )
kT
• Soit encore:
NA
p A N A nA N A N
1 A
EF E A
1 exp( )
4 kT
195
e p ND e n N A
• Simplifions le problème: NA = 0 ( type n)
n p N D
( Ec E F ) ( E F Ev ) ND
N C exp - NV exp
kT kT 1 2 exp( ED EF )
kT
196
• T « intermédiaire » - - - - - - - - -
• « Haute » Température
intrinsèque
+++++++++++++++++
197
3 régimes:
•Extrinsèque
•Épuisement des donneurs
•Intrinsèque
198
( Ec E F ) ND
N C exp - 0
kT E
1 2 exp( D E F
)
kT
199
1 Nd ( Ec Ed ) / kT
1/ 2
E F E D kT ln 1 1 8 e
4 Nc
• kT<<Ec‐Ed
Ec Ed 2Nd Ec E d
E F kT ln , E F (T 0) E Fmax N C 2 N D
2 NC 2
• Ec‐Ed <kT<Eg
NC
( DL de la racine) EF E c kT ln
ND
200
EF fonction de la Température
Conduction Band
EC
ED
Fermi Level
EC EV
2
Temperature
201
( E fi E f )
n0 ni exp
kT
( E f E fi )
p0 ni exp
kT
202
n0 N A p0 N D
• Ionisation totale:
n2
n0 N A p0 N D avec p0 i
n0
• Soit:
n 0 ( N D N A )n0 n 0
2 2
i
• On obtient:
(ND N A ) ( N D N A )2
n0 ni2
2 4
206
Différence Ef - Efi
Nd type n
E f Ei kT ln
ni
type p eFi
Na
Ei E f kT ln
ni
207
Différence Ef - Efi
n ni e ( E F E Fi ) / kT
ni e e Fi / kT
Équations de
Boltzmann
p ni e ( E F E Fi ) / kT
ni e e Fi / kT
avec:
eFi EF EFi 0 type n
CHAPITRE 11
Le semiconducteur hors équilibre
209
Plan:
• Recombinaison et génération
• Courants dans les SC
• Équation de densité de courants
• Équations de continuité
• Longueur de Debye
• Équation de Poisson
• Temps de relaxation diélectrique
210
p n
rp rn
p n
• Exemple: type n +excitation lumineuse en faible injection (
ie n p n0 )
p p0 p n n0 n n0
• En régime de faible injection le nombre de porteurs
majoritaires n’est pas affecté.
213
1 np ni2 Équation de
r
m 2ni p n Shockley‐Read
où m est caractéristique du centre recombinant
• Si les 2 processus s’appliquent:
1 1 1
m n( p)
214
1 x i
np n 2
ni
r r 0 Taux net de génération.
p x
m 2ni x n 2 m Création de porteurs
215
Excitation lumineuse
Type P
216
Recombinaisons de surface
218
l vth. 100 A
o
0.1 ps
219
• Vitesse: v qE / m* µE
• Mobilité:
µ q / m * Si : 1500 cm2/Vs
GaAs: 8500 cm2/Vs
In0.53Ga0.47As:11000 cm2/Vs
221
Variation de la mobilité
en fonction de la
concentration en dopants
225
Vitesse de saturation
• Différents
comportement en
fonction du SC
Survitesse
(« overshoot »)
227
• Courant de diffusion:
• Origine: gradient de concentration
• Diffusion depuis la région de forte concentration vers la région de
moindre [].
• 1° loi de Fick:
Impossible d’afficher l’image.
