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TRANSMISSION
Pr. Emmanuel TONYE
École Nationale Supérieure Polytechnique
Université de Yaoundé I
tonye_dd@yahoo.fr
www.lets.africa-web.org
septembre 2006 1
Sommaire
Bibliographie
1. Introduction
2. Les phénomènes caractéristiques de
la transmission
3. Les éléments de la transmission
4. La modulation
5. Le codage
6. Conclusion
septembre 2006 2
BIBLIOGRAPHIE
septembre 2006 3
Sommaire
1. Introduction
2. Les phénomènes caractéristiques de la
transmission
3. Les éléments de la transmission
4. La modulation
5. Le codage
6. Conclusion
Application: Modulation et canal à trajets
multiples
septembre 2006 4
(1.1) INTRODUCTION
• Les supports de communication présentent les
principaux défauts suivants: affaiblissement,
déphasage, bruits.
• Les défauts du support limitent la transmission (débit
et étendue)
• Les techniques de transmission permettent d’adapter le
signal aux caractéristiques du support
• On distingue deux grandes techniques de transmission :
- transposition en fréquence (modulation en
fréquence, amplitude et phase)
- en bande de base : codes de transmission de
données
septembre 2006 5
(1.2) TECHNIQUES DE TRANSMISSION
ET MODELE OSI
Les techniques de transmission font partie des protocoles de la
couches physique du modèle OSI
septembre 2006 6
(1.3) TECHNIQUES DE TRANSMISSION
ET TECHNIQUES VOISINES
• Les techniques de transmission ne sont pas:
– Les différents types de communication :
o Simple (unidirectionnelle)
o Half-duplex (bidirectionnelle à l'alternat)
o Full-duplex (bidirectionnelle simultanée).
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(2.2) Phénomènes caractérisant les supports de communication
Déphasage
• Comme pour l’affaiblissement, l’analyse temporelle et
fréquentielle du signal (spectre fréquentiel) permet
d’apprécier que:
– la phase du signal est déformée;
– le déphasage varie en fonction de la fréquence.
• L’utilisation du support est pertinente dans la plage de
fréquence où le déphasage est constant (temps de
propagation de groupe très faible).
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(2.3) Phénomènes caractérisant les supports de communication
Phénomènes perturbateurs
• Bruit blanc : agitation thermique (faible puissance et sur une
large plage de fréquences).
• Bruit impulsif : organes électromécaniques, microcoupures
(forte puissance, durée faible et peu présent dans les réseaux
numériques).
• Diaphonie : couplage parasite entre lignes voisines ( influence
électromagnétique, placement des câbles, défaut de blindage, et
peu présent dans dans les lignes à fibre optique).
• Echo : réflexion du signal due à une désadaptation d’impédance
(le suppresseur d’écho est nécessaire dans les liaisons
téléphoniques 4 fils/2 fils)
• Trajets multiples dans un canal radio: les trajets multiples
sont dus aux différents chemins possibles pouvant être
empruntés par le faisceau entre un émetteur et un récepteur.
Ces chemins dépendent du relief environnant
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(2.3) Phénomènes caractérisant les supports de communication
Facteurs pouvant affecter le signal
1. La propagation de signaux réseau : Temps que met un bit ; c'est-à-
dire une impulsion à se déplacer dans le média. Il est impératif que
la propagation soit homogène dans le réseau.
2. L’atténuation du signal réseau : Perte de la force du signal. Ce
problème est limitable par un bon choix des médias réseaux
utilisés.
3. La réflexion réseau : Retour d’énergie causé par le passage des
impulsions dans le média. Si ce retour est trop fort, il peut perturber le
signal des impulsions suivantes. Le système binaires et donc à 2
états peut être perturbé par ces énergies supplémentaires se
déplaçant dans le média.
