A.

HMAIRROU Devoir surveillé N° 1

Devoir libre N° 1
- Correction -

I Modélisation d’un résonateur à quartz soit

1) Modèle mécanique et électrique R dq2 1 1

q¨2 + + q2 = U (t) (9)
Q - 1. En appliquant le principe fondamental de la dynamique, on obtient L dt LCs L
mẍ = −kx − hẋ + βU (t) (1)
soit
En identifiant avec l’équation 7, on obtient
h k β
ẍ + ẋ + x = U (t) (2)
m m m m γβ h
L= Cs = R= (10)
γβ k γβ
Q - 2.

Q - 2.1. La surface de l’électrode est donnée par

S = πd2 A.N S = 2 × 10−4 m (3) 2) Étude de l’impédance équivalente du quartz
ε0 εr S Q - 5.
Cp = A.N Cp = 8, 0 pF (4)
e
(Z Cs + Z L )Z Cp
Z AB =
Q - 2.2. Z
Cs + Z L + Z C p
1 1
q1 = Cp U (t) (5) + jLω
jCs ω JCp ω
=  
1 1 1
Q - 3. Nous avons q2 (t) = γx(t), il vient en multipliant l’équation 2 par γ + + jLω
jω Cp Cs
h k γβ 1
γ ẍ + γ ẋ + γ x = U (t) (6) + jLω
m m m jCs ω (11)
soit =
Cp
h k γβ 1+ − LCp ω 2
q¨2 + q˙2 + q2 = U (t) (7) Cs
m m m 1 − LCs ω 2
=  
Cp
jCs ω 1 + − LCp ω 2
Q - 4. La loi des mailles donne Cs
dq2 q2 d2 q 2 1 − LCs ω 2
U (t) = Ri + q2 /Cs + Ldi/dt soit R + +L 2 (8) =
dt Cs dt jCs ω [1 + Cp /Cs ] (1 − LCp Cs /(Cp + Cs )ω 2 )

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soit Q - 10.
Rv
ω /ωr2
2
 
−j 1− Cp + Cs 1 0, 5 = p (15)
Z AB = avec α = Cs + Cp ,ωa2 = et ωr2 = 2
Rv2 + ZAB
αω 1− ω 2 /ωa2 LCp Cs LCs
(12) soit
√
ZAB = 3Rv (16)
Q - 6.

fa = 7, 99744 × 105 Hz fr = 7, 95775 × 105 Hz (13) Q - 11.

Q = 7, 96.105 /50 = 1, 6.104 (17)

Q - 7. Si ωr < ω < ωa , la partie imaginaire de l’impédance est positive : le dipôle est La valeur de Q est très élevée : la résonance est très aiguë.
inductif. En dehors de l’intervalle [ωr ;ωa ] le dipôle est capacitif.
Q - 12.
Q - 8.
ω0 = 2πf0 = 5, 0.106 rad/s; L = 0, 5 H; Q = 1, 6.104 (18)

|Z AB | R = Lω0 /Q A.N R = 156 Ω (19)

II Aspects communications(CCP 2019 (PSI))

Q - 13. L’amplitude de l’enveloppe varie entre U ·(1−m) et U ·(1+m). Graphiquement,
1−m 3
on lit U ·(1−m) ≈ 3 V et U ·(1+m) ≈ 7 V, soit ≈ , i.e. 7−7·m ≈ 3+3·m
1+m 7
d’où m ≈ 0, 4.

10000 10000
Pour l’enveloppe, T0 ≈ 6, 5 ms d’où f0 ≈ ≈ ≈ 150 Hz.
65 200/3
20000
Pour la porteuse, 20 · Tp ≈ 12 ms d’où fp ≈ ≈ 1, 7 kHz.
12

Q - 14. k s’exprime en V−1 . Pour le AD633, généralement utilisé en Travaux Pratiques,

k = 0, 1 V−1 .
ω
ωr ωa Q - 15. En sortie de multiplieur, on a :
sm (t) = k · U · (1 + m · cos (ω0 · t)) · cos (ωp · t) · Ep · cos (ωp · t)
Figure 1
= k · U · Ep · (cos (ωp · t) + m · cos (ω0 · t) · cos (ωp · t)) · cos (ωp · t)
k · U · Ep
= · (m · cos ((2 · ωp + ω0 ) · t) + m · cos ((2 · ωp − ω0 ) · t)
Q - 9. On assiste à un pont diviseur de tension 4
U Rv + 2 · m · cos (ω0 · t) + 2 · cos (2 · ωp · t) + 2) .
H= s = (14)
UE Rv + Z AB (20)