nb d’e‐ qui diffusent par unité de
temps et de volume (flux)
nb de h+ qui diffusent par unité de
temps et de volume (flux)
229
J T J cond J diff J n J p
dn dp
J T (neµn peµ p ) E e( Dn Dp )
dx dx
D kT
µ e
231
dn( x, t ) J n ( x x) J n ( x)
Ax A RG
dt e e
dn( x, t ) dJ n ( x) x
Ax A RG
dt dx e
On obtient alors les équations de continuité
pour les électrons et les trous:
dn( x, t ) 1 dJ n dp ( x, t ) 1 dJ p
rn g n rp g p
dt e dx dt e dx
232
dn d n n n0
2
Dn 2
J n (diff ) eDn
dn dt dx n
dx
dp dp d2 p p p0
J p (diff ) eD p Dp 2
dx dt dx p
233
d 2 (n n0 ) n n0 n n0
dx 2 D n n L2n
d 2 ( p p0 ) p p0 p p0
Longueur de diffusion: représente la
dx 2
D p p L2p
distance moyenne parcourue avant
que l’électron ne se recombine avec
Ln Dn n Lp D p p un trou (qq microns voire qq mm)
• Solutions: Ln ou Lp >> aux dispos VLSI
R et G jouent un petit rôle sauf
n( x) (n( x) n0 ) n(0)e x / Ln
dans qq cas précis (Taur et al)
234
Équation de Poisson
d 2V dE ( x)
dx 2 dx sc
• Dans les SC, deux types de charges (fixes et mobiles):
d 2V e
p ( x ) n ( x ) N
( x ) N
A ( x)
dx 2
sc D
Longueur de Debye
d 2 Fi
dx 2
e
sc
N
d ( x ) ni e e Fi / kT
• Si Nd(x) => Nd+Nd(x) , alors Fi est modifié de Fi
d 2 Fi e 2 N d e
N d ( x)
sc kT sc
Fi
dx 2
236
Longueur de Debye
• Signification physique?
• Solution de l’équation différentielle du 2° degré:
x sc kT
Fi A exp avec LD
LD e2 N D
• La « réponse » des bandes n’est pas abrupte mais « prend »
quelques LD ( si Nd=1016 cm-3, LD=0.04µm). Dans cette
région, présence d’un champ électrique (neutralité électrique
non réalisée)
237
n 1 J n E
or J n E E / n et en / sc
t e x x
d’où
n n
Solution: n(t ) exp(t / n sc )
t n sc
CHAP 12
Homo-jonction à semi-conducteur
239
Homojonction PN
• Composant à réponse non linéaire
• Dispositifs redresseur ou « rectifier devices »
• 2 types pour arriver au « même » résultat:
• Jonction PN (notre propos)
• Jonction à contact Schottky (chapitre suivant)
240
E int
242
•Tension de diffusion VD ou
« built in potential Vb i »
• Définition : différence de potentiel entre la région N et la région P
VD Vbi VN VP
dp ( x)
Equation du courant de trous: J P ( x) e P p ( x) E ( x) D p 0
dx
p 1 dp ( x) e dV ( x) 1 dp( x)
Soit encore E ( x) ou
Dp p ( x ) dx kT dx p( x) dx
kT pp
En intégrant de la région P à la région N: VD ln( )
e pn
kT N N
Soit finalement: VD Vbi ln ( A 2 D )
e ni
243
• Equation de Poisson:
d 2V ( x) ( x)
dx 2 sc
Dans la région N et P:
d 2V (x) e
ND 0 x WN
dx 2
sc
d 2V (x) e
NA WP x 0
dx 2
sc
-WP -WN
244
eN D eN A
En ( x ) ( x W N) EP ( x) ( x W P)
sc sc
Continuité du champ en x=0:
N DW N N AWP
eN DW N eN AW P
EM
sc sc
-WP -WN
245
2 sc NA
Wn (Vbi ) Vbi
e ND (N A ND )
2 sc N D N A
W (Vbi ) Vbi -WP WN
e N AND
246
Hypothèses simplificatrices:
ZCE vide de porteurs
Faible injection
Approximation de Boltzmann
Toute la tension VA appliquée sur la jonction
Pas de phénomènes de Génération -
Recombinaison
248
p (W N ) p n eV bi
• Si Va=0 exp( )
pp pp kT
eV A ni2 eV A eV A ni2 eV A
p ' n p n exp( ) exp( ) n' p n p exp( ) exp( )
kT ND kT kT NA kT
eVA
n * p p p * nn n exp(
'
p
'
n ) 2
i
kT
250
1017
1016
Na= 1E17 cm-3
1015 Vd=0.7 V
1014
1013
1012
P'(Wn) (cm-3)
1011
1010
109