4. Le bruit : Ajout indésirable à un signal. Des sources d’énergie situées à
proximité du média fournissent un supplément d’énergie venant
perturber le signal.
o Diaphonie : bruit ajouté au signal d’origine d’un conducteur par l’action du
champ magnétique provenant d’un autre conducteur
o Paradiaphonie : diaphonie causée par un conducteur interne au câble
o Le bruit peut être causé par des sources d’alimentations externes, des
variations thermiques, des interférences électromagnétiques ou encore des
interférences de radio fréquences.
septembre 2006 13
(2.3) Phénomènes caractérisant les supports de communication
Facteurs pouvant affecter le signal
1. La dispersion : Etalement des impulsions dans le temps. Si la
dispersion est trop forte, le signal d’un bit peut recouper le
signal du précédent ou du suivant. La durée d’une impulsion est
fixe, la dispersion correspond à une modification de cette durée
au fur et à mesure que le signal se propage dans le média.
2. La gigue : Les systèmes numériques sont synchronisés, tout
est réglé par des impulsions d’horloge. Si les horloges de la
source et du destinataire ne sont pas synchronisées, on obtient
alors une gigue de synchronisation.
3. La latence : Retard de transmission. Principalement dû au
déplacement du signal dans le média et à la présence de
composants électroniques entre la source et la destination.
4. Les collisions : Se produisent lorsque 2 ordinateurs utilisant le
même segment de réseau émettent en même temps. Les
impulsions se mélange, détruisant alors les données.
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(2.4) Phénomènes caractérisant les supports de communication
Limitation du débit
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Sommaire
Bibliographie
1. Introduction
2. Les phénomènes caractéristiques de la
transmission
3. Les éléments de la transmission
4. La modulation
Application: Modulation et canal à trajets
multiples
1. Le codage
2. Conclusion
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(3.1) Principaux éléments intervenant dans la
transmission
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(3.2) Fonctions de l’ETCD
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(4.2) Modulation et types de transmission
septembre 2006 22
(4.4) Débit binaire et rapidité de modulation
septembre 2006 23
(4.5) Modulation d’amplitude
ASK (Amplitude Shift Keying)
septembre 2006 24
(4.6) Modulation d’amplitude
ASK (Amplitude Shift Keying)
A2
A1 Amplitude
Correspondance :
Amplitude Signal
A1 0
Un symbole
A2 1
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(4.7) Modulation d’amplitude
ASK (Amplitude Shift Keying)
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(4.8) Modulation d’amplitude
ASK (Amplitude Shift Keying)
A4
A0
A1
Correspondance :
Amplitude Signal
A1 00
A2 01
A3 10
A4 11
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(4.9) Modulation d’amplitude
ASK (Amplitude Shift Keying)
septembre 2006 29
(4.11) Modulation de fréquence
FSK (Frequency Shift Keying)
f2
f1 Fréquence
Correspondance :
Fréquence Signal
1 0 0 1
f1 0
f2 1
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(4.12) Modulation de phase
PSK (Phase Shift Keying)
• Signal :
s(t) = A0 cos(2 π fo t - Φ(t))
• avec Φ(t) = Φ0 + a(t) et a(t) ∈ {Πk/n} pour n symboles
... ou a(t) ∈ [-Π,+Π] !