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Amplitude Q - 19. On peut réaliser un montage intégrateur comme suit :

kEp Um kEp Um
2 2 C

mkEp Um R ∞
2
− S
ε
mkEp Um mkEp Um
4 4 +
V1 (t) Vint (t)

f
0 f0 2fp − f0 2fp 2fp + f0

Figure 2 – Intégrateur.
Q - 16. Pour récupérer le signal (composante à ω0 ), il faut réaliser un filtrage passe-bas
(ωc & ω0 ) puis éventuellement un filtrage passe-haut (ωc  ω0 ) pour éliminer la 1
composante continue. On a alors V int = − · V 1 , soit en notation réelle :
æ·R·C ·ω
V.int 1
1) Communication radio, modulation de fréquence (t) = − · V1 (t). (26)
t. R·C
Q - 17. La rétroaction sur la borne inverseuse est un indice de stabilité du montage.
Remarque. En pratique, la tension de décalage de l’ALI (continue) créé une dérive
Q - 18. Ayant i+ = i− = 0, on peut appliquer la relation du pont diviseur de tension : de la tension de sortie de l’intégrateur. On préfère donc un montage dit « pseudo-
R4 intégrateur », dans lequel on ajoute un conducteur ohmique de grande résistance
V+ = Vd · , (21) (e.g. 10 MΩ) en parallèle avec le condensateur.
R3 + R4
et :
R1 Q - 20. On connait V1 = V1m · cos (ω1 · t) et V2 = V2m · cos (ω2 · t), d’où :
(V− − Vm ) = (Vs − Vm ) · , (22)
R1 + R2  π
Vd = V2m · cos ω2 · t − = V2m · sin (ω2 · t), (27)
d’où : 2
R1 R2 R1
V- = Vm + · (Vs − Vm ) = Vm · + Vs · . (23) 1 V1m
R1 + R2 R1 + R2 R1 + R2 et Vm (t) = k · Vint (t) · V2 (t) avec Vint (t) = − · · sin (ω1 · t), d’où :
En régime linéaire, V+ = V− donc : R · C ω1
1
Vm (t) = −k · · V1m · V2m · sin (ω1 · t) · cos (ω2 · t). (28)
R4 R2 R1 R · C · ω1
Vd · = Vm · + Vs · . (24) La tension en sortie est donc donnée par :
R3 + R4 R1 + R2 R1 + R2
Vs (t) = Vd (t) − Vm (t)
On prend R1 = R2 = R3 = R4 . La relation précédente se simplifie alors en : 1
= V2m · sin (ω2 · t) + k · · V1m · V2m · sin (ω1 · t) · cos (ω2 · t)
R · C · ω1 (29)
 
Vs = Vd − Vm . (25) 1
= V2m · sin (ω2 · t) + k · · V1m · sin (ω1 · t) · cos (ω2 · t) .
R · C · ω1