108
107
106
105
104
0,0 0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7
Va (V)
251
Injection de porteurs
En polarisation directe,
phénomènes de diffusion
p p 2 p p pn
J p ( x) eD p Dp
x t x ² p
• La distribution va être fonction
de la géométrie de la région
x / Lp x / Lp
p pn Ae Be
• Les paramètres
discriminatoires : la longueur
de diffusion LDn,p des électrons dp
et des trous et la largeur des dn
régions neutres dn,p -WP 0 WN
Régions qcq pn
eVa
xc x
p' ( x) p n (e 1) sh
kT
dn L
sh( ) p
Lp
np eVa
x xc'
n' ( x ) n p (e kT 1) sh
dp Ln
sh( )
Ln
254
dp ( x) dn( x)
J p ( x) eD p J n ( x) eDn
dx dx
Hypothèse : pas de Phénomènes de G-R dans la ZCE
J (V ) J p ( W p ) J n (W p ) J p (Wn ) J n (W p )
• Régions courtes
eni2 DP eni2 Dn
JS Courant de porteurs minoritaires
dn dp
N D LP th( ) N A Ln th( )
LP Ln
256
1 pn ni2
r
2ni p n
eVa
On sait également que p (W N )n(W N ) p (WP )n(WP ) ni2 exp( )
kT
Si on suppose np constant dans la ZCE et >> ni (en
2
polarisation directe) , le taux r est max pour n=p, soit
encore
ni eVa
rmax exp
2 2kT
258
• Perçage ou « punchtrough »
.EC2
VBD
2eN B
261
Elle est simplement associée à la charge Q contenue dans la ZCE
dQ '
CT
dV
2 sc ND
W p (Vd VA ) (Vd VA )
e N A (N A ND )
Soit:
A 2e NAND A
CT
2 (VD V A ) ( N A N D ) WT
263
Densité de trous excédentaires
dans la région neutre N
dn 1
QSp p J p (Wn) QSp e( p ' (0) p n ) LP coth( )
LP dn
sh( )
LP
264
Capacité de diffusion ou de stockage
• L’expression précédente peut se mettre sous la
forme:
QSp ( p ) J P (WN ) avec
( p) P 1
1
dn
ch( L )
P
L’expression du temps peut être simplifiée en fonction de
la « géométrie » de la diode:
d n2
Diode courte: ( p ) t temps de transit
2 DP
Diode longue : ( p) P durée de vie
265
QS Q Sn QSp ( n ) J n ( W P ) ( p ) J p (W N )
dQS
Soit à partir de : CS
dV
e
C S C Sn C Sp K ( ( n ) I n ( p ) I p )
kT
Facteur qui dépend de la géométrie
(2/3 courte)
(1/2 longue)
266
dV kT 1
rd résistance dynamique
dI e I
e
Cd CS CSn CSp K ( ( n ) I n ( p ) I p ) capa de diffusion
kT
A 2e N AND A
CT C J capa de jonction
2 (VD VA ) ( N A N D ) WT
rS résistance série
268
Jonction PN en commutation
269
Jonction PN en commutation
Wn
Tant que l’excédent de trous en Wn est
positif
Diode polarisée en direct
eVa
p 'n pn pn (e kT
1)
sd Temps de stockage ie p ' (WN ) pn
270
Jonction PN en commutation
If If
sd p ln(1 ) ln(1 )
Im I f I m
• Expression du temps de descente
F RC j If
f 2.3 avec
1 I f Im
271
(a)
(b)
Va
I t I pe exp1 Va
V V (c)
pe pe
4a 2m * e (d)
Tt exp b
3
(e)
272
Diodes PIN
• Dispos VLSI modernes très fort champ électrique
• Pb d’avalanche et effet de porteurs chauds
• Solutions:
• Réduction du champ par augmentation de la ZCE
• Incorporation d’une couche « non dopée » dite intrinsèque d’où le
nom !
Région p Déplétion région Région n
(x)
+ + + +
-Wp -- d +Wn x
--
couche
intrins.
273
Diodes PIN
champ max ( dans la zone intrinsèque)
eN A x p eN D ( x n d )
Em
Si Si
Tension de diffusion ("built in potential" )
Em Em
Vbi ( x p xn d ) (Wd d )
2 2
largeur de la ZCE
2 Si ( N A N D )
Wd Vbi d ² W d20 d ²
e NAND
capacité champ électrique
CT W 1 Em Wd d² d
d0 1 2
CT 0 Wd d² E m 0 Wd Wd 0 W d 0 Wd 0
1
W d20
274