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(4.13) Modulation complexe
Amplitude de phase
septembre 2006 32
(4.14a) Modulation complexe
Amplitude et phase
• Modulation en quadrature (MAQ)
(QPSK ou QAM – Quadrature phase Shift Keying or
Quadrature Amplitude Modulation)
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(4.14b) Modulation complexe
Exemple de signaux orthogonaux
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(4.14c) Modulation complexe
Variantes de la modulation PSK - MPSK
Rs est la
rapidité de
modulation
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(4.14d) Modulation complexe
Offset QPSK
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(4.14d) Modulation complexe
QPSK et modulateur IQ
septembre 2006 37
(4.14e) Modulation complexe
Représentation des densités spectrales de puissance
Minimum Shift
Keying
septembre 2006 38
(4.14e) Modulation complexe
Modulations GMSK et 8PSK
septembre 2006 39
(4.14e) Modulation complexe
Synoptique de simulation avec le modèle OFDM
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(4.15) Modulation complexe
Amplitude et phase
On peut compliquer, au risque de commettre
beaucoup d’erreur :
16 états
QPSK ou QAM 64 (26), 6 bits par symbole QPSK ou QAM 128 (27), 7 bits par symbole
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Modules de simulation
• http://www.univ-lemans.fr/enseignements/physique/02/electro/modula.html
• http://www.ta-formation.com/cours-am/am/jav-am.htm
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Sommaire
Bibliographie
1. Introduction
2. Les phénomènes caractéristiques de la
transmission
3. Les éléments de la transmission
4. La modulation
Les fondamentaux
Modulation et canal à trajets multiples
Modulation dans les fibres optiques
Techniques xDSL
1. Le codage
2. Conclusion
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(4.17a)Canal à trajets multiples
Onde reflechie
(NLOS)
Visibilité Relais
directe hertzien
(LOS)
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(4.17) Modulation dans un Schéma de la transmission
… 0101 … 00010 …
X Propagation Egalisation
Porteuse
Démodulation et
correction d’erreurs
Modulation Viterbi ou max
vraisemblance
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(4.18) Simulation canal de trajets multiples
τ1 a0
τ2 a1
τ3 a2
+
τ4 a3
τ5 a4
τ6 a5
Exemple :
Canal 3 (4T)
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(4.20) Simulation canal de trajets multiples
S1 S0 Sortie = 0.5*S1
S2 S1 S0 Sortie = 0.5*S2+0.6*S0
S3 S2 S1 S0 Sortie = 0.5*S3+0.6*S1+0.8*S0
S4 S3 S2 S1 Sortie = 0.5*S4+0.6*S2+0.8*S1
septembre 2006
Formule générale : Sortie = 0.5*Case1+0.6*Case3+0.8*Case449
(4.21) Simulation canal de trajets multiples
ALGORITHME
• 1- définir la longueur du canal en termes de dispersion par
rapport aux délais.
• 2- définir le nombre de trajets possibles.
• 3- pour chaque trajet
• Définir son délai par choix d’un instant aléatoire selon la distribution
stochastique retenue.
• En général, les chemins de plus grand retard sont les plus atténués, mais
ce n’est pas toujours le cas. En conséquence, nous allons considérer une
distribution de probabilité autour d’une valeur k (avec pour valeur
maximale en k) et déterminer de manière aléatoire la valeur de ai autour
de k. k étant la valeur exacte de l’atténuation si on ne considérait que les
délais d’arrivée.
• 5- Déterminer la longueur maximale du canal de la mémoire
tampon en fonction de la longueur du canal.
• 6- Calculer pour chaque trajet la case correspondante dans le
tampon, fonction du délai correspondant.
• 8- En déduire l’expression de la combinaison linéaire du calcul du
résultat.
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(4.22) Environnement de
développement
• L’exécutable est généré sous JBuilder 8. Il
nécessite la machine virtuelle Java pour
tourner. Encapsuler l’exécutable directement
avec la machine virtuelle Java nécessiterait
beaucoup d’espace (plus de 40 Mo). Il est donc
nécessaire d’avoir la machine virtuelle java
installé avant d’utiliser l’exécutable.
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(4.23) MODULATION D’AMPLITUDE
Visibilité directe
• On entre les données binaires puis on exécute la
modulation d’amplitude dans canal en visibilité
directe pour avoir le résultat suivant :
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(4.24) MODULATION D’AMPLITUDE
Visibilité directe
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(4.25) MODULATION D’AMPLITUDE
Canal à trajets multiples
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(4.26) Modulation de fréquence
Visibilité directe
septembre 2006 55
Modulation de fréquence
(4.27)
Canal à trajets multiples
septembre 2006 56
(4.28) Modulation d’amplitude et fréquence
Visibilité directe
septembre 2006 57
Modulation de phase
(4.29)
Canal à trajets multiples
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(4.30) Modulation d’amplitude et fréquence
Visibilité directe
septembre 2006 59
(4.31) Modulation d’amplitude et fréquence
Canal à trajets multiples
septembre 2006 60
(4.32) Modulation de fréquence et phase
Visibilité directe
septembre 2006 61
(4.33) Modulation de fréquence et phase
canal à trajets multiples
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(4.34) Modulation d’amplitude, fréquence et
phase
Visibilité directe
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(4.35) Modulation d’amplitude, fréquence et
phase
Canal à trajets multiples
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(4.36) En guise de conclusion sur la
modulation et le canal à trajets multiples
• 1. En faisant varier la longueur du canal
on peut remarquer que l’altération du
signal croit avec cette longueur.