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√
Or, d’après le formulaire, a · cos (ω2 · t) + b · sin (ω2 · t) = a2 + b2 · sin (ω2 · t + ϕ) (0, 3% × L + 3 × UR). Soit
k · V1m
avec tan (ϕ) = a/b, donc en posant a = · sin (ω1 · t) et b = 1, on ob- 0, 3 × 0, 1
R · C · ω1 ∆R = + 0, 3 = 0, 3 Ω (34)
tient : 100
q et donc le résultat de mesure peut s’écrire
Vs (t) = V2m · 1 + ε2 · sin2 (ω1 · t) · sin (ω2 · t + ϕ), (30)
R = 0, 1 ± 0, 3 Ω (35)
Remarquons que l’incertitude sur la mesure est de même ordre de grandeur que la
k · V1m k · V1m valeur mesurée, la méthode de mesure dans cas est imprécise !.
avec tan (ϕ) = · sin (ω1 · t) et ε= .
R · C · ω1 R · C · ω1
Q - 24. • Montage 1 :
U1
Nous avons U1 = (RA + R)I1 , ce qui donne R1 = = RA + R et donc
Q - 21. Pour ε et ϕ petits devant 1, Vs (t) = V2m · sin (ω2 · t + ϕ) avec I1
k · V1m
ϕ≈ · sin (ω1 · t), soit : |R1 − R| RA
R · C · ω1 ε1 = = (36)
R R
k · V1m
m= . (31) • Montage 2 :
R · C · ω1 U2 U2 RV R
Nous avons I2 = + , ce qui donne R2 = et donc
RV R RV + R
k · V1m
Q - 22. La phase instantanée est donnée par Ψ(t) = ω2 · t + · sin (ω1 · t) |R2 − R| R
R · C · ω1 ε2 = = (37)
donc : R R + RV
dΨ k · V1m
Ω(t) = (t) = ω2 + · cos (ω1 · t), (32)
dt R·C
εi
soit :
k
Ω(t) = ω2 + · V1 (t). (33)
R·C

Il existe une relation linéaire entre la fréquence instantanée du signal modulé et le

signal à transmettre, d’où le terme « modulation de fréquence ».
1 ε1

III Détermination expérimentale de la conductivité

électrique du cuivre (Mines (2020-MP))
Q - 23. Le calibre le mieux adapté pour cette mesure est 500 Ω, car la résolution 1 pour ε2
les autres calibres est supérieure à la valeur mesurée.
R
La notice indique la précision d’une mesure de la résistance (L : lecture - UR :
unité de représentation = dernier digit) pour un niveau de confiance de 95 % Figure 3 – Allure de ε1 et ε2 en fonction de R.
1. la résolution est la petite valeur de la résistance que peut afficher le Ohmmètre pour un calibre quelconque

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On constate que : • δU/U :

δU = 0, 3% × L + 2 × UR
• pour des valeurs élevées de R de l’ordre de RV : ε1  ε2 (42)
0, 3 × 0, 3
• pour des valeurs faibles de R de l’ordre de RA : ε2  ε1 = + 2 × 2 × 10− 4 = 11 × 10−4 V
100
soit
D’après la question 1, la résistance mesurée est faible 0, 1 Ω, et d’après la notice δU/U w 0, 4% (43)
RA w 800/50 = 16 Ω, le montage qui sera pertinent est le montage 2.
L’incertitude sur la résistance du fil est donc vue que δU/U w 0, 4%  δI/I w
Q - 25. On utilise la loi d’Ohm, on obtient
2% est
U2 0, 3
R= A.N R w = 6 × 10−2 Ω (38) δR/R w δ w δI/I = 2% (44)
I1 5
Le résultat de mesure peut s’écrire
D’après la loi d’Ohm, la résistance du fil est donnée par R = U/I, avec U la tension
mesurée par le voltmètre et I le courant mesuré par l’ampèremètre, nous pouvons R = 0, 060 ± 0, 001 Ω (45)
exprimer l’incertitude relative de la mesure de R en estimant les incertitudes rela-
En comparant ce résultat avec celui de la première question on se rend compte
tives de la mesure de courant et de tension. En effet, L’incertitude relative δR/R
que cette méthode est plus précise !
est donnée par
p Pour améliorer la précision de cette mesure, il suffira de jouer sur la valeur du cou-
δR/R = (δU/U )2 + (δI/I)2 (39) rant en l’augmentant, ce qui permet de réduire l’incertitude relative car c’est elle
qui domine.
Estimons maintenant δI/I et δU/U
Q - 26. La conductivité d’un fil de longueur ` et de section S est reliée à sa résistance
• δI/I : Le courant est mesuré sur le calibre 10 A, l’incertitude sur la valeur de par la relation suivante
I est donnée selon la notice par `
δI = 1% × L + 3 × UR γ= (46)
RS
1×5 (40)
= + 3 × 0, 01 = 8 × 10−2 A
100 A.N
soit
10 10
γ= w = 5 × 107 Ω−1 .m−1 (47)
δI/I w 2% (41) 6× 10− 2 −
× 3 × 10 6 20 × 10−8

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