Concours Centrale Supélec 2020 – TSI – physique-chimie 1 – corrigé O.

Ansor

I Utilisation en capteur de forces

I.A – Mesure de l’intensité d’une force s’exerçant sur une lame piézoélectrique

Q1. Dans le modèle de l’amplificateur opérationnel idéal :

- L’impédance d’entrée est infinie ( Z e = ∞ ), en conséquence, i += i −= 0 .

- L’impédance de sortie est nulle( Z S = 0 ), en conséquence, la sortie est indépendante de la charge.
- Le gain différentiel est infini. En régime linéaire, vs = µε ⇒ ε = 0 .
e / R +V / R R e + R3Vs
i + =0 et ε =0 ⇒ Ve =v + =v − = 1 3 s 2 = 2 1 .
1/ R3 + 1/ R2 R2 + R3

Q2. AN : Ve # 0,95V .

CVe
Q3. F = # 0, 76 N .
K

I.B –Mesure de la fréquence d’une force excitatrice sinusoïdale s’exerçant sur une lame

vs Z C // R2 1 1
Q4. H = =
− 2 =
− =
− .
ve Z C1 + R1 (
Z C1 + R1 1/ Z C2 + 1/ R2 )( ) (
R1 / R2 + Z C1 / Z C2 + R1 / Z C2 + Z C1 / R2 )

Soit : H =
−
(
1/ R1 / R2 + Z C1 / Z C2
=
−
) A
=
−
A
.
( )(
1 + R1 / Z C2 + Z C1 / R2 / R1 / R2 + Z C1 / Z C2  )
1 + j  AR1C2ω −
A 

 ω ω2 
1+ j  − 
 R2C1ω   ω1 ω 

1 1 R2C1
=
Où : A = = ;
( R1 / R2 + Z C1 / Z C2) R1 C2  R1C1 + R2C2
 + 
 R2 C1 

1 1 R1C1 + R2C2 1 1 A 1
ω1 = =× = + ω2
et = = .
AR1C2 R1C2 R2C1 R1C1 R2C2 R2C1 R1C1 + R2C2

=
Q5. lim =
H lim H 0 : le filtre est un passe-bande.
ω →∞ ω →0

2
ω ω 
Q6. H = 1/ D et D(ω ) =
1+  − 2  .
 ω1 ω 
D '(ω ) 2  ω ω  1 ω  2  1 ω2 
H '(ω ) =
− =
− 2  − 2   + 22  =  + 2  (ω1ω2 − ω ) . H '(ωr ) =0 ⇒ ωr = ω1ω2 .
2

D 2
D  ω1 ω   ω1 ω  D ω1ω  ω1 ω 
2

1
On a : H (ω ) > 0 et lim
= =
H lim =
H 0 , donc H est maximale en ωr ω1ω2
= .
ω →∞ ω →0 R1 R2C1C2

(Autrement : H '(ω ) > 0 si ω < ωr et H '(ω ) < 0 si ω > ωr ).

1
Q7. A l’aide d’un oscilloscope, en mode XY, la courbe vs (ve ) est une droite inscrite dans le deuxième cadran.

Q8. Pour que vs et ve soient en opposition de phase il faut que le transfert soit réel négatif ( H ∈  − ,* ). Soit :
1
ω = ωr = ω1ω2 ⇒ f = f r = . AN : f r #318 Hz .
2π R1 R2C1C2

II Utilisation d’un matériau piézoélectrique dans un airbag

II.A – Principe d’un accéléromètre

Q9. Bilan des forces agissant sur la masse dans le référentiel lié à la voiture:
  
- Poids P = mg = −mgu y .
 
- réaction du support : R = Ru y .
 
- Tension du ressort : f e =−k ( x(t ) − L0 ) u x .
 
- Force de frottement visqueux : f = −αV .
  