• 2. De même, l’altération croit avec le
nombre de trajets.
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(4.37) Exemple Modulation dans un canal à trajets
Schéma synoptique
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(4.38) Modulation dans un canal à trajets multiples
Processus de Modulation dans un lien montant d'accès CDMA
septembre 2006 67
(4.38) Modulation dans un canal à trajets multiples
Processus de Modulation dans un lien descendant d'accès CDMA
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Sommaire
Bibliographie
1. Introduction
2. Les phénomènes caractéristiques de la
transmission
3. Les éléments de la transmission
4. La modulation
Les fondamentaux
Modulation et canal à trajets multiples
Modulation dans les fibres optiques
Techniques xDSL
1. Le codage
2. Conclusion
septembre 2006 69
(4.37) Techniques de modulation et les fibres optiques
Introduction
septembre 2006 70
(4.38) Techniques de modulation dans les fibres optiques
Modulation directe - Principe
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(4.39) Techniques de modulation dans les fibres optiques
Modulation directe – Composants utilisés
• La modulation directe requiert une source optique (le laser), un
générateur de courant et un driver.
• Le premier va émettre à un débit donné une séquence de données,
expression de l'information à transmettre.
• Le rôle du driver est de commander la source optique au niveau des
puissances émises (en fixant les valeurs du courant d'alimentation). Pour
cela, il modifie, transforme les niveaux du courant issu du générateur.
septembre 2006 72
(4.40) Techniques de modulation dans les fibres optiques
Modulation directe – Limites
septembre 2006 73
(4.41) Techniques de modulation dans les fibres optiques
Modulation externe – Principe
• La modulation externe consiste à écrire les données électriques sur un signal
optique continu.
• Elle est obtenue en modulant directement le faisceau lumineux en sortie
du laser et non plus le courant d'alimentation à l'entrée du laser.
• Ainsi les défauts de la modulation directe qui incombent au laser ne seront
plus présents sur le signal optique.
Modulation externe
Modulation directe
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(4.42) Techniques de modulation dans les fibres optiques
En guise de conclusion
• La modulation directe, plus simple et moins coûteuse est encore très
utilisée si les données sont transmises à un débit de quelques gigabits/s,
selon la qualité du laser.
• Mais au-delà de 5 Gbits/s, la modulation externe est indispensable pour
maintenir une qualité de transmission correcte.
• Les différents moyens de modulation précédemment vus s'appliquent
aussi en optique: modulation d'amplitude , modulation de fréquence et
modulation de phase.
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Sommaire
Bibliographie
1. Introduction
2. Les phénomènes caractéristiques de la
transmission
3. Les éléments de la transmission
4. La modulation
Les fondamentaux
Modulation et canal à trajets multiples
Modulation dans les fibres optiques
Techniques xDSL
1. Le codage
2. Conclusion
septembre 2006 76
(4.43) Techniques de modulation avancées
Techniques xDSL - Concept
• Les techniques xDSL visent à accroître les débits sur paire torsadée dans
les réseaux de télécommunications.
• Ces techniques de modulation visent à amener les services de réseaux hauts
débits jusqu’au domicile de l’usager.
• Par DSL on entend un équipement et non une ligne de communication. La
finalité de ces techniques est de mieux exploiter les lignes déjà installées
sans avoir à les remplacer. Ce sont donc les équipements terminaux qui sont
concernés par les techniques DSL.
Trois techniques de
modulation y en
sont normalisées:
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(4.44) Techniques de modulation avancées
xDSL – Modulation DMT
• C’est DMT (Discrete MultiTone) qui a été choisie comme technique de
modulation pour ADSL (Asynchronous Digital Subscriber Line).
