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I Problème — Approximations de π
−π/2
X (−1)n
Partie B – Etude de la série
n≥0
2n + 1
(−1)n
= 1
I.B.1. Comme qui est le terme général d’une série divergente (par comparaison avec une série
2n + 1 2n + 1
P (−1)n
de Riemann), la série 2n+1 n’est pas absolument convergente.
n≥0
Z 1 2k+1
1 Z 1
2k t 1 1 1 π
I.B.2. Ik = t dt = = et I= dt = [Arctan(t)]0 = .
0 2k + 1 0 2k + 1 0 1 + t2 4
I.B.3.
n n
X (−1)k X 1
Sn = = (−1)k ×
2k + 1 2k + 1
k=0 k=0
Xn
= (−1)k Ik
k=0
Xn Z 1
= (−1)k t2k dt (1)
k=0 0
Z 1Xn Z n
1X
k 2k
= (−1) t dt = (−t2 )k dt
0 k=0 0 k=0
Z 1
1 − (−t2 )n+1
= dt
0 1 − (−t2 )
1
(−1)n+1 t2n+2
Z
1
= − dt
0 1 + t2 1 + t2
1
R1
(−1)n 0 t2n+2
Z
1
= dt + dt
0 1 + t2 1 + t2
1/ ??
CCP15TSI
(1) l’interversion de la sommation et de l’intégrale ne pose aucun problème car la somme est finie et de
fonctions continues.
I.B.4. Pour tout t ∈ [0; 1] : 1 ≤ 1 + t2 ≤ 2 donc (par passage à l’inverse, et multiplication par t2n+2 qui est
positif) :
t2n+2 t2n+2 t2n+2
≤ ≤ ∀t ∈ [0; 1]
2 1 + t2 1
donc (par positivité de l’intégrale) :
1 1 2n+2
Z Z 1 2n+2 Z 1
t
0≤ t dt ≤ 2
dt ≤ t2n+2 dt
2 0 0 1+t 0
Z 1 2n+2
t 1 1
0≤ 2
dt ≤ =
0 1+t 2n + 2 + 1 2n + 3
Z 1 2n+2
t
On peut donc conclure, par le théorème des gendarmes, que la limite quand n → +∞ de dt
0 1 + t2
existe et vaut 0.
I.B.5. Or d’après les questions précédentes :
Z 1 Z 1 2n+2
Sn − 1 t
2
dt = dt −→ 0
0 1 + t
0 1 + t2 n→+∞
Z 1
1 π
Donc (Sn ) est convergente et de limite 2
dt = .
0 1 + t 4
de rayon de convergence 1. Par le théorème d’intégration d’une fonction développable en série entière :
Si f : R → R est la somme d’un série entière de terme général (an ) avec un rayon de convergence R > 0
alors, en notant F la primitive de F s’annulant en 0 :
X an
F (x) = xn+1 ∀x ∈] − R; R[
n+1
n≥0
1
Comme Arctan est la primitive de x 7→ 1+x2 s’annulant en 0, on en déduit que :
X (−1)n
Arctan(x) = x2n+1 ∀x ∈] − 1; 1[
2n + 1
n≥0
2/ ??
CCP15TSI
π √ √ !
3 3 π
I.D.2. Comme tan = , donc Arctan = ainsi :
6 3 3 6
√ ! √ !2n+1
π 3 X (−1)n 3
= Arctan =
6 3 2n + 1 3
n≥0
√
3 1
Comme =√ :
3 3
X (−1)n 1 √ X (−1)n
π=6 × √ =2 3
2n + 1 3n 3 (2n + 1)3n
n≥0 n≥0
## initialisation
N ←0
P ← 3√
U ← 2 3/((2N + 3) × P )
← 10−6
## traitement
tant que U > faire :
N ←N +1
P ← P√× 3
U ← 2 3/((2N + 3) × P )
## sortie
Afficher N
On constate que ce plus entier est 10. L’efficacité, par rapport à la partie précédente est évidente.
I.D.4. T10 = 0, 850215435 × 10−6
3/ ??