- Force d’inertie d’entrainement : fie = −mae = mau x .

     
 x = f e + f v + fie + P + R .
Q10. Le PFD appliqué à la masse M dans le référentiel lié à la voiture s’écrit : mxu
 α k
−k ( x − L0 ) − α x + ma ⇒ X + X + X =
En projection sur u x , on obtient : mx = a.
m m

ω k mω0 1
De la forme : X + 0 X + ω02 X =
a . Avec : ω0 = et=
Q = mk .
Q m α α

Q11. Pour t < 0 , x(t ) =L0 ⇒ X (t ) =0 .

a
t ) X P + X H (t ) . X P =
Q12. Pour 0 < t < t0 , X (= et X H + 2ω0 X H + ω02 X H =
0 , d’équation caractéristique :
ω 2
0

a
r 2 + 2ω0 r + ω02 =0 =( r + ω0 ) .Soit : r = −ω0 , X H (t= ( A + Bt ) e−ω t et ( A + Bt ) e−ω0t +
X (t ) =
2
) 0
.
ω02

a ma a ma
Or : X (0) =0 et X (0) =⇒
0 A=− 2 = et B = ω0 A = − . Finalement : X (=
t) 1 − (1 + ω0t ) e −ω0t  .
ω0 k ω0 k
0 ⇒ X (t ) =(α + β (t − t0 ) ) e 0 ( 0 ) .
Pour t > t0 , X + 2ω0 X + ω02 X =
−ω t −t

ma ma
X (t0 ) =α≈ et X (t0 ) =−ω0α + β ≈ 0 ⇒ β ≈ ω0α . Soit : X (t ≥ t0 =
) (1 + ω0 (t − t0 ) ) e−ω0 (t −t0 ) .
k k

2
 ma
- X (t0 ) ≈ ; X ( t → ∞ ) =0 .
k
II.B – Utilisation du matériau piézoélectrique

Cas numéro 1 : Freinage brutal

0 −V
Q13. ax1 = = −10m.s −2 .
∆t

Cas numéro 2 : Arrêt suite à un choc

0 −V
=
Q14. ax 2 #− 167 m.s −2 .
∆t

Q15. fie1x =
− ma1x =
0, 0281N . fie 2 x =
−ma2 x =
0, 468 N .

Q16. U1 = χ fie1x # 0,17V . U 2 = χ fie 2 x # 2,8V (valeurs détectables et mesurables).

Q17. Le choix du régime critique Q = 1/ 2 , permet d’atteindre un régime permanent rapidement et sans
oscillation, donc une mesure de l’accélération plus ou moins instantanée.

Si le régime permanent n’est pas atteint entre 0 et t0, le pic de tension détecté à t0 ne correspond pas à
l’accélération de la voiture (mesure par défaut).

II – C Détecteur de tension

Q18. On considère le montage comparateur de la figure ci-contre :

On choisi Vref = 2V . Si U =
U 2 > Vref , Vs =
Vsat . C’est la LED D1 qui
Vs − U d
=
va briller. Elle doit dissiper une puissance P Ud < Pmax
R

⇒R>
(Vs − U d )U d # 250Ω . On choisi =
R 500Ω .
Pmax

Si U =
U1 < Vref , Vs =
−Vsat . C’est la LED D2 qui va briller.

III Microgénérateur piézoélectrique

III.A –

Q19 . Le terme inertiel Mz représente la résultante dynamique de la poutre.

Q20. −kz correspond à une force élastique de rappel caractérisant la rigidité de la poutre alors que
−α z correspond à une force de frottement visqueux modélisant l’effet dissipatif de couches visco-élastiques.

III.B –

Q21. En régime sinusoïdal forcé, en notation complexe, z (t ) = Z m e jωt . Donc :

Mz + α z + kz = ( k − M ω 2 + jαω ) Z m e jωt = F0 e jωt ⇒ Z m =

F0
.
k − M ω 2 + jαω

3
 F0 / M
Q22. Z m = . A la pulsation ω0 , le mouvement de la poutre est sinusoïdal, de
(ω 2
0 −ω ) + (αω / M )
2 2 2

F0 F0
pulsation ω0 , d’amplitude Z m (ω
= 0) = Zm , maximale : z (t ) = e jω0t .
αω0 max
jαω0

F0 F0
ℜe ( z (t ) ) =
Q23. z (t ) = sin(ω0t ) . vz=
(t ) z=
(t ) cos(ω0t ) .
αω0 α

III.C –

Q24. C0 représente la capacité électrique intrinsèque de la lame.