• Le principe de DMT est de diviser la bande passante disponible en un grand
nombre de sous-bandes distinctes et de placer le signal digital sur des porteuses
analogiques. Le spectre utilisé est compris entre 26 kHz et 1,1 MHz. A chaque
canal est attribuée une bande de 4,3 Khz.
• DMT est également unetehnique de modulation pour VDSL (Very high data rate
Digital Subscriber Line).
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(4.45) Techniques de modulation avancées
xDSL – Modulation DMT
• La division de la bande passante en un ensemble de sous-canaux
indépendants est la clé de la performance obtenue par DMT. La mesure
de la qualité de chaque sous-canal détermine le nombre de bits qui lui
sera alloué. Ce procédé a pour but d’adapter le taux de charge de
chaque canal en fonction des ses performances.
• Un équipement ADSL doit être en mesure de moduler ou démoduler
jusqu’à 256 porteuses.
• Le débit maximum théorique d’un tel système est de 15 bit/s x 4000 Hz
= 60 kbit/s par canal.
• En fait, tel qu’il a été normalisé par ADSL, le premier canal est en
réalité celui du téléphone, les canaux 2 à 6 constituent la bande de
garde entre la voix et les données.
• Le canal montant occupe 32 sous-canaux à partir du canal 7. Le canal
descendant occupe 250 sous-canaux.
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(4.46) Techniques de modulation avancées
xDSL – Modulation CAP
• La modulation CAP (Carrierless Amplitude Phase) est une
technique proche de QAM dont elle reprend les principes de Constellation pour 64 - CAP
base. Elle utilise donc aussi bien la modulation de phase que la
modulation d’amplitude
• CAP est une technologie concurrente de DMT dans l’offre
xDSL. Elle n’a pas été retenue par les organismes
normalisateurs (ANSI, UIT) pour ADSL, mais reste sur les
rangs pour VDSL.
• CAP utilise une bande de fréquence large mais sur des
intervalles de temps courts. Pour un débit de 6 Mbit/s, il
utilise 1088 kilobauds avec une constellation de 256 points
sur une bande passante totale de 1,5 MHz.
septembre 2006 81
(4.47) Techniques de modulation avancées
En guise de conclusion
• DWMT et DMT sont des technologies proposant une meilleure
utilisation de la bande passante disponible. L’idée est d’utiliser plusieurs
canaux de transmission à bande étroite pour véhiculer en parallèle
l’information sur le média. Dans les deux cas, un multiplexage en
fréquence (FDM) peut être utilisé pour répartir les sous-canaux sur la
bande passante.
• La finalité de la technique mise en œuvre est toutefois différente.
• DWMT permet de véhiculer sur chaque canal des signaux totalement
indépendants et qui peuvent être de format et de débit différents. Par
exemple, de la voix encapsulée :
– dans des trames SDH (SDH : Synchronous Digital Hierarchy. Norme
européenne pour l’architecture des transmissions par fibre optique),
– des trames IP, de la vidéo dans ATM, etc.
– Le but est donc de combiner ensemble sur un seul support de
transmission de multiples flux d’informations.
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Sommaire
Bibliographie
1. Introduction
2. Les phénomènes caractéristiques de la
transmission
3. Les éléments de la transmission
4. La modulation
5. Le codage
Les fondamentaux
Codes à deux niveaux
Codes à multiples niveaux
Codes à transformation de valence
6. Conclusion
septembre 2006 83
(5.1) Codage
ou modulation en bande de base
• Le codeur transforme une suite {dk}k≥0 initiale généralement
binaire (de bits) en une suite codée {ak}k≥0 (de symboles)
généralement binaire ou ternaire.
• Le but du codage est d’adapter la suite de bits à transmettre
aux caractéristiques de la transmission.
• S’il n’y a pas de modulation par transposition en
fréquence, le codage est dit en bande de base :
– la plage de fréquences utilisée par le signal issu de la suite
codée est la même que celle de la suite initiale.
– dans ce cas, le modulation est faite d’une fonction
rectangulaire {ak}k≥0→a(t)
septembre 2006 84
(5.2) Echantillonnage et codage
Amplitude Code
0 00000000
1 00000001
… …
253 11111101
254 11111110
255 11111111
septembre 2006 85
(5.3) Codage de valence N
• Emission
En guise de comparaison
septembre 2006 86
(5.3) Codage de valence N
• Réception
septembre 2006 87
(5.4) Débit binaire et rapidité de modulation
septembre 2006 88
(5.5) Les principales qualités d’un code
• largeur de sa plage de fréquences (la plus étroite possible)
• répartition fréquentielle de la puissance (peu de puissance aux
faibles fréquences, aucune à la fréquence nulle)
• codage de l’horloge (fréquence minimale des transitions)
• résistance au bruit (espacement des niveaux)
• complexité du codage (coût et vitesse de codage)
• dépendance à la polarité (facilité d’installation)
• équilibrage des symboles
– mesure approximative de l’influence du codage sur des bits successifs
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(5.6) Les codes usuels utilisés en bande de base
septembre 2006 91
(5.7) Code RZ (Return to Zero)
Principe
• Le codage RZ fut le premier codage exploité grâce à sa facilité
d’utilisation et de réalisation.
• En effet, pour obtenir ce codage, il suffit de réaliser une opération
logique ET (AND) entre l’information à transmettre et le signal de
l’horloge. Par conséquent, si un 1 est présent il y aura alors le signal de
l’horloge en sortie (amplifié pour atteindre +V au maximum). Si par
contre, il y a un 0 logique, alors le signal de sortie aura la valeur nulle
(0V).
• Malgré la simplicité de codage, le code RZ n’est plus guère utilisé. En
effet, RZ signifie « retour à zéro », et le principale défaut de ce code est
justement cette tension nulle. Puisqu’une information est codée sur le
niveau 0 Volt, le récepteur ne peut pas établir une différence entre le bit 0
et une coupure de transmission.
septembre 2006 92
(5.8) Code RZ (Return to Zero)
Représentation mathématique
Représentation Mathématique
Principe du codage RZ
septembre 2006 93
(5.9) Code NRZ (Non Return to Zero)
Principe
• Code simple, utilisé couramment entre l’ordinateur et ses périphériques.
• Le codage NRZ est le moyen le plus simple de coder une information : il
consiste tout simplement à transformer les 1 en +V et les 0 en –V (V
étant une Valeur de tension continue), et ce de manière synchrone.
• Lorsque le front montant de l’horloge capte la présence d’un 1 en entrée,
le signal de sortie prend la valeur +V jusqu’au front montant suivant Si
l’information suivante est un 0 alors le signal prendra la valeur –V et
ainsi de suite. Ces tensions matérialiseront ainsi l’information binaire.
• Ce code ayant la particularité d’être antipolaire (signal composé de deux
tensions opposées +V et –V) et non nul, le récepteur pourra déterminer
ainsi la présence ou non du signal. Cependant, les longues séries de 1 ou
de 0, entraînent un perte de synchronisation, le récepteur ne peut donc
pas utiliser le signal pour récupérer l’horloge. Il faut ainsi utiliser une
ligne indépendante pour l’horloge, ce qui limite l’utilisation du codage
NRZ aux courtes distances.
septembre 2006 94
(5.10) Code NRZ (Non Return to Zero)
Représentation mathématique
Représentation mathématique
septembre 2006 95
(5.11) Code NRZ-L (level)
Représentation mathématique
du NRZ-L (Level)
septembre 2006 96
(5.12) Code NRZI (Non Return to Zero Invert)
Principe
• Autre dénomination : NRZ-M ( Mark ).
• Utilisation : Fast Ethernet ( 100BaseFX ), FDDI.
À la différence du codage NRZ, le codage NRZI n’utilise pas
directement le niveau, mais le changement de niveau. Ce principe,
appelé le mode différentiel, convertit une information non plus en
un niveau de tension constant, mais en un changement de niveau.