Q25. [=
β vz ]
[=
Fvz ] [ Fvz ] [ P] I I .
= [I ] = [ ] [ ]
[U ] [U ][ I ] [ P]
1 1  Rβ Rβ Rβ F0
Q26. On a : β v= V  +  ⇒ V= v= vz . D’où : Vm = .
z
 R ZC
 0

 1 + R / Z C0
z
1 + jRC0ω 0 α (1 + jRC 0ω 0 )

Vm Vm * Rβ 2 F02
= =
( )
Q27. P .
2α 2 1 + ( RC0ω0 )
2
2R

IV Oscillateurs
IV.A –

Q28. vs = H ( jω ) ve .
K ( jω ) vs .
Q29. v1 − ve =
1  vs H
Q30. v1 =ve + Kvs =  H + K  vs ⇒ A( jω ) =v =1 + KH
.
  1

1
Q31. ve =− Kvs =vs ⇒ KH = −1 .
H
Q32. K = 1/ H (R1).

Q33. arg ( K ) + arg ( H ) =

( 2m + 1) π ; avec m entier (R2).
IV.B –

R // Z C 1 1 1/ 3
=
Q34. K = = = .
R + Z C + R // Z C 1 1   Z C R  1 + j  RCω − 1 
1 + ( R + ZC )  +  3+ +   
 R ZC   R ZC  3 RCω 

1 1 1
Q35. K = =
. lim =
K lim K 0 . K est maximal pour ω
= ω=
0 ; K max = .
ω →0 ω →∞
  1 
2
 RC 3
 9 +  RCω −  
  RCω  

4
 1 1
Q36. ω=
r ω=
0 . K(=
jωr ) K
= max
.
RC 3

1
IV.C – ω
= ω=
0 ;
RC

 1 
Q37. Z1 =R + Z C =R 1 +  =(1 − j ) R .
 jRCω0 

RZ C R R
=
Q38. Z2 = = .
R + Z C 1 + jRCω0 1 + j

v Z v 1
Q39. i + =0 ⇒ = 2 =K ⇒ =K = : correspond bien au gain maximal à la fréquence de
vs Z1 + Z 2 vs 3
résonance du filtre de Wien.

v1 / R1 + vs / R2 R2 v1 + R1 vs
Q40. ε = 0 et i − = 0 ⇒ v = v + = v − = = .
1/ R1 + 1/ R2 R1 + R2

 1 1  v v v + v vs v v v R vs R2
Q41.  +  v = 1 + s = e + ⇒ = e + s ⇒ 1 ( K − 1) vs = ve ;d’où : H= = .
 R1 R2  R1 R2 R1 R2 R2 R1 R2 R2 ve R1 ( K − 1)
3R
Donc : H ( jω0 ) = − 2 .
2 R1

3R 1
Q42. H ( jω0 ) = 2 = =3 ⇒ R2 =2 R1 . On peut prendre R= 5k Ω et R
= 10k Ω .
2 R1 K ( jω0 )
1 2

Q43. Aux BF, le condensateur se comporte comme un interrupteur ouvert.

Le quartz est donc équivalent à un interrupteur ouvert aux BF.

Aux HF, le condensateur se comporte comme court-circuit alors que

l’inductance se comporte comme interrupteur ouvert. Le quartz se
comporte donc comme un court-circuit aux HF.

5
Q44. Le quartz présente deux pulsations remarquables :

- ω1 , pour la quelle I m ( Z AB ) = 0 : en résonance

série, le circuit est résistif (ou équivalent à un
court-circuit si R est négligeable).
- ω2 , pour la quelle I m ( Z AB ) → ∞ : en résonance
parallèle, le circuit est équivalent à un interrupteur
ouvert.

Q45. Dans le domaine du comportement capacitif, I m ( Z AB ) < 0 . Soit : 0 < ω < ω1 ou ω > ω2 .