On appelle « transition » ce changement d’état. La transition
correspond au bit 1 pour le codage NRZI ou codage NRZ-Mark
(Mark signifie 1) et au bit 0 pour le codage NRZ-Space (Space
signifie 0).
Lorsque le front montant de l’horloge détecte un 1 en entrée,
le signal de sortie est alors inversé (d’où NRZ-Inverted), et
lorsque le front montant voit un 0, le signal ne subit aucun
changement et garde la valeur précédente.
septembre 2006 97
(5.13) Code NRZI (Non Return to Zero Invert)
Représentation mathématique
Représentation mathématique
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(5.14) Code NRZI (Non Return to Zero Invert)
Avantages et inconvénients
• Ce code a de nombreux avantages :
– le signal de sortie n’est jamais nul (0 Volt), ce qui
permet la détection de la présence ou non du signal
– il utilise un courant de transmission faible
– il diminue les changements d’états et par
conséquent le taux d’erreurs.
• Néanmoins, il n’élimine pas les longues suites de 0 ou
de 1, gênant la synchronisation du signal.
• Pour ne plus qu’il y ait de déphasage entre l’horloge
récupérée par le récepteur et l’horloge utilisée pour
coder les informations, l’idée était de provoquer une
transition pour chaque état (0 et 1), le code
Manchester est né.
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(5.15) Code Manchester, biphase_L(evel)
Principe
Représentation mathématique
Représentation mathématique
Représentation mathématique
Principe du codage
Représentation mathématique
Code BDH3
• Code chaque bloc de k bits par un bloc de n symboles pris dans un alphabet de taille L.
L’alphabet étant généralement binaire, ternaire, ou plus rarement quaternaire (noté resp. B, T,
Q). On a la relation : 2k ≤ Ln
• Les codes précédents peuvent être perçus comme des codes par blocs (surtout si le bloc à
coder est réduit à un seul bit).
– Exemple : RZ ∈ 1B/2T, biphase ∈ 1B/2B
• Le codage par blocs est utilisé dans tous les systèmes de codage.
• Pour le réaliser, on utilise une table de transcodage afin de coder un groupe de n
bits en un autre groupe de m bits (cf. figure ci-après).
• Si l’on prend l’exemple du premier codage de la figure ci-après, il utilise la forme
2B/2B, autrement dit, deux valeurs binaires (01) sont codés sur un alphabet
binaire ( +V, -V).
• Le deuxième code (1B/1T) transforme une valeur binaire en un alphabet de 3
valeurs donc ternaire (+V, 0, -V). Enfin, le dernier codage (1B/2T) code un bit
(binary digit) en deux valeurs d’un alphabet ternaire.
Utilisation :
4B/5B : Fast Ethernet ;
8B/10B :Gigabit Ethernet
septembre 2006 121
(5.34) Codes par blocs
Avantages et inconvients
• Ce type de codage apporte la garantie de ne pas avoir à transmettre plus
de deux 0 successifs. Les caractères spéciaux, hors données utiles,
peuvent trouver leur place dans la table de transcodage sans nécessiter un
état spécial du signal comme dans les codages Manchester.
• Le codage 4B5B augmente la fréquence du signal. Par exemple 125Mhz
pour 100Mbps. Associé à un codage de type NRZI, on obtient dans le cas
du Fast Ethernet (100BaseFX) une fréquence de 62.5Mhz. Avec un codage
MLT3, la fréquence du signal tombe à 31.25Mhz pour le Fast Ethernet
100BaseTX.
• Par ailleurs ce type de codage laisse un nombre important de mots de 5 bits
inutilisés. Même en éliminant les groupes pouvant poser des problèmes de
transmission comme 00000 par exemple, il reste des mots pouvant être
utilisés pour le contrôle de la transmission ou d’autres fonctions comme
début ou fin de paquet par exemple.
Pour la comparaison.
Noter particulièrement:
-la largeur de bande
de chaque DSP
-et la présence de
raies spectrales.
On en